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“Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus.”
Telle se présentait Mère Teresa, fondatrice des Missionnaires de la Charité canonisée par le pape François le 4 septembre 2016.
La vie publique de Mère Teresa commence en 1948 lorsque le pape Pie XII autorise son exclaustration des Sœurs missionnaires de Notre-Dame de Lorette. Mère Teresa revêt le sari, pour être proche de la population et va dans la rue secourir les plus pauvres et leur apporter le message d’amour de Dieu.
Comment cette frêle petite femme en est arrivée à se plonger dans l’enfer des rues de Calcutta à plus de 40 ans ? Une enfance instruite et pieuse, une vocation précoce mais mûrement réfléchie, l’exemple de sa charitable mère l’amènent à embrasser la vie missionnaire d’abord en Irlande puis en Inde. En 1946, elle reçoit un fort appel intérieur du Christ « Viens, sois ma lumière », la poussant à s’occuper plus particulièrement des plus pauvres d’entre les pauvres.
Avec une foi inébranlable, une volonté bien trempée et un amour toujours grandissant pour son prochain, Mère Teresa va obéir à cet « appel dans l’appel » et développer l’œuvre des Missionnaires de la Charité, en Inde puis partout dans le monde. Ce n’est qu’après sa mort que l’on découvrira qu’elle vivait, comme les plus grands mystiques avant elle, une nuit de la foi, une sécheresse de l’âme, ce qui ne l’empêchait pas d’être rayonnante et souriante. Parfois surnommée « le dictateur bienveillant », sa vie regorge d’anecdotes montrant son absolue confiance en Dieu, mais qui n’hésitait pas à bousculer parfois ses contemporains.
Un magnifique portait de la future sainte de Calcutta pour faire découvrir son œuvre aux plus jeunes.