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Les avis de - wolfiz

Visualiser les 97 avis postés dans la bedetheque
    wolfiz Le 11/12/2017 à 13:17:56
    Les traqueurs - Tome 1 - L'Arme perdue des dieux

    [http://dcafeine.blogspot.be/2017/12/les-traqueurs-t1-de-tirso-cons-et-munoz.html][1]

    Oyé moussaillons,

    Décidément Glénat est une maison d'édition très prolifique en cette fin d'année puisque voici une nouvelle saga de Pirates, avec aux commandes un duo hispano-ibérique qui avait déjà sévi dans Le manoir des murmures, je sus-nommé messire Tirso Cons coté rouleau de peinture et messire Muñoz pour la partie plume d'oie. Un premier épisode qui porte le doux nom de L'arme perdue des dieux , annonciateur d'un récit pas trop à l'eau de rose.

    Au menu ? Péripéties, romance, mystère ... Haut les coeurs!

    1566, suite au traité de Westminster signant une trêve au conflit entre L'Angleterre et les Pays-Bas, le bain de sang maritime se calme enfin. Mais ce n'est que momentané car aucun des deux camps ne veut plier le genoux devant l'autre.

    Afin de gagner cette guerre, l'Angleterre affrète une expédition vers la nouvelle-Espagne afin de partir à la recherche d'une chimère , une mythique créature qui rendrait invulnérable celui qui en est maître. Faisant partie de la tribulation un trio: le jeune botaniste Jonas , le charismatique Capitaine Rodrigo Toladena et la belle Mara.

    Et les voilà parti braver tous les danger et l'ennemi près à s'emparer de cette légende qui pourrait leur donner cette suprématie tant souhaitée.

    Mais chaque contes ou légendes a une once de vérité n'est-ce-pas ? Un retour vers les citées d'Or ? A vous de le découvrir.

    Une histoire de cape et d’Épée sentant bon l'Eroll Flynn époque leggins et naphtaline, voguant gaiement sur l'univers fantastique des Pirates des Caraïbes;

    Ce premier épisode nous offre une introduction complexe et palpitante , qui aura pour but principale d'établir l'intrigues , sa trame et les personnages, le tout saupoudré de quelques cliffhanger de derrière les fagots qui, on le sent, sont là pour relancer l'intérêt du lecteur.

    Après double lecture, la conclusion est que ce premier épisode est trop vite emballé afin d'arriver rapidement au cœur du sujet. Le coupable ? La complexitude du scénario sur si peu de pages, un découpage hasardeux , un manque d’homogénéité de l'ensemble

    Graphiquement c'est bien envoyé, très beau mais inégale sur la longueur même si Tirso Cons maîtrise les énormes fresques, paysage et ressentit; Effet de style ? surement mais je n'ai pas trouvé que cela collait complètement d'autant plus que l'on voit quand il prend son pied sur pas mal de planche.

    Quant à la plume le scénario est très travaillé et profond nous proposant une mise en bouche lente , avec ambiance et cotillons.

    Le tout avec un mélange de couleurs embrumée par l'alcool et le rhum de contrebande, secondé par de magnifique aquarelle qui soit sublime les pages, ou les rends compliquées de par le découpage lui-même.

    Je vous rassure tout de suite , l'histoire et le récit reste divertissant et sympathique; et je peux vous annoncer, sans spoiler de trop, que la fin et les dernières pages attiseront votre intérêt et vous donneront peut-être l'envie tourner la première page de second tome.

    Mais au final , nous n'avons qu'une histoire sans grande originalité, qui se saborde d'elle-même avec cette aventure de boucanier.

    Sur ce , où ai-je fourré mes gommes coca ? J'ai faim morbleu!

    [1]: http://dcafeine.blogspot.be/2017/12/les-traqueurs-t1-de-tirso-cons-et-munoz.html

    wolfiz Le 13/06/2017 à 23:05:11

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/06/infinity-8-t1-et-t2-trondheim-et-des.html

    Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.

    C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l’habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)

    Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.

    L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.

    Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros; Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.

    Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;

    Alors, c'est bien ?

    Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.

    Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).

    Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.

    L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.

    Les deux premiers épisodes sont disponibles façon cartonnée , genre bd classique ou également en format comics très très sympathique.

    Sauront-ils s'échapper de ce mystérieux amas d'artefacts morbide ? Huit aventures, Huit possibilités ... à vous de choisir la votre

    wolfiz Le 13/06/2017 à 23:05:06

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/06/infinity-8-t1-et-t2-trondheim-et-des.html

    Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.

    C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l’habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)

    Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.

    L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.

    Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros; Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.

    Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;

    Alors, c'est bien ?

    Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.

    Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).

    Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.

    L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.

    Les deux premiers épisodes sont disponibles façon cartonnée , genre bd classique ou également en format comics très très sympathique.

    Sauront-ils s'échapper de ce mystérieux amas d'artefacts morbide ? Huit aventures, Huit possibilités ... à vous de choisir la votre

    wolfiz Le 13/06/2017 à 23:05:01

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/06/infinity-8-t1-et-t2-trondheim-et-des.html

    Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.

    C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l’habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)

    Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.

    L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.

    Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros; Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.

    Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;

    Alors, c'est bien ?

    Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.

    Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).

    Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.

    L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.

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    wolfiz Le 13/06/2017 à 23:04:55

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/06/infinity-8-t1-et-t2-trondheim-et-des.html

    Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.

    C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l’habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)

    Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.

    L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.

    Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros; Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.

    Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;

    Alors, c'est bien ?

    Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.

    Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).

    Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.

    L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.

    Les deux premiers épisodes sont disponibles façon cartonnée , genre bd classique ou également en format comics très très sympathique.

    Sauront-ils s'échapper de ce mystérieux amas d'artefacts morbide ? Huit aventures, Huit possibilités ... à vous de choisir la votre

    wolfiz Le 13/06/2017 à 23:04:50

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/06/infinity-8-t1-et-t2-trondheim-et-des.html

    Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.

    C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l’habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)

    Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.

    L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.

    Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros; Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.

    Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;

    Alors, c'est bien ?

    Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.

    Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).

    Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.

    L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.

    Les deux premiers épisodes sont disponibles façon cartonnée , genre bd classique ou également en format comics très très sympathique.

    Sauront-ils s'échapper de ce mystérieux amas d'artefacts morbide ? Huit aventures, Huit possibilités ... à vous de choisir la votre

    wolfiz Le 13/06/2017 à 23:04:44

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/06/infinity-8-t1-et-t2-trondheim-et-des.html

    Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.

    C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l’habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)

    Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.

    L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.

    Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros; Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.

    Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;

    Alors, c'est bien ?

    Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.

    Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).

    Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.

    L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.

    Les deux premiers épisodes sont disponibles façon cartonnée , genre bd classique ou également en format comics très très sympathique.

    Sauront-ils s'échapper de ce mystérieux amas d'artefacts morbide ? Huit aventures, Huit possibilités ... à vous de choisir la votre

    wolfiz Le 13/06/2017 à 23:04:36
    Infinity 8 - Tome 2 - Retour vers le Führer

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/06/infinity-8-t1-et-t2-trondheim-et-des.html

    Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.

    C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l’habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)

    Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.

    L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.

    Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros; Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.

    Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;

    Alors, c'est bien ?

    Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.

    Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).

    Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.

    L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.

    Les deux premiers épisodes sont disponibles façon cartonnée , genre bd classique ou également en format comics très très sympathique.

    Sauront-ils s'échapper de ce mystérieux amas d'artefacts morbide ? Huit aventures, Huit possibilités ... à vous de choisir la votre

    wolfiz Le 13/06/2017 à 23:04:28
    Infinity 8 - Tome 1 - Romance et macchabées

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/06/infinity-8-t1-et-t2-trondheim-et-des.html

    Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.

    C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l’habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)

    Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.

    L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.

    Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros; Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.

    Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;

    Alors, c'est bien ?

    Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.

    Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).

    Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.

    L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.

    Les deux premiers épisodes sont disponibles façon cartonnée , genre bd classique ou également en format comics très très sympathique.

    Sauront-ils s'échapper de ce mystérieux amas d'artefacts morbide ? Huit aventures, Huit possibilités ... à vous de choisir la votre

    wolfiz Le 18/04/2017 à 12:21:45
    Shi (Zidrou/Homs) - Tome 1 - Au commencement était la colère...

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/04/shi-tome-1-de-zidrou-et-homs.html

    A peine sorti d'une polémique humanitaire hautement médiatisée, Lionel Barrington patron de la SVPPB , énorme conglomérat de fabrication d'armement, va se retrouver emporté et embourbé dans un drame qui impactera jusqu'à sa famille.

    En effet, un groupuscule terroriste du nom de SHI , a dissimulé deux mines antipersonnel dans sa demeure et sa femme et son fils en ont fait les frais. Pourquoi ? Qui est ce fameux groupe SHI qui revendique l'attentat ?

    Pour trouver les réponses , il faudra remonter la ligne du temps jusqu'au Londres de 1851 , à l'époque de l’exposition universelle , à l'époque ou l'empire britannique était une puissance économique colonialiste et suffisante, à l'époque où deux jeune femmes aux aspirations différentes vont se rencontrer ;

    D'un coté Juliette Winterfield , rebelle, fille de bonne famille et de père militaire, britannique de sur-crois; de l'autre coté Kita, ex-jeune mère asiatique, immigrée et qui essaye de survivre dans se monde où ne pas être blanc ne fait pas bon vivre.

    Ensembles, ces deux jeunes femmes , ces deux jeunes mères, vont voire leur haine grandir jusqu'à comploter contre l'establishment britannique. La rancune est parfois très tenace.



    Écrit par Zidrou, dessiné par Homs, cette tragédie humaine prévue en 4 volet est, pour ce premier épisode , un long prologue sur la raison du pourquoi. Visuellement l'on sent la vrai recherche graphique , architecturale et historique de l'époque et Homs s'en donne à cœur joie. Graphiquement les mouvements sont amples, dynamique , le bouton de manchette brille, les visages sont expressifs et rendent bien la personnalité des personnages; c'est sans équivoque du bel ouvrage.
    Le scénario n'est pas en reste avec une histoire complexe et profonde , le tout accompagné d'une narration fort réaliste.

    Derrière cela , l'on pressent un projet ambitieux prévu en plusieurs cycle d'autant plus que l'histoire est originale en brassant des sujets comme le rôle de la femme, l'époque, le patriarcat etc...

    Mais le problème est ailleurs , il manque de la bonne colle pour relier tous les éléments et celle-ci s'effrite très (trop) rapidement.

    Après lecture, je peux dire que ce n'est pas spécialement ma drogue du moment. Je n'ai malheureusement pas ressenti d'intérêt pour l'histoire, pas de vibration, pas d'engouement même si j'aperçoit le potentiel caché; juste un simple son de cloche car cet premier épisode n'a pour objectif que de poser les premiers jalons de l'histoire: c'est un énorme prologue.

    Au delà de cela, l'on sent du potentiel qui ne demande qu'à s'épanouir et sans nul doute que les prochains épisodes seront plus dynamique avec un dénouement aussi explosif que ces premières pages mais , cet épisode est trop plat.

    J'espère que les lecteurs auront la patiente d'attendre le deuxième volet de la saga avant de donner un verdict définitif.

    SHI , c'est chez Dargaud, 56 pages , joli mais manque de peps , de sel et de salto arrière :)

    wolfiz Le 27/03/2017 à 13:42:31
    Atom The Beginning - Tome 2 - Volume 02

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/03/atom-beginning-tome-2-de-m-yuuki-t.html

    Deuxième épisode de la préquelle d'Astroboy, l'oeuvre culte du japonais Osamu Tezuka , et dont le titre ne nous cache pas la finalité sachant qu'Astro Boy à surtout été diffusé initialement sous le nom de "Mighty Atom" (subtilitée quand tu nous tiens)

    Petit résumé vite-fait : (comme ça ,c'est gratuit !, je vous aime :) )

    Les professeurs Tenma et Ochanomizu , convaincu que l'intelligence artificielle est la clé pour avoir un android sur-performant, crée l'A106 (également appelé Six). Doté d'une IA et d'une partie émotionnelle novatrice, Six se retrouve un peu décontenancé dans se monde où se mélange maîtres, esclaves, violences et étrangetées.

    Mais malheureusement les deux génies se retrouvent rapidement sans pépètes et , vite acculés, se verront forcés de participer à un tournoi de combat entre robot. A l'issue d'un combat titanesque avec le robot Mars, nos deux jeunes savants, les poches pleines de deniers, peuvent enfin continuer et préparer leur nouveau modèle : le A107. Mais Six semble encore se chercher...

    Entre temps, Tenma, obnubilé par les tétons du Docteur Lolo (une génie à la coiffure ultra-laquée mais dont les parents avaient un sens de l'humour fort douteux), va entreprendre une petite partie d'espionnage afin de voir ou elle campe le soir, mais la vérité s'annonce plus sombre que prévue...



    Ce deuxième épisode nous avance dans les prémices d'une nouvelle intrigue dont le lien avec le prometteur premier chapitre , est assez hasardeux.

    Néanmoins le sujet principal soulève toujours la question du : Restes t'on maître de nos propres créations où à partir d'un certain moment, peuvent-elles vivre de leurs propres ailes ... un peu comme une oeuvre d'art ?



    Toujours exécuté par Tetsuro Kasahara, ce dernier gère l'envolée graphique et l'on sent le passionné. Le scénario quand à lui est nettement plus léger que le premier opus et pourrait pourrait surprendre par le changement d'intrigue. Autant le premier épisode était brut de coffre, innovateur et plein de surprise , voire même emporté par un discours un peu plus adulte; autant ce deuxième épisode semble s'ouvrir à un lectorat plus large avec un ambiance plus proche de celle des dessins animés diffusé à l'époque sur RécréA2: mais ce n'est surement qu'une impression.

    Bref, une suite qui reste dans la continuité mais qui a un petit goût "bizarre" de par le changement de tonalité. Ne brûlons pas la chandelle par la tangente de la diagonale et attendons l'épisode trois, car la fin de ce numéro annonce un nouveau pan de découverte , et ce dernier pourrais bien être une très bonne surprise.

    ps : Hey, vous avez vu ? Il y a un animé prévu pour 2017.

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/03/atom-beginning-tome-2-de-m-yuuki-t.html

    wolfiz Le 27/03/2017 à 10:25:34

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/03/le-monde-selon-francois-integrale-de.html

    Aujourd'hui nous avons de la chance puisque nous allons parler de François, une bande dessinée éditée aux éditions Dupuis qui nous racontes les aventures du petit François. Bande dessinée qui fut en son temps publié dans le magasine Spirou ... (NDM : vous avez remarqué sur Spirou c'est l'anagramme de Soupir ?... pourquoi je m'égare là tout à coup? vite reprenons notre fil de discussion). François c’est quoi ?

    Comme vous vous en doutez, cela n'a rien à voir avec le grand pope du moment qui squatte le Vatican et balance des colombes de temps en temps, où un quelconque candidat aux élections présidentielles d'une petite république bananière.

    François est un tout jeune garçon à l'imagination débordante, à peine plus haut que trois pommes; Comme tout enfant de son âge, il va découvrir le monde à travers les yeux d'enfants et , secondé par son imagination débordante, interpréter tous les signaux afin de l'aider à traverser les aléas parfois agréables, parfois désagréables de la vie.

    Mais l'imagination de François est parfois taquine : elle lui jouera des tours fort fort embêtant notamment à l'école; où alors sera un allié redoutable pour l'aider à traverser certaines étapes de sa vie quotidienne comme l'absence d'un papa plus préoccupé par son travail que par son fils.

    Scénaristiquement, Vincent Zabus nous offre ici une belle découverte.
    Drôle, intelligent , multipliant les interactions entre monde réelle et imaginaire, les auteurs (ils sont deux) ont réussi à nous pondre une série d'histoire follement intéressante sur des sujets difficile, brasant des thèmes assez large comme un divorce, où la solitude, le tout amené d'une manière douce sans pour autant être rébarbative.
    Un livre à plusieurs niveau de lecture qui ciblera un lectorat fort large en passant par le jeune publique, le jeune adulte , le jeune parent, le jeune vieux, le jeune camembert ou que sais-je encore ...

    Au dessin, Renaud Collin le maître d'oeuvre à la palette graphique, sublime le trait via une identité graphique unique, déformant le monde vécue par François comme une vision à travers tesson d'une bouteille. La couleur , elle, n'est pas en reste et servira efficacement l'émotion propagée par l'histoire

    Véritable petit bijoux de poésie, cet intégrale de 200 pages bien remplie, et reprenant les trois récits édité chez Dupuis est à mettre entre toute les mains. A la fin vous y trouverez un généreux sketch-book avec quelques planches en primeur du 4e opus en cours de conception.
    C’est très très beau et je suis sure qu'il trouvera une belle place dans votre bdtèque.

    A conseiller pour le petit garçon où jeune fille qui sommeille en vous

    Love It :)

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/03/le-monde-selon-francois-integrale-de.html

    wolfiz Le 19/03/2017 à 19:40:52

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/03/inoxidable-de-steve-baker-et-sebastien.html

    Inoxidable, édité aux éditions Casterman et sous label KASR (aucune affiliation avec Keyser Söze, j'ai vérifié pour vous bande de feignasse) avec au pilotage Sébastien Floc'h et Steve Baker

    Cette BD à couverture rigide et cartonnée , assez classe en fait , est composée d'une centaines de pages tout en couleurs; le tout formaté style comics américains c'est-à-dire un peu plus petit qu'une page A4 classique. Sympathique bête en apparence, mais quid de ces tripes ? Est-ce que cela sent la moule , le faisan , la moquette où une bonne gueuse ? Jetons un coup d'oeil à l'histoire.

    Dans le future, la Terre est sous le joug d'un puissant conglomérat économico-politique; Quelques part se trouve le pénitencier 103 , véritable forteresse et résidence façon club Med' pour de dangereux criminels. ZIP l’androïde et Harry , un truand de la pire espèce, se retrouvent, suite à une évasion ratée, forcé de travailler ensemble pour mener une mission suicide quémandée par un mystérieux homme de pouvoir; tout refus les menant à une mort certaine façons kebab.

    Leur mission ? Retrouver un personnage publique mais pas n'importe lequel. L'on parle de l'icône "humaine", fer de lance et protecteur de la veuve , l'orphelin et l'opprimé , je veux nommer LE MAJOR (tadaaaam).
    Véritable Captain America, ce dernier a été kidnapper ... mais par qui et pourquoi ? Arriverons-t'ils à éventer le complot et survivre à cette mission plus que suicide et douteuse ?



    Avec un dessin vivant, dynamique en mode baroud qui pourra titiller certains de part son style particulier; notamment avec le regard des personnages assez inexpressifs et une morphologie des visage peu courante , proche de la caricature.

    Le découpage est bien rythmé grâce à des dialogues percutant , un scénario solide proche d'une production buddy-movies américaine et une découpe façon hollywoodienne.

    J'aurai pu dire du bon travail d'orfèvrerie si certaine case avait été zoomé de manière informatique et nous offrait un rendu bien dégueulasse qui dénotera par rapport au reste de la production.

    Au final une bd rock'n'roll qui se laissera regarder et lire comme un bon Bruce Willis. Pour tous publics :)

    wolfiz Le 01/02/2017 à 12:12:34
    Les aigles de Rome - Tome 5 - Livre V

    http://dcafeine.blogspot.be/2017/02/les-aigles-de-rome-livre-v-marini.html

    Pour certain le Graal, pour d'autres une attente frénétique! Voici enfin venu le tome cinq de la saga Les Aigles de Rome, écrite, scénarisée et dessinée par le virtuose Enrico "Macias" Marini.

    Enrico (à prononcer à l'italienne , avec les doigts , les mains aux ciels etc...Enricooooooo) qui , pour les moins féru d’entre-vous, à également dessiné les éponymes saga d'Olivier Varèse et Gipsy pour ne citer que quelques-un de ces succès, à franchement du talents.

    Les Aigles de Rome c'est une pièce , genre théatre de Plaute, un gros péplum , qui nous transporte en pleine époque Romaine ,époque où la mini-jupe, la tresse et tutti quanti faisait fureur. Et c'est surtout aussi une histoire d’amitié et de fraternité brisée entre deux frères d'armes : Marcus , le beau romain au yeux enflammé, vivant par le cœur et qui n'a vocation que de servir l'Empire, et Arminius , le svelte germain aux yeux bleus, froid, calculateur et qui est rongé par l'ambition et sa folle revanche contre le joug romain. Folie destructrice qui plus est, les emmènera sur un territoire hostile où le drame n'en sera que plus imminent;

    Car Arminius a réussi à fomenter sa révolution (oh le vilain) et à rallier la majorité des peuples germains sous ça bannière ; et le voilà fin près à abattre ces cartes afin de pourfendre les légions de Varius et infliger une cuisante humiliation à Rome et sa suprématie légendaire ... Marcus aura beau se débattre et essayer de se mettre en travers, l'épilogue semble inéluctable : La bataille de Teutobourg (ce n'est pas moi qui le dis mais les différents manuels d'histoire).


    Graphiquement c'est magnifique, ça en est presque de la masturbation visuelle (franchement ça claque).

    Que l'on observe chaque dessin à travers l’œil du néophyte où du fervent expert d'art, le travail de recherche historique et artistique se fait sentir sans compter la débauche graphique du plus bel effet. Bien entendu, toujours parsemé d'une joli fesse où d'un téton qui adoucira un peu la violence rude de l'époque (aaah l'amour). Le travail des couleurs n'est pas en reste et m'a personnellement fasciné car il joue ici un vrai rôle , et permet de ressentir spontanément les enjeux encours.

    Néanmoins, malgré la trame de cette dualité fraternelle et la bataille elle-même qui en est la finalité du récit, l'épisode est scénaristique-ment en deçà des précédents voire même pauvre; se laissant facilement reposer sur les acquis installés lors des précédents opus. Ce 5e épisode n'apporte pas de réel rebondissement, d'intrigue, de dénouement , voire même d’intérêt au niveau des personnages , si ce n'est l'objectif d'installer la bataille qui arrive à grand pas. Si je devais caractériser cet épisode , je dirait : beau, basique, animal et sombre.
    J'ai dis sombre ? Et oui , à chaque épisode l'on sent la noirceur et le voile de la mort arriver d'un pas lourd. Si j'osais faire un amalgame très (mais très) maladroit, je dirait que c'est un peu le Harry Potter de la robe la Harry Potter sauf que tout est vraiment différent y compris l'univers (quand je vous dis que c'est un Amalgame maladroit). Bref ici nous ne sommes pas en train de lire une satire d'Horace.


    Au final , même si ce Livre V ne m'a pas arraché une once de larme , ce blockbuster de la bande dessiné à la Tortues Ninja (oui j'aime comparer l'improbable) plaira par son coté traîtrise, gloire et virilité comme un bon épisode de "gloire et beauté" ...Toi qui aime le bô dessin, une belle saga , la pilosité de l'auteur , une fresque historique, où la mini-jupette micro-fesse , voire même un peu de tout ? Ce drame péplum est pour toi !

    C'est chez qui ? Dargaud, 64 pages supers , c'est bien torché et c'est kikoulol. Qui portera le dernier coup de glaive ?

    wolfiz Le 29/12/2016 à 23:32:52

    http://dcafeine.blogspot.be/2016/12/stella-tomes-1-2-de-jean-foxer.html

    Stella est une grosse cochonne aux talents cunilaires indiscutable et à la libido plus qu'exacerbée. Et quoi de mieux , afin de remplir ces envies de nymphomane lubrique que d'aller butiner du nectar directement au distributeur ? D'autant plus qu'elle habite dans une ville ou Sodome et Gomorrhe ferait passer Rocco Siffredi pour un jeune novice.

    Ni une ni deux , telle une cabri en rûte , la voilà qui descend les escaliers de son appartement pour se retrouver en mode open-bar et prête à se livrer à toutes sortes de débauches (youhouu)

    Comme elle a gros appétit, notre jeune donzelle portant si fièrement l'éten-dart d'une brasserie belge , va rapidement s'enfiler quelques saucisses, presbytes et moules (de) pas-sages.
    Rassasiée ? Que nenni! L'appétit persiste, mais comment faire ? Allons directement vérifier si le menu de la taverne du coin est bien achalandée pardi ! ... Et ce , au risque même d'y mettre la main à la pâte, de poculer un peu et de faire le nettoyage des outils, mais là je m'égare!

    Comme vous ne l'aurez pas compris, ce livre ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans la fessée, le pincement de tétons façons S&M.

    Alors ne me demandez pas comment et pourquoi Jean Foxer, l'auteur, est passé de confectionneurs de costumes pour l'opéra à grand pope de la bd érotique et soda-maso dans les années 80 .. je n'en sais foutrement rien.

    Quoiqu'il en soit il ne faut pas avoir le pénis tordu pour o-mettre que cela a été dessiné à une époque ou Youporn, RedTube et MatMaBite n'existaient pas (NDM : le dernier site web, c'est moi qui l'ai inventé n’essayez pas, c'est une blague). A cette époque préhistorique , avant l'Internet, nous simples hommes pré-pubère & cie n'avions que notre imagination , le poignet et ce genre de lecture pour soulager nos pulsions lubriques (NDM : si si toi , qui me lis, je sais que tu l'as déjà fait!). Bref , il faut mettre cela en perspective.

    Malgré un personnage fort de caractère qui ne s'abandonne jamais complètement à ces désirs, ainsi qu'à un durcissement de la situation au fils des pages (sic!), je n'ai jamais vraiment décollé.
    L'ambiance est moite et glaciale, la fornication y coule à flot et je vous épargne l'aspect narratif scabreux et terre-à-terre qui tiens sur un post-it ; le tout vous donnera un image un poil floutée et intéressante de l'imaginaire sexuel des années 80' que vous pourrez comparer aisément avec celle d'aujourd'hui.

    Pour les plus glandu d'entre vous, la technique graphique utilisé est le lavis (cfr photo) et les corps sont tous archétypé à l’extrême ... avec le recul, c'est même limite ennuyant.
    Inutile évidemment de chercher la psychologie des personnages, on est pas chez Cervantes même s'il y a plein d'hidalgo prêt à sortir leur lances pour une partie de billard.

    Une lecture difficile qui risque de vous ébranler si vous n'êtes pas partie de la tapette à fesse et autres joyeuseté.

    Stella, c'est donc une BD entre sévir et sévices, chez l'éditeur Dynamite, et qui fera bander les plus endurants et/ou pervers d'entre-vous (gaffe à la pression sanguine tout de même).

    Préparez vos kleenex ...

    wolfiz Le 29/12/2016 à 23:32:42

    http://dcafeine.blogspot.be/2016/12/stella-tomes-1-2-de-jean-foxer.html

    Stella est une grosse cochonne aux talents cunilaires indiscutable et à la libido plus qu'exacerbée. Et quoi de mieux , afin de remplir ces envies de nymphomane lubrique que d'aller butiner du nectar directement au distributeur ? D'autant plus qu'elle habite dans une ville ou Sodome et Gomorrhe ferait passer Rocco Siffredi pour un jeune novice.

    Ni une ni deux , telle une cabri en rûte , la voilà qui descend les escaliers de son appartement pour se retrouver en mode open-bar et prête à se livrer à toutes sortes de débauches (youhouu)

    Comme elle a gros appétit, notre jeune donzelle portant si fièrement l'éten-dart d'une brasserie belge , va rapidement s'enfiler quelques saucisses, presbytes et moules (de) pas-sages.
    Rassasiée ? Que nenni! L'appétit persiste, mais comment faire ? Allons directement vérifier si le menu de la taverne du coin est bien achalandée pardi ! ... Et ce , au risque même d'y mettre la main à la pâte, de poculer un peu et de faire le nettoyage des outils, mais là je m'égare!

    Comme vous ne l'aurez pas compris, ce livre ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans la fessée, le pincement de tétons façons S&M.

    Alors ne me demandez pas comment et pourquoi Jean Foxer, l'auteur, est passé de confectionneurs de costumes pour l'opéra à grand pope de la bd érotique et soda-maso dans les années 80 .. je n'en sais foutrement rien.

    Quoiqu'il en soit il ne faut pas avoir le pénis tordu pour o-mettre que cela a été dessiné à une époque ou Youporn, RedTube et MatMaBite n'existaient pas (NDM : le dernier site web, c'est moi qui l'ai inventé n’essayez pas, c'est une blague). A cette époque préhistorique , avant l'Internet, nous simples hommes pré-pubère & cie n'avions que notre imagination , le poignet et ce genre de lecture pour soulager nos pulsions lubriques (NDM : si si toi , qui me lis, je sais que tu l'as déjà fait!). Bref , il faut mettre cela en perspective.

    Malgré un personnage fort de caractère qui ne s'abandonne jamais complètement à ces désirs, ainsi qu'à un durcissement de la situation au fils des pages (sic!), je n'ai jamais vraiment décollé.
    L'ambiance est moite et glaciale, la fornication y coule à flot et je vous épargne l'aspect narratif scabreux et terre-à-terre qui tiens sur un post-it ; le tout vous donnera un image un poil floutée et intéressante de l'imaginaire sexuel des années 80' que vous pourrez comparer aisément avec celle d'aujourd'hui.

    Pour les plus glandu d'entre vous, la technique graphique utilisé est le lavis (cfr photo) et les corps sont tous archétypé à l’extrême ... avec le recul, c'est même limite ennuyant.
    Inutile évidemment de chercher la psychologie des personnages, on est pas chez Cervantes même s'il y a plein d'hidalgo prêt à sortir leur lances pour une partie de billard.

    Une lecture difficile qui risque de vous ébranler si vous n'êtes pas partie de la tapette à fesse et autres joyeuseté.

    Stella, c'est donc une BD entre sévir et sévices, chez l'éditeur Dynamite, et qui fera bander les plus endurants et/ou pervers d'entre-vous (gaffe à la pression sanguine tout de même).

    Préparez vos kleenex ...

    wolfiz Le 26/12/2016 à 00:23:06
    Androïdes (Soleil) - Tome 1 - Résurrection

    http://dcafeine.blogspot.be/2016/12/androides-t1-resurrection.html

    2045, New-York; Grâce à une pilule fournie par la MicroCorp, les humains sont devenus immortel. Mais qui dit immortalités dis également stérilités afin de ne pas surpeuplé la Terre et surtout lassitude dans la vie car finalement, quel est la finalité de la vie.

    L 'inspecteur Liv Anderson , flic, femme, en a bien conscience et fait couler les jours au rythme de ces enquêtes. Ce matin pourtant, le meurtre d'un directeur de musée va l'emmener à enquêter sur une mystérieuse conspiration lié à cette fameuses pilule, qui remettrait bien en cause le fondement même de la société ou elle vit.

    Cet épisodes, écrit en one-shot, fait partie d'une quadrilogie qui aura pour point commun l'univers d'anticipation, les androïdes et un scénariste commun J.L.Istin (mais pas les dessinateurs n'en déplaise aux plus puristes).

    Ambiance néo-noire donc, cet épisode nous emmène dans une enquête policière qui vous rappellera par certains point l'univers de Philip K. Dick et notamment sont fameux Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques (aka Blade Runner au cinéma)

    Visuellement on retrouve un bel univers graphique , avec ces propres codes , mais avec un trait inégale qui m'a personnellement gêné, notamment le travail à la palette graphique versus le dessin fait main, ainsi que le niveau de détails de certaines case qui parfois frôle soit l'overdose , soit la version light.

    La partie narrative et le pitch sont très intéressantes, malheureusement amenés avec une certaine lourdeur qui aurait pu être plus rythmée. Il lui manque, à mon sens, cette petite tonalité qui aurait pu rendre le tout assez harmonieux pour emporter le lecteur dans cet histoire.

    Au final un album qui ne m'a pas personnellement convaincue ni donné, hélas, l'envie de poursuivre l'aventure ce qui est super dommageable car c'est le premier volet de la série, c'est l'éclaireur.
    N'oublions pas néanmoins que ce sont des one-shots faites par des équipes d'auteurs différentes et la qualité variera selon.

    Pour conclure, un album ni bon ni mauvais , vraiment dans la médiane, et qui trouvera surement son public dans les fans de l'univers de Gibson, Dick , Asimov & cie ...

    wolfiz Le 21/11/2016 à 20:29:37
    Les tuniques Bleues - Tome 60 - Carte blanche pour un Bleu

    http://dcafeine.blogspot.be/2016/11/carte-blanche-pour-un-bleu-de-lambil-et.html

    C'est à l'occasion du festival de la bande dessinée d'Andenne que j'ai eu l'occasion de rencontrer Willy Lambil pour la promotion de son dernier album "Les Tuniques Bleues" , scénarisé par Raoul Cauvin. Saga presque aussi longue que les feu de l'amour puisqu'on est déjà à l'épisode soixante pour une série entamée dans les années 70 et toujours aussi dynamique (?).

    Plantons vite le décor :

    A la suite d'une nouvelle altercation avec l'ennemi , le 22e de cavalerie toujours mené par le capitaine Stark , rentre bredouille et épuisé. Les quelques rescapés reviennent avec terrible séquelles et le sergent Cornelius Chesterfield n'est pas en reste car le voilà devenu aussi actif qu'une pauvre limace à l'état végétative. Son ami de toujours, le caporal Blutch, toujours aussi désabusé, se verra investit d'une mission personnelle pour ramener la conscience de son ami parmi nous , et ce sous trente jours sinon le haut commandement se verra contraint de la démobiliser.

    Et hop c'est parti pour une 40aine de page dessinée/racontée par le duo Lambil et Cauvin , ou nous accompagnons le caporal Blutch dans ces péripéties afin de trouver le "choc" qui réveillera son ami. Malheureusement pour nous lecteur, ce ne sera pas un choc.

    Nous nous retrouvons avec une histoire vide d'intérêt , aux flashbacks bien trop rapide pour rentrer dans l'histoire et à la touche humoristique inexistante.
    La trame de l'histoire était pourtant simple et intéressantes, l'amnésie , et aurait pu nous faire découvrir ce sujet de manière piquante et incisive , mais cette idée ne sera malheureusement pas exploité par les auteurs en manque clairement d'imaginations et de surprise dans ce 60e album anniversaire.

    Virage raté donc , pour ce dernier volume sans grand intérêt et uniquement destiné aux collectionneurs et aficionados.

    Décevant.

    wolfiz Le 16/05/2015 à 12:49:07

    http://lacasebd.overblog.com/2015/05/tetedevis.html

    « L’homme à la tête de vis » est un agent gouvernemental très très spécial. Attendez une seconde, j’ai dit un agent « spécial » ?

    Oui car « Tête de vis » n’est pas juste un surnom ! C’est vraiment une tête de vis, genre ampoule 200w, et qui s’emboite dans le corps, adaptée à sa tâche comme l’on enfile une chemise pour aller en soirée ou un maillot pour aller à la plage.

    Au service du président Abraham Lincoln, sa prochaine mission sera de partir affronter le terrible et machiavélique empereur Zombie qui voudrait bien s’emparer de certains fragments anciens et qui rêve surtout de dominer le monde. Au menu ? Cavale et course poursuite désopilantes.

    Loin de l’univers noir de Hellboy ou BPRD qui font encore aujourd’hui le succès de Mike Mignola, ici on est téléporté en pleine époque victorienne et Mary Shelley (boules). L’univers est sombre, empreint de néoromantisme, poétique, déjanté voire même ridicule.

    Initialement publié chez Dark Horse (US) sous format d’épisodes, ce recueil est à prendre comme un side-project qui recompile les histoires courtes écrites fin des années 2000.

    Ça fourmille de personnages absurdes et cocasses ; le dessin et le style graphique de l’auteur sont plus que reconnaissables puisqu’il arrive, comme toujours via quelques traits bien placés, à créer une ambiance et nous emporter directement dans son histoire ; indéniablement il est doué.

    Teintées d’une atmosphère surnaturelle, c’est sous 77 pages que l’on suivra les aventures extravagantes de cet agent bizarroïde et d’autres aventures qui auront pour trame l’univers et pas, comme le titre le suggère erronément, le héros Tête de Vis.

    En parlant de vice, justement il y en a un. Si le traitement graphique est superbe, l’ensemble pourrait manquer de cohérence ou sembler inégal pour l’aficionado et le néophyte.

    Il ne faut pas s’y tromper ; le livre est à voir comme un point d’entrée pour ceux qui ne connaissent pas l’auteur et surtout les plus jeunes. Vous voyez, c’est le genre d’histoire que l’on peut raconter à nos chères têtes blondes/brunes/rousses/chauves/autres au coin d’un feu par une nuit de pleine lune sans trop les traumatiser, mais assez pour les faire frissonner.

    D’ailleurs sa propre fille Katie Mignola, âgée à l’époque de 7ans (ouais), a été créditée en tant que co-scénariste pour l’une des histoires ; histoire qui a, par ailleurs et pour la petite anecdote, reçu pas moins que l’Eisner Award de la meilleure histoire courte en 2003 (Le magicien et le serpent).

    À sa lecture, l’on entend l’innocence de l’enfance, l’aventure, le rêve, l’étrange, sans oublier une petite dose d’humour et de légèreté. Les inconditionnels de l’auteur et les doux rêveurs apprécieront.

    C’est disponible à peu près partout, c’est édité aux éditions Delcourt pour la version frenchie ou chez Norma Editorial pour la version espagnole.

    Pour résumer et comme dirait Peter Pan, un dessin qui fait mouche avec des histoires atypiques et tout en poésie. Un agent bariolé ? Un sorcier déjanté ? Un guerrier perdu en terre onirique ? Tentez l’expérience.

    wolfiz Le 16/05/2015 à 12:43:04

    http://lacasebd.overblog.com/2015/05/tetedevis.html

    « L’homme à la tête de vis » est un agent gouvernemental très très spécial. Attendez une seconde, j’ai dit un agent « spécial » ?

    Oui car « Tête de vis » n’est pas juste un surnom ! C’est vraiment une tête de vis, genre ampoule 200w, et qui s’emboite dans le corps, adaptée à sa tâche comme l’on enfile une chemise pour aller en soirée ou un maillot pour aller à la plage.

    Au service du président Abraham Lincoln, sa prochaine mission sera de partir affronter le terrible et machiavélique empereur Zombie qui voudrait bien s’emparer de certains fragments anciens et qui rêve surtout de dominer le monde. Au menu ? Cavale et course poursuite désopilantes.

    Loin de l’univers noir de Hellboy ou BPRD qui font encore aujourd’hui le succès de Mike Mignola, ici on est téléporté en pleine époque victorienne et Mary Shelley (boules). L’univers est sombre, empreint de néoromantisme, poétique, déjanté voire même ridicule.

    Initialement publié chez Dark Horse (US) sous format d’épisodes, ce recueil est à prendre comme un side-project qui recompile les histoires courtes écrites fin des années 2000.

    Ça fourmille de personnages absurdes et cocasses ; le dessin et le style graphique de l’auteur sont plus que reconnaissables puisqu’il arrive, comme toujours via quelques traits bien placés, à créer une ambiance et nous emporter directement dans son histoire ; indéniablement il est doué.

    Teintées d’une atmosphère surnaturelle, c’est sous 77 pages que l’on suivra les aventures extravagantes de cet agent bizarroïde et d’autres aventures qui auront pour trame l’univers et pas, comme le titre le suggère erronément, le héros Tête de Vis.

    En parlant de vice, justement il y en a un. Si le traitement graphique est superbe, l’ensemble pourrait manquer de cohérence ou sembler inégal pour l’aficionado et le néophyte.

    Il ne faut pas s’y tromper ; le livre est à voir comme un point d’entrée pour ceux qui ne connaissent pas l’auteur et surtout les plus jeunes. Vous voyez, c’est le genre d’histoire que l’on peut raconter à nos chères têtes blondes/brunes/rousses/chauves/autres au coin d’un feu par une nuit de pleine lune sans trop les traumatiser, mais assez pour les faire frissonner.

    D’ailleurs sa propre fille Katie Mignola, âgée à l’époque de 7ans (ouais), a été créditée en tant que co-scénariste pour l’une des histoires ; histoire qui a, par ailleurs et pour la petite anecdote, reçu pas moins que l’Eisner Award de la meilleure histoire courte en 2003 (Le magicien et le serpent).

    À sa lecture, l’on entend l’innocence de l’enfance, l’aventure, le rêve, l’étrange, sans oublier une petite dose d’humour et de légèreté. Les inconditionnels de l’auteur et les doux rêveurs apprécieront.

    C’est disponible à peu près partout, c’est édité aux éditions Delcourt pour la version frenchie ou chez Norma Editorial pour la version espagnole.

    Pour résumer et comme dirait Peter Pan, un dessin qui fait mouche avec des histoires atypiques et tout en poésie. Un agent bariolé ? Un sorcier déjanté ? Un guerrier perdu en terre onirique ? Tentez l’expérience.

    wolfiz Le 22/02/2015 à 11:23:20
    Maus - Tome 1 - Mon Père saigne l'Histoire

    Quand histoire , culture et bd s'allie

    http://lacasebd.overblog.com/2015/02/maus-de-a-spiegelmans.html

    Grosse brique, gros bouquin, dessin monochromatique et peu entreprenant, avec des animaux en guise de personnages et, pour couronner le tout, un sujet super déprimant et rébarbatif (la 2e guerre mondiale, youpiii) … bref ce bouquin avait déjà tous les éléments pour que je prenne mes tongs à mon cou.
    À force de reporter le problème, il fallait bien un jour y plonger. Chose faite puisqu’après un passage à ma bibliothèque communale et avec le même air nonchalant qui me caractérise, je me suis dit « pourquoi pas ». Oui je sais, vous allez encore me rabâcher les oreilles en me rappelant que j’ai des piles (véridique) de bd et de romans qui s’entassent et que j’ai pas mal de retard dans mes rédactions, mais qui aime bien châtie bien. Bref, bien m’en a pris car, quelle surprise !!!!
    Ce n’est pas souvent que je commence une critique par sa conclusion, mais ce livre est une vraie découverte, une petite perle qu’il est en mon devoir de partager avec vous tellement c’est bien.
    Alors « non ! » je n’ai pas l’intention d’écrire une énième critique sur ce livre quoique « si ! » en fait ; pas par chauvinisme ni par amour de l’écriture mais tant qu’à faire les choses bien, autant le faire à fond ! Et puis ce livre mérite que l’on s’échine un peu pour en parler.
    Alors soyons brefs et efficaces si vous le voulez bien. Maus, ce sont deux histoires en une qui s'enchevêtrent (c’est l’effet kiss-cool).
    Celle d’Art Spiegelman, dessinateur underground, qui a décidé de retranscrire sous forme de bande dessinée l’histoire de Vladeck, son père, survivant d’Auschwitz… Le problème (et de taille) ; son père est un vieux râleur borné comme on n’en fait plus et ça ne va pas être de la tarte de lui soutirer les vers (pilés) du nez… Dialogue de sourds, deux mondes diamétralement opposés qui essayent de communiquer.

    La deuxième histoire c’est celle de Vladeck et sa famille, juive et polonaise de surcroit qui, en pleine déportation, vont se voir happés par les véhémences xénophobes de l’Allemagne d’antan et son idéologie. Et pour survivre, il faudra faire des compromis voire même limite collaborer. Mais que n’est-on pas capable de faire dans de telles circonstances pour protéger les siens et par amour, alors que l’on côtoie en permanence des atrocités où se mélangent la haine et la peur ?

    Bien plus qu’une simple bande dessinée, Art Spiegelman raconte avec une certaine élégance l’histoire biographique de son père tout en mettant en abime la relation conflictuelle qu’il a eue avec ce dernier, ainsi que la conception du livre.
    Sans pour autant l’édulcorer (et pourtant cela aurait été bien facile), l’auteur arrive à nous délivrer une histoire tendre, émouvante voire comique malgré le sérieux du sujet ; grâce notamment à des dialogues d’une sincérité ébouriffante, une construction originale et l’utilisation des races animales pour représenter la nationalité des personnages (la souris pour les Juifs, les Allemands sont représentés par des chats, des cochons pour les Polonais, etc.) qui est en fait une référence directe à la propagande allemande qui utilisait le zoomorphisme pour véhiculer certains de leurs messages.
    Une approche donc de la thématique de la Shoah, de la déportation, du racisme, etc. sous un aspect diamétralement différent qui permet d’avoir une vue plus humaine, didactique, sans faire de jugement ni s’apitoyer sur le sort des uns et des autres à l’instar des différents reportages que l’on nous montre et qui ont souvent une optique assez « nazi –arde » et donc, manichéenne.
    D’ailleurs c’est grâce à ce livre qu’Art Spiegelman n’a pas dû se recycler en tant que danseuse de French cancan (merci pour nous) mais est devenu en quelque sorte un « people » du monde underground, un mythe sur pattes de la bd moderne, et qu’en plus il a reçu pas moins que le prix Pulitzer…
    Visuellement le dessin, en noir et blanc, reste simple et basique, avec des personnages tout en ambigüité (ici pas de good guys ni de bad guys) et ayant une vraie portée artistique et poétique en lien avec les dialogues. Maus est donc une vraie invitation, agréable à lire, bouleversante et intelligemment construite, avec un rythme soutenu, ce qui fait qu’elle en devient presque incontournable.
    En tournant la dernière page et au-delà du vrai coup de cœur (au cas où vous ne l’auriez toujours pas compris), j’ai vraiment eu l’impression que ce livre devrait être dans la liste des livres « recommandés » dans les instituts scolaires et chez tout le monde en fait… même si j’avoue que le bouquin est un poil trop volumineux avec ses 400 pages et qu’il faudra le lire en plusieurs parties.
    Au final, clairement un must, à lire au moins une fois dans sa vie même si comme moi ce n’est pas votre tasse de thé.

    wolfiz Le 22/02/2015 à 11:23:12
    Maus - Tome 2 - Et c'est là que mes ennuis ont commencé

    Quand histoire , culture et bd s'allie

    http://lacasebd.overblog.com/2015/02/maus-de-a-spiegelmans.html

    Grosse brique, gros bouquin, dessin monochromatique et peu entreprenant, avec des animaux en guise de personnages et, pour couronner le tout, un sujet super déprimant et rébarbatif (la 2e guerre mondiale, youpiii) … bref ce bouquin avait déjà tous les éléments pour que je prenne mes tongs à mon cou.
    À force de reporter le problème, il fallait bien un jour y plonger. Chose faite puisqu’après un passage à ma bibliothèque communale et avec le même air nonchalant qui me caractérise, je me suis dit « pourquoi pas ». Oui je sais, vous allez encore me rabâcher les oreilles en me rappelant que j’ai des piles (véridique) de bd et de romans qui s’entassent et que j’ai pas mal de retard dans mes rédactions, mais qui aime bien châtie bien. Bref, bien m’en a pris car, quelle surprise !!!!
    Ce n’est pas souvent que je commence une critique par sa conclusion, mais ce livre est une vraie découverte, une petite perle qu’il est en mon devoir de partager avec vous tellement c’est bien.
    Alors « non ! » je n’ai pas l’intention d’écrire une énième critique sur ce livre quoique « si ! » en fait ; pas par chauvinisme ni par amour de l’écriture mais tant qu’à faire les choses bien, autant le faire à fond ! Et puis ce livre mérite que l’on s’échine un peu pour en parler.
    Alors soyons brefs et efficaces si vous le voulez bien. Maus, ce sont deux histoires en une qui s'enchevêtrent (c’est l’effet kiss-cool).
    Celle d’Art Spiegelman, dessinateur underground, qui a décidé de retranscrire sous forme de bande dessinée l’histoire de Vladeck, son père, survivant d’Auschwitz… Le problème (et de taille) ; son père est un vieux râleur borné comme on n’en fait plus et ça ne va pas être de la tarte de lui soutirer les vers (pilés) du nez… Dialogue de sourds, deux mondes diamétralement opposés qui essayent de communiquer.

    La deuxième histoire c’est celle de Vladeck et sa famille, juive et polonaise de surcroit qui, en pleine déportation, vont se voir happés par les véhémences xénophobes de l’Allemagne d’antan et son idéologie. Et pour survivre, il faudra faire des compromis voire même limite collaborer. Mais que n’est-on pas capable de faire dans de telles circonstances pour protéger les siens et par amour, alors que l’on côtoie en permanence des atrocités où se mélangent la haine et la peur ?

    Bien plus qu’une simple bande dessinée, Art Spiegelman raconte avec une certaine élégance l’histoire biographique de son père tout en mettant en abime la relation conflictuelle qu’il a eue avec ce dernier, ainsi que la conception du livre.
    Sans pour autant l’édulcorer (et pourtant cela aurait été bien facile), l’auteur arrive à nous délivrer une histoire tendre, émouvante voire comique malgré le sérieux du sujet ; grâce notamment à des dialogues d’une sincérité ébouriffante, une construction originale et l’utilisation des races animales pour représenter la nationalité des personnages (la souris pour les Juifs, les Allemands sont représentés par des chats, des cochons pour les Polonais, etc.) qui est en fait une référence directe à la propagande allemande qui utilisait le zoomorphisme pour véhiculer certains de leurs messages.
    Une approche donc de la thématique de la Shoah, de la déportation, du racisme, etc. sous un aspect diamétralement différent qui permet d’avoir une vue plus humaine, didactique, sans faire de jugement ni s’apitoyer sur le sort des uns et des autres à l’instar des différents reportages que l’on nous montre et qui ont souvent une optique assez « nazi –arde » et donc, manichéenne.
    D’ailleurs c’est grâce à ce livre qu’Art Spiegelman n’a pas dû se recycler en tant que danseuse de French cancan (merci pour nous) mais est devenu en quelque sorte un « people » du monde underground, un mythe sur pattes de la bd moderne, et qu’en plus il a reçu pas moins que le prix Pulitzer…
    Visuellement le dessin, en noir et blanc, reste simple et basique, avec des personnages tout en ambigüité (ici pas de good guys ni de bad guys) et ayant une vraie portée artistique et poétique en lien avec les dialogues. Maus est donc une vraie invitation, agréable à lire, bouleversante et intelligemment construite, avec un rythme soutenu, ce qui fait qu’elle en devient presque incontournable.
    En tournant la dernière page et au-delà du vrai coup de cœur (au cas où vous ne l’auriez toujours pas compris), j’ai vraiment eu l’impression que ce livre devrait être dans la liste des livres « recommandés » dans les instituts scolaires et chez tout le monde en fait… même si j’avoue que le bouquin est un poil trop volumineux avec ses 400 pages et qu’il faudra le lire en plusieurs parties.
    Au final, clairement un must, à lire au moins une fois dans sa vie même si comme moi ce n’est pas votre tasse de thé.

    wolfiz Le 22/02/2015 à 11:23:02

    Quand histoire , culture et bd s'allie

    http://lacasebd.overblog.com/2015/02/maus-de-a-spiegelmans.html

    Grosse brique, gros bouquin, dessin monochromatique et peu entreprenant, avec des animaux en guise de personnages et, pour couronner le tout, un sujet super déprimant et rébarbatif (la 2e guerre mondiale, youpiii) … bref ce bouquin avait déjà tous les éléments pour que je prenne mes tongs à mon cou.
    À force de reporter le problème, il fallait bien un jour y plonger. Chose faite puisqu’après un passage à ma bibliothèque communale et avec le même air nonchalant qui me caractérise, je me suis dit « pourquoi pas ». Oui je sais, vous allez encore me rabâcher les oreilles en me rappelant que j’ai des piles (véridique) de bd et de romans qui s’entassent et que j’ai pas mal de retard dans mes rédactions, mais qui aime bien châtie bien. Bref, bien m’en a pris car, quelle surprise !!!!
    Ce n’est pas souvent que je commence une critique par sa conclusion, mais ce livre est une vraie découverte, une petite perle qu’il est en mon devoir de partager avec vous tellement c’est bien.
    Alors « non ! » je n’ai pas l’intention d’écrire une énième critique sur ce livre quoique « si ! » en fait ; pas par chauvinisme ni par amour de l’écriture mais tant qu’à faire les choses bien, autant le faire à fond ! Et puis ce livre mérite que l’on s’échine un peu pour en parler.
    Alors soyons brefs et efficaces si vous le voulez bien. Maus, ce sont deux histoires en une qui s'enchevêtrent (c’est l’effet kiss-cool).
    Celle d’Art Spiegelman, dessinateur underground, qui a décidé de retranscrire sous forme de bande dessinée l’histoire de Vladeck, son père, survivant d’Auschwitz… Le problème (et de taille) ; son père est un vieux râleur borné comme on n’en fait plus et ça ne va pas être de la tarte de lui soutirer les vers (pilés) du nez… Dialogue de sourds, deux mondes diamétralement opposés qui essayent de communiquer.

    La deuxième histoire c’est celle de Vladeck et sa famille, juive et polonaise de surcroit qui, en pleine déportation, vont se voir happés par les véhémences xénophobes de l’Allemagne d’antan et son idéologie. Et pour survivre, il faudra faire des compromis voire même limite collaborer. Mais que n’est-on pas capable de faire dans de telles circonstances pour protéger les siens et par amour, alors que l’on côtoie en permanence des atrocités où se mélangent la haine et la peur ?

    Bien plus qu’une simple bande dessinée, Art Spiegelman raconte avec une certaine élégance l’histoire biographique de son père tout en mettant en abime la relation conflictuelle qu’il a eue avec ce dernier, ainsi que la conception du livre.
    Sans pour autant l’édulcorer (et pourtant cela aurait été bien facile), l’auteur arrive à nous délivrer une histoire tendre, émouvante voire comique malgré le sérieux du sujet ; grâce notamment à des dialogues d’une sincérité ébouriffante, une construction originale et l’utilisation des races animales pour représenter la nationalité des personnages (la souris pour les Juifs, les Allemands sont représentés par des chats, des cochons pour les Polonais, etc.) qui est en fait une référence directe à la propagande allemande qui utilisait le zoomorphisme pour véhiculer certains de leurs messages.
    Une approche donc de la thématique de la Shoah, de la déportation, du racisme, etc. sous un aspect diamétralement différent qui permet d’avoir une vue plus humaine, didactique, sans faire de jugement ni s’apitoyer sur le sort des uns et des autres à l’instar des différents reportages que l’on nous montre et qui ont souvent une optique assez « nazi –arde » et donc, manichéenne.
    D’ailleurs c’est grâce à ce livre qu’Art Spiegelman n’a pas dû se recycler en tant que danseuse de French cancan (merci pour nous) mais est devenu en quelque sorte un « people » du monde underground, un mythe sur pattes de la bd moderne, et qu’en plus il a reçu pas moins que le prix Pulitzer…
    Visuellement le dessin, en noir et blanc, reste simple et basique, avec des personnages tout en ambigüité (ici pas de good guys ni de bad guys) et ayant une vraie portée artistique et poétique en lien avec les dialogues. Maus est donc une vraie invitation, agréable à lire, bouleversante et intelligemment construite, avec un rythme soutenu, ce qui fait qu’elle en devient presque incontournable.
    En tournant la dernière page et au-delà du vrai coup de cœur (au cas où vous ne l’auriez toujours pas compris), j’ai vraiment eu l’impression que ce livre devrait être dans la liste des livres « recommandés » dans les instituts scolaires et chez tout le monde en fait… même si j’avoue que le bouquin est un poil trop volumineux avec ses 400 pages et qu’il faudra le lire en plusieurs parties.
    Au final, clairement un must, à lire au moins une fois dans sa vie même si comme moi ce n’est pas votre tasse de thé.

    wolfiz Le 16/12/2014 à 16:04:30

    http://lacasebd.overblog.com/2014/12/redemption.html

    J’ai sous la main une petite B.D. de derrière les fagots puisque ce n’est pas moins que la version collector et limitée à 400 exemplaires d’Alien Salvation de Dave Gibbons et Mike Mignola.

    Dave Gibbons (à ne pas confondre avec Dave Stewart du groupe new wave/age Eurythmics), c’est un écrivain qui a déjà pas mal baroudé avec son pote Alan Moore et dans l’univers des comics. Mike Mignola, lui, on ne va pas trop le présenter mais c’est le papa de Hellboy principalement, trois films et tout un univers rempli de mythes & légendes ; mais voilà, avant Hellboy il y avait autre chose et c’est là qu’on rentre dans le vif du sujet et que l’on part en pleine introspection.

    À l’époque où les deux lascars se sont rencontrés, ils voulaient faire un projet ensemble. Et comme en plus le film de Ridley Scott avait le vent en poupe, le sujet était déjà trouvé.

    Alien vous connaissez, non ? Mais siiii, 1979, un vaisseau, un gars qui accouche douloureusement d’une créature à la bouche phallique et j’en passe… pour ceux qui ne connaissent pas (honte à vous), le film en lui-même est un film genre survival-SF-horreur et raconte l’histoire de l’équipage du vaisseau spatial NOSTROMO qui se voient décongelés de leur hibernation pour cause de rescousse de la veuve et l’orphelin sur une base minière abandonnée. Après investigation, ils découvrent que presque tout le monde, ils sont morts de chez morts, sauf une gamine qui a des gènes de Bruce Willis. Manque de bol (comme toujours), la cause n’est pas naturelle mais plutôt la cause de plein de vilains monstres très laids, visqueux et bien baveux qui ne leur veulent pas du bien ou qui aimeraient bien s’accoupler avec, c’est tout dire ; pour le reste allez voir le film. Bref, ça c’est pour la base principale du film, et notre bouquin va s’en servir pour ne garder que l’ambiance et ces vilains Aliens évidemment. J

    L’histoire du bouquin ? Le vaisseau NOVA MARU retourne sur terre avec sa cargaison chargée jusqu’à la gueule de boites de crabe et de sushis avariés sauf qu’en plein vol, une avarie va faire tout foirer et « patatras », voilà que c’est déjà la catastrophe. Le capitaine du vaisseau, pas con, prend Slivek, le cuistot, avec lui et se barre avec l’unique capsule de secours sur la plus proche planète et zut pour les autres qu’on abandonne lâchement. Sauvé oui, mais pas pour longtemps puisque la planète où la capsule de secours s’est écrasée est du genre assez sauvage ; et si c’était déjà pas assez la foire, le NOVA MARU va justement s’y écraser aussi pour y décharger sa cargaison de boites de crabe… ah non tiens, c’est pas du crabe, c’est des Aliens… Damned, vous voulez dire que la compagnie pour laquelle ils travaillent voulait ramener de l’Alien sur terre pour en faire une arme biologique et se faire plein de sous ? Noooooon, jamais. On n’est pas comme ça nous. Du coup, Slivek, super croyant avec Jésus et tout ça, va devenir un peu fou et va voir dans les Aliens, des démons de l’enfer. Le capitaine, lui, mentalement, a déjà lâché les amarres et est parti faire des crêpes. Culpabilité ? Recherche de la rédemption ? Perso je prends mes jambes à mon coup.

    Dans un graphisme entre « le Cycle des Epées » et « Hellboy », Mike Mignola nous offre un dessin saupoudré d’aplat sombre faisant déjà référence à son style si connu. C’est très beau, obscur, rempli de symbolisme et s’accorde fidèlement à cette ambiance froide et si mortelle. Personnellement c’est une période graphique plus « intéressante » à mon gout, du dessinateur.

    Dave Gibbons, comme d’habitude, nous offre ici un scénario introspectif, empli de psychanalyse et de questionnement où se mélangent religion et peur. Un style narratif lent, réfléchi et macabre pour ce bouquin pas mal du tout qui nous montre jusqu’où la foi et la folie peuvent aller dans des situations extrêmes.

    Le tout est sans prétention puisque les auteurs eux-mêmes avouent dans un excellent aparté qui se trouve dans le bouquin, que leur but était de s’en mettre plein les fouilles.

    Édition collector oblige, l’objet est super beau et d’excellente facture, même pour votre portefeuille, car malgré le fait que ce soit un truc tiré à 400 exemplaires chez WETTA, il est encore trouvable pour pas cher du tout (genre 10-15€) dans les bonnes librairies évidemment ou même dans certains e-shops. Certains vous diront que le nombre de pages est plus que léger et en aurait mérité quelques unes en plus, histoire de plonger encore plus dans la folie et les états d’âme des personnages mais l’histoire en vaut la peine malgré ce petit défaut.

    La version normal quant à elle est nickel et n'a pas honte par rapport à la version collector.

    Seul regret ? Que l’édition ne soit limitée qu’à 400 exemplaires… mais ça on n’y peut rien. Une très bonne lecture avant d’aller vous coucher.

    wolfiz Le 12/12/2014 à 22:48:23
    Philip et Francis (Les Aventures de) - Tome 3 - S.O.S. Météo

    http://lacasebd.overblog.com/2014/12/sos-meteo-les-aventures-de-philip-et-francis-baral-et-veys.html

    Les fêtes de fin d'année approchent et les rotules des imprimeurs tournent à plein régime ; saviez-vous que 70% des publications annuelles se font en cette fin d'année ? Préparez-vous car entre intégral, compil, nouveauté et opportunisme, vous n’aurez que l’embarras du choix et c’est là que j’interviens, histoire de vous aider un peu dans vos achats (youpiii).
    Cela tombe super bien car voici notamment le 3e opus de la saga de « Philip et Francis », les jumeaux parodiques de la série « Blake et Mortimer » de feu Edgar P. Jacobs.

    Le professeur Philip Mortimer et le capitaine Francis Blake sont amis depuis Mathusalem et forment un tandem des plus efficaces en terre d’Albion contre les menaces extérieures. Mortimer, savant génial et complètement allumé, a un caractère genre crème des crèmes, super gentil à l’extrême… limite simplet si vous voyez ce que je veux dire. Le capitaine Blake, lui, est genre militaire jean-foutre glandeur professionnel et un gros Tanguy qui vit encore chez sa maman.
    D’ailleurs le voilà qui débarque chez Philip Mortimer suite à une dispute avec sa maman sauf que là, ça a bien clashé et il rapplique avec ses valises et tout le ramdam. Philip est contraint mais en son for intérieur, il en a marre de chez marre et aimerait bien qu’on lui greffe une bonne grosse paire, histoire qu’il puisse s’imposer et dire « non » une fois pour toutes à tout ce qu’il n’a pas envie de faire. Qu’à cela ne tienne ; direction son labo, histoire de se préparer un bon cocktail à base de Whisky écossais, de testostérone, de couille de singe et de la bonne graine de crevard.
    Succès presque atteint sauf que le dosage n’est pas bon et au lieu de créer une potion testostéronée qui va faire pousser les poils, le voilà avec une potion qui dédouble sa personnalité genre Dr Jeckyll et Mr Hyde… et quand il est en Mr Hyde, c’est sa partie noire et obscure qui le révèle en tant que super vilain.
    Déjà qu’avec le Colonel Olrik ce n’était pas coton mais si en plus, la Grande Bretagne a un deuxième super méchant-vilain-encore-plus, ce n’est pas gagné. Unis pour le meilleur et surtout pour le pire, ils vont concocter un plan machiavélique qui aura de quoi faire trembler la reine mère elle-même.

    Marketing oblige, ce numéro sort presque en même temps que SOS Météore, série éponyme des vrais Blake & Mortimer. Pierre Veys et Nicolas Barral, les auteurs, nous pondent ici un 3e volet à leur saga que l’on sent tout de même fait à la va-vite et sans grande inspiration ; on tourne trop en rond et l’humour fait beaucoup moins mouche.
    Visuellement, les traits, au fil des pages, deviennent lourds voire pâteux et beaucoup moins fins que dans les précédents épisodes ; l’humour n’est pas en reste puisque l’humour so british caractéristique des deux précédents épisodes, et saupoudré de chauvinisme, est moins « comique ». L’histoire quant à elle, manque d’une réelle profondeur et l’on a juste une tranche de vie des héros parsemée de private jokes et de clins d’œil à Orange Mécanique, Churchill et à l’après-guerre.
    Alors oui je pourrais dire que j’ai raté un truc, je suis méchant, je n’ai pas d’humour… j’ai relu 3 fois le bouquin et rien n’y fait ; en comparaison avec les épisodes précédents, celui-ci est nettement moins inspiré et l’unique chose que l’on peut souhaiter serait que la suite soit plus à la hauteur des exigences des héros et nous décrispe plus vertement la mâchoire.
    Au final, un album juste passable et moyennement divertissant que l’on conseillera surtout à ceux qui ont la collectionnite aigüe ou ceux qui suivent la série. Quoi qu’il en soit, une chose est sûre ; si vous êtes arrivé jusqu’à ces lignes, je n’ai qu’une chose à vous dire et à vous conseiller : plongez sur les deux premiers volets, vous en aurez pour votre argent :)

    wolfiz Le 07/12/2014 à 20:42:06

    http://lacasebd.overblog.com/2014/12/la-revolution-des-pinceaux-de-busquet-mejan.html

    Paris, une vieille France alternative, époque Charles Dumas, avec tutu rose, collants et barbiche. Ambiance cape & épée. Direction la commedia dell’arte. Rideau !

    Philippe et Gaston sont deux gars sympas qui travaillent dans le monde bariolé de la bande dessinée. L’un est nègre pour une série à succès « Le vengeur écarlate », l’autre travaille dans le monde de l’édition, mais tous deux sont logés à la même enseigne : fauchés, mal payés, exploités et pressés comme des citrons par leurs employeurs qui ne pensent qu’à maximiser leurs gains (et qui ne voient que l’aspect pécuniaire). Ils survivent uniquement grâce à leur amour invétéré pour l’art crayonné et leurs passions pour celui-ci.

    Évidemment, malgré ce contexte assez contemporain et d’actualité, certains résistent et s’expriment à leur manière ; comme Dominique, caricaturiste notoire et populaire, qui dénonce à coup de dessins acerbes et pimentés, cette oppression et le dictat ; d’ailleurs il n’y va vraiment pas avec le dos de la truelle envers ses détracteurs.

    Et il en payera d’ailleurs le prix fort car malheur à ceux qui se rebellent ou s’écartent du droit chemin dicté par les éditeurs… Tout a un prix, même l’encre.

    Sous pression, la famine gronde et le petit monde du dessin illustré sent la moutarde lui monter au nez… Vont-ils se révolter ? Une seule chose est sûre ; la révolution gronde !!! Alors affutez vos pinceaux, fourbissez vos pointes, le duel d’encre et de sang va commencer.

    Sous ses 88 pages et sa belle couverture rigide, Pere Mejan & Josep Busquet, duo ibérique et auteurs de l’excellent « Puntos de Experiencias » récidive ici avec « La révolution des pinceaux » sorti aux éditions Diabolo Éditions… Et là je vois vos regards ébahis en vous disant : « Oh, un bouquin en espagnol ! Courage fuyons ! » Eh bien non, car celui-ci est bien dans la langue de Voltaire et ça, c’est complètement nouveau pour cette maison d’édition pure paella qui s’est donné pour mission de promouvoir la bande dessinée espagnole en terre saxonne. « Diantre !!! » me direz-vous. Une mission bien louable car attaquer le marché francophone avec un sujet aussi « chaud » que celui traité dans ce récit est assez couillu comme entrée en matière.

    Les auteurs, afin de conter leur histoire, ont achalandé le tout comme une gigantesque pièce de théâtre ; mais personne n’est dupe car sous ses petits airs enfantins, cette bande dessinée aborde courageusement le malaise que beaucoup d’auteurs d’aujourd’hui subissent. Et même si le conflit est placé en pleine époque de Louis XIV mitonné Mai 68, personne n’est dupe ; c’est bien un pamphlet contre les pratiques capitalistes dictées par certaines maisons d’édition que l’on nous propose ici.

    Au fil des pages, on nous dévoile l’envers du décor et l’on découvre avec ébahissement une ambiance lourde et ironique. Les maisons d’édition sont clairement présentées comme des royalistes, de vieux conservateurs qui étouffent l’art afin de le « standardiser », le censurer, et au final le sacrifier en tant qu’expression sur l’autel du profit (sic !).

    Autant dire que le message est louable et le fait de replacer l’histoire chez M&Ms; (Molière et Molaire) permet de dédramatiser l’histoire et rend le récit plus théâtral et accessible. Le sujet n’en est pas moins noir de café dans cette lutte des classes entre les partisans de la révolution et les « royalistes » au détriment de l’individu ; d’autant plus que la crédulité des auteurs est aussi sincère que naïve dans un monde où l’on ne fait que rarement ce que l’on a envie, et encore moins du côté artistique.

    Le trait de Pere Mejan s’acclimate sans difficulté dans cette étrange époque et a un certain charme ; il insuffle un souffle inspiré aux différents personnages grâce à de petites touches sarcastiques et tragiques parcimonieusement dosées. On sent vraiment un trait dynamique même si le style graphique si caractéristique du dessinateur (mélange de gribouillis contrôlé ^^) risque de faire déchanter certains lecteurs.

    Tous cela est bien gentil mais je sens que vous attendez que je vous donne mon avis sur le livre, alors crevons l’abcès : est-ce que c’est bien ? Est-ce que le bouquin en vaut la peine ? Eh bien, les amis, j’avoue que c’est assez moyen en fait. Autant le fond est bon, le dessin aussi est bon… mais alors où est la couille ? Dans le potage pardi !

    Le fait de placer le récit dans une période Louis XIV fait que la sauce a du mal à prendre et j’ai vraiment eu toutes les peines du monde à y rentrer et j’ai sûrement dû y perdre quelques pinceaux au passage.

    À peine remis de mes courbatures et si d’aventure vous aussi survivez à cette étape, vous arriverez à la plus grosse écuelle du livre… sa traduction ! Une bonne traduction est super importante et notamment avec les tournures de phrase. Malheureusement celle-ci bat des pieds et souffre d’une retranscription beaucoup trop littéraire, qui fait que les gags et private jokes tombent dans l’abime de l’oubli ; l’on sent même lors de certains passages, que l’on passe à côté de quelque chose. Du coup l’on se retrouve circonspect avec un book qui a un petit air d’inachevé.

    En deux mots, « la révolution des pinceaux » ne sera pas, à mon sens, une révolution sur nos terres, mais plutôt destinée spécialement aux aficionados des auteurs émérites, de leurs détracteurs et évidemment à tous ceux sensibles à ce sujet.

    Scaramouche, sauve-toi si tu le peux !

    wolfiz Le 27/10/2014 à 20:38:17
    DoggyBags - Tome 5 - Volume 5

    http://lacasebd.overblog.com/2014/10/doggybags-5.html

    Plus rugueux que Louca, voici DoggyBag n°5… back to the roots.

    Quand mon libraire m’a conseillé la lecture de DoggyBag, j’avoue avoir été assez sceptique vu le style graphique de la bête, surtout que du mort-vivant on en a bouffé des tonnes dernièrement au risque d’avoir une indigestion, et qu’en plus le format en lui-même me laissait assez dubitatif. Du coup j’avais un peu laissé tomber l’affaire pour me concentrer sur des valeurs sûres genre Tintin.

    Et puis dans mon subconscient, un DoggyBag ça veut dire ce que ça veut dire non ? C’est des restes de Canigou ? :)

    Alors quand, par un détour complètement inattendu auprès de mon libraire, j’apprends qu’un des auteurs du bouquin, Kaninka, est présent en dédicace, je me laisse tenter par l’aventure. L’énergumène, avec ses petits airs de fossoyeur du matin, m’a tout de même fait une forte impression et rien qu’en le regardant, m’a confirmé dans l’idée qu’un dessinateur est du genre à se lever et se coucher tard voire même ne pas trop voir la lumière du jour. Alors si en plus, un des auteurs du « Petit Spirou », Dan (Verlinden) arrive, non pas pour tenir la chandelle mais pour y faire des dédicaces et qu’en sus, Kaninka m’annonce sur ces entrefaites « que ça sent la vieille bite tout à coup » ; j’aime de suite (NDM : je n’ai pas poussé le vice pour vérifier ^^, je vous jure, merci pour moi) , … et là, vous me direz que ça vous fait une belle jambe… ouais je confirme, à moi aussi et pourtant elle n’est pas épilée.

    Alors quand on me parle de vieille bite, j’ai l’œil enflammé et j’achète le bouquin (et voilà cher libraire, toi qui me lis, comment attiser le chaland ^^, un bon mot et hop je m’emballe).

    V’la pour la petite anecdote du jour, mais je ne vais pas vous raconter toute ma life mais plutôt vous parler du tome 5 de DoggyBag (did’ju) parce que l’air de rien, si vous êtes arrivé jusqu’ici, ce n’est pas pour des queues de cerise.

    Première impression, il y a beaucoup à lire et on n’a pas vraiment l'impression d’être devant une bd mais dans un gros fanzine qui a des moyens ou un magazine genre Fluide Glacial ou Spirou en version plus trash tout de même.

    DoggyBags #5 DoggyBags #5 DoggyBags #5
    Édité sous le label 619 de chez Ankhma, DoggyBag porte super bien son nom et est un concept en tant que tel. En gros, c’est le genre de bouquin que tu lis où tu veux histoire de décompresser. Le concept est simple, des récits complets dessinés par un collectif d’auteurs tout aussi déjanté reprenant à chaque numéro trois histoires qui ne sont pas liées entre elles. Chaque histoire est calibrée format trentaine de pages sur la thématique époque «Reagan » ou « Clint Eastwood » voire « Plan B » d’Ed Woods. En gros, ça reprend l’univers Pulp tendance gauchiste avec une aisance tarantinesque sans pour autant être aussi décomplexé qu’un film de Guy Ritchie dans lequel on aurait allégrement mélangé zombie, hémoglobine livrée en hectolitres, culture underground, ambiance embrumée, roulage de mécanique, mariachi, petite pépète , humour et gros mots.

    Mais avant toute chose, parlons de la maquette du bouquin. Les trois histoires sont emballées comme un magazine US avec sa section « courrier des lecteurs », de pub dithyrambique et ses fausses affiches racoleuses ; le tout avec un rendu vieilli qui utilise une charte graphique assez « oldies ». Les histoires sont indépendantes l’une de l’autre mais suivent une thématique commune.

    Le tout est supporté par une ligne éditoriale menée par la main de fer et qui garantit des publications assez soutenues (on doit être autour du numéro 6 pour l’instant).

    Clairement destiné à un public adulte ou averti, le concept permet de passer d’un univers graphique à un autre grâce justement à ce changement d’auteurs et d’histoires. Et pour le format, il est sympa, se situant entre le gros roman et la bd A4 classique.

    Bref voilà pour la partie « emballage » sympa et tutti quanti… mais quid de l’histoire ? Est-ce que cela en vaut la peine ?

    On va teaser un peu ; vous voulez le menu du jour ? Eh bien dans ce 5e opus (je précise, il n’y a aucun lien entre chaque numéro hein, c’est juste des « one-shots »), nous avons trois histoires complètement folles ayant pour titres : Death of Nations, Rampage & Trapped.

    Death of Nations
    À mon sens le plus réussi graphiquement des trois, tout en restant classique. C’est une histoire ayant pour thème les légendes urbaines ; un groupe de gangsters tout tatoués viennent de braquer une banque. Pourchassés par la police, ils sont contraints de s’enfuir dans les égouts… mais une chose terrible s’y terre. En sortiront-ils indemnes ? Ambiance et cotillons pour cette histoire qui sent bon la fosse septique.

    Rampage
    Une histoire en phase avec son époque. C’est l’histoire d’un ex-soldat américain ayant fait la guerre du Vietnam et qui est un peu dérangé… genre beaucoup même à tel point qu’il va sombrer dans une folie pas possible que seule une fin dramatique saura apaiser. Mal-être dérangeant, gros obus et tank en perspective.

    Trapped
    La plus intéressante et originale. Dans un future alternatif, la société ricaine a créé des parcs d’attractions un peu spéciaux puisqu’ils permettent à tout un chacun de revivre certains scènes-clés de l’histoire tel que l’assassinat de JFK en jouant le rôle de l’assassin ou de grandes batailles épiques ; du pur mauvais gout ! Qui joue la chair à canon ? Des Zombies affamés pardi ! Tout irait « pour le mieux » si le gardien du parc n’avait pas des vues sur une des visiteuses. Gore, macabre, malsain, ne lui manque qu’une touche de délire pour en faire le titre phare de ce numéro.
    Vous avez compris, c’est de la bd de genre dans la grosse veine des séries Z comme on peut retrouver dans certains films d’exploitation.

    Mais voulà, ce numéro a les qualités de ses défauts. On est censé être transporté dans des intrigues trash, un brin dérangeantes, et qui frôlent cette folie propre. Et là je n’ai pas été très surpris (je n’ai même pas dû retourner mon slip c’est pour dire) ; les histoires sont trop inégales que ce soit sur le fond ou la forme, et manquent cruellement de profondeur ce qui fait diminuer le plaisir et je n’aime pas quand on diminue mon plaisir. :)

    Ne nous égarons pas et ne cherchons pas trop loin. DoggyBag est avant tout un(e) magazine/bd rafraichissant(e) qu’on peut emporter avec soi et lire n’importe où ; que ce soit à 4000m d’altitude en train de faire un free-jump ou coincé dans le métro, moi j’ai trouvé l’endroit idéal… les WC (chacun son truc).

    Amateurs de Greenhouse, de films d’exploitation, je suis sûr que vous apprécierez. Quant à moi, je vous dis à très bientôt et je vais m’écouter le dernier album de François Valéry qui fait l’hymne aux zombies, bye bye.

    wolfiz Le 01/10/2014 à 18:29:58
    Prophet - Tome 4 - De profundis

    http://lacasebd.overblog.com/2014/09/prophet4.html

    Suite et fin de la série Prophet commencée il y a déjà 16 longues années (pfiou ça passe vite), cette saga était et est devenue par la force des choses une vraie légende et ce, par deux fois (ouais, rien que ça) ; doublement donc parce que déjà à l’époque c’était une vraie tuerie graphique ne ménageant pas le lecteur, mais surtout à cause du fait que la série a arboré depuis le 3e tome un super pins genre « Arlésienne de la BD », car ouais, il a fallu attendre genre 9 grosses années de gestation avant d’avoir sa suite et toutes les mauvaises langues s’en sont donné à cœur joie entre-temps.

    La faute à qui ? À plein de petites mésaventures en passant par les problèmes financiers des Éditions Humanoïdes Associés, le rachat par Glénat de la série et l’agenda des auteurs eux-mêmes (et sûrement un peu la motivation vu les aléas du projet mais on va encore dire que je suis mauvaise langue).

    Bref, ce qu’il faut surtout retenir à ce niveau acrobatique des choses c’est que le pari fou est finalement atteint (autant que le cerveau de l’auteur c’est peu dire) et ce grâce à Mathieu Lauffray, qui est par ailleurs l’accoucheur de la série Long John Silver que je vous conseille vivement parce que, l’air de rien, ce jeune puceau a du talent derrière ses 3 poils pubiens.

    Mais « Prophet » c’est quoi ? C’est l’histoire de Jack Stanton, un archéologue chevronné, égocentrique, à l’ambition dévorante et surtout ayant un énorme besoin d’être reconnu par ses pairs… bref un gros con. Lors d’une expédition dans les chaines montagneuses de l’Himalaya, lui et son groupe d’explorateurs vont faire une découverte qui pourrait remettre en question l’origine de notre monde : des vestiges pharaoniques creusés à même la roche et datant d’un autre âge. Qui a bien pu le construire ? Dans quel but ?

    Malgré la mise en garde de certains de ses confrères et le décès/ (la) disparition inopiné(e) de presque tous ceux de l’expédition, Jack ne sait résister à l’appel de l’argent et de la popularité et s’en va publier sa découverte. Il devient ainsi le chouchou de tout le gotha avec tout le succès que l’on imagine et son cortège de tsoin-tsoin et de bling-bling. Mais voilà … survient l’impossible ! Quand Jack était rentré dans le sanctuaire « que-tout-le-monde-lui-disait-touche-pas-cela-petit-con », Jack a déclenché quelque chose et ce qu’il croyait des vestiges abandonnés était en fait une balise vers « autre chose », un autre monde qui lui, ne va pas se gêner pour déferler sur le nôtre. S’ensuivront des villes dévastées, des créatures immenses et étranges, avec destruction et génocide compris. Bref, le chaos et l’enfer sur terre.

    Jack semble être le seul immunisé à cette apocalypse et sous ses yeux il verra le monde changer, gangrené et condamné à être dévoré et disparaitre. Comment vivre ? Comment survivre en sachant qu’à cause de son ambition, Jack est la cause de tout ce massacre ?

    Naviguant entre rêve et folie prophétique, Jack sombrera-t-il dans la folie ? Arrivera-t-il à sauver son âme ou notre monde est-il condamné ? Est-il le « messie » que les survivants voient en lui ? Et quelle est cette étrange créature qui le pourchasse ?

    Scénarisé initialement par Mathieu Lauffray et Xavier Dorison pour le premier épisode puis Lauffray tout seul comme un grand pour le reste, on nous propose ici une aventure fantastique saupoudrée de mysticisme et d’une réflexion sur l’individualisme et l’égoïsme, sur un ton de plus en plus sombre en avançant dans l’histoire. Mais d’abord faisons le tour du propriétaire.

    Mathieu Lauffray, c’est un gars bien dans ses chaussettes et qui sait dessiner, genre vieille école avec pinceau et tout le toutim. De ce fait, graphiquement c’est une grosse claque avec de grandes mises en scène, de grandes cases, une maitrise au niveau du trait et un vertige graphique de derrière les fagots. Évidemment, on notera tout de même un changement de style entre les premiers albums et le dernier vu le temps qui les sépare (9 ans pour rappel). Le tout est finement rehaussé par un jeu de couleurs, parfois palpitantes, parfois froides et sombres mais toujours adaptées au contexte (c’est à un certain Anthony Simon qu’il faut dire merci… merci Anthony).

    L’histoire quant à elle est découpée en 4 volumes et est remplie de cliffhanger qui motivera la lecture et, ça fonctionne ! Le récit est bien construit et ne faiblit pas même si toutes les promesses du premier volume ne sont pas rencontrées au fil des épisodes. Le rythme est soutenu, sauf peut-être pour le 3e épisode, et l’on ne s’ennuie nullement même si personnellement j’ai trouvé que le final avait un petit gout de marijuana sous acide et aurait mérité un 5e tome afin de répondre à toutes les questions et incertitudes ; mais au moins nous avons ici un récit complet et l’on sent l’envie de l’auteur de conclure l’histoire.

    Au final une bonne série dans sa globalité qui démarre à tout berzingue et qui vous emmènera dans un trip étrange, faisant le grand écart entre aventure et introspection métaphysique. Une série sympa qui manque un peu de souffle et qui malheureusement a souffert de sa « réputation ».

    wolfiz Le 01/10/2014 à 18:29:49
    Prophet - Tome 3 - Pater Tenebrarum

    http://lacasebd.overblog.com/2014/09/prophet4.html

    Suite et fin de la série Prophet commencée il y a déjà 16 longues années (pfiou ça passe vite), cette saga était et est devenue par la force des choses une vraie légende et ce, par deux fois (ouais, rien que ça) ; doublement donc parce que déjà à l’époque c’était une vraie tuerie graphique ne ménageant pas le lecteur, mais surtout à cause du fait que la série a arboré depuis le 3e tome un super pins genre « Arlésienne de la BD », car ouais, il a fallu attendre genre 9 grosses années de gestation avant d’avoir sa suite et toutes les mauvaises langues s’en sont donné à cœur joie entre-temps.

    La faute à qui ? À plein de petites mésaventures en passant par les problèmes financiers des Éditions Humanoïdes Associés, le rachat par Glénat de la série et l’agenda des auteurs eux-mêmes (et sûrement un peu la motivation vu les aléas du projet mais on va encore dire que je suis mauvaise langue).

    Bref, ce qu’il faut surtout retenir à ce niveau acrobatique des choses c’est que le pari fou est finalement atteint (autant que le cerveau de l’auteur c’est peu dire) et ce grâce à Mathieu Lauffray, qui est par ailleurs l’accoucheur de la série Long John Silver que je vous conseille vivement parce que, l’air de rien, ce jeune puceau a du talent derrière ses 3 poils pubiens.

    Mais « Prophet » c’est quoi ? C’est l’histoire de Jack Stanton, un archéologue chevronné, égocentrique, à l’ambition dévorante et surtout ayant un énorme besoin d’être reconnu par ses pairs… bref un gros con. Lors d’une expédition dans les chaines montagneuses de l’Himalaya, lui et son groupe d’explorateurs vont faire une découverte qui pourrait remettre en question l’origine de notre monde : des vestiges pharaoniques creusés à même la roche et datant d’un autre âge. Qui a bien pu le construire ? Dans quel but ?

    Malgré la mise en garde de certains de ses confrères et le décès/ (la) disparition inopiné(e) de presque tous ceux de l’expédition, Jack ne sait résister à l’appel de l’argent et de la popularité et s’en va publier sa découverte. Il devient ainsi le chouchou de tout le gotha avec tout le succès que l’on imagine et son cortège de tsoin-tsoin et de bling-bling. Mais voilà … survient l’impossible ! Quand Jack était rentré dans le sanctuaire « que-tout-le-monde-lui-disait-touche-pas-cela-petit-con », Jack a déclenché quelque chose et ce qu’il croyait des vestiges abandonnés était en fait une balise vers « autre chose », un autre monde qui lui, ne va pas se gêner pour déferler sur le nôtre. S’ensuivront des villes dévastées, des créatures immenses et étranges, avec destruction et génocide compris. Bref, le chaos et l’enfer sur terre.

    Jack semble être le seul immunisé à cette apocalypse et sous ses yeux il verra le monde changer, gangrené et condamné à être dévoré et disparaitre. Comment vivre ? Comment survivre en sachant qu’à cause de son ambition, Jack est la cause de tout ce massacre ?

    Naviguant entre rêve et folie prophétique, Jack sombrera-t-il dans la folie ? Arrivera-t-il à sauver son âme ou notre monde est-il condamné ? Est-il le « messie » que les survivants voient en lui ? Et quelle est cette étrange créature qui le pourchasse ?

    Scénarisé initialement par Mathieu Lauffray et Xavier Dorison pour le premier épisode puis Lauffray tout seul comme un grand pour le reste, on nous propose ici une aventure fantastique saupoudrée de mysticisme et d’une réflexion sur l’individualisme et l’égoïsme, sur un ton de plus en plus sombre en avançant dans l’histoire. Mais d’abord faisons le tour du propriétaire.

    Mathieu Lauffray, c’est un gars bien dans ses chaussettes et qui sait dessiner, genre vieille école avec pinceau et tout le toutim. De ce fait, graphiquement c’est une grosse claque avec de grandes mises en scène, de grandes cases, une maitrise au niveau du trait et un vertige graphique de derrière les fagots. Évidemment, on notera tout de même un changement de style entre les premiers albums et le dernier vu le temps qui les sépare (9 ans pour rappel). Le tout est finement rehaussé par un jeu de couleurs, parfois palpitantes, parfois froides et sombres mais toujours adaptées au contexte (c’est à un certain Anthony Simon qu’il faut dire merci… merci Anthony).

    L’histoire quant à elle est découpée en 4 volumes et est remplie de cliffhanger qui motivera la lecture et, ça fonctionne ! Le récit est bien construit et ne faiblit pas même si toutes les promesses du premier volume ne sont pas rencontrées au fil des épisodes. Le rythme est soutenu, sauf peut-être pour le 3e épisode, et l’on ne s’ennuie nullement même si personnellement j’ai trouvé que le final avait un petit gout de marijuana sous acide et aurait mérité un 5e tome afin de répondre à toutes les questions et incertitudes ; mais au moins nous avons ici un récit complet et l’on sent l’envie de l’auteur de conclure l’histoire.

    Au final une bonne série dans sa globalité qui démarre à tout berzingue et qui vous emmènera dans un trip étrange, faisant le grand écart entre aventure et introspection métaphysique. Une série sympa qui manque un peu de souffle et qui malheureusement a souffert de sa « réputation ».

    wolfiz Le 01/10/2014 à 18:29:38
    Prophet - Tome 2 - Infernum in Terra

    http://lacasebd.overblog.com/2014/09/prophet4.html

    Suite et fin de la série Prophet commencée il y a déjà 16 longues années (pfiou ça passe vite), cette saga était et est devenue par la force des choses une vraie légende et ce, par deux fois (ouais, rien que ça) ; doublement donc parce que déjà à l’époque c’était une vraie tuerie graphique ne ménageant pas le lecteur, mais surtout à cause du fait que la série a arboré depuis le 3e tome un super pins genre « Arlésienne de la BD », car ouais, il a fallu attendre genre 9 grosses années de gestation avant d’avoir sa suite et toutes les mauvaises langues s’en sont donné à cœur joie entre-temps.

    La faute à qui ? À plein de petites mésaventures en passant par les problèmes financiers des Éditions Humanoïdes Associés, le rachat par Glénat de la série et l’agenda des auteurs eux-mêmes (et sûrement un peu la motivation vu les aléas du projet mais on va encore dire que je suis mauvaise langue).

    Bref, ce qu’il faut surtout retenir à ce niveau acrobatique des choses c’est que le pari fou est finalement atteint (autant que le cerveau de l’auteur c’est peu dire) et ce grâce à Mathieu Lauffray, qui est par ailleurs l’accoucheur de la série Long John Silver que je vous conseille vivement parce que, l’air de rien, ce jeune puceau a du talent derrière ses 3 poils pubiens.

    Mais « Prophet » c’est quoi ? C’est l’histoire de Jack Stanton, un archéologue chevronné, égocentrique, à l’ambition dévorante et surtout ayant un énorme besoin d’être reconnu par ses pairs… bref un gros con. Lors d’une expédition dans les chaines montagneuses de l’Himalaya, lui et son groupe d’explorateurs vont faire une découverte qui pourrait remettre en question l’origine de notre monde : des vestiges pharaoniques creusés à même la roche et datant d’un autre âge. Qui a bien pu le construire ? Dans quel but ?

    Malgré la mise en garde de certains de ses confrères et le décès/ (la) disparition inopiné(e) de presque tous ceux de l’expédition, Jack ne sait résister à l’appel de l’argent et de la popularité et s’en va publier sa découverte. Il devient ainsi le chouchou de tout le gotha avec tout le succès que l’on imagine et son cortège de tsoin-tsoin et de bling-bling. Mais voilà … survient l’impossible ! Quand Jack était rentré dans le sanctuaire « que-tout-le-monde-lui-disait-touche-pas-cela-petit-con », Jack a déclenché quelque chose et ce qu’il croyait des vestiges abandonnés était en fait une balise vers « autre chose », un autre monde qui lui, ne va pas se gêner pour déferler sur le nôtre. S’ensuivront des villes dévastées, des créatures immenses et étranges, avec destruction et génocide compris. Bref, le chaos et l’enfer sur terre.

    Jack semble être le seul immunisé à cette apocalypse et sous ses yeux il verra le monde changer, gangrené et condamné à être dévoré et disparaitre. Comment vivre ? Comment survivre en sachant qu’à cause de son ambition, Jack est la cause de tout ce massacre ?

    Naviguant entre rêve et folie prophétique, Jack sombrera-t-il dans la folie ? Arrivera-t-il à sauver son âme ou notre monde est-il condamné ? Est-il le « messie » que les survivants voient en lui ? Et quelle est cette étrange créature qui le pourchasse ?

    Scénarisé initialement par Mathieu Lauffray et Xavier Dorison pour le premier épisode puis Lauffray tout seul comme un grand pour le reste, on nous propose ici une aventure fantastique saupoudrée de mysticisme et d’une réflexion sur l’individualisme et l’égoïsme, sur un ton de plus en plus sombre en avançant dans l’histoire. Mais d’abord faisons le tour du propriétaire.

    Mathieu Lauffray, c’est un gars bien dans ses chaussettes et qui sait dessiner, genre vieille école avec pinceau et tout le toutim. De ce fait, graphiquement c’est une grosse claque avec de grandes mises en scène, de grandes cases, une maitrise au niveau du trait et un vertige graphique de derrière les fagots. Évidemment, on notera tout de même un changement de style entre les premiers albums et le dernier vu le temps qui les sépare (9 ans pour rappel). Le tout est finement rehaussé par un jeu de couleurs, parfois palpitantes, parfois froides et sombres mais toujours adaptées au contexte (c’est à un certain Anthony Simon qu’il faut dire merci… merci Anthony).

    L’histoire quant à elle est découpée en 4 volumes et est remplie de cliffhanger qui motivera la lecture et, ça fonctionne ! Le récit est bien construit et ne faiblit pas même si toutes les promesses du premier volume ne sont pas rencontrées au fil des épisodes. Le rythme est soutenu, sauf peut-être pour le 3e épisode, et l’on ne s’ennuie nullement même si personnellement j’ai trouvé que le final avait un petit gout de marijuana sous acide et aurait mérité un 5e tome afin de répondre à toutes les questions et incertitudes ; mais au moins nous avons ici un récit complet et l’on sent l’envie de l’auteur de conclure l’histoire.

    Au final une bonne série dans sa globalité qui démarre à tout berzingue et qui vous emmènera dans un trip étrange, faisant le grand écart entre aventure et introspection métaphysique. Une série sympa qui manque un peu de souffle et qui malheureusement a souffert de sa « réputation ».

    wolfiz Le 01/10/2014 à 18:29:28
    Prophet - Tome 1 - Ante Genesem

    http://lacasebd.overblog.com/2014/09/prophet4.html

    Suite et fin de la série Prophet commencée il y a déjà 16 longues années (pfiou ça passe vite), cette saga était et est devenue par la force des choses une vraie légende et ce, par deux fois (ouais, rien que ça) ; doublement donc parce que déjà à l’époque c’était une vraie tuerie graphique ne ménageant pas le lecteur, mais surtout à cause du fait que la série a arboré depuis le 3e tome un super pins genre « Arlésienne de la BD », car ouais, il a fallu attendre genre 9 grosses années de gestation avant d’avoir sa suite et toutes les mauvaises langues s’en sont donné à cœur joie entre-temps.

    La faute à qui ? À plein de petites mésaventures en passant par les problèmes financiers des Éditions Humanoïdes Associés, le rachat par Glénat de la série et l’agenda des auteurs eux-mêmes (et sûrement un peu la motivation vu les aléas du projet mais on va encore dire que je suis mauvaise langue).

    Bref, ce qu’il faut surtout retenir à ce niveau acrobatique des choses c’est que le pari fou est finalement atteint (autant que le cerveau de l’auteur c’est peu dire) et ce grâce à Mathieu Lauffray, qui est par ailleurs l’accoucheur de la série Long John Silver que je vous conseille vivement parce que, l’air de rien, ce jeune puceau a du talent derrière ses 3 poils pubiens.

    Mais « Prophet » c’est quoi ? C’est l’histoire de Jack Stanton, un archéologue chevronné, égocentrique, à l’ambition dévorante et surtout ayant un énorme besoin d’être reconnu par ses pairs… bref un gros con. Lors d’une expédition dans les chaines montagneuses de l’Himalaya, lui et son groupe d’explorateurs vont faire une découverte qui pourrait remettre en question l’origine de notre monde : des vestiges pharaoniques creusés à même la roche et datant d’un autre âge. Qui a bien pu le construire ? Dans quel but ?

    Malgré la mise en garde de certains de ses confrères et le décès/ (la) disparition inopiné(e) de presque tous ceux de l’expédition, Jack ne sait résister à l’appel de l’argent et de la popularité et s’en va publier sa découverte. Il devient ainsi le chouchou de tout le gotha avec tout le succès que l’on imagine et son cortège de tsoin-tsoin et de bling-bling. Mais voilà … survient l’impossible ! Quand Jack était rentré dans le sanctuaire « que-tout-le-monde-lui-disait-touche-pas-cela-petit-con », Jack a déclenché quelque chose et ce qu’il croyait des vestiges abandonnés était en fait une balise vers « autre chose », un autre monde qui lui, ne va pas se gêner pour déferler sur le nôtre. S’ensuivront des villes dévastées, des créatures immenses et étranges, avec destruction et génocide compris. Bref, le chaos et l’enfer sur terre.

    Jack semble être le seul immunisé à cette apocalypse et sous ses yeux il verra le monde changer, gangrené et condamné à être dévoré et disparaitre. Comment vivre ? Comment survivre en sachant qu’à cause de son ambition, Jack est la cause de tout ce massacre ?

    Naviguant entre rêve et folie prophétique, Jack sombrera-t-il dans la folie ? Arrivera-t-il à sauver son âme ou notre monde est-il condamné ? Est-il le « messie » que les survivants voient en lui ? Et quelle est cette étrange créature qui le pourchasse ?

    Scénarisé initialement par Mathieu Lauffray et Xavier Dorison pour le premier épisode puis Lauffray tout seul comme un grand pour le reste, on nous propose ici une aventure fantastique saupoudrée de mysticisme et d’une réflexion sur l’individualisme et l’égoïsme, sur un ton de plus en plus sombre en avançant dans l’histoire. Mais d’abord faisons le tour du propriétaire.

    Mathieu Lauffray, c’est un gars bien dans ses chaussettes et qui sait dessiner, genre vieille école avec pinceau et tout le toutim. De ce fait, graphiquement c’est une grosse claque avec de grandes mises en scène, de grandes cases, une maitrise au niveau du trait et un vertige graphique de derrière les fagots. Évidemment, on notera tout de même un changement de style entre les premiers albums et le dernier vu le temps qui les sépare (9 ans pour rappel). Le tout est finement rehaussé par un jeu de couleurs, parfois palpitantes, parfois froides et sombres mais toujours adaptées au contexte (c’est à un certain Anthony Simon qu’il faut dire merci… merci Anthony).

    L’histoire quant à elle est découpée en 4 volumes et est remplie de cliffhanger qui motivera la lecture et, ça fonctionne ! Le récit est bien construit et ne faiblit pas même si toutes les promesses du premier volume ne sont pas rencontrées au fil des épisodes. Le rythme est soutenu, sauf peut-être pour le 3e épisode, et l’on ne s’ennuie nullement même si personnellement j’ai trouvé que le final avait un petit gout de marijuana sous acide et aurait mérité un 5e tome afin de répondre à toutes les questions et incertitudes ; mais au moins nous avons ici un récit complet et l’on sent l’envie de l’auteur de conclure l’histoire.

    Au final une bonne série dans sa globalité qui démarre à tout berzingue et qui vous emmènera dans un trip étrange, faisant le grand écart entre aventure et introspection métaphysique. Une série sympa qui manque un peu de souffle et qui malheureusement a souffert de sa « réputation ».

    wolfiz Le 13/07/2014 à 19:09:31

    http://lacasebd.overblog.com/2014/06/steampunk.html

    Aujourd’hui on sort des sentiers battus puisque je vais vous parler d’un livre voguant dans une autre dimension que celle de la bande dessinée, on va parler d’une de ses parentes : le livre illustré. Oui je vous vois venir avec vos charentaises cloutées pointure 64 et vos regards menaçants mais ce n’est pas un livre pour les tout petits, genre « Martine se fait tatouer le fessier » ou « Dora s’est encore perdue » (la conne), c’est un poil un peu plus « adulte ».

    Alors vous pouvez sortir de votre caisson de cryogénisation et sortir vos montres à gousset et soyez les bienvenus dans l’univers de Steampunk, un livre rétro-futuriste (ou futuriste-rétro) édité par les Éditions LeClers.

    Le bouquin en lui-même est une petite beauté des plus classes avec sa couverture en dur et qui nous propose pas moins d’une bonne centaine de pages (120 en fait) sur un papier des plus « glossy ». Évidemment, l’objet est beau, super classe mais est-ce que son contenu en vaut la peine ?

    Ouech, bonne question que v’là. Histoire de faire mon oncle Paul : le Steampunk, kesako ?

    Avant toute chose, le steampunk c’est une vision poétique, néoromantique et industrielle de l’évolution du temps à partir d’une altération temporelle. C’est exactement ça la thématique du steampunk, une autre vision de l’histoire vue d’une d’autre époque (comme ça, brut de coffre).

    C’est un vrai mouvement esthétique (ahh cosplay quand tu nous tiens) et littéraire mélangeant paradoxe et uchronie ; certains vous sortiront des pamphlets pompeux genre qu’il prend ses racines aux alentours du XIXe siècle, époque charnière qui aurait au détour d’un évènement, bifurqué de la ligne temporelle que l’on connait (style Retour vers le Futur) ; d’autres viendront avec des explications alambiquées tournant autour d’une altération historique basée sur l’usage des machines à vapeur…

    Comme je suis pour la paix des ménages, on va dire que la vérité est entre les deux ; mais ce dont je suis sûr, c’est que la terminologie et la mode steampunk sont vraiment apparues dans les années eighties, époque où la SF manquait cruellement de souffle et peinait à se renouveler. Pour rester simple, pour nous néophytes que nous sommes, c’est du révisionnisme (ouais m’dame) et qui plus est, très tendance à l’heure actuelle et dont les pères fondateurs n’ont pour inspiration que Jules Verne et H.G. Wells ou Léonard de Vinci, rien que ça.

    Ce recueil mené par Xavier Mauméjean (à la craie) et Didier Graffet (au silex) nous offre ici un panorama complet du genre en revisitant, sous forme d’un journal de bord illustré, plusieurs évènements vus sous le prisme de l’anachronisme.

    Mêlant subtilement mystère, aventure et humour, chaque récit proposé par le livre deviendra presque une expérience shamanique qui vous emportera aussi bien dans des moments passés que futurs ; le tout divinement illustré par des dessins d’ambiance réalisés par Dider Graffet. Du coup, on se retrouve dans une multitude de petites histoires faisant la part belle à l’étrange.

    Les textes quant à eux sont courts, rédigés avec brio du style très « chronique de l’étrange » et feront évidemment référence à une pléiade d’évènements historiques ou imaginaires, en passant des 20.000 lieues sous les mers de l’ami Jules, Frankenstein, la découverte des Amériques, des revisites de mégapoles, un Titanic insubmersible, un Tesla qui pétrifie une ville suite à une expérience ratée etc. Bref il y en a pour tous les gouts.

    Graphiquement, les dessins sont superbes et collent à merveille à chaque anecdote, ce qui est un vrai régal pour les yeux.

    Paradoxe, anachronisme, dystopie, la sensibilité du lecteur n’aura que l’embarras du choix en découvrant toutes ces altérations historiques richement illustrées.

    Voilà donc un condensé assez trapu, difficilement lisible avouons-le d’un seul coup mais à savourer en épisodes, entre deux prises de tête ou quand vous le sentez tout en sachant qu’on peut entamer le livre à partir de n’importe quelle page.

    C’est passionnant, audacieux, intriguant, intéressant et est une véritable invitation à l’imagination. Clairement un must-have pour tout féru de cet univers étrange, de SF, des voyageurs de l’étrange, ou tout simplement d’amoureux de beaux livres.

    Alors faites comme moi, laissez-vous emporter et sortez toutes voiles dehors pour de nouvelles aventures. Du pur bonheur !

    wolfiz Le 07/07/2014 à 09:58:11
    Mes psycho BD - Tome 1 - Débordée, moi ? Plus jamais !

    http://lacasebd.overblog.com/2014/07/debordee-moi-plus-jamais-pauline-perrolet-pacotine.html

    (NDM : Mes Psychos BD Tome 1 , une série à l'impression très domestique éditée par Jungle en format 48 pages.)

    Bien que légèrement divertissante,n'attendez pas de cette BD qu'elle vous offre des solutions magiques quant à l'organisation... Aucune révélation surprenante ici,mais une somme de "conseils" qui ne sont autres que du bon sens en fin de compte (NDM : oui mais c'est bien de s'en rappeler) ... Bref,un peu léger à mon goût.

    Tiens et si jamais en suivant ce petit lien vous pourrez lire toutes les autres critiques de Jiji : http://livrecommelair.blogspot.be/2014/07/debordeemoiplus-jamais-pauline.html

    wolfiz Le 01/07/2014 à 11:30:12
    Louca - Tome 1 - Coup d'envoi

    http://lacasebd.overblog.com/2014/07/louca-coup-d-envoi.html

    Qu’est ce qui intéresse un garçon ado de nos jours ? Le sport, les filles, faire la fête et ses amis. Bien échu pour notre héros du jour puisqu’il n’excelle (de cheval) dans aucun de ces domaines.

    Mesdames et messieurs, welcome en plein drame prépubère !

    Louca, notre protagoniste principal, est un ado comme tous les autres ; déjà il n’est pas dans la moyenne standard (quoique, mais là c’est mon côté grincheux qui parle), il est spécialement paresseux en classe avec une tendance vers le cancre professionnel, en foot ses joyeuses prouesses sonnent plus la maladresse qu’autre chose, et quant au côté relationnel (comprendre les filles) c’est le désert Tchernobyl total tellement il est gauche… Tel un pèlerin en quête du Graal, Louca se cherche et se pose des tonnes de questions plus échevelées les unes que les autres et pour faire bref, il a un paquet de soucis. Et que celui qui n’a jamais vécu cela meurt dans d’atroces souffrances, les autres vous pouvez lever votre doigt (le doigt j’ai dit ! Manu tu sors !).

    Pourtant Louca aimerait bien s’affirmer, réussir à jouer comme un pro au foot, ramener de bonnes notes et surtout attirer le regard de la jolie Julie. Mais là, tout de suite, il y a vachement plus urgent comme genre réussir cette foutue interro qui est prévue dans quelques heures… Quoi de mieux dés lors que de s’enfermer au sein de l’école pour y vagabonder après les heures afin de chercher les copies d’examen (pas con hein !) ? Et là, quelque chose de fou va arriver en croisant au détour d’un couloir le jeune et talentueux Nathan. Le mot « croiser » est assez mal choisi en fait, j’aurais plutôt dû dire « apparaitre » genre comme la Vierge Marie ou la bite à Manu vous voyez (voir plus haut pour ceux qui suivent) ? Parce que Nathan, en plus d’être un Adonis et un footballeur spécialement doué, c’est aussi un revenant catégorie fantôme-mort mais sans la chemise délavée (rien que ça).

    Nathan comprendra vite que Louca est le seul capable de le voir et l’entendre, et pour un mec mort c’est hard de rester ignoré de tous. Du coup un copain, ça ne se refuse pas.

    Content de cette nouvelle amitié et passé le coup de la crise cardiaque (aaaaaah, un fantôme !), Nathan décidera de le coacher afin qu’il puisse devenir un poil meilleur au foot et emballer la petite Julie au passage. Parce que soyons francs, il a encore besoin de quelques heures d’entrainement avant de taquiner Ribéry (aka « Je pense qu’on espère qu’on va gagner »).

    Premier épisode d’une série actuellement en cours (3 épisodes publiés), Bruno Dequier nous offre ici pour son premier album une belle et rafraichissante surprise sur le thème du ado-movie au sein d’un collège.

    Editée chez Dupuis, cette bd pur jus d’ado pose les bonnes questions avec un style de dessin très Disney-ien, voire assez proche de l’animation ce qui n’est pas étonnant vu que Bruno (tu permets que j’utilise ton prénom ?) a travaillé dans le domaine (Le Lorax, Moi Moche et Méchant 2, etc. pour n’en citer que certains).

    Visuellement c’est assez épuré, avec des visages très animés et expressifs, des découpes d’images dynamiques et bien rythmées, des situations et un scénario qui feront sourire ; les personnages sont assez attachants avec notamment un petit coup de cœur personnel pour son petit frère Antin qui idolâtre son grand frère alors que ce dernier simule la vérité.

    On pourra faire rapidement le parallèle avec le manga « Olive et Tom » qui tourne essentiellement autour du Foot et du dépassement de soi-même mais ce serait une erreur vu que le scénario est plus touffu et le thème du foot n’est ici qu’un des éléments reliant les différentes pièces du puzzle entre les personnages.

    Au final, une bande dessinée qui n’a pas plus d’ambition que de tenir le lecteur en haleine et qui remplit, ma foi, son but. Si vous êtes jeune d’esprit, un peu fou fou, pas trop élitiste et cherchez une histoire sympa pour tout public (même les non-footeux)… Go Go Go !

    Sur ce, je prends fissa un petit cachet et un pack de six et on se revoit à la prochaine critique ? Tchussss

    Ps : M’étonnerait pas qu’un de ces quatre on retrouve une version animée de la bande-dessinée.

    wolfiz Le 15/05/2014 à 13:06:16
    L'homme de l'année - Tome 1 - 1917 - Le Soldat inconnu

    http://lacasebd.overblog.com/2014/05/1917-le-soldat-inconnu.html

    Calme. Tout est calme et serein sauf que non ! Sérieusement, il faut arrêter avec les bonnes séries TV à regarder. Il y a tellement d’épisodes que je n’ai même plus le temps d’écrire une petite bafouille afin d’agrémenter ma culture littéraire de simple profane que je suis. Que ce soit The Follow (macabre), Revenge (Dallas), Vampire Diaries (Sans gland), TBBT (humour), Walking Dead (mortel) et tant d’autres… C’est dingue comme c’est une pompe à temps incroyable… et ça me gonfle de perdre du temps (et pourtant je connais des moyens plus agréables pour me les gonfler).

    Mais vous me connaissez, j’ai toujours un poumon sur ma main et histoire de faire simple, court et circoncis, on reprend rapidement nos bonnes habitudes, on enfile un joli maillot couleur « kaki-treillis » et on se jette à l’eau avec « L’homme de L’année : Le Soldat Inconnu », une collection éditée chez Delcourt.

    Soit dit en passant et avant de plonger sur le sujet, ce premier opus intitulé « 1917 » est un one-shot , une histoire complète donc, faisant partie d’une collection mettant en avant des moments de l’Histoire dans lesquels des Hommes ont réussi, par leur présence ou leurs actes, à marquer ces instants oubliés. Évidemment, avec une date pareille, ça veut aussi dire aussi qu’on va causer sérieux puisque l’on va parler de la première guerre mondiale, époque où l’on se torchait encore le cul avec des feuilles de salade et des ronces ; et je vous garantis, ce n’est pas agréable du tout.

    L’histoire repose sur la vie diamétralement opposée de deux hommes qui, par le truchement d’épreuves, vont vivre ensemble la première guerre mondiale. Tout commence en 1910, dans un village en Côte d’Ivoire, où Boubacar N’Dore, jeune Africain, exploité et travaillant dans une plantation de cacao, va être recruté par un colon blanc du nom de Joseph, et ce afin de devenir un soldat. Malheureusement pour nos deux amis, la guerre en Europe les rattrape et ils sont tous appelés au front pour combattre l’armée allemande, en passant par l’Afrique et ce jusqu’aux terres boueuses de Verdun. Nos deux lascars, à travers des moments forts, des questionnements et des combats aveugles au fin fond des tranchées, vont rapidement voir le lien « maitre-esclave » les unissant, se transformer petit à petit pour devenir bien plus que de simples compagnons d’armes, au péril de leur vie.

    Une bd qui prône un cinglant hommage à l’amitié et à tous ces hommes et femmes qui ont combattu pour un idéal qui n’est parfois pas le leur ; s’ensuivra évidemment une réflexion morale sur la guerre, le racisme latent, une page d’histoire sur les tirailleurs africains, etc. Mais là n’est pas forcément le sujet de la critique et je m’abstiendrai de m’étaler comme un étron sur le sujet vu que primo, ça pue ; et deuzio cela risque d’être hors-sujet et subjectif.

    Pour ce premier opus, c’est Duval et Jean-Pierre Pecau (pas l’animateur télé) qui sont de corvée de patates, avec à la gâchette un certain Mr Fab ; ce dernier faisant un boulot graphique et esthétique en adéquation avec l’histoire grâce notamment à un découpage et un dessin classique, parfois crayonné, avec des couleurs soignées, sombres et parfois chaudasses contrastant avec la noirceur de la situation.

    J’avoue pourtant qu’à la base ce genre d’histoire ce n’est pas trop ma came. Parce que déjà je l’avais reçu pour Nouvel An (quand je vous dis que j’ai du retard dans mes lectures) et surtout après avoir vu les trois premières pages de la bd ; mais l’histoire change radicalement dès la 4ème planche et nous emmène directement dans une autre vision des choses.

    C’est fichtrement bien dessiné donc même si assez classique dans l’approche, et c’est surtout accompagné d’un scénario solide et une narration impeccable sur un contexte historique bien réel. L’émotion est au rendez-vous et ce drame transpire le vécu au quotidien. Petite cerise sur le gâteau : une fin brutale, tragique… et ironique.

    Pour finir, voilà donc un premier volume surprenant, nous rappelant la dureté de l’époque et remettant en abîme là où nous en sommes aujourd’hui. Je ne sais pas vous dire si les autres numéros de la collection sont de la même qualité ou du même gabarit mais celui-ci est plus que recommandable (on me souffle aux tympans que c’est le meilleur de la série).

    Pour le reste, faites comme moi, emboitez le pas sur cet épisode car c’est du bon. Sur ce, on me salue ! Rompez !

    Ps : Me ferais bien un cacao chaud sur le coup, il fait frisquet non ?

    wolfiz Le 14/04/2014 à 12:45:12

    http://lacasebd.overblog.com/2014/04/the-building-will-eisner.html

    Hello les amis,

    Aujourd’hui j’ai l’esprit léger et le pas guilleret, un peu comme la floraison des cerisiers au Japon, car j’ai déterré pour vous un auteur figure de proue d’un renouveau bd aux US, j’ai nommé Will Eisner (ouais, rien que ça !).

    Ne prenant que mon courage à deux mains je suis parti tirer les vers du nez de mon libraire, ce qui n’était pas une mince affaire vu son rhume, et j’ai déniché un « pas si vieux que cela » (1987) bouquin portant le nom de « Building ».

    Pour la petite anecdote, Will Eisner est un gars genre bien mort (1917-2005) mais qui est devenu avec les années un pilier de l’art visuel de la BD américaine grâce notamment à une inventivité graphique en avance sur son temps, un style narratif unique et une vision des choses différente des us et coutumes de l’époque ; du coup il a été une inspiration pour pas mal d’auteurs underground et estampillé « bête de guerre » dans son genre. Il a même défini le concept du « roman graphique » tel qu’on le connait aujourd’hui c’est-à-dire des histoires bd sérieuses et pas forcément chiantes. Alors oui, aujourd’hui c’est presque du petit lait mais à l’époque les comics et bd avaient une connotation infantile et ça faisait un peu rétrograde quand un adulte un poil sérieux en lisait une (pointage du doigt, bonnet d’âne, ricanement, plumes et goudron, etc.). Bref, un auteur des plus célèbres outre-Atlantique à tel point que l’Oscar de la bande dessinée porte son nom.

    On ne va pas se repasser tout son curriculum en vue mais si l’on doit retenir quelques œuvres notables du gaillard, je ne citerais que The Spirit, A contract with God, Fagin le Juif, The building et j’en passe.

    The Building va nous téléporter à une époque où la longueur des jupes commençait à rétrécir et les pantalons à pinces étaient toujours à la mode ; nous voilà en plein sixties ! Quatre personnages complètement atypiques vont nous faire découvrir la vie d’un immeuble new-yorkais : un violoncelliste passionné, une femme infidèle éprise d’un poète, un homme aigri par l’argent ainsi qu’une personne ayant eu un traumatisme et qui s’est donné pour mission d’aider les enfants, voilà pour nos guides attitrés. Tous vont partager une histoire, leurs histoires ; parfois triste, mélancolique et avec des sursauts de joies ayant pour lieu commun : l’immeuble (The Building en VO) ; cet immeuble qui est justement l’élément central, et qui sera le témoin de cette tranche de vie, du temps qui passe et des liens entre les hommes. Un immeuble peut-il avoir une âme ?

    Vous l’aurez compris, ici on ne cogne pas, pas de communistes en mal de destructions massives ni de terroristes palestino-indiens, et encore moins de tripes virevoltantes ne vous laissant pas le temps de faire marcher vos neurones. Au contraire, décapsulez une boisson gazeuse, respirez un bon coup et mettez-vous plutôt à l’aise sous la couette.

    Visuellement c’est beau, sobre, agréable à lire et est un vrai plaisir à regarder avec sa mise en page hors-norme remplie d’audace graphique et au dessin épuré ; chaque planche est émouvante et emplie d’émotions et vous plongera dans le gris de l’existence comme un bon coup de pelle projetant du mortier dans les dents (désolé, c’est mon côté maçon qui ressort). Mitonné de second degré et d’un double niveau de lecture, vous verrez au fil de la lecture les cases s’effacer pour donner vie à cette histoire au thème humaniste et qui étudie le comportement humain et social sans pour autant porter un quelconque jugement, ni être moralisateur.

    Non content d’être un excellent album se suffisant à lui-même, celui-ci fait partie d’une trilogie (The building est en fait le tome 2), et est composé de 80 pages nous montrant un instantané de la vie raconté avec une finesse poétique assez rare, à tel point qu’on le termine sans s’en apercevoir. Bref, c’est une lecture un poil étrange, qui sort des sentiers battus et qui est rafraichissante.

    Au final, voici une œuvre intemporelle, originale et même novatrice vis-à-vis de tout ce qui sort actuellement et qui se résume trop souvent à un gros méchant, un complot et des boy-scouts qui sauvent la princesse à coup de semelle cloutée pointure 44. Alors, pardonnez mon hardiesse, somme toute pas subtile du tout, de vous suggérer la lecture de cette bd sous peine de passer à côté de quelque chose.

    Si vous aimez les bonnes et belles BD avec une histoire intelligente qui vous ouvrira l’esprit, celle-ci est clairement pour vous !

    wolfiz Le 14/04/2014 à 12:44:52

    http://lacasebd.overblog.com/2014/04/the-building-will-eisner.html

    Hello les amis,

    Aujourd’hui j’ai l’esprit léger et le pas guilleret, un peu comme la floraison des cerisiers au Japon, car j’ai déterré pour vous un auteur figure de proue d’un renouveau bd aux US, j’ai nommé Will Eisner (ouais, rien que ça !).

    Ne prenant que mon courage à deux mains je suis parti tirer les vers du nez de mon libraire, ce qui n’était pas une mince affaire vu son rhume, et j’ai déniché un « pas si vieux que cela » (1987) bouquin portant le nom de « Building ».

    Pour la petite anecdote, Will Eisner est un gars genre bien mort (1917-2005) mais qui est devenu avec les années un pilier de l’art visuel de la BD américaine grâce notamment à une inventivité graphique en avance sur son temps, un style narratif unique et une vision des choses différente des us et coutumes de l’époque ; du coup il a été une inspiration pour pas mal d’auteurs underground et estampillé « bête de guerre » dans son genre. Il a même défini le concept du « roman graphique » tel qu’on le connait aujourd’hui c’est-à-dire des histoires bd sérieuses et pas forcément chiantes. Alors oui, aujourd’hui c’est presque du petit lait mais à l’époque les comics et bd avaient une connotation infantile et ça faisait un peu rétrograde quand un adulte un poil sérieux en lisait une (pointage du doigt, bonnet d’âne, ricanement, plumes et goudron, etc.). Bref, un auteur des plus célèbres outre-Atlantique à tel point que l’Oscar de la bande dessinée porte son nom.

    On ne va pas se repasser tout son curriculum en vue mais si l’on doit retenir quelques œuvres notables du gaillard, je ne citerais que The Spirit, A contract with God, Fagin le Juif, The building et j’en passe.

    The Building va nous téléporter à une époque où la longueur des jupes commençait à rétrécir et les pantalons à pinces étaient toujours à la mode ; nous voilà en plein sixties ! Quatre personnages complètement atypiques vont nous faire découvrir la vie d’un immeuble new-yorkais : un violoncelliste passionné, une femme infidèle éprise d’un poète, un homme aigri par l’argent ainsi qu’une personne ayant eu un traumatisme et qui s’est donné pour mission d’aider les enfants, voilà pour nos guides attitrés. Tous vont partager une histoire, leurs histoires ; parfois triste, mélancolique et avec des sursauts de joies ayant pour lieu commun : l’immeuble (The Building en VO) ; cet immeuble qui est justement l’élément central, et qui sera le témoin de cette tranche de vie, du temps qui passe et des liens entre les hommes. Un immeuble peut-il avoir une âme ?

    Vous l’aurez compris, ici on ne cogne pas, pas de communistes en mal de destructions massives ni de terroristes palestino-indiens, et encore moins de tripes virevoltantes ne vous laissant pas le temps de faire marcher vos neurones. Au contraire, décapsulez une boisson gazeuse, respirez un bon coup et mettez-vous plutôt à l’aise sous la couette.

    Visuellement c’est beau, sobre, agréable à lire et est un vrai plaisir à regarder avec sa mise en page hors-norme remplie d’audace graphique et au dessin épuré ; chaque planche est émouvante et emplie d’émotions et vous plongera dans le gris de l’existence comme un bon coup de pelle projetant du mortier dans les dents (désolé, c’est mon côté maçon qui ressort). Mitonné de second degré et d’un double niveau de lecture, vous verrez au fil de la lecture les cases s’effacer pour donner vie à cette histoire au thème humaniste et qui étudie le comportement humain et social sans pour autant porter un quelconque jugement, ni être moralisateur.

    Non content d’être un excellent album se suffisant à lui-même, celui-ci fait partie d’une trilogie (The building est en fait le tome 2), et est composé de 80 pages nous montrant un instantané de la vie raconté avec une finesse poétique assez rare, à tel point qu’on le termine sans s’en apercevoir. Bref, c’est une lecture un poil étrange, qui sort des sentiers battus et qui est rafraichissante.

    Au final, voici une œuvre intemporelle, originale et même novatrice vis-à-vis de tout ce qui sort actuellement et qui se résume trop souvent à un gros méchant, un complot et des boy-scouts qui sauvent la princesse à coup de semelle cloutée pointure 44. Alors, pardonnez mon hardiesse, somme toute pas subtile du tout, de vous suggérer la lecture de cette bd sous peine de passer à côté de quelque chose.

    Si vous aimez les bonnes et belles BD avec une histoire intelligente qui vous ouvrira l’esprit, celle-ci est clairement pour vous !

    wolfiz Le 27/03/2014 à 12:53:24
    Hellboy en enfer - Tome 1 - Hellboy en enfer - Edition spéciale

    http://lacasebd.overblog.com/2014/03/hellboy-in-hell-n-b.html

    Salut les lecteurs et haut les cœurs. Alors ça biche ? Tenez-vous bien et sortez la bouteille de Champomy car on va s’intéresser à une BD qui déglingue sa race au canif, on va parler d’une série qui aura pour thème : douleurs, larmes, philosophie et baston (je vous avais bien dit de vous accrocher) ; bienvenue dans l’univers d’Hellboy.

    Hellboy c’est une histoire éponyme sortie il y a belle lurette et qui va justement fêter son 20ème anniversaire en juin 2014. Comme tout merchandising qui se respecte, c’est à coup de promotion et pubs diverses que l’on va en bouffer ; l’on démarre les hostilités en force par les Éditions Delcourt et sa sortie collector-noir-et-blanc-paillette de Hellboy In Hell (en anglais dans le texte).

    Ouais mais avant toute chose, qui est Hellboy ? Parce que tout le monde ne connait pas forcément.

    Hellboy, pour les deux du fond qui ne suivent pas, c’est un démon. À la base, il a été invoqué par les nazis durant la seconde guerre mondiale histoire de leur donner un petit coup de pouce. Manque de bol, ça foire grave et ce dernier est sauvé in extremis pas une bande de militaires-archéologues-ricains genre X-File. Du coup ils sauvent Hellboy, bottent le cul aux nazis et s’en retournent aux States afin d’éduquer comme il se doit le démon, lui inculquer les bonne valeurs de l’oncle Sam et l’intégrer dans leur département paramilitaire en charge de, je vous le donne en mille, investiguer et nettoyer tout ce qui est paranormal. Voilà bien un prétexte fallacieux pour nous emmener évidemment visiter tous les contes et légendes, mystères, et anachronismes de l’Histoire.

    Tout va passer à la moulinette dans le cerveau de l’auteur Mike Mignola surtout que c’est son bébé , son œuvre maitresse , qu’il a quasiment piloté tous les scénarios de la série et en a illustré une bonne moitié. Bref vous l’avez compris, c’est tout un univers onirique qui a été créé et c’est très bien ! Ça c’est pour la partie préambule de la série, ici on parle de l’édition Collector. Alors de quoi ça cause bon sang ? ( Et la je vous répondrai Woozzzaaaahh !!! )

    Dans ce nouvel opus qui a commencé en 2013, Hellboy, histoire de sauver l’humanité et promouvoir la démocratisation du poulet grillé (nan je déconne), affronte un Dragon dans un combat titanesque qui ferait repousser les cheveux sur le crâne de n’importe quel chauve brûlé au 30ème degré ; du coup il se prend une rouste du tonnerre qui l’envoie fissa en Enfer (bouh) manger les spaghettis par les racines. Et justement l’Enfer c’est surtout pour lui un retour aux sources, à ses origines puisque c’est là que son père est mort, là où il a été créé et là aussi où Hellboy a bafoué sa destinée préinscrite parce que c’est un gros facho-rebelle « qu’on lui dit pas ce qu’il doit faire ».

    Au premier coup d’œil, on comprend rapidement que l’on n’est pas à Disneyland, que l’Enfer ce n’est pas celui de Dante, que son père était un gangsta (gangster ?) démoniaque et qu’on risque de se faire pincer les tétons, bouffer du chien et j’en passe… Bref rien à voir avec vos fantasmes S&M et l’iconographie du genre. Mais l’Enfer c’est aussi un monde qui manque cruellement d’un roi car son Lucifer de père est mort et le trône est vide. Hellboy voyagera du coup vers le Pandémonium où sa destinée semble inexorablement le conduire et où de nouveaux dangers et aventures l’attendent. Peut-on échapper à un si lourd fardeau ? Quelle est vraiment sa destinée ? Et qui sont ces créatures qui veulent tellement l’aider ?

    Voilà donc une édition bien Collector comme il faut qui mettra au garde-à-vous tous les fans de la saga. Une saga très attendue et qui signe notamment le retour de Mike Mignola au scénario mais aussi aux dessins puisqu'il déléguait pas mal cette partie à d’autres auteurs depuis un certain nombre d’années. Du coup le retour de son style graphique est un vent de fraîcheur pour tous ses fans, un trait justement très peu académique qui, en quelques lignes, arrive à créer par de subtils jeux d’ombres une ambiance du diable qui n’est là que pour supporter une histoire bien tortueuse.

    Graphiquement épurée, techniquement et esthétiquement très beau, on reconnait le style si caractéristique de l’auteur. L’histoire est, ma foi, assez intéressante car on se plonge, comme à l’accoutumée et au-delà de la baston basique du « je vais t’exploser » , de plus en plus loin dans la psychologie complexe de cet anti-héros en ouvrant des portes et des questionnements philosophiques voire même religieux, le tout teinté d’obscurantisme et de gothisme.

    On admire la mise en scène et la narration imposées par l’auteur, et les méchants vont comme d’habitude voir leurs plans chier dans la colle. L’histoire, elle, est très bien montée (oui je sais, merci) même si parfois un peu trop confuse pour le lecteur néophyte mais là j’y reviendrai.

    Le tout est un beau bouquin cartonné d’une bonne centaine de pages qui couvre les 4 premiers épisodes de ce cycle déjà paru aux US (en fait, le 4e venant à peine de sortir là-bas et le 5e est prévu pour mai 2014). Petit bonus à la fin du bouquin : les couvertures non pas des 4 mais des 5 numéros de la série (ouais, même celui qui n’est pas encore imprimé).

    Moi, avec mon œil critique, j’ai apprécié moyennement ce sympathique objet car le manque de couleurs m’a clairement gêné. Je trouve justement que les jeux de couleurs donnent une dimension supplémentaire et complémentaire à l’histoire, chose que la version monochrome n’a pas, et ce, même servie avec des Chipitos.

    En plus c’est destiné à ceux qui connaissent bien l’histoire vu les références, flashbacks et ce genre de trucs… Bref faut pas commencer par celui-là.

    Pour résumer, cet objet sera indubitablement à cataloguer pour les collectionneurs, fans et les puristes. Et pour toi, ami et commun des mortels, sache que cette série est excellente mais attends d'abord la version couleur, c’est vachement mieux.

    ps : Pour résumer, et pour vous montrer la densité du machin et le succès de celui-ci, j’ai mis ci-dessous une photo pour savoir comment lire les BD de cet univers, si ma foi vous décidez de vous y lancer… Mais vous savez déjà quoi faire.

    wolfiz Le 24/03/2014 à 14:02:14

    http://lacasebd.overblog.com/2014/03/gisele-beatrice-de-feroumont.html

    Lectrice plutôt novice dans le monde de la BD ,c'est mon mari (NDM : kikou, ça va?) qui se charge de mon éducation dans ce domaine... Il m'a offert "Gisèle et Béatrice" pour Noël.

    Le packaging très sympa m'a intriguée : une jolie pochette dans laquelle est glissée cette petite BD coquine. Tout d'abord,j'ai tout de suite accroché aux expressions de ces protagonistes ; c'est excessivement bien rendu!

    Quant au pitch ; une employée qui bosse pour sa reconnaissance et que son patron aimerait voir faire d'autres efforts,plus "physiques"! ;o)

    Mais tel est pris qui voulait prendre...Je ne vous en dis pas plus pour ne pas en dévoiler trop.Annoncé comme "érotique",c'est assez soft et c'est appréciable.Pas de gros plans "gynéco",mais de jolies courbes sensuelles...De très beaux dessins!

    Bref,un bon moment de détente , une belle découverte qui me donne envie d'en connaître plus sur cet auteur (Feroumont). Je pense que je vais me lancer dans la lecture du "Royaume". C'est pas si mal la BD finalement! (NDM : Excellente idée)

    NDM : J'en profite pour vous conseiller, de manière désintéressée s'entend, son blog accessible à l'adresse quelque part ci-dessous.

    wolfiz Le 28/02/2014 à 14:18:24
    La colère de Fantômas - Tome 2 - Tout l'or de Paris

    http://lacasebd.overblog.com/2014/02/fantomas2-paris-or.html

    J’en avais parlé à couille rabattue lors de la critique du premier volume de la trilogie concernant la Colère de Fantômas ; parce que oui, Fantômas il est en colère genre pas content du tout et prêt à assouvir ses besoins revanchards. Et devinez quoi ? Le deuxième tome est fraichement sorti des presses et est prêt à être dévoré des yeux.

    Je ne saurais trop vous conseiller de relire la petite missive concernant le premier épisode et décrivant l’origine de la saga écrite par Marcel Allain et Pierre Souvestre, histoire d’y voir un peu plus clair sur cette suite des plus alléchantes.

    Paris, toujours début du XXe siècle, il pleut.

    Après un premier épisode dans lequel Fantômas terminait l’épisode en nous annonçant à cri qu’il se vengerait et dans lequel on avait vu ce Moriarty du crime, pourchassé, condamné, décapité , et revenu d’entre les morts pour nous annoncer qu’il allait lancer sa vendetta.

    Toujours psychopathe, toujours insaisissable, et toujours aussi rusé, Fantômas fourbit ses armes et est en train de planifier ses représailles car il ne supporte pas que l’on se dresse contre lui. Son plan ? Voler tout l’Or de Paris afin de déclencher une crise financière de derrière les fagots et faire plier l’échine à Paris et donc à la France. Ceci fait, plus rien ni personne n’osera se mettre face à lui et ses plans. Et pour ce faire, Fantômas mettra la main à la pâte jusqu’à revêtir mille visages et commencera par piller toutes les dorures, statues en or, bref toute dorure de Paris et ce, avant de s’attaquer aux banques elles-mêmes. Mais pour ce faire, il va avoir besoin de Juve ... ou plutôt de son visage.

    L’inspecteur Juve lui-même aura bien à faire dans son enquête mais pourra compter sur ses amis Fandor et un certain Georges Méliès … Mais qui sera le plus dupe à ce jeu ? Fantômas, Juve ou Paris ?

    Avec ce deuxième tome toujours aussi stylisé, Olivier Bocquet et Julie Rocheteau nous confirment leur talent et nous remettent le couvert avec succès dans cette suite assez attendue. Plus violent, plus sombre mais aussi avec un ton parfois plus léger grâce à certains ressorts comiques à travers l’inspecteur Juve, ce conte allégorique sur le mal nous emmène à nouveau dans une aventure perfide où la ruse et la manipulation sont maitres-mots.

    À noter tout de même que la fin reste ouverte pour un final, que l’on espère,apocalyptique puisque l’on annonce le retour de la mère de Fandor (oui oui, celle que Fantômas voulait tuer au premier épisode).

    Un choix de couleurs judicieux liant jeux d’ombres et regard fou, un dessin dynamique et tonitruant, un plaisir de tourner les pages et vous aurez compris que vous tenez entre vos fines mains pleines de doigts une bande dessinée hautement fréquentable et recommandable.

    Le mal est de retour, et rien ne pourra l’arrêter … alors profitez-en.

    wolfiz Le 17/02/2014 à 21:14:56
    Les aigles de Rome - Tome 4 - Livre IV

    http://lacasebd.overblog.com/2014/02/aigles4.html

    « Touch me, touch me, I wanna feel your body » … oups pardon. Je ne sais vraiment pas pourquoi mais j’ai cette chanson qui me tournicote en tête sans vraiment savoir le pourquoi du comment, et ça c’est grave ! Sinon ça va ? Comment allez-vous ? Moi perso je suis complètement ratiboisé et mon rhume m’asticote sans cesse le peu de neurones qu’il me reste.

    À ce propos, on se fait un petit contrôle surprise histoire de se réchauffer ? Hop on sort fissa son cahier Clairefontaine (oui vous savez le cahier avec la couverture glacée que même quand on fait tomber son café dessus ce n’est pas grave paske le liquide il glisse sans pénétrer). Vous vous souvenez du « Gipsy », du « Scorpion » et des « Aventures d’Olivier Varèse » ? Quel est leur point commun ? Hummmm ? Je vois déjà des mains qui se lèvent et d’autres avec des regards interrogateurs, on sèche ? C’est bien entendu le dessinateur Enrico Marini ! Et justement il vient de nous pondre une série bien en jupette et caleçon digne d’une saga en phase de maturation.

    Ier siècle après JC (pas le rappeur américain, ça c’est Jay-Z), en plein règne sous l’empereur Auguste, l’Empire Romain s’étend inextricablement de l’Orient à l’Occident et rien ne semble pouvoir freiner cette avancée inexorable, même pas le petit peuple de Gauloises à moustache qui résiste vaillamment. Leur nouvelle victime après la Gaule ? La Germanie qui est maintenant sous le joug de l'Empire Romain mais qui est surtout avide de liberté et prête à se battre pour la reprendre.

    C’est sous ces hospices on ne peut plus orageux que deux jeunes garçons, Arminius, jeune Germain fraichement intégré et le jeune Romain, Falco, vont grandir. Ensemble ils vont apprendre le maniement des armes, l’art de la guerre, la futilité de la vie, les plaisirs charnels et ses rancœurs. Mais leur destinée va vite les rattraper afin de mieux les tourmenter car la guerre gronde et Arminius et Falco sont appelés à jouer des rôles primordiaux.

    Ce 4e opus va nous montrer un nouveau visage pour Arminius, celui d’un fin stratège meneur d’hommes qui réunira les peuplades germaines afin de les conduire vers LA révolution.

    Comme vous l’aurez compris, « Les aigles de Rome » c’est avant tout une fresque romaine sur le soulèvement du peuple germain contre l’oppresseur du jour, j’ai nommé les Romains ; le tout, vu, raconté et vécu à travers le prisme des deux personnages clés : le Germain Arminius et le Romain Falco. Deux personnages, deux vies, une histoire. On suivra l’évolution de l’amitié entre nos deux amis/ennemis, leurs rivalités jusqu’à devenir frères/ennemis de sang.

    L’auteur, Marini, est cette fois-ci seul aux commandes de la série, c’est-à-dire aussi bien au dessin qu’à la papote et ce, pas forcément pour le meilleur. Suivez-le guide, c’est par ici !

    Graphiquement, Marini frappe fort, même très fort (aïe pas sur la tête) car le travail est vraiment superbe. Il n’y a pas à dire, c’est fichtrement bien dessiné, dynamique, coloré, vivant, même le découpage est là pour servir l’histoire ; à tel point que l’on a parfois l’impression d’avoir un découpage genre « hollywoodien ». Chaque épisode a un thème au niveau des couleurs et a son propre ton qui évoluera selon le récit. Visuellement on sent la recherche et la documentation avec une bonne pointe vers le détail. Évidemment le dessin de Marini est parfois racoleur et il nous balance quelques scènes érotiques de derrière les fagots qui choqueront les âmes les plus puritaines… mais qui va vraiment s’en plaindre ? (c’est mon côté pervers pépère qui parle)

    Quant à l’histoire, Marini la maitrise et nous balance un scénario ma foi assez classique mais diablement solide qui a pêché lors des deux premiers épisodes (T1 essentiellement) par un langage hors du temps et des scènes « hot » un peu trop gratuites. Marini n’étant pas sourd à la critique, il a bien écouté les remarques et a corrigé cela dans les 3e et 4e tomes où l’on sent que l’excès est beaucoup plus « contrôlé »… un peu trop même puisque la désinvolture romaine se fait beaucoup moins sentir et les dialogues sont devenus beaucoup plus « techniques », on est presque inondé de termes romains. J’avoue qu’à la lecture du 4e tome, puisque c’est de celui-là qu’on cause, je regrettais presque mon je-m’en-foutisme au cours de latin. Mais oh-làààààààà, qu’à cela ne tienne il y a un glossaire à la fin du bouquin (si si) mais qui aurait mieux été au tout début (cela m’aurait évité une certaine frustration^^)

    En dehors de cela, avec ce 4e tome on est bien loin de Rome et de ses fastes et on se les gèle grave dans les steppes humides des contrées germaines (mais qui est Germaine ?) ; bref une histoire sans aucun répit, sanguinaire, violente comme on aime.

    À noter que l’intérêt réside dans la globalité de l’œuvre qui nous offre pour notre plus grand plaisir une vraie épaisseur et profondeur à la psychologie des personnages au fil des épisodes.

    Au final, une œuvre qui est une incontestable réussite graphique, qui à chaque épisode prend de plus en plus de maturité et où l’on sent que Marini commence à vraiment maitriser tous les pans de l’histoire et notamment le dialogue. Malheureusement, l’équilibre n’est toujours pas présent à son grand dam.

    Dans tous les cas, c’est avec un certain plaisir que Marini sait nous faire mariner (ok, je sors) et nous immerge dans cette histoire et cette vision sans concessions. Si vous aimez les belles histoires épiques, les bonnes batailles, les histoires de trahison et d’amour, cette histoire est pour vous mais attention, un certain effort sera à faire pour en profiter pleinement (en dehors de l’aspect visuel).

    Marcus Falco arrivera t-il à relever la tête malgré toutes les embuches qui lui tombent dessus ? Arminius, qui accumule sans vergogne les succès, rendra t-il la liberté à son peuple opprimé ? À suivre dans les aventures des « Aigles de Rome ».

    Sur ce, Alea Jacta est, morituri te salutam et Scrotum est (ou ouest) ! (j’en perds mon latin)

    wolfiz Le 02/02/2014 à 12:19:10
    Naguère les étoiles - Tome 1 - Tome 1

    http://lacasebd.overblog.com/2014/01/jljetaime.html

    Salut à tous, alors aujourd’hui on va discuter de la bande dessinée éditée chez Delcourt au doux nom de « Naguère des étoiles » et qui, comme son nom l’indique, est un pastiche éhonté de la saga Star Wars.

    BD purement destinée aux geeks, aficionados, puristes et fans connaissant l’histoire, ce recueil reprend les trois premiers épisodes (IV, V et VI) mais qui sont en fait les épisodes du milieu (donc rien à voir avec la saga de Peter Jackson et Tolkien) puisque sortie au cinéma en premier (vous suivez ?^^).

    Faisant partie de la culture main-stream du jeune branché d’aujourd’hui, ce space-opéra des familles va nous emmener au fin fond des bosquets, en pleine époque où le leggin servait de pantalon bien moulant et où l’épilation et les lavements n’étaient pas encore de rigueur.

    Et à ce propos, voilà justement la princesse Leïca, fan de boudin blanc, qui a pris la poudre d’escampette car elle a réussi à voler les plans du mystérieux Castel Noir, un château fort des plus fortifiés, que même que dire le nom il fait déjà peur. Pourchassée par une meute en guenilles, elle réussira tout de même à planquer lesdits plans dans l’intime séant du fakir « Ravi-Ravi » (qu’on va appeler R2 vu que c’est beaucoup plus simple). R2 part en quête pour transmettre le message au der des der des chevaliers de Jadis, j’ai nommé Suzi-Wan, qui malgré son nom n’est pas une saucisse mais un genre de moine détenteur du mystique pouvoir portant le nom de la « Foy » (ça fout les boules hein ?!).

    Moult péripéties en découleront, qui verront la princesse prendre la tête de la rébellion secondée par un Yann Kersolo de pacotille et breton de surcroit, son fidèle Méchoui, le pas très loquace Jean-Luc, Suzy-Wan le cénobite et bien sûr, accrochés à leurs fesses, le terrible et tyrannique Lord Salvatore (Adamo ?) et l’huitre malfaisante Jean-Ba. Affrontement à coup d’armes légères, joutes verbales, vannes pourries et relation épiscolaire entre la princesse et Yann, voilà ce que nous promet cette saga.

    L’histoire reste fidèle à la trame principale en nous proposant une « revue » assez bien ficelée. Hervé Bourhis et Rudy Spiessert, les auteurs, nous pondent ici un remake aux dessins très « blog », stylisé, comique, dynamique, et à l’histoire parsemée de gags parodiques, où se côtoient jeux de mots, répliques, pastiches, mimiques, et blagues (parfois) lourdes voire même palourdes et ce, sur plusieurs niveaux de compréhension. Comme vous l’avez compris, l’histoire puise sans vergogne dans les meilleures scènes de la trilogie et les fans y retrouveront bien leurs petits.

    Pour les puristes, c’est dessiné sous forme de strip d’une page, avec un dessin décomplexé, clair, simple et qui s’intègre très bien à la « profondeur » du récit. On est d’accord pour dire aussi que certaines scènes ne fonctionnent pas, mais l’ensemble tient la route puisque c’est assez frais, amusant et respire la bonne humeur.

    Avec son format bible ou pavé (selon votre croyance) imprimé aux dimensions dites italiennes (une terminologie à connotation machiste ?), cette grosse brique de 200 pages fera les beaux jours des maçons en herbe et vous garantira quelques moments de lecture, blotti au fond des toilettes, du train ou que sais-je encore.

    Bon j’avoue que je connaissais la saga et même si je ne suis pas addict de princesses avec casque Audio intégré sur la tête ou de mecs en latex qui respirent à travers un défibrillateur, j’ai passé tout de même un bon moment, on ne s’ennuie pas malgré le fait que je n’ai pas ressenti de turgescence en dessous de mon ventre levretté quand j’ai tourné les dernières pages.

    Du coup, on comprendra tout de suite que ce digest est destiné principalement à un public d’ados fendards, geeks et fans de la série ; pour les autres je ne saurais trop vous conseiller de regarder les films de l’époque ne serait-ce que pour compléter un pan de votre misérable inculture (non mais !).

    Un dernier mot ? C’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est presque une romance d’aujourd’hui … Sur ce, que la Foy soit avec vous (et avec votre esprit).

    Amen!

    wolfiz Le 02/02/2014 à 12:19:09
    Naguère les étoiles - Tome 1 - Tome 1

    http://lacasebd.overblog.com/2014/01/jljetaime.html

    Salut à tous, alors aujourd’hui on va discuter de la bande dessinée éditée chez Delcourt au doux nom de « Naguère des étoiles » et qui, comme son nom l’indique, est un pastiche éhonté de la saga Star Wars.

    BD purement destinée aux geeks, aficionados, puristes et fans connaissant l’histoire, ce recueil reprend les trois premiers épisodes (IV, V et VI) mais qui sont en fait les épisodes du milieu (donc rien à voir avec la saga de Peter Jackson et Tolkien) puisque sortie au cinéma en premier (vous suivez ?^^).

    Faisant partie de la culture main-stream du jeune branché d’aujourd’hui, ce space-opéra des familles va nous emmener au fin fond des bosquets, en pleine époque où le leggin servait de pantalon bien moulant et où l’épilation et les lavements n’étaient pas encore de rigueur.

    Et à ce propos, voilà justement la princesse Leïca, fan de boudin blanc, qui a pris la poudre d’escampette car elle a réussi à voler les plans du mystérieux Castel Noir, un château fort des plus fortifiés, que même que dire le nom il fait déjà peur. Pourchassée par une meute en guenilles, elle réussira tout de même à planquer lesdits plans dans l’intime séant du fakir « Ravi-Ravi » (qu’on va appeler R2 vu que c’est beaucoup plus simple). R2 part en quête pour transmettre le message au der des der des chevaliers de Jadis, j’ai nommé Suzi-Wan, qui malgré son nom n’est pas une saucisse mais un genre de moine détenteur du mystique pouvoir portant le nom de la « Foy » (ça fout les boules hein ?!).

    Moult péripéties en découleront, qui verront la princesse prendre la tête de la rébellion secondée par un Yann Kersolo de pacotille et breton de surcroit, son fidèle Méchoui, le pas très loquace Jean-Luc, Suzy-Wan le cénobite et bien sûr, accrochés à leurs fesses, le terrible et tyrannique Lord Salvatore (Adamo ?) et l’huitre malfaisante Jean-Ba. Affrontement à coup d’armes légères, joutes verbales, vannes pourries et relation épiscolaire entre la princesse et Yann, voilà ce que nous promet cette saga.

    L’histoire reste fidèle à la trame principale en nous proposant une « revue » assez bien ficelée. Hervé Bourhis et Rudy Spiessert, les auteurs, nous pondent ici un remake aux dessins très « blog », stylisé, comique, dynamique, et à l’histoire parsemée de gags parodiques, où se côtoient jeux de mots, répliques, pastiches, mimiques, et blagues (parfois) lourdes voire même palourdes et ce, sur plusieurs niveaux de compréhension. Comme vous l’avez compris, l’histoire puise sans vergogne dans les meilleures scènes de la trilogie et les fans y retrouveront bien leurs petits.

    Pour les puristes, c’est dessiné sous forme de strip d’une page, avec un dessin décomplexé, clair, simple et qui s’intègre très bien à la « profondeur » du récit. On est d’accord pour dire aussi que certaines scènes ne fonctionnent pas, mais l’ensemble tient la route puisque c’est assez frais, amusant et respire la bonne humeur.

    Avec son format bible ou pavé (selon votre croyance) imprimé aux dimensions dites italiennes (une terminologie à connotation machiste ?), cette grosse brique de 200 pages fera les beaux jours des maçons en herbe et vous garantira quelques moments de lecture, blotti au fond des toilettes, du train ou que sais-je encore.

    Bon j’avoue que je connaissais la saga et même si je ne suis pas addict de princesses avec casque Audio intégré sur la tête ou de mecs en latex qui respirent à travers un défibrillateur, j’ai passé tout de même un bon moment, on ne s’ennuie pas malgré le fait que je n’ai pas ressenti de turgescence en dessous de mon ventre levretté quand j’ai tourné les dernières pages.

    Du coup, on comprendra tout de suite que ce digest est destiné principalement à un public d’ados fendards, geeks et fans de la série ; pour les autres je ne saurais trop vous conseiller de regarder les films de l’époque ne serait-ce que pour compléter un pan de votre misérable inculture (non mais !).

    Un dernier mot ? C’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est presque une romance d’aujourd’hui … Sur ce, que la Foy soit avec vous (et avec votre esprit).

    Amen!

    wolfiz Le 02/02/2014 à 12:18:58
    Naguère les étoiles - Tome 2 - Tome 2

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    Salut à tous, alors aujourd’hui on va discuter de la bande dessinée éditée chez Delcourt au doux nom de « Naguère des étoiles » et qui, comme son nom l’indique, est un pastiche éhonté de la saga Star Wars.

    BD purement destinée aux geeks, aficionados, puristes et fans connaissant l’histoire, ce recueil reprend les trois premiers épisodes (IV, V et VI) mais qui sont en fait les épisodes du milieu (donc rien à voir avec la saga de Peter Jackson et Tolkien) puisque sortie au cinéma en premier (vous suivez ?^^).

    Faisant partie de la culture main-stream du jeune branché d’aujourd’hui, ce space-opéra des familles va nous emmener au fin fond des bosquets, en pleine époque où le leggin servait de pantalon bien moulant et où l’épilation et les lavements n’étaient pas encore de rigueur.

    Et à ce propos, voilà justement la princesse Leïca, fan de boudin blanc, qui a pris la poudre d’escampette car elle a réussi à voler les plans du mystérieux Castel Noir, un château fort des plus fortifiés, que même que dire le nom il fait déjà peur. Pourchassée par une meute en guenilles, elle réussira tout de même à planquer lesdits plans dans l’intime séant du fakir « Ravi-Ravi » (qu’on va appeler R2 vu que c’est beaucoup plus simple). R2 part en quête pour transmettre le message au der des der des chevaliers de Jadis, j’ai nommé Suzi-Wan, qui malgré son nom n’est pas une saucisse mais un genre de moine détenteur du mystique pouvoir portant le nom de la « Foy » (ça fout les boules hein ?!).

    Moult péripéties en découleront, qui verront la princesse prendre la tête de la rébellion secondée par un Yann Kersolo de pacotille et breton de surcroit, son fidèle Méchoui, le pas très loquace Jean-Luc, Suzy-Wan le cénobite et bien sûr, accrochés à leurs fesses, le terrible et tyrannique Lord Salvatore (Adamo ?) et l’huitre malfaisante Jean-Ba. Affrontement à coup d’armes légères, joutes verbales, vannes pourries et relation épiscolaire entre la princesse et Yann, voilà ce que nous promet cette saga.

    L’histoire reste fidèle à la trame principale en nous proposant une « revue » assez bien ficelée. Hervé Bourhis et Rudy Spiessert, les auteurs, nous pondent ici un remake aux dessins très « blog », stylisé, comique, dynamique, et à l’histoire parsemée de gags parodiques, où se côtoient jeux de mots, répliques, pastiches, mimiques, et blagues (parfois) lourdes voire même palourdes et ce, sur plusieurs niveaux de compréhension. Comme vous l’avez compris, l’histoire puise sans vergogne dans les meilleures scènes de la trilogie et les fans y retrouveront bien leurs petits.

    Pour les puristes, c’est dessiné sous forme de strip d’une page, avec un dessin décomplexé, clair, simple et qui s’intègre très bien à la « profondeur » du récit. On est d’accord pour dire aussi que certaines scènes ne fonctionnent pas, mais l’ensemble tient la route puisque c’est assez frais, amusant et respire la bonne humeur.

    Avec son format bible ou pavé (selon votre croyance) imprimé aux dimensions dites italiennes (une terminologie à connotation machiste ?), cette grosse brique de 200 pages fera les beaux jours des maçons en herbe et vous garantira quelques moments de lecture, blotti au fond des toilettes, du train ou que sais-je encore.

    Bon j’avoue que je connaissais la saga et même si je ne suis pas addict de princesses avec casque Audio intégré sur la tête ou de mecs en latex qui respirent à travers un défibrillateur, j’ai passé tout de même un bon moment, on ne s’ennuie pas malgré le fait que je n’ai pas ressenti de turgescence en dessous de mon ventre levretté quand j’ai tourné les dernières pages.

    Du coup, on comprendra tout de suite que ce digest est destiné principalement à un public d’ados fendards, geeks et fans de la série ; pour les autres je ne saurais trop vous conseiller de regarder les films de l’époque ne serait-ce que pour compléter un pan de votre misérable inculture (non mais !).

    Un dernier mot ? C’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est presque une romance d’aujourd’hui … Sur ce, que la Foy soit avec vous (et avec votre esprit).

    Amen!

    wolfiz Le 02/02/2014 à 12:18:47
    Naguère les étoiles - Tome 3 - Tome 3

    http://lacasebd.overblog.com/2014/01/jljetaime.html

    Salut à tous, alors aujourd’hui on va discuter de la bande dessinée éditée chez Delcourt au doux nom de « Naguère des étoiles » et qui, comme son nom l’indique, est un pastiche éhonté de la saga Star Wars.

    BD purement destinée aux geeks, aficionados, puristes et fans connaissant l’histoire, ce recueil reprend les trois premiers épisodes (IV, V et VI) mais qui sont en fait les épisodes du milieu (donc rien à voir avec la saga de Peter Jackson et Tolkien) puisque sortie au cinéma en premier (vous suivez ?^^).

    Faisant partie de la culture main-stream du jeune branché d’aujourd’hui, ce space-opéra des familles va nous emmener au fin fond des bosquets, en pleine époque où le leggin servait de pantalon bien moulant et où l’épilation et les lavements n’étaient pas encore de rigueur.

    Et à ce propos, voilà justement la princesse Leïca, fan de boudin blanc, qui a pris la poudre d’escampette car elle a réussi à voler les plans du mystérieux Castel Noir, un château fort des plus fortifiés, que même que dire le nom il fait déjà peur. Pourchassée par une meute en guenilles, elle réussira tout de même à planquer lesdits plans dans l’intime séant du fakir « Ravi-Ravi » (qu’on va appeler R2 vu que c’est beaucoup plus simple). R2 part en quête pour transmettre le message au der des der des chevaliers de Jadis, j’ai nommé Suzi-Wan, qui malgré son nom n’est pas une saucisse mais un genre de moine détenteur du mystique pouvoir portant le nom de la « Foy » (ça fout les boules hein ?!).

    Moult péripéties en découleront, qui verront la princesse prendre la tête de la rébellion secondée par un Yann Kersolo de pacotille et breton de surcroit, son fidèle Méchoui, le pas très loquace Jean-Luc, Suzy-Wan le cénobite et bien sûr, accrochés à leurs fesses, le terrible et tyrannique Lord Salvatore (Adamo ?) et l’huitre malfaisante Jean-Ba. Affrontement à coup d’armes légères, joutes verbales, vannes pourries et relation épiscolaire entre la princesse et Yann, voilà ce que nous promet cette saga.

    L’histoire reste fidèle à la trame principale en nous proposant une « revue » assez bien ficelée. Hervé Bourhis et Rudy Spiessert, les auteurs, nous pondent ici un remake aux dessins très « blog », stylisé, comique, dynamique, et à l’histoire parsemée de gags parodiques, où se côtoient jeux de mots, répliques, pastiches, mimiques, et blagues (parfois) lourdes voire même palourdes et ce, sur plusieurs niveaux de compréhension. Comme vous l’avez compris, l’histoire puise sans vergogne dans les meilleures scènes de la trilogie et les fans y retrouveront bien leurs petits.

    Pour les puristes, c’est dessiné sous forme de strip d’une page, avec un dessin décomplexé, clair, simple et qui s’intègre très bien à la « profondeur » du récit. On est d’accord pour dire aussi que certaines scènes ne fonctionnent pas, mais l’ensemble tient la route puisque c’est assez frais, amusant et respire la bonne humeur.

    Avec son format bible ou pavé (selon votre croyance) imprimé aux dimensions dites italiennes (une terminologie à connotation machiste ?), cette grosse brique de 200 pages fera les beaux jours des maçons en herbe et vous garantira quelques moments de lecture, blotti au fond des toilettes, du train ou que sais-je encore.

    Bon j’avoue que je connaissais la saga et même si je ne suis pas addict de princesses avec casque Audio intégré sur la tête ou de mecs en latex qui respirent à travers un défibrillateur, j’ai passé tout de même un bon moment, on ne s’ennuie pas malgré le fait que je n’ai pas ressenti de turgescence en dessous de mon ventre levretté quand j’ai tourné les dernières pages.

    Du coup, on comprendra tout de suite que ce digest est destiné principalement à un public d’ados fendards, geeks et fans de la série ; pour les autres je ne saurais trop vous conseiller de regarder les films de l’époque ne serait-ce que pour compléter un pan de votre misérable inculture (non mais !).

    Un dernier mot ? C’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est presque une romance d’aujourd’hui … Sur ce, que la Foy soit avec vous (et avec votre esprit).

    Amen!

    wolfiz Le 02/02/2014 à 12:18:37

    http://lacasebd.overblog.com/2014/01/jljetaime.html

    Salut à tous, alors aujourd’hui on va discuter de la bande dessinée éditée chez Delcourt au doux nom de « Naguère des étoiles » et qui, comme son nom l’indique, est un pastiche éhonté de la saga Star Wars.

    BD purement destinée aux geeks, aficionados, puristes et fans connaissant l’histoire, ce recueil reprend les trois premiers épisodes (IV, V et VI) mais qui sont en fait les épisodes du milieu (donc rien à voir avec la saga de Peter Jackson et Tolkien) puisque sortie au cinéma en premier (vous suivez ?^^).

    Faisant partie de la culture main-stream du jeune branché d’aujourd’hui, ce space-opéra des familles va nous emmener au fin fond des bosquets, en pleine époque où le leggin servait de pantalon bien moulant et où l’épilation et les lavements n’étaient pas encore de rigueur.

    Et à ce propos, voilà justement la princesse Leïca, fan de boudin blanc, qui a pris la poudre d’escampette car elle a réussi à voler les plans du mystérieux Castel Noir, un château fort des plus fortifiés, que même que dire le nom il fait déjà peur. Pourchassée par une meute en guenilles, elle réussira tout de même à planquer lesdits plans dans l’intime séant du fakir « Ravi-Ravi » (qu’on va appeler R2 vu que c’est beaucoup plus simple). R2 part en quête pour transmettre le message au der des der des chevaliers de Jadis, j’ai nommé Suzi-Wan, qui malgré son nom n’est pas une saucisse mais un genre de moine détenteur du mystique pouvoir portant le nom de la « Foy » (ça fout les boules hein ?!).

    Moult péripéties en découleront, qui verront la princesse prendre la tête de la rébellion secondée par un Yann Kersolo de pacotille et breton de surcroit, son fidèle Méchoui, le pas très loquace Jean-Luc, Suzy-Wan le cénobite et bien sûr, accrochés à leurs fesses, le terrible et tyrannique Lord Salvatore (Adamo ?) et l’huitre malfaisante Jean-Ba. Affrontement à coup d’armes légères, joutes verbales, vannes pourries et relation épiscolaire entre la princesse et Yann, voilà ce que nous promet cette saga.

    L’histoire reste fidèle à la trame principale en nous proposant une « revue » assez bien ficelée. Hervé Bourhis et Rudy Spiessert, les auteurs, nous pondent ici un remake aux dessins très « blog », stylisé, comique, dynamique, et à l’histoire parsemée de gags parodiques, où se côtoient jeux de mots, répliques, pastiches, mimiques, et blagues (parfois) lourdes voire même palourdes et ce, sur plusieurs niveaux de compréhension. Comme vous l’avez compris, l’histoire puise sans vergogne dans les meilleures scènes de la trilogie et les fans y retrouveront bien leurs petits.

    Pour les puristes, c’est dessiné sous forme de strip d’une page, avec un dessin décomplexé, clair, simple et qui s’intègre très bien à la « profondeur » du récit. On est d’accord pour dire aussi que certaines scènes ne fonctionnent pas, mais l’ensemble tient la route puisque c’est assez frais, amusant et respire la bonne humeur.

    Avec son format bible ou pavé (selon votre croyance) imprimé aux dimensions dites italiennes (une terminologie à connotation machiste ?), cette grosse brique de 200 pages fera les beaux jours des maçons en herbe et vous garantira quelques moments de lecture, blotti au fond des toilettes, du train ou que sais-je encore.

    Bon j’avoue que je connaissais la saga et même si je ne suis pas addict de princesses avec casque Audio intégré sur la tête ou de mecs en latex qui respirent à travers un défibrillateur, j’ai passé tout de même un bon moment, on ne s’ennuie pas malgré le fait que je n’ai pas ressenti de turgescence en dessous de mon ventre levretté quand j’ai tourné les dernières pages.

    Du coup, on comprendra tout de suite que ce digest est destiné principalement à un public d’ados fendards, geeks et fans de la série ; pour les autres je ne saurais trop vous conseiller de regarder les films de l’époque ne serait-ce que pour compléter un pan de votre misérable inculture (non mais !).

    Un dernier mot ? C’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est presque une romance d’aujourd’hui … Sur ce, que la Foy soit avec vous (et avec votre esprit).

    Amen!

    wolfiz Le 24/01/2014 à 10:44:27
    La colère de Fantômas - Tome 1 - Les Bois de Justice

    http://lacasebd.overblog.com/2014/01/fantomast1.html

    Voilà un challenge de derrière les fagots, faire redécouvrir au public à travers un prisme nouveau les aventures de Fantômas alors que l’imagerie populaire a toujours en tête le film ultra-kitch sorti dans les années soixante avec Jean Marais et De Funès dans le rôle-titre. Mais siiii rappelez-vous ce film mitonné d’humour et de cascades, qui a convaincu tout le monde que Fantômas était un genre de clown avec des préservatifs mauves sur la tête, qui roulait en « Citroën DS » kitée comme une voiture de James Bond ; et que l’inspecteur Juve était complètement abruti et survolté. Ridicule me direz-vous ? Il faut croire que les réalisateurs étaient sous l’emprise d’un savant mélange d’ecstasy et d’amphétamine car l’histoire n’a retenu que celle du condom bleu.

    « Je t’aurai un jour Fantômas, je t’aurai ! »

    Il faut tout de même savoir qu’à l’origine, les histoires de Fantômas sont des romans feuilletons écrits lors de l’avant-guerre par Marcel Allain et Pierre Souvestre (à qui nous envoyons le bonjour), et qui mettaient en scène un méchant méchant genre très méchant dans un Paris dépravé du début du XXe siècle. Ces romans à succès, qui ont inspiré une multitude d’auteurs célèbres de l’époque (Sartre, Apollinaire …), racontaient les histoires machiavéliques et diaboliques de cet anti-héros français, terroriste, ennemi public numéro un, pourchassé et traqué par le duo Juve et Fandor. Autant dire que tout cela faisait vibrer les pacemakers des papys mamys au son des pages tournées. Mais avant toute chose, back to the past, back to…

    Paris, début du XXe siècle, il neige.

    Juve, encore agent de police, se laisse distraire lors d’une de ces rondes routinières par un spectacle fascinant présentant le renouveau du théâtre, le cinématographe. Mal lui en prend car lors de la projection, une femme terrorisée surgit de nulle part et le supplie de protéger son fils car elle est pourchassée par un mystérieux homme masqué. Policier dans l’âme, Juve se lance à la poursuite de ce dernier et lors d’une lutte acharnée, alors que les deux adversaires ont un pied à terre, l’un deux se relève brusquement et avant de dire mot, lancera un regard qui scellera leur destinée à jamais : « Je suis Fantômas » (à noter que le lascar m’a l’air de mesurer 1m80, ce qui s’avère être une taille relativement moyenne par ce que je peux en juger dans le métro tous les jours).

    Fantômas, génie du mal, gangrènera tout Paris et même l’Europe ; bien des années plus tard, le 21 août 1911, Fantômas est décapitée ! … mais même la tête sous la guillotine, il criera à la foule « Je me vengerai ».

    La légende du maitre de l’effroi et le spectacle peuvent ENFIN commencer car … Fantômas ne perd jamais (musique siouplé).

    Edité chez Dargaud avec Olivier Bocquet à la bouche et Julie Rocheleau (très sympa au passage à la brosse, les auteurs nous proposent, sous forme d’un triptyque, une série librement inspirée de l’œuvre initiale. Pour être honnête au début, quand on m’a parlé de triptyque j’ai rapidement fait l’amalgame avec le film qui lui aussi s’étalait sur 3 épisodes. Mais n’ayez crainte, c’est ici que s’arrête la parenté avec le film (ouf !).

    La colère de Fantômas est avant tout une très bonne adaptation qui nous fait (re)découvrir la genèse de ce personnage mythique ainsi que l’origine qui poussera le commissaire Juve et son ami Fandor à rentrer dans ce jeu du chat et de la souris. Secondée par un scénario bien rythmé, vif et surtout expressif faisant la part belle à l’imagination, l’histoire arrive à mettre en abîme la société de l’époque, son ambiance et les personnages en trouvant le ton adéquat pour le récit. Fantômas, au final, incarne cette autre facette de Paris, celle de ses bas-fonds (un peu comme son opposé le Spirit de Wil Eisner).

    Graphiquement on a une pâte graphique très stylisée, peu commune, voire singulière et qui rajoute un petit « plus » au côté immersif de l’histoire grâce à des jeux d’ombres subtils et un choix de couleurs puisant allégrement dans les tons orange, sang et neige. Maintenant c’est aussi cette singularité qui tranchera le lectorat entre ceux qui aimeront et les autres. Le trait, quant à lui, est tourmenté, parfois violent, et donne une belle impression morbide.

    Cette bd redonne, à mon sens, toutes ses lettres de noblesse à la saga en la réhabilitant ; à tel point que j’ai presque eu envie de plonger dans les romans même (je ne vous le conseille pas, les romans ont mal vieilli, et ça pique aux yeux !).

    Pour finir mes élucubrations de répondeur téléphonique, c’est donc une belle revisite du vil criminel avec un récit destiné principalement aux 14+ vu l’histoire et son côté sombre. À noter que le 2ème tome vient de sortir sous presse et mon petit doigt (le droit) me dit que cela va être du même acabit. Alors un conseil, laissez-vous emporter car le crime paie et ce soir, il va régler ses comptes !

    Ps : Avec Fantômas, c’est Joie, détente et bonheur assurés…nan je plaisante ^^

    wolfiz Le 18/01/2014 à 22:16:18
    Red Ketchup (La Pastèque) - Tome 6 - L'Oiseau aux sept surfaces

    http://lacasebd.overblog.com/2014/01/rk6.html

    Rhaaa l’odeur d’un bon steak frites ketchup avec sa dose minimale de cholestérol remplit de joie mon système cardiovasculaire et, annonce la couleur avec une exclusivité à vous dévoiler, c’est-à-dire la sortie de Red Ketchup tome 6 édité chez La Pastèque (qui, je le précise, n’est pas un grossiste de fruits et légumes mais bien un éditeur québécois). Menu du jour ? Salade de fruits avec ou sans gland !

    USA, quelque part dans le quartier général du Federal Bureau of Investigation.
    Red Ketchup est l’agent le plus survolté qui soit, faut dire qu’en plus d’agent, il est toxico, albinos, complètement barré et surtout increvable au grand dam de sa propre hiérarchie qui a déjà essayé par tous les moyens de s’en débarrasser. Au point même de l’envoyer sur les traces d’une mystérieuse et surtout fictive organisation secrète qui complote pour la disparition de la dinde. Pourquoi la dinde me direz-vous ? Même si la mère Michelle a encore perdu son chat, et si tant est que cela ait bien pu régler un sérieux problème d’obésité aux USA, c’est plutôt ici de la bestiole genre poule-faisane-géante utilisée lors de Thanksgiving dont on parle ! Car oui, LA Dinde est LE symbole traditionnel de l’oncle Sam. Plus de symbole, plus d’oncle Sam, plus d’USA.

    Sans hésiter, Red qui ne demande pas mieux que de retourner sur le terrain, va s’embrigader dans cette enquête corps et âme, en passant de ces culs-terreux de redneck jusqu’aux bridés du soleil levant où dernièrement d’effrayantes mutations génétiques sont apparues. Nul doute que notre expert es-castagne à l’esprit plus que borné saura rivaliser d’originalité au pays du tatami surtout que de vieilles connaissances l’y attendent.

    BD québécoise culte aux pays des caribous (Canada), cet anti-héros, cousin intello de Stallone, qui carbure allégrement aux pilules et aux substances plus qu’illicites est d’une simplicité basique à souhait : son seul objectif est sa mission et ce, par n’importe quel moyen. L’histoire, avec ses airs de naphtaline à la James Bond époque Sean Connery, mélange situation absurde, poupée gonflable, grosses prunes, personnages hétéroclites et stéréotypes en tout genre.

    Graphiquement c’est tendance « ligne claire » (comprendre un style visuel très Tintin sous acide) avec beaucoup de bulles à lire et une mise en avant des dialogues. Je vous arrête tout de suite, ce ne sont pas des dialogues trop compliqués, longuets avec un vrai ésotérisme verbal à la Jacobs et sa Marque Jaune ! Que nenni, c’est du dialogue très bourrin, simple à comprendre même pour moi (a-ga-ga) et en grosses lettres.

    Le scénario est bien maitrisé et amusant, avec une construction originale et sans pause alliant simplicité exagérée (hop ! vous avez vu ? un oxymore bien placé) et humour bête et méchant. Difficile d’approfondir la psychorigidité des personnages mais là n’est pas le but. Ici l’histoire est noire, le sang est chaud et l’on rit jaune.
    Par ailleurs, pour les purs et durs, un intégral existe regroupant les trois premiers volumes (si si) mais ceux-ci sont plus violents et plus crus que ce 6e épisode qui, ma foi, est assez mou sans pour autant être mauvais. Pas un vrai travail d’orfèvre ni intemporel mais un bon moment de lecture lors de vos transports en commun. Compacté sous 40 pages (et je ne reviendrai pas sur tout le mal que je pense de l’imposition de ce format trop limité à mon gout), cette fois-ci la taille est adéquate pour cette histoire.

    Bref, Red Ketchup est avant tout une sympathique bande dessinée sans prise de tête qui mélange polar, satire et action. Je ne sais pas si les auteurs, Pierre Fournier et Réal Godbout, se sont inspirés de leur vie personnelle sinon il va falloir consulter rapidement.

    Alors au final, vous prenez l’aile ou la cuisse ? Perso je n’en sais trop rien mais ce qui est sûr, c’est que Mulder et Scully n’ont qu’à bien se tenir.

    wolfiz Le 08/01/2014 à 09:06:18
    Geek Agency - Tome 2 - Level 2 - Dragon Geek

    http://lacasebd.overblog.com/2014/01/geeka2.html

    Vous vous souvenez de tout le bien que je pensais du premier épisode de Geek Agency (si, si, vous pouvez relire la critique du premier épisode ), eh bien : oyez, oyez, braves gens, damoiselles, damoiseaux et troubadours, car l’épisode deux de la saga est disponible chez votre boucher adoré. Évidemment toujours avec les frères Taloche aux commandes, c’est-à-dire Romain Huet et Philippe Briones avec, une suite très sobrement intitulée : Dragon Geek – Level 2 (oui… sobrement n’est peut-être pas le mot adéquat je le conçois).

    Lors du premier épisode, nous avions abandonné Tim et Adam juste après qu’ils aient pu échapper de justesse à la destruction de notre planète Terre et à l’ablation de leurs miches par une invasion de zombies commandités par des méchants vraiment très méchants (cf. le tome un). Grâce à un portail inter-dimensionnel, nos deux agents se retrouvent sur la planète Durango. Pas le temps de faire dix petits bonhommes sans rire ni de retrouver leurs esprits qu’ils se retrouvent nez-à-nez avec la sœur d’Adam, âgée de 6 ans et qui est censée être morte depuis belle lurette ; et de Kraal un gros méchant tout vert qui n’est pas là pour faire du tricot !! Vision ? Folie ?… La question se posera plus tard car l’urgence est surtout d’éviter de s’en prendre plein les dents par Kraal, un ancien seigneur de guerre aussi vert que Kermit la grenouille. Et il l’est justement vert, de rage, et prêt à botter les fesses épilées de nos deux amis. Surtout que Kraal a une vilaine idée en tête : ouvrir tous les portails séparant les dimensions afin que ses armées puissent s’y déverser pour y faire une super fiesta… Et croyez-moi, ce n’est pas pour faire des câlins.

    Sauvés in extrémis et de retour au quartier général, les ennuis ne font que commencer pour nos amis.

    Tim joue-t-il un double jeu ? Qui est vraiment le superviseur ? Kraal est-il à l’origine de l’invasion Zombie ? Qui sont vraiment Adam et sa sœur ? Complot, double-jeux, conspiration, superpouvoir, pikachu, avocat et ananas : vous voilà parés pour une invasion inter-dimensionnelle.

    Après avoir fait la part belle lors du premier épisode au monde zombiesque (Resident Evil, Walking Dead…), ce nouvel épisode nous emporte dans un autre pan de la culture geek, le monde débridé du manga et autres joyeusetés nippones. Évidemment, les auteurs n’oublient personne puisque il y aura d’autres références histoire de ne pas dégouter les non-fans de cet univers. Dans le désordre, vous y verrez des références à Goldorak et ses cornes (il faudrait peut-être qu’il commence à s’inquiéter sur la fidélité de sa femme celui-là), Les chevaliers du Zodiaque (toujours aussi gay style), Dragon Ball, Final Fantasy, de gros robots, des mangas et trucs beaucoup plus récents sans oublier du Star Wars, Star Trek et tout ce qui contient les mots Star, Wars ou Trek. Ah je vois déjà vos regards apaisés et cela me comble de joie à la vision de vos sourires niais, et ça tombe bien car j’ai ma combinaison moulante qui me démange : Autolargue !

    Comme vous l’avez compris, cette suite délirante, qui est toujours éditée chez Ankama et qui sent bon l’adrénaline et la castagne ultra référencée, va approfondir l’intrigue sur fond de nouveaux éléments tous plus intrigants (c’est le cas de le dire) les uns que les autres.

    Un album qui pourrait être découpé en deux parties au niveau du visuel avec une première partie très nippone avec des couleurs chatoyantes, colorées ; des scènes épurées, des villes dévastées et un combat titanesque montré avec un dynamisme tout à fait digne d’un Kamé Hamé Ha (rien à voir avec des substances illicites, promis).

    Philippe Briones, qui n’est toujours pas devenu entre-temps un manchot du dessin, assure un maximum avec son style mi-comics US et mi-classique franco-belge. Et même si certains détracteurs pourraient reprocher un graphisme moins abouti, n’oublions pas qu’il y a eu un travail de conception pour justement rester dans le ton « manga-esque »… Néanmoins certaines découpes de cases sont assez hasardeuses et rendront la lecture plus que confuse (j’ai eu du mal à retrouver le fil). Maintenant c’est comme tout, les gouts et les couleurs c’est selon tout un chacun et la première partie de l’album plaira indubitablement aux nostalgiques de bastons endiablées dignes d’un Club Dorothée sans pour autant casser la baraque.

    Une deuxième partie posant, elle, un graphisme plus touffu et plus adéquat à l’intrigue et qui nous entraine dans une phase beaucoup plus sombre (et donc moins rigolote) en plaçant l’histoire au sein d’une guerre interplanétaire via moult rebondissements, mystères et boules de gommes… Et toujours avec la surexcitation survoltée qui caractérise les auteurs. On sent après la lecture de ce deuxième album que le scénario est beaucoup plus complexe et digne d’une saga beaucoup plus étoffée.

    Emballé comme un gros carambar, ce second épisode est un petit plaisir inavoué destiné au pur-geeker. À noter que la lecture du premier épisode est indispensable sous peine de comprendre « keudal » et est à réserver aux fans et ceux qui aiment les œuvres ultra-référencées.

    Pour résumer, une histoire menée tambour battant et zigzagant entre humour, drame et délire, en dessous du précédent épisode mais qui sert de transition pour la suite et fin de la trilogie qui s’annonce, je vous le dis, très moule-burnes et super-héros.

    Sur ce, bon kowabunga !



    Post-scriptum : petite note aux auteurs (oui toi qui me lis). J’avais trouvé franchement originale l’idée d’introduire un concours dans le premier tome permettant aux gagnants d’apparaitre dans cette suite sauf que moi aussi j’ai participé au concours et que moi aussi j’aurais bien voulu mourir dans d’atroces souffrance dans cet épisode ! Comme je suis un pro, je ne vous tiendrai pas rigueur de cette petite erreur de parcours … Et c'est qui d'abord ces deux boulets choisis ????? Ils ne sont même pas photogéniques :)

    http://lacasebd.overblog.com/2014/01/geeka2.html

    wolfiz Le 29/12/2013 à 21:15:04
    Walhalla - Tome 1 - Terre d'écueils

    http://lacasebd.overblog.com/2013/12/walhalla.html

    Coucou c’est moi ! Alors vous vous souvenez ? Aujourd’hui on va parler d’une bande dessinée Viking scénarisée par une francophone, dessinée par un Espagnol et qui porte le nom de Walhalla ; elle est éditée au sein de la collection Treize Etrange de chez Glénat.

    Qu’est-ce que cela raconte ? Eh bien, nous sommes sur une ile habitée par un village viking où le temps est aussi glacial que l’humeur de ma femme à l’heure où j’écris ces mots. Or, figurez-vous qu’une prophétie existe ; elle conte que le jour où tous les habitants rêveront de moutons, cela voudra dire que le volcan va se réveiller et que non seulement ils auront chaud aux miches mais qu’en plus ils devront trouver une nouvelle terre promise sous peine de devoir aller « fissa » au Walhalla, le paradis des Vikings et ce, sans passer par la case départ. Manque de bol, cette nuit-là tout le monde a rêvé de moutons et le village va vite paniquer. Le chef du village, qui lui ne rêve que de soleil, va convoquer le sage du village afin d’avoir des conseils. La conclusion ? Il faut se barrer vite fait.

    Dhamar, le vieux sage, flanqué du puissant et courageux Brömur et du teigneux Rudolf, vont former une équipe afin de trouver une nouvelle terre d’accueil où le soleil brillera, où les filles seront torses nus et où il fera surtout moins caillant. Et les voilà partis en Drakkar, emportés par le vent, avant d’échouer en terre d’Écosse : royaume de la pluie et du mauvais temps. Afin de pouvoir profiter d’un lopin de terre qui leur servira de havre de paix, nos amis vont devoir démêler la querelle fratricide qui sépare les clans McMeat des McBeef, dont l’origine n’est autre que la préparation culinaire du plat typique du coin : le Haggis ! (un superbe mets à base de tripes ou de panse de brebis farcie… Un vrai régal ^^)

    Saurons-nous si nos valeureux guerriers aux tresses affriolantes sauront sauver leurs peuples ? Le Haggis se prépare-t-il avec ou sans ail ? Et pourquoi Miley Cyrus est-elle dans cet album ? Eh bien vous le saurez en vous plongeant dans cette aventure désopilante pardi !

    Une histoire assez déjantée et emplie d’humour, voilà la mixture préparée par Pothier et Lechuga, les deux auteurs. D’ailleurs avec un nom pareil, on se serait rapidement douté que cela allait tourner autour de la nourriture (Lechuga voulant dire laitue en espagnol).

    C’est très bien raconté, rempli de calembours, de jeux de mots et l’on rit souvent à pleines dents. On sent l’héritage des histoires d’Uderzo et Goscinny mais avec une nette évolution et contextualisation sans parler d’une adaptation quant au niveau du dialogue qui rend l’histoire moins « niaise » qu’un Astérix classique (là je sens que je viens de me faire des ennemis^^).

    C’est superbement dessiné avec plein de détails ; on est même étonné car d’habitude il n’y a pas un souci profond du détail dans ce style d’histoire puisque c’est le fond qui importe plus que la forme. Ceci donne un livre plus qu’agréable à regarder sans compter les dialogues qui sont assez juteux, jouissifs et très présents.

    Manque de bol et ne me demandez pas pourquoi, Walhalla ne dispose pas d’une couverture publicitaire et d’une diffusion marketing du tonnerre d’où sa sortie (trop) discrète ; seul le bruitage du bouche à oreille (et vice versa) et les ouï-dire feront que ce sera un succès ou non.

    Dans tous les cas, cet album à l’histoire exaltée vaut le détour car il dispose d’un vrai potentiel de par son dynamisme, sa dynamique, son ton léger de l’aventure et son humour.

    J’ai d’ailleurs la curieuse et soudaine envie d’enfiler ma jupe à carreaux et de prendre ma flute pour jouer un petit air de cornemuse, et voir si l’air est aussi frais qu’on le dit en Écosse. Macbeth… Me voilà !

    wolfiz Le 20/12/2013 à 12:44:57
    Blacksad - Tome 5 - Amarillo

    http://lacasebd.overblog.com/2013/10/blacksad-amarillo.html

    Non je n’ai pas de problème d’incontinence et ce n’est pas la magnifique couverture jaune soleil (ou d’urine) du dernier Blacksad Tome 5 qui me fera dire le contraire. Forcément, avec une couleur aussi criarde et mon esprit tellement terre-à-terre, je n’ai pas pu manquer de lâcher quelques calembours de bon ton à l’égard de cette histoire de matou. Alors, amis du bon goût et des bonnes odeurs, je vous propose d’enfiler votre tuba et de plonger dans ce spasme de mélancolie qu’est le 5ème épisode de Blacksad intitulé « Amarillo », édité chez Dargaud, et toujours avec Canales et Guarnido aux manettes.

    Nouvelle-Orléans, dans les années 50

    John Blacksad, notre détective privé, n’est vraiment pas pressé de rentrer au bercail surtout vu les derniers évènements qu’il a vécus (cf. Les derniers épisodes siouplé), alors forcément il traine les pieds et s’apprêterait bien à prendre des vacances bien méritées lorsque sa morale lui rappela que ce n’est pas forcément l’exemple à donner à notre belle jeunesse… Et puis il est genre bien fauché. Il trouve néanmoins un petit boulot et va devoir transporter une magnifique Cadillac modèle Eldorado jaune (oui bon, pour les couleurs on repassera) jusqu’à la ville de Tulsa ; mais il faut croire que notre élégant détective attire les ennuis car rien ne se passe comme prévu… La voiture est volée par deux écrivains qui se dirigent vers la ville d’Amarillo, dont l’un est Chad, un auteur à succès torturé, qui prépare avec anxiété son 2ème roman. Tout se complique lorsque Chad, dans un excès de folie et de provocation, tue son meilleur ami et prend la fuite. Blacksad, impliqué malgré lui dans cet homicide, n’aura d’autre choix que de résoudre l’affaire et prouver son innocence.

    Voilà notre détective félin emporté dans un road movie où une multitude de personnages plus pittoresques les uns que les autres lui compliqueront la vie en passant par le monde du cirque, les artistes tourmentés, des bikers , des avocats et même certains policiers bien tenaces.

    Comme pour chaque épisode, la couverture avec sa propre couleur représentant l’ambiance ou le thème principal. Par exemple, dans le premier épisode, le noir prédominait en faisant référence au pelage de notre héros, le blanc pour le KKK, le rouge pour le communisme avec sa chasse aux sorcières, etc.

    Pour ce dernier épisode, Amarillo (jaune en espagnol) n’est pas seulement le nom de la ville où cette tragédie se produit, c’est aussi la couleur du soleil, des champs, de la lâcheté et couardise, signe distinctif d’un des personnages principaux. Car oui, à la différence des épisodes précédents, les auteurs optent ici pour une trame linéaire dans le temps et délaissent un peu notre Blacksad en mode automatique afin de se focaliser sur les personnages secondaires qui donnent la vrai vie à l’album (l’avocat, représenté par une hyène à l’humour bien sarcastique).

    Présenté comme un road movie ou plutôt un road travel, on va vite retrouver des personnages des épisodes précédents et surtout de nouveaux personnages qui, j’en suis certain, seront de la partie dans ces suites (la sœur de Blacksad par exemple).

    Visuellement, le travail de Juanjo Guarnido est à la hauteur et est toujours aussi agréable, tant au niveau des animaux choisis pour personnifier le caractère des personnages que par l’ambiance américaine des fifties qui y est distillée via de petits détails d’ambiance et le tout soutenu par un dessin expressif, zoomorphe et très vivant. Ceci est d’autant plus beau que le choix des couleurs est des plus appropriés et se marie à merveille avec le trait « pastel » du dessinateur.

    L’histoire elle-même, écrite par Canales, est comme d’habitude très bien construite et se déversera dans vos rétines sans sourciller. Très bien dialogué, le tout fusionne avec le travail du dessinateur avec un scénario écrit un peu comme dans un film de la fin des années 50, ayant plusieurs trames se réunissant pour un dénouement, finalement, assez inévitable.

    Et c’est là un peu la surprise par rapport aux autres épisodes… On n’est justement pas « trop » surpris de la fin. Le côté polar noir, marque de fabrique de la saga, est un peu léger dans ce dernier et cela se ressent surtout pour les aficionados de la saga. Il faut dire qu’à chaque épisode, la barre était mise de plus en plus haut.

    En attendant, ne boudons pas notre plaisir ; voilà un album à l’histoire directement inspirée des polars américains à la sonorité jazzy, et mâtiné d’un air charleston qui permettra à tous de découvrir notre ténébreux chaton. Une idée cadeau pour Noël ou une lecture au coin du feu ? Moi je n’ai rien dit :)

    Souhaitons juste que notre chat puisse retomber sur ses pattes.

    wolfiz Le 27/11/2013 à 22:44:29

    http://lacasebd.overblog.com/2013/11/punk-rock-jesus.html

    Hello les aminches ! Comme vous êtes nombreux à vous impatienter avec l?arrivée inextricable des fêtes de fin d?année et que les éditeurs mettent les bouchées doubles pour sortir un max de nouveautés voire même,la publication d?anciennes poubelles qui, on ne sait jamais, pourraient quand même se vendre un peu (sur un malentendu) ? et comme en plus en ce mois de Novembre je suis très content, voici donc l?occasion de parler d?une nouvelle bande dessinée : je ,susnommé, Punk Rock Jesus (ah ah , vous avez vu comment j?ai amené mon jeu de mot ? « Je sus » ? Jésus ? bon passons).

    Déjà, mettez vos a priori de côté sur les bandes dessinées américaines, car l'éditeur ,Vertigo, dont le catalogue en français est repris par Urban Comics , s'est souvent caractérisé pour offrir des récits solides et d'une qualité généralement au-dessus de la moyenne. Et dans cette catégorie l'on retrouve Punk rock Jesus sorti directement de la tête de Sean Murphy.

    L'arc narratif est simple et centré sur deux personnages ,à l?instar de ce que le titre du livre pourrait faire croire : tout d?abord Thomas, un ancien terroriste de l?IRA, catholique et en recherche de la rédemption et puis bien sûr , le retour de Jesus-Christ super-star, himself (les Inconnus

    en avaient été les précurseurs, Sean Murphy l'a fait).

    Dans un futur on ne peut plus proche, l'argent et les médias contrôlent et manipulent tout , y compris l?opinion publique. En ce jour béni, un puissant groupe du divertissement vient d?annoncer le démarrage d?un nouveau reality show : J2 ou Jésus 2 (le retour) ; son objectif ? Créer un clone à partir de l'ADN extrait du Saint Suaire, implanter le tout dans une jeune fille vierge de 18 ans fraichement sélectionnée (et manipulée), diffuser son accouchement en live et bien sûr suivre la vie de Jésus-Christ au jour le jour. « Jissé » rebaptisé Chris pour être un peu plus tendance, sera enfermé dans une "bulle" afin de le protéger des influences et méfaits extérieurs. Éduqué et endoctriné selon une vision bien définie, Il sera adulé, manipulé, et surtout une star ; sa vie sera diffusée en prime-time pour la joie des millions de fidèles spectateurs. Chris vivra une vie paisible en projetant sur Thomas, son garde du corps, une image paternelle, mais ce dernier aura bien à faire pour le protéger lui, et sa mère que ce soit des fanatiques religieux qui vouent une dévotion ultime au Christ ou ceux qui rejettent l?image de ce dernier; mais au final tout le monde en prendra pour son grade surtout quand Chris lui-même découvrira la vérité sur sa création, que tout ce qu?on lui a appris est faux, il se révoltera et ? je vous laisse lire la suite.

    Dès les premières pages, Sean Murphy qui est aussi bien au pinceau qu?à la narration nous fait rentrer dans un monde brutal, très proche du notre avec en trame de fond une critique vorace sur notre société de consommation et son oisiveté ; le tout avec un portrait charge sur le fanatisme religieux, le terrorisme, dérives de la science, l?industrie du divertissement et j?en passe... le tout imbriqué dans une même intrigue. On sent une rage à la lecture de ce livre dont la narration est très bien maîtrisée et une réelle profondeur des personnages.

    Ici personne n?est, à priori ,vraiment blanc ou noir mais simplement humain et c?est la progression de l?histoire qui insufflera les petites touches d?émotions qui les rendront plus humains (ou pas). En somme , voici donc une histoire qui vous tiendra en haleine grâce à un rythme soutenu et bien construit de la première à la dernière page et dans laquelle le lecteur peut complètement s?immerger.

    Visuellement, servi en noir et blanc, Sean Murphy nous montre qu?en plus d?être talentueux au niveau scénario et comme conteur d?histoire, est une bête au niveau du dessin avec son trait étonnement vivant, puissant et explosif, j?avoue avoir été bluffé.

    Tout en sachant que le format du livre est de plus de 200 pages laissant la place nécessaire à l?auteur pour y étaler son talent, son univers et ses propos , vous aurez compris que ce livre est un récit plus qu?original qui m?a personnellement donné une bonne claque.

    Petite touche « classe » à la fin du livre, une playlist musicale proposée par l?auteur pour accompagner votre lecture et une postface assez intéressante de l?auteur.

    Je peux vous assurer que c?est génial, grandiose, fantasmagorique, fabuleux, d?enfer, à en pleurer , géant, bien sous tous rapports , impeccable , prodigieux, BDBG , avec ou sans sauce andalouse et abouti ,bref ? Sans conteste à mes yeux l'un de mes coups de c?ur pour cette année 2013 et qui ,avec le temps ,se convertira en ?uvre culte. Idéale pour mettre en dessous du sapin et un must have.

    Vous cherchez une idée cadeau ? Ce titre est plus qu'une valeur sûre, du pur bonheur.

    http://lacasebd.overblog.com/2013/11/punk-rock-jesus.html

    wolfiz Le 27/11/2013 à 22:43:53

    http://lacasebd.overblog.com/2013/11/punk-rock-jesus.html

    Hello les aminches ! Comme vous êtes nombreux à vous impatienter avec l?arrivée inextricable des fêtes de fin d?année et que les éditeurs mettent les bouchées doubles pour sortir un max de nouveautés voire même,la publication d?anciennes poubelles qui, on ne sait jamais, pourraient quand même se vendre un peu (sur un malentendu) ? et comme en plus en ce mois de Novembre je suis très content, voici donc l?occasion de parler d?une nouvelle bande dessinée : je ,susnommé, Punk Rock Jesus (ah ah , vous avez vu comment j?ai amené mon jeu de mot ? « Je sus » ? Jésus ? bon passons).

    Déjà, mettez vos a priori de côté sur les bandes dessinées américaines, car l'éditeur ,Vertigo, dont le catalogue en français est repris par Urban Comics , s'est souvent caractérisé pour offrir des récits solides et d'une qualité généralement au-dessus de la moyenne. Et dans cette catégorie l'on retrouve Punk rock Jesus sorti directement de la tête de Sean Murphy.

    L'arc narratif est simple et centré sur deux personnages ,à l?instar de ce que le titre du livre pourrait faire croire : tout d?abord Thomas, un ancien terroriste de l?IRA, catholique et en recherche de la rédemption et puis bien sûr , le retour de Jesus-Christ super-star, himself (les Inconnus

    en avaient été les précurseurs, Sean Murphy l'a fait).

    Dans un futur on ne peut plus proche, l'argent et les médias contrôlent et manipulent tout , y compris l?opinion publique. En ce jour béni, un puissant groupe du divertissement vient d?annoncer le démarrage d?un nouveau reality show : J2 ou Jésus 2 (le retour) ; son objectif ? Créer un clone à partir de l'ADN extrait du Saint Suaire, implanter le tout dans une jeune fille vierge de 18 ans fraichement sélectionnée (et manipulée), diffuser son accouchement en live et bien sûr suivre la vie de Jésus-Christ au jour le jour. « Jissé » rebaptisé Chris pour être un peu plus tendance, sera enfermé dans une "bulle" afin de le protéger des influences et méfaits extérieurs. Éduqué et endoctriné selon une vision bien définie, Il sera adulé, manipulé, et surtout une star ; sa vie sera diffusée en prime-time pour la joie des millions de fidèles spectateurs. Chris vivra une vie paisible en projetant sur Thomas, son garde du corps, une image paternelle, mais ce dernier aura bien à faire pour le protéger lui, et sa mère que ce soit des fanatiques religieux qui vouent une dévotion ultime au Christ ou ceux qui rejettent l?image de ce dernier; mais au final tout le monde en prendra pour son grade surtout quand Chris lui-même découvrira la vérité sur sa création, que tout ce qu?on lui a appris est faux, il se révoltera et ? je vous laisse lire la suite.

    Dès les premières pages, Sean Murphy qui est aussi bien au pinceau qu?à la narration nous fait rentrer dans un monde brutal, très proche du notre avec en trame de fond une critique vorace sur notre société de consommation et son oisiveté ; le tout avec un portrait charge sur le fanatisme religieux, le terrorisme, dérives de la science, l?industrie du divertissement et j?en passe... le tout imbriqué dans une même intrigue. On sent une rage à la lecture de ce livre dont la narration est très bien maîtrisée et une réelle profondeur des personnages.

    Ici personne n?est, à priori ,vraiment blanc ou noir mais simplement humain et c?est la progression de l?histoire qui insufflera les petites touches d?émotions qui les rendront plus humains (ou pas). En somme , voici donc une histoire qui vous tiendra en haleine grâce à un rythme soutenu et bien construit de la première à la dernière page et dans laquelle le lecteur peut complètement s?immerger.

    Visuellement, servi en noir et blanc, Sean Murphy nous montre qu?en plus d?être talentueux au niveau scénario et comme conteur d?histoire, est une bête au niveau du dessin avec son trait étonnement vivant, puissant et explosif, j?avoue avoir été bluffé.

    Tout en sachant que le format du livre est de plus de 200 pages laissant la place nécessaire à l?auteur pour y étaler son talent, son univers et ses propos , vous aurez compris que ce livre est un récit plus qu?original qui m?a personnellement donné une bonne claque.

    Petite touche « classe » à la fin du livre, une playlist musicale proposée par l?auteur pour accompagner votre lecture et une postface assez intéressante de l?auteur.

    Je peux vous assurer que c?est génial, grandiose, fantasmagorique, fabuleux, d?enfer, à en pleurer , géant, bien sous tous rapports , impeccable , prodigieux, BDBG , avec ou sans sauce andalouse et abouti ,bref ? Sans conteste à mes yeux l'un de mes coups de c?ur pour cette année 2013 et qui ,avec le temps ,se convertira en ?uvre culte. Idéale pour mettre en dessous du sapin et un must have.

    Vous cherchez une idée cadeau ? Ce titre est plus qu'une valeur sûre, du pur bonheur.

    http://lacasebd.overblog.com/2013/11/punk-rock-jesus.html

    wolfiz Le 15/11/2013 à 20:40:22

    http://lacasebd.overblog.com/debildo-le-hoplite-de-jean-luc-sala

    Hop un peu d'air frais pour commencer l'année :) J'espère que vous avez tous été sages et que plein de milliers de cadeaux sont venus combler vos désires les plus sombres ^^

    D'ailleurs là on va parler de la sortie de Débilbo le Hoplite, une petite BD humoristique sans prétention publiée avant la sortie officielle du Film du “presque” même nom , je veux parler de "The Hobbit"; Et oui, la sacro-sainte loi du dollars fait que c'est mieux de sortir la BD un peut avant le film afin de profiter de l'effet de marketing et ils ont bien raison!;

    On ne présente plus l'oeuvre de J.R.R. Tolkien avec son Seigneurs des Anneaux où son Hobbit. Ici nous avons un parodie ou l'on suit Débilbo qui va partir en quête (forcée) avec ces potes les nains pour récupérer l'or caché dans une montagne et protégé par un dragon.

    Plein de petit clin d'oeil, Jeu de mots , David Sala (un pote à Justin Bridou ...), l'auteur, connaît bien le monde de Tolkien et le détourne en le malaxant sans trop de complexe (parfois presque en dessous de la ceinture mais jamais dans le vulgaire et toujours de le sous-entendu et subtil ... pas graveleux quoi). Un graphisme assez sympa (de Rudowski) et qui fait le boulot dans le sens qu'il colle bien à l'histoire et le ton.

    Maintenant ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis, c'est pas du Fluide Glaciale ni encore moins du Gotlib (Rhaaaa Lovely) mais c'est bien torché et on n'en demande pas plus; un petit rafraîchissement donc des plus honnêtes avec de zoli couleurs, des nains limités, des humains radins et un Debilbo bien courageux au final :) ... C'est bien fait, amusant et pour tout public.

    Allez, suivons le temps d'une lecture l’épopée sauvage de Débilbo, Glandehalf, Terrine Coeur-de Gland (quel nom ridicule ^^) et les autres vers les terres du Nord affronter le méchant Coron et voire si ce sacré Serge (Lama) y est!

    ps: Pour la blague avec le pote a Justin Bridou ... c'est parce que David Sala-Mi ... c'est le début de l'année hein ! :)

    http://lacasebd.overblog.com/debildo-le-hoplite-de-jean-luc-sala

    wolfiz Le 15/11/2013 à 14:33:41

    Hello à tous, vous avez du temps à tuer ? Ça tombe super bien puisque l’on va parler d’un polar édité chez Ankama, avec au pinceau Kid Evenhuis et à la plume Chris Toussaint.

    Cela dit, avant de rentrer dans le vif du sujet, comment ça va ? La rentrée c’est bien passée ? Vos profs sont sympathiques ? Vos bosses aussi ? Vos vacances sont déjà planifiées ? Hmmmm je suis sûr que déjà, le gros boudin qui vous sert de prof d’Anglais commence à vous sortir par les narines ou que la compta à fait une grosse boulette sur votre fiche de paie … Un peu comme le héros de cette histoire … Projection SVP !

    Gyorgi Owens est un tueur en série condamné à la perpétuité dans le pénitencier St James pour une série de meurtre digne des séries américaines genre « Esprit Criminel ». Mais ce n’est pas un assassin comme les autres, il élimine les personnes qui sont en phases terminales de leur vies ou qui ne veulent plus vivre, ils les soulagent d’un ultime fardeau … ce qui lui est assez facile vu qu’il est infirmier. Afin de faire une dernière une dans son journal, la journaliste Isabelle Bauffays va rencontrer Gyorgi pour qu’il lui raconte toute la vérité, aussi cru soit-elle, sur ces vrais motivation et surtout, comprendre le vrai leitmotiv sur le dernier meurtre … celui de Miller, un homme de main travaillant pour la mafia Irlandaise.

    Alors ? Gyorgi, tueur à la solde de la mafia Irlandaise ? Qui a commandité la mort de Miller ? Quels sont ces vrais desseins ? Est-il un tueur ?

    Edité sous le label « HH Culture du Crime », Killing Time est un polar noir, sombre sur un serial « killa ». Chris Toussaint, le scénariste, adore visiblement les histoires à l’ambiance moite et capiteuse. Il arrive, via une histoire à tiroir, à instaurer une ambiance pesante.

    Narrativement, le début de la lecture est difficile et fastidieuse de par le besoin de bien installer le cadre et la nature même du sujet qui est l’euthanasie et son bien-fondé (waw, je cause bien). Beaucoup de flashback, de changement incessant d’angle de lecture qui casse le rythme et l’immersion lors des premières pages. Mais une fois que l’on à découvert comment lire se livre (genre après 5 bonnes pages), le reste en découlera de lui-même (si bien entendu le lecteur fait l’effort de, et apprécie le style visuelle de l’ensemble).

    A propos de style graphique justement, celui-ci est quant à lui très réaliste et profite d’un découpage de cases qui accentue l’atmosphère lourde. Cela m’a fait fort penser à un style de dessin que l’on peut rencontrer dans certaines bd indépendante US. On appréciera notamment, sous un autre style graphique, l’apparition sur quelques pages, de l’histoire tragi-comique de deux petit vieux, amis pour la vie, qui se rencontre à l’hôpital car ils sont tous deux malades genre c’est pour bientôt. Une situation complètement hors du temps, dans laquelle les deux personnages se balanceront à travers de jolie joutes verbales, des petites crasses en toute amitié … tel les petits vieux du Muppets ’show sur leur perchoir J.

    L’ensemble est une histoire qui va titiller votre néo-cortex cervical avec une histoire qui brouille les pistes et des personnages qui nous cachent des choses ; un bon thriller donc à l’ambiance malsaine et sombre voire aseptisée comme un bon hôpital (mais il y en a-t’il des mauvais ? ^^) ;

    Le tout est une lecture pour un publique très ciblé qui appréciera un bon polar à l’ambiance noire et très American ‘style. Bref, si vous aimez le style, vous passerez un bon moment avec cette histoire originale.

    Sur ce, je m’empresse de terminer mon dernier Dr Pepper et prendre rendez-vous chez mon dentiste, j’ai une petite douleur là … oui là-bas :)

    Nota : Pour la petitet histoire , j’ai eu l’occasion de rencontrer le scénariste lors du Festival de la BD à Andenne, (le dessinateur à malencontreusement eu un empêchement), et il nous a refourgué un fantastique poster de femme nue … qui en fait c’est avérez ne pas l’être mais ça, mon garçon (tout excité) n’était pas au courant ^^ (ha ha, j’ai bien ri) à sa tête …

    http://lacasebd.overblog.com/2013/11/killingtime.html

    wolfiz Le 09/11/2013 à 22:44:19
    Carbon Grey - Tome 1 - La prophétie de Gottfaust

    Edité chez Panini sous le label 100% Fusion Comics et initialement lancé à travers la plateforme de crow-funding KickStarter , voici Carbon Grey : une série « steampunk » qui va dévier notre ligne du temps et nous transporter en …

    Nous sommes en MiddelEuropa en plein première guerre mondiale et au début de l’ère industrielle ; MiddleEurpoa un continent complètement désolé et dévasté par la guerre et en son sein, réunis sous une même bannière, les nations de l’Axe qui sont régies par la main de fer du Kaiser. Celui-ci dont le rêve est de ne former qu’un seul et unique empire essaie de faire pression sur les autres pays ne faisant pas partie de l’Axe afin qu’ils les rejoignent … sous peine de répressions. Le Kaiser, un homme considéré comme un dieu, adulé et craint ; pour sa protection et ce depuis des générations, la famille Grey est entrainée pour le protéger comme l’avait fait le premier Grey, le légendaire Gottfaust qui avait initié le cycle ; Des siècles durant, trois sœurs représentant la Force, la Sagesse et la Grâce ont relevé la tâche , ni une de plus ni une de moins car la prophétie dit bien que la 13e filles Grey sera l’initiatrice d’une révolution. Seulement, aujourd’hui les Grey sont quatre, Eva et Anna ainsi que les deux jumelles Mathilde et Giselle … Qui sera celle que l’on surnommera Carbon Grey ? L’indomptable Giselle ou la malicieuse Mathilde ? Finalement toutes ces légendes n’étaient pas si importantes sauf que là, le Kaiser vient de mourir ou plutôt d’être assassiné. Par qui ?

    Toutes les évidences pointent sur Giselle qui était en charge de protéger le Kaiser ; et ces deux sœurs Ana et Eva partiront en quête afin de découvrir la vérité alors qu’entre temps, en coulisses, la reine Alena Von Medeim elle-même conspire et manipule les Grey car elle convoite bien plus que la place du Kaiser …

    Conspirations politiques, scènes épiques, visuellement dense, une histoire complexe ; voilà ce que nous ont réservé le trio mené par Hoang Nguyen, Kinsun Loh et Jhari Evans dans ce premier volume de 64 pages de purs délires graphique. C’est beau, c’est dynamique et vivant et nous balance un esthétisme alliant latex (c’est bien le latex^^), gothique, steampunk et j’en passe ; un vrai plaisir à regarder.

    Mais attention, ce récit a une narration complexe utilisant des codes qui pourra désarçonner le lecteur à la première lecture voire même le dégoûter tellement c’est incompréhensible et seulement après une deuxième lecture on pourra vraiment en savourer tout son substrat. En gros, une histoire palpitante avec un équilibre bien fichu entre intrigue et humour, avec ces sous-intrigues et personnages obscurs.

    Là où la bd est également intéressante, en plus de la partie visuelle évidemment, c’est quand on plonge au cœur de la psychologie du personnage puisque l’héroïne va être prise dans un dilemme car plus elle avance dans sa mission, plus elle rechigne à accepter sa destinée qui a été tracée sans son bon vouloir. Prise entre deux feux, la famille Grey dompter- t’elle sa destinée ?

    Au final , voilà une production américaine indépendante qui sort de nulle part et qui est une belle surprise, un peu compliqué ma foi à sa première lecture mais qui en vaut la peine. Les passionnés de ce genre d’univers qui ne dévoile les indices que parcimonieusement et au background complexe y trouveront plus que leur compte et ma foi , moi je l’ai trouvé :)

    Pour publique averti … le cours de l’histoire a été inversé, accrochez- vous.

    Ps: hey! vous savez quoi ? Le volume deux vient de sortir :)

    http://lacasebd.overblog.com/2013/11/carbon-grey.html

    wolfiz Le 01/11/2013 à 13:18:50
    Astérix - Tome 35 - Astérix chez les Pictes

    Asterix chez les pictes ... Déchiffrage ici :p

    Jamais je n'ai vu dans la scène bd francophone autant de buzz pour une bande dessinée avec des gens qui critiquent le dernier Astérix ou qui le plussoie. Il n'en fallait pas plus pour que je me penche sur le sujet et commence à faire mon enquête et donne mon avis sur le sujet :)

    "Astérix chez les Pictes" (ou les écossais si vous voulez) , une série originellement scénarisé et dessiné par Uderzo et Goscinny et qui a déjà fait le bonheur d'une chiée d'enfants et même d'adultes, de part ces caricatures , ces jeux de mots et calembours , et son dessin. Alors, évidemment depuis le décès de Goscinny, Uderzo essayait d'imiter le style mais, sans succès ; c'est comme une sauce Devos & Lemmens mais sans Lemmens ... cela manque de saucisses quoi.

    Nouvelle stratégie des éditions Albert-René afin de relancer la franchise, on va essayer de créer un nouveau tandem avec Didier Conrad au dessin et Yves Ferri pour le texte. Bilan ? Suivez le guide :)

    Quelque part dans un coin reculé de la Gaule, gît comme un énorme étron et emprisonné dans un bloc de glace, Mac Oloch, qui se les gèlent grave jusqu'à l'arrivée inopportune d'Astérix, et Obélix (Les Laurel et Hardy de la bande dessinée). Après l'avoir ramené dans leur village peuplé d'irréductibles Gaulois et Gauloise, Mac Oloch leur apprend qu'il a été trahi et déchu par Mac Abbeh afin de devenir roi des Pictes à sa place (les écossais) et retrouver sa belle, Camomilla. Ni une, ni deux, nos deux héros déchausse leurs charentaises et vont aider Mac Oloch ("et quel king" ... oui c'est aussi mauvais que mes précédents jeu de mots) à reprendre son trône et les voilà parti pour traverser la Manche et prendre le pli de cette aventure remplie de rebondissement.

    Graphiquement c'est fidèle au style d'Uderzo et Didier Conrad arrive à distiller un "peu" de son propre style et je suppose que cela se fera progressivement; Les couleurs et le dessin font que l'on ne s'y trompe pas, le trait est simple et vif, c'est bien un Astérix et Ob' avec des personnages clé (Mac Keul aka Johnny etc ...).

    Yves Ferri ( si Karine Ferri est ta sœur , tu veux bien être mon ami ? ... ^^) , maîtrise le texte à la perfection et fait un travail de "faussaire" presque parfait afin de coller au style de Goscinny pour la partie aventures-que; j'ai dit presque parfaite car la partie calembours et humour second-degré est parfois trop "lourde" et s'étend là où elle devrait juste faire un clin d'œil à mon humble avis mais, je chipote "si si".

    Vous savez, je suis toujours assez sceptique lors d'un passage de flambeau comme pour la saga Spirou et Fantasio, mais à la vue des derniers Astérix et Obélix on avait des raisons d'avoir peurs non ? Alors, pari tenu ? Franchement oui, il est tenu!. Réussir à recréer et réutiliser l'univers d'Uderzo et Goscinny à séant sans pour autant dénaturer l'œuvre initiale était difficile. L'ambiance et l'histoire est bien présente, amusante et sans prise de tête; elle ravira les fans, les aficionados comme les jeunes têtes voulant découvrir l'histoire et cet univers. L'humour, pièce maîtresse de l'histoire, est simple avec des clins d'oeil par-ci par-là; Pour résumer, oui c'est un vrai Astérix et Obélix.

    Vous l'aurez compris, même si ce n'est pas ma "drogue dure" habituelle, c'est un feu vert! Et puis le prix aide pas mal non ? Entre 10-11€ selon la boucherie chevaline où vous irez l'acheter :)

    http://lacasebd.overblog.com/2013/11/asterix-chez-les-pictes.html

    wolfiz Le 30/10/2013 à 22:38:47

    Ah quelle joie de vous retrouver encore cette semaine-ci ,surtout que c’est pour vous parler d’un intégral au prix assez doux mais qui ne déméritera pas de par sa qualité. On va parler d’Aquablue, scénarisé par Cailleteau et dessiné par Vatine et Tota ; réédité chez Delcourt en format intégral reprenant un cycle complet (tome 1 à 5) et que j’avais découvert en son temps en feuilletant certains magazines, époque où seul Vatine était au crayon.

    De quoi s’agit-il ?

    Le vaisseau spatial « L’Etoile Blanche » et toute sa population est détruite. Tous ? Non, un bébé est sauvé in extrémis par Cybot, son robot nourrice. L’espace est grand et les années passent dans la capsule de survie où Cybot essaie tant bien que mal d’éduquer Noah qui est devenu entre-temps un jeune adolescent (trop) plein d’énergie.. Leurs errances auraient pu durer encore longtemps jusqu’au jour où ils détectent une planète viable : Aquablue.

    Aquablue est une planète perdue au fin fond de la galaxie, un monde ou l’eau est quasi omniprésente et où les habitants vivent en harmonie avec leur environnement, leurs rites, coutumes et légendes, un monde en paix quoi ! Noah, va s’intégrer à la population locale et y vivre en harmonie au point même de tomber amoureux de la belle et voluptueuse Mi-Nuée … Un monde parfait jusqu’à l’arrivée abrupte d’un vaisseau de colonisation humaine venue afin de « pomper » les ressources énergétiques de la planète avec, ou sans, le consentement de la population.

    Et si le jeune Noah avait un rôle à jouer dans cette pièce ? Et qui étaient vraiment ses parents ?


    Des êtres bleus, une planète très nature, cela ne vous rappelle rien ? Non pas les Schtroumpfs, mais Avatar bien sûr. Le thème principal pour les deux œuvres est la même, l’arrivée inopinée d’humains cupides afin de s’approprier par la force des biens qui ne leur appartiennent pas; mais c’est là que s’arrête l’analogie car Aquablue est bien plus touffu (ou blue-touffe si vous préférez). Pour résumer, vous prenez l’univers de James Cameron (Abyss, Alien , Terminator) , vous rajoutez des êtres tout bleu, une bonne histoire , des dessinateurs de talents , de l’humour pour bien avoir les ingrédients pour cette saga, vous passez tous cela au mixeur et hop, vous avez Aquablue (Minty Gel)

    Visuellement, c’est beau à en faire pleurer sa race, des couleurs superbement léchées, un univers et une faune grandiose, une histoire à retournement de situation, un humour bien distillé et des personnages attachants. Bref, une recette presque parfaite, mais c’est une question de goût, le changement de dessinateur au 5e volume (même sœur theresa fait figure d’une junkee à côté du talent de Vatine alors Tota^^) ; mais honnêtement le changement de style graphique est beaucoup trop drastique et dénote méchamment par rapport à Vatine.

    A part cela, je me dois de mentionner le travail d’Isabelle Rabarot qui est aux commandes des couleurs et qui nous donne une profondeur et une sensibilité rare.

    James Cameron s’est-il inspiré d’Aquablue pour son Avatar ? Les habitants d’Aquablue sont-ils les descendants des Schtroumpfs ? Carlo, Rabat et toute la clique vont-ils s’en sortir ? Vous le saurez en lisant cette série.

    Une saga qui ravira tous les amateurs de SF. Pour ma part, je me morfonds déjà d’impatience du tome deux de cet intégral.


    Allez, hop ! C’est chez Delcourt, c’est Aquablue et c’est par Cailleteau, Vatine et Tota …. Et qu’est-ce que c’est bon.

    http://lacasebd.overblog.com/2013/10/aquablue01

    wolfiz Le 17/10/2013 à 22:46:53
    La saga d'Atlas & Axis - Tome 2 - Tome 2

    Saviez-vous que l’Atlas et l’axis sont les deux premières cervicales qui s’emboitent l’une et l’autre afin de former le craniocervicum. Je sens déjà que je vous intrigue ; vous vous en foutez c’est ça ? Mais pas d’inquiétude, le Dr Freud ne vas pas vous parler d’un traité médical vu que de toute manière ce n’est pas son rayon et non, on ne va pas parler d’os … quoique… si en fait ,vu que l’os à ronger du jour est une bd de Pau édité chez Ankama.

    L’histoire se passe dans le monde de Kanina, un monde presque identique au nôtre à l’exception que c’est la race canine qui domine la terre et que nous sommes en plus à l’époque des vikings. Les chiens sont devenus intelligents, ils parlent, ils boivent, ruminent et surtout adorent les os. Tout va commencer dans un des villages longeant la côte qui va être attaqué et pillé par une terrible horde de Vikiens ; deux jeunes chiens portant le nom d’Atlas et Axis, seuls survivants, vont joindre leurs efforts afin de retrouver cette étrange tribu qui les ont attaqués et se venger.

    Atlas, le jeune lévrier Afghan et Axis le fougueux terrier, vont n’avoir pour seul indice qu’un énorme étron encore fumant et une attache de vêtement à la forme étrange. Seuls et isolés, ils vont partir dans une longue quête ou, parfois, leur instinct animal va bien leur jouer des tours.

    On a donc ici dans ce premier tome une histoire dans la grande tradition des histoires de cape et d’épée avec une grosse once de violence viking, concoctée par l’auteur Pau. Graphiquement, on se retrouve dans une esthétique très cartoonie et sublimée par des paysages grandioses ce qui nous plonge dans des pages très belles ; le tout peuplé d’animaux anthropomorphes et saupoudrés d’humour chien ; on s’amuse à les voir courir comme des fous derrière des moutons explosifs, méditants, déprimés, les poils aux vents ou copuler comme … des lapins. Une narration au ton très simple qui sert l’histoire pour nous donner un très bon roman graphique.

    Quant à l’histoire, avouons-le elle n’est pas franchement originale puisque c’est une quête de vengeance et que la trame est finalement assez linéaire, l’intérêt se trouve surtout dans l’interprétation animalière qui est rafraichissante et cette inversion des rôles. Mise-en-garde tout de même car le dessin est trompeur, ce n’est pas pour le jeune public car certaines scènes sont bien gores et sanglantes.

    Le tout est actuellement édité en deux volumes, le troisième étant en cours de préparation et chacun est une histoire complète, , très lisible et accessible ; si vous accrochez au concept du premier, le deuxième aura votre « pau » (oui je suis comique aujourd’hui).

    Un premier tome donc des plus réussi et qui se permet d’avoir du chien (merci merci, j’ai gardé cette vanne pour la fin) et par conséquent une lecture à ne pas manquer ;

    Et voilà, et pour finir un dernier commentaire de mon chien Junior sur cette bd ?

    - « waf waf waf , grrrrrrrrrrrrr, waf waf »

    Bonne bourre à tous.
    http://lacasebd.overblog.com/2013/10/atlas-axis.html

    wolfiz Le 17/10/2013 à 22:46:41
    La saga d'Atlas & Axis - Tome 1 - Tome 1

    Saviez-vous que l’Atlas et l’axis sont les deux premières cervicales qui s’emboitent l’une et l’autre afin de former le craniocervicum. Je sens déjà que je vous intrigue ; vous vous en foutez c’est ça ? Mais pas d’inquiétude, le Dr Freud ne vas pas vous parler d’un traité médical vu que de toute manière ce n’est pas son rayon et non, on ne va pas parler d’os … quoique… si en fait ,vu que l’os à ronger du jour est une bd de Pau édité chez Ankama.

    L’histoire se passe dans le monde de Kanina, un monde presque identique au nôtre à l’exception que c’est la race canine qui domine la terre et que nous sommes en plus à l’époque des vikings. Les chiens sont devenus intelligents, ils parlent, ils boivent, ruminent et surtout adorent les os. Tout va commencer dans un des villages longeant la côte qui va être attaqué et pillé par une terrible horde de Vikiens ; deux jeunes chiens portant le nom d’Atlas et Axis, seuls survivants, vont joindre leurs efforts afin de retrouver cette étrange tribu qui les ont attaqués et se venger.

    Atlas, le jeune lévrier Afghan et Axis le fougueux terrier, vont n’avoir pour seul indice qu’un énorme étron encore fumant et une attache de vêtement à la forme étrange. Seuls et isolés, ils vont partir dans une longue quête ou, parfois, leur instinct animal va bien leur jouer des tours.

    On a donc ici dans ce premier tome une histoire dans la grande tradition des histoires de cape et d’épée avec une grosse once de violence viking, concoctée par l’auteur Pau. Graphiquement, on se retrouve dans une esthétique très cartoonie et sublimée par des paysages grandioses ce qui nous plonge dans des pages très belles ; le tout peuplé d’animaux anthropomorphes et saupoudrés d’humour chien ; on s’amuse à les voir courir comme des fous derrière des moutons explosifs, méditants, déprimés, les poils aux vents ou copuler comme … des lapins. Une narration au ton très simple qui sert l’histoire pour nous donner un très bon roman graphique.

    Quant à l’histoire, avouons-le elle n’est pas franchement originale puisque c’est une quête de vengeance et que la trame est finalement assez linéaire, l’intérêt se trouve surtout dans l’interprétation animalière qui est rafraichissante et cette inversion des rôles. Mise-en-garde tout de même car le dessin est trompeur, ce n’est pas pour le jeune public car certaines scènes sont bien gores et sanglantes.

    Le tout est actuellement édité en deux volumes, le troisième étant en cours de préparation et chacun est une histoire complète, , très lisible et accessible ; si vous accrochez au concept du premier, le deuxième aura votre « pau » (oui je suis comique aujourd’hui).

    Un premier tome donc des plus réussi et qui se permet d’avoir du chien (merci merci, j’ai gardé cette vanne pour la fin) et par conséquent une lecture à ne pas manquer ;

    Et voilà, et pour finir un dernier commentaire de mon chien Junior sur cette bd ?

    - « waf waf waf , grrrrrrrrrrrrr, waf waf »

    Bonne bourre à tous.
    http://lacasebd.overblog.com/2013/10/atlas-axis.html

    wolfiz Le 30/09/2013 à 12:32:11
    Mjöllnir - Tome 2 - Ragnarök

    Si j’avais un marteau … Claude François était un vrai visionnaire et avait déjà tout compris ; d’ailleurs sur ce coup-là voici Mjolnir tome 2 : Ragnarok , suite et fin de cette histoire de marteau et de dieu nordique avec un Thor et Loki qui se retrouvent réincarnés dans des corps d’humains afin qu’ils acquièrent un peu d’humilité.

    On les avait quittés dans le premier épisode avec leur rencontre titanesque et la découverte de leurs identités prêts à se marteler les dents ; et les voici « copain-copine » dans cette suite qui annonce le grand retour de la magie dans le monde des hommes et qui va réveiller de vieilles querelles. C’est Odin qui va s’en mordre le bout des doigts car, d’un pas unis, les hommes, les nains et les elfes vont marcher sur Asgard menés par Loki et Thor ,histoire de montrer à Odin qu’ils ne sont pas contents.

    Une épopée visuelle aux allures de Seigneurs des Anneaux qui revisite sous format d’un diptique le mythe des frères Thor et Loki et plaira aux fans de fantasy et saga masculine (très peu de donzelles par ici ^^)

    Déjà, l’objet nous présente une belle couverture avec effet relief, brillance et tout et tout mais on ne me la fait pas à moi. J'ouvre l'objet précautionneusement et , malgré un démarrage un peu hardu (difficile de trouver le raccord scénaristique avec le premier volume) et passé ce petit doigtage et douleur rectale, l’histoire bat son plein et nous envoie vitesse v-v’ dans l’histoire.

    Pierre-Denis Goux nous balance encore une fois une belle démonstration de son talent avec un choix du dessins et des couleurs particulièrement rudes, vivantes et sombres à la fois. Peru, quant à lui, nous a concocté un scénario bien charpenté avec des personnages à la personnalité beaucoup plus complexes qu'il n'y parait et une vision du mythes surprenantes qui ma fois , m'a bien titillé le kilt.

    Par contre l’on sent tout de même que Goux est plus qu’à l’étroit pour raconter visuellement la fin de l’histoire ; seule solution pour s’en sortir c’est de nous servir vers la fin du récit des raccourcis, flashbacks, découpages de cases trop agressif qui font qu’au total ,cette suite divinement menée aurait bien mérité quelques pages supplémentaires afin de finaliser cette quête.Et tout cela la faute à qui ? Un peu tout le monde en fait, vu que le format de bd franco-belge essaye de publier avec un nombre de pages bien précis (ici 48 planches, la misère comparativement avec d’autres éditeurs), les auteurs qui ont accepté le challenge avec un scénario audacieux mais avec la main un peu trop lourde pour le final-cut (bande de sauvage) ?

    Mais je chipote encore une fois car malgré cela, ce Thor est un des must de l'année 2013.

    Un excellent opus à la hauteur du projet et qui clôturera cette sombre saga et qui introduira le nom du nain Thor dans la légende (manque plus que des chœurs féminins et je me met au Karaoké, c’est du bon !).

    http://lacasebd.overblog.com/mjöllnir2

    wolfiz Le 23/09/2013 à 14:06:20
    Les apatrides (Dante Comics) - Tome 1 - Au premier chant des étoiles

    Plein d'énergie et pleins de lectures faites entre temps (et toujours mes dix doigts), alors aujourd'hui on va rattraper un truc et l’on va parler des Apatrides ; une bd scénarisé et dessiné par les français Malgrain et Lesparre et édité à l’âge de pierre, c-est-à-dire dans Pif Gadget sous forme de petits épisodes) mais réédité sous forme de bd hard-cover chez Indeez (précédemment chez Dante) dans lequel on reprend tous les épisodes sous un doux nom : « Au premier chant des étoiles».

    Nous sommes en l’an 3000, la Terre est devenu un monde standardisé et totalitaire régi par un consortium économico-militaro-dictatorial du nom de REIX (Reich ?) qui prône l’hégémonie et la suprématie de la race humaine sur les autres races planétaire même s’il faut casser des bras à la Steven Seagal (yeahhh).

    Suite à une opération militaire, deux jeunes officiers vont prendre à parti une jeune (et jolie) terroriste dont le père, un savant renommé, vient d’être tué par l’armée (les méchants). A ce groupe l’on va rajouter un réfugié nommé Zarkan qui est le dernier survivant d’une race extra-terrestres exterminées par l’homme , et voilà notre groupes pourchassés et traqués pour de sombre raison que l’on découvrira en lisant cette aventure (je ne vais pas trop spoilé non plus ^^).

    Nos aventuriers, que tout séparent, vont apprendre à se connaitre au court de leur fuite. Survivront-ils à leurs poursuivants ?

    Un Space Opera en quatre épisodes dont le second est annoncé pour Septembre 2013 (damned, déjà dans quelques jours) et d’une quarantaine de page (la misère).

    Dessiné par Christophe Malgrain avec un style très frais et vivant et visuellement avec de petite référence à d’autre bd/comis (Zarkan ressemble à un skrull/Marvel). On ne s’ennuie pas pour un sou et l’on sent qu’il y a du savoir-faire dans le dessin et même fluide. Comparativement et avec le recul, si l’on regarde ce qu’il fait maintenant on sent qu’il est passé en version 2.0 dans son style de dessin aussi ( l’expérience je vous dis);

    Avec des dialogue bien mené, parfois enfantin (Pif quoi) et une histoire classique mais qui tiens bien la route avec , en sous-couche , quelques rappel à une sombre page de notre histoire (2e guerre mondiale) ; A cela vous ajouté que la bd contient des dessins des héros revu et corrigé par mauricet, Reed Man, etc… et vous obtenez une belle bd SF.

    Au niveau couleur j’ai trouvé cela trop criard personnellement mais c’est question de gout et le dessin manquait un peu de détail mais l’imagination permet de combler ce manque (je chipote je vous dis)

    La question qui peut fâcher ? Est-ce que la bd a réussi à rester dans le coup après son passage de l’an 2000, elle n’a pas pris trop de rides ? Franchement, aucune !

    Je regrette néanmoins le fait de faire une bd pour un lectorat tout public/adolescent sans vraiment prendre de parti pris ; je conviens que c’est lié aussi au format d’édition originel (vous imaginez un truc bien gore dans PiF Gadget ?) mais je pense que ça lui aurait donné ce petit boost agressif qui lui manque dans son « nouveau » format.

    On ne va pas bouder son plaisir, c’est une aventure très 80’ que l’on nous sert sans prise de tête et j’attends la suite (note pour les éditeurs : avec le double de page et du ketchup c’est possible ?)

    C’est édité chez Indeez, c’est curieux, c’est rétro, c’est fresh et ça m’a presque décoiffé.

    http://lacasebd.overblog.com/apatride

    wolfiz Le 23/09/2013 à 14:04:38
    Les apatrides (Indeez) - Tome 1 - Aujourd'hui la terre, demain l'univers

    Plein d'énergie et pleins de lectures faites entre temps (et toujours mes dix doigts), alors aujourd'hui on va rattraper un truc et l’on va parler des Apatrides ; une bd scénarisé et dessiné par les français Malgrain et Lesparre et édité à l’âge de pierre, c-est-à-dire dans Pif Gadget sous forme de petits épisodes) mais réédité sous forme de bd hard-cover chez Indeez (précédemment chez Dante) dans lequel on reprend tous les épisodes sous un doux nom : « Au premier chant des étoiles».

    Nous sommes en l’an 3000, la Terre est devenu un monde standardisé et totalitaire régi par un consortium économico-militaro-dictatorial du nom de REIX (Reich ?) qui prône l’hégémonie et la suprématie de la race humaine sur les autres races planétaire même s’il faut casser des bras à la Steven Seagal (yeahhh).

    Suite à une opération militaire, deux jeunes officiers vont prendre à parti une jeune (et jolie) terroriste dont le père, un savant renommé, vient d’être tué par l’armée (les méchants). A ce groupe l’on va rajouter un réfugié nommé Zarkan qui est le dernier survivant d’une race extra-terrestres exterminées par l’homme , et voilà notre groupes pourchassés et traqués pour de sombre raison que l’on découvrira en lisant cette aventure (je ne vais pas trop spoilé non plus ^^).

    Nos aventuriers, que tout séparent, vont apprendre à se connaitre au court de leur fuite. Survivront-ils à leurs poursuivants ?

    Un Space Opera en quatre épisodes dont le second est annoncé pour Septembre 2013 (damned, déjà dans quelques jours) et d’une quarantaine de page (la misère).

    Dessiné par Christophe Malgrain avec un style très frais et vivant et visuellement avec de petite référence à d’autre bd/comis (Zarkan ressemble à un skrull/Marvel). On ne s’ennuie pas pour un sou et l’on sent qu’il y a du savoir-faire dans le dessin et même fluide. Comparativement et avec le recul, si l’on regarde ce qu’il fait maintenant on sent qu’il est passé en version 2.0 dans son style de dessin aussi ( l’expérience je vous dis);

    Avec des dialogue bien mené, parfois enfantin (Pif quoi) et une histoire classique mais qui tiens bien la route avec , en sous-couche , quelques rappel à une sombre page de notre histoire (2e guerre mondiale) ; A cela vous ajouté que la bd contient des dessins des héros revu et corrigé par mauricet, Reed Man, etc… et vous obtenez une belle bd SF.

    Au niveau couleur j’ai trouvé cela trop criard personnellement mais c’est question de gout et le dessin manquait un peu de détail mais l’imagination permet de combler ce manque (je chipote je vous dis)

    La question qui peut fâcher ? Est-ce que la bd a réussi à rester dans le coup après son passage de l’an 2000, elle n’a pas pris trop de rides ? Franchement, aucune !

    Je regrette néanmoins le fait de faire une bd pour un lectorat tout public/adolescent sans vraiment prendre de parti pris ; je conviens que c’est lié aussi au format d’édition originel (vous imaginez un truc bien gore dans PiF Gadget ?) mais je pense que ça lui aurait donné ce petit boost agressif qui lui manque dans son « nouveau » format.

    On ne va pas bouder son plaisir, c’est une aventure très 80’ que l’on nous sert sans prise de tête et j’attends la suite (note pour les éditeurs : avec le double de page et du ketchup c’est possible ?)

    C’est édité chez Indeez, c’est curieux, c’est rétro, c’est fresh et ça m’a presque décoiffé.

    http://lacasebd.overblog.com/apatride

    wolfiz Le 15/07/2013 à 21:14:10

    Perdu dans mes sempiternelles préoccupations du moment, je trouve parfois du temps pour lire des trucs qui , franchement , ne m'auraient pas titillé la rétine, et ce, à tort ou à raison ; mais j'ai la chance ou malchance d'avoir un libraire vraiment hors du commun : vous savez le genre de libraire qui essaye de comprendre vos goûts, votre style, qui vous propose vraiment un service presqu'à la carte (NDMF : GENRE!!! Il va pas se tirer une balle dans le pied en remballant son client fond de commerce!!! ) ; pas comme si vous achetiez votre bouquin en ligne juste parce que le prix est « vachement » moins cher, mais là, c'est un autre débat qui n'a pas place vraiment dans cette critique ; car oui « ô » lecteur assidu qui lit cette missive, aujourd'hui, on va faire une petite critique d'une bd « España la vida ».

    Mais keseksa me direz-vous ? Comme son nom l'indique cela se passe en Espagne (et oui ma bonne-dame) et nous raconte l'histoire du jeune Jean-Léonard, un jeune français qui s'éprend de la cause antifranquiste pendant la guerre civile d'Espagne qui se déroula entre 1936-1939. Jeune marxiste et communiste dans l'âme, il fait partie d'un groupuscule d'intellos militant en France. Suite au bombardement de la ville Guernica par l'aviation de Franco (dont le fameux tableau de Picasso montrera toute l'ampleur de l'horreur), il sera bouleversé. Fort de ses convictions communistes (lutte des classes toussa???...), il décide de faire le pas et de tout lâcher pour partir sur le front combattre ce qui lui semble être une hérésie. S'en suivra une confrontation avec la dure réalité, des rencontres et une vision autre des choses de la vie dont notamment celle de son père.

    Un récit politique et engagé donc ! Humaniste sur le fond, ce livre a un côté quasi-hommage mémoriel pour un pan de l'histoire complètement oublié de la plupart des personnes (pour info, la guerre civile en Espagne a vraiment été une boucherie sans nom).

    Vu comme cela, on se dirait « why not » mais voilà on se retrouve rapidement face à une narration assez plate, un scénario qui manque de souffle, de peps et d'intensité, un manque de réelle profondeur qui rend difficile la lecture par le néophyte en herbe que nous sommes .

    Graphiquement, ce n'est pas la panacée non plus (l'égout et les douleurs...) mais là je n'adhère vraiment pas au style graphique tellement c'est « moche » avec ce mélange de crayonné gras, épais, voire limite « c'est moi qui l'ai fait ». Le découpage des cases est des plus classique même si parfois on a une pointe de « folie » qui dénote et relève un peu la lecture. Les couleurs sont sombres ... Bref beurk.
    Reste la maquette qui est soignée avec sa couverture en dur, ses 120 pages épaisses ...

    Au final on se retrouve avec une bd dans laquelle les auteurs ont mis du cœur mais qui se sont perdus ou surpassés par le projet ce qui est dommage car il suffisait de quelques trucs pour le rendre un peu plus attrayant et didactique comme un fascicule qui expliquerait la raison de la guerre civile, les revendications, qu'est-ce que le nationalisme, pourquoi certains pays limitrophes supportaient Franco etc ... Wait! Finalement même si j'étais étudiant, je trouverais le truc ultra chiant.

    Désolé mais vraiment rien à sauver. Pour conclure, on a un essai non-concluant qui ne trouvera son public que dans un tout petit lectorat un peu « élitiste » ... Un pet dans l'eau quoi !


    http://lacasebd.overblog.com/espagnevida

    wolfiz Le 06/07/2013 à 09:31:32
    Les brigades du temps - Tome 1 - 1492, à l'ouest rien de nouveau !

    Oh yeah baby yeahhhhh ! Voilà ce qu'aurait pu dire mon éponyme sexuel en lisant ces deux tomes des Brigades du Temps! Une saga ma foi fort sympathique qui est justement dans l’air du temps puisque l'on va nous faire voyager et que l'on est au mois de juillet (et oui c'est les vacances). Let's go donc pour un rollback explicatif dans le plus pur jus genre Twilight zone. Matelots, a vos bastingages!

    De nos jours, des gens pas contents, il y en a toujours et l’agence Uchronia l’a vite compris à ses dépens. Depuis que le voyage dans le temps a été découvert, les terroristes ne se cassent plus l’arrière train à faire des attentats dans leur époque, mais ils les font plutôt dans le passé; c'est évidemment plus fastoche vu qu'il y a moins de surveillance et une altération temporelle a vite de terribles conséquences. Imaginez qu’Edison décède avant qu’il ne lâche sont fameux « Eureka j’ai trouvé » … heu … ou essayez d'imaginer les conséquences si Christophe Colomb n'avait pas découvert les Amériques ? Pas de patates, tomates, le cacao n'en parlons pas. ... ça fait froid dans le dos hein ! je ne vous le fais pas dire.

    D'ailleurs les terroristes , qui se feront appeler « Les manipulateurs », on sûrement eu vent de la prose que vous êtes en train de lire à l'instant même, puisque Christophe Colomb, en mettant son gros orteil sur ce qu’il croyait être l'inde , vient juste de se faire empaler par un flèche, non di dju.

    Quelqu'un a cafté et les indigènes l'attendaient de pied ferme. Les Espagnols , sur l'entrefaite et vu qu'ils se retrouvent sans leur capitaine adoré, vont prendre leur courage et leurs jambes à leur cou pour faire fissa une rotation à 180° pour un retour direct à "la casa" , la mama et ses tapas. … Les Amérique furent , de ce fait là, découvertes beaucoup plus tard, engendrant un retard dans l’évolution puisque monsieur A ne rencontrera jamais madame B pour faire un joli bébé C ... et les descendants de C vont devoir mourir puisque ne devraient pas exister (vous suivez?)

    Mais voilà , l'agence U.C.H.R.O.N.I.A veille au grain et va envoyer des agents temporels pour réguler tous cela sauf que , malheureusement, elle manque d’agents et va être forcée de faire appel au der-des-ders, au plus incontrôlable de leurs agents c-a-d Daggy Kallaghan : un homme d’une autre époque, bourru, caractériel; et son jeune coéquipier fraîchement moulu et sorti de l'académie; j'ai nommé Stuart Tomcalm , qui est là pour le calmer voire le contrebalancer :)

    Leur mission ? Se démerder pour que la reine d’Espagne affrète de nouvelles caravelles pour redécouvrir les Amériques et remettre tout cela dans l’ordre afin de minimiser les dégâts, … bref le plus tôt possible ... 1492 (ou 3) nous voilà!

    Nos deux agents du futur vont avoir du pain sur la planche afin d’éviter les attentats terroristes et les paradoxes temporels.

    Voilà ce que nous proposent ces joyeux drilles d'auteurs Duhamel et Kris, une bd pure buddy movies. A l’image d’un bon Clint EastWood , on se retrouve face à un duo qui mélange allègrement du Tango & Cash, un "La relève" ou même un "La manière forte" avec Michael J. Fox. A propos de Michael J. Fox, le récit fait pas mal de références à plein de films ou bd dont,, notamment le "Back to The Future" et Nimitz puisque l'idée est de créer un futur alternatif à partir d'un point , un nouveau continuum spatio-temporel comme l'aurait dit le doc ... une autre réalité quoi!

    Mise en place de personnages, des vannes pourries et décomplexées (oui , vous savez les jeux de mots que personne ne lâche et quand il y en a une tout le monde ricane un peu gêné), une excellente documentation , des histoires/intrigues parsemées en filigrane qui serviront pour des histoires futures ce qui n'est pas une mince affaire vu le contexte; et évidemment des dialogues soignés.

    Quoique j'ai trouvé que dans le deuxième tome, puisque c'est un diptique,s'installait une certaine lourdeur et un peu trop de blablas dans le deuxième épisode.
    J'ajouterai une aisance dans l'image qui fait aussi des introspection sur plusieurs époques. Et avec un style graphique très semi-réaliste qui a beaucoup de charme, proche de certains auteurs, genre Franquin, Lambil , Eisner...

    C'est facile à lire et il y a beaucoup de texte , ce qui change des PIF-PAF-BOUM de certaines bd que l'on peut trouver chez certains libraires. Le tout est livré en deux épisodes avec un arc narratif complet avec une visite humoristique de l’histoire sans faire pour autant de révisionnisme (encore bien d’ailleurs ^^)

    Bref, vous l'aurez compris, personnellement c'est franchement bon, c'est frais même si à mon sens le deuxième tome est en dessous du premier (sûrement dû au fait du format) et qu'il m'a déçu.

    En gros, une bd qui me donne envie de lui donner une seconde chance et qui est franchement chouette, pour tous public et intéressante. ... que dire de plus ? :) ... on croise les doigts pour la suite

    http://lacasebd.overblog.com/bdt

    wolfiz Le 06/07/2013 à 09:31:09
    Les brigades du temps - Tome 2 - La grande armada

    Oh yeah baby yeahhhhh ! Voilà ce qu'aurait pu dire mon éponyme sexuel en lisant ces deux tomes des Brigades du Temps! Une saga ma foi fort sympathique qui est justement dans l’air du temps puisque l'on va nous faire voyager et que l'on est au mois de juillet (et oui c'est les vacances). Let's go donc pour un rollback explicatif dans le plus pur jus genre Twilight zone. Matelots, a vos bastingages!

    De nos jours, des gens pas contents, il y en a toujours et l’agence Uchronia l’a vite compris à ses dépens. Depuis que le voyage dans le temps a été découvert, les terroristes ne se cassent plus l’arrière train à faire des attentats dans leur époque, mais ils les font plutôt dans le passé; c'est évidemment plus fastoche vu qu'il y a moins de surveillance et une altération temporelle a vite de terribles conséquences. Imaginez qu’Edison décède avant qu’il ne lâche sont fameux « Eureka j’ai trouvé » … heu … ou essayez d'imaginer les conséquences si Christophe Colomb n'avait pas découvert les Amériques ? Pas de patates, tomates, le cacao n'en parlons pas. ... ça fait froid dans le dos hein ! je ne vous le fais pas dire.

    D'ailleurs les terroristes , qui se feront appeler « Les manipulateurs », on sûrement eu vent de la prose que vous êtes en train de lire à l'instant même, puisque Christophe Colomb, en mettant son gros orteil sur ce qu’il croyait être l'inde , vient juste de se faire empaler par un flèche, non di dju.

    Quelqu'un a cafté et les indigènes l'attendaient de pied ferme. Les Espagnols , sur l'entrefaite et vu qu'ils se retrouvent sans leur capitaine adoré, vont prendre leur courage et leurs jambes à leur cou pour faire fissa une rotation à 180° pour un retour direct à "la casa" , la mama et ses tapas. … Les Amérique furent , de ce fait là, découvertes beaucoup plus tard, engendrant un retard dans l’évolution puisque monsieur A ne rencontrera jamais madame B pour faire un joli bébé C ... et les descendants de C vont devoir mourir puisque ne devraient pas exister (vous suivez?)

    Mais voilà , l'agence U.C.H.R.O.N.I.A veille au grain et va envoyer des agents temporels pour réguler tous cela sauf que , malheureusement, elle manque d’agents et va être forcée de faire appel au der-des-ders, au plus incontrôlable de leurs agents c-a-d Daggy Kallaghan : un homme d’une autre époque, bourru, caractériel; et son jeune coéquipier fraîchement moulu et sorti de l'académie; j'ai nommé Stuart Tomcalm , qui est là pour le calmer voire le contrebalancer :)

    Leur mission ? Se démerder pour que la reine d’Espagne affrète de nouvelles caravelles pour redécouvrir les Amériques et remettre tout cela dans l’ordre afin de minimiser les dégâts, … bref le plus tôt possible ... 1492 (ou 3) nous voilà!

    Nos deux agents du futur vont avoir du pain sur la planche afin d’éviter les attentats terroristes et les paradoxes temporels.

    Voilà ce que nous proposent ces joyeux drilles d'auteurs Duhamel et Kris, une bd pure buddy movies. A l’image d’un bon Clint EastWood , on se retrouve face à un duo qui mélange allègrement du Tango & Cash, un "La relève" ou même un "La manière forte" avec Michael J. Fox. A propos de Michael J. Fox, le récit fait pas mal de références à plein de films ou bd dont,, notamment le "Back to The Future" et Nimitz puisque l'idée est de créer un futur alternatif à partir d'un point , un nouveau continuum spatio-temporel comme l'aurait dit le doc ... une autre réalité quoi!

    Mise en place de personnages, des vannes pourries et décomplexées (oui , vous savez les jeux de mots que personne ne lâche et quand il y en a une tout le monde ricane un peu gêné), une excellente documentation , des histoires/intrigues parsemées en filigrane qui serviront pour des histoires futures ce qui n'est pas une mince affaire vu le contexte; et évidemment des dialogues soignés.

    Quoique j'ai trouvé que dans le deuxième tome, puisque c'est un diptique,s'installait une certaine lourdeur et un peu trop de blablas dans le deuxième épisode.
    J'ajouterai une aisance dans l'image qui fait aussi des introspection sur plusieurs époques. Et avec un style graphique très semi-réaliste qui a beaucoup de charme, proche de certains auteurs, genre Franquin, Lambil , Eisner...

    C'est facile à lire et il y a beaucoup de texte , ce qui change des PIF-PAF-BOUM de certaines bd que l'on peut trouver chez certains libraires. Le tout est livré en deux épisodes avec un arc narratif complet avec une visite humoristique de l’histoire sans faire pour autant de révisionnisme (encore bien d’ailleurs ^^)

    Bref, vous l'aurez compris, personnellement c'est franchement bon, c'est frais même si à mon sens le deuxième tome est en dessous du premier (sûrement dû au fait du format) et qu'il m'a déçu.

    En gros, une bd qui me donne envie de lui donner une seconde chance et qui est franchement chouette, pour tous public et intéressante. ... que dire de plus ? :) ... on croise les doigts pour la suite

    http://lacasebd.overblog.com/bdt

    wolfiz Le 01/06/2013 à 09:11:46
    Interne - Tome 2 - Numéro 2

    David De Thuin (que je vais abréger par DDT parce que sinon cela va trop fatiguer mes petits doigts) a tout compris sur la psychologie et l'introspection de soi-même. Mais savoir dessiner n'est pas tout, faut aussi savoir que raconter et là il a trouvé une idée sympa ... et s'il se racontait ?

    Trop compliqué de résumer l'histoire en soi de ce 2e volume (découvert chez un ami en fouillant dans sa bibliothèque) mais pour faire simple c'est un journal intime familial que DDT nous partage ici ... d'ailleurs à propos de partager, avez-vous remarqué comme le raccourci de trois lettres "DDT" est proche de son éponyme "DTC" ... non ? ... bon !

    Bref, l'auteur nous sort un petit recueil où il nous narre par de simples petites cases , de simples moments de vie, de bonheur, d'instant et de réflexion; le tout raconté sur un ton de légèreté.

    Histoire de pas faire comme les autres, il adopte un style narratif très "comic strip" tout en se différenciant à travers la manière de le raconter. Les couleurs sont bien foutues, bien rendues et puis voilà, c'est simple et joli.

    Alors, du coup, on est parfois étonné, éclairé, surpris aussi des fois en lisant ces petites cases une par une, en regardant ces dessins, ces expressions et cette impression qui s'en dégage. Un joli mélange de propos d'enfant dans un corps d'adulte, de propos d'adulte dans un esprit d'enfant ... toute une découverte sur le soi-même et sur l'auteur.

    C'est profond, c'est sincère et c'est édité chez ... lui-même (comme un grand je vous dis); un vrai travail de titan et d'artisan finalement.

    Un très bon moment à feuilleter et que l'on partagera volontiers et j'en profite. Au final ce qu'il faut retenir c'est que ce qui compte , c'est ceux que l'on aime , et peu importe l'endroit ;)

    Peace! (mais pas trop loin^^)

    http://lacasebd.overblog.com/interne

    wolfiz Le 22/05/2013 à 20:30:21
    Elric (Blondel/Cano) - Tome 1 - Le Trône de rubis

    J’ai eu la chance de lire en avant-première et dans le cadre d’une Masse Critique organisé par Babelio , une nouvelle adaptation en format bd du cycle d’Elric écrit par Michael Moorcock et adapté par un groupe talentueux d'auteurs ... Autant dire, rien que faire l’adaptation d’un univers aussi riche est un challenge en soi. Pour la petite histoire, je n’ai pas encore pu lire ce classique de la fantasy mais j’en avais entendu beaucoup parler en mon jeune temps (ouch, mon arthrite), où je fréquentais les clubs de jeu de rôle , dans les folles discussions nocturnes sur les différents univers (genre qui a la plus grosse) voire même dans les premières adaptations pourries (si si on peut le dire) … Maintenant que j’y repense je crois bien avoir lu un truc à l’époque mais c’est si loin... Bref, d’avance pardonnez-moi si je lache des spoilers à mort ci-dessous, c’est vraiment au-delà de tout contrôle mental de ma part (ou presque) et si vous ne me pardonnez pas c’est le même prix ! (non mais, c’est qui qui tient le clavier ici ?)

    « Elric » n' a pas de bol, il est né empereur, albinos ,intelligent et beau de surcroît … Il aurait pu être l’idole des jeunes dans les années 60 (époque à laquelle le romans a été édité) si le film Twilight avait été tourné. Elric est donc une sorte de Edward Cullen en plus balaise avec des cheveux longs mais là je m’égare (de train) mais c’est juste histoire d’égayer un peu car le roman , lui, est très premier degré. Alors faisons un reset, un petit bonhomme sans rire et remettons les compteurs à zéro .

    Où en étais-je ? Ah oui ! Bien avant la domination de l’homme, notre monde était peuplé de créatures puissantes et étranges, mi-hommes ,mi-dieux .L’homme n’était que viande et bétail dans ce monde-là. Elric, né albinos et affublé d’une maladie, est le dernier empereur de l’arrogante Melniboné, puissante civilisation guerrière en plein déclin. Il n’est pas juste un empereur comme les autres, il est un puissant sorcier-roi capable d’invoquer de terribles créatures provenant du monde du Chaos . Mais qui a besoin d’un philosophe pour gouverner un royaume ?

    C’est exactement ce que pense son cousin Yyrkoon, assoiffé de pouvoir et qui veut redonner la splendeur d’antan à son peuple. Pour ce faire, il mettra tout en oeuvre afin de destituer Elric de son trône de Rubis, et ce à n’importe quel prix.

    Elric l’arrogant, l’aristocrate, agnostique, avec sa terrible maladie et la blancheur de sa peau... Autant d'éléments qui le rendent faible aux yeux de certains ; et sa maladie qui le condamne à s’abreuver, tel un junkie, de sang humain ne font que l’enfoncer dans l’abîme de sa malédiction. Mais ce qu’Elric ne sait pas ,c’est qu’il n’est qu’un pion dans les intrigues et les plans écrits par les seigneurs du Chaos; Elric à un destin tout tracé : détruire l’empire de Melniboné et commencer une nouvelle ère.

    Voilà un monde des plus originaux, transposé en bd. Pour la petite histoire, il faut savoir que Michael Moorcock a écrit cette saga à l’époque de la publication du fameux Conan (ouais vous savez le guerrier pur taureau reproducteur aux cheveux longs bataillant un peu partout) ; Elric , lui, fait surtout référence au néoromantisme-gothique alliant torture et douleur (un peu SM style Clive Barker pendant sa période Hellraiser et donc, pas pour le tout jeune publique).

    Graphiquement grandiose, les auteurs de cette adaptation ont vraiment réussi la prouesse de montrer un monde froid et cruel ,digne des plus grandes sagas épiques. Décors grandioses, baroque, sombre, colorés, le tout dégageant une ambiance mélancolique et de rages retenues ; on sent qu’il y a eu un vrai travail de recherche et une excellente collaboration entre les auteurs.

    Au niveau de la narration, des voix off et des dialogues bien dosés afin de bien faire ressentir et remonter la froideur des mots tout en mélangeant des réflexions sur l’intrigue, lutte de pouvoir, manipulation des dieux, amour, le bien et le mal, la Loi ou le Chaos, le choix de notre destinée … bref on brasse tout un tas de sujets ...

    Et bien entendu, la clé de voute de ce récit; un personnage Shakespearien, sombre et paradoxal, mélange d’héros et d’anti-héros, dont le principal ennemi semble être lui-même.

    On sent qu’on a mis le paquet dans ce premier opus introduisant les personnages et l’intrigue , dont les numéros suivants sont déjà planifiés (si si) .

    Néanmoins, un petit bémol (comme d’habitude on va dire, on cherche toujours le petit truc qui manque pour que ce soit LE chef d’œuvre intergénérationnel ) ...ce premier livre a des difficultés pour approfondir la psychologie des personnages mais je ne doute pas que les volumes suivants vont approfondir et étoffer Elric.

    Pour conclure ? Une lecture pour un public adolescent et plus, clairement pleine de gageures avec des prémices intéressante et surtout une adaptation de qualité qui m’a clairement donné envie de me plonger dans la lecture des romans (ah on me souffle à l’oreille que ma femme me conseille VIVEMENT de terminer d’abord la pile de romansssss/bdsssssssss qui trône sur le chevet ; ce que femme dit … )!

    Je vous laisse, j’ai des tonnes de bouquins à terminer … (aïe pas sur la tête)

    (NDMF:Et par la même occasion,ta femme te conseille de faire une brocante pour faire un peu de place et vider quelques caisses...)

    http://lacasebd.overblog.com/elric

    wolfiz Le 13/05/2013 à 22:39:08
    Le sang des Porphyre - Tome 1 - Soizik

    Tel un bon vin , j'aime bien choisir ce qui va tomber dans mon escarcelle (de cheval) ; et ce soir on va causer genre tout de suite même d'une saga qui porte le doux nom du "Sang des Porphyre"; une série qui, l'air de rien, ne paie pas de mine (de crayon ... oui j'ai le jeu de mot facile aujourd'hui) mais qui est franchement bien (ah que c'est moi qui le dis). Je ne reviendrai pas sur le fait que, pour l'instant, j'ai pas beaucoup de temps pour lire des bd vu la quantité de romans et vu que vous vous en cognez super grave du coup, hop on passe fissa à ce qui nous intéresse; ze story!

    Exercice on ne peut plus périlleux que de résumer sans trop spoiler 6 bd en one-shot mais mon deuxième prénom c'est "même pas peur" alors brandissons notre brioche et partons à l'assaut.

    Justement et afin de situer l'histoire , le Sang des Porphyre c'est quoi ?!

    C'est avant tout une saga, un conte familial se passant « kékpar » dans le Nord de la vieille France du XVIIIe siècle. La jeune et jolie Soizik vit et survit grâce au pillage des dépouilles échouées le long des côtes bretonnes lors de naufrages . Ce jour-là, elle trouve un collier qui attise plus que de raison son attention et afin de ne pas partager son butin, elle s'empressera de le cacher. Mais bien mal lui en pris car elle se retrouvera coincée dans une grotte au prise avec les tentacules gluantes d'une Morgaz, genre de pieuvre énorme . Ce n'est que grâce à Gwémon, un jeune adolescent et dernier descendant des Porphyre, qu'elle pourra en réchapper. Chemin faisant, un lien d'amitié naîtra entre ces deux loustics , et Gwémon lui montrera sa propre cache, une cavité perdue au fond des rochers et qui servait de repère à une famille bannie et maudite : les Porphyre ;

    L'arrivée inopinée du frère de Gwénom, Konan (ex-bagnard) cherchant querelle, et d'Hermine de Rothéneuf venue de son coté enquêter sur un des naufrages ainsi que la disparition brutale d'une de ses aïeules ne fera qu'alimenter l'intrigue, la conspiration et le terrible héritage sur l'origine de chacun des personnages.

    Voilà donc une série en 6 épisodes qui vous emmènera en terre bretonne avec son ambiance et sa romance si bien rendue. Même si j'avoue ne pas être un fervent défenseur du style graphique , j'avoue que celui-ci colle très bien à l'histoire et lui fait même honneur. Les couleurs, quant à ell,es jouent un rôle primordial faisant ressentir le climax et l'embrun qui circule dans l’air typique de la région. Il faut dire que le dessinateur, Joël Parnotte, nous balance des mises-en-scènes composées de paysages, décors et personnages consistants aux visages expressifs bien vivants et marqués par la vie ; le tout secondé par un scénario et une histoire superbement solide et documentée par Balac.
    Moultes intrigues vous attendent donc dans cette histoire remplie de rebondissements réalistes, révélations et conflits familiaux qui devraient égayer l'oeil des plus voyeurs d’entre vous.


    A noter tout de même un choix de couleurs qui pourrait déconcerter certains d'entre vous lors de votre première lecture (trop orangé par exemple sur certaines scènes mais c'est voulu et vous comprendrez si vous êtes déjà allés dans ces régions).


    Saga composée de deux cycles; un premier qui est en fait une quadrilogie sur la famille Porphyre et un second qui est un diptyque qui se concentrera sur Hermines et les liens qui lieront , via des jeux de dupes, la familles des Porphyre avec celle d'Hermine Rothéneuf à travers un huis-clos des plus pittoresque et romanesque dignes des contes de l'époque.

    Si comme moi vous aimez les bonnes histoires qui ne se passe pas sur les plages désertiques de Tchernobyl , Le Sang des Porphyre sent bon la houle, la moule et les crêpes au beurre salé et accompagnera très bien votre tisane et vos bains de pieds. Je vous en ressers une tranche où je vous mets le tout ?

    http://lacasebd.overblog.com/porphyre

    wolfiz Le 13/05/2013 à 22:38:43
    Le sang des Porphyre - Tome 2 - Konan

    Tel un bon vin , j'aime bien choisir ce qui va tomber dans mon escarcelle (de cheval) ; et ce soir on va causer genre tout de suite même d'une saga qui porte le doux nom du "Sang des Porphyre"; une série qui, l'air de rien, ne paie pas de mine (de crayon ... oui j'ai le jeu de mot facile aujourd'hui) mais qui est franchement bien (ah que c'est moi qui le dis). Je ne reviendrai pas sur le fait que, pour l'instant, j'ai pas beaucoup de temps pour lire des bd vu la quantité de romans et vu que vous vous en cognez super grave du coup, hop on passe fissa à ce qui nous intéresse; ze story!

    Exercice on ne peut plus périlleux que de résumer sans trop spoiler 6 bd en one-shot mais mon deuxième prénom c'est "même pas peur" alors brandissons notre brioche et partons à l'assaut.

    Justement et afin de situer l'histoire , le Sang des Porphyre c'est quoi ?!

    C'est avant tout une saga, un conte familial se passant « kékpar » dans le Nord de la vieille France du XVIIIe siècle. La jeune et jolie Soizik vit et survit grâce au pillage des dépouilles échouées le long des côtes bretonnes lors de naufrages . Ce jour-là, elle trouve un collier qui attise plus que de raison son attention et afin de ne pas partager son butin, elle s'empressera de le cacher. Mais bien mal lui en pris car elle se retrouvera coincée dans une grotte au prise avec les tentacules gluantes d'une Morgaz, genre de pieuvre énorme . Ce n'est que grâce à Gwémon, un jeune adolescent et dernier descendant des Porphyre, qu'elle pourra en réchapper. Chemin faisant, un lien d'amitié naîtra entre ces deux loustics , et Gwémon lui montrera sa propre cache, une cavité perdue au fond des rochers et qui servait de repère à une famille bannie et maudite : les Porphyre ;

    L'arrivée inopinée du frère de Gwénom, Konan (ex-bagnard) cherchant querelle, et d'Hermine de Rothéneuf venue de son coté enquêter sur un des naufrages ainsi que la disparition brutale d'une de ses aïeules ne fera qu'alimenter l'intrigue, la conspiration et le terrible héritage sur l'origine de chacun des personnages.

    Voilà donc une série en 6 épisodes qui vous emmènera en terre bretonne avec son ambiance et sa romance si bien rendue. Même si j'avoue ne pas être un fervent défenseur du style graphique , j'avoue que celui-ci colle très bien à l'histoire et lui fait même honneur. Les couleurs, quant à ell,es jouent un rôle primordial faisant ressentir le climax et l'embrun qui circule dans l’air typique de la région. Il faut dire que le dessinateur, Joël Parnotte, nous balance des mises-en-scènes composées de paysages, décors et personnages consistants aux visages expressifs bien vivants et marqués par la vie ; le tout secondé par un scénario et une histoire superbement solide et documentée par Balac.
    Moultes intrigues vous attendent donc dans cette histoire remplie de rebondissements réalistes, révélations et conflits familiaux qui devraient égayer l'oeil des plus voyeurs d’entre vous.


    A noter tout de même un choix de couleurs qui pourrait déconcerter certains d'entre vous lors de votre première lecture (trop orangé par exemple sur certaines scènes mais c'est voulu et vous comprendrez si vous êtes déjà allés dans ces régions).


    Saga composée de deux cycles; un premier qui est en fait une quadrilogie sur la famille Porphyre et un second qui est un diptyque qui se concentrera sur Hermines et les liens qui lieront , via des jeux de dupes, la familles des Porphyre avec celle d'Hermine Rothéneuf à travers un huis-clos des plus pittoresque et romanesque dignes des contes de l'époque.

    Si comme moi vous aimez les bonnes histoires qui ne se passe pas sur les plages désertiques de Tchernobyl , Le Sang des Porphyre sent bon la houle, la moule et les crêpes au beurre salé et accompagnera très bien votre tisane et vos bains de pieds. Je vous en ressers une tranche où je vous mets le tout ?

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    wolfiz Le 13/05/2013 à 22:38:31
    Le sang des Porphyre - Tome 3 - Gwémon

    Tel un bon vin , j'aime bien choisir ce qui va tomber dans mon escarcelle (de cheval) ; et ce soir on va causer genre tout de suite même d'une saga qui porte le doux nom du "Sang des Porphyre"; une série qui, l'air de rien, ne paie pas de mine (de crayon ... oui j'ai le jeu de mot facile aujourd'hui) mais qui est franchement bien (ah que c'est moi qui le dis). Je ne reviendrai pas sur le fait que, pour l'instant, j'ai pas beaucoup de temps pour lire des bd vu la quantité de romans et vu que vous vous en cognez super grave du coup, hop on passe fissa à ce qui nous intéresse; ze story!

    Exercice on ne peut plus périlleux que de résumer sans trop spoiler 6 bd en one-shot mais mon deuxième prénom c'est "même pas peur" alors brandissons notre brioche et partons à l'assaut.

    Justement et afin de situer l'histoire , le Sang des Porphyre c'est quoi ?!

    C'est avant tout une saga, un conte familial se passant « kékpar » dans le Nord de la vieille France du XVIIIe siècle. La jeune et jolie Soizik vit et survit grâce au pillage des dépouilles échouées le long des côtes bretonnes lors de naufrages . Ce jour-là, elle trouve un collier qui attise plus que de raison son attention et afin de ne pas partager son butin, elle s'empressera de le cacher. Mais bien mal lui en pris car elle se retrouvera coincée dans une grotte au prise avec les tentacules gluantes d'une Morgaz, genre de pieuvre énorme . Ce n'est que grâce à Gwémon, un jeune adolescent et dernier descendant des Porphyre, qu'elle pourra en réchapper. Chemin faisant, un lien d'amitié naîtra entre ces deux loustics , et Gwémon lui montrera sa propre cache, une cavité perdue au fond des rochers et qui servait de repère à une famille bannie et maudite : les Porphyre ;

    L'arrivée inopinée du frère de Gwénom, Konan (ex-bagnard) cherchant querelle, et d'Hermine de Rothéneuf venue de son coté enquêter sur un des naufrages ainsi que la disparition brutale d'une de ses aïeules ne fera qu'alimenter l'intrigue, la conspiration et le terrible héritage sur l'origine de chacun des personnages.

    Voilà donc une série en 6 épisodes qui vous emmènera en terre bretonne avec son ambiance et sa romance si bien rendue. Même si j'avoue ne pas être un fervent défenseur du style graphique , j'avoue que celui-ci colle très bien à l'histoire et lui fait même honneur. Les couleurs, quant à ell,es jouent un rôle primordial faisant ressentir le climax et l'embrun qui circule dans l’air typique de la région. Il faut dire que le dessinateur, Joël Parnotte, nous balance des mises-en-scènes composées de paysages, décors et personnages consistants aux visages expressifs bien vivants et marqués par la vie ; le tout secondé par un scénario et une histoire superbement solide et documentée par Balac.
    Moultes intrigues vous attendent donc dans cette histoire remplie de rebondissements réalistes, révélations et conflits familiaux qui devraient égayer l'oeil des plus voyeurs d’entre vous.


    A noter tout de même un choix de couleurs qui pourrait déconcerter certains d'entre vous lors de votre première lecture (trop orangé par exemple sur certaines scènes mais c'est voulu et vous comprendrez si vous êtes déjà allés dans ces régions).


    Saga composée de deux cycles; un premier qui est en fait une quadrilogie sur la famille Porphyre et un second qui est un diptyque qui se concentrera sur Hermines et les liens qui lieront , via des jeux de dupes, la familles des Porphyre avec celle d'Hermine Rothéneuf à travers un huis-clos des plus pittoresque et romanesque dignes des contes de l'époque.

    Si comme moi vous aimez les bonnes histoires qui ne se passe pas sur les plages désertiques de Tchernobyl , Le Sang des Porphyre sent bon la houle, la moule et les crêpes au beurre salé et accompagnera très bien votre tisane et vos bains de pieds. Je vous en ressers une tranche où je vous mets le tout ?

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    wolfiz Le 13/05/2013 à 22:38:19
    Le sang des Porphyre - Tome 4 - Hermine

    Tel un bon vin , j'aime bien choisir ce qui va tomber dans mon escarcelle (de cheval) ; et ce soir on va causer genre tout de suite même d'une saga qui porte le doux nom du "Sang des Porphyre"; une série qui, l'air de rien, ne paie pas de mine (de crayon ... oui j'ai le jeu de mot facile aujourd'hui) mais qui est franchement bien (ah que c'est moi qui le dis). Je ne reviendrai pas sur le fait que, pour l'instant, j'ai pas beaucoup de temps pour lire des bd vu la quantité de romans et vu que vous vous en cognez super grave du coup, hop on passe fissa à ce qui nous intéresse; ze story!

    Exercice on ne peut plus périlleux que de résumer sans trop spoiler 6 bd en one-shot mais mon deuxième prénom c'est "même pas peur" alors brandissons notre brioche et partons à l'assaut.

    Justement et afin de situer l'histoire , le Sang des Porphyre c'est quoi ?!

    C'est avant tout une saga, un conte familial se passant « kékpar » dans le Nord de la vieille France du XVIIIe siècle. La jeune et jolie Soizik vit et survit grâce au pillage des dépouilles échouées le long des côtes bretonnes lors de naufrages . Ce jour-là, elle trouve un collier qui attise plus que de raison son attention et afin de ne pas partager son butin, elle s'empressera de le cacher. Mais bien mal lui en pris car elle se retrouvera coincée dans une grotte au prise avec les tentacules gluantes d'une Morgaz, genre de pieuvre énorme . Ce n'est que grâce à Gwémon, un jeune adolescent et dernier descendant des Porphyre, qu'elle pourra en réchapper. Chemin faisant, un lien d'amitié naîtra entre ces deux loustics , et Gwémon lui montrera sa propre cache, une cavité perdue au fond des rochers et qui servait de repère à une famille bannie et maudite : les Porphyre ;

    L'arrivée inopinée du frère de Gwénom, Konan (ex-bagnard) cherchant querelle, et d'Hermine de Rothéneuf venue de son coté enquêter sur un des naufrages ainsi que la disparition brutale d'une de ses aïeules ne fera qu'alimenter l'intrigue, la conspiration et le terrible héritage sur l'origine de chacun des personnages.

    Voilà donc une série en 6 épisodes qui vous emmènera en terre bretonne avec son ambiance et sa romance si bien rendue. Même si j'avoue ne pas être un fervent défenseur du style graphique , j'avoue que celui-ci colle très bien à l'histoire et lui fait même honneur. Les couleurs, quant à ell,es jouent un rôle primordial faisant ressentir le climax et l'embrun qui circule dans l’air typique de la région. Il faut dire que le dessinateur, Joël Parnotte, nous balance des mises-en-scènes composées de paysages, décors et personnages consistants aux visages expressifs bien vivants et marqués par la vie ; le tout secondé par un scénario et une histoire superbement solide et documentée par Balac.
    Moultes intrigues vous attendent donc dans cette histoire remplie de rebondissements réalistes, révélations et conflits familiaux qui devraient égayer l'oeil des plus voyeurs d’entre vous.


    A noter tout de même un choix de couleurs qui pourrait déconcerter certains d'entre vous lors de votre première lecture (trop orangé par exemple sur certaines scènes mais c'est voulu et vous comprendrez si vous êtes déjà allés dans ces régions).


    Saga composée de deux cycles; un premier qui est en fait une quadrilogie sur la famille Porphyre et un second qui est un diptyque qui se concentrera sur Hermines et les liens qui lieront , via des jeux de dupes, la familles des Porphyre avec celle d'Hermine Rothéneuf à travers un huis-clos des plus pittoresque et romanesque dignes des contes de l'époque.

    Si comme moi vous aimez les bonnes histoires qui ne se passe pas sur les plages désertiques de Tchernobyl , Le Sang des Porphyre sent bon la houle, la moule et les crêpes au beurre salé et accompagnera très bien votre tisane et vos bains de pieds. Je vous en ressers une tranche où je vous mets le tout ?

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    wolfiz Le 13/05/2013 à 22:38:09
    Le sang des Porphyre - Tome 5 - Aurore

    Tel un bon vin , j'aime bien choisir ce qui va tomber dans mon escarcelle (de cheval) ; et ce soir on va causer genre tout de suite même d'une saga qui porte le doux nom du "Sang des Porphyre"; une série qui, l'air de rien, ne paie pas de mine (de crayon ... oui j'ai le jeu de mot facile aujourd'hui) mais qui est franchement bien (ah que c'est moi qui le dis). Je ne reviendrai pas sur le fait que, pour l'instant, j'ai pas beaucoup de temps pour lire des bd vu la quantité de romans et vu que vous vous en cognez super grave du coup, hop on passe fissa à ce qui nous intéresse; ze story!

    Exercice on ne peut plus périlleux que de résumer sans trop spoiler 6 bd en one-shot mais mon deuxième prénom c'est "même pas peur" alors brandissons notre brioche et partons à l'assaut.

    Justement et afin de situer l'histoire , le Sang des Porphyre c'est quoi ?!

    C'est avant tout une saga, un conte familial se passant « kékpar » dans le Nord de la vieille France du XVIIIe siècle. La jeune et jolie Soizik vit et survit grâce au pillage des dépouilles échouées le long des côtes bretonnes lors de naufrages . Ce jour-là, elle trouve un collier qui attise plus que de raison son attention et afin de ne pas partager son butin, elle s'empressera de le cacher. Mais bien mal lui en pris car elle se retrouvera coincée dans une grotte au prise avec les tentacules gluantes d'une Morgaz, genre de pieuvre énorme . Ce n'est que grâce à Gwémon, un jeune adolescent et dernier descendant des Porphyre, qu'elle pourra en réchapper. Chemin faisant, un lien d'amitié naîtra entre ces deux loustics , et Gwémon lui montrera sa propre cache, une cavité perdue au fond des rochers et qui servait de repère à une famille bannie et maudite : les Porphyre ;

    L'arrivée inopinée du frère de Gwénom, Konan (ex-bagnard) cherchant querelle, et d'Hermine de Rothéneuf venue de son coté enquêter sur un des naufrages ainsi que la disparition brutale d'une de ses aïeules ne fera qu'alimenter l'intrigue, la conspiration et le terrible héritage sur l'origine de chacun des personnages.

    Voilà donc une série en 6 épisodes qui vous emmènera en terre bretonne avec son ambiance et sa romance si bien rendue. Même si j'avoue ne pas être un fervent défenseur du style graphique , j'avoue que celui-ci colle très bien à l'histoire et lui fait même honneur. Les couleurs, quant à ell,es jouent un rôle primordial faisant ressentir le climax et l'embrun qui circule dans l’air typique de la région. Il faut dire que le dessinateur, Joël Parnotte, nous balance des mises-en-scènes composées de paysages, décors et personnages consistants aux visages expressifs bien vivants et marqués par la vie ; le tout secondé par un scénario et une histoire superbement solide et documentée par Balac.
    Moultes intrigues vous attendent donc dans cette histoire remplie de rebondissements réalistes, révélations et conflits familiaux qui devraient égayer l'oeil des plus voyeurs d’entre vous.


    A noter tout de même un choix de couleurs qui pourrait déconcerter certains d'entre vous lors de votre première lecture (trop orangé par exemple sur certaines scènes mais c'est voulu et vous comprendrez si vous êtes déjà allés dans ces régions).


    Saga composée de deux cycles; un premier qui est en fait une quadrilogie sur la famille Porphyre et un second qui est un diptyque qui se concentrera sur Hermines et les liens qui lieront , via des jeux de dupes, la familles des Porphyre avec celle d'Hermine Rothéneuf à travers un huis-clos des plus pittoresque et romanesque dignes des contes de l'époque.

    Si comme moi vous aimez les bonnes histoires qui ne se passe pas sur les plages désertiques de Tchernobyl , Le Sang des Porphyre sent bon la houle, la moule et les crêpes au beurre salé et accompagnera très bien votre tisane et vos bains de pieds. Je vous en ressers une tranche où je vous mets le tout ?

    http://lacasebd.overblog.com/porphyre

    wolfiz Le 13/05/2013 à 22:37:58
    Le sang des Porphyre - Tome 6 - Crépuscule

    Tel un bon vin , j'aime bien choisir ce qui va tomber dans mon escarcelle (de cheval) ; et ce soir on va causer genre tout de suite même d'une saga qui porte le doux nom du "Sang des Porphyre"; une série qui, l'air de rien, ne paie pas de mine (de crayon ... oui j'ai le jeu de mot facile aujourd'hui) mais qui est franchement bien (ah que c'est moi qui le dis). Je ne reviendrai pas sur le fait que, pour l'instant, j'ai pas beaucoup de temps pour lire des bd vu la quantité de romans et vu que vous vous en cognez super grave du coup, hop on passe fissa à ce qui nous intéresse; ze story!

    Exercice on ne peut plus périlleux que de résumer sans trop spoiler 6 bd en one-shot mais mon deuxième prénom c'est "même pas peur" alors brandissons notre brioche et partons à l'assaut.

    Justement et afin de situer l'histoire , le Sang des Porphyre c'est quoi ?!

    C'est avant tout une saga, un conte familial se passant « kékpar » dans le Nord de la vieille France du XVIIIe siècle. La jeune et jolie Soizik vit et survit grâce au pillage des dépouilles échouées le long des côtes bretonnes lors de naufrages . Ce jour-là, elle trouve un collier qui attise plus que de raison son attention et afin de ne pas partager son butin, elle s'empressera de le cacher. Mais bien mal lui en pris car elle se retrouvera coincée dans une grotte au prise avec les tentacules gluantes d'une Morgaz, genre de pieuvre énorme . Ce n'est que grâce à Gwémon, un jeune adolescent et dernier descendant des Porphyre, qu'elle pourra en réchapper. Chemin faisant, un lien d'amitié naîtra entre ces deux loustics , et Gwémon lui montrera sa propre cache, une cavité perdue au fond des rochers et qui servait de repère à une famille bannie et maudite : les Porphyre ;

    L'arrivée inopinée du frère de Gwénom, Konan (ex-bagnard) cherchant querelle, et d'Hermine de Rothéneuf venue de son coté enquêter sur un des naufrages ainsi que la disparition brutale d'une de ses aïeules ne fera qu'alimenter l'intrigue, la conspiration et le terrible héritage sur l'origine de chacun des personnages.

    Voilà donc une série en 6 épisodes qui vous emmènera en terre bretonne avec son ambiance et sa romance si bien rendue. Même si j'avoue ne pas être un fervent défenseur du style graphique , j'avoue que celui-ci colle très bien à l'histoire et lui fait même honneur. Les couleurs, quant à ell,es jouent un rôle primordial faisant ressentir le climax et l'embrun qui circule dans l’air typique de la région. Il faut dire que le dessinateur, Joël Parnotte, nous balance des mises-en-scènes composées de paysages, décors et personnages consistants aux visages expressifs bien vivants et marqués par la vie ; le tout secondé par un scénario et une histoire superbement solide et documentée par Balac.
    Moultes intrigues vous attendent donc dans cette histoire remplie de rebondissements réalistes, révélations et conflits familiaux qui devraient égayer l'oeil des plus voyeurs d’entre vous.


    A noter tout de même un choix de couleurs qui pourrait déconcerter certains d'entre vous lors de votre première lecture (trop orangé par exemple sur certaines scènes mais c'est voulu et vous comprendrez si vous êtes déjà allés dans ces régions).


    Saga composée de deux cycles; un premier qui est en fait une quadrilogie sur la famille Porphyre et un second qui est un diptyque qui se concentrera sur Hermines et les liens qui lieront , via des jeux de dupes, la familles des Porphyre avec celle d'Hermine Rothéneuf à travers un huis-clos des plus pittoresque et romanesque dignes des contes de l'époque.

    Si comme moi vous aimez les bonnes histoires qui ne se passe pas sur les plages désertiques de Tchernobyl , Le Sang des Porphyre sent bon la houle, la moule et les crêpes au beurre salé et accompagnera très bien votre tisane et vos bains de pieds. Je vous en ressers une tranche où je vous mets le tout ?

    http://lacasebd.overblog.com/porphyre

    wolfiz Le 13/05/2013 à 22:37:58
    Le sang des Porphyre - Tome 6 - Crépuscule

    Tel un bon vin , j'aime bien choisir ce qui va tomber dans mon escarcelle (de cheval) ; et ce soir on va causer genre tout de suite même d'une saga qui porte le doux nom du "Sang des Porphyre"; une série qui, l'air de rien, ne paie pas de mine (de crayon ... oui j'ai le jeu de mot facile aujourd'hui) mais qui est franchement bien (ah que c'est moi qui le dis). Je ne reviendrai pas sur le fait que, pour l'instant, j'ai pas beaucoup de temps pour lire des bd vu la quantité de romans et vu que vous vous en cognez super grave du coup, hop on passe fissa à ce qui nous intéresse; ze story!

    Exercice on ne peut plus périlleux que de résumer sans trop spoiler 6 bd en one-shot mais mon deuxième prénom c'est "même pas peur" alors brandissons notre brioche et partons à l'assaut.

    Justement et afin de situer l'histoire , le Sang des Porphyre c'est quoi ?!

    C'est avant tout une saga, un conte familial se passant « kékpar » dans le Nord de la vieille France du XVIIIe siècle. La jeune et jolie Soizik vit et survit grâce au pillage des dépouilles échouées le long des côtes bretonnes lors de naufrages . Ce jour-là, elle trouve un collier qui attise plus que de raison son attention et afin de ne pas partager son butin, elle s'empressera de le cacher. Mais bien mal lui en pris car elle se retrouvera coincée dans une grotte au prise avec les tentacules gluantes d'une Morgaz, genre de pieuvre énorme . Ce n'est que grâce à Gwémon, un jeune adolescent et dernier descendant des Porphyre, qu'elle pourra en réchapper. Chemin faisant, un lien d'amitié naîtra entre ces deux loustics , et Gwémon lui montrera sa propre cache, une cavité perdue au fond des rochers et qui servait de repère à une famille bannie et maudite : les Porphyre ;

    L'arrivée inopinée du frère de Gwénom, Konan (ex-bagnard) cherchant querelle, et d'Hermine de Rothéneuf venue de son coté enquêter sur un des naufrages ainsi que la disparition brutale d'une de ses aïeules ne fera qu'alimenter l'intrigue, la conspiration et le terrible héritage sur l'origine de chacun des personnages.

    Voilà donc une série en 6 épisodes qui vous emmènera en terre bretonne avec son ambiance et sa romance si bien rendue. Même si j'avoue ne pas être un fervent défenseur du style graphique , j'avoue que celui-ci colle très bien à l'histoire et lui fait même honneur. Les couleurs, quant à ell,es jouent un rôle primordial faisant ressentir le climax et l'embrun qui circule dans l’air typique de la région. Il faut dire que le dessinateur, Joël Parnotte, nous balance des mises-en-scènes composées de paysages, décors et personnages consistants aux visages expressifs bien vivants et marqués par la vie ; le tout secondé par un scénario et une histoire superbement solide et documentée par Balac.
    Moultes intrigues vous attendent donc dans cette histoire remplie de rebondissements réalistes, révélations et conflits familiaux qui devraient égayer l'oeil des plus voyeurs d’entre vous.


    A noter tout de même un choix de couleurs qui pourrait déconcerter certains d'entre vous lors de votre première lecture (trop orangé par exemple sur certaines scènes mais c'est voulu et vous comprendrez si vous êtes déjà allés dans ces régions).


    Saga composée de deux cycles; un premier qui est en fait une quadrilogie sur la famille Porphyre et un second qui est un diptyque qui se concentrera sur Hermines et les liens qui lieront , via des jeux de dupes, la familles des Porphyre avec celle d'Hermine Rothéneuf à travers un huis-clos des plus pittoresque et romanesque dignes des contes de l'époque.

    Si comme moi vous aimez les bonnes histoires qui ne se passe pas sur les plages désertiques de Tchernobyl , Le Sang des Porphyre sent bon la houle, la moule et les crêpes au beurre salé et accompagnera très bien votre tisane et vos bains de pieds. Je vous en ressers une tranche où je vous mets le tout ?

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    wolfiz Le 10/05/2013 à 11:49:47
    Les profs - Tome 14 - Buzz scolaire

    "Suivez le prof d’histoire débutant, le prof de gym sur-vitaminé, la prof de français sexy, le prof de philo blasé et la prof d’anglais peau de vache dans leur croisade contre l’ignorance et le poil dans la main !"

    Les années lycées avec sont lots de professeurs atypique comme Gladys la prof d'anglais colérique, le prof de français sadique, celui de gym qu'est le beau gosse et puis bien entendu les élèves tous presque aussi cancres les uns que les autres; voilà le contexte de la série adaptée récemment au cinéma : Les profs.

    Difficile de résumer ce genre d'histoire qu'est déjà à son 15e tomes à l'heure où j'écris ces quelques lignes car oui moi je fait mon rebelle, j'ai lu le tome 14!!. On peut dire qu'on peut les lire dans n'importe quel ordre puisque cette sympathique bande dessinée sur le monde scolaire n'a pas de trame ou d'intrigue en soit; c'est une accumulation de gag et sketch sur format A4 (rarement plus) relié dans un volume de +/- 46 pages ; Je peux vous dire que celui-ci ne révolutionnera pas le genre ni le monde mais qui se laissera gentiment lire :)

    Gag souvent inégale avec un humour souvent trop contenu et convenu, vous trouverez facilement comme moi qu'ils manquent d'originalités; qu'à cela ne tienne cette bd arrivera tout de même à vous soulever un petit rictus sur votre joue droite d'origine purement britannique à grand renfort de gag souvent lourd. Il faut savoir qu' à la base c'est édité pour les magasines genre Flair & cie qui pullulent dans les salles d'attente des dentistes, noyé entre les articles sur "comment faire un bébé" , "suis-je trop grosse" ou le fatal test pour savoir si serez à tomber par terre à la plage où que l'on vous laissera tomber ; j'avoue que le fait que ce soit dilué en petite dose dans les magasines lui donne une touche sympa mais rassembler le tout dans un tome rend l'ensemble , de part sa qualité inégale et le manque tde profondeur , vite poussif.

    En dehors du fait qu'il n'y a pas d'histoire et que ce ne sont que des gags, j'ai lu ce livre sans grande conviction; un dessin moyennement abouti sans être mauvais dans l'ensemble, ce genre de lecture est à mon avis idéal sous sa table de chevet pour ne lire que quelques pages de temps en temps , en vacances etc ...

    Je n'ai pas lu les autres mais celui-ci ne cassera pas la baraque et encore moins les trois pattes d'un canard ; faut pas chercher Paolo là ou il n'est pas! Au final, j'ai surtout retenu une impression de tourner en rond avec des gags bof mais une lecture idéale pour perdre du temps (à coté du magasine Gala ou People … un succès en soit vu que l'on est au 15e volume).

    A conseiller pour un public plus kids genre en dessous de 12ans et pour ceux qui comme moi, le prendrons pour le lire au bord de plage … et peut-être l'oublier après sa lecture.

    http://lacasebd.overblog.com/buzz-scolaire

    wolfiz Le 10/04/2013 à 23:37:01
    Ekhö monde miroir - Tome 1 - New York

    Ekho ... ça pourrait être une insulte du coté de Marseille mais non, c'est LA nouvelle bd des frères taloches j'ai nommé Barbucci le dessinateur talentueux et Arleston l'homme qui a vraiment sucé jusqu'à la moelle le monde de Lanfeust et que l'on désespérait de sortir un truc original en dehors de son monde (je suis méchant ce matin^^)

    Du coup, me direz-vous, qu'est-ce que cela donne ? ... dépaysement où simple plagiat du monde de Lanfeust ? Regardons de plus près ces deux illusionnistes de la bd.

    En couverture: une pépé aux gros lolos, un dragon, des couleurs bien chaudes et moi je m'emballe tout de suite :), vite j'ouvre le bouquin !

    Immersion:

    La jolie Fourmille doit se rendre à New-York mais un étrange visiteur vient lui dire coucou pendant le vol et voilà tout à coup l'avion 747 qui pique du nez direction cimetière histoire de ramasser pâquerette … et PAF! l'avion se retrouve transformé en Dragon du genre Ryanair médiéval !?! On se rend vite compte que notre héroïne se retrouve dans un autre monde car elle vient de rentrer dans la Twilight Zone .... Un monde "miroir”, le monde d'Ekho exactement. Monde ou l'électricité n'existe pas mais ou la magie est bien présente, un monde dominé par les Preshauns (genre d'écureuil anglais addict au thé), un monde où certains humain vont quand ils meurent dans le nôtre ... un purgatoire ?

    En plus Fourmille a emporté avec elle son voisin de voyage, Yuri, physicien faux-jeune , bien cartésien et charpenté comme il faut et qui aimerai bien se réveiller et sortir de se cauchemar.

    Et comme dans tous monde parallèle, tel une goutte d'eau tombant dans un lac bien calme, on fait toujours des vagues ... et justement la soit-disant-tante-morte au doux nom d’Odelalie n’est pas vraiment morte … ? Car quand Fourmille s’énerve, son esprit laisse place à celui de sa tante et ce n’est pas un cadeau non plus celle-là. Voilà notre Fourmille habité par sa tante (rien de sexuelle je vous rassure) en train d’investiguer et comprendre ce monde et peut-être même regarder ce que cache les Preshauns sous leurs airs sympathique. Et si au passage elle en profite pour réclamer à coup de poitrine grasse et saillante l'héritage de sa vieille tante disparue il y a belle lurette , faut pas se gêner :)

    Barbucci, pour ceux et celles qui ne connaissent pas c'est le dessinateur de Chops, Skydoll voire même la série Witch dont il a participé à la création. En gros il dessine genre les yeux fermés et à vraiment un univers bien à lui, mélange entre le monde de Disney, de l'animée et du Manga. Arleston, même s'il a un nom à consonance Allemande n'est pas un pilote de F1 mais un scénariste bien connu, talentueux. Et le boulot ici ne se démarque pas uniquement par le style du dessin mais par un scénario bien alambiqué qui donnerai des sueurs froides à la première sangsue venue.

    Les auteurs nous emmènent sur le ton de l'aventure dans un bel univers onirique, c'est super beau, vivant, vivifiant et avec une excellent histoire accompagné d'un vrai travail sur les personnages.

    Seul bémol, une lecture bien trop rapide qui laissera pantois certains lecteurs abandonné car oui c'est beau et on est vite plongé dans cet univers si attrayant aux couleurs chatoyante que l'on est vite immergé et qu'on est accros pour la suite; ce qui est bon signe je vous le dis :)

    Un titre ,donc, plus que prometteur et divertissant ; c'est du bon, du très très bon!!!

    A suivre <3 et avec le plus grand intérêt svp :)

    http://lacasebd.overblog.com/ekho

    wolfiz Le 30/03/2013 à 11:04:57
    Rubrique-à-Brac - Tome 1 - Rubrique-à-brac

    Rubrique-à-brac ou RAB pour les intimes, ce n'est pas un bédé pour les lopettes; ouais là faut vraiment atteindre un haut degré de réflexion mentale subtilement distillés à travers un mixeur à café chauffé à blanc. RAB n'est pas une bd mais une série de strip illustré par Maître Marcel Gotlib (plus connu sous le pantonyme de Gotlib mais que perso Marcel je trouve c'est cool aussi).

    Donc Marcel, à l'instar des éditions Marvel , est un mec malin et il est en charge dans les années 1970 d'illustrer les premières pages de Pilote, magasine référence à l'époque de la bande dessinée; du coup il nous fait des sketchs de deux pages A4 qui vont se retrouver réunies dans 6 albums bd car des histoires il y en a. Faut se re-situer à l'époque c'est du dessin en format case , donc pas de découpage à la ouane-eugéne pas comme celle d'aujourd'hui ou c'est rempli de découpage cinématographique et ou finalement le contenu se lit affreusement vite ... non ici on dans l'humour second degré, jeux de mot, calembour, beaucoup d'humour et de lecture ; Ne vous attendez pas à lire un des tomes en une cuillère à pots; nan! faut un peu de temps ma bonne dame !

    Au niveau du dessin c'est très très bien choisi, savant mélange de caricature et de réalisme, un vrai précurseur qui avait tout compris dans le dynamisme du dessin. Complexe et dépouillé à la fois, Gotlib nous balance du zoom, dé-zoom, private joke que ce soit au niveau du dessin que du texte, le tout réhaussé de sel-poivre et de personnage secondaire récurrent qui vont faire vivre tout cela (la coccinelle philosophique) . Comme exemples, imaginez des dessins réalistes mais ou tous les personnages prennent des poses humoristiques ou plus simplement imaginé Thorgal en train de raconter la blague du peintre qui tient l'échelle et qui ... vous voyez le genre.

    Qualitativement, je n'ai chopé et lu que les deux premiers tomes. Le 1er j'ai trouvé que les gags nétait pas toujours soutenu mais le 2e tomes est un délice de délire surtout que les gags sont accompagné d'un dessin délirant remplis de jokes et running jokes et second degré. Une éclate pour la rétine et le cerveau. C'est un humour autre que les Gaston Lagaffe et tous ceux qui sorte maintenant, c'est assez inexplicable dans le genre tellement c'est absurde ... voilà, le mot est dit, c'est de l'absudisme-décalé au second degré :)

    Subversif à souhait, je ne saurai trop vous conseiller de plonger sur le "taume deux" et les autres récits et si vous adorez, évidemment de vous faire plaisir et d'acquérir les autres (je crois même qu'il y a un intégrale).

    Sur ce , je replonge faire un petit coucou à Isaac Newton, Glolarzan, le test QI et j'en passe qui sont des merveilles d'information éducative :) En fait, si je devais résumer RAB, je dirais que c'est du Monthy Python en mieux!

    Bonne lecture les zamis.

    http://lacasebd.overblog.com/rab

    wolfiz Le 30/03/2013 à 11:04:43
    Rubrique-à-Brac - Tome 2 - Taume 2

    Rubrique-à-brac ou RAB pour les intimes, ce n'est pas un bédé pour les lopettes; ouais là faut vraiment atteindre un haut degré de réflexion mentale subtilement distillés à travers un mixeur à café chauffé à blanc. RAB n'est pas une bd mais une série de strip illustré par Maître Marcel Gotlib (plus connu sous le pantonyme de Gotlib mais que perso Marcel je trouve c'est cool aussi).

    Donc Marcel, à l'instar des éditions Marvel , est un mec malin et il est en charge dans les années 1970 d'illustrer les premières pages de Pilote, magasine référence à l'époque de la bande dessinée; du coup il nous fait des sketchs de deux pages A4 qui vont se retrouver réunies dans 6 albums bd car des histoires il y en a. Faut se re-situer à l'époque c'est du dessin en format case , donc pas de découpage à la ouane-eugéne pas comme celle d'aujourd'hui ou c'est rempli de découpage cinématographique et ou finalement le contenu se lit affreusement vite ... non ici on dans l'humour second degré, jeux de mot, calembour, beaucoup d'humour et de lecture ; Ne vous attendez pas à lire un des tomes en une cuillère à pots; nan! faut un peu de temps ma bonne dame !

    Au niveau du dessin c'est très très bien choisi, savant mélange de caricature et de réalisme, un vrai précurseur qui avait tout compris dans le dynamisme du dessin. Complexe et dépouillé à la fois, Gotlib nous balance du zoom, dé-zoom, private joke que ce soit au niveau du dessin que du texte, le tout réhaussé de sel-poivre et de personnage secondaire récurrent qui vont faire vivre tout cela (la coccinelle philosophique) . Comme exemples, imaginez des dessins réalistes mais ou tous les personnages prennent des poses humoristiques ou plus simplement imaginé Thorgal en train de raconter la blague du peintre qui tient l'échelle et qui ... vous voyez le genre.

    Qualitativement, je n'ai chopé et lu que les deux premiers tomes. Le 1er j'ai trouvé que les gags nétait pas toujours soutenu mais le 2e tomes est un délice de délire surtout que les gags sont accompagné d'un dessin délirant remplis de jokes et running jokes et second degré. Une éclate pour la rétine et le cerveau. C'est un humour autre que les Gaston Lagaffe et tous ceux qui sorte maintenant, c'est assez inexplicable dans le genre tellement c'est absurde ... voilà, le mot est dit, c'est de l'absudisme-décalé au second degré :)

    Subversif à souhait, je ne saurai trop vous conseiller de plonger sur le "taume deux" et les autres récits et si vous adorez, évidemment de vous faire plaisir et d'acquérir les autres (je crois même qu'il y a un intégrale).

    Sur ce , je replonge faire un petit coucou à Isaac Newton, Glolarzan, le test QI et j'en passe qui sont des merveilles d'information éducative :) En fait, si je devais résumer RAB, je dirais que c'est du Monthy Python en mieux!

    Bonne lecture les zamis.

    http://lacasebd.overblog.com/rab

    wolfiz Le 30/03/2013 à 11:04:43
    Rubrique-à-Brac - Tome 2 - Taume 2

    Rubrique-à-brac ou RAB pour les intimes, ce n'est pas un bédé pour les lopettes; ouais là faut vraiment atteindre un haut degré de réflexion mentale subtilement distillés à travers un mixeur à café chauffé à blanc. RAB n'est pas une bd mais une série de strip illustré par Maître Marcel Gotlib (plus connu sous le pantonyme de Gotlib mais que perso Marcel je trouve c'est cool aussi).

    Donc Marcel, à l'instar des éditions Marvel , est un mec malin et il est en charge dans les années 1970 d'illustrer les premières pages de Pilote, magasine référence à l'époque de la bande dessinée; du coup il nous fait des sketchs de deux pages A4 qui vont se retrouver réunies dans 6 albums bd car des histoires il y en a. Faut se re-situer à l'époque c'est du dessin en format case , donc pas de découpage à la ouane-eugéne pas comme celle d'aujourd'hui ou c'est rempli de découpage cinématographique et ou finalement le contenu se lit affreusement vite ... non ici on dans l'humour second degré, jeux de mot, calembour, beaucoup d'humour et de lecture ; Ne vous attendez pas à lire un des tomes en une cuillère à pots; nan! faut un peu de temps ma bonne dame !

    Au niveau du dessin c'est très très bien choisi, savant mélange de caricature et de réalisme, un vrai précurseur qui avait tout compris dans le dynamisme du dessin. Complexe et dépouillé à la fois, Gotlib nous balance du zoom, dé-zoom, private joke que ce soit au niveau du dessin que du texte, le tout réhaussé de sel-poivre et de personnage secondaire récurrent qui vont faire vivre tout cela (la coccinelle philosophique) . Comme exemples, imaginez des dessins réalistes mais ou tous les personnages prennent des poses humoristiques ou plus simplement imaginé Thorgal en train de raconter la blague du peintre qui tient l'échelle et qui ... vous voyez le genre.

    Qualitativement, je n'ai chopé et lu que les deux premiers tomes. Le 1er j'ai trouvé que les gags nétait pas toujours soutenu mais le 2e tomes est un délice de délire surtout que les gags sont accompagné d'un dessin délirant remplis de jokes et running jokes et second degré. Une éclate pour la rétine et le cerveau. C'est un humour autre que les Gaston Lagaffe et tous ceux qui sorte maintenant, c'est assez inexplicable dans le genre tellement c'est absurde ... voilà, le mot est dit, c'est de l'absudisme-décalé au second degré :)

    Subversif à souhait, je ne saurai trop vous conseiller de plonger sur le "taume deux" et les autres récits et si vous adorez, évidemment de vous faire plaisir et d'acquérir les autres (je crois même qu'il y a un intégrale).

    Sur ce , je replonge faire un petit coucou à Isaac Newton, Glolarzan, le test QI et j'en passe qui sont des merveilles d'information éducative :) En fait, si je devais résumer RAB, je dirais que c'est du Monthy Python en mieux!

    Bonne lecture les zamis.

    http://lacasebd.overblog.com/rab

    wolfiz Le 26/03/2013 à 17:40:07
    Mjöllnir - Tome 1 - Le Marteau et l'Enclume

    Vous voulez qu'on cause super-héros ? DC Comics ? Marvel ? Du dieu Thor ? Non ? Ça tombe super bien parce que là, on va quitter les sentiers éculé et les mecs en slips et sortir l'artillerie lourde pour partir vers les contrés sauvage avec Mjollnir, une bande dessinée de Pierre-Denis Goux et Olivier Peru, deux péruviens qui ont du goût ;)

    Tout commence dans les lointaines terres du grand Nord, là où les légendes ont commencés, sur les terres de Midgar. Depuis des siècles les hommes ont pris possessions des terres et les anciennes créatures mythique comme les nains, les elfes où dragons ne sont plus que des êtres rares et oubliés ; peu sont ceux qui les croisent encore si ce n'est à travers les légendes eux-mêmes.

    Thor est un ancien guerrier nain qui vie dorénavant paisiblement au sein de son clan avec ces deux enfants et comme vous pouvez vous en douter , Il porte le lourd nom de la divinité nordique. Lourd tribu qu'est le sien car les hommes sont venu capturer des nains afin d'agrémenter leurs cirques et divertir la populace ... Mais la loi est la loi et selon celle des nains , il faut répondre le sang par le sang; ni une, ni deux, une expédition punitive dont Thor fait partie, prend pied et marche fièrement, la hache à la main, afin de libérer les survivants et venger les morts.

    Mais tous ne se passe pas comme prévu, et pris au pièges, les nains vont devoir vendre chèrement leur peau et se battre à mort ... Thor luttera de manière acharnée; lors d'un ultime combat, désarmé, il défiera le chef du clan humain et celui-ci, le narguent , acceptera le défi en lui lançant un marteau de forgeron comme unique arme! Le combat commence et s'arrêtera quand un éclair foudroiera l'adversaire de Thor d'un seul coup. A partir de là, la légende peut enfin renaître. Thor est-il la réincarnation du dieu ? Et si la magie revenait sur Midgar ? C'est bien connu, chaque héros à son Nemesis ... Thor à Loki mais est ce que Loki à tord?

    Voilà un calembour qui vous soulèvera un rictus niais je n'en doute pas , mais c'est pour dire qu'ici on à une histoire des plus solide et maîtrisée pour une invitation à revisiter certains mythes légendaires accompagnés de personnages dont on ne demande pas mieux d'approfondir leurs histoires ... Des couleurs sombres, appropriés qui vous donnera même une certaine impression de moiteur, et un dessin à ne plus dire que c'est que c'est bô.

    Si en plus , on nous inclus dans cette première édition 6 planches de croquis qui nous montre, comme si le besoin s'en faisait sentir (franchement!) , le talent et la maîtrise du dessinateur , moi je dis que c'est à suivre.

    Alors une chose est sûre , si Le Thor tue ... à tord ou à raison , qu'est-ce que vous attendez pour allez l'acheter ? Perso, je suis curieux de savoir si la suite va être à la hauteur car le Ragnarok gronde et Loki n'est sûrement pas très loin ...

    http://lacasebd.overblog.com/mjollnir

    wolfiz Le 24/03/2013 à 16:51:23
    Légendes de Parva Terra - Tome 1 - Là où les enfants ne s'aventurent pas

    Waw j'ai toujours dit que le mois de mars n'était pas adéquat pour lire, acheter ou publier des bandes dessinées surtout si en plus comme moi vous avez malheureusement un magasin qui ferme boutique pour cause d'âge avancé et qui brade des romans Bragelonne à prix supra concurrentiel ; du coup j'ai enclenché le mode razzia et je me retrouve avec une chié des romans genre « pavé de 800 pages » à lire et qui me serviront un jour de cale pour un meuble mais ça c'est une autre paire de manches ... si si je vous jure je ne lis pas que des BD dans ma petite vie ^^

    Ceci explique la désertitude de critique ce mois-ci:) mais promis je vais me rattraper au plus vite puisque j'ai tout de même eu le temps de lire les trois derniers volumes de « La légende de Parva-Terra » , bande dessinée et scénarisée par Raul Arnaiz et dont le 5ème volume est justement sorti du moule de l'imprimeur ce mois-ci (c'est ti pas beau la vie?). J'enfile de ce pas mes Moon-Boots et mon armure Kevlar+5 et mettons-nous en marche.

    Parva-Terra nous parle d'un monde fantastique, dans tous les sens du terme, un monde habité uniquement par des enfants car cela fait fort longtemps que les Dieux et les adultes ont disparu mystérieusement ... enfin c'est ce que la Légende raconte évidemment. Du jour au lendemain, les enfants se sont retrouvé seuls, sans souvenirs et immortels en plus ; pour seule mémoire, des vestiges architecturaux, des livres et cette mystérieuse prophétie sur laquelle les enfants vont baserleurs mondes. À l'image des adultes, ils se créent des clans, des castes, des rivalités, des guerres et trahisons, des amitiés et bien sure des créatures légendaires et mystiques. Des enfants immortels dans une plaine de jeu géante , qui n'en n'a pas rêvé ?

    Roméo, le roi des chevaliers Blonds, dominé par ces rêves de grandeur et ces ambitions, veut diriger le monde et écrasera tous ceux qui entraveront sa route ... et il a fort à faire car c'est bien connu, un enfant c'est encore plus têtu qu'un adulte. Léo, son meilleur ami, à d'autres préoccupations car il n'arrête pas de faire de drôle de rêve. L'arrivée impromptu de la rousse et séduisante Zenda venue chambouler les plans de Roméo poussera Léo à faire des recherches sur son histoire et découvrira qu'il est l'un des élus ayant le pouvoir de détruire le fameux « MAL » : celui qui a fait disparaître les adultes.

    Rencontres insolites, Oracles, souvenirs bridés, cruauté, fraternité et nouveaux mondes ... Léo voyagera énormément et nous fera découvrir un monde vaste où les tenants et aboutissants machiavélique fomenté par le « MAL » ne sont pas si clairs que cela a l'air d'être. Balancé entre son côté enfant et son côté adulte qui ne demande qu'à éclore, Léo sera tiraillé par une multitude de questions ... ah si seulement il n'y avait pas toutes ces questions, ces remords et la jeune et troublante Zenda. Arrivera-t-il à découvrir la vérité ? Le « MAL » vaincra-t-il ?

    Un mélange séduisant entre le Peter Pan de J.M. Barrie avec cet enfant qui refuse de grandir et sa Majesté des mouches de William Golding ou une bande de jeunes naufragés se retrouvent dans une ile en perdition et doivent survivre ... Arnaiz nous emmène, au-delà de la bande dessinée, à un questionnement sur l'individu, la morale face à l'irrationnel, l'immortalité et l'innocence de l'enfance et sa cruauté...Et puis, l'histoire est remplie de twist et de petit ingrédient qui attirera le chaland à attendre et connaitre la suite dans les albums suivants.

    À la base destinée à être une série animée, les aléas de la life on fait qu'au final il est adapté en format bd et édité chez Le Lombard ; Calibré public jeune dans la tranche 8-14 ans mais qui divertira aussi un public un peu plus large s'ils ont un esprit ouvert (même celui d'un vieux briscard comme moi). La technique d'Arnaiz est simple : immerger le lecteur dans une bonne histoire, bien raconté et avec des dessins et des couleurs de grande qualité ... d'autant plus que chaque histoire ou trame est construite en cycle de trois bandes dessinées et si l'on compte bien on est déjà dans le 2ème cycle (vu que le 5ème volume vient de paraître ... vous suivez ? :)

    Avec une bonne narration,des dialogues incisifs et sans compter une composition graphique qui explose grâce à un découpage dynamique, on se retrouve devant un travail de qualité ou même le travail des couleurs est de toute beauté pour les yeux. Au niveau des personnages, loin d'avoir des stéréotypes, ici on a une profondeur avec des personnages secondaires qui font vraiment avancer l'histoire et complète ce monde créé de toutes pièces, le tout indépendamment des personnages principaux ...

    Alors oui, c'est une série avec des atouts indéniables mais pour être tout à fait honnête aussi avec certaines faiblesses et lacunes qui pourront faire déchanter les plus exigeants : une narration un peu longue par exemple au début de l'histoire du fait qu'il y a beaucoup d'informations à mettre en place , le bestiaire impressionnant sans compter l'histoire qui est complexe; un graphisme un peu tremblotant au niveau du trait mais qui s'amenuisera au fil des albums (l'auteur ayant confié qu'il repassait à la main les différents contours donnant cette impression de d'Alzheimer) et un manque de peps mais l'univers prenant ces marques il deviendra rapidement peu plus punchy pour se transformer en un vrai conte nous narrant tel une « fresque » biblique la légende de Léo, la légende de Parva-Terra.

    Au final une série, ni exceptionnelle ni mauvaise, mais au-dessus de la moyenne (ça balance pas du bois mais si vous y adhérez, vous y resterez) qui emportera le jeune lecteur et aux vues de la qualité des bds prévues pour cette tranche d'âge, celle-ci est de qualité.

    Ps : Info ou Intox d'après ce que l'on m'a dit, cette histoire ne profitera pas d’une intégrale (pour ceux qui attende la sortie du dernier volume pour se précipiter pour l'acheter). Triste histoire me direz-vous ? Bah pas vraiment, c'est sympa aussi de les avoirs séparément et ça fait moins de poids sur les genoux quand on le lit dans les toilettes (hé hé).

    http://lacasebd.overblog.com/parvaterra

    wolfiz Le 24/03/2013 à 16:51:11
    Légendes de Parva Terra - Tome 1 - Là où les enfants ne s'aventurent pas

    Waw j'ai toujours dit que le mois de mars n'était pas adéquat pour lire, acheter ou publier des bandes dessinées surtout si en plus comme moi vous avez malheureusement un magasin qui ferme boutique pour cause d'âge avancé et qui brade des romans Bragelonne à prix supra concurrentiel ; du coup j'ai enclenché le mode razzia et je me retrouve avec une chié des romans genre « pavé de 800 pages » à lire et qui me serviront un jour de cale pour un meuble mais ça c'est une autre paire de manches ... si si je vous jure je ne lis pas que des BD dans ma petite vie ^^

    Ceci explique la désertitude de critique ce mois-ci:) mais promis je vais me rattraper au plus vite puisque j'ai tout de même eu le temps de lire les trois derniers volumes de « La légende de Parva-Terra » , bande dessinée et scénarisée par Raul Arnaiz et dont le 5ème volume est justement sorti du moule de l'imprimeur ce mois-ci (c'est ti pas beau la vie?). J'enfile de ce pas mes Moon-Boots et mon armure Kevlar+5 et mettons-nous en marche.

    Parva-Terra nous parle d'un monde fantastique, dans tous les sens du terme, un monde habité uniquement par des enfants car cela fait fort longtemps que les Dieux et les adultes ont disparu mystérieusement ... enfin c'est ce que la Légende raconte évidemment. Du jour au lendemain, les enfants se sont retrouvé seuls, sans souvenirs et immortels en plus ; pour seule mémoire, des vestiges architecturaux, des livres et cette mystérieuse prophétie sur laquelle les enfants vont baserleurs mondes. À l'image des adultes, ils se créent des clans, des castes, des rivalités, des guerres et trahisons, des amitiés et bien sure des créatures légendaires et mystiques. Des enfants immortels dans une plaine de jeu géante , qui n'en n'a pas rêvé ?

    Roméo, le roi des chevaliers Blonds, dominé par ces rêves de grandeur et ces ambitions, veut diriger le monde et écrasera tous ceux qui entraveront sa route ... et il a fort à faire car c'est bien connu, un enfant c'est encore plus têtu qu'un adulte. Léo, son meilleur ami, à d'autres préoccupations car il n'arrête pas de faire de drôle de rêve. L'arrivée impromptu de la rousse et séduisante Zenda venue chambouler les plans de Roméo poussera Léo à faire des recherches sur son histoire et découvrira qu'il est l'un des élus ayant le pouvoir de détruire le fameux « MAL » : celui qui a fait disparaître les adultes.

    Rencontres insolites, Oracles, souvenirs bridés, cruauté, fraternité et nouveaux mondes ... Léo voyagera énormément et nous fera découvrir un monde vaste où les tenants et aboutissants machiavélique fomenté par le « MAL » ne sont pas si clairs que cela a l'air d'être. Balancé entre son côté enfant et son côté adulte qui ne demande qu'à éclore, Léo sera tiraillé par une multitude de questions ... ah si seulement il n'y avait pas toutes ces questions, ces remords et la jeune et troublante Zenda. Arrivera-t-il à découvrir la vérité ? Le « MAL » vaincra-t-il ?

    Un mélange séduisant entre le Peter Pan de J.M. Barrie avec cet enfant qui refuse de grandir et sa Majesté des mouches de William Golding ou une bande de jeunes naufragés se retrouvent dans une ile en perdition et doivent survivre ... Arnaiz nous emmène, au-delà de la bande dessinée, à un questionnement sur l'individu, la morale face à l'irrationnel, l'immortalité et l'innocence de l'enfance et sa cruauté...Et puis, l'histoire est remplie de twist et de petit ingrédient qui attirera le chaland à attendre et connaitre la suite dans les albums suivants.

    À la base destinée à être une série animée, les aléas de la life on fait qu'au final il est adapté en format bd et édité chez Le Lombard ; Calibré public jeune dans la tranche 8-14 ans mais qui divertira aussi un public un peu plus large s'ils ont un esprit ouvert (même celui d'un vieux briscard comme moi). La technique d'Arnaiz est simple : immerger le lecteur dans une bonne histoire, bien raconté et avec des dessins et des couleurs de grande qualité ... d'autant plus que chaque histoire ou trame est construite en cycle de trois bandes dessinées et si l'on compte bien on est déjà dans le 2ème cycle (vu que le 5ème volume vient de paraître ... vous suivez ? :)

    Avec une bonne narration,des dialogues incisifs et sans compter une composition graphique qui explose grâce à un découpage dynamique, on se retrouve devant un travail de qualité ou même le travail des couleurs est de toute beauté pour les yeux. Au niveau des personnages, loin d'avoir des stéréotypes, ici on a une profondeur avec des personnages secondaires qui font vraiment avancer l'histoire et complète ce monde créé de toutes pièces, le tout indépendamment des personnages principaux ...

    Alors oui, c'est une série avec des atouts indéniables mais pour être tout à fait honnête aussi avec certaines faiblesses et lacunes qui pourront faire déchanter les plus exigeants : une narration un peu longue par exemple au début de l'histoire du fait qu'il y a beaucoup d'informations à mettre en place , le bestiaire impressionnant sans compter l'histoire qui est complexe; un graphisme un peu tremblotant au niveau du trait mais qui s'amenuisera au fil des albums (l'auteur ayant confié qu'il repassait à la main les différents contours donnant cette impression de d'Alzheimer) et un manque de peps mais l'univers prenant ces marques il deviendra rapidement peu plus punchy pour se transformer en un vrai conte nous narrant tel une « fresque » biblique la légende de Léo, la légende de Parva-Terra.

    Au final une série, ni exceptionnelle ni mauvaise, mais au-dessus de la moyenne (ça balance pas du bois mais si vous y adhérez, vous y resterez) qui emportera le jeune lecteur et aux vues de la qualité des bds prévues pour cette tranche d'âge, celle-ci est de qualité.

    Ps : Info ou Intox d'après ce que l'on m'a dit, cette histoire ne profitera pas d’une intégrale (pour ceux qui attende la sortie du dernier volume pour se précipiter pour l'acheter). Triste histoire me direz-vous ? Bah pas vraiment, c'est sympa aussi de les avoirs séparément et ça fait moins de poids sur les genoux quand on le lit dans les toilettes (hé hé).

    http://lacasebd.overblog.com/parvaterra

    wolfiz Le 24/03/2013 à 16:50:52
    Légendes de Parva Terra - Tome 5 - La vérité de Beatriccia

    Waw j'ai toujours dit que le mois de mars n'était pas adéquat pour lire, acheter ou publier des bandes dessinées surtout si en plus comme moi vous avez malheureusement un magasin qui ferme boutique pour cause d'âge avancé et qui brade des romans Bragelonne à prix supra concurrentiel ; du coup j'ai enclenché le mode razzia et je me retrouve avec une chié des romans genre « pavé de 800 pages » à lire et qui me serviront un jour de cale pour un meuble mais ça c'est une autre paire de manches ... si si je vous jure je ne lis pas que des BD dans ma petite vie ^^

    Ceci explique la désertitude de critique ce mois-ci:) mais promis je vais me rattraper au plus vite puisque j'ai tout de même eu le temps de lire les trois derniers volumes de « La légende de Parva-Terra » , bande dessinée et scénarisée par Raul Arnaiz et dont le 5ème volume est justement sorti du moule de l'imprimeur ce mois-ci (c'est ti pas beau la vie?). J'enfile de ce pas mes Moon-Boots et mon armure Kevlar+5 et mettons-nous en marche.

    Parva-Terra nous parle d'un monde fantastique, dans tous les sens du terme, un monde habité uniquement par des enfants car cela fait fort longtemps que les Dieux et les adultes ont disparu mystérieusement ... enfin c'est ce que la Légende raconte évidemment. Du jour au lendemain, les enfants se sont retrouvé seuls, sans souvenirs et immortels en plus ; pour seule mémoire, des vestiges architecturaux, des livres et cette mystérieuse prophétie sur laquelle les enfants vont baserleurs mondes. À l'image des adultes, ils se créent des clans, des castes, des rivalités, des guerres et trahisons, des amitiés et bien sure des créatures légendaires et mystiques. Des enfants immortels dans une plaine de jeu géante , qui n'en n'a pas rêvé ?

    Roméo, le roi des chevaliers Blonds, dominé par ces rêves de grandeur et ces ambitions, veut diriger le monde et écrasera tous ceux qui entraveront sa route ... et il a fort à faire car c'est bien connu, un enfant c'est encore plus têtu qu'un adulte. Léo, son meilleur ami, à d'autres préoccupations car il n'arrête pas de faire de drôle de rêve. L'arrivée impromptu de la rousse et séduisante Zenda venue chambouler les plans de Roméo poussera Léo à faire des recherches sur son histoire et découvrira qu'il est l'un des élus ayant le pouvoir de détruire le fameux « MAL » : celui qui a fait disparaître les adultes.

    Rencontres insolites, Oracles, souvenirs bridés, cruauté, fraternité et nouveaux mondes ... Léo voyagera énormément et nous fera découvrir un monde vaste où les tenants et aboutissants machiavélique fomenté par le « MAL » ne sont pas si clairs que cela a l'air d'être. Balancé entre son côté enfant et son côté adulte qui ne demande qu'à éclore, Léo sera tiraillé par une multitude de questions ... ah si seulement il n'y avait pas toutes ces questions, ces remords et la jeune et troublante Zenda. Arrivera-t-il à découvrir la vérité ? Le « MAL » vaincra-t-il ?

    Un mélange séduisant entre le Peter Pan de J.M. Barrie avec cet enfant qui refuse de grandir et sa Majesté des mouches de William Golding ou une bande de jeunes naufragés se retrouvent dans une ile en perdition et doivent survivre ... Arnaiz nous emmène, au-delà de la bande dessinée, à un questionnement sur l'individu, la morale face à l'irrationnel, l'immortalité et l'innocence de l'enfance et sa cruauté...Et puis, l'histoire est remplie de twist et de petit ingrédient qui attirera le chaland à attendre et connaitre la suite dans les albums suivants.

    À la base destinée à être une série animée, les aléas de la life on fait qu'au final il est adapté en format bd et édité chez Le Lombard ; Calibré public jeune dans la tranche 8-14 ans mais qui divertira aussi un public un peu plus large s'ils ont un esprit ouvert (même celui d'un vieux briscard comme moi). La technique d'Arnaiz est simple : immerger le lecteur dans une bonne histoire, bien raconté et avec des dessins et des couleurs de grande qualité ... d'autant plus que chaque histoire ou trame est construite en cycle de trois bandes dessinées et si l'on compte bien on est déjà dans le 2ème cycle (vu que le 5ème volume vient de paraître ... vous suivez ? :)

    Avec une bonne narration,des dialogues incisifs et sans compter une composition graphique qui explose grâce à un découpage dynamique, on se retrouve devant un travail de qualité ou même le travail des couleurs est de toute beauté pour les yeux. Au niveau des personnages, loin d'avoir des stéréotypes, ici on a une profondeur avec des personnages secondaires qui font vraiment avancer l'histoire et complète ce monde créé de toutes pièces, le tout indépendamment des personnages principaux ...

    Alors oui, c'est une série avec des atouts indéniables mais pour être tout à fait honnête aussi avec certaines faiblesses et lacunes qui pourront faire déchanter les plus exigeants : une narration un peu longue par exemple au début de l'histoire du fait qu'il y a beaucoup d'informations à mettre en place , le bestiaire impressionnant sans compter l'histoire qui est complexe; un graphisme un peu tremblotant au niveau du trait mais qui s'amenuisera au fil des albums (l'auteur ayant confié qu'il repassait à la main les différents contours donnant cette impression de d'Alzheimer) et un manque de peps mais l'univers prenant ces marques il deviendra rapidement peu plus punchy pour se transformer en un vrai conte nous narrant tel une « fresque » biblique la légende de Léo, la légende de Parva-Terra.

    Au final une série, ni exceptionnelle ni mauvaise, mais au-dessus de la moyenne (ça balance pas du bois mais si vous y adhérez, vous y resterez) qui emportera le jeune lecteur et aux vues de la qualité des bds prévues pour cette tranche d'âge, celle-ci est de qualité.

    Ps : Info ou Intox d'après ce que l'on m'a dit, cette histoire ne profitera pas d’une intégrale (pour ceux qui attende la sortie du dernier volume pour se précipiter pour l'acheter). Triste histoire me direz-vous ? Bah pas vraiment, c'est sympa aussi de les avoirs séparément et ça fait moins de poids sur les genoux quand on le lit dans les toilettes (hé hé).

    http://lacasebd.overblog.com/parvaterra

    wolfiz Le 23/02/2013 à 16:09:58

    Dès qu'une histoire se termine, une nouvelle recommence et celle-ci débute quand j’étais tout petit , à l'époque où je lisais le comic The Spirit de Wil Eisner et dans lequel une des pages du numéro contenait la couverture de Black Kiss : une femme et deux mains tenant sa poitrine ,blanc sur fond noir , et qui à cette époque de fleuraison des hormones m’avait vachement émoustillé ... bref j'aurai bien voulu le feuilleter et l’effeuiller. Et justement, pas plus tard qu'il y a un petit mois, lors d’une promenade je suis tombé dessus complètement par hasard genre « waaaaaaw j’ai déjà vu ça kékpar !!! ». Hop, je sors un petit billet de 10€ et je me l’achète … un petit "fantasme" de gamin assouvi et j'entame la lecture :)

    Nous voilà projeté dans le Los Angeles des années 80 avec ces bas-fonds et l’impression moite que l’on va rencontrer Don Johnson au détour d’un coin.

    Beverly Groove, ancienne gloire du cinéma hollywoodien des fifties (50) complètement oubliée, est furieuse. Avec Dagmar son amie transsexuelle, provocante et quasi sa jumelle, elles cherchent à tous pris à récupérer certaines bandes cinématographiques beaucoup trop compromettantes et avec lesquelles on la fait chanter. Et ils ont bien raison puisque c'est un genre de sex-tape avant l'heure car elle contient ces ébats sportifs avec notamment le leader d'une certaine secte ... et croyez-moi, elles sont VRAIMENT prêtes à tout pour la récupérer!

    L’histoire continue d'emblée par le meurtre d'une fillette et de sa mère par une bande de ripoux à la recherche d'un certain Cass Pollack, un jazzman looser et héroïnomane dont il sera accusé du meurtre de ces dernières … surtout que c’est sa fille et sa femme.

    Et c'est par une rencontre de circonstance qu'ils vont se réunir et travailler ensemble pour régler leurs problèmes respectifs... mais mettre trois fous psychopathes ensemble et espérer que tout ce passe bien n'est jamais facile ... et si on rajoute une bande de ripoux à leurs trousse et une secte qui cherche à venger la mort de leur fondateur Bubba Kenton tué 30ans plus tôt ...

    Sur fond d’un Hollywood sale et dépravé, de corruption et de tension, voilà un polar typé année 80' sur fond malsain ... Howard Chaykin nous livre un roman graphique sur le thème de la domination et de la corruption qui choquera et dérangera pas mal de gens de par le contexte mais aussi par la méthode narrative et graphique utilisée par Howard Chaykin.

    Imaginez que tout est écrit très orienté « bd vérité », comme un show real-life et où les dialogues sont en rapport avec la classe sociale des protagonistes, ça peut aller du dialogue simple au dialogue graveleux et vulgaire. Un choix clairement sans compromis ainsi que les personnages eux-mêmes.

    Pour le dessin, c'est du noir et blanc avec un trait très agressif et subjectif, très riche en information et des scènes crues. En général ce genre de dessin est à double tranchant tellement le dessin est riche en détail voire parfois beaucoup trop chargé ; vous rajoutez la dessus les dialogues et imaginer la lisibilité ; presque devoir vous greffer 4 yeux !!! Ou de devoir relire le livre pour en récolter toutes les informations.

    Cet intégrale a été un petit peu indigeste je l'avoue comme le frite-mexicano-andalouse que je viens juste de mangé, on lit le livre pour savoir ce qu'il va se passer mais on sent qu'on a mal au ventre tellement c’est touffu. C'est vraiment à la deuxième lecture qu'on découvre le livre.

    La fin est un peu trop rapide et part en couille (c’est le cas de le dire) avec une histoire de vampire que j'ai pas tous suivi mais bon voilà. Quoiqu'il en soit et il ne faut pas le nier c'est une image au vitriol d'un Los Angeles bien réel des années 80, c'est une grande œuvre narrative genre polar sur fond pornographique (et pas l'inverse) qui se révèlera petit à petit et à la deuxième lecture, une fois tous les détails absorbés, on comprendra beaucoup mieux le tout mais il faut faire l'effort.

    Pour la petite histoire, à sa sortie fin des années 80, la BD avait fait une controverse aux USA puisque d'une part c'était une première qu'un auteur connu et reconnu fasse une bédé tellement violente et crue, et d'autres parts les puritain(e)s américains ne se sentaient plus et faisaient blocus : imaginez le meurtre d'une fillette, des héroïnes nymphomanes, des ripoux , du sexe , rholala ... trop c'est trop. Ce ne sera qu'après beaucoup de discussions qu'ils se mettront d’accord pour vendre le comic recouvert d'un scello afin de ne pas heurter les djeunz américain en herbe ; Passé ce préambule, la bd fut tout de même un succès aux USA, due en partie à la controverse. A noter aussi que dernièrement est sorti le second opus de Black Kiss nommé brièvement Black Kiss 2 et je ne sais pas ce que cela vaut donc ?!?

    Pour terminer ma missive, ce n’est pas pour tout public car il y a du X dedans, c'est violent, sans tabou, sa bouscule les genres et transgresse pas mal de code. A prendre avec des pincettes :)

    http://lacasebd.overblog.com/black-kiss-d-howard-chaykin

    wolfiz Le 19/02/2013 à 13:01:41

    Une bande dessiné érotique ... Wait, whaaaat ?!?

    Et oui il y a plusieurs genres à la bd et il n'y a pas de raison de ne pas apprécier les genres différents. Alors ici on va essayer d'en parler, tout en restant calme et en gardant les mains sur le clavier ... et comme dirait Rocco : "Action!"

    Mélange de récit sentimental, d'érotisme on nous raconte l'histoire de Lola d’Estressac. Belle aristocrate au bord de la piscine sous un soleil méditerranéen, elle va nous raconter ou plutôt confesser à travers son journal sa vie sentimentale où s'entremêleront le présent, le passé et le conditionnel sur son approche de l'amour ou l'on se donne corps et âme. Petit à petit, chaque élément raconter sera en fait une conclusion dont le centre sera son homme, Régis, et un secret lourd de conséquence sentimentale et nostalgique comme une page d'un livre que l'on ferme non sans une pointe d'amertume.

    Ambiance et esthétisme des année 60, soleil, piscine, une belle fille en maillot qui s'effeuille petit à petit le long de l'histoire ... on se calme tout de suite, c'est pas du porno et cela reste très soft, donc ami pornographe et obsédé vous pouvez ranger votre matériel.

    Faut dire aussi que ça n'a rien à voir avec le titre de Richard Clayderman quoique sa peut mettre dans l'ambiance. Une bd donc, dessinée par Beja (le fils) et scénarisé par Nataël (Je suis ton père), tous deux Toulousain de leur espèces et connu notamment pour leur trilogie "Les Griffes du hasard" que je n'ai pas lu mais on m'en a parlé beaucoup (J'en ai vu deux/trois planches et sa avait l'air d'être dans la lignée Jacobs/Ligne Claire).

    Que dire d'autre ? Pour moi un scénario plus que non-passionnant, une narration qui bouscule les canons du genre et où la lettre et la manière de s'exprimer est importante ce qui fait que cela rebutera pas mal le lecteur, une image et un dessin trop infographique et même que parfois on a l'impression que l'auteur a juste juxtaposé une photo et retravaillé dessus , un cadrage soi-disant poétique et un dessin franchement bof ... ne tournons pas autour du pot, j'ai trouvé cela super décevante … En gros une histoire limite dépressive et un dessin qui n'a même pas le bon gout gout d'en donner justement.

    Un one-shot (private joke) qui ne restera pas dans les anal (autant rester dans le sujet ^^). Uniquement pour les fans.

    ps : j'ai encore le mien si vous êtes intéressé ^^

    http://lacasebd.overblog.com/bbtristesse-beja

    wolfiz Le 17/02/2013 à 11:49:00

    Arrowsmith n’a rien à voir avec le groupe de métalleux américain aux cheveux gras, léger et soyeux qui pourrait presque faire partie des égéries des shampoings l’Oréal et qui, de surcroît, produise des cd en pure-poil de vachette (ça craint quoi, on n’est plus à l’ère du nazisme non plus !!!).

    Non! Nous ne parlerons pas du groupe Aerosmith j’ai dit !!! Mais d’Arrowsmith, une bd uchronique (j’aime bien ce mot que je ne connaissais pas et du coup je le case là où je peux ^^) qui raconte sur contexte de première guerre mondiale genre en 1915, l’histoire d’un jeune garçon américain. Herbertville est un petit village du Connecticut ou vie le jeune Fletcher, fils du forgeron. Comme tout adolescent de son âge sa tête est remplie d’idéaux, on est convaincu, motivé, on a plein d’étoiles dans les yeux et dans son cœur; et même si on n’a pas beaucoup d’expérience on est prêt à franchir des montagnes … et surtout on a une vision souvent manichéenne du monde.

    Justement la guerre gronde en Galia (Europe) et les Etats Unis son déja impliqué au combat. Des unités d'Elite Aérienne venu recruter de la chair fraîche tout en vantant les bienfaits de leurs actions a le mérité de retenir plus que son attention. Déjà très tenté de s’y lancer, en bon fils il va essayer d’en discuter avec son père, figure autoritaire qui a une vision bien précise du devenir de son fils. Malheureusement son père à des projets plus que contradictoire avec ceux de Fletcher et la discussion se termine mal. Furibond, la discussion lui a donné les étincelles nécessaire pour le décider à franchir le pas et le voilà embarqué avec un de ces meilleurs amis, à faire le pont pour s’inscrire à l’armée et ainsi entamer son entraînement avant d’aller au front.Il sera confronté à la dure réalité mais aussi à des choix de vies.

    A travers des rencontres, de nouvelles d’amitiés, des amours, des rivalités et même la mort , on suit le parcour de Fletcher accompagné de son innocence et ces angoisses.

    La particularité de cette histoire est qu’elle ne se passe pas pendant notre première guerre mondiale; j’avais mentionné au début que cela se passait dans un monde uchronique car nous sommes dans un monde dit “Arcanepunk” c-a-d qu’il faut prendre comme hypothèse qu’à partir d’un moment de l’histoire il n’y a plus eu d’évolution technologique tel qu’on l’entend (pas d’aviation ni d’automobile) mais la magie est apparue pour completer ce manque … la magie qui sera présente de manière harmonieuse et, comme tout temps de guerre, engendrera une course à l’armement surnaturelle.

    Avec énormément de similitude avec notre monde, les humains cohabitent avec une multitude de créatures féeriques qui parsèment nos contes et légendes tel que Dragons, Vampire, Ghouls et j’en passe. Ce contexte est amené avec intelligence et aisance par le dessinateur Carlos Pacheco qui nous fait cohabiter tous ce monde sans vraiment de difficultés. Les “créatures” magiques pouvant être apparentée à la classe sociale occupées par les noirs à l’époque sans toutefois être un sujet majeur.

    Divinement dessiné par Pacheco qui est un dessinateur espagnol (once again) et qui a visiblement fait énormément de comics US et notamment pour Marvel, néanmoins son style graphique est visuellement plus proche du style européen dans cet intégral composé de grosso-modo 140 pages... franchement c'est beau et les détracteurs pourraient encore dire qu'il manque juste un grain de folie pour le rendre complètement dingue. Les couleurs sont très belle mais … pas que c'est fade mais plutôt trop “propre” dans le sens que la majorité ont été faites par ordinateur ce qui rend l’image très lisse et au final c’est le trait du dessinateur qui donne vraiment la texture aux vêtement, à l’architecture. Mais je le redis, c’est super beau à regarder.

    Scénaristiquement c’est intéressant avec une mise en place des personnages rapide et simple; au début de l’histoire on aura une certaine naïveté qui se complexifiera dans la suite de la lecture tout en suivant l’évolution de Fletcher et le message intrinsèque à l’histoire qui pourrait être : “il n’y a jamais de guerre propre, que des guerres sales”.

    Sinon j’ai un regret et en même temps un non-regret pour l’histoire, c’est que c’est une belle entrée en matière dans ce monde féerique, dans cette histoire d’évolution, l’on se focalise sur le personnage de Fletcher, sur le comment va-t’il vivre et survivre dans ce monde froid qui le malmènent mais on aurait aussi un peu aimé savoir comment va se dérouler cette guerre , les tenants et aboutissants etc … car cette élément est apporté par le côté fantastique et magique qui est sous-exploité dans cette histoire. Donc c’est beau mais la fin donne une impression d’inachevée.

    Ce que je veux dire c’est que ça se laisse lire mais ce n’est pas cultissime et j’ai apprécié le voyage. L’histoire nous raconte un bref moment de vie d’un soldat par la destruction de son innocence et pas une simple histoire de super-héros qui part en quête d’une lutte quelconque entre le bien et le mal. L’histoire aurait pu être racontée sur fond de première guerre mondiale que a trame resterai complètement identique. L’ajout du fantastique est un plus mais qui n’est jamais vraiment utilisé ici, c’est juste un “truc en plus” … mais étais-ce vraiment nécessaire ? Je ne pense pas personnellement surtout qu’avec le style graphique de Pacheco (il est vachement doué quoi) cela aurait peut-être mieux rendu justement en resituant l'histoire sur la notre et nous aurai fait oublié ce petit quelques choses d’inachevé.

    Pour conclure, c’est une belle histoire, pas incontournable sauf si vous avez l'occasion d'avoir le livre et évidemment si vous êtes un fan incontournable de Pacheco et de beau dessin car là vous serez servi avec de magnifiques planche carrément en double page.

    http://lacasebd.overblog.com/arrowsmith-busiek-pacheco-et-sinclair

    wolfiz Le 14/02/2013 à 10:14:33
    Celle que... - Tome 3 - Celle que je suis

    Il est tard genre très tard et donc c'est le moment de faire un trois-contre-un, une critique 3x1 je veux dire; à quoi pensiez-vous encore ? Qu'il me manque deux doigts ?

    La série "Celle que ..." nous permet de suivre l'histoire de Valentine en format triptyque édité en noir/blanc où en couleurs car j'ai cru comprendre que l'éditeur les ressorts en 6 volumes moins épais mais en couleurs. Je doute que ce soit fait juste pour le plaisir des yeux (le dieu $$ surement derrière cela) mais d’après ce que j’ai vu , c’est pas mal du tout et cela donne une autre ambiance (j'ai également mis une photo ^^)

    Valentine est une fille qui est au lycée, en troisième ; Fille de divorcée, elle habite seule avec sa mère dans un petit appartement (ou dans tous les cas le papa est loin); Pure adolescente de sa génération, elle vit son quotidien avec sa bande de copines Emilie, Julie et Yamina la fan de manga. Ces préoccupations quotidiennes sont celles des filles de leurs âges : les garçons évidemment, les interdits tel que l’alcool, la cigarette et j’en passe ; c’est l’âge des découvertes ... Grâce à sa bande de copine, On suit comment Valentine va tisser ces différents liens sociaux, se construire, éclore tel une chrysalide avant de devenir un joli papillon, une femme.

    La découverte de la cire à épiler (aïe, ça fait mal), le mec un peu craignos qui vous drague en vacances, les rendez-vous à la récré pour fumer une clope à travers un grillage, les premières disputes avec ces amies et parfois la prise de distance avec certaines qui sont trop exclusives ou élitistes ou qui n’évoluent plus avec vous. De nouvelles copines aussi comme Juliette la super danseuse de hip-hop ... et puis Félix, ce garçon qui l'intimide comme pas possible quand elle le voit ...

    Vous l'avez compris (ou pas mais c'est pas grave sinon ça veut juste dire que t'es au fond de la classe ^^) ... c'est un chronique sur l'adolescence féminine qui est écrite et dessinée avec une justesse. La psychologie des personnages est finement décrite et l'on sent que l'auteure à vécue la chose , qu'il y a un petit quelque chose d’autobiographique. L’évolution jusqu’à la maturité, celle qui nous rend plus grand(e) et le tout exprimé avec retenue.

    Découpé en trois volumes d'une 100aine de pages chacune pour en faire une jolie trilogie, on découvre dans le premier volume ce qu'el n'est pas, le deuxième ce qu'elle voudra être et finalement ce qu'elle sera.

    Cela plaira aux filles en fleur, aux ados, aux adultes aussi et toute personne qui aura une fibre un peu féminine où curieuse. J'ai été étonné d'avoir aimé cette bd alors qu'au final il y a pas de baston, de méchant, de quête etc ... c'est juste beau, ça se laisse lire et c'est criant de vérité. Une belle page à mon gout qui sonne très vrai et je suis sure que pas mal de fille vont dire "dingue, c'est exactement moi!".

    Graphiquement, on ne saurait nier que Vanyda (rien à voir avec Veronique et Davina) à un style très manga avec une pointe de bd franco-belge, on peut être aussi perturbé au début par l'utilisation du tramage de gris qui choque un peu mais on s'y habitue rapidement, mais cela choque tout de même quand on ne s'y attend pas ;)

    De beau moment de plénitude, de calme, de vide. C'est simple, c'est beau, c'est vrai ... A lire, même si vous avez l'âme d'un poteau télégraphique ou si vous êtes fan de Steven Seagal.

    Evidemment, voici l'avis de ma warrior de fille qui a lue les trois volumes (avalée j'aurai pu dire) :

    C'est bien mais c'est pas très bien dessiné, c'est pas comme les mangas. Mais j'ai beaucoup aimé :)

    http://lacasebd.overblog.com/celle-que-je-suis

    wolfiz Le 14/02/2013 à 10:14:16
    Celle que... - Tome 2 - Celle que je voudrais être

    Il est tard genre très tard et donc c'est le moment de faire un trois-contre-un, une critique 3x1 je veux dire; à quoi pensiez-vous encore ? Qu'il me manque deux doigts ?

    La série "Celle que ..." nous permet de suivre l'histoire de Valentine en format triptyque édité en noir/blanc où en couleurs car j'ai cru comprendre que l'éditeur les ressorts en 6 volumes moins épais mais en couleurs. Je doute que ce soit fait juste pour le plaisir des yeux (le dieu $$ surement derrière cela) mais d’après ce que j’ai vu , c’est pas mal du tout et cela donne une autre ambiance (j'ai également mis une photo ^^)

    Valentine est une fille qui est au lycée, en troisième ; Fille de divorcée, elle habite seule avec sa mère dans un petit appartement (ou dans tous les cas le papa est loin); Pure adolescente de sa génération, elle vit son quotidien avec sa bande de copines Emilie, Julie et Yamina la fan de manga. Ces préoccupations quotidiennes sont celles des filles de leurs âges : les garçons évidemment, les interdits tel que l’alcool, la cigarette et j’en passe ; c’est l’âge des découvertes ... Grâce à sa bande de copine, On suit comment Valentine va tisser ces différents liens sociaux, se construire, éclore tel une chrysalide avant de devenir un joli papillon, une femme.

    La découverte de la cire à épiler (aïe, ça fait mal), le mec un peu craignos qui vous drague en vacances, les rendez-vous à la récré pour fumer une clope à travers un grillage, les premières disputes avec ces amies et parfois la prise de distance avec certaines qui sont trop exclusives ou élitistes ou qui n’évoluent plus avec vous. De nouvelles copines aussi comme Juliette la super danseuse de hip-hop ... et puis Félix, ce garçon qui l'intimide comme pas possible quand elle le voit ...

    Vous l'avez compris (ou pas mais c'est pas grave sinon ça veut juste dire que t'es au fond de la classe ^^) ... c'est un chronique sur l'adolescence féminine qui est écrite et dessinée avec une justesse. La psychologie des personnages est finement décrite et l'on sent que l'auteure à vécue la chose , qu'il y a un petit quelque chose d’autobiographique. L’évolution jusqu’à la maturité, celle qui nous rend plus grand(e) et le tout exprimé avec retenue.

    Découpé en trois volumes d'une 100aine de pages chacune pour en faire une jolie trilogie, on découvre dans le premier volume ce qu'el n'est pas, le deuxième ce qu'elle voudra être et finalement ce qu'elle sera.

    Cela plaira aux filles en fleur, aux ados, aux adultes aussi et toute personne qui aura une fibre un peu féminine où curieuse. J'ai été étonné d'avoir aimé cette bd alors qu'au final il y a pas de baston, de méchant, de quête etc ... c'est juste beau, ça se laisse lire et c'est criant de vérité. Une belle page à mon gout qui sonne très vrai et je suis sure que pas mal de fille vont dire "dingue, c'est exactement moi!".

    Graphiquement, on ne saurait nier que Vanyda (rien à voir avec Veronique et Davina) à un style très manga avec une pointe de bd franco-belge, on peut être aussi perturbé au début par l'utilisation du tramage de gris qui choque un peu mais on s'y habitue rapidement, mais cela choque tout de même quand on ne s'y attend pas ;)

    De beau moment de plénitude, de calme, de vide. C'est simple, c'est beau, c'est vrai ... A lire, même si vous avez l'âme d'un poteau télégraphique ou si vous êtes fan de Steven Seagal.

    Evidemment, voici l'avis de ma warrior de fille qui a lue les trois volumes (avalée j'aurai pu dire) :

    C'est bien mais c'est pas très bien dessiné, c'est pas comme les mangas. Mais j'ai beaucoup aimé :)

    http://lacasebd.overblog.com/celle-que-je-suis

    wolfiz Le 14/02/2013 à 10:14:00
    Celle que... - Tome 1 - Celle que je ne suis pas

    Il est tard genre très tard et donc c'est le moment de faire un trois-contre-un, une critique 3x1 je veux dire; à quoi pensiez-vous encore ? Qu'il me manque deux doigts ?

    La série "Celle que ..." nous permet de suivre l'histoire de Valentine en format triptyque édité en noir/blanc où en couleurs car j'ai cru comprendre que l'éditeur les ressorts en 6 volumes moins épais mais en couleurs. Je doute que ce soit fait juste pour le plaisir des yeux (le dieu $$ surement derrière cela) mais d’après ce que j’ai vu , c’est pas mal du tout et cela donne une autre ambiance (j'ai également mis une photo ^^)

    Valentine est une fille qui est au lycée, en troisième ; Fille de divorcée, elle habite seule avec sa mère dans un petit appartement (ou dans tous les cas le papa est loin); Pure adolescente de sa génération, elle vit son quotidien avec sa bande de copines Emilie, Julie et Yamina la fan de manga. Ces préoccupations quotidiennes sont celles des filles de leurs âges : les garçons évidemment, les interdits tel que l’alcool, la cigarette et j’en passe ; c’est l’âge des découvertes ... Grâce à sa bande de copine, On suit comment Valentine va tisser ces différents liens sociaux, se construire, éclore tel une chrysalide avant de devenir un joli papillon, une femme.

    La découverte de la cire à épiler (aïe, ça fait mal), le mec un peu craignos qui vous drague en vacances, les rendez-vous à la récré pour fumer une clope à travers un grillage, les premières disputes avec ces amies et parfois la prise de distance avec certaines qui sont trop exclusives ou élitistes ou qui n’évoluent plus avec vous. De nouvelles copines aussi comme Juliette la super danseuse de hip-hop ... et puis Félix, ce garçon qui l'intimide comme pas possible quand elle le voit ...

    Vous l'avez compris (ou pas mais c'est pas grave sinon ça veut juste dire que t'es au fond de la classe ^^) ... c'est un chronique sur l'adolescence féminine qui est écrite et dessinée avec une justesse. La psychologie des personnages est finement décrite et l'on sent que l'auteure à vécue la chose , qu'il y a un petit quelque chose d’autobiographique. L’évolution jusqu’à la maturité, celle qui nous rend plus grand(e) et le tout exprimé avec retenue.

    Découpé en trois volumes d'une 100aine de pages chacune pour en faire une jolie trilogie, on découvre dans le premier volume ce qu'el n'est pas, le deuxième ce qu'elle voudra être et finalement ce qu'elle sera.

    Cela plaira aux filles en fleur, aux ados, aux adultes aussi et toute personne qui aura une fibre un peu féminine où curieuse. J'ai été étonné d'avoir aimé cette bd alors qu'au final il y a pas de baston, de méchant, de quête etc ... c'est juste beau, ça se laisse lire et c'est criant de vérité. Une belle page à mon gout qui sonne très vrai et je suis sure que pas mal de fille vont dire "dingue, c'est exactement moi!".

    Graphiquement, on ne saurait nier que Vanyda (rien à voir avec Veronique et Davina) à un style très manga avec une pointe de bd franco-belge, on peut être aussi perturbé au début par l'utilisation du tramage de gris qui choque un peu mais on s'y habitue rapidement, mais cela choque tout de même quand on ne s'y attend pas ;)

    De beau moment de plénitude, de calme, de vide. C'est simple, c'est beau, c'est vrai ... A lire, même si vous avez l'âme d'un poteau télégraphique ou si vous êtes fan de Steven Seagal.

    Evidemment, voici l'avis de ma warrior de fille qui a lue les trois volumes (avalée j'aurai pu dire) :

    C'est bien mais c'est pas très bien dessiné, c'est pas comme les mangas. Mais j'ai beaucoup aimé :)

    http://lacasebd.overblog.com/celle-que-je-suis

    wolfiz Le 11/02/2013 à 09:21:53

    Quelque part ... un nom bien choisi car ce livre n'est pas vraiment une bd mais se situe entre la bd et l'art (gras) du dessin ... c'est un Art-book ... kesako ? C'est un recueil qui reprend certains dessins, travaux etc ... de l'auteur et surtout de son univers.

    Cromwell; déja l'auteur affichait "inconnu" au rayon de mes bataillons et du coup, lors du seul et unique festival annuel BD ou je vais, il était présent entrain de dédicacer sa dernière bd; j'avait été tenté d'acheter une car le style graphique m'intriguait (et aussi surtout qu'il y avait pas super-file devant lui et que j'aime pas faire la file ... j'ai toujours l'impression de me faire enfler quelque part justement ^^) ... puis en regardant les choix possible j'ai arrêter ma décision justement sur cet art-book qui reprend le gros du travail. Ben oui, j'allais pas claquer ma tunes sur une bd que je ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve ... et un art-book c'est un beau moyen de découvrir le travail du lascar déjà que son style vestimentaire me plaisait bien avec sa casquette genre le Ché, son style guérilleros et son air nonchalant limite j'en foutre :)

    Cromwell a déjà produit quelques bd donc certains vous seront p-e familière genre Anita Bomba, Minettos Desperados ...Mais regardons de plus près l'art-book, il reprend des toiles à l'acryliques (faites avec différentes techniques tel que le couteau (rien à voir avec Ken le Survivant (double private joke))), des sculptures , des univers de l'auteur (et il en as). Le livre est un belle brique, est découpé en quelques périodes ou le texte est très limité pour justement ce focaliser sur l'expression artistique en soi ; il a l'avantage de présenter un beau voyage ou pourra éventuellement servir de cale pour un de vos meubles tellement c'est du solide (on en a pour son poids^^)

    Qualitativement, les images sont magnifiques, la maquette est belle avec parfois des doubles pages dé-pliables, le rendu photos est vraiment bien fait et on a l'impression d'avoir la toile devant soit, l'ambiance y est parfaitement reproduite et découpée. On sent que Cromwel est un provocateur dans l’âme qui nous présent des images subversive alliant un imaginaire corrosif, punk ou se mêle humour et parfois désespoir ou de fatalisme.

    Beaucoup d'ambiance à base de couleur rouge, sombre, froide qui instantanise (? ça existe ce mot ?) des moments et qui capture les sensations et même une partie du mouvement (on a l'impression de voir un mouvement arrêté). On en profitera pour voir que Cromwel fait partie aussi d'un groupe de rock et on nous montrera aussi le travail produit sur certaine sculpture sur base de son univers. Bref , un possible orgasme visuel pour certains.

    Pour moi, je dirais que c'est un bel objet bien métalleux qui boost bien et qui personnellement m'a fait un petit touché rectal. Maintenant tout une bd avec juste un de ces univers, je ne pense pas tenir le coup(trop forte dose d'un même style) mais cet art-book reprenant son travail et varie les plaisirs ...clairement je ne le regrette pas!.

    - Pour résumer , c'est un bouquin très ciblé genre :

    - Pour ceux qui veulent le découvrir , foncez-y!!!

    - Pour ceux qui font de la peinture ou tout art plastique , foncez-y!!!

    - Pour les curieux , foncez-y !!!

    ... et pour les autres ... passez votre chemin et gardez vos sous pour des trucs plus à votre gouts (je peux vous refiler mon numéro de compte si vous voulez ^^).

    http://lacasebd.overblog.com/art-book-cromwell

    wolfiz Le 09/02/2013 à 14:56:21

    Comme plat d’entrée aujourd'hui je vous ai mitonné un petit superman qui est très très bien au niveau de l’histoire et accessible.

    On a tous entendu au moins une fois dans sa vie de quoi retourne l'histoire de Superman, un mec qui vient de la planète Krypton où la mode là-bas est de s'habiller avec des collants bas-résilles moule-bite sur-jonché d'un slip rouge du plus bel effet sans oublier la cape assortie parce que là-bas on est « fashion » et tendance où on ne l'est pas !

    Christopher Reeves avait déjà immortalisé ce personnage iconique US au cinéma... Ici on a un retournement à 360° de l'histoire en posant comme hypothèse : et si le Supermec au lieu d'atterrir aux USA aurait atterrit genre 12h plus tard en Russie ? Comment évoluerai le monde et les conflits politique et économique en sachant que superman vantait les mérites du communisme ? Et s'il prenait la place de Staline après sa mort ?

    Ça en fait des questions pour vos petites têtetes hein ? Ben pas de chance pour vous, ca c'était le pitch du Red Son (le fils rouge) scénarisé par Mark Millar qui nous avais déjà sortie le très bon Superior et père du fameux Kick-Ass sortit au cinéma il n'y a pas très longtemps et dont le 2 est prévu pour mi-2013. Au niveau dessin nous avons Dave Johnson grand adorateur des couvertures et lauréat de pas mal de prix graphique et Kilian Plunket qui est très associé à l'univers Starwars.

    Soyons clair de suite, Superman c’est un super-héros super chiant tellement il est lisse à mon gout mais ici j’ai trouvé cette relecture intéressante car il faut bien le dire … ça va chier ! Sur ce, mettez la musique des Cœurs de l’Armée rouge en fond sonore et давай.

    Le super bébé, au lieu d’atterrir dans la petite ville de Smallville, va s’écraser dans un kolkhoze en Ukraine et être recueilli par une famille de paysan du coin. Elevé au biberon et au bon grain de la propagande de l’époque, il va devenir le fer de lance de Staline et du communisme en arborant fièrement sur son torse, non pas le célèbre « S » de Superman mais la Fourche et le Marteau car Superman n’est pas le super-homme, il est le communisme personnifié.

    Grâce à Superman, l’URSS va devenir une puissance dominante et écrasante pour les Etas Unis. Il rencontrera la belle Wonder-Woman qui sera amoureuse du beau musclé en chaussette et surtout, prendra la place de Staline à sa mort alors que cela ne l’intéressait pas.

    Philanthrope à l’extrême à la recherche de la perfection il va diriger son monde avec une main de fer et s’empressera de transformer le monde à son image : lisse comme les fesses d’un bébé. Et comme il est trop beau et fort, il fait tout pour sauver le monde, les maladies, la pluie, le beau temps, le café et presque comme Mme Irma qu’il peut prévenir l’avenir mais à quel prix ? Il refoulera son côté humain et imposera SA loi.

    C’est sans compter son (poids et)alter-ego ennemi juré , le malicieux à la limite de l’honnêteté j’ai nommé le chauve Lex Luthor qui est la plus grande intelligence de la Terre (et peut-être même plus) qui n’acceptera pas l’aberration qu’est Superman et fera tout pour montrer sa supériorité intellectuelle et le terrasser même à devenir président des Etats-Unis qu’il remettra aux gouts du jour au grand-dame de l’URSS.

    On retrouve Green Lantern, les monstres rallié à la cause des USA, le Bat-mec et même Wonder woman qui aura retourné son string et qui ralliera la cause américaine pour lutter contre la dictature imposée par Superman; et n’oublions surtout pas l’un des fils de Staline qui est l’un des éléments clé au début de l’histoire et qui donnera une touche plus humaine, en dehors de toute cette lutte entre super-humains/homme, à l’histoire.

    Sujet déjà reluqué partiellement quant au niveau du fond (pas la forme) par des auteurs tel que Moore avec son Vendetta, ou Neil Gaiman, on a ici une belle relecture du mythe Superman à travers le prisme de l’autoritarisme, l’obéissance citoyenne , de la dystopie etc… On nous présente l'animal à travers les trait de caractère peut exploité tel que sa morale sans concessions, sa rigidité d’opinions, et ces dérives pour au final se poser les bonnes questions : qui sont vraiment les méchants dans l’histoire ?

    Le bouquin fait 250 pages, ça à l’air beaucoup mais c’est juste le bon nombre de pages pour couvrir cette histoire qui se déroule sur une 50aine et un chouia d’années. Graphiquement c’est pas mal mais sans plus sauf pour certaine belle planche, c’est du dessin style « comics US » mais ce n’est pas vraiment l’important car ici c’est l’histoire qui prime et qu'on retiendra en tournant la dernière page avec son twist final.

    Pour finir, on a donc une belle intrigue avec un vrai travail de recherche scénaristique, un joli dessin, une histoire qui fuse et en prime un joli cahier de croquis avec des travaux/ébauches ayant servi aux dessins. C’est du bon, c’est sympa et intéressant et un bouquin parfait pour (re)découvrir le Supermec.

    Et comme dis l’autre : « spasiba camarade »

    http://lacasebd.overblog.com/redson

    wolfiz Le 05/02/2013 à 11:23:35

    Aujourd'hui, installé confortablement l'on va parler de "Souvenirs de l'empire de l'Atome" accompagné d'une binch chinoise au doux nom TsingTao (autant lié l'utile à l'agréable ... ou l'agréable à l'agréable ^^)

    Thierry Smolderen, voilà un scénariste que j'avais adoré quand j'étais aux études en lisant les dossiers d'Olivier Varèse et les premiers numéro du Gipsy et déjà c'est de bon augure (et en plus il est belge pour ne rien gâter). Et Alexandre ('Alex' pour les intimes) Clerisse , il a un nom sympa puisqu'il porte le même que celui qui me livre mon mazout quand il gèle et ça j'aime bien , surtout que pour l'instant il fait -4°C là où j'habite et qu'en plus il y a une panne de courant ... j'espère que j'arriverai au bout de cet article , il me reste encore trois bougie et une boite d'allumette :) Courage! Au pire si c'est mauvais je brule le livre ^^

    Et ça tombe bien car justement l'histoire ce passe ne dans les annéel 50-60, à l'ère de l'atome (et pas de la bougie), de la fission et du nucléaire, de l'exposition universelle, l'ère de papa ... On est en 1958, Paul travaille pour le Pentagone pour la propagande et la guerre psychologique, il a un don depuis son enfance: son esprit cohabite avec celui de Zarth Arn, un héros militaire qui se trouve dans le future (genre 100000ans dans le future!); ce don lui permet de vivre une relation égale et double avec Zarth et réciproquement.

    Mais Zelbub, un publicitaire richissime, influant , adepte de l'hypnose et mégalo à l'extreme apprend ce don et voie en Paul l'une des clés afin d'assouvir un de ces desseins, devenir évidemment le maître du monde. Zelbub hypnotise les plus imminent savants et Paul et les faits travailler pour lui ... Quels seront l'impact des actions de Paul sur Zarth ? Paul et Zarth arriveront-il à déjouer les plans ? Zelbub dominera t'il le monde ?

    J'avais dis un jour qu'il est de plus en plus difficile de trouver une histoire vraiment originale ou dans tous les cas qui sort des sentiers battues dans la multitudes de sorties bd qui foisonnent à tous va; pour la petite anecdote que mon libraire m'avait cité un chiffre du style 3000 bandes dessinées par an ...allucinant ...mais qui à le temps de lire tous cela et ne parlons même pas du budget pour l'achat et surtout le stockage. Soit, mais ce livra-ci vaut vraiment la peine et nous éclabousse de plaisir (limite proche de l'orgasme) tellement il est beau , bien et originale ... d'un autre siècle en somme :)

    Un récit envoûtant et inspiré qui rend hommage aux différents codes des années 50 avec leurs designs innovateurs et futuristes, l'essor du marketing, l'époque où tout semblaient possibles; mais aussi avec de belle référence (rien que Paul, il nous fait penser à Cordwainer Smith ou le Z du méchant comme un certain ennemi de Spirou ?) et bien sur la SF.

    Avec en sus un dessin coloré, magnifique, parfois surréaliste et très stylisé qui colle à l'époque et ces références comme de la super-glue. Alexandre Clerisse sévissait déjà dans l'illustration enfant et sur certaines bd et là il nous à fait un boulot en parfait accord avec l'histoire et nous livre un petit bijou graphique à l'esthétique très fifties.

    Parlons-en de cette esthétique tiens! Regardez-moi la maquette du livre, une vrai recherche avec une couverture en relief, et toute colorée (voire photo) et un papier plus qu'agréable au touché avec un leger effet granuleux ^^

    Pour résumer, c'est tendance, c'est supra-original, c'est un bel objet , c'est beau et imagé ... Plongez dans cette expérience, plongez sur cet OVNI, et respirez cet éther afin les brumes s'empare de votre imaginaire ...

    ps: et la bière était bonne :)

    wolfiz Le 05/02/2013 à 11:22:55
    Univerne - Tome 1 - Paname

    http://lacasebd.overblog.com/panane---univerne-%28t1%29-de-morvan-et-nesmo

    Ouvrez votre esprit et imaginé un peu qu'un évènement de notre histoire ne ce soit pas produit, imaginez en les conséquences, imaginez l'impact sur ce que cela pourrait avoir sur nous aujourd'hui ... Et si ... Sur base de cet apostolat nous voilà plongé en 1851 ... à Paris, Napoléon Bonaparte à décider de rester au pouvoir de force via un coup d'état et le jeune Victor Hugo ainsi que Pierre-Jules Hetzel fuit la France pour la Belgique, Malheureusement un soldat reconnait l'un deux et tue Pierre-Jules Hetzel ... et il ne deviendra pas l'éditeur des fabuleuses histoires de Jules Vernes.

    1862, Jules Vernes ne trouvant pas d'éditeur assez courageux et fou pour l’éditer (donc pas de Voyages au centre de la Terre, de Michel Strogoff, De la Terre à la Lune, etc …) décide d’arrêter l'écriture et va se concentrer d’autres projets ; il veut et va rendre le monde meilleur grâce à son imaginaire et ces idées révolutionnaires.

    En quelques années il construit une île utopique du nom d'Univerne mais son avancée technologique, son idéologie, son modernisme agace ou attise l'intérêt de beaucoup de gens et même certains états. S'en suit un siège de près d'un an ou L'Univerne est détruite et pillée, il n'en restera plus rien et Jules "Nemo" Verne est laissé pour mort. Les survivants ? A ce qu’il paraitrait ils sont partis vivre sur la Lune. Jules Verne était si extravagants!

    Aujourd’hui, l’an 1900, Paris, l'Exposition Universelle. Le monde a changé et Nikola Tesla écrase le monde de ces inventions novatrices. Une jeune journaliste féministe, Juliette Hénin, est là pour couvrir l'évènement mais aussi pour enquêter sur celle qui fut la maitresse de Jules Verne et qui lui à transmis un mystérieux message.

    Voilà l’intrigue posée dans ce premier opus ; et évidemment hors de question de vous lâcher le dénouement de ce premier épisode, à vous de le lire ;)

    Mélange d'Uchronie Steampunk et Testlapunk qui nous emmène dans un monde alternatif et l'imaginaire de Jules Vernes, le tout saupoudré de coup de savate dans la France du fin du XIXe siècle

    L'univers et l'histoire produite par Morvan est terrible, moi je suis un vrai fan je l'avoue et le dessin, la structure, le découpage et le style des couleurs utilisée servent à merveille l’histoire de ce premier tome. Morvan métrise très bien son histoire et nous emmène non stop dans la trame principale de l'histoire.

    Quant au dessin, on sent que Nesmo (? le fils de Nemo) maitrise son style de dessin (mélange de bd européenne avec une pointe de Manga) pour certaine scène mais qui colle très bien au style et aux couleurs; on en reste scotché parfois.

    Pour finir, c'est un petit bijou dont l'histoire et le dessin des plus atypiques nous fait vivre une aventure hors normes en parcourant certains sujets de l'époque tel que le féminisme, le modernisme, les alternatives; Une redécouverte des mondes de Jules Verne.... et un vrai petit plaisir visuel à lire et à regarder. Sans conteste un de mes petits coups de cœurs :)

    wolfiz Le 05/02/2013 à 11:22:24
    Univerne - Tome 2 - Big apple

    http://lacasebd.overblog.com/univerne-t2-big-apple-de-morvan-et-nesmo

    Foutrement emballé à la lecture du premier tome , je me suis précipité à la sortie du deuxième au risque et au prix d'une méchante entorse sur le paillasson de mon libraire préféré; après un petit déboitement de la cheville incriminé à la neige, et deux trois insultes au passage (ça fait toujours du bien), je m'enquis du livre tant retenu (yiiii-haaaa, je l'ai ^^^) ... Suite à ce moment de joie purement intérieur et une fois que mon Chi était en parfait harmonie avec moi-même, je m'installa comme à mon habitude auprès d'une bonne chopine (abréviation de copine et chope) et j'ouvrît le recueil;

    De prime abord, c'est vachement hard de vous parler de ce volume sans résumer au moins le premier et donc de vous spoiler super grave tellement ils sont lié donc acte ; voici donc un article à effet kiss-cool (effet deux-en-un) puisque c’est pas une critique mais deux que vous allez lire … c’est les soldes je vous dis !

    Premier opus : Ouverture des rideaux (et reprise d'un de mes articles précédents^^)

    1851, Paris, Napoléon Bonaparte à décider de rester au pouvoir de force via un coup d'état et le jeune Victor Hugo ainsi que Pierre-Jules Hetzel fuit la France pour la Belgique, Malheureusement un soldat reconnait l'un deux et tue Pierre-Jules Hetzel ... et il ne deviendra pas l'éditeur des fabuleuses histoires de Jules Vernes.
    1862, Jules Vernes ne trouvant pas d'éditeur assez courageux et fou pour l’éditer (donc pas de Voyages au centre de la Terre, de Michel Strogoff, De la Terre à la Lune, etc …) décide d’arrêter l'écriture et va se concentrer d’autres projets ; il veut et va rendre le monde meilleur grâce à son imaginaire et ces idées révolutionnaires.
    En quelques années il construit une île utopique du nom d'Univerne mais son avancée technologique, son idéologie, son modernisme agace ou attise l'intérêt de beaucoup de gens et même certains états. S'en suit un siège de près d'un an ou L'Univerne est détruite et pillée, il n'en restera plus rien et Jules "Nemo" Verne est laissé pour mort. Les survivants ? A ce qu’il paraitrait ils sont partis vivre sur la Lune. Jules Verne était si extravagants!
    Aujourd’hui, l’an 1900, Paris, l'Exposition Universelle. Le monde a changé et Nikola Tesla écrase le monde de ces inventions novatrices. Une jeune journaliste féministe, Juliette Hénin, est là pour couvrir l'évènement mais aussi pour enquêter sur celle qui fut la maitresse de Jules Verne et qui lui à transmis un mystérieux message.
    Voilà l’intrigue posée dans ce premier opus ; et évidemment hors de question de vous lâcher le dénouement de ce premier épisode, à vous de le lire :)
    Le deuxième épisode reprend l'histoire ou on l'avait laissé dans le premier volume, notre fouineuse journaliste Juliette prend la route en direction de New -York afin de rencontrer le rédacteur d'un important quotidien et de suivre la trace du complot qui tourne autour de Jules Verne; évidemment elle est accouplée de ces deux acolytes, faire-part masculine de l’histoire, l’abruti mais talentueux Randal et son comparse. C'était sans compter sur Tesla himself (Tesla, qui a sûrement trop mis les doigts dans la prise) qui les attendait de pied ferme et l'arrivée impromptue des cyborg mené par le mystérieux Rudolf. Mais quel est donc cet imbroglio non’di’dju ?

    Mélange d'Uchronie Steampunk et Testlapunk qui nous emmène dans un monde alternatif et l'imaginaire de Jules Vernes, le tout saupoudré de coup de savate dans la France du fin du XIXe siècle

    L'univers et l'histoire produite par Morvan est terrible, moi je suis un vrai fan je l'avoue et le dessin, la structure, le découpage et le style des couleurs utilisée servent à merveille l’histoire de ce premier tome. Je parle du premier tome … parce que le 2e c’est une toute autre histoire… les 48 pages de ce tome 2 me semble plus que légère que le string de Samantha Fox surtout après avoir attendu genre un an et demi avant sa sortie mais bon, faut croire que celui-ci va nous offrir une pléiade de moment original ? Regardons-y de plus près.

    Le dessin par ordinateur est trop visible, le petit style manga dans le dessin de Nesmo déborde ici et du coup on a plus l'impression de regarder un Totally Spies sur papier avec des décors un peu plus travaillé qu'une continuité dans le dessin du premier récit, le dessin est parfois très limite qualitativement comparée avec le premier opus ce qui nous donne un bilan « graphique » bof, plus proche du foutage de gueule qu'autre chose (pour celui qui l’attendait avec impatience j’entends).

    Malheureusement cela ne s'arrête pas là; l'histoire blesse également par sa faiblesse. On perd des pages de l'histoire sur les pulsions misogynes (rien à voir avec le soupe) et sexuelles des comparses qui n'apporte rien à l'histoire et comme le nombre de page n'est pas follichons (48 pour rappelle) ...

    Du coup mon gout est mitigé, autant le premier était une merveille, autant le 2e me donne un gout de pâteux en bouche ; c’est comme si j’avais sorti mon petit tréteaux et offert aux passants des TUC salés, ça fait très cheap.

    Ma conclusion ? Plonger sur le premier volume qui lui est franchement un petit bijou à lire avec son histoires hors-normes et un dessin vraiment bien torché (à ce moment-là) qui éclate vraiment dans le premier opus; et faites comme moi, allumer des cierges et prier pour que le 3e ne soit pas une déception infâme.

    ps : Attendons le 3e pour ce faire un vrai jugement mais là sa sent plus que l'oignon :) et si je dois donner une note à celui-ci c'est un gros 4.5/10 alors que le premier, je le répète , mérite un bon 8/10. Sur ce, je m'envole fissa sur la Lune pour discuter avec les Sélénites et leurs dires que sa va chier si on nous ressert la même soupe dans la suite .

    wolfiz Le 05/02/2013 à 11:18:57
    Geek Agency - Tome 1 - Level 1 - Resident Geek

    http://lacasebd.overblog.com/ga-lvl1

    C'est dimanche alors forcément c'est tartes aux pommes et café en regardant la chance aux chansons ... nan je déconne même si j'avoue que j'ai peut-être mis trop de rhum dans mon café finalement. Du coup , j'ai pris le "Geek Agency - Level 1" acheté presque fraîchement chez mon libraire , samedi si vous voulez tout savoir et , installé sur mon sofa qui est déja moulé par la forme de mon corps athlétique, j'ai commencé à le lire.

    Charentaise : ON

    Comme chaque semaine, une bande d’amis composé de Nick le body buildé au sourire ravageur, Adam, Tim le fan de Pokémon, Kevin l’intello, Sarah et Abbey la blonde un peu chieuse (il en faut toujours un qui râle non ?) se réunissent pour une bonne après-midi de jeu de société ; aujourd’hui au programme Kevin a prévu un jeu de plateau sur le thème des Zombies vu que le sujet est supra à la mode avec série tel que des Walking Dead qui cartonne à la télé, où la sortie prochaine de War-Z et les films de genre Romero, REC etc ... Tout y est pour passer une bonne journée : pizza, chips, coca, bonne ambiance et les copines. La partie est lancé ainsi que les dés et alors qu’ils sont plongés dans l’ambiance du jeu mené tambour battant par le maître Kevin , quelqu’un frappe si fort à la porte que tout le monde sursaute … une livraison supplémentaire de pizza. Qui a commandé ? Mike ? Adam ? Hey minutes, la tête du livreur de pizza me rappelle quelques choses … c’est un Zombie !.

    Et voilà ce qui était au début un simple jeu bascule tout à coup sûr une vrai réalité. Les morts vivants ont envahie la ville et peut-être même le monde. Après le choc passé et la perte de Sarah, leurs instincts reprennent un petit peu le dessus et ils vont essayer de survivre; pour ce faire , en dehors de leurs jambes, certains on leur propre technique comme d’imaginer qu’ils sont encore dans le jeu de plateau … mais ce serait bien trop beau si certains d'entre-eux ne tombait sous des mâchoires désarticulées et affamées.

    Mais ce que certains du groupe ne savent pas encore, c'est que Tim et Adam ne sont pas de simples humains mais des humains du future appartenant à une étrange organisation, la GA ou Geek Agency , charger de maintenir l’équilibre et l’harmonie sur Terre des possibles distortions.

    Il y a quelques choses de pourri dans le royaume de Danemark, et Hamlet … oh pardon je m’égare; Quelques-choses à provoqué tous ce bordel , et il va falloir d'urgence désamorcer la situation surtout que d'étranges expériences qui sont en cours et qu'il faudra bien payer de leurs personnes s'ils veulent survivre.

    Adrénaline, hémoglobines, second degré, clins d'œil (un peu) , humour décalé et évidemment Geek attitude , voilà des ingrédients qui ne vous laisseront pas de marbre. Je vous le dit vous aurez de tous: des zombies, un savant fou, des zombies mutants, pokémon (et oui), de la peur (brrr); des filles a moitié dénudé et j'en passe ... bref c'est du lourd à ne pas mettre entre toute les mains sous peine d'indigestion imprévue mais j'y reviendrai un peu plus tard/bas.

    Petit ovni de la bd française prévue en 3 tomes au goût matinée de culture rosbif, voilà dans tous les cas une franche réussite. Dessinée et scénarisée par le duo Philippe Briones et Romain Huet, voilà une collaboration assez réussie de nos deux barbouzes, qui ne sont pas à leur coup d'essai. Philippe Briones a déjà baroudé pas mal dans les comics et l'animation (Fantasia, Kuzco, etc ..) alors que Romain Huet à déjà pas mal travaillé dans la partie scénaristique et le coloris (et ils cartonnent dans ce domaine).

    On sent qu'ils maîtrisent leurs sujets, on a une narration fluide, dynamique, une structure et une découpage efficace et facile à suivre puisqu'en quelques pages, on a fait les présentations des personnages principaux que l'on peut caractérisé très rapidement par quelqu'un que l'on connaît.

    Le scénario va crescendo dans la découverte de ce qui se passe et à chaque page on a peur pour nos héros et l’ambiance et les couleurs vont s'obscurcir au fil de la lecture.

    C'est frais à lire, drôle et bien pondu et dessiné ... évidemment destiné à un large publique de geek ce qui veut dire que ce ne sera pas forcément accessible à tous les publiques (plus classique j’entends) ou dans tous les cas ce sera un peu plus difficile à apprécier toutes les subtilités. Donc si tu as entre 15 à 55 ans, tu es fan de séries US, fans de cinéma, de comics , de truc fantastique … ce livre est pour toi.

    Petite cerise sur le gâteau, on a de jolie croquis à la fin avec des reprises par Alary, Minguez et d'autres et surtout un petit jeu ... si si (moi je l'ai fait^^)..

    Pour abréger , Geek Agency Lvl 1, c'est du bon, du beau, du prometteur et qui on espère nous fera exploser nos rétines et notre imaginaire avec le 2e et 3e tomes. Moi j'adhère déjà.

    Sur ce, amis culturistes, je vous abandonne pour remettre mes pantoufles en peau de phoques retourné et m'en va me préparer un thé vert au clou de girofle et un peu de miel :)

    wolfiz Le 05/02/2013 à 11:17:35
    Turo - Tome 3 - La Lumière du Guerrier

    Aaargh, déjà samedi et lu trois bandes dessinées et surtout rédigé 0 (oui, ZÉRO) article concernant ceux-ci. Est-ce de la fainéantise ? de l'anévrisme ? Une verrue sur chacun de mes doigts ? Vous ne le saurez jamais :)

    Mais ce que je peux dire c'est qu'en regardant le calendrier et voyant qu'on est déja en Février (dingue comment le temps passe vite), ça m'a fait penser à un jeu de mot d'une bande dessinée du nom de "Croc le bô" ... un truc du genre "En Février, Février ton armure" et ça tombe super bien vu que je vais m'empresser d'enfiler la mienne pour vous parler de Turo , épisode numéro trois et surtout avant-dernier de l'auteur Mateo Guerrero , qui a un nom prédestiné pour cette histoire.

    Tout commence par une histoire d'amour, une terrible bataille pour sauver leur monde d'une terrible divinité maléfique (Ur le Noir frère du dieu Hélos), d'une trahison et de la mort ... mais cela c'était il y a bien longtemps et pas mal d'eau et de sang ont coulé sous les ponts depuis.

    Turo est un jeune garçon orphelin de 12 ans qui a décidé de quitter son village pour voire la grande ville. Suite à son intervention lors d'une rixe impromptu où il démontre qu'il a une force et un talent un peu plus développé que le premier péquenaud venu, il se joint à un groupe d'aventurier composé d'une elf, un jeune guerrier qui fait de l'oeil a l'elf, un ancien héros et ex-commandant de l'armée royale ainsi qu'une jeune fille dans les ordres (comprendre par là que c'est une Clerc niveau 2 pour les fans de D&D).

    Ensemble il vont rentrer dans une quête à la recherche de la moitié du Crâne d'Os de Tolgo , une relique qui recèle une partie de l'âme et de la mémoire d'un grand mage ... Et comme pour tout , ils ne sont pas seul sur le coup car à l'intérieur de ce crâne et de cette demi-mémoire se trouve la clé pour dominer le monde. Une certaine divinité maléfique dont je terrai le nom suivi de ces sombres sbires seraient bien intéressé de l'avoir.

    Cette fois-ci ils vont arriver dans les terres sombres où la lumière bénéfique du dieu Hélos n'a plus sa place, dans une région maudite où seul certaines races bien préparées y vivent; malheureusement pour eux il n'y a pas d'alternative, ils doivent traverer ces plaines obscures ... et si possible éviter les hordes de trolls de pierre.

    Fan d'héroic-fantasy , préparez vous à aiguiser vos dagues, préparer vos pourpoints et serrer vos chaussures car cette BD va vous plaire , si si!

    Voilà une épopée de grande envergure dans le plus pure jus du genre, avec un style graphique qui pompe oscille entre comics, manga et franco-belge à la sauce Paella. Un scénario solide qui emprunte des idées par-ci par-là tout en étant originale et évitant le plagiat (rien de plus embêtant que de lire un truc qu'on a déjà relu autres part ^^). Et honnêtement Mateo Guerrero maîtrise cela comme une épée à deux mains, super bien je veux dire. Découpage dynamique, savante utilisation des couleurs en fonctions de l'ambiance à donner et du moral des troupes, rebondissements et twists au bon moment; ce qui nous donne au final une envie de connaitre la suite.

    Car oui, c'est tout de même l'idée, tenir le lecteur en haleine (de mouton) et dans mon cas on m'a bien attrapé par les poils du nez (vous savez ceux qui font super mal quand on tire un tout petit peu).

    Pour le petit bémol , mais juste pour dire on peut éventuellement reprocher à l'histoire l'approche "étape par étape" un peu comme dans les jeux vidéo mais c'est juste pour trouver un truc à redire :) Certes dans ce 3ème épisodes c'est plus sombres, on a moins de couleurs , c'est moins gaie mais c'est dans la cohérence de l'histoire, on va pas rester tout le temps dans le pays de Bambi non plus :) 9€ c'est pour dire ^^)

    Merci qui ? Merci Panpan! :)