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Le collectionneur est assurément un être à part, plein de mystères, c'est avant tout un amoureux de l'art, un esthète, un gentleman à mi chemin entre Dorian Gray et Indiana Jones.
Cet homme, traque les objets d'art sans s'embarrasser de morale ou d'une quelconque éthique, seules les bonnes manières et la bienséance comptent. Pour ce dandy aventurier, la fin justifie tous les moyens.
Toppi, nous sert ici, comme à son habitude, un roman graphique de haute tenue, un dessin fin et impeccable, des planches de toute beauté et un scénario à rebondissement qui vous tient en haleine et qui ne dévoile encore rien des secrets du Collectionneur.
Mais Toppi est avant tout un formidable conteur d'histoire et à travers ses oeuvres, nous fait découvrir des contes et légendes de civilisations oubliées.
Dans ce 1er tome, le collectionneur est à la recherche du Joyau Mongol, qui l'emmenera des Carpathes aux jungles profondes de Bornéo, à la rencontre des redoutables Dayaks, dirigés d'une main de fer par la Dame au visage blanc...et le tout, pour l'amour de l'art.
Laissez vous emporter par cette fable poétique qui vous fera découvrir de nouveaux horizons;
Au début était le super flic, le héros, à l'américaine, qui tombe en disgrâce après s'être attaqué à un politicien véreux. En tôle il retrouvera ceux qu'il y a envoyé et là, ça tourne à l'aigre, surtout quand Superflic fond les câbles et dézingue tout sur son passage. Commence alors un road movie sanglant...
Un scénario aussi original qu'une boîte de Léonidas certes mais qui a le mérite d'être efficace et surtout, le scénario n'est ici qu'un pretexte.
On s'engage dans Rex comme on s'enfonce dans une ballade de Tom Waits, c'est sombre, malsain, poisseux et violent, ça sent l'amérique moite et crasseuse, loin des caméras de CNN, plus proche d'une vision à la Ellroy.
Zezelj, de son trait dur et taillé à la hache nous offre une fresque noire ou ne s'exprime qu'un seul sentiment: la rage; par une seule voie: la violence et pour toute excuse: la vengeance.
Ce road movie graphique, superbe vous laissera un goût de sang dans la bouche et une devise: Pour un oeil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule...