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Nouvelle édition pour deux récits signés André Juillard, dans la collection des « Chefs-d’œuvre primés à Angoulême » de Casterman.
Le premier, intitulé « Le cahier bleu », raconte une partie de la vie de Louise, une jeune femme originaire du Québec et vivant à Paris. Par le jeu du hasard, elle fera une rencontre amoureuse, puis une autre, et ce sont ces différentes relations qui servent de fil rouge au récit. Si les dialogues peuvent parfois paraître empruntés, la façon qu’a l’auteur d’imbriquer les différentes scènes en jouant avec la trame temporelle de son intrigue est quant à elle admirable. Sans parler du dessin qui, dans la veine réaliste, fait de l’auteur l’un des monuments du genre.
Le récit n’a pas pour but de tirer de grands enseignements, il se contente de mettre en scène des personnages qui se dévoilent progressivement et dont l’image pourra être altérée au fil des pages. Il ne faut donc pas voir dans « Le cahier bleu » autre chose qu’une histoire au parfum romantique, même si, il est vrai, Juillard fait de ses personnages plus que de simples marionnettes et les rend attachants par leur personnalité, leurs réactions et le passé que certains tentent d’oublier.
Une petite friandise pour un plaisir de lecture bien innocent, voilà ce qu’il faut retenir de ce qui fut, à ma connaissance, la première incursion dans le registre contemporain d’un auteur auparavant cantonné à la bande dessinée historique.
Le second récit, intitulé « Après la pluie », m’a beaucoup moins convaincu. Si le dessin reste correct, le lien avec le précédent album m’a paru plus que ténu. Et les personnages moins attachants. À noter que cette édition comprend également deux pages publiées dans (À Suivre) en 1997. Sans être indispensables, elles prolongent agréablement « Le cahier bleu ».
"Le Cahier Bleu" se divise en deux tomes distincts ("Le Cahier Bleu"/"Après la pluie") sans vraiment de rapport entre l'un et l'autre car il s'agit pour le tome 2 d'une histoire annexe n’impliquant pas les mêmes personnages. Et si j'ai trouvé le T1 très bien sur le plan scénaristique avec des personnages complexes et intéressants (Louise, Armand et Victor), je ne suis pas du même avis pour le T2 bien trop farfelu, difficile à lire et peu intéressant. En revanche, au niveau du dessin, c'est très qualitatif pour les deux tomes (même si certains personnages se ressemblent étrangement), les décors et paysages sont parfois minimalistes mais les personnages, les courbes, couleurs, mouvements et traits de André Juillard sont vraiment beaux et réussis.
Je ne comprends pas trop les critiques ultra-positives.. c'est assez sommaire comme intrigue, non? Pas désagréable, mais je m'attendais à quelque chose d'un peu plus... développé.
Une histoire d'amour et d'amitié sur fond d'intrigue policière. André Juillard nous offre encore un scénario bien ficelé et des dessins superbes .
Nous retrouvons trois personnages (Victor, Louise et sa soeur Pauline) qui font le lien avec le tome précédent tout en restant en retrait par rapport à l'intrigue principale. La relation entre Victor et Louise est évoquée brièvement. Elle a évolué dans le sens que l'on pressentait à la fin du Cahier Bleu sans que l'on sache comment.
Les vrais héros de cette nouvelle histoire (Abel, Eve, Tristan et Clara) apparaissent un peu plus tard. Le personnage principal (Abel) guidé par l'amitié part à la recherche de son ami d'enfance (Tristan) qu'il pense en danger. Bien sûr rien ne se passera comme prévu et le suspense frappera encore.
André Juillard s'amuse avec le lecteur. Il joue avec les références bibliques (Abel et Cain et leur mère Eve) ou littéraire (Tristan et Yseult). Le scénario est truffé de clins d'oeil pour notre plus grand plaisir : le chat Caïn, le mari (roi) Marc, le rosier sur la tombe... Abel va-t-il connaître la même fin que celle de son illustre prédécesseur ?
Tout s'entremêle, tout se recréé pour donner au final un ensemble convaincant. Une deuxième lecture s'avère malgré tout nécessaire pour apprécier toute la subtilité du scénario.
Une histoire d'amour, de jalousie et de trahison contemporaine et intimiste d'André Juillard.
A Paris, en 1992, une jeune femme (Louise) est successivement courtisée par deux hommes (Armand et Victor) tombés amoureux d'elle en la voyant à sa fenêtre. Après avoir cédé aux avances du premier, Elle rompt avec lui pour se mettre avec le second. Mais, un jour, elle reçoit dans sa boîte aux lettres un mystérieux cahier bleu : le journal de Victor. Les certitudes de l'héroïne s'effondrent. Le récit que l'on vient de lire est réécrit du point de vue de ce cahier puis se transforme en enquête policière. L'arrivée d'une jeune femme (Elena) ne fait que complexifier un peu plus une histoire faussement simpliste . L'album se termine en laissant le lecteur dans le doute.
André Juillard livre un scénariste subtil et mène son lecteur là où il veut. L'album mérite un deuxième lecture pour en savourer toute l'intelligence. Les dessins sont toujours aussi beaux et le trait de Juillard sensuel pour ses jolies héroïnes brunes aux yeux bleus .
"Après la pluie" n'est pas vraiment la suite du "Cahier bleu", même si l'on retrouve deux personnages de ce dernier.
Si "Le Cahier bleu" m'avait bien plu, "Après la pluie", c'est vraiment en-dessous. La première partie est plutôt fluide, bien construite, personnages intéressants, beaux dessins, etc.
Mais après avoir posé l'intrigue et tous les personnages, l'histoire bascule dans le polar quasi-incompréhensible, des personnages dans tous les sens, des situations qui s'enchainent sans aucun lien, une résolution en deux pages tirée par les cheveux, à la limite du n'importe (quoi que je n'ai rien pigé du tout !).
Et résumé, un ratage, dommage !
Un one shot très sympa même si toutes les questions n'ont pas de réponse...
Le scénario est bien foutu et on s'amuse à retourner en arrière pour reconstruire l'histoire et remettre en place "le puzzle".
Pour ce qui est des dessins, c'est beau, c'est maitrisé.
A lire !..
La suite qui n'est pas la suite du "Cahier Bleu". Comme on dit Outre-Atlantique, il s'agit d'un spin-off. Du coup on est un peu déçu de ne voir nos "héros" qu'en coup de vent. Mais cette (petite) déception n'explique pas tout; je persiste à croire que l'intrigue -très bonne- est quand même moins riche en finesse que celle du Cahier Bleu.
Bon d'accord c'est vrai, je suis un grand admirateur de Juillard.
Je trouve son dessin d'une grande finesse et d'une grande émotion.
On s'aperçoit ici que c'est aussi un grand scénariste qui dépeint avec délicatesse les affres, les tourments et les griseries de l'amour.
Où on retrouve avec plaisir les héros du cahier bleu, André Juillard en rectifiant la fin surement pour nous prouver que l'amour fini toujours par triompher.
Mais en fait, c'est l'histoire d'un autre couple qui nous est contée. Toujours autant cette confusion des sentiments qui rend ses personnages si forts, mais une partie policière un peu violente qui peut plaire à ceux qui trouvaient que le cahier bleu manquait d'actions. Personnellement je trouve que ça rend le récit moins crédible.
Cela n'en reste pas moins une superbe BD, avec de superbes dessins (Ah les femmes de Juillard), à lire absolument.
J'ai hésité à mettre la note maximale, car c'est réellement une superbe BD, histoire et dessins au top, et cette relecture m'a vraiment touché. Je l'avais surement lu trop vite la première fois et n'avait pas alors mis la note maximum. Comme quoi il faut être disponible pour lire une BD, avoir le temps de rentrer dans l'ambiance et de se laisser porter. On est aux antipodes de la BD d'action, c'est la preuve que les sentiments peuvent être aussi violents.
J'avais lu la critique précédente et c'est remplie d'attente que j'ouvris l'album. Je fus un peu déçue. Le scénario est original mais manque un peu de tonus. Le personnage de l'héroïne demeure froid et ne nous permet pas de nous associer à ce qu'elle vit. Et que dire de la fin? Elle m'a laissée pantoise...
Je viens de découvrir cet album grace a la réédition et je n'ai qu'un regret: ne pas l'avoir fait plus tôt. Une histoire d'amour vraiment touchante, très bien racontée. Les personnages sont assez fouillés, ce qui n'est pas toujours le cas avec les histoires courtes. Et les dessins? Absolument merveilleux, d'un beauté sobre et discrète mais impressionnante.
Vraiment une révélation pour l'amateur de one-shots que je suis... Un des rares albums à mériter (largement) la note maximale.