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Un écrivain, Mr. Burroughs, s’adonne à la peinture. Il reçoit des amis pour échanger quelques propos sur la vie et sur l’art. Il est vieux et fragile. Un jour, il a un accident de voiture car une autruche inquiétante traverse sa route. Pedro Nora et David Soares mettent en scène l’écrivain américain dans un récit, méditation sur la mort et la création.
Il se réveille à l’hôpital et rentre ensuite chez lui. Il commence alors à recevoir des colis extrêmement curieux et terrifiants puisque ce qu’il reçoit n’est ni plus ni moins que des parties de lui-même. Il commence alors à recevoir des colis extrêmement curieux et terrifiants puisque ce qu’il reçoit n’est ni plus ni moins que des parties de lui-même. Rien n’éclairera jamais ce phénomène qui gardera son aspect énigmatique. Le lecteur ne saura ni comment ni pourquoi Mr. Burroughs reçoit sa dent, son appendice, son rein. Malgré ces envois énigmatiques, la vie de Burroughs continue. Il donne un cours d’écriture à l’université, il aide un jeune auteur à faire publier son livre, il examine des projets de collaboration avec des artistes, bref il mène la vie très littéraire d’un écrivain.
Au-delà de ce quotidien littéraire, Mr. Burroughs fait preuve également d’un sens social très affirmé, il reçoit ses amis, garde leur animal de compagnie durant leur absence. Au fond rien de romantique, ce qui s’affirme dans le récit, c’est l’existence banale d’un homme qui gagne sa vie comme écrivain. Cette banalité trouve son contrepoint dans la prolifération inquiétante d’animaux, dans le développement de séquences oniriques. D’où le choix de miser sur le regard, sur la trace, sur la densité de la matière.