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L’Épicerie Séquentielle est une association d’auteurs et autrices de bande dessinée lyonnais, créée en 2004, avec pour objectifs la valorisation du 9ème art sur la région et la mise en réseau des artistes locaux. L’Épicerie Séquentielle est aussi une structure d’auto-édition collective et participative qui publie depuis 2015 « Les Rues de Lyon ». Un journal qui propose chaque mois un récit complet en dix pages, réalisé par des artistes lyonnais, à partir d’une anecdote de l’historique lyonnais, diffusé dans les librairies lyonnaises ou par abonnement. De la bande dessinée créée, éditée, imprimée localement, en circuit court. Donc, "Lyon 14-18 La vie à l'arière" est indispensable pour les gones et les fenottes !
Avec cette fable philosophique, Gilles Philipps fait entrer de plain-pied le lecteur dans un univers onirique où règne l’entre-deux. La quête du chevalier Roland, faux Don Quichotte aux allures de Bardamu, va le confronter à des personnages à l’identité incertaine, loin de tout manichéisme, mais dont l’ambivalence n’est que le reflet de nos propres paradoxes.
Grâce à sa maîtrise du clair-obscur et à la sobriété du noir et blanc, Gilles Philipps déroute mais aussi envoûte. Et nous livre une réflexion sur la condition humaine où jaillissent des éclairs de lueur dans les situations les plus sombres.
Tous les ingrédients du western spaghetti sont présents dans cet opus. Un album délicieusement scénarisé et magistralement mis en image pour la plus grande joie des gourmets du genre. On en reprendrai bien volontiers !
Même si l'on s'en doute un peu, ce n'est qu'à la page 17, le jour de l'enterrement de Ma Old Anderson, que l'on apprend avec exactitude la date du déroulement de cette aventure et page 18, le lieu de l'action. 1952, en pleine période de ségrégation légale, dans le sud des États-Unis, dans le Mississippi, le vieux nègre Old Pa Anderson enterre sa femme à côté de leur fille morte en couche. La vie aurait pu avoir encore un sens s'il avait pu choyer sa petite fille Lizzie disparue huit ans auparavant. Dans cette communauté noire et taiseuse, les langues se délient peu à peu. Sa petite Lizzie a été violée puis tuée par trois notables de la petite bourgade. Old Pa Anderson retrouve un nouveau sens funeste et éphémère à sa vie avec pour motifs : retrouver le corps de sa petite fille et ses assassins. Pour la paix de son âme, c'est un nouveau sentiment devenu obsessionnel qui va motiver ses actes, celui de la vengeance. Seul face à cette engeance de blancs hostiles et racistes Old Pa Anderson parviendra à ses fins ainsi qu'à la sienne.
Yves H. nous a concocté un superbe scénario dans une période tendue et dont le sujet semble lui tenir à cœur. L'ensemble est très émouvant et les détails de la vie courante contraste avec la véritable raison de vivre en communauté à cette époque. Les inimitiés des hommes en disent plus long que leurs accointances et seuls les chiens ne portent pas d'intérêts à ces conflits raciaux.
Le travail d'Hermann père nous propose des dessins somptueux magnifiés par des couleurs directes au ton pastel qui reflètent magnifiquement l'ambiance chaude, suffocante et oppressante de cette histoire de vengeance en plein Mississippi.
Cette complicité filiale nous offre un album magnifique et augure, nous l'espérons, la même réussite pour les prochains opus.
A l'unanimité, cet album est une réussite. Même s'il ne sort pas des sentiers battus du genre, il se démarque par une narration rythmée et un dessin encré somptueux. Les amateurs de western retrouveront tous les ingrédients qui ont fait les grandes heures de la conquête de l'Ouest. Il émane de chaque planche un climat différent. Si la première et la dernière planche paraissent paisibles, c'est pour mieux contraster avec le côté craintif, sauvage, sordide, haineux, méfiant, violent, traumatisant, sanglant, malsain, pathétique, immoral et poignant du reste de l'album ! Ce parcours initiatique sauvage dans cet Ouest qui l'est tout autant, sur les chemins de poussière et de sang avec pour seul but la mort, ne laisse pas le lecteur indifférent. Un western qui n'est pas sans rappeler les maîtres du genre du cinéma : Sergio Leone, Quentin Tarantino, Sam Peckinpah. Cet album va naturellement prendre place à côté des classiques du genre comme Blueberry, Jerry Spring, Commanche, Bouncer, L'étoile du désert, Buffal runner, Undertaker, Stern et consort !
Le cultivé, le mélomane et le joli garçon, telles sont les véritables identités des personnages de cette histoire de représailles sur fond de guerre de sécession. Le conflit américain a fait énormément de morts et le traumatisme engendré par celui-ci provoque encore beaucoup de dégâts. C'est à partir d'un fait réel peu glorieux, le massacre de Lawrence, que va s'ourdir la vengeance d'un enfant contre le tueur de sa mère. Les vicissitudes de la vie et surtout les cicatrices indélébiles que laissent une guerre transforment irréversiblement la personnalité d'un être du côté obscur. C'est dans cette souffrance que les frères Maffre nous livre un album remarquable où les protagonistes de cette aventure sont le croque-mort, le clochard et l'assassin !
Il aurait dû être l’album de transition entre les albums d’Uderzo qui s’essoufflait en solo. Celui qui passe le témoin avec bonheur et réussite.
Après un piètre « Astérix chez les Pictes », pour se faire la main, sans trop de risque d’échec éditorial, « Le papyrus de César » de Ferri/Conrad relève avec brio le défi du duo Goscinny/Uderzo. Bien que la barre soit très haute, ce nouveau duo semble enfin à la hauteur des espérances des lecteurs nostalgiques de l’époque de la série originelle. On sent poindre une nouvelle excellente patte de scénariste au potentiel latent. Celle dont Goscinny a fait le succès d’Astérix, avec ses jeux de mots, ses running gags, l’actualité et ses références historiques, cinématographiques, littéraires…
La guerre des Gaules, voilà l’idée géniale de cette nouvelle aventure. César qui raconte toute l’histoire de ses conquêtes militaires, toute ? Non, car un village peuplé d’irréductible gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et relater ses déboires martiaux, cela fait tâche sur son CV. Il faut faire disparaître ce chapitre peu élogieux.
Le dessinateur va servir cette intrigue avec des dessins de qualité, digne de son prédécesseur de renom. Même si les scènes de combat ne sont pas légion, elles sont toutefois nettement plus abouties que dans l’album précédent.
S’il paraît difficile de faire mieux qu’à la grande époque de Goscinny/Uderzo, il fallait enrayer la production du « moins bien » pour s’atteler à faire de « l’aussi bien » et avec cette nouvelle doublette et cet excellent album, l’effet « Madeleine de Proust » est bien présent. La réminiscence du plaisir que provoquait les lectures des aventures de ces héros intemporels de notre jeunesse resurgit du tréfonds de notre mémoire et la lecture de ce nouvel opus a fait renaître la même volupté jubilatoire que celle d’antan.
Un petit bijou de 3,250 kg dans un écrin somptueux. Le tout dans un format peu conventionnel. Hauteur : 258 mm, largeur : 196 mm, épaisseur : 85 mm. Ce coffret protège une intégrale brochée qui regroupe les 28 albums de Blueberry en 1459 pages. A posséder impérativement dans sa bibliothèque.
Avec « Le reste du monde », on oublie tout le reste ! bien confortablement installé, dans l'intimité douillet de son salon, au creux du fauteuil avec le chat sur les pieds, « Le reste du monde » nous transporte dans une succession de catastrophes naturelles malheureusement d’actualité : le réchauffement climatique qui provoque des orages violents avec des pluies diluviennes, des bourrasques de vent à décorner les bœufs et même un séisme qui nous ramène à la réalité du moment au Népal. Jean-Christophe Chauzy dessine en couleurs directes et nous narre l’histoire d’une mère fraîchement séparée de son mari avec ses enfants et un chien face aux éléments déchaînés qui les ont épargnés. Mais le vrai danger n’est-il pas l’humain lui-même qui lutte telle une bête féroce pour subsister ? Cette mère prête à tout pour protéger sa progéniture retrouve instinctivement les réflexes primaires de survies. La lecture est prenante et l’intensité de l’histoire monte crescendo pour nous tenir en haleine jusqu’à la 110 ème page et nous laisse abasourdi.
C’est le chat qui se lève qui me ramène à la douce réalité du moment et que je savoure. Cet album ne peut pas laisser insensible. Les images de catastrophes naturelles reviennent immédiatement en mémoire. Et si la fiction rattrapait la réalité. Et si ça arrivait chez nous, comment réagirions-nous ?
BOF, BOF, BOF..
Explication de texte :
BOF pour les dessins qui semblent peu maîtrisés, sans doute est-ce dû à l'inexpérience de Christelle Galand et à la recherche de son propre style. Des proportions parfois mal respectées et que dire de ces mains de sorcières aux doigts pointus qui terminent des bras qui paraissent embarrassants et superflus pour les personnages.
BOF pour les couleurs qui sont à l'avenant des dessins, surtout sur les petites vignettes. On sent même de la fatigue et de la précipitation sur la fin de l'album. A la décharge de la coloriste Morgann Tanco, les couleurs sur les larges mises en scènes sont somptueuses mais trop peu nombreuses. Une immersion totale dans un Bayou toujours très hostile aurait été souhaitable.
BOF pour l'intrigue qui est un peu confuse. La narration est plate et soporifique. Les nombreux personnages qui se croisent tels des Comanches, des Sicilens, des Cadiens etc.. rendent la compréhension de ce récit plus nébuleuse encore. Si comme moi, vous n'avez pas dévoré cet opus d'une traite car vous vous êtes endormis, bercé par la mélancolie de la lecture, il est difficile de reprendre celle-ci sans relire les 3 ou 4 pages précédentes. Ne vous endormez pas à la 3ème page, vous ne finirez jamais l'album !
Donc un gros BOF de déception et de désespoir, car dans un contexte historique de début de conquête de l'Ouest qu'est la bataille de Fort Alamo et de pré-guerre civile américaine, la tension et l'action me paraissent indispensables, or ce n'est pas le cas dans ce premier opus. Il me semble qu'Alamo est le point de départ du début de la conquête de l'Ouest et que cette source d'inspiration est intarissable.
Accusé d'avoir été le seul déserteur de la bataille de Fort Alamo, Louis "Moses" Rose veut prouver qu'il a combattu avec ses camarades. L'idée est bonne, la ligne directrice simple, mais les auteurs se se perdent dans des méandres complexes de narration en enchaînant les évènements historiques très sommairement.
Fermeture de l'album au bout de 10 pages. C'est affligeant d'absurdité, des jeux de mots de gosses de 5 ans. Je reste sur une très mauvaise impression mais je laisse une place au doute puisque je n'ai pas terminé l'album.
Je me laisse quelque temps avant de tenter une nouvelle lecture (m'étonnerait tout de même que je l'ouvre à nouveau). je crains que les enfants de Tabary (Stéphane, Nicolas) ne soient pas les dignes successeurs de leur père (Jean) et nous fassent regretter encore plus les talents de narrateur et d'humoriste qu'était René Goscinny.
Tin Lizzie, qui signifie littéralement « petite auto métallique », n’est autre que le surnom familier de la Ford T fabriquée en 1908. Et c’est justement à cette époque, dans l’Amérique des grands espaces, que se déroule cette aventure, à bord d’une Ford T jaune rutilante, sur les chemins du Mississippi.
Les dessins semi-réalistes de Dominique Monféry, qui ne sont pas sans rappeler ceux de Régis Loisel, semblent tout droit sorti de cartoons. Les visages expressifs et attachants rendent les personnages éminemment sympathiques et le trait rond donne du volume à chaque vignette sans pour autant dynamiser ce récit fantasque en une histoire extravagante !
Les dialogues cocasses de Thierry Chaffoin sont de qualité et collent parfaitement aux mimiques de chaque protagoniste. Le scénario bien qu’original et bien structuré manque un peu de relief et de rebondissement pour nous emporter encore plus loin dans cette atmosphère cotonneuse.
A bord de cette « vielle guimbarde » toute neuve, ce road movie fantaisiste nous entraîne aux confins du sud des Etats-Unis sous les couleurs chaude comme la Louisiane de Julia Weber.
L’émerveillement que suscite ce progrès à quatre cylindres et deux vitesses dans cette contrée reculée et l’enthousiasme que j’ai eu à la vue de la couverture, n’a pas provoqué le coup de foudre escompté à la lecture de ce premier tome, malgré un travail collectif de bonne facture.
Annoncé comme un diptyque, ce premier opus manque donc de profondeur et l’intrigue demeure très superficielle. Malgré le ton primesautier, il ne manque pas grand-chose pour se laisser griser par la vitesse de Tin Lizzie et pour vrombir de plaisir, si ce n’est un deuxième tome à la ligne narratrice plus rythmée, plus pêchue, plus rock, plus… « Thin Lizzy » !
C’est avec une approche un peu différente que j’ai lu cet opus et découvert le monde des vignerons. J’ai eu la chance de rencontrer Manu Guillot et Hervé Richez lors d’une séance de dédicaces. Le ton était donné avant la lecture. Cette fiction qui s’appuie sur des éléments réels et dont Manu Guillot est le principal protagoniste, m’a donc plus facilement transporté dans le milieu viticole. J’étais déjà en partie imprégné de cette atmosphère grâce à la passion avec laquelle le co-scénariste Manu Guillot parlait de son métier et des vignerons. Cela a provoqué, chez moi, une empathie naturelle pour tous ces personnages réels qui m’étaient déjà presque familiers et dont l’authenticité de leur vie et de leur métier a intensifié ma soif de curiosité.
Un album gouleyant, qui a du bouquet à déguster un verre de Clos de la Mollepierre à la main !
"Sans pardon" est sans grand intérêt !
Pour ceux qui ont découvert le Wyoming dans Comanche, tout en relief, vallonné, vert avec des forêts et des rivières, ils vont cette fois-ci, avec "Sans pardon", pénétrer dans un Wyoming aride, sec, poussiéreux et plat, comme le scénario !
Si papa H. nous promène dans cette partie sud de l'Etat avec le talent de dessinateur qu'on lui connaît, Yves H. qui nous a habitué à mieux, nous délivre sans vergogne, un récit sans tenant ni aboutissant et sans même un pardon à la fin !
Un album de 54 pages qui se lit ou plutôt se regarde très vite puisqu'il y a très peu de dialogues et que de toute façon le dessin se suffit à lui même !