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C’est avec un humour cinglant plein d’ironie et de dérision, que Joe Ollmann revisite, dans sa comédie psychologique En Quarantaine, la lente et « douloureuse » crise de la quarantaine. Comment assumer son rôle de père quand on a découvert les joies de la paternité dès l’âge de 17 ans ?
Dans un style moderne que l’on pourrait presque classer dans le genre littéraire « Autofiction », l’auteur nous dépeint un personnage désabusé et drôle qui n’est autre que lui-même. Avec la quarantaine, John, le narrateur, remarié, affronte les affres d’une nouvelle paternité alors qu’il réalise qu’il aurait aimé profiter de la vie avec Chan sa nouvelle femme et non pas se coltiner, entre autres, les couches «pleines de merde» de son fils, qu’il adore au demeurant. Mais, les nuits écourtées finissent par l’épuiser si bien que, proche du burn out, même sa vie au bureau en pâtit. À la maison, il devient acariâtre avec Chan et ses filles étudiantes désormais âgées de 19 et 23 ans qui viennent le voir de temps en temps.
Alors qu’il découvre une charmante chanteuse pour enfants en visionnant une vidéo avec son fils, une fenêtre semble s’ouvrir enfin dans son esprit confiné. Fantasmant sur cette séduisante Sherri Smalls, ancienne rockeuse désormais reconvertie en interprète de jolies chansons enfantines, John se décide à la contacter par internet en lui proposant une interview pour son magazine...