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Jours de chasse trouve sa source dans une pratique apparue durant la guerre en ex-Yougoslavie. En Serbie, des groupes d'hommes, qui partaient officiellement à la chasse le temps d'un week-end dans le sud du pays, en Bosnie, participaient en fait à la guerre avec des bandes de paramilitaires ou des armées locales. Par la pratique de la terreur, en prétextant une «guerre préventive», il s'agissait alors de définir un territoire ethniquement pur, d'en chasser les Bosniaques musulmans, de «libérer» les Serbes qui s'y trouvaient et d'imposer une claire frontière entre eux et ceux-ci. Le discours nationaliste qui avait été progressivement construit depuis la mort de Tito arrivait ainsi à son terme en déchirant la fraternité et l'identité yougoslave. Ces groupes d'hommes partis à la chasse rentraient ensuite chez eux le dimanche soir, ils reprenaient le cours de leurs vies, sans que personne ne sache ce qu'ils avaient réellement fait. Peut-on rester innocent dans un pays en guerre ? La fabrication de la peur de l'autre est-elle la condition pour le basculement nationaliste et l'entrée en guerre ? La guerre est-elle d'autant plus horrible que le lien fraternel était puissant auparavant ? En revenant sur la guerre qui a déchiré la Bosnie au milieu des années 1990, Christophe Dabitch et Jorge Gonzalez signent un récit annonciateur d'événements que nous traversons aujourd'hui.

Détail des albums de la série