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Au risque de paraître méchant, je préviens avant tout les lecteurs de la BEL : la note de 2/10 a été volontairement augmentée d'1 point pour la qualité de la couverture avec le vernis sélectif.
Passons aux choses sérieuses. Pour ceux et celles qui n'ont pas suivi la série, Lou est une petite fille qui nous raconte sa vie d'enfant puis d'adolescente. Lou est une héroïne attachante, tendre. Que l'on soit un homme ou une femme, on retrouve la poésie qui a marqué notre enfance. Pour les enfants, Lou ressemble à un modèle, à l'instar des petits diables ou de poupon la peste pour faire un travers historique. Lou est la petite soeur qu'ils auraient voulu avoir et elle grandit avec eux au fil des parutions.
Oui mais voilà : tout ça c'était avant le drame - pour citer le philosophe Franck Dubosq. C'était uniquement pour les 5 premiers tomes... car dès l'ouverture du tome 6, les choses dérangeantes apparaissent. Le dessin, car c'est lui que l'on remarque en premier, est abrupte, angulaire, flou et parfois malhabile. Le trait est irrité de petites vagues. Les couleurs sont par contre conformes à l'ensemble de la série. Douces et très bien dosées. +1 point sur la note.
Or donc, passé cette première mauvaise impression, on lit l'album. Mais on ne le dévore pas. On avance de trois cases et on recule de cinq. Car on se dit qu'on a loupé un truc. Forcément. Et on relit également les pages de garde. Car oui c'est sûr, les explications sont dedans. Ca ne peut pas être autrement. Et on relit une planche et on revient de 3 en arrière. Et au final, on arrive au bout de l'album avec une certitude absolue : on n'a rien compris du tout. On est déçu.
Lou T6 est un mélange de tout, de rien, de n'importe quoi. Comme une sorte de délire. Comme un rêve qui aurait été mis en image. On y croise Lou et Lou-dans-le-futur. Sa mère est passé de excentrique à exubérante tendance folle à lier. Les amis n'ont pas de saveur, aucune consistance. Il n'y a plus de magie, de tendresse, de poésie.
Aux vues des critiques que j'ai lues de ci et de là avant de publier cette revue, c'est que je ne suis pas le seul - ni le dernier - à avoir pris une grosse gifle ! Mais je ne ferai pas comme l'autre, je ne tendrai pas la deuxième joue. Il se peut que si Lou T7 est publié un jour, je le lirai. Peut être. Mais pas sûr.