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Un deuxième opus haletant, qui monte d'un cran.
Maintenant que les bases sont posées, on prend plaisir à suivre la quête d'Elaine sur des terres hostiles.
L'histoire est bien construite et toute la pléiade de personnages qui évolue dans un décor de monde en reconstruction, rend cet univers encore plus puissant.
La route va être longue pour Elaine et passionnante pour nous, lecteurs qui avons une folle envie de poursuivre l'aventure..
Maintenant que l'on connait les petits secrets du convoyeur, l'aventure s'oriente davantage vers Minerva, son histoire, son passé et sa quête.
L'ensemble gagne en profondeur et en intensité.
Le rythme est soutenu et on se retrouve plongé dans l'univers avec toujours autant de passion.
Le graphisme est toujours aussi plaisant, avec toute la panoplie d'individus étranges qui découle de cet univers.
Cette série est vraiment une belle réussite et s'est faite une belle place dans le milieu de l'aventure et du fantastique.
Ce second tome, encore plus abouti, place véritablement la série dans la cour des grand et dans les incontournables.
C'est une vraie réussite !!!!!
L'histoire progresse très vite, est riche en révélations et en rebondissements, et nous tient en haleine avec efficacité.
L'univers que les auteurs ont créé est complexe, puissant, maitrisé et riche.
C'est un vrai plaisir de se replonger dedans avec ce second tome.
Le graphisme est lui aussi toujours au rendez vous avec de très belles planches, des personnages atypiques, un univers singulier et une colorisation qui rappelle tout le temps que "La Rouille" est présente.
Bref, c'est un excellent second tome qui place la série parmi mes préférées.
Vivement la suite, surtout après le cliffangher des dernières pages qui annonce encore de grandes choses...
Tout s'accélère dans ce 5ème opus.
Les années ont passées, tout le monde a grandi, tout le monde s'est préparé.
L'invasion et la guerre sont imminentes.
On sent que le virage scénaristique qui a été pris nous conduit inexorablement vers la conclusion de la série qui approche à grand pas.
C'est toujours minutieusement et intelligemment écrit et mis en scène.
Quel plaisir à chaque fois de se replonger dans cet univers, ô combien maitrisé.
Une excellente BD de piraterie qui sort du lot en cassant absolument tous les codes du genre et en posant un regard neuf et historiquement juste sur ce monde.
Les auteurs nous explique ce choix au travers d'un préambule de 3 pages.
Ainsi, au gré des 200 pages, on partage le quotidien d'une bande de pirates qui ne cherchent qu'à évoluer et vivre en hommes libres.
Et c'est là toute la question. Qui est cruel et sans foie, ni loi ?...
Le brave pirate, homme de parole et de raison, ancien esclave de la haute société, libéré de ses chaînes, et qui ne cherche rien d'autre que la liberté ?
Ou la haute aristocratie, assez riche et puissante pour construire et diriger le monde sur le dos de nombreux esclaves et qui est prête à détruire tous ce qui lui fais peur ou la dérange ?
C'est là toute la réflexion qu'apporte le duo d'auteurs à travers cette belle fresque de piraterie.
On s'attache aux personnages et notamment à Olivier de Vannes et aux interrogations qu'il apporte à travers son carnet de bord.
C'est habilement scénarisé et soigneusement mis en scène.
La république du crâne est un très bel ouvrage qui à le mérite et l'intelligence de donner matière à réflexion.
On poursuit l'aventure avec Wild Bill et Calamity Jane qui avancent chacun de leur coté. Le destin les fera se rencontrer de nouveau mais cette fois avec une sombre et douloureuse issue.
Maintenant que le background autour des 2 personnages est bien installé, ce 3ème opus permet de laisser la place à une intrigue intéressante, dont nos 2 héros sont intimement liés.
C'est toujours très bien écrit et remarquablement bien mis en scène. Le graphisme est vraiment le gros point fort de cette série.
A noter que cet album se lit très vite mais sans que cela ne se répercute sur la qualité narrative. J'ai hâte de voir comment tout cela se conclura. Certainement dans la boue et le sang....
Malheureusement, comme pour le premier cycle de 6 albums, on a pour ce second de 3 albums un final ennuyant, sans surprises, sans rebondissements, sans révélations, et qui donne du coup encore une fois un air bâclé.
C'est dommage d'avoir eu 2 premiers albums d'une aussi grande qualité narrative et graphique pour venir conclure comme ça...
Le bilan d'Olympus Mons est donc encore une fois plutôt mitigé avec une forte inégalité entre les 3 albums de ce second cycle.
De cet ensemble de 9 albums, on a quand même une très belle série, très fournie qui a su nous faire passer de très bons moments, et qui je pense, s'arrêtera définitivement là, au vue de son dénouement...
Une excellente première partie qui nous emmène au cœur d'un Paris dangereux où règne l'insécurité.
Le contexte politique sur fond de guerre apporte de la dramaturgie et de la complexité.
Il y a quand même un bon nombre d'informations à noter, ce qui nécessite une seconde lecture, d'autant plus qu'il y a de nombreux personnages qui se ressemblent tous un peu.
J'ai adoré la colorisation en bichromie avec la seule présence de la couleur rouge au milieu de nuances de noirs, de blanc et de gris.
Cela permet de fixer à chaque fois l'œil du lecteur sur l'essentiel.
Le rythme est correct et les rebondissements permettent d'apporter le suspens nécessaire pour attendre la sortie de la seconde partie.
On clôture cette aventure avec autant de plaisir qu'au premier tome.
Au gré de leurs rencontres, Wallace, Naïsha et le sorcier poursuivirent leur quête de vérité, de liberté et de vengeance.
Les terres d'Asie nous offrent encore de formidables moments d'évasion ainsi que des atmosphères lourdes et oppressantes superbement retranscrites.
Seul point négatif, je trouve que tout le contexte politico-religieux est beaucoup trop indigeste et ralenti le rythme tout en décrochant le lecteur.
A noter également que tout s'enchaîne un peu trop rapidement, on ne sait pas ce que sont devenus certains personnages et tout ça peut donner des airs de bâclés.
Mais sinon, cette trilogie du Lion de Judah nous a livrer de superbes moments de lecture.
Une excellente série à posséder.
Quel plaisir de retrouver Frédéric Peynet avec ce magnifique album !!
Je suis toujours fan de son dessin et surtout de sa superbe colorisation. Les visages sont expressifs et les décors sont très beaux.
Forcément ça ne peu que mettre en valeur ce très bel album et la bouleversante histoire de Pygmalion.
Une histoire très prenante qui malgré ce qu'on pourrait croire, met davantage en avant Agapée, l'autre protagoniste de l'album.
Entre eux 2 un amour incompris et des choix très durs à prendre.
J'ai vraiment été conquis par un univers qui d'habitude ne m'attire pas plus que ça.
Du coup je poursuivrais avec grand plaisir l'aventure qui nous emmènera aux cotés d'Astérios le Minotaure et de son labyrinthe....
J'avais peur...
J'avais vraiment peur que ce second cycle soit moins abouti, moins intéressant, bref qu'il ne serve à pas grand chose sinon étirer encore et encore une série qui à cartonné.
Mais ce n'est pas le cas.
Même si on change un peu d'époque et qu'on voit bien que les années ont passées, il y a toujours une véritable cohérence dans la chronologie et la cohérence des faits.
L'histoire est bien construite et on se replonge sans difficultés dans la lutte des "femmes en colère".
Le très beau graphisme est lui aussi toujours au rendez-vous même s'il est un peu moins spectaculaire et grandiose.
Il en ressort tout de même un excellent album dont la suite clôturera déjà ce second cycle.
Bon, bah la conclusion est clairement décevante...
C'est lent, on tourne en rond et surtout on y comprend rien.
Entre les soldats, les boers, les anglais, on est complètement perdu, d'autant plus que tous le monde se ressemble énormément.
On passe d'un groupe à l'autre sans aucun lien narratif.
Les enchainements sont grossiers. On ne sait pas ce que devient un bon paquet de protagonistes.
Bref, on reste vraiment sur notre faim.
De ce triptyque il en ressort une impression d'avoir raté quelque chose. Un sentiment d'incomplet doublé d'une grande déception d'avoir entre les mains une série au gros potentiel mais qui n'a clairement pas su être à la hauteur des attentes.
Une série à simplement oublier.
Dans la continuité de ses prédécesseurs, on poursuit l'aventure et l'enquête sur cet étrange complot Atils.
Beaucoup de nouveaux éléments sont apportés et je commence à me demander où tout ça va nous mener.
Entre l'arbre matrice qui assimile le savoir humain, les expérimentations douteuses sur les colons, leurs avancées secrète sur les trous de vers portatifs, la technologie ER, et toutes les révélations faites dans cet opus, je commence à m'y perdre.
Ca commence à faire un peu trop d'éléments, on tourne un peu en rond, et aucune réponse claire n'est encore apportée.
Je suis absolument fan de cette superbe série, mais j'espère qu'elle ne va pas trop s'étirer et finir sur un flop....
Coté graphisme, c'est toujours au top. Le dépaysement est garantie et les auteurs arrivent encore à nous surprendre dans les décors et les situations.
J'ai hâte de poursuivre l'aventure !!
Dans la veine de son prédécesseur, ce second tome à néanmoins su corriger les quelques petits défauts et points négatifs du premier opus.
La lutte contre le prince Jean et Hugues de Morville continue et les liens entre les personnage se renforcent.
Par cet intermédiaire, le quatuor Robin des Bois, Marianne, Frère Tuck et Petit Jean se met en place pour la suite de la série.
Certes elle ne révolutionne toujours pas le genre ni les origines de l'univers Robin des Bois, mais nous fait quand même passer un très bon moment.
Le graphisme toujours très maitrisé de Benoit Dellac (que j'aime beaucoup) aide forcément à l'immersion au cœur de Sherwood et de Nottingham. Bref, j'ai passé un agréable moment de lecture.
Après Giant et Bootblack, on retrouve Mickaël pour Harlem, son nouveau diptyque New Yorkais d'avant guerre.
On part cette fois au cœur du quartier noir de Harlem dirigé par Queenie, qui va devoir jouer des coudes pour continuer à diriger son royaume.
L'intrigue est rapidement installée et on se retrouve très vite plongé dans l'univers.
Le background est solide et les personnages très authentiques.
D'ailleurs, le graphisme renforce l'immersion avec des visages afro-américains particulièrement réussis.
De tout ça, il en ressort une très bonne impression.
Un final mené tambour battant, pleins de rebondissements et qui nous fait voyager au plus profond du royaume d'azur.
Cet album, qui est le plus abouti des 4, vient clôturer d'une main de maitre cette magnifique série.
Jusqu'aux toutes dernières planches, l'issue est incertaine et on ne sait pas ce qu'il va arriver. Chaque page nous surprend et nous embarque un plus dans cet univers, qui ouvre une grande fenêtre sur le champ des possibles.
Le graphisme, comme l'histoire sont tout deux complètement aboutis, réfléchis, maitrisés et assumés.
Je me suis beaucoup attaché à tout ça, et à la fin de cet album j'ai ressenti une petite émotion agrémentée de nostalgie en me disant que l'aventure était déjà terminée, mais en gardant l'espoir que les auteurs la poursuivront avec une nouvelle histoire...
Cet avant-dernier album met en place les dernières pièces du puzzle. Les derniers flashbacks sur le passé des personnages permettent de comprendre toute leur histoire. Les soldats sont arrivés au bout de leur mission. Oakley a terminé sa quête de vengeance. Maintenant il ne reste que Duke, Swift et Manolito qui se dirigent vers leur destination finale, le ranch Four Horseshoes où se trouvent King, Ogden et Pig.
Ca sera à tous leur dernier combat, leur dernier but, leur dernières volontés dans un dernier tome qui s'annonce d'ore et déjà grandiose.
Ce troisième tome le confirme, je suis absolument fan de cette série dont aucun adjectif ne suffirait à la qualifier. Ambitieuse, puissante, étonnante, époustouflante... rien ne saurait décrire aussi bien le contenu de cet univers merveilleux.
Ce troisième tome nous emmène encore plus profondément au cœur du Bolchoi accompagné de Marje qui, au fur et à mesure qu'elle s'y enfonce, décroche du monde réel prenant le risque de mourir à chaque instant.
Les rebondissements sont bien placés, mais surtout l'histoire est intelligemment scénarisée. C'est malin, inattendu et surprenant. Difficile de dire qu'elle orientation prendra la série, ni quels évènements vont venir l'agrémenter et quelles surprises vont surgir.
L'univers s'est bien développé avec beaucoup de profondeur et de dramaturgie. Le dessin a lui aussi grandi avec un graphisme maitrisé et sans aucun défaut.
J'ai vraiment pris une claque avec ce troisième tome qui confirme que Bolchoi Arena est une putain de série de malade qui, en plus d'avoir réussie à sortir des sentiers battus, est totalement maitrisée. J'ai hâte de poursuivre l'aventure.
Je suis toujours fan du travail de Sylvain ferret au graphisme. Son dessin précis et détaillé, son découpage hyper cassant, les sublimes point de vue dans lesquels il place sa caméra, les perspectives de dingues qu'il ose mettre en place...
Bref, de ce point de vue là, je ne suis pas déçu.
En revanche, pour l'histoire c'est autre chose...
J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l'univers. C'est assez difficile de distinguer tous les personnages, leurs liens, les classes sociales, les quartiers, les enjeux, ce qui s'y passe...
C'est également compliqué de plonger dans ce schéma narratif complexe qui en plus se déroule sur plusieurs temporalités (ça on le comprend que vers la fin de l'album).
Je suis clairement passé à coté de pleins de choses, de pleins d'informations importantes et il va me falloir une ou deux relectures pour bien tout comprendre.
Mais l'ensemble est quand même prenant et on sait ce qu'il se passe et vers où nous emmène le récit.
Du coup je suivrais quand même la série de près tant celle-ci est riche et prometteuse.
Au début j'étais un peu sceptique... 5 femmes qui en on marre de leur condition et qui décident de rentrer en "résistance"... Un sujet purement féministe et plein de clichés...
Mais finalement j'ai été agréablement surpris.
Les sujets traités sont beaucoup plus graves et profond que ça (esclavage, maltraitance, violence...) et l'univers mis en place est sincère et solidement ancré.
L'ensemble qui avait l'air assez léger se retrouve assez grave, le tout dans une mise en scène rythmée.
J'ai notamment adoré la scène finale qui se déroule sur une douzaine de pages et qui est superbe.
Le graphisme est semi-réaliste, avec des personnages parfois un peu cartoon, parfois un peu plus adulte.
la colorisation est dans cette même veine et donne du cachet à l'univers.
Finalement on termine l'album sur un bon sentiment et avec l'envie de poursuivre l'aventure et le destin de ces 5 femmes.
Ce second tome confirme l'impression laissée par son prédécesseur.
Je suis absolument fan de cette série !!
On poursuit notre découverte de Saint-Elme, de ses mystères et de tout ce qu'elle a de plus noir, glauque et oppressant.
L'histoire est riche et s'ouvre sur une multitude de directions dont le point de départ semble être la famille Sax.
La mise en scène est encore plus poignante avec un découpage et un rythme à mis chemin entre le cinéma et le théâtre.
C'est concis, ciselé, efficace et diablement bien réussi.
Le graphisme de Peeters est largement au niveau avec là-aussi un excellent travail, dont la colorisation toujours très vive et flashie, livre une atmosphère d'insécurité puissante.
Ce second tome a ouvert en grand les portes d'un univers policier qui n'en a plus du tout l'air, tellement les auteurs en ont contourné et modifié les codes pour notre plus grand plaisir.
J'ai hâte de poursuivre l'aventure !!!!
Un récit d'anticipation poétique, touchant, sincère qui parle de l'absurdité de l'homme, de ses choix et de ses décisions dans un monde fragile, au bord de l'extinction, qui reprend le contrôle et dans lequel il ne faudrait pas reproduire les mêmes erreurs.
Sur ce chemin difficile de rédemption, on suit deux frères et leur chien qui tentent à leur manière bien différente d'insuffler un vent nouveau dans les corps et les esprits.
Le travail d'écriture de Benjamin Flao est puissant mais peut parfois paraitre déroutant voir difficilement compréhensible.
Son graphisme donne quelque chose à la fois vivant et touchant.
Il en ressort un album suspendu dans le temps.
Pour ceux qui on pu découvrir Kililana Song, ce nouvel univers ne leur sera pas du tout étranger.
Quelle surprise inattendue !!!
Le succès du diptyque a forcément donné des envies de poursuivre l'aventure et franchement, c'était une excellente idée !!
Ce troisième tome n'a aucun lien avec ses deux prédécesseurs et il peut se lire à part.
On quitte les rues et le centre de VilleVermine pour découvrir son monde souterrain.
Encore une fois, quel beau travail d'écriture. A travers cette histoire de pure fiction, Julien Lambert traite des rapports humains, des classes sociales, de la place des femmes et des hommes dans ce monde, mais aussi de la cruauté de l'être humain.
Le graphisme est lui aussi toujours impeccable avec la patte reconnaissable de l'auteur, et son dessin volontairement brouillon et crasseux qui colle à l'univers.
C'est un album à la fois touchant et sincère qui m'a surpris et qui m'a énormément plu.
Dans le Tome 1, Jacques Peuplier évoquait en page 47 deux choses étranges qui s'étaient déroulées à VilleVermine. Un géant qui terrorisait la ville et un mec à 6 bras qui aurait dépecé une équipe d'ouvrier à l'usine chimique. Le géant à trouvé vie dans cet album. J'espère donc de tout mon cœur que l'homme à 6 bras prendra vie lui aussi....
Emily continue sa quête vengeresse, même si celle-ci n'est plus vraiment motivée par l'assassinat de sa mère, mais plutôt par le but de connaître tout ce qui c'est passé cette fameuse nuit là, et de savoir pourquoi..
Car cela dépasse de très loin, tout ce qu'elle a pu imaginer.
On change encore d'univers, de décor et d'ambiance et on prend toujours plaisir à poursuivre l'aventure aux côtés de La Venin. Cette série est incroyablement puissante et diversifiée, et vu le Chliffanger de fin d'album, le grand final risque de conclure La Venin avec son lot de surprises et de révélations.
Ce 7ème tome nous plonge au cœur du passé du Marshall quand il était au service de Maitre Bryce.
Cet album permet d'en apprendre plus sur River, l'origine de ce nom, pourquoi il est habile au tir et comment il a rencontré sa femme...
Ce retour dans le passé donne encore plus de profondeur et d'authenticité aux personnages et à la série.
C'est toujours aussi bien écrit et mis en scène avec encore une fois de très belles planches aux colorisations toujours aussi bien maitrisées.
Un peu déçu de ce second ouvrage qui a été réalisé par deux autres dessinateurs.
Déçu car du coup, je trouve le dessin et le graphisme en dessous le premier opus.
Déçu car l'histoire est moins intéressante, mois bien écrite et mis en scène de façon un peu trop facile.
Déçu car l'ensemble possède beaucoup trop de longueur qui ne servent pas l'histoire.
Déçu car on reste un peu trop dans l'incompréhension de certaines choses.
Mais malgré tout ça, on a un album qui tient la route, nous divertit et rend hommage comme il se doit au créateur de Tarzan.
Avec ce troisième tome, on quitte totalement l'univers western au profit d'une enquête à la fois policière et personnelle sur font politique.
Ca se ressent dans l'histoire et dans le dessin puisque tous se déroule au cœur de la ville de New York.
Les rebondissements et les révélations intelligemment placés donnent de l'intérêt et du rythme à l'ensemble.
On sait à peu près vers quoi se dirige la trame générale même si ce coté un peu fantastique autour de Lonesome et de Miss Lyle peu laisser perplexe et devenir inutile.
Attendons de découvrir la suite des aventures de nos deux héros pour voir ce que ça donnera...
C'est LE meilleur album depuis la création de la série.
Les révélations fuses, les interrogations aussi. Tout s'enchaine à un rythme très efficace. C'est super bien scénarisé et mis en scène.
Le découpage des planches donne un superbe aspect cinématographique que je n'avait jamais ressenti jusque là.
Le dessin reste fidèle à lui même comme depuis le début de la série.
En revanche, la véritable montée en puissance vient de la colorisation. Quel travail époustouflant !!!
Les gammes de couleur bleutées de Farout associées aux somptueux jeux de lumières donnent une véritable authenticité au décor. On s'y croirait vraiment.
Il s'en dégage une atmosphère et une ambiance oppressante à l'instar des grands films du genre.
J'ai hâte de découvrir le 9ème tome qui marquera la conclusion de cette épopée.
Le seul Hic vient du titre de l'album. Ce 8ème tome aurait du s'appelé Ex Tenebris Lux comme annoncé à la fin du 7ème tome. Pourtant il porte le nom du 9ème tome. D'ailleurs à la fin de cet album on veut voir marqué "suite et fin dans le tome 9 Le Syndrôme de Sheppard".
Je suis étonné d'une telle erreur pour une grande série de cette qualité.
Je ne sais pas comment l'éditeur va rattraper le coup ni quelle sera la finalité de tout ça...
Quelle déception, mais quelle déception !!!!!
L'histoire est creuse, vide et sans aucun intérêt.
Il ne se passe absolument tien du tout !
Coté graphisme, c'est pareil. Des planches aux grandes cases vident et au dessin approximatif, sans détails...
Mais qu'est ce qui c'est passé putain !! ??
Quand on voit la qualité du premier cycle, qui était véritablement un énoooooorme coup de cœur pour moi, on se demande comment on en est arrivé là !!...
En plus, difficile de dire si on démarre un second cycle ou si on a désormais à faire à une suite de One Shot.
Je ne comprend vraiment pas et je suis extrêmement déçu. Il y avait pourtant matière à faire un deuxième cycle aussi puissant et complet que le premier...
J'espère que les prochains albums seront eux à la hauteur...
Ce second tome a fondu comme neige au soleil !!!
Heureusement, même si la pagination est beaucoup moins importante que son prédécesseur, ce second tome est encore plus abouti.
On poursuit l'enquête menée par Serpent et Œil-Lance chacun de leur côté.
C'est toujours très bien écrit et mis en scène avec des enchainements de révélations, de rebondissements et de questionnements qui donnent un bon rythme à l'histoire.
Les flashbacks dans le passé des protagonistes sont plus nombreux et occupent environ 2/3 de l'album.
Ils permettent d'approfondir la complexité des personnages et de l'univers.
Le graphisme n'a pas changé. Toujours aussi pointu et maitrisé, il permet de poursuivre efficacement notre immersion au cœur de l'empire de Tenochtitlan.
J'adore cette série. Quel dépaysement !!
Hub réussi l'exploit de casser tous les codes connu du genre littéraire pour nous livrer cette superbe enquête Aztèque qui n'a pas finie de nous surprendre.
Cette suite confirme mon impression laissée au premier album.
Je préfère très nettement cette série TERRE à la TER précédente.
On poursuit ici l'exploration de ce monde mystérieux au gré de deux intrigues différentes (Mandor et Beth d'un coté, le reste du groupe dont PIP, Mona et les filles de l'autre).
Le suspens est toujours bien présent et les questions de temporalité se posent toujours autour de ce vieux Jupiter et de son équipage.
On évolue au milieu d'un magnifique décor qui fourmille de détail.
Le travail graphique est magnifique et les ambiances sont sublimes, notamment les scènes nocturnes.
On se croirait presque dans un monde paradisiaque si malheureusement la sauvagerie de l'homme ne venait pas encore une fois contredire cette impression.
Le cliffhanger final laisse un suspens insoutenable et donne envie de dévorer la conclusion de ce second cycle qu'il va être très long d'attendre.
L'œuvre la plus aboutie de Timothé !
Quel album !!!!
380 pages d'un ballet narratif hypnotique et envoutant d'une précision et d'une maturité absolument prodigieux.
On retrouve encore une fois une histoire qui tourne autour de la psychologie humaine, sujet ou il y a matière à raconter beaucoup de choses.
Et ça se vérifie encore une fois ici avec la première partie de cette œuvre dense, ambitieuse mais ô combien maitrisée.
C'est très bien construit, scénarisé et mis en scène avec ce dessin très terre à terre facilement identifiable.
Je n'ai pas pu décrocher jusqu'aux dernières pages qui donnent furieusement envie de découvrir la suite.
J'ai été subjuguer par la bonne cinquantaines de pages se déroulant pendant la fête d'halloween au château.
Qu'est ce que c'est bien construit !!!
On entre dans une valse hypnotique et fantastique absolument incroyable. Ce passage m'a presque envouté. C'était tellement puissant !!! Whouaa !!! J'ai reçu une grosse claque !!!.
Timothée Le Boucher est au sommet de son art, à la fois narratif et graphique. Je suis absolument fan de son travail.
Il a un tel regard sur l'homme et sa psychologie... Malgré son jeune âge, il a une maturité et une analyse assidue sur la complexité humaine...
Merci de nous avoir fait vivre cet incroyable album qu'est 47 Cordes.
Vivement la suite !!!!!
Un excellent western un peu particulier du fait de sa conception.
Un scénariste et 16 dessinateurs pour 14 histoires différentes qui se succèdent et qui forment un tout commun.
Une récit qui se déroule sur 175 ans et qui par l'intermédiaire d'un fil rouge, ici une montre qui passe de main en main, nous raconte l'histoire terrible et bouleversante de ceux qui l'on possédée.
Dans une période très dure de la conquête de l'ouest américain, les douleurs succèdent aux espoirs et chacun témoigne.
C'est très bien écrit et mis en scène.
Je me suis régalé.
Le casting de 16 dessinateurs spécialisés dans le Western nous livre forcément une superproduction hollywoodienne épique et humaine, dont on ressort conquis et admiratif.
Ce livre et une forme d'hommage au genre.
Un hommage simple, lucide, poignant et particulièrement bien réussi.
Je trouve ce troisième tome un poil décevant.
L'histoire patauge un peu et fait du sur place.
Au gré de la horde qui traverse la flaque de Lapsane et des péripéties qu'elle rencontre, il ne se passe pas grand chose.
Tout tourne autour de Callirhoé et de son bébé. Elle veut continuer la trace , puis elle ne veut plus, elle continue, elle arrête, elle avance, elle recule., elle y croit plus, puis elle y croit de nouveau, elle se sent bien, puis mal, puis de nouveau bien et encore mal ....
Bref ça n'est que ça du début à la fin.
Ca traine et ça m'ennuie.
De plus, tout le coté mystique et spirituel autour des Chrones m'a un peu perturbé.
Les 3 passages (le Corroyeur au début de l'album, puis le Siphon, et le Chrone de la tour vers la fin de l'album) m'ont laissé perplexe et dubitatif.
Bref, la Flasque de Lapsane a été une grosse épreuve à traverser pour la Horde et autant pour moi à le lire.
Heureusement que la série forme un tout qui pour l'instant est toujours très réussi.
La narration, la mise en scène, le découpage, l'ambiance, l'atmosphère... tout est solide, maitrisé et retranscrit parfaitement la fatigue, l'épuisement et la tension qui règne au sein de cette 34ème Horde du Contrevent.
On poursuit l'aventure Nautilus avec autant d'efficacité.
Mais j'ai quand même trouvé que cette suite était un peu lente et que ça tournait en rond. Absolument tout l'album se déroule dans les entrailles du nautilus faisant route vers son objectif. Il ne se passe pas grand chose d'autre et c'est dommage.
Heureusement que la mise en scène, la dynamique et l'histoire forment un tout bien construit et haletant pour faire tenir le lectorat.
Au vue du potentiel de la série, j'espère franchement que la conclusion sera à la hauteur...
Quelle suite !!!!!!
Tout a complètement évolué et changé.
Ca démarre par la suite directe des évènements du premier opus là où on s'était arrêté, mais l'histoire se déroule de façon très accélérée pour nous faire vivre seulement les points forts de ce moment là.
Tout ça pour nous emmener rapidement 16 ans plus tard. Après les interminables périodes de sécheresse, voici venu le temps des inondations.
L'histoire devient alors beaucoup plus sombre et s'oriente vers un univers davantage axé autour du mystique, de l'onirique, du symbolique et de la poésie notamment autour de ce livre et de sa prophétie. Donc oui, c'est normal si on ne comprend pas forcément tout et si on s'éloigne drastiquement du coté terre à terre qu'on avait connu jusque là.
Néanmoins, c'est parfaitement bien écrit, maitrisé et réfléchie. Il n' a aucune incohérence et on plonge aisément dans l'univers.
Coté graphisme, là aussi quelle montée en puissance !!!!
Le dessin est beaucoup plus mûr et abouti avec des personnages qui ont vieillis et un univers qui a grandi.
Les découpages et les cadrages offrent toujours de magnifiques points de vue cinématographiques.
Les perspectives et les dimensions donnent encore plus d'ampleur à l'univers. On peut profiter de très nombreuses magnifiques planches aux ambiances et aux atmosphères époustouflantes.
Ca fourmille de détails partout.
Et tout ça sublimé par un éventail de couleurs qui donne un rendu parfait. Tellement parfait qu'on s'y croirait !
On a entre les mains une véritable fresque hypnotique.
Negalyod est une magistrale œuvre du 9ème art.
Toujours au même niveau graphiquement (et c'est bien là le point fort), ce second tome s'essouffle un peu niveau scénario.
Tous est long et compliqué à mettre en place. Ca tourne un peu en rond, mais surtout (comme l'a énuméré Yovo dans son avis) il y a beaucoup trop d'incohérences dans l'histoire, le découpage et la mise en scène.
Ca perturbe le lecteur et ça décrédibilise l'histoire.
C'est dommage car il y a vraiment matière à faire quelque chose de grandiose, d'autant plus que je suis un grand client de ce genre d'aventure (même si oui c'est un peu vu et revu).
Heureusement que pour rattraper tout ça, on peut compter sur un graphisme magnifique pour lequel je n'ai rien à dire.
Ambiances, couleurs, dessins, tout est fait pour s'immerger complètement dans l'aventure avec de superbes double-planches.
Malgré tout ces points négatifs, je poursuivrais l'aventure Raven avec plaisir.
Pour être honnête, je n'étais vraiment pas emballé par le pitch et par l'univers. Je m'attendais vraiment à être déçu.
Et finalement je me suis pris une petite claque. J'ai tout de suite accroché à l'histoire qui nous emmène directement dans le vif du sujet. L'intrigue est solide et tient la route, le background fourmille de détails, les personnages sont charismatiques et jouent tous un rôle important. Il n'y a vraiment aucune place au hasard et à l'à peu près. Chaque dialogue, chaque case, chaque planche est réfléchie.
Le graphisme de Jérémy est toujours très beau avec de magnifiques couleurs directes qui donnent un superbe rendu à cet univers d'héroïc fantasy.
On se rend bien conte de la longue gestation qu'il a fallu pour accoucher de ce superbe premier tome pour lequel je n'est vraiment rien à redire. La suite risque d'être encore plus prometteuse.
Quel plaisir de retrouver ce duo d'auteurs dont la dernière œuvre m'avais complètement transportée.
Le premier tome de cette nouvelle série a pris le même chemin.
L'intrigue se met rapidement en place et les différents nœuds narratifs se rejoignent tous vers le même fil conducteur, à savoir cette mystérieuse disparition.
C'est très bien construit et sans temps mort.
Les personnages ont une véritable âme et ils ont tous leur importance et leur rôle à jouer.
Le graphisme de Peeters retranscrit parfaitement ça avec une ambiance assez glauque et inquiétante alors qu'on se trouve à Saint-Elme une belle station montagneuse très touristique.
Son découpage et sa mise en scène sont volontairement assez dynamique avec une colorisation très vive mais qui colle relativement bien à l'univers.
J'ai hâte de poursuivre l'aventure qui devrait s'étaler sur 4 ou 5 albums.
Ce second opus est encore plus maitrisé.
Quel plaisir de se replonger dans cet univers graphique puissant et absolument époustouflant.
C'est criant de vérité et vraiment immersif.
Les personnages, leur visages mais surtout leur expressions sont encore une fois puissantes d'authenticité.
L'histoire se poursuit et le voile se lève sur le passé de Joshua et de son père. Les révélations sont surprenantes, inattendues et annoncent la couleur pour les 2 derniers albums de la tétralogie.
La présence d'êtres mystérieux, mélange entre robot, IA, extra-terrestres et dieux donne une autre dimension très plaisante à cette histoire.
J'ai encore une fois été séduit, happé et conquis par le travail remarquable de Jaouen Salaün.
Au vue des révélations finales, J'espère juste que la suite ne s'éparpillera pas et saura rester terre à terre...
Ca y est, c'est la fin !!!
La cour des miracles vie ses derniers instants.
Sous la coupe de la reine, elle est bien décidée à se venger du Roi Louis, tandis que ce dernier conte bien faire le ménage et chasser jusqu'au dernier des gueux.
La conclusion de ce magnifique triptyque est riche en rebondissements et en scènes d'affrontement.
Le dessin "crasseux" de Julien Maffre est toujours aussi maitrisé. C'est un régal pour les yeux.
Seul petit point négatif, je trouve que la fin est un peu précipitée et facile, comme s'il fallait vite écourter la pagination et bâcler l'ensemble. C'est un peu dommage.
Mais sinon, je suis pleinement satisfait de cette superbe série qui à su me faire voyager dans le passé royal, pittoresque, glauque et crasseux de notre belle capitale Parisienne..
Quelle conclusion !!!!!!
Terminé la légèreté du premier album et la quête identitaire du second.
Maintenant, place à l'aventure et place au combat !!!
L'histoire est touchante, puissante et accrocheuse. Le fait que l'on ai connu Siegfried tout petit et de l'avoir vu grandir, nous rend nostalgique, surtout quand on voit ce qu'il a parcouru et réalisé.
Au delà de ce coté humain très touchant et sincère, c'est aussi la puissance des pages qui interpelle.
Le graphisme est encore une fois magnifique !!!
Moi qui espérait un final époustouflant et à la hauteur, je n'ai clairement pas été déçu, bien au contraire.
Au final, on a entre les mains un triptyque ambitieux et maitrisé qui permet aussi à Alex Alice de nous montrer clairement toute l'étendue de son talet.
Toujours un vrai plaisir de retrouver Tango et Mario dans leurs galères. Leur passé n'est jamais très loin et n'annonce jamais rien de bon quand il refait surface.
Dans la lignée commune de ses prédécesseurs, on retrouve un mélange bien dosé de chasse à l'homme, de vengeance, de bagarre et bien sur de testostérone.
Cette série n'a clairement pas vocation de viser le prix littéraire ou le grand prix d'Angoulême, mais assume son rôle de divertissement à la façon blockbuster Américain. Et de ce point de vue là, le pari est clairement réussi à chaque fois.
La conclusion de se second cycle, qui est aussi la conclusion de la série complète, laisse la part belle au combat.
En effet, maintenant que tous le monde est sain et sauf et que l'on connait les tenants et les aboutissants de la série, Mathieu Reynès se fait clairement plaisir, en nous proposant cet ultime album presque entièrement dédié au combat final entre le bien et le mal.
C'est un régal graphiquement. Il y a clairement un hommage au cinéma à travers les superbes scènes aux lumières et aux couleurs époustouflantes.
Je suis triste de quitter définitivement cette série à laquelle je me suis attaché.
Définitivement ?
Peut être pas si sur...
Je suis très surpris de tous les avis plutôt négatifs.
Parce que moi, j'ai été vraiment séduit. C'est bien simple, j'ai dévoré l'ouvrage d'une traite sans pouvoir m'arrêter.
Du premier coup d'œil, on reconnaît la patte de Sylvain Vallée, avec son graphisme très caricatural. Les expressions des personnages en sont d'ailleurs puissantes et criantes de vérité.
Mais ce qui m'a vraiment plu, c'est cette touchante histoire très humaine, qui nous rappelle que la vie, quand elle n'est pas cruelle, passe à une vitesse qu'on ne peut imaginer.
Tendresse, humour, légèreté et émotion viennent alimenter ce magnifique road trip identitaire, dans lequel je me suis plongé corps et âme. Merci pour ce délicieux moment.
C'est repartie pour un nouveau triptyque !!!
On poursuit l'aventure sur terre et dans le complexe, 20 ans après. Quel plaisir de retrouver tous les personnages auxquels on s'était attaché.
J'avais un peu d'appréhension quand à cette suite (pas vraiment prévue au début). Mes doutes se sont très vite envolés.
En effet, rien n'a perdu en qualité. On retrouve un graphisme toujours aussi pointu avec une belle colorisation qui permet de nous offrir de très belles planches.
Niveau scénario, j'ai été encore plus séduit.
On suit 2 intrigues différentes, qui remettent en cause la présence du complexe sur Terre, ainsi que son pacifisme, sa loyauté et sa légitimité...
Il s'en dégage une atmosphère d'inquiétude et d'insécurité assez profonde dans laquelle on se plonge très facilement.
Mais les auteurs, à travers cette fiction, livrent en second plan un message de détresse qui nous ai destiné, et qui nous met en alerte contre la souffrance que l'homme fait subir à la Terre déjà bien meurtrie. Les hommes sont responsables de s'être conduit à leur propre perte, et ne s'en rendent même pas compte.
Espérons qu'ils en prennent conscience et qu'ils se sauvent que ça soit dans la fiction de Renaissance ou dans la réalité.
Une conclusion un peu décevante...
Certes, l'ensemble reste dans la lignée de ses 2 prédécesseurs, avec une narration, un découpage et un graphisme qui sont toujours maitrisés et au rendez vous.
Mais ma déception vient plutôt du fait qu'aucune vraie réponse n'est apportée sur tout ça.
D'où viennent les dominants ?
Que veulent-ils vraiment ?
Sont-ils responsable de la grande souche ?
Toutes ces questions n'ont toujours pas trouvées de réponse.
Ce triptyque à simplement permis de raconter et de conclure l'histoire familiale d'Andrew au cœur de cette guerre contre les dominants.
Mais hélas, aucune explication sur l'origine et le but de tout ça.
Du coup, il flotte comme une désagréable sensation, d'inaboutie, de déception, qui fait hélas défaut à cette très belle série.
J'ai vraiment adoré la conclusion de ce premier diptyque !!!
L'action, le mouvement, et le rythme qui faisaient franchement défaut dans le premier tome, sont ici parfaitement en place et bien dosés. Tous les petits points négatifs ont été corrigés.
Le graphisme est encore plus puissant et plus maitrisé, avec encore de superbes planches.
Les protagonistes sont eux aussi bien installés, avec chacun son caractère et sa personnalité bien définie.
J'ai adoré la manière dont tout cela a été construit dans ce second tome. C'est magnifiquement scénarisé.
La façon dont Kirth arrive à son but de manière intelligente, pacifique et sans avoir eu à faire tomber son masque, est tout bonnement incroyable.
Quel travail des auteurs !!!!
Merci de m'avoir permis de plongé dans un univers que j'affectionne particulièrement, tout en ayant réussi le pari de nous conter quelque chose de complètement nouveau.
J'ai hâte de poursuivre l'aventure !!!
J'ai été agréablement surpris par la fin de ce troisième diptyque. Tous les choix scénaristiques dont je n'était pas fan ont ici trouvés tous leur sens. C'est intelligemment scénarisé et mis en scène.
On comprend tous le sens de cette mascarade menée par Sid. J'ai adoré les expressions de visage très puissantes de sa future femme. Elle parait presque démoniaque par moment.
On se demande qui d'elle ou de Sid est le plus dangereux...
Encore une fois, c'est un travail de haute volée qui a été réalisé.
On peut encore savourer de très belles planches tout au long de l'album.
Ce troisième diptyque donne encore plus de profondeur à cette série qui est devenue extrêmement populaire.
J'ai déjà hâte de découvrir la suite, dont on sait déjà autour de qui elle sera tournée....
Le dénouement de ce diptyque est un peu trop facile et sans réel rebondissement. Néanmoins, je suis resté accroché à l'histoire jusqu'à la fin car c'est bien construit et bien mis en scène.
Les explications sont claires et la fin ouverte ne laisse aucun doute, il y a aura une suite (les auteurs l'on déjà confirmé).
On retrouve cette atmosphère lourde, oppressante et angoissante que j'ai tant aimé dès le début.
Coté graphisme, l'ensemble est toujours réaliste et très immersif.
C'est un bon diptyque divertissant que les auteurs nous on livré.
Les choses s'accélèrent pour Olive qui décide de passer à l'action. Elle part dans le grand froid, sur les traces du Nerpa, bien décidée à retrouver l'astronaute disparu.
C'est certain, ce voyage à l'autre bout du monde la changera à jamais.
L'univers onirique d'Olive prend d'avantage de profondeur et de dramaturgie avec ce troisième tome.
Le graphisme contribue toujours autant à l'immersion dans cet univers.
C'est un plaisir de se replonger dans ces pages légères, poétiques, faites de rêves, de songes aux couleurs enivrantes et reposantes. C'est un vrai moment de ressource et de bien être.
Peut être le dernier pour nous, comme pour Olive avant que le 4ème tome ne vienne conclure cette belle aventure.
L'album le plus abouti de la série. C'est une merveille morbide et macabre. Tous les codes de la série sont là. L'horreur est encore plus présent avec l'univers psychopathe et psychologique d'Albert en plus. Comment un visage si paisible et innocent peut être capable de telles horreurs ? C'est bien dosé, bien construit et tous les éléments s'imbriquent encore une fois parfaitement bien avec les autres albums. D'ailleurs, d'autre indices sur la suite sont laissés ici ou là. Le graphisme est fidèle à la série. Si on pouvait encore en douter, ce quatrième tome permet de l'affirmer, RIP est une très grande série innovante, intelligente, passionnante et qui est dore et déjà gravée dans la cour des grands. Merci aux auteurs de pouvoir nous donner de tels moments de lecture. Vivement la suite !!!!!!!!!!!
Ca y est, c'est déjà la fin. Et quelle fin !!!
Une finale en apothéose, très rythmée qui fini en Happy End, comme toujours avec Robert Kirkmann.
Le moment de la grande fusion est arrivée. Les dernières révélations sont apportées, les dernières pièce du puzzle s'imbriquent dans le tableau final. C'est la fin et c'est maintenant. Il n'y aura aucun retour en arrière possible.
Comme toujours coté scénario comme dessin, c'est un régal. Tout est puissant, maitrisé et de haute volée.
C'est triste de terminer cette série que j'ai suivie et adorée dès le premier épisode. Mais je suis pleinement satisfait de l'ensemble de l'œuvre. Merci messieurs de nous avoir offert un tel divertissement. Vivement le prochain....
J'ai été agréablement surpris par le premier tome de cette nouvelle série.
Je m'attendais à voyager dans un univers Steampunk pur et dur à la Jules Verne avec tous les codes qui vont avec.
Mais pas du tout, au contraire...
Certes on en retrouve quand même un peu la trace, mais il y a beaucoup d'autres choses. Aucune trace de fantastique ou de science fiction mais la dure réalité de la guerre, des complots et des trahisons. Car en effet, on est confronté à une guerre imminente entre l'Angleterre et la Russie qui se déroulera sur le sol Indien.
De ce fait, on voyage dans de nombreux endroits très différents les uns des autres.
Entre les ruelles chaudes du Souk Indien et l'air glaciale des prisons Russes, le dépaysement est total.
L'intrigue est complexe, solide et maitrisée.
Coté graphisme, là aussi les univers varient régulièrement suivant où se déroule l'action.
L'ensemble reste quand même très sombre et noir pour coller au mieux à l'univers.
Personnages et décors sont détaillés et maitrisés.
Je prendrais plaisir à découvrir la suite de l'aventure Nautilus.
Une énième série post apocalyptique où un virus mortel à décimé toute la population.
Mais une énième série qui a quand même su sortir son épingle du jeu, non pas avec son graphisme un peu léger et brouillon, parfois même presque effacé, mais avec de véritables belles idées scénaristiques.
La présence de cette tour verticale dans laquelle les survivants logent.
La présence de l'IA de cette tour qui interagie avec la population.
L'opposition entre ceux qui ont connu le monde extérieur et ceux qui sont nés dans la tour sans jamais la quitter.
Bref, on se retrouve face à une histoire bien construite, qui avance vite et qui apportera certainement son lot de rebondissement après avoir, avec ce premier tome, posé les fondations d'un univers maitrisé.
Je trouve que la série s'essouffle un peu. On retrouve pour la troisième fois, une simple chasse à l'homme, qui ici n'a pas grand intérêt.
Chaque album est monté comme un One Shot, mais l'ensemble à un tronc commun autour de ce fameux Carlsen. Et c'est bien la seule chose de vraiment intéressant et qui motive un peu à poursuivre l'aventure. J'espère que les auteurs sauront donner beaucoup lus de volume et de complexité à l'univers sans quoi, il risque de s'effondrer sur lui-même.
C'est dommage car le mélange "Western - Cinéma" était pourtant une belle idée au fort potentiel.
J'attend la suite qui sera décisive dans mon jugement.
Toujours aussi tordue, explosive et jouissive, cette suite nous entraîne un peu plus au cœur de cette très mystérieuse ville et de ses énigmatiques habitants.
Les rebondissements sont nombreux et rendent l'histoire encore plus intense et jubilatoire.
On sent que le rythme s'accélère et que le troisième et dernier tome va être complètement barré et explosif.
C'est un vrai régal.
Un final à la hauteur de l'attente et de la série.
On retrouve bien entendu tous les codes et tous l'univers de la série, mais avec une gravité et une lourde atmosphère en plus.
Les rebondissements fusent, tout part en vrille, tout le monde devient fou, plus personne n'a le contrôle.
Il y a beaucoup de gros plans sur les visages des personnages et sur leur expressivité plus vraie que nature, c'est un régal.
On ressent vraiment la tension qui règne.
Le tout est toujours sublimé par un dessin, une colorisation et des jeux de lumières toujours aussi beaux et maitrisés.
Je suis à la fois heureux que la série soit restée à la hauteur et est su s'imposer dans le cœur de son lectorat, et à la fois triste de quitter cet univers auquel je m'étais vraiment attaché.
Vu comment la série se termine, il y a matière à poursuivre l'aventure, et j'aimerais vraiment que les auteurs le fasse.
On verra bien dans quelques années si mon souhait est exaucé.
Ce 3ème tome est au niveau de son prédécesseur en tout point.
Le graphisme est excellent, avec une ambiance toujours très sombre. On sent que les personnages grandissent et évoluent. On se doute qu'ils quittent définitivement cette Terre telle qu'ils l'ont connue et qu'ils vont devoir s'adapter.
La narration qui en découle est d'ailleurs très bonne, avec des dialogues ciselés . Le scénario toujours aussi efficace, va à l'essentiel tout en nous surprenant au moment ou on s'y attend le moins.
Au niveau de la trame, le coté très terre à terre du virus et de la pandémie semble définitivement s'éloigner au profit d'un univers beaucoup plus axé sur la science fiction avec l'exploitation de ce monde parallèle et de la porte des enfers. Cela ne me déplait pas du tout, bien au contraire. Cela permet de donner plus de profondeur à l'histoire, tout en laissant le champ des possibles très ouvert quand au devenir de la série. Il faudra juste espérer que les auteurs ne s'éparpillent pas trop.
En tout cas, je suis toujours autant attaché à cet univers dont je prend plaisir à redécouvrir d'album en album.
C'est du très bon travail.
Fidèle à la série, ce cinquième tome se déroule exclusivement au cœur du parc Magic City dans le monde des Grands Lointains.
On laisse donc de coté l'univers très réaliste et authentique initié lors des 2 précédents albums pour se plonger pleinement dans ce monde onirique.
Le danger et les ennuis ne sont jamais très loin. Les auteurs arrivent encore une fois à apporter un bel équilibre entre la légèreté du dessin et du contexte, et la noirceur des évènements qui s'y déroulent.
Le monde de Ninn n'a décidément pas fini de nous surprendre.
Côté décors, graphisme, dessin et colorisation, ce second tome est tout autant réussi et divertissant.
En revanche, le scénario faiblit un peu et l'explication est toute simple. Ce qui était à la base annoncé comme un diptyque, s'est transformé en série.
Du coup, l'histoire est devenue assez pauvre puisqu'il a fallu l'étirer un maximum pour couvrir d'autres albums. Ca se ressent énormément et c'est franchement dommage.
Même si l'ensemble est très bon, nous livre sa part de révélations et de rebondissements, et nous fait passer un bon moment, je reste un peu déçu et sur ma faim. J'attend de voir ce que la suite (qui a nécessité tous ces bouleversements) donnera. J'espère qu'elle sera à la hauteur du potentiel de cette série.
Matthieu Bonhomme remet le couvert avec une nouvelle revisite de Lucky Luke tout aussi réussie.
Coté graphisme, les codes du premier album sont à nouveau respectés. La colorisation atypique est elle aussi au rendez vous.
L'intrique ne se déroule plus en ville, mais dans le désert aux cotés des indiens, ce qui laisse un peu moins de place pour de beaux décors.
Encore une fois l'auteur surprend, en plaçant son personnage directement du coté des coupables.
Dans l'ensemble, je trouve cet album en peu en dessous le précédent, même s'il est franchement réussi.
Guess continue de nous émerveiller et de nous surprendre avec cette nouvelle histoire des Contes de la Pieuvre.
Il confirme, si ce n'était pas déjà le cas, qu'il est au sommet de son art et qu'il arrive à proposer un roman graphique digne de la plus grande littérature.
On prend plaisir à retrouver encore une fois une multitude de personnages poignants qui évoluent dans un univers qui ne l'est pas moins.
C'est toujours aussi pointu, précis, intelligemment mis en scène, avec un graphisme exceptionnel.
Ce vieux Paris aussi authentique, qu'imaginaire est un magnifique terrain de jeu.
C'est un plaisir pour les yeux autant que pour l'esprit.
L'univers qu'à créé Guess est tellement profond et puissant qu'il y a un champs des possible incroyable.
J'ai déjà hâte de découvrir quel sera le prochain opus de cette magistrale série qu'est Les Contes de la Pieuvre.
Merci Guess !!!!
Ce second opus est scénarisé par la même équipe mais dessiné par une autre personne (ce sera le cas pour chacun des 4 albums).
Et du coup j'ai nettement mieux accroché car il est beaucoup plus lisible et détaillé. On arrive plus facilement à se situer.
Par ailleurs, l'histoire est également plus intéressante et plus poignante. On commence à se lier avec cette horde de mercenaire.
On a plus à faire à une suite de One Shot plutôt qu'à une seule histoire à suivre.
En tout cas, j'ai été vraiment plus emballé et motivé à vouloir découvrir les 2 derniers volumes.
Je suis étonné des éloges qui sont faites pour cette série, qui même si elle est soignée, n'a rien d'exceptionnelle.
On continue dans ce second et dernier tome, de suivre l'intrigue menée sous la forme d'un long flashback. On laisse de côté cette étrange sphère ronde, autour de laquelle le premier tome était centré, pour ce diriger ici vers son contenu et ses conséquences...
Le rythme s'intensifie jusqu'aux dernières révélations, avant que les dernières pages ne fassent un peu FLOP...
C'est dommage d'avoir construit toute cette histoire pour finir comme ça.
Heureusement que le graphisme, la colorisation et tout l'univers assez solide et intéressant viennent rattraper ça.
Au final, on se retrouve avec un diptyque dont le fond, et la forme s'opposent. On a un très bel écrin mais dont le contenu ne brille pas assez.
La conclusion de cette série suit toujours avec efficacité la ligne directrice éditée jusque là.
Le scénario est bien ficelé, le rythme est bien présent, les rebondissement sont judicieusement placés et le dénouement est à la hauteur de la série.
Une série qui a su traiter d'un sujet des plus moderne et complètement d'actualité, pour nous livrer une excellente fiction.
Ca m'a vraiment plu et intéressé bien au delà de ce que j'aurais pu penser.
Ce tome 2 ne déroge pas à la règle du premier. A savoir une histoire bien dessinée, bien mise en scène, qui se lit très vite et qui n'a pas vraiment de but si ce n'est de nous divertir.
On passe un bon moment au cœur des magnifiques paysages froids et enneigés d'Amérique, mais c'est dommage que ce qu'il s'y passe ne soit pas à la hauteur.
Un final, on a quand même un bon divertissement entre les mains.
La conclusion de ce diptyque est encore plus sombre, plus glauque et plus noire. Nos 2 jeunes protagonistes souriants, paisibles et en marche vers le masque aux milles larmes, laissent place ici à 2 êtres en colère, au visage fermé en quête de vengeance et de justice...
L'intrigue évolue sur 2 trames différentes. D'un coté Sadakïo au château à la recherche du masque, et de l'autre Masamura dans les bas quartiers qui se prépare à la guerre. Tous est lié et s'imbrique parfaitement bien. Le graphisme est toujours maitrisé et dépaysant, le découpage ciselé et efficace, et la colorisation très sombre. On est véritablement plongé au cœur de ce japon en guerre. La conclusion qui laisse la part belle à la mythologie nippone est graphiquement superbe, mais un peu trop rapide, et laisse un sentiment de " NON, ça se termine vraiment comme ça, là maintenant ??"
Mise à part ça, le travail complet sur les 2 albums est de très bonne qualité, divertissant et ne laisse pas indifférent. Un très bon diptyque.
Un album qui se déroule presque exclusivement au sein de l'hacienda "La Paloma" que le gang Los Lobos occupe illégalement. Une Hacienda ou vie désormais toute la famille de River Bass...
Une histoire en huit-clos où chacun a un objectif. Le Gang veut s'établir dans l'Hacienda, l'ancien propriétaire veut la récupérer, la famille de River veut vivre et ce dernier veut sauver les siens. Tous le monde gravite ensemble dans une histoire qui encore une fois, arrive à tordre les codes du Western classique. La pléiade de personnages du gang est surprenante et permet de justifier un peu plus toute l'énergie que mettent les auteurs à innover et à surprendre.
Cette sixième aventure de Marshall Bass continue un peu plus de solidifier les bases d'une série qu'on ne présente plus.
Une histoire de colonisation qui pourrait avoir des airs de déjà vu mais qui, grâce au grain de folie de Georges Bess, suscite l'intérêt et le plaisir.
Personnages aux bonnes gueules cassées, dialogues grossiers et ciselés, décors imaginaires sur une planète hostile... la recette est jouissive.
Et au delà d'un scénario simplet, c'est tout un univers atypique et plaisant que l'on retrouve.
Le très beau graphisme appuyé de très belles couleurs et de subtils jeux de lumières, donne de superbes planches qui se complètement parfaitement bien avec l'histoire.
J'ai juste eu un peu de mal a différencier les différents personnages, leurs noms, leur races et leur rôles, car il y a beaucoup de monde au sein de l'expédition. Mais après une seconde lecture, tout est parfaitement identifiable.
Je lirai avec plaisir le second tome qui s'annonce déjà encore plus énigmatique, et plus barré que celui-ci.
Ce premier tome, d'une série qui en comptera quatre, nous plonge très rapidement dans le vif du sujet. Le contexte humain et planétaire dans lequel les personnages évoluent, est très intéressant et permet d'avoir un univers très singulier (un peu dans la veine de "La Horde du Contrevent"), mais dans une toute autre époque.
Les personnages sont bien définies, et le décor rapidement posé. Le graphisme est beau et lisible avec une palette de couleur froides qui retranscrit l'insécurité d'un monde soufrant qui se relève juste. On se lit très vite avec tous cet univers. Ce premier tome a su poser rapidement et efficacement les bases d'une série qui s'annonce prenante et haletante.
Une très belle adaptation de Tarzan pleine d'humanité, aussi touchante que puissante.
La somptueuse et très longue séquence muette qui retrace la jeunesse de tarzan est grandiose, puis laisse intelligemment de côté l'enfant au profit de l'adulte et de sa voie off qui prend le relais, pour nous amener enfin vers le cœur du récit.
Le graphisme exceptionnel de Stevan Subic respire la nature, la liberté mais aussi le danger et l'insécurité.
Et que dire de cette colorisation dépaysante et maitrisée..
Un ouvrage plein d'humilité, très classique mais droit et sans aucune fausse note si ce n'est celle d'avoir trop vite terminé la lecture.
Très très déçu de cet ultime tome qu'on aura attendu tout de même près de 3 ans...
3 ans qui en disent long et qui témoignent que les cœurs n'y étaient pas et qu'il a fallu finir pour finir mais sans réelle motivation et implication.
On se contente simplement de suivre les protagonistes en mode Survival jusqu'au terme de leur voyage, sans autre explication.
Combats et hémoglobine facile sans aucun sens et qui n'apportent rien à l'histoire...
Pourquoi diriger une partie du récit vers le fantastique / ésotérisme avec ce labo aux expériences folles ??? Aucun intérêt !!
Les enchainements sont maladroits et le rythme essoufflé.
Gros gros soucis avec le placement des bulles qui est complètement décalé sur les pages 7 & 8. Certaines d'entre elles sont sans leurs extension dirigée vers les personnages, et d'autres ont de gosses erreurs de syntaxe et d'orthographe.
Le tout avec un final autour de Blanchette archi bâclé qui nous laisse avec une seule pensée : Tout ça pour ça ???!!!
Dommage car il y avait pourtant matière à faire quelque chose d'extraordinaire. Heureusement que le graphisme vient un peu sauvé tout ça.
On termine cette série avec le sentiment triste d'avoir eu entre les mains quelque chose au gros potentiel mais qui n'a pas su être pleinement exploité...
Un final un peu décevant qui nous laisse sur notre faim. C'est trop rapide, trop facile et au contraire pas assez surprenant.
Plusieurs petites incohérences scénaristiques viennent gâcher la lecture.
Le manque de lisibilité graphique de certaines scènes rendent compliquée la bonne compréhension de l'histoire et ternissent la fluidité.
Mais au delà de ça, on prend tout de même plaisir à suivre la conclusion de cette série. Les révélations disséminées ici ou la permettent de fermer la dernière page sans le sentiment d'avoir loupé quelque chose.
Le triptyque complet donne un ouvrage graphique intéressant qui à réussi à nous divertir.
Ce second tome ne retrace pas vraiment le parcours de Wild Bill, comme cela avait été le cas dans le premier tome avec Calamity Jane. Il se contente juste de poursuivre l'histoire là ou elle s'était arrêtée, et c'est dommage. On aurait aimé voir et comprendre comment il en était arrivé là.
On abandonne également le huis clos noir, glauque et oppressant du premier tome, qui avait su cassé et détourné les codes du western, au profit d'une suite à l'univers, au contraire, des plus banals.
Indiens, bisons, plaines sauvages, fort, tuniques bleues, guerre...
Rien de bien surprenant..
Le graphisme est quand à lui toujours aussi bien travaillé, détaillé et précis mais avec une colorisation aux teintes plus claires et aux ambiances plus chaudes.
En résumé, ce second tome est à l'exact opposé du premier, même si l'histoire complète de ce diptyque forme un tout cohérent et bien construit.
Un second diptyque et d'ore et déjà annoncé, sans que l'on sache pour le moment s'il sera ou non la suite du premier et à quel niveau il y sera lié..
Affaire à suivre...
Un final en apothéose !!!
Que dire de plus.... à part que c'est le meilleur tome de la série...
La conclusion de ce premier cycle rassemble toutes les pièces du puzzle disséminées jusque là. On possède toutes les cartes pour comprendre pourquoi Mony en est arrivée là.
Les révélations fuses au milieu d'une histoire intelligemment scénarisée et diaboliquement bien mise en scène. C'est un régal.
C'est un vrai travail de fond qui a été opéré, pour permettre de nous offrir un "space opéra fantastique", où l'on retrouve pourtant une vrai identité humaine et touchante, dans laquelle on s'identifie assez facilement.
C'est formidable !!
Et que dire du graphisme lui aussi de haute volée...
On retrouve de superbes planches, richement détaillées, aux ambiances prenantes et à la colorisation de toute beauté.
Le désert de Karmanga aux nuances bleutée, la lune morte et son atmosphère verte envoutante, ou encore ce magnifique monde luxuriant aux allures d'Avatar, on en prend plein les yeux.
Il en ressort des ambiances et des atmosphères presque réelles. C'est superbe !!!
Ainsi ce conclut en beauté le troisième et dernier tome du cycle du cristal rouge.
Une page se tourne mais un autre s'ouvre vers l'inconnu, avec une Mony déterminée que je prendrais plaisir à suivre.
Merci aux auteurs de m'avoir offert ce qui est pour moi une de mes plus belles série.
Le seul point négatif que j'avais pu soulever sur le second tome, prend malheureusement ici toute son ampleur. Beaucoup de personnages se ressemblent trop physiquement et vestimentairement, mais dans ce tome 3 qui fait la part belle aux combats du début à la fin, on s'y perd vraiment trop. Colons, soldats, exilés, mercenaires, solitaires.... il est très difficile de reconnaitre tous le monde alors que le rythme est soutenue. Du coup, le lecteur est souvent perdu et recherche le fil, ce qui casse le rythme de sa lecture. Qui se bat contre qui ? Comment ils sont arrivés là ? Avec qui il échange ? .... C'est vraiment dommage.
Un troisième tome ou tous s'accélère donc très vite, et dans lequel on s'engouffre vers un point de non retour. La fin est surprenante mais un peu trop facile.
De cette trilogie, il en ressort tout de même une très belle impression, et la satisfaction d'avoir découvert un univers marquant porté par une histoire qui ne l'est pas moins.
Ce second tome clôture le diptyque, et nous entraine au cœur du réseau. Une toile finement et intelligemment tissée dont on se rend vite compte que personne ne peut en sortir indemne, même pas Charlie qui y est plongée jusqu'au cou.
C'est encore plus noir et plus horrifique. Plus les pages se tournent et plus on se rend compte de la dimension d'un réseau comme celui-ci.
Le dessin et sa colorisation sont toujours à la hauteur du récit et le servent superbement bien. On profite toujours de plusieurs belles double pages qui accentuent l'immersion.
On est juste un peu déçu de ne pas avoir une fin digne de ce nom, mais c'est une fin ouverte qui pourrait bien déboucher sur une éventuelle suite malgré tout.
Dans tous les cas, je serai vraiment étonné de ne pas voir cette série être adaptée à la télévision ou au cinéma, tant celle-ci a du potentiel. Très bon travail.
Encore plus noir, plus sombre et plus violent.
On continue de suivre le parcours chaotique de Joséphine à la plantation de canne à sucre, celui-ci ne se déroulant plus sur une seule période de sa vie, mais tout au long de sa vie, de jeune femme heureuse jusqu'à grand-mère déplorée.
Difficile de faire les bons choix, de prendre les bonnes décisions et de les assumées, surtout dans une société esclavagiste fragile et misogyne.
Les mots sont durs, les phrases choquantes, les discussions percutantes, et la mise en scène des plus sombre....
Impossible de rester indifférent face à ça, surtout quand on sait qu'une large partie de l'histoire est authentique...
Le troisième et dernier tome de la série sera décisif. Soit on sera plongé au cœur d'un bain d'horreur et de douleur, soit au contraire il permettra d'ouvrir les yeux et les cœurs et de vaincre...
Je suis assez mitigé sur cette nouvelle série. Je n'arrive pas à dire clairement si oui, j'accroche et je suivrai jusqu'au bout l'histoire, ou si je ne suis pas plus emballé que ça. Une curieuse impression qui s'explique sur quelques points.
D'abord, une histoire bien construite mais qui traine trop à se mettre en place et qui n'a rien de vraiment surprenant. On se contente d'un simple vol de trésor (aussi bien mis en scène soit-il). Coté graphisme, ça flanche un peu au niveau des différents personnages qui se ressemblent tous beaucoup trop. Pendant une scène de combat, il est impossible au premier coup d'œil de savoir qui est qui. Les tenus sont également toutes ressemblantes, ce qui noircit la lisibilité.
Mais malgré tout ça, l'ensemble est quand même de belle facture, bien travaillé, bien mis en scène, bien construit et divertissant à un point qu'on passe tout de même un agréable moment.
Il faudra attendre le ou les prochains albums, pour pouvoir se faire un avis plus complet.
Un second tome qui s'inscrit parfaitement, et en tout points, dans les pas de son prédécesseur.
On quitte l'ambiance un peu "conte de fée" du premier opus, pour laisser toute la place à l'aventure des légendes nordiques.
On sent que le chaos pointe son nez et que le temps presse.
On retrouve un beau graphisme, qui nous permet d'admirer de superbes planches magnifiquement colorées, desquelles se dégagent de belles atmosphères enivrantes.
Je suis absolument séduit et happé par cette magnifique saga.
J'ai hâte de découvrir l'ultime tome et son dénouement.
Une nouvelle série surprenante dans la collection Daniel Maghen. On retrouve une intrigue construite autour de 2 temporalités parallèles, l'une au présent, l'autre dans une époque beaucoup plus lointaine. On y retrouve une multitudes d'univers complètement différents et que tout oppose, mais qui ici, se complémentarisent parfaitement bien. Ainsi, l'aventure côtoie le fantastique, l'historique, le policier ainsi que l'archéologie et la mythologie. L'histoire est bien construite et exploite au maximum, et d'une bonne efficacité, chacun des univers. L'ensemble gravite autour de La Voleuse, personnage à partir duquel tous ce met en place.
Le graphisme aux traits aériens, respire le mouvement mais donne parfois une apparence franchement brouillon. Certaines belles cases détaillées, peuvent succéder à d'autres presque vides et aux airs bâclés. C'est dommage. L'ensemble reste quand même très lisible et s'appuie sur une palette de couleurs froides bien dosées.
Avec La Voleuse, les auteurs signent un ouvrage de qualité, qui nous plonge au cœur d'une poursuite atypique.
Pour ma part, je n'ai pas du tout connu la série Chinaman dont cet album est un hommage, un dernier Au Revoir...
Plus qu'un western, plus qu'une histoire, plus qu'une aventure, Le Reveil du Tigre est une véritable ode à l'Ouest sauvage.
C'est un des meilleur album du genre que j'ai pu découvrir. Tout, absolument tout est travaillé et maitrisé. L'histoire complexe de plus de 120 pages, est riche de nombreux personnages qui ont tous leur rôle et leur importance.
L'intrigue est bien construite, intelligemment menée et rythmée de belles scènes d'action.
Le dessin est très réussi, bien détaillé et fourmille de détails. Les personnages sont expressifs. C'est tout le graphisme en général qui est d'une puissance particulièrement plaisante.
Le tout est d'ailleurs sublimé par une colorisation de très grande qualité. Les ambiances et les atmosphères qui s'en dégage sont criantes de vérité, époustouflantes et donnent un rendu absolument magnifique. En témoigne la scène de fusillade sous un terrible orage ainsi que le dénouement ensanglanté sous un ciel rouge feu. MAGNIFIQUE !!!
J'ai refermé cet album avec cet étrange sentiment (bien trop rare dans la BD), d'avoir passé bien plus qu'un simple moment de lecture et d'avoir participé, comme un membre à part entière, à cette ultime Aventure de Chinaman....
Ce Livre II monte d'un cran à tout point de vue.
L'intrigue se complexifie, le rythme est soutenu, des flashbacks viennent livrer des informations cruciales. L'ensemble s'en retrouve solidement construit.
Le dessin, dans la veine de son prédécesseur, nous fait voyager au cœur de l'Afrique, de ses forêts, de ses déserts, de ses ruines et de ses dangers. L'immersion est totale avec une puissante atmosphère qui s'en dégage.
La traque de Wallace pour son trésor, celle de Naïsha pour Wallace et celle du Sorcier pour Naïsha se complémentent à travers un scénario maitrisé.
Impossible de savoir qui arrivera sain et sauf au bout de sa quête et qui aura obtenu vengeance. Les réponses arriveront peut être en Asie là ou le Livre III nous emmènera...
La série prend un véritable tournant dans le combat qui oppose l'agence, les écumeurs, les Atils et le pouvoir en place. L'album est beaucoup plus sombre et s'oriente davantage dans la dramaturgie. Qui est vraiment l'ennemi ? Ou est t-il ? Pourquoi protéger ainsi ses secrets ? Milla et son équipe sont dans l'inconnu le plus total.
Encore une fois c'est très bien scénarisé, intelligemment mis en scène avec 2 intrigues parallèles, bien rythmé et superbement dessiné.
Car oui on en prend encore plein les yeux avec de superbes planches à la colorisation toujours époustouflante.
Bref, on reste dans la continuité efficace et maitrisée de ce que la série à déjà pu nous proposer, tout en arrivant toujours à nous surprendre.
Les auteurs ont construit un fabuleux univers steampunk dans lequel j'ai pris énormément de plaisir à voyager.
Nous sommes plongés dans un monde dans lequel une mystérieuse contagion botanique à sévie. Des secrets d’état y découlent et y sont liés. Certains cherchent à tout pris à connaître la vérité pendant que d'autres ont le champs libre pour mener toutes sortes d'expérimentations.
Filippi à réalisé un excellent travail de fiction en construisant tout son récit autour de ce thème de la "botanique mutante", qui devient presque un protagoniste à lui seul. Le rythme est soutenu et nous tiens jusqu'à la fin.
Les dialogues sont pointus et ciselés avec une narration travaillée.
Le travail graphique est lui aussi très bon. L'album est très esthétique et se rapprocherait presque d'une œuvre d'art.
Le dessin, très beau, fourmille de détails d'orfèvrerie qui nous transporte davantage encore dans l'univers. La colorisation très élégante et l'atmosphère qui s'en dégage, viennent agrémenter un peu plus la poésie des lieux.
On ressort de cette première partie à la fois heureux et convaincu par ce diptyque franchement réussi.
Cette suite prend de la profondeur et s'oriente vers la vengeance et la justice avec Yan qui tente de retrouver son assassin et d'obtenir des réponses. Les personnages prennent de l'importance et l'univers s'étoffe un peu plus. Le dessin est lui aussi plus mur et plus travaillé. L'émotion et le drame sont omniprésent tout au long de l'album dont se dégage une véritable atmosphère émouvante qui rend la lecture profonde.
C'est un très beau travail d'auteurs qui ne nous laissera pas indifférent une fois la série terminée.
Une nouvelle série qui traite intelligemment d'un sujet très grave : la mort. Un sujet qui en appelle forcément d'autres : la dépression, l'alcoolisme, le combat...
Pas évident de construite une histoire (pour la jeunesse qui plus est) autour de cet univers.
C'est un pari osé et réussi qu'ont relevé les auteurs.
Un dessin léger, une pointe d'humour, des bons copains et une approche au second degré autour des zombies. Voilà la recette gagnante qui a été très bien construite autour d'une histoire poignante et profonde dont on s'est très vite attachée.
Une couverture d'album toujours aussi exceptionnelle qui donne toujours autant envie de s'y plonger.
L'univers onirique d'Olive prend de la profondeur et de la dramaturgie avec beaucoup de révélations qui apportent énormément à l'histoire. Je suis toujours autant admiratif de se travail d'écriture très pointu, très précis, qui arrive à traiter avec délicatesse de sujets très graves.
Le travail graphique toujours aussi beau permet de profiter pleinement de cet aspect imaginaire, tout en laissent une belle place aux émotions. Ce deuxième tome confirme l'impression laissée avec le premier. Une très belle série.
Parlons du graphisme dans un premier temps.
Dans la veine de ses prédécesseurs, on a de nouveau l'immense plaisir de pouvoir contempler de somptueuses planches, aux décors très justes, aux personnages expressifs, à la colorisation maitrisés et aux ambiances très puissantes.
On retrouve en plus beaucoup de mouvement dans le dessin, ainsi qu'une approche cinématographique qui rend l'ensemble vivant. C'est un régal.
Coté script, la qualité du scénario, de l'écriture et de l'histoire est bien là. Il s'en dégage toujours une profonde humanité qui nous est très sensible et nous touche.
En revanche, on sent bien une vraie coupure avec la trilogie précédente. L'histoire part dans une tout autre direction et se détache complètement. On pourrait presque avoir à faire à un One Shot indépendant. Le titre de l'album ainsi que son contenu tend presque à nous faire penser qu'on tient aussi la conclusion de cette magistrale série. Mais pour être honnête j'espère bien que non, tant j'ai envie de replonger encore et encore dans l'univers de Catamount.
Ce 4ème opus est centré autour des sans-visages. Car plus qu'Oblivion et que ses créatures qui y rodent, ce sont bien les sans-visages le plus grand danger pour Oblivion, comme pour la Terre. L'opération de sauvetage lancée pour sauver les hommes qu'ils détiennent risque bien de condamner l'humanité tout entière...
Le ton est beaucoup plus noir et dramatique. Le rythme est soutenu et les rebondissements se succèdent.
On sent qu'avec ce 4ème tome, la série va prendre un tournant et va pouvoir développer tout son potentiel.
En tout cas, c'est toujours un plaisir de se replonger dans cet univers de science -fiction que les auteurs exploitent au maximum. On en redemande !!!
Dans la parfaite lignée de son prédécesseur, ce 5ème tome poursuit le développement de l'intrique autour de l'or de Mullins et des convoitises qu'il suscite.
Cet album possède une belle quantité de Flash-backs, tous sur la jeunesse de Duke et de son frère. Cela donne de la puissance, de la structure et de la profondeur aux personnages comme à l'univers. On sent que la ligne directrice de la série est toute tracée et qu'elle arrivera bientôt à son terme.
Coté graphisme, rien a redire, tout est soigné, maitrisé et bien en place depuis 5 ans maintenant.
On attend la suite.
WHAOUU !!!
Quelle claque visuelle !!!
Jaouen a mis le paquet !!!
Les personnages sont saisissants de réalité, les décors particulièrement bien travaillés et la mise en scène complètement immersive.
Cette proposition graphique est un régal visuel et rend l'ensemble très réel.
Pour le scénario, là aussi on se rend bien compte que les 18 années de gestation qu'il a fallu pour accoucher de ce projet, ont été bénéfiques. On se retrouve dans un monde post-apocalyptique, dépeuplé, brulé par le soleil, dans lequel une menace extraterrestre plane.
En plus de ce combat, celui de l'alimentation en eau (qui se fait rare et précieuse) ainsi que celui de la liberté (avec le Clan de Sylvio qui domine et dirige le village).
C'est bien écrit, bien rythmé, bien structuré. Les découpages et les cadrages servent au mieux le récit.
On se prend très vite d'affection pour les personnages, les émotions sont présentes, la colère gronde, les mystères planes.
L'atmosphère est très puissante et les ambiances profondes, le tout appuyé et magnifié par une colorisation aux tons ocre et sablonneux qui renforcent encore plus l'immersion.
Elecboy, est le premier projet solo de Jaouen, et déjà un des plus travaillé et abouti du 9ème art.
Encore une fois, Clarke nous livre un très beau récit intelligemment mis en scène.
Nous sommes projetés sur une Terre envahie par les extraterrestres contre lesquels, l'homme a bien du mal à faire face.
Ca c'est pour le décor, car l'histoire qui s'y déroule nous emmène dans une tout autre direction. Elle nous conduit à la rencontre de 5 adolescents, qui ont été choisis pour trouver LA solution face à cette invasion. Seulement, ces ados vont souffrir et risquent de ne jamais s'en remettre.
A travers cette fiction, aussi post apocalyptique soit elle, Clarke soulève un tout autre problème : jusqu'où l'homme est prêt à pousser ses limites ? Entre souffrance, torture et exploitation, AKKAD se veut porte parole d'un monde qui va mal et dont l'homme, même s'il cherche des solutions, en est le principal responsable.
C'est intelligemment écrit, brillamment mis en scène et bonifié par un graphisme toujours aussi percutant.
Encore un très bon ouvrage de Clarke.
On poursuit le périple de la famille de Liam qui cherche désespérément à survivre au milieu du chaos.
Ils abandonnent la ville pour rejoindre la montagne, en espérant y trouver du réconfort..
Toujours au plus proche de notre actualité, Muralt réussi à utiliser cette fiction pour nous inviter à la réflexion sur de réels problèmes de société, de santé, de politique et d'économie.
Nous pourrions très certainement nous retrouver dans cette situation dans un futur proche, au vu de notre actualité très proche de ce qu'il se passe dans "La Chute"..
Un petit point négatif sur certains enchainements difficiles à comprendre ou à interpréter, ainsi que des dialogues mal placés, qui nuisent à la compréhension et à la fluidité.
Guerre ou rédemption ? Jusqu'ou est prêt à aller l'être humain pour survivre ???
Une histoire qui nous emmène très rapidement au cœur de son sujet sans réellement nous accrocher.
On partage le quotidien d'une guilde de mercenaire et notamment son dernier membre, le jeune Ian Aranill, et tous le mystère qui l'entoure.
Aucune réelle surprise dans le premier tome de cette série prévu en quatre opus.
Le point positif vient du graphisme toujours aussi pointu de Mario Alberti. Son découpage, ses cadrages et la colorisation sont une invitation à se plonger dans l'histoire.
Il en ressort un premier tome qui a réussi a atteindre son objectif, à savoir nous divertir et nous donner envie de connaître la suite.
Une histoire complètement barrée, entre un shérif vraiment débile et son intendant délinquant sexuel, un pongiste muet aux airs de grand benêt, son coach aux allures négligées, des allemands neuneus, des hommes-cochon plus vrais que nature, un fou du volant porté sur les armes et la guitare, le tout se déroulant autour du Valhalla Hôtel de Flatstone, une ville paumée au milieu de nulle part.
Voilà pour le pitch de départ. Autant dire qu'on a une histoire complètement déjantée pour notre plus grand plaisir.
Car on en prend autant à découvrir l'album, que les auteurs en on eu à le construire.
C'est jouissif, explosif, barré, bref c'est une vraie pause récréative.
Graphiquement, c'est simple, efficace et réhaussé par une mise en scène diablement bien construite.
Encore une nouvelle série que j'ai découverte grâce au magazine Spirou.
A l'instar de Seuls, on retrouve des enfants livrés à eux mêmes sans adultes dans un monde post apocalyptique. Mais la référence s'arrête là, tant Créatures a su construire un univers bien à lui.
Le dessin semi-réaliste aux traits assez léger (la série s'adressant avant tout à un public Young Adult) est efficace. Les personnages sont expressifs, les créatures puissantes et les décors très bien exécutés.
L'ensemble est sublimé par une colorisation absolument magnifique, qui elle pour le coup est très très réaliste. Les effets qui ont été ajoutés (notamment pour le brouillard ou pour le ciel) donnent un rendu très graphique et très beau.
Dès ce premier tome, beaucoup de questions et une bande à laquelle nous sommes déjà attaché. Ce premier tome est plein de promesse pour la suite de la série.
Changement complet de ton dans ce deuxième volume.
La poésie médiévale et chevaleresque, qui accompagnait la volonté de Tilda de bâtir un monde meilleur, a disparue.
En effet, on retrouve Tilda et toute la cour plusieurs années plus tard en pleine guerre pour reprendre le royaume.
L'atmosphère est bien plus sombre et violente, avec une Tilda au visage fermé, d'où se dégage de la haine et de la colère.
Elle est aveuglée et bien loin de l'Âge d'Or, ce récit qui prône l'égalité complète des hommes dans le partage et sans aucun règne.
Ce tournant est nécessaire pour l'histoire, qui soit dit en passant, est une totale réussite.
Le dessin géométrique et complexe, sublimé par une colorisation toujours aussi époustouflante, rend l'histoire profonde et vivante.
Impossible de décrocher un seul instant de cette épopée médiévale, aussi puissante qu'addictive. Les émotions qui nous sont transmises sont profondes et nous touchent, à tel point que l'on a l'impression d'être véritablement avec eux, à leur cotés.
Plus qu'une bande dessinée, c'est un chef d'œuvre majeur du 9ème art que l'on a pu découvrir.
Un seul mot me reste en tête et résume parfaitement ces 5 ans de travail : GRANDIOSE.
Un deuxième acte encore plus barré, encore plus explosif et encore plus puissant que le premier.
Plus qu'une simple BD, c'est un véritable film que l'on découvre.
Il y a une somptueuse mise en scène dont les plans, les cadrages, les découpages et les mouvements donnent une fluidité dans la lecture, telle que l'on a du mal a quitter les pages des yeux, comme on aurait du mal à quitter un écran de cinéma.
Les rebondissements judicieusement placés rendent ce deuxième acte vivant, mais dont l'issue heureuse des protagonistes semble au contraire bien proche de la mort.
Ajoutons à tout cela une colorisation maitrisée qui sublime les décors et l'ambiance sud américaine des années 90.
Il s'en dégage une atmosphère qui nous prend aux tripes.
Entre la BD, le Comics, le roman graphique et le cinéma, Il Faut Flinguer Ramirez est un ovni du 9ème art, qui a su embarquer tout le monde dans son univers.
Le 3ème et dernier acte, d'ore et déjà très attendu, annonce à n'en pas douter une conclusion épique.