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Deux hommes partagent les rennes de la Banque VONDERFIELD et VONDERBUCH.
Deux hommes aux profils bien différents.
Julius Vonderfield, personnage intègre et austère. Victor Vanderbuch, personnage pétri de jouissances, les femmes le jeu et la bouffe… Pour lui la vie se doit d’être pétillante comme un magnum de champagne. Mais la manne de l’argent a ses limites, même pour un banquier. Alors on tape allègrement dans la caisse jusqu’au jour où l’austère associé Julius découvre ces malversations… Pas question pour Julius de couvrir Victor !...
Après menaces de tout balancer à la justice, Victor, coincé, acculé, contraint de devoir rembourser des sommes considérables dont il ne peut répondre, ne voit qu’une solution, faire taire Julius… Le faire taire définitivement !
Au pied de Montmartre, sur les boulevards, la fête foraine est installée.
Parmi les nombreuses attractions offertes au populaire, se dresse la baraque « des phénomènes » où l’on peut y admirer Irina la femme à barbe, la régulière d’Omer Lagueulante le patron de la baraque, le nain Gus, un teigneux et surtout le clou du spectacle, des sœurs siamoises qui font érotiquement fantasmer le public… Mais pas qu’eux… Omer Lagueulante n’a qu’une sournoise pensée, se taper en douce les siamoises… Hélas pour lui, la jalousie farouche d’Irina menace de représailles, dans du saigneux !...
Et puis, plus haut, sur la Butte il y a les miséreux, tout un monde de traîne-savates qui tente de survivre du moins mal possible…
La Rose, une solide fille de joie besogneuse qui gâte son petit mac, le Mimile, épais comme une arête de merlan qui veut jouer les hommes… La petite Nini, qui soutient son paternel, le Raoul, un faux aveugle qui pousse la rengaine sur son accordéon en espérant gagner de quoi s’offrir ses dix litres de « ravale-glaviots » quotidiens… Et aussi Lulu, le copain de Nini, un gamin qui tire les larfeuilles des demi-bourgeois qui viennent traîner dans le coin…
« Tous des pue-la-misère », comme le dit le commissaire Vajar, un cogne qu’est pas des plus humanistes !...
Tous ces personnages (et bien d’autres) à priori sans rapport les uns avec les autres, vont dans « La java des Gaspards », se côtoyer, s’entrecroiser, se confronter, s’entrechoquer, s’entredétruire pour, je l’espère, le plus grand plaisir des lecteurs !