- Science-fiction
- Série en cours
- 3
- 11433
- Europe
- Français
- Discuter de la série dans les forums
L'histoire de l'humanité a toujours été jalonnée par des guerres toutes plus sanglantes les unes que les autres. Qu'ils soient mondiaux ou localisés, les conflits armés engendrèrent haine, violence et traumatisme. D'autres cruautés entachent la société : les individus ne sont pas exempts des velléités les plus mesquines envers leur pairs et agitent les grandes nations. Et bien, imaginez tout ceci disparu à jamais. Imaginez une société qui aurait extirpé la violence de son mode de vie. Où la guerre a été bannie depuis des siècles. Où les conflits sont réglés avant même d'apparaître dans des jugements pré-conflictuels. Et bien tout ceci existe dans l'Empire de la Raison. En l'an de grâce 2292, l'Arcadie, le Pays du Nord, la Transalonie, le Pays Ibis, l'Ebonie, le Pays des Sables, l'Almoravie, le Lagoum-Atar, les Terres du Ponant Crépusculaire, le Souharasta, la Grande Mélpotanie et l'Archipel des Syrenes se sont réunis pour organiser et instaurer une civilisation où la raison dirige les hommes. Dès lors, les armes et toutes sortes de violences sont interdites par la Loi Universelle, régie par l'Ordinateur Législateur. La Terre vit en paix depuis plus de 500 ans et cela durera éternellement. En tout cas, c'est ce que croyait le Citoyen Nobi Méryn. Cependant à l'issue du procès de pré-conflit qui l'opposait au citoyen Vilon Raos - qui fut défavorable à ce dernier -, le mystérieux citoyen Morté vient l'alerter de sombres informations. L'Almoravie pourrait reprendre les armes et faire vaciller l'Empire de la Raison et la paix qu'elle a instaurée. Mais si pour combattre la guerre, il fallait faire appel à la violence, le jeu en vaudrait-il la chandelle ? Nobi serait-il prêt à faire le premier pas vers la fureur ?
La science-fiction revient en force en ce début d'année avec une série profonde et humaniste qui risque bien de creuser un sillon profond dans le paysage bédéphilique. Elle nous rappelle avec justesse et acuité que la guerre, fléau de notre société, y est malheureusement bien trop ancrée pour être aisément balayée.