Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 24/11/2024 à 19:39:03 en 0.0689 sec
Quelques unes des saynètes sont inégales, quelques unes assez savoureuses. Quelques unes d'un intérêt quelconque, quelques unes banales. Ça se lit d'une traite et on envisage la vie d'une manière positive, suite à la lecture de ces histories qui démontrent le pouvoir de l'attachement. Pourquoi pas?
Que feriez-vous si on vous disait condamné à une mort plus lourde que le Lock-in syndrome? Une chance que notre héros peut encore parler car pour bouger, ça ça commence à craindre.
L'engourdissement galopant que subit Dare lui permettra de connaître ses vrais amis, arnaquer le système et décider au final, de son sort.
Un beau récit qui surprend par la profondeur des relations et de l'amitié.
On y passe un bon moment. J'ai adoré le final.
Clôt admirablement bien la série, qui est somme toute inégale. Le retour de Tracy nous enmet plein la vue. Le prémisse de l'histoire est basique mais tous les enchevêtrements du polar sont un régal. Au final, il faut lire la série entière pour avoir un regard impartial sur le tout. Un bon polar à lire un soir de pluie, surtout si on a toute la série sous la main. On y passera un excellent moment.
Quelqu'un dans les critiques a parlé de Sartre et j'ai trouvé que la comparaison était excellente. Un nouveau huis-clos remanié. Et s'il ne nous restait qu'une seule journée à vivre, que ferions-nous? Que ferions-nous si ne nous n'avions aucun autre choix que de le vivre avec une poignée de personnes et que la futie devenait impossible?
Au-delà de donner des réponses aux questionnements soulevés, l'auteur promène son regard sur la différence fondamentale entre la jeunesse et la vieillesse. Alors que les uns en profitent, les autres suffoquent.
Et lorsque ça se met à sentir, on réalise qu'il ne reste plus beaucoup de temps pour en profiter.
Faut aimer le genre de Peeters pour le dessin mais au final, on tourne les pages les unes après les autres et voilà!
Une fois entré dans ce village très différent, le touriste se rend compte que tout n'est pas clair. Surtout le 24 au soir lorsque le Père Noël est assassiné. Mais était-ce le vrai Père Noël?
Quiproquo, énigme à résoudre, habitants un brin ridicules, nous voilà plongé l'espace d'un instant dans un monde suréeel. Un trésor doit être trouvé, un meurtre résolu, ça ne fait beaucoup pour un si petit village.
Rien qui transcendera le genre mais amusant. Rien de plus!
Magistral! Étant une grande fan des histoires du célèbre détective, j'avais également laissé passé L'ultime défi de Sherlock Holmes le roman. Justement, le délice et la jouissance n'en fut que meilleure. La seule chose qui m'empêche de mettre une note parfaite est l'adaptation dudit roman qui même si je ne l'ai pas lu, doit transposer avec plus de détails certaines parties qui ici, demeurent maladroites.
Rien qui n'enlève au plaisir. Tout est présent: les planches vieillotes se rapportant à l'ère victorienne, un Holmes quelquefois arrogant, un Watson sympatique et loyal, un Whitechapel qui respire à plein la tragédie. On ne cesse de vouloir tourner les pages. On est rivés.
Le mythe des chûtes revisité.
Un chef-d'oeuvre pour les fans du duo le plus improbable que l'Angleterre a comme héritage fictif. Chapeau!
4 histoires inégales où se retrouvent quand même les bons sentiments, la chance ou la malchance, un quartier précis où presque tout le monde se connaît. Le dessin est magique; les histoires tiennent la route.
Il ne faut pas oublier que Will Eisner est âgé de 93 ans et que cet album sera un héritage, comme tous les autres laissé à plusieurs générations.
C'est amusant à lire, pas banal. Un tout petit livre rafraîchissant quoi!
On est dépaysé. Personne ne connaît la vie au grand frois, même ceux qui comme moi vivent à un endroit où perdurent à toutes les années des hivers nordiques.
En arctique, il faut de solides couilles et un bon poêle pour réussir à y demeurer toute l'année. En faisant connaissance des personnages, on découvre qu'il faut également avoir, parfois également une case en moins, pour supporter la solitude, la noirceur perpétuelle de l'hiver, et les ours polaires qui frappent à la porte, cherchant un petit goputer à se mettre sous la dent.
J'ai bien aimé les contes de ces vieux bonhommes. Un peu plus d'humour, un peu plus d'émotif et ça aurait frôlé la perfection. On y était presque.
La vierge froide demeure quand même un excellent one shot et les personnages prennent tellement vie, qu'on est capable de regarder la couverture à la fin et de tous les nommer par leurs petits noms...
Comme quoi l'intérêt demeure...
De la haute voltige...Trois albums réunis en un, racontant l'histoire de plusieurs protagonistes sur un siècle. Le scénario est génial, le fil conducteur me se perd pas dans l'inutile même si parfois on se demande où tout cela mène. L'auteur décortique quelques vies toutes reliées avec une analyse profonde et humaine.
La meilleure découverte pour moi cette année. À se procurer et garder comme objet de collection car il est certain qu'on voudra la relire à toutes les années.
Beau travail!
Au paradis fiscal, il y a beaucoup de mouvements de toutes sortes de gens. Jack Palmer va se foutre en plein pétrin.
Quelques touches d'humour ici et là, surtout celles qui concernent les parents de la future mariée et leur rigueur personnelle mais bon...
Sans plus.
Pas un mauvais début mais on ne sait pas trop où l'on s'en va. L'enchaînement entre les différents chapitres laissent parfois à désirer: trop sec sans transition.
Quelques ficelles laissées en suspense mais le temps que le deuxième tome sorte, j'aurais sûrement oublié toute la trame. Elle ne laisse pas de souvenir impérissable. Je l'ai lu hier et j'ai déjà oublié. Comme quoi...
Un bon début; beaucoup de pistes à suivre. Un peu mélangeant mais tout devrait s'expliquer dans les tomes à suivre.
Le dessin de Lamontagne est superbe; vrai délice pour les yeux. Des personnages avec une touche d'humour, du mystérieux, de l'ésotérisme.
Où allons-nous?
Il faudra lire pour savoir. Très bien!
Quelle belle surprise. Tout est propice à cette ambiance glauque, étrange, un peu à la vaudeville même. Plusieurs petites saynètes qui se recoupent pour finaliser une trame originale, que demander de mieux? On s'attache peu à peu aux personnages, surtout le charmant hôtelier et son béguin pour son employée.
La bd voyage et c'est très bien ainsi. On en ressort avec un grand sourire aux lèvres.
Dans ce petit village où tout le monde semble vouloir le bien de tout un chacun, allant même à jouer le jeu et faire vivre un enfant décédé à la naissance, il fait bon vivre.
Le dessin est très joliment effectué, le sépia situe en contexte d'époque. Le seul bémol que je peux y mettre, on ne raccorde parfaitement à l'émotion qu'une telle histoire aurait pu nous transmettre. Ceci dit, ce n'est qu'un sentiment de ma part et je ne crois pas qu'il sera partagé pour tous, chacun y trouvant son compte.
Lydie demeure quand même un excellent one shot truffé de clin d'oeil et d'humour délicieux.
Très difficile à décrire sans trop en dire ou trop peu en dire.
De Metter joue souvent sur des tableaux conquis à l'avance, des histoires non banales dont un garde un souvenir impérissable. Ici, on ne se rappellera pas nécessairement de tous les détails de l'histoire, qui dans le roman, doit être assez touffue, mais sans vouloir gâcher un plaisir, on se rappellera des dernières pages.
Le contraste des couleurs, la descente aux enfers psychologique de notre héros, les découvertes s'enchaînant font de cette bd un bon moment à passer...
Un peu déçue par l'adaptation cinématographique qui fut effectuée de ce polar, il faut mentionner que la bd est loin de ce qui fut présenté sur grand écran.
Ici, un scénario classique de thriller mais qui surprend par la pertinence du huis clos formé par l'endroit où se déroule l'action: les bases de l'Antartique.
Bien ficelé, on s'en délecte. Les planches sont très réussies et permettent de vivre l'action et même...de ressentir un certain froid...comme si on s'y toruvait.
Pour un beau moment en hiver ou en été...pour se réfrigérer. Du beau travail!
Il est difficile de mettre une cote pour une oeuvre si détaillée et érudite. Cependant, là où le bât blesse, c'est que dans toute cette érudition et ces 6 tomes, on se perd et l'histoire de touffue passe à confuse, mal intercalée où le présent, le passé ont parfois de la difficulté à lier les enchaînements. La déception tombe lors du tome 6 où on semble vouloir terminer cette opulente saga par un coup de pétard mouillé. Au cinéma on aurait dit qu'on a manqué de budget.
Les premiers tomes promettent beaucoup plus que ce que la finale nous offre. Sans être un gâchis, on demeure un peu sur notre faim. L'historie présentait un beau fil conducteur mais à trop vouloir en faire, on s'y perd parfois et on s'y noie...
La ressemblance des personnages trompe parfois, on revient on essaie de comprendre ce qui se passe. Le plaisir en est donc ombragé.
À lire quand même mais ne demeurera pas gravée sinon comme confusion. Dommage!
Pour les deux tomes: six histoires inégales qui l'une, vient nous chercher profondément, l'autre, nous laisse de glace.
On y passe quand même un bon moment, compte tenu de celles qui ont quand même du caractère. Dans la peau est celle que j'ai le plus aimée, suivie de Les âmes meurtries, modèle de finesse mal exploitée mais qui a son charme certain.
On réadapte des nouvelles courtes; je crois que les auteurs ont fait du mieux qu'ils pouvaient avec le matériel obtenu. Dans cette ére où tout tourne autour des vampires, on a l'impression malheureusement d'avoir tout vu et entendu...Ou presque!
Quelle belle incursion dans la fantaisie d'un homme ordinaire qui, le temps d'une rencontre extraordinaire va le propulser dans un monde parallèle.
De Metter est un de mes auteurs favoris et il prouve encore une fois ici, son grand talent. Avec lui, le dessin devient art, les scénarios sont assez béton.
On ne s'ennuie jamais et on y trouve toujours une touche d'originalité.
Ah, si Norman et Marilyn avaient réellement existé l'un pour l'autre, est-ce que celle-ci serait partie aussi vite?
Pour passer un excellent moment avec une touche de fantastique...
Pour tout fan de SH, retourner dans son univers est toujours un plaisir. Ici, une histoire semi-ordinaire mais qui, du fait du personnage, rend le récit captivant et de qualité. Le dessin de Laci est magistral, des milliers de détails et l'encrage sait absolument rendre hommage à l'époque victorienne.
On y croit et on en veut plus, même si l'histoire pourrait provenir d'une série B au cinoche. Comment SH trouvera-t-il une solution à cet épineux problème? Élémentaire mon cher W!
On s'y perd, on y entre dans l'étouffant village d'Healtheart où chacun semble avoir un enfer à vivre. Les dessins sont captivants, reliant la folie à la réalité; des visages distendus, des yeux globuleux...Des morts frais et disséqués et la vie dans l'oeil d'une prostituée, seule raison de vivre d'Edward. Mérite relecture à maintes reprises pour saisir la trame intelligente et dérangeante.
Tackian est vraiment un scénariste hors pair et ne fait pas dans la facilité. Pas pour tous mais à découvrir pour ceux qui aiment sortir des sentiers battus...
Le deuxième tome situe plus l'histoire et le suspense. Il y a encore de gros noeuds à défaire mais on commence un peu plus à s'intéresser à cette drôle d'histoire. Que se passe-t-il dans cette famille de dégénérés?
Ça devient prometteur.
Les écritures des bulles demeurent trop grosses et envahissantes. Dommage, ça défait la fluidité quant à moi.
À voir avec le tome trois où tout cela nous mènera.
On ne sait pas trop où l'on veut en venir...Il y a certaines intrigues qui se tissent. L'auteur essaie d'instaurer une trame de suspense mais pour le moment, c'est couci-couça. Avec un tel sujet, le suspense dervait être plus présent. On verra la suite.
Les écritures dans les bulles, à la main, m'ont beaucoup déconcentrée. Je les trouve trop grosses et masquantes. Ça détruisait un peu mon plaisir.
L'histoire n'est pas terminée mais quelle oeuvre! Quels dessins! On se croirait aux beaux-arts. Tout est mis en branle dans les deux premiers tomes pour susciter une réelle dépendance à la série. J'ose espérer que la suite ne décevra pas. Sinon, il restera toujours le merveilleux art de Puerta qui avec ses milliers de détails qui demeure l'un des plus beau que j'ai vu de toute ma carrière de bédéiste.
*À remarquer le docteur en deuxiéme tome qui se présente sous les traits d'Edward Norton. Quelqu'un avait remarqué?*
Un des meilleurs de la série.
On y retrouve Harry qui enquête sur un des grands mystères ésotériques: le mystère entourant Rennes-le-Château était-il vraiment surnaturel ou n'était-ce qu'une poudre aux yeux destinée à tromper tous et chacun?
On y passe un très bon moment, on y apprend ce qu'il en retourne avec ce mystère. Un peu plus, on se croirait en plein Dan Brown, histoire parallèle dans le même genre du Da Vinci Code. Avec toute l'exagération mais on pardonne.
Un peu de religion, un peu de mystère, un peu de truands et un gros noeud d'une légende à défaire.
Une belle soirée en perspective pour les amoureux de bd polar à saveur ésotérique.
La nouvelle du "Diable amoureux" vaut à elle seule le prix du livre. Vehlmann nous revient avec des saynètes, de petites histoires courtes mais déjantées tirées directement de l'univers de Méliès.
Le dessin de Duchazeau se prête bien à l'époque livrée en bouchées fort digestes. J'ai trouvé cependant les histoires inégales, question intérêt ou point de chute. Ce qui en fait une oeuvre où l'on passe un bon moment mais où manque seulement un léger zeste de continuité dans la magie des histoires.
Chabouté a le don de créer des ambiances muettes où un seul regard peut tout dire, tout faire.
Le métier de marin n'est pas sans repos mais il devait l'être encore moins au début du siècle. Surtout lorsque des meurtres se produisent sur la goéliche, que le capitaine boit un coup et bat son moussaillon...
On ne sait pas où l'auteur veut en venir avant le quart final de l'oeuvre.
Une belle surprise égale aux oeuvres de Chabouté. Pas la meilleure mais vaut le détour.
M-A Mathieu est un de ces auteurs qui va vous toucher ou vous déplaire peu importe le temps que vous passerez à essayer de le comprendre. Dans mon cas, j'adore sa grande vivacité intellectuelle qui nous permet d'avoir accès à des oeuvres telles que celle-ci.
Rien n'est facile quand Dieu débarque "en personne". Mais est-ce vraiment Dieu? Et si c'était lui, pourquoi ne pas lui offrir un procès d'intention pour tous les maux engendrés par notre création? Telle une rock star, il devient un phénomème médiatisé, interplanétaire.
On y retrouve certaines des prémisses du débat sur l'athéisme mais en même temps, on y dissèque la manière groteste et parfois illuminée de créer un phénomène médiatique. Si on y rit, c'est de couleur jaune.
Quel bel exercie de création, de style, de questionnement...
Ah si tous les auteurs pouvaient atteindre, à quelques reprises, des sommets d'une telle intelligence.
Chapeau!
Jodo frappe fort avec ce nouvel opus. Cette série ne sera pas cependant à mettre entre les mains des plus jeunes dû à ses scènes érotiques assez fortes et marquées du seau de l'impudeur.
On y dévoile une Église dévergondée, où la quête du pouvoir devient l'objectif ultime, peu importe le nombre de cadavres qu'il faudra laisser sur le plancher pour y parvenir et peu importe la dépravation et la violence engendrées par cette quête.
Un bon début. Où serons-nous transportés ensuite?
Le dessin est très joli.
David Lapham provient du milieu du comic book et on reconnaît le trait régulier de ce genre de médium.
Deux petites curieuses, emmerdeuses, se mêlent de ce qui ne les regarde pas et l'action se met à débouler. Le problème, c'est qu'on s'en fout un peu. Tout est en surface, l'émotion n'est pas au rendez-vous, le suspense à peine présent.
Seul le dessin précis, aérien donne de l'intérêt. Ce n'est pas si mauvais, c'est seulement pas inoubliable et surtout...un tantinet soporifique.
Tout s'y déroule sans profondeur. L'ambiance est différente puisque crayonnée ce qui apporte une touche d'originalité.
La nouvelle, puisque je préume que c'est là d'où ça vient doit être plus étoffée, concise. Ici, on lit rapidement et on oublie...rapidement. Rabattez-vous dans cette collection sur Shutter Island.
Un peu long mais assez caustique.Le cycle de la violence conjugale y est bien expliqué, sans fla-fla. L'Idée des animaux est bonne mais en même temps trop utilisée dans les dernières années si on compte les Maus, Blacksad, etc.
Ce livre est à l'image de ce qu'est la violence physique et psychologique dans un couple. Un cercle sans début ni fin. Voilà pourquoi on peut avoir l'impression d'une non évolution des personnages. C'est tout à fait identique aux cycles de la vie des gens confrontés à ce parasite mental...
On s'y amuse fortement. Ces vieux qui ont tous besoin d'un regain de jeunesse le retrouveront avec la venue de la fille. Sera bien pris qui croyait prendre... Un très bon moment à passer. Léger mais bien imaginé.
Il y a longtemps que je ne m'étais pas autant amusée à la lecture d'un album. Ici, on se trouve en haute voltige. Des intrigues, de l'alchimie, des bons et des méchants, un fin dessin, tout est en place pour instaurer une grande série et démystifier, fiction ou non, le comte de St-Germain, personnage on ne peut plus mystérieux. Vitement la suite. En espérant que cet or brut ne va pas se métamorphoser indignement en vil métal.
Un bon début, on y met en place la trame mais pour le moment, de nombreuses questions demeurent sans réponse. On sent qu'on va sûrement s'y amuser au fil des découvertes mais tout reste à venir. Ça peut aller bien comme ça peut s'écraser. il y a beaucoup de matière. À espérer que le reste ne sera pas cousu de fils blancs et que l'histoire va nous emmener ailleurs que dans la coque du défunt Titanic...
Une chronique comme seul Rabaté est capable d'en concocter. Ce n'est pas le meilleure de ses oeuvres selon moi mais comme c'est toujours un plaisir de le retrouver avec ses personnages banals mais divertissants...
Ici, touchant au thème de la dépression et du je m'en-foutisme qui se colle avec, il invente des situations où la rédemption peut se situer à chaque chemin.
Tranquille comme un fleuve d'été mais efficace comme des bleuets lors d'un pique-nique.
Ces bd jeunesse se lisent comme un déguste un petit pain chaud.
La fin de ce deuxième cycle se termine sur une note triste, un personnage devant nous quitter. Des choix douloureux ont a être effectués, la maturité d'Alexia se développent en même temps que les albums avancent.
On ne s'y ennuie pas: que se passera-t-il maintenant que l'équilibre est censée être de retour?
J'aurais aimé pouvoir mettre une note plus solide à cette oeuvre étant donné qu'elle contient les bd gagnantes d'un concours sur le thème de l'hiver.
Suis-je trop sévère?
Je ne sais pas. Les histoires sont inégales. Certaines planches sont à la limite de la note de passage, d'autres sont excellentes.
Donc, au final, un album très inégal qui ne passera pas à l'histoire.
J'ai préféré au troisième tome avec tous ces rebondissements cependant, j'ai eu l'impression à la fin qu'on avait voulu dénouer trop rapidement l'histoire et que finalement, il manquait quelques planches pour expliquer mieux.
Il y a des fils cousus de blanc qui ne donnent aucune réponse.
Beaucoup moins coup de poing que le volume 4 qui nous mène en bateau. On dirait que l'histoire demeure inachevée. Une vitrine sur ces trois personnages. Les planches demeurent impeccables, on y passe un bon moment. La série est excellente.
Convard s'est vraiment éclaté avec ce one shot. On y passe un joli moment avec tous ces personnages plus grands que nature. On dirait qu'il s'est trouvé de jolies idées et a bâti l'histoire tout autour. On y retrouve une certaine causticité, une intelligence qui captive. Bref, ça change des interminables séries sur Jésus et les ordres secrets.
Les planches ont un dessin bien particulier mais qui ajoutent un plus à cette histoire complètement tirée par les cheveux qui part dans tous les sens.
Une mention spéciale pour le personnage du président Truman.
Un Dennis Lehane demeurera toujours une expérience à lire. Certaines plus exaltantes que d'autres. Coronado est une des nouvelles dans le recueil portant le même nom. On y trouve les termes chers à Lehane: la montée du suspense, les fausses pistes, les gens tordus...la fin qui twiste.
Pourtant ici, le gâteau ne lève qu'à moitié si on compare à d'autres de ses oeuvres qu'on pourrait qualifier de magistrale. Je pense entre autre à Shutter Island parue en bd depuis peu.
Vaut quand même le 30 minutes investi. Sans plus!
Alors que le dessin se fait un peu naïf, on se laisse tranquillement prendre à savoir ce qui est vraiment arrivé au père de Kobi. Il est disparu, serait-il ce cadavre calciné qu'on ne peut identifier, victime d'un attentat?
J'aime bien pouvoir lire des bd provenant d'autres parties du monde; comparer les manières de vuve, le culturel.
Au-delà de cette histoire lente et correcte, se dessine un petit road movie sympathique.
Je m'attendais à quelque chose de plus déjanté que cela. On voit venir de loin,
surtout si on a déjà vu le film The experience. Toutà fait différent il va sans dire,
mais où on laisse le contrôle à certains et regardons où ça mène.
La morale de cette histoire est soulignée à gros traits de craie mais en même
temps, il est bien de s'arrêter et de réfléchir à ce qui pourrait advenir si on laissait
des gens prêts à tout pour lesur idéologie.
À lire pour réfléchir.
Il m'est terriblement difficile de donner une note aussi basse pour un Larcenet mais
franchement, je cherche encore où on voulait venir avec cette histoire. C'est un
peu n'importe quoi même si quelques filons nous sont donnés. Peut-être que
Larcenet aurait dû participer au scénario? Je suis confuse; je n'ai pas vraiment
aimé.
Une allégorie? Sûrement. À retravailler cependant.
Une série qui commence un peu décousu. Les critiques sont abondantes sur la
trame, je passerai donc mon tour à ce sujet. Le surréel est bien mais il manque un
petit quelque chose pour qu'on y croit. On ne sait pas trop vers où ira le reste de la
série. Le bien contre le mal? Pas tout à fait noir et pas tout à fait blanc?
Je l'ai lu cette semaine et j'ai de la difficulté à bien faire la critique car j'ai déjà
oublié. Ça veut tout dire...
J'aurais aimé donné plus; j'ai malheureusement été déçue par cette oeuvre.
Le dessin magistral, il va sans dire, est eclipsé selon moi par les teintes brunâtres qui ont été données , sûrement pour souligner l'ère victorienne. Ça devient raplapla à la longue et masque tous les détails de l'histoire.
Quant à l'histoire, et bien, le scénario n'est pas mauvais mais je m'attendais à plus.
J'ai trouvé qu'on se servait de Sherlock comme prétexte. Oui il est présent dans quelques cases mais de là à dire qu'ils se serviront de ses méthodes pour retrouver la dulcinée de Black Tom, il y a un pas.
Je suis curieuse de voir la suite.
Au début, j'ai plus ou moins aimé le dessin qui me semblait basique. L'histoire est
somme toute originale mais dépeinte avec une condescendance certaine, ce qui en
fait son charme.
Une oeuvre pour le moins étrange pour public averti puisque l'écriture de Wilde
semble avoir été créée pour un élite quelconque. Cynisme et cruauté au rendez-
vous.
L'idée de départ était intéressante et puis ça devient un peu n'importe quoi.
Prévisible sauf pour un ou deux éléments qui ont déja été cités par d'autres
lecteurs (merci pour les autres qui n'ont pas lu) Vehlmann a d'habituellement de
meilleurs scénarios si on se fie aux chefs-d'oeuvres que sont les Green Manor.
On y retrouve sa folie mais il manque quelque chose. Dommage!
On commence à saisir un peu plus où s'en ira l'histoire mais tout est encore
possible. N'importe quel revirement peut se produire. Jeu de miroirs où la vérité
n'est peut-être pas celle que l'on croit être; manipulation... Qui était vraiment
Sherlock?
On en apprend sur sa famille: son paternel, sa mère. Mycroft devrait suivre dans
un autre tome. Vitement la suite. Un must pour tous les fans ou pour ceux qui ne
sont pas familiers avec l'univers de Holmes et du dr Watson.
Devrons-nous attendre deux ans entre chaque tome? C'est ÉNORME!!!
Un des meilleurs pastiches que j'ai pu lire. Bien plus qu'une simple histoire. On
refait l'histoire de Holmes et de ses derniers moments.
Brunschwig est un grand scénariste et a fait ses preuves à multiples reprises. Ne
reste qu'à attendre la suite. Ça démarre excessivement bien pour tout fan de la rue
Baker street...
Pour s'en faire mettre un direct entre les dents.
Le dessin agace au début; et puis on l'oublie complètement, accrochés que nous
sommes à cet entonnoir où la mort violente est prémisse de bien des cruautés.
On ferme le livre et on est sur le cul. Simplement. Puissant et tordu!
Un peu de tout; de la vie, de la mort, de l'humour et du peu de temps qu'il reste à
égréner...
Un peu fourre-tout et parfois décousue, cette histoire nous rend quand même
mélancolique car la mort, demeure la mort.
Ce n'est pas mauvais mais je m'attendais à un plus grand opus.
Certaines tirades sont bien placées et juteuses.
L'ensemble en fait un tout inégal mais qui vaut un coup d'oeil.
Quel dommage d'avoir déjà lu le roman de Lehane avant d'entreprendre ce one
shot.
Tout demeure dans la surprise, le dénouement, la grâce et la magie de
l'entourloupette que représente cet asile de fous sur une île isolée. Énigme, codes,
jeu de prismes, tout y est.
Le dessin nourrit très bien l'histoire. Celle-ci semble quelque peu amputée quant au
roman mais on pardonnera facilement. Si ce Lehane est votre premier contact,
n'hésitez pas à lire le roman ensuite. Vous retrouverez alors de grands pans de
l'histoire qui a dû être raccourcie ici et qui donnent plus de profondeur à la trame.
Mais, une grande bd à classer parmi les meilleures de votre bibliothèque. Vous ne
le regretterez pas!
Je suis ambigüe à noter cet album. Ni fan des westerns, mais fan des oeuvres bien
faits, je demeure un peu surprise du résultat de cette histoire.
Effectivement on pourrait retrouver la lenteur d'Il était une fois dans l'ouest. Un jeu
de prismes où ce qui paraît être n'est qu'illusion.
Tout les éléments du far west sont présents. Un peu plus, on entendrait une
harmonica. Pas mal mais ne passera pas à l'histoire.
Mais que ferait-on si on était condamné à demeurer seul depuis toujours sur un
phare au milieu de la mer? C'est la question que se pose Chabouté en mettant en
scène une solitude criante d'émotion, un être qu'on pourrait croire à prime abord
dépourvu de tout puisque seul. et puis, on découvre l'imaginaire, l'espoir, la vie...
Un bel opus, presque muet. Chabouté sait si bien faire dans ce genre. Un très beau
moment à passer dans le presque silence. On referme, repus et ému.
Bravo!
Les images sont très belles; un peu à la façon des mangas. L'histoire est sobre
mais légèrement ennuyante. Une histoire de fantôme chinois et d'amour en même
temps où, on n'en doute pas, le bien triomphera du mal...
Je vous ai donné la fin? Je viens de vous épargner quelques minutes que vous
pourrez prendre pour faire autre chose...
Pour regarder les images et sans plus...
On a affaire à un gros bonbon ici. Pas trop juteux, pas trop sucré. Juste correct
pour faire passer un bon moment sans plus.
Ouvert la nuit ne passera pas aux annales, c'est une certitude. Sauf qu'on y passe
un bon moment. Avec toutes les histoires de vampires qui courrent les rues de ce
temps-ci, une de plus ou de moins ne fera pas la différence.
Un peu comme manger du Mcdonald's. Sur le coup, c'est bon, deux heures après
on a oublié.
Vive les vampires végétariens!
Contrairement à ce que je connais de Bonifay et de Léo Malet, je demeure ici un
peu perplexe.
Est-ce parce que le roman a été mal adapté? Ça ne coule pas, c'est un peu
complexe, on s'y perd;les enchaînements sont horribles.
J'ai l'intégrale et ça ne me donne pas envie de poursuivre ma lecture. je verrai si
jamais je n'ai plus rien sur ma table de chevet.
Très décevant dans mon cas!
C'est long, violent à outrance et glauque.
La première partie nous situe les personnages et on s'ennuie autant qu'eux;
l'ambiance est macabre, grise. L'auteur a très bien rendu l'atmosphère de ce
village perdu où il n'y a pas grand chose à faire.
Ce qui m'empêche cependant de proclamer la chose chef-d'oeuvre c'est l'amorce
de la fin qui surprend mais en même temps, devient tellement grosse qu'il est
difficile de tout gober en un seul instant.
Les 2/3 de l'histoire sont longs, longs. Pas qu'on n'y trouve aucun intérêt mais
une certaine cadence s'installe et tout d'un coup, tout se met à débouler. On a
rien vu venir et en même temps le choc nous saisit si fortement qu'on referme
l'album un peu décoiffé.
Un album de aulité qui n'est pas pour tout le monde cependant. Pour les initiés
seulement; les autres risquent de ne pas se rendre à la fin...
On se croirait dans le premier tome dans un cours accéléré sur le milieu carcéral,
avec tous les stéréotypes connus du milieu.
Un nouvel agent vient de débarquer et doit faire sa place au milieu des autres
agents, surtout que Skinner, agent corrompu semble obstiné à lui faire la vie
difficile.
Lorsque les meurtres se produisent, on cherche le coupable, pn le trouve après
deux ou trois petits suspects et on botte le cul des méchants.
Se lit bien mais s'oubliera également très facilement. Du fast-food de bd, quoi!
Ceux qui ont lu PAROLES DE POILUS se retrouveront en milieu connu. Même
qu'au début je me demandais si je ne l'avais pas déjà lu, question résonnance de
l'oeuvre.
Paroles de Verdun exploite exactement la même chose que Paroles de poilus en
transposant cependant l'exercice à la bataille de Verdun en 1916.
Plusieurs dessinateurs illustrent ces lettres de poilus qui ont vécu la déchéance au
fond de leur trou. Inégal mais éducatif.
Cet album est absolument n'importe quoi et fait son travail d'absurdité.
Michel est un singe qui parle et qui aime bien s'enfiler des baguettes de fourmis.
Avec ses copains, le loup Etienne et Herbert l'oiseau-canard-dindon, il se coule la
vie douce. Il est cependant fasciné par les humains.
Ce qui causera un grand remous dans la forêt si tranquille...
Le dessin est psychadélique, très enfantin mais en même temps, il convient
parfaitement à la trame. On y décrira le mauvais traitement fait aux animaux et
on tombera dans le fantastique lorsqu'Etienne décidera avec Herbert d'aller porter
secours à son ami Michel, très mal en point depuis sa rencontre avec les
humains.
Il faut aimer un tantinet l'absurde mais on y passe un moment...léger et pas du
tout conventionnel.
La série Discover produit tellement de beaux albums, coins arrondis, signet, qu'il
est difficile de ne pas se laisser tenter.
Lorsqu'on est seul, on est seul et plus rien n'a d'importance...
Alex va vivre le pire drame de sa vie et devra vivre avec les conséquences de ce
que l'on pourrait appeler de l'inconscience.
Avec fond de trame de racisme pur et dur, la remontée de fond des abysses n'Est
pas toujours facile.
Les encres sont à l'image de cette triste histoire: en retenue et dégagent la même
tristesse que celle ressentie par le personnage.
Pas mauvais mais pas inoubliable.
C'est assez incroyable qu'un album de Larcenet et ferri n'ait pas été noté.
Personne ne l'a lu ou quoi?
Ce petit carnet est croustillant, absurde et propre à nos deux compères. Lorsque
Demi-Lune, apprenti on ne sait trop, se rend chez son maître avec son cahier de
croquis, maître zen lui aprendra beaucoup de choses sur l'art de l'absence, du
vide, de la médidation et des banc à monter soi-même IKEA.
Le sens de la vis est un peu n'importe quoi mais suit quand même une tangente;
tous les croquis de Demi-Lune sont, disons, très inspirés...Et là, on se marre et on
retrouve le sens de l'humour délicat et très absurde de nos deux compères.
La patience et l'illumination ne s'apprennent pas en une seule journée comme le
découvrira Demi-Lune. On attend la suite!
Celui que j'aie le moins aimé des quatre, pourtant je suis une fan finie...Peut-être
parce que je ne vis pas en France et que les problèmes politiques de celle-ci me
laissent complètement neutre...Les causes sociales m'interpellent mais j'ai trouvé
que Planter des clous est un long monologue, un trop long monologue les
interpellant. On y retrouve quand même les mêmes exquis personnages mais on
dirait que la traverse optés par Larcenet tout au long des autres albums a été
changée. Moins de renversement, moins de coups d'épée dans l'émotion.
Il n'en demeure pas moins que Le Combat ordinaire demeure une DES séries à
avoir, à lire et relire. J'ai hâte de voir où nous mènera le 5ème tome, s'il y en a
bien sûr.
Je ne vis pas en France alors le je devais un peu m'imaginer le choc que vivent
ces bonnes gens qui aspirent à un avenir meilleur. Ici, au Canada, c'est un peu
portes ouvertes car le pays est trop grand et on manque de monde. Il est très
facile d'être reçus.
Quant au livre, c'est bien et assez difficile par moment. De histoires sombres qui
finissent souvent en queue de poisson. Certaines ont une ouverture sur l'espoir
mais très peu.
J'ai bien aimé le collectif d'auteurs et la fin du bouquin où on trouve témoignages
et documentaires sur la cause.
Effectivement, un ouvrage engagé!
Alors que cette intrigue se passe non loin de chez moi, dans un Québec où les
orphelins de Duplessis ont eu la meilleure presse dans les dernières années,
l'intrigue est soutenu au tome 1 et 2. Mais en bout de ligne, elle tourne un peu en
rond cette intrigue.
On a voulu révéler une triste réalité s'étant produite il y a 50-60 ans.
L'atmosphère du village est bonne, on y croit. La folie guette cependant. Qui? je
ne le dirai pas. J'ai cependant lu les trois tomes la même journée et fut un peu
déçue par le dénouement. Pas mauvais mais pas à tomber de la chaise. Valait
quand même d'y passer un moment...sans plus!
Très bien sauf qu'on dirait qu'une suite est prévue...sinon, se termine assez
abruptement en laissant beaucoup de questionnements!
À voir s'il y a une suite, sinon c'est assez étrange comme façon de faire. Ou c'est
moi qui n'y ait rien compris...
Se démarque des autres; moins facile et plus profond.
Ici, nous nous trouvons en face d'une oeuvre complètement...pas banale.
Tout d'abord, la collection Discover ne cesse de m'étonner avec leurs albums aux
coins arrondis, reliés, avec signet.
Ça c'est pour l'enrobage. Pour le contenu, que dire? Dense, magistral. Chaque
vignettes vit par elle-même. Que de détails. Je ne pouvais lire en passant d'une
case à l'autre sans m'attarder. Que de minutie dans le trait, le dessin impeccable
et précis. Oui, les visages ne sont peut-être pas les plus sélects de l'histoire e la
bd mais la finesse du décor l'est. En m'attardant longuement sur chaque case,
chaque planche, ça m'a pris deux jours lire. Je n'ai jamais vu autant de traits
minutieux.
Et moi qui croyait que c'était un one shot. Je devrai attendre le second tome pour
connaître la suite. J'espère qu'elle sera aussi magistrale. Parfois quelques
longueurs mais qui prolongent le plaisir de découvrir. J'ai aimé les digressions qui
peuvent sembler déstabilisantes à certains. Tout est un cercle de flashbacks dans
le présent, le passé et même l'avenir.
Car avec le début de l'histoire et la fin de celle-ci, il va falloir attendre en tapant
du pied ce qui se passa entre les deux.
De l'excellent travail qui hausse la qualité des bédéistes québécois.
Bravo Grégoire!
Nous sommes ici devant un si bel album qu'il est difficile de le mettre de côté une
fois lu. La reliure, les coins arrondis, le marque-page, tous ces petits détails en
font une oeuvre de luxe.
Quand à l'histoire, elle n'est pas banale. Un adolescent vit ses premiers émois
amoureux et sexuels avec une jeune fille de passage qui le fera vieillir tout d'un
coup. Surtout qu'on assiste en même temps à la décomposition du cadavre de
Christian, autre ado qui n'a pas eu la même chance lors de ses découvertes
amoureuses et sexuelles. Pourquoi Christian est-il mort? Y a-t-il vraiment un loup-
garou qui rôde?
Les couleurs sont magnifiques; tout autant que l'ensemble. Un coup de coeur
assuré!
On a l'impression de suivre un scénario avec Jean Reno en vedette. Un peu
commes les épisodes de Sanctuaire de Xavier Dorison, j'aime lorsque les
personnages ont des visages connus. Ça met un peu plus d'ambiance.
Ça débute lent mais la trame s'installe. Ça laisse un certain suspense; j'ai hâte de
voir le tome deux. C'est là que tout se magnifiera ou tout déboulera. Comment
traitera-t-on le don de l'écrivain d'avoir imaginé une histoire qui est somme toute
vraie? Tomberons-nous dans le paranormal? J'attends la suite avec impatience.
Un bon début!
Un des plus banals, ne fut la présence hétéroclite de l'oreille de Van Gogh. Qu'a-t-
il à faire dans cet album? Il est le point de départ d'une autre enquête de Dick et
Doutendieu où le dénouement, encore une fois n'apporte pas la surprise et le
plaisir désiré.
On ne peut pas faire mouche à chaque album...
Un bon suspense qui met en vedette une ancienne déité qui refait surface
quelques mille ans après...avec une odeur de poissons pourris la suivant partout.
Le suspense y est bien; le dénouement est un peu bâclé mais on y passe un bon
moment.
On y retrouve même Hérisson un tantinet amoureux dans une planche. Différent!
Roger, qu'on apprend bandit de métier, a eu une jeunesse propre à développer
son art.
On le voit oeuvrer dans sa jeunesse, son adolescence avec tonton qui n'a pas
peur d'un peu d'action pour nourrir sa famille. Son laisser-aller de discipline et sa
façon de faire servira de leçon et permettra à sa progéniture de croire qu'on a le
droit de s'approprier ce que l'on veut, même lorsque ça ne nous appartient pas.
Pas mauvais, pas génial...Et avec énormément d'expressions françaises qui
laissent pantois tout étranger ne vivant pas en France. J'ai appris de nombreuses
expressions dont je me demande encore le sens aujourd'hui. (Je suis québécoise)
Je ne sais trop comment décrire cet album; il a un propos très actuel sur la
sauvegarde des ressources naturelles, de la planète, des peuples premiers mais
en même temps, la façon de faire est si déroutante que je n'aie pu terminer la
lecture de l'album tellement j'en fus agacée.
Je suis habituée aux oeuvres qui sortent des sentiers battus et ça en prend
beaucoup pour me faire décrocher. Ici, le mélange d'un peu de tout a eu ma
peau. On ne sait pas trop où l'auteur veut en venir avec le mélange des histoires,
sa vie personnelle, sa vie de méditation, sa vie onirique et ses voyages dûs à
quelque substance naturelle...
Trop pour moi!
Les marais où l'ont ne veut pas se trouver...
Un peu de tout, beaucoup de personnages, beaucoup de pistes, des bêtes
enragées, un écolo fou, en bout de ligne, rien de magistral. Reportez-vous plutôt
sur Break Point qui démontre un suspense plus crédible et plus...enlevant!
Pour passer un peu de temps lorsqu'il pleut.
Excellent quoi que mon plaisir avait été gâché parce que j'avais fait l'erreur de
lire les critiques et avec ce qui en est dit; la surprise fut moindre car je
m'attendais à ce genre de retournement.
Cependant, même s'il y a quelques longueurs, le scénario fait mouche. Pour un
lecteur non averti, le plaisir en sera grandement augmenté.
Beaucoup de violence, de sang et un gang d'abrutis qui n'ont rien à perdre...
Pour ceux qui ne connaissent pas Bezina et son univers; la surprise sera de taille.
Son style épuré, où chaque image est d'un esthétisme recherché est un hymne à
la beauté de ce que fait la bd.
Même l'écriture dans chaque planche ne vient en aucun cas défaire l'effet,
l'ambiance recherché.
Les garde-fous est une histoire simple mais qui ne conviendra pas à tous. Il faut
un certain lâcher prise et une acceptation totale des codes bafoués pour y
prendre son pied.
Mais quel plaisir!
***À remarquer en page 7, la dernière case; le personnage d'Adrian est idem à
Vincent Cassel.*** Ça m'a fait bidonner!
Quel plaisir de se farcie ainsi un roman en image. Car cette bd frôle le roman
graphique, de par sa prestance, sa longueur et son intrigue.
120, rue de la Gare est un vrai délice; sa longueur en faisant un choix de premier
plan lors d'une ennuyeuse soirée où rien ne nous tente. Impossible de passer au-
travers en quelques minutes comme certaines bd.
Nestor Burma vient d'être démobilisé et une grande énigme s'est tissée autour de
lui lorsqu'un de ses plus fidèles sbires meurt sous ses yeux en laissant une seule
phrase en suspens...120, RUE DE LA GARE..
S'ensuit une longue enquête tricotée par un scénario franc et habile.
Du bon boulot!
Au début, on prend plaisir, tant au dessin à la façon "Tim Burton" de raconter
l'histoire. Il ne faut pas oublier ici que la vraie histoire était un film muet, donc
voilà le clin d'oeil à toutes les bulles qui commencent chaque planche où on
raconte ce qui va se produire et qui seront les personnages concernés.
Ensuite, on suit le déroulement qui peut paraître un tantinet onirique.
Le problème qui empêche de donner une note plus haute est que l'adaptation du
film de Wiene de 1920 semble mal structurée.
La fin arrive abruptement et nous laisse sur notre faim, comme si elle avait été
bâclée.
Pas pour tout le monde!
Une belle surprise!
En partant, le découpage des planches avec les traits gras est très original.
Certaines pages sont toutes roses, toutes bleues, dépendamment du sujet que
l'auteur veut traiter.
On s'éprend rapidement de ce duo iconoclaste formé d'un gynéco et d'un...no
name. François Renard deviendra tout d'un coup un aventurier prêt à tout faire
pour les beaux yeux de Lléna la roumaine.
On passe au-travers rapidement et on referme la dernière page avec un
sentiment de plaisir. Pour tout aventurier qui s'ignore...
Une adaptation réussie qui cependant vous privera du plaisir de dénouer l'intrigue
si vous avez déjà lu Poe ou connaissez le mystère des chambres closes où un
crime est commis et que nul ne peut sembler en être l'auteur.
Cependant, on ne peut tenir rigueur de cet état de fait sur le plaisir de lecture car
une adaptation demeure une adaptation. Pourrions-nous demander à une
adaptation sur la vie de JFK de se terminer autrement que par un meurtre?
Si on a lu Leroux ou tout autre crime comprenant une chambre close, on connait
probablement le dénouement d'un tel crime, ce qui en bout de ligne enlève la
surprise.
Cependant, pour un néophyte du genre, le plaisir sera présent. Le dessin sert
bien l'époque; j'aime le rondouillard des formes. C'est différent!
À la finale, un album qui se consomme très rapidement mais qui vaut un certain
coup d'oeil. Après, tous les mystères des chambres closes n'auront plus de secret
pour vous!
Je n'ai pas aimé le propos, j'ai trouvé le tout décousu dans un certain sens et
même si au final, on comprend toute l'emprise de l'ami imaginaire et la vie
solitaire qu'il a fait passé à son ami de chair, je ne comprends pas pourquoi on a
voulu l'illustrer en histoire.
Le théâtre, les personnages que l'on confond car ils se ressemblent tous, le
malheur qui est toujours présent...Les futuropolis m'ont habituée à beaucoup
plus. Désolée mais celui-là, il passe dans le beurre et ne m'interpelle pas.
Ce n'est pas facile de s'intégrer lorsqu'on est chinois...
C'est ce que Jin apprend lorsqu'il devient un des seuls chinois de son quartier. Il
voudrait tant être comme les autres, populaire et décontracté. Il voudrait que
cesse envers lui les préjugés et l'intolérance.
Dans ce merveilleux récit autobiographique, l'auteur procède en racontant trois
histoires différentes qui au final, sont toutes liées par l'acceptation de qui on est
et l'intégration de cette vérité dans le développement d'un bonheur vital.
On emploie le terme "fable" sur la demi-jaquette. Le livre a gagné de nombreux
prix dont le Reuben Award et la meilleure bd de l'année décerné par trois
libraires.
Vaut largement le détour!
Un Cosey demeurera toujours un Cosey. Cet auteur sait comment manier les
sentiments en dessins pour en faire des aventures plus vraies que nature.
Ici, le paysage bucolique des Alpes amène à la quiété, la solitude.
Un album mature mais inégal dû à certaines longueurs et à la précipitation d ela
fin. Le parallèle suivi entre les histoires de Peter pan et le héros est suivi tout au
long de l'album pour terminer en oeuvre qui manque un léger quelque chose pour
retenir le titre de magistrale ou de géniale comme LE VOYAGE EN ITALIE était.
Lorsqu'on est tout petit, il y a de ces mensonges d'adulte qui nous semblent si
vrais. Tous les autres aussi font semblant, alors...
Tout le monde autour de lui semble savoir ce qui se passe; lui, n'a pas atteint la
maturité pour le comprendre.
Ça se lit d'une traite avec de belles émotions. Les planches sont très belles,
adaptées à la littérature jeunesse mais avec un soupçon adulte.
Une très belle édition intégrale qui ne pouvait être écrite que par la maturité
même. On y retrouve sous fond de 1ère et 2ème guerre mondiale l'histoire d'un
homme qui pourra mourir heureux à l'âge vénérable de 97 ans. Mais quel sera
alors l'élément déclencheur à ce qu'il nous raconte sa vie, ce vieil âne bourru?
Il est de ces oeuvres qui maturent toute une vie avant de voir jour. Seules la
maturité et la sagesse de toute une vie peuvent créer ainsi.
Bravo Gillon!
Ce n'est pas mauvais, mais dense, tellement dense. Il est difficile de transposer
un roman en bd lorsque celui-ci inclus autant de babillage. Cependant, on se
prend au jeu et on me passe pas un mauvais moment. Il faut aimer le dessin
rondouillard de Tardi.
On nage en plein polar, pas ce qu'il y a de plus original mais bon, par une journée
pluvieuse, pourquoi pas?
Je suis partagée et déçue. L'idée du scénario est originale et prometteuse; qu'est
devenu Jack L'éventreur suite à sa disparition du milieu victorien?
Cependant, même si le dessin est représentatif de cette époque, avec les sépias
à l'honneur, on se perd dans les dessins avec tous ces personnages qui se
ressemblent et on se perd surtout avec un scénario compliqué qui ne mène nulle
part pour l'instant. Peut-être que la suite saura démystifier le tout mais
malheureusement, le décousu ne me donne pas envie du tout de poursuivre.
L'auteur sait peut-être où il se dirige mais pour le lecteur moyen, la difficulté à
suivre n'est pas récompensée par le plaisir procuré. Dommage!
J'aurais aimé pouvoir donner une cotation pour l'intégrale car pour cette série, les
4 premiers albums peuvent être lus séparément mais c'est l'ensemble qui fait
l'oeuvre.
J'ai aimé que chaque album soit dessiné par un illustrateur différent. Chaque
histoire avait alors son propre parfum.
La chute représente la finalité de ce qui se passa à Pavlos en 1916. Je fus
totalement absorbée par les 5 volumes et finalement, je passai un très bon
moment.
Le noeud du suspense est original. Quelque fois mal présenté mais donne quand
même l'effet recherché.
Bravo!
Il y a beaucoup de substance, cependant, on devra attendre les autres tomes
pour voir où tout cela se dirige.
On y rencontre les icones du siècle dernier:Houdini et Conan Doyle. On part à la
chasse au paranormal. Alister est décédé mais plus vivant que jamais.
Un bon suspense qui mène du passé au présent et du présent au passé. Quel est
donc le secret d'Alister Kayne qui a foutu sa vie en l'air?
À suivre...
Vraiment pas le meilleur Benaquista. On est loin de l'Outremangeur ou de LA
boîte noire.
L'idée de départ n'était pas mauvaise mais je considère qu'elle a été mal
exploitée. Fidèle à lui-même, Benaquista termine avec un léger puch mais qui ne
sauve pas les meubles.
On ne comprend pas vraiment bien les motivations des personnages, le dessin
est quelconque. Bref, ne passera pas à l'histoire dans mon cas.
Assez original mais aurait pu être poussé plus loin. J'aime bien le personnage de
Dieu qui n'est plus omnipotent tout d'un coup. L'originalité de Benaquista n'est
plus à prouver!
Oui, une suite serait appréciée. Et peut-être changer les introductions qui se
retrouvent répétitives. On a compris le concept...
Pour enfin clore, une trilogie qui est une des oeuvres les plus poétiques,
magistrales et superbes de ce qui se fait en bd.
Le troisième tome a tardé, est déstabilisant mais conclu avec une finale qui
restera longtemps, oh mon dieu, très longtemps dans la mémoire et prise dans la
gorge.
Un cadeau tout simplement!
Devrons-nous attendre un autre deux, quatre, six ans avant d'avoir la suite? Quelle attente diabolique!
Avec le quatrième tome, toute la poésie et l'ambiance émotive et vulnérable sont encore plus présentes. Que de questions encore irrésolues? Qui est Liam? Pourquoi Paul est-il toujours en fauteuil roulant? Qu'est-il advenu de la source?
Une grande oeuvre qui sort de l'ordinaire avec des personnages plus beaux que nature!
Pour apprendre, pour ne pas oublier...Que dire de plus devant l'absurde, le
déchirement, l'éloignement, la mort?
Un article de référence qui ne se lit pas d'une seule traite. Il faut prendre le
temps de digérer chaque lettre, comme une ôde à la vie. Certains dessins sont
absolument magnifiques, dont celui de la couverture. Un beau mélange littéraire-
dessin.
Il y a des secrets qui ne doivent être connus qu'au moment où la vie le décidera.
Les planches sont très jolies, la trame est sincère. Pour tous ceux qui ont perdu un être cher...L'idée n'est pas mauvaise mais le punch devrait être...plus percutant!
On s'attache au personnage de la fillette et de son petit canard. Le père est...exécrable!
Correct!
Au début, je trouvais que les images étaient un peu figées, comme si on regardait
un film en saccade. Et puis, je me suis laissée entraîenr dans le scénario et j'ai
oublié. J'aimais la différecne du dessin à la plume et en même temps, ça
m'agaçait parfois.
Le scénario est bien construit; rien pour nous mettre sur le cul mais en même
temps rien pour nous faire décrocher. On prend le train et on y demeure jusqu'à
la toute fin.
J'ai adoré les dernières pages qui nous parle de l'auteur, de la manière dont il
travaille, de ce qui l'inspire.
Un très bon moment finalement.
Voici un environnement hostile où le combat engagé entre l'homme et la nature
prouve qu'il n'y a pas qu'à savoir où l'on va pour être en mesure d'y arriver sans
embûche.
Tout devient comme huis clos glacial où personne n'aurait envie d'aller mettre le
bout de son nez.
L'homme est seul avec son chien loup, le froid et quelques allumettes. Peut-on
survivre dans ces conditions à une température Yukonesque de -60 degrés?
C'est la question intéressante posée par Jack London et interprétée
intelligemment par Chabouté.