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Le vrai point noir de cette série dont le but, intéressant pourtant, étant d'apporter une petite connaissance basique sur de grands sujets, c'est le dessin !! juste horrible.
Impossible de passer là-dessus.
Au lieu d'enchaîner l'édition de tomes les uns après les autres, mieux valait prendre le temps de FAIRE BIEN LES CHOSES.
Je l'ai lu chez quelqu'un, mais je n'en achèterai aucun.
Du gâchis.
Moi Fan de BD oui, mais là NON !
Rosinski et Dorison ont Vraisemblablement perdu la raison pour ce tome 35 des aventures de Thorgal.
La série qui pouvait se lire par toute la famille vient de tomber dans l'horreur !. Ils vont avoir du mal à réparer ce tome qui a versé dans le carnage, les massacres, décapitations... tout cela dans couleurs sombres et rouge du début à la fin.
Je ne parviens même pas à comprendre toute cette violence, ce sang... pour un histoire qui s'en serait très bien passée.
On est loin de l'esprit originel de la série, où même le héros n'en est plus un.
Grosse déception. Dégoût absolu.
NE PAS ACHETER SURTOUT et à ne surtout pas mettre en toute les mains
oUH! Surprenante cette BD. Tout d'abord le choc de la violence et de la cruauté gratuite agresse, puis enfin, " l'élévation de de l'âme " arrive.
Pourquoi la Reine Diosamante est-telle si méchante et si cruelle ? En pays d'Arhas cette reine d'une beauté exceptionnelle est détestée de son propre peuple qui souffre de sa cruauté. Devant sa beauté et sa grandeur toutes les autres femmes ne sont que des ombres, et les hommes que des mâles insignifiants qui ne rêvent que de passer une nuit avec elle. Pauvres mortels ignorants qui se jettent dans les griffes de la mante-religieuse qui tuent tous ses amants.
Mais le Destin ne pouvait ainsi la laisser faire. Bientôt Diosamante eut connaissance d'un Roi qui était aimé et respecté de son peuple et qui ne la craignait pas ; Elle partit à sa recherche pour le détruire ; mais c'est la stupéfaction d'un premier sentiment d'amour qui l'attendait ; réalisant en une seconde qui elle était, et honteuse devant ce roi grand et bienveillant, elle décida de ne devenir plus rien afin de découvrir qui elle pouvait être.
S'ensuit alors un long et étonnant chemin initiatique d'une femme à la recherche d'elle-même, afin peut-être de changer et de pouvoir se représenter dignement devant cet être qui lui a ravi le coeur.
Ce premier tome est saisissant. Choquant au début, il gagne en profondeur spirituel. On peut voir aisément dans le parcours de Diosamante, tous les chemins de Compostelle et autres, où les gens cherchent une dimension spirituelle ou religieuse à leur vie. L'histoire aurait méritée quelques pages de plus pour approfondir les étapes mais c'est vraiment bien. A lire vraiment, mais pas pour les enfants!
J'ai trouvé le tome 2 moins profond et plus difficile à comprendre.
Fabien, gardien au Musée du Louvre à Paris (le veinard) a de quoi être nerveux ; aujourd'hui sa compagne le présente à son "clan". Et ce qui l'angoisse dans le train n'est rien à coté de ce qui l'attend ! Et pourtant quel accueil chaleureux de cette famille de province, boutades et humour campagnard, Fabien sera achevé par la sacro-sainte visite du musée familial : l'Entreprise Benion & Fils, fabricant de meubles depuis 150 ans. Et le petit-fils de l'ancêtre fondateur, lui-même arrière-grand-père de la belle Matilde, est toujours là, aux portes de la mort, il faut le dire. Cette sympathique famille, tenant là un "professionnel de l'Art", se sens investit de la grande mission de lui faire estimer un tableau de l'ancêtre dâté 1843, une horreur rien d'autre à dire, mais Fabien, en ce premier contact avec la belle-famille, ne se prononce pas vraiment, et cela va l'entraîner dans une aventure rocambolesque.
Encore une fois Davodeau est éblouissant ; la chronique sociale, les petites histoires familiales c'est son truc à lui. Evidement l'histoire tourne parfois un peu à l'invraissemblable et l'étonnement nous ravit. Il y a aussi la petite histoire d'amour entre Fabien & Matilde, les petits jeux amoureux, les réflexions, les remarques et embrouilles quotidiennes... bref que du bonheur dans ce livre aux dialogues salés et sucrés où l'auteur, fidèle à lui-même- met en avant les relations humaines.
Davodeau a un petit point faible sur les dessins pas toujours bien. La perfection ce n'est pas son coup de crayon, on le sait, mais quand même une tête sans yeux ou des mains crochues... bof, sinon chef-d'oeuvre à mettre en avant dans votre musée personnel du L... livre.
"La vérité est paraît-il libératrice, mais elle commence généralement par être désastreuse" Lu dans un livre, je ne sais plus lequel.
C'est bien sous cette forme qui faut comprendre cette recherche de la lumière, et avant de l'atteindre que d'ombres et de trous noirs, d'incertitude, d'inquiétude et de doute. Et ce n'est qu'après bien des fouilles, des poursuites, des rendez-vous manqués et des larmes que Marianne va enfin pouvoir trouver la paix face à ce mystère qui l'enchaînait toute entière concernant son père, et pouvoir tourner la page ; une de ces pages qui, quand on n'arrive pas à prendre le dessus sur elle, vous bouffe complètement.
Alors par poursuite, histoire de ne pas se méprendre sur le rythme de la course, j'entends la poursuite d'un indice à l'autre. Mais alors là il ne faut pas être pressé, et c'est d'ailleurs la grande qualité de nos deux héros Peter (l'anglais) et Marianne (la parisienne) qui donc poursuivant un sorte de destin qui les tire malgré eux, sauront toutefois prendre le temps ou le subir pour mettre le pied au bon endroit au bon moment. Leur différence de caractères en font un petit couple -mais ils ne le savent pas encore- charmant.
Leur point commun dans cette quête : le père de Marianne. Pour elle ce père il y a longtemps disparu au combat que le manque a un peu idéalisé tout de même et qui d'un coup revient dans sa vie sous la forme d'un mystérieux carnet, et pour lui un compagnon de combat -ils étaient pilotes d'avions de guerre- qui lui avait confié une mission auprès de sa femme et de sa fille avant de mourir. Tel est le fil conducteur de ces 3 tomes, remonter le temps, pour retrouver les protagonistes de ce passé pas si lointain -on est en 1958- où bien évidement rien n'est simple ni si clair que ça pourrait l'être. Au final, après ce voyage de plus de vingt mille kilomètres où nous entraîne l'auteur de façon crispante et délicieuse sans oublier magnifique tellement c'est beau... Paris, Londres, L'Inde, le Tibet, New-York, nos héros arrivent au bout de leur quête, un peu trop calmement aux yeux de la jolie Marianne, mais à la bonne heure du point de vue de Peter, respirant le légendaire flegme britannique. Et ce n'est pas rien ce qui attend la jeune fille.
Voilà. Un triptyque vraiment agréable où l'auteur s'est donné un air E.P.Jacob, il ne manque que la pipe de Mortimer. A lire pour un dépaysement facile, sans violence ni sexe, du mystère, du spirituel, que du beau quoi. Et quand on arrive à la fin.. quoi déjà?.. la saison 2 est déjà là.
Mori est un jeune garçon étrange. Il a tout d'un autiste au premier abord : muet la plupart du temps, détaché de ce qui l'entoure, sans amis, sans projets, solitaire au possible, on ne peut le comprendre, mais on peut prendre le temps de le connaître. C'est donc au cours des nombreux tomes de cette -très- belle série -dont on attend fébrilement la sortie du suivant- que Mori va nous devenir familier et si attachant. Oh il ne fera rien pour cela au contraire ; il vit seul dans un minuscule appartement plus que sobre, toujours fuyant, distant, frondeur silencieux qui semble avoir un lourd secret pour être aussi solitaire. Tantôt on le voit et juste après il a disparu. Dans son monde psychologique qui ne semble avoir aucune limites, il pousse souvent son corps à des extrémités terrifiantes semblant oublier ou occulter que lui en a. Mais quoi qu'il fasse il n'est jamais insensé. Poussé au bout de lui-même à escalader toujours plus haut, toujours plus longtemps, toujours plus dur, il gravira sans cesse les flancs enneigés qui l'appellent, où courage et défis font faire des prouesses, et où Mori s'apercevra aussi qu'on est parfois obligé de calculer avec les autres.
Une petit conte plein de poésie, de douceur, de petite remarques judicieuses ; la tendresse de l'enfance et sa simplicité aussi -ce n'est pas tout le monde qui a un escargot (parlant, et pas qu'un peu) comme animal de compagnie- avec sur les choses un regard de grand parfois. C'est vraiment mignon et les dessins sont craquants. Pour petits et grands bien sûr !
Non vraiment, impossible de me faire à ces dessins genre remix manga, exagérés, caricaturés qui semblent se répéter de tome en tomes. Ce n'est pas ce genre de bande dessinée qui va apprendre aux enfants l'amour du travail bien fait : un graphisme bâclé certainement commercial, tellement agressif visuellement qu'il en rend la lecture difficile.
Pour ce qui est du scénario, heureusement il est un peu plus étoffé et le coté héroïc fantasy ne peut que plaire à la jeunesse. Il faut croire, et je m'en désole, que j'ai passé l'âge d'apprécier ces histoires avec des monstres qui ne ressemblent à rien, des méchants aussi puissants qu'ils sont stupides, et des héros qui ont des pouvoirs qui leur permettent de se sortir, après un petit suspens, de toutes les situations. Et c'est cela finalement que recherchent les enfants, le héros sauveur de la terre, plus fort que le mal.
Dans ce tome 5, les légendaires après avoir affronté trahisons et autres coups tordus, vont avoir une surprise de taille à la dernière page, qui introduit donc le tome 6, quand Danaël se retrouve face à à... te te, je n'en dis pas plus.
Tout simplement... j'ai adoré.
Si les dessins restent perfectibles, l'utilisation de la bichromie douce et pastel est très agréable et on baigne dans une ambiance feutrée apaisante.
Pour le récit, de cette "initiation croisée" Etienne Davodeau et son ami Leroy nous emmènent à travers cette expérience d'une année entière -tout de même- où chacun va faire vivre son métier, sa passion à son ami : découverte du milieu du vin pour l'un, du monde des livres pour l'autre.
Découverte pour nous aussi des deux milieux, très différents mais si passionnants ; ambiance arrosée chez le viticulteur, délice des papilles, beauté et rigueur de la Vigne, senteurs sucrées du raisin, et à coté imagination et création d'une bande dessinée, douceur du papier, odeur d'imprimerie, ambiance du milieu des Festivals et même quelques références de livres intéressants.. bref, et tout cela dans une relation d'amitié sincère et simple.
On aurait tous eu envie de partager cette année avec eux. Malgré son prix, ne vous privez pas de ce livre très beau et partagez-le avec vos amis et famille : il fait du bien. Et pour répondre à certains, il n'est en rien un livre qui entend nous apprendre quoi que ce soit sur le monde ou les méthodes de la viticulture ou de la viniculture, c'est juste une tranche de vie entre deux hommes. A lire absolument.
Je n'aime pas rester sur une mauvaise impression (Ma vie en l'air), alors j'ai remis ça avec le duo Tronchet / Sibran, et là Ô merveille ! Quelle douleur en refermant ce livre. Jusque dans mes tripes j'ai ressentis le malheur du déracinement d'Alain, ce pieds-noirs qui a dû fuir l'Algérie au temps de guerre civile qui détruit tout, le peuple, les familles, les âmes. 1962, Alain est arrivé à Paris avec sa petite valise.. ah non même pas car il a dû choisir entre elle ou ce chien qu'il déteste, et il a choisit le chien. Le pied en France, l'âme en Algérie ; toute une vie de déchirure dont il ne s'est jamais vraiment remis, racontée par sa fille Jeanne, témoin et complice de ses souvenirs. Une vie de survivant arraché à sa terre par la violence, errant désormais dans la tristesse de sa routine parisienne, à la recherche d'un -nouveau- petit bonheur impossible, car loin si loin de là-bas... du soleil, du sable, des palmiers, des dromadaires, de son quartier, des marchands de tapis... et malgré les retrouvailles avec sa mère, sa femme et son bébé, sa soeur qu'il aime tant, rien en fait ne peut cicatriser cette blessure faite de souvenirs heureux mais aussi de ce jour maudit où les mitraillettes ont retenti sur le marché, de cet enfant mort contre lui.
Une oeuvre magnifique sobre et dure, aux couleurs émouvantes, qui ne peut laisser indifférent et nous exhorter à modérer nos sentiments face l'étranger. "On ne peut juger de la vie d'un homme avant d'avoir marché dans ses mocassins", un dicton semblable à bien d'autres, mais dont toute la force resurgit ici. Comment ne pas être empreint d'une compassion profonde face à l'histoire de tous ces algériens semblables à Alain. A lire absolument.
France. Une petite bourgade de province. C'est là qu'habite Vincent, la trentaine, récemment largué par sa copine (qui a fuit à Paris) et qui vit comme un vieux garçon coincé entre un bande de copains marginaux au possible, son salon de coiffure (lourd héritage paternel) et le cordon ombilical en acier qui le relie à sa folle de mère, sous le regard de son chat et de son cousin, ami et confident. Oh ce n'est pas un jugement, juste une tendre et ironique constatation ; d'ailleurs Vincent a décidé que cette relation oedipienne malsaine devait prendre fin... Et alors que les jours se suivent et se ressemblent dans un long ennui, voilà qu'un soir, alors qu'il croit reconnaître la jeune femme qui marche sur le trottoir d'en face, il la suit pour, éventuellement, la resituer dans ses souvenirs. Pendant des jours ainsi, comme une drogue il va l'espionner, marcher où elle marche, s'asseoir sur le banc d'à coté, boire où elle boit, entrer dans le même ciné, et découvrir petit à petit la vie mystérieuse de la triste et solitaire Rosalie. Ce n'est que la première étape d'un jeu pas sans risques qui va bouleverser sa vie.
Voilà une petite bande dessinée tout aussi délicieuse que surprenante. Un mot aussi sur le travail colossal du dessin de la jeune dessinatrice ; une merveille de naïveté et de simplicité, avec toutefois foison de détails travaillés, amusants et surprenants, et une langueur mélancolique sans la déprime qui pourrait aller avec. Les personnages sont attachants et on les suit avec curiosité ; mais où Rosalie va t-elle emmener tout ce petit monde ? Quel lourd secret pèse sur ses épaules voûtées ? Un an pour chaque album, bravo! Et tout cela relié par Actes SUD BD le must, dans format 16x23 très agréable, et aussi en joli coffret sur la bibliothèque.
même SANS LIMITES... on finit toujours par rencontrer un mur, parfois pour notre bien.
Voilà une BD qu'on pourrait -qu'on devrait- trouver dans tous les lieux traversés par les ados : CDI, club de sport, bibliothèque, chez le dentiste etc. Bien que je n'aime pas beaucoup le coup de crayon de Derib un peu brouillon, il faut reconnaître qu'il offre là un vrai livre pédagogique et humain, comme il sait si bien les raconter.
Yann, sous ses apparences de gros dur rebelle est un adolescent en vraie souffrance ; le couple de ses parents est en difficulté : son père au chômage boit et du coup sa mère prend un amant, sa grande soeur Sophie a choisit de fuir la maison familiale en tombant elle aussi dans certains travers comme la drogue, son petit frère Luca se replit sur lui-même avec l'image ambiguë d'adorer son grand frère (lui donc) tout en étant décontenancé par ses dérapages, et lui même las de tout, en échec scolaire, revendicatif et vindicatif de sa vie qui le fait souffrir et de ses conneries qui l'entraînent sans cesse dans le cercle vicieux de la culpabilité. Séchant le lycée, il traîne tous les jours en Rollers avec son ami Luis dans les rues de la ville, prenant toujours plus de risques casse-cou pour faire monter l'adrénaline et surtout provoquer les badauds, jusqu'au drame... Heureusement, il va rencontrer plusieurs adultes prêts à l'aider, de son grand-père attentif au directeur du lycée, du flic éducateur au moniteur de ski, qui a eux tous, car c'est souvent comme ça dans vie, vont le ramener sur le droit chemin en commençant par reconnaître et réparer ses fautes, le libérant ainsi de la honte de lui-même, le plus gros poids de son mal-être, et à se reprendre en main.
Alors que beaucoup de thème graves sont abordés (divorce, drogue, racisme, enivrement du sport extrême, racket, abandon, difficultés scolaires, rébellion, mort..) il n'y a pas d'accusation dans ce livre touchant, où enfants et adultes sont pris comme ils sont avec défauts et qualités, mais où Derib nous amène a une note finale d'espoir ; car oui il est possible de remonter la pente, mais il y a des étapes. Un livre éducatif et utile.
Première impression, et pas des moindres, à l'ouverture du tome un, la qualité EXCEPTIONNELLE du dessin. Les deux jeunes dessinateurs qui se sont lancés apparement sous la coupe d'Yslaire ont dépassé le maître. Je me suis attardée plus d'une fois sur le rendu des détails (un voile, un paysage, un corps..) c'est encore plus beau que nature ; il est vrai que l'ambiance ultra sombre y est pour quelque chose dans l'envoûtement ; tout à fait l'ambiance Londres XIX siècle, genre Chien des Baskervilles ou Dracula. Toutefois, contrairement aux apparences, et alors que l'ambiance est lourde et pesante, on est dans une histoire d'amour... "Je t'aime moi non plus, saga familiale centrée sur la passion amoureuse, dans ce qu'elle a de plus destructeur. Le cycle d'Hugo et Iris relate l'origine de la malédiction qui touche les Sambre, tout en expliquant la genèse de ce fameux livre". Cela dit, quand on n'a pas lu les épisodes précédents (comme moi) on sent qu'il nous manque des éléments, et du coup certains raccourcis sont frustrants.
Un triptyque grandiose, dont le plus renversant est le dessin. J'ai vraiment hâte de connaître les autres cycles de la série Sambre (6 premiers tomes originaux) et la Guerre des Sambre Werner & Charlotte.
Il fallait oser le raconter. Le sujet de la vieillesse n'est pas des plus réjouissant ; on n'a pas vraiment envie de se pencher dessus... on sait de toute façon. Pourtant l'auteure a réussi à relater avec sobriété et sans voyeurisme, malgré certaines scènes qui pourraient paraître gênantes alors qu'elles sont touchantes de vérité, la sortie inéluctable de ses parents de notre monde. De la retraite paisible, aux premiers signes de fatigue, puis aux incidents ayant davantage d'impact, les voilà qu'ils glissent tout doucement vers la dépendance physique surtout, jusqu'à la mort ; cette mort qui nous attend tous, à une heure ou une autre. Pour raconter cette histoire, l'auteure a suivi et accompagné ses parents pendant 4 ans ; un accompagnement digne et admirable, où on s'occupe encore de ses anciens comme un devoir d'un part c'est vrai (c'est le coté le plus lourd au quotidien) mais aussi par amour. Ces derniers liens aussi douloureux soient-ils permettent aussi de se quitter en douceur.
Un livre audacieux et juste. Les dessins témoignent d'un grand travail mais sont cependant fatigants à la longue ; le N&B aux traits serrés est lourd à regarder. Quant au titre il est juste Parfait !
Gaspard de St-Armand, français installé à New-York pour y faire sa société, puissant, beau gosse arrogant et méprisable, apprend pour ses 40 ans qu'une tumeur au cerveau lui laisse six mois. Électrochoc ! Le face à face dans le miroir est brutal et cruel : qu'a t-il fait toutes ces années à part n'avoir vécu que pour son business, qu'a t-il sacrifié, fuit et perdu ? Son passé et les -mauvaises- raisons qui l'ont exilés aux USA lui reviennent à la figure comme une gifle. Quel gâchis! Se pourrait-il pourtant que dans ce court temps qu'il lui reste, il puisse réparer certaines choses, renouer avec son frère, retrouver celle qu'il aimait tant ? Se lançant avec toute son énergie dans cette quête, malgré le traitement médical qui l'épuise de plus en plus, Gaspard va mettre au point un plan compliqué pour arriver à ses fins, et ne se doute pas un instant que malgré ses certitudes, ce n'est pas lui qui mène la baguette.
Bon coté dessin c'est pas terrible, trop simple, trop figé, mais c'est correct. Le découpage de l'histoire en trois partie est originale : chaque partie étant le point de vue de chacun des personnages principaux. Quant au scénario il est vraiment bien, je ne l'ai pas trouvé facile à deviner à l'avance et il ne manque pas d'idée. Une bonne BD qui ne laisse pas indifférent quand on sait qu'à tout moment, c'est vrai, malgré l'insouciance de la vie, le sort peut frapper.
Après la splendide épopée au "SOMMET des DIEUX", nous voilà replongé dans ce que je qualifierais "l'Âme de l'homme qui foule aux pieds la montagne des dieux", car ce qui ressort de ce livre, c'est la personnalité mental du héros ; certes mystérieux, anonyme même, on sait peu de chose sur K. On sait qu'on peut compter sur lui, sa force physique, son esprit d'analyse, son endurance et son mental inébranlable, et c'est le thème des petites histoires de ce livre où on fait appel à lui pour sortir de situations compliquées dans les montagnes. Pour autant K. ne se présente pas comme un héros ou une tête brûlée ; à l'instar d'Habu Jôji (Sommet des Dieux), K est ce genre de personne qui fascine et qu'on aimerait rencontrer en vrai, et qui inspire un profond respect. Quant aux histoires qui peuvent paraître se ressembler, parce qu'elles se situent toutes en Haute-Montagne, elles sont sobres et dures, très dures mêmes parfois.
Je n'ai pas lu l'oeuvre originale de d'E.A.Poe, mais j'ai été un peu déçue par la simplicité de l'enquête et surtout le dénouement quelque peu tiré par les cheveux, même si, le véritable enjeu est surtout de mettre en avant les qualités de déduction exceptionnelles du Chevalier Dupin. Entre donc l'enquête médiocre et les dessins très secs mais malgré tout qui s'adaptent bien à l'époque, on passe un moment agréable avec ce one-shot original qui se lit très vite.
Suite des aventures de Kim, Marc & Alexa (et les autres). Toujours aussi palpitant. Un scénario bien construit, et les dessins quoique simples sont vraiment bien faits. Franchement Léo a réussit un tour de force avec cette BD science-fiction, qui vous transporte sur d'autres planètes, d'autres galaxies, avec son lot d'animaux inconnus et tous plus dangereux les uns que les autres. On aborde concrètement le sujet de l'exploration spatiale (pour alléger la population terrienne en surnombre notamment) et J'ai bien aimé la morale qui dit qu'il est impossible de coloniser une planète ou une autre forme d'intelligence égale ou supérieure à nous s'y serait déjà établit, quelque soit son apparence.
Superbe fin pour ce cycle II. A lire absolument par toute la famille
Même quand on n'aime pas les mangas (dessins, sens de lecture) ce qui est forcément un à priori d'ailleurs, car sur les milliers de tomes qui sortent, il y aura forcément un qui plaira, vous ne pourrez qu'être subjugués par le scénario, d'une part, et les dessins d'autre part de cette histoire en 5 tomes, pour ne pas dire 5 pavés.
Comment ne pas se laisser envoûter par la personnalité mystérieuse de Habu Jôji, 45-50 ans, une force de la nature comme on n'en voit plus, une vie discrète et même secrète, une âme impénétrable, un mental inébranlable. C'est pourtant à l'assaut de cette personnalité que va s'attacher le jeune photographe Fukamashi, que le vol de son appareil photo (qui pourrait bien être celui de George Mallory) va conduire à croiser le chemin de cet homme étrange. Mais qui peut prétendre nouer une relation avec un homme... non Habu Jôji n'est pas un homme, c'est un Être. Il ne parle pas, il pense. Il ne regarde pas, il scrute. Il ne vous voit pas, il vous croise. Mais pourquoi veut-il comme un fou s'en prendre à la face Nord de l'Everest, alors qu'il a déjà réussit le sommet ? La face Nord invaincue, sans oxygène et en hiver ! Habu a t-il perdu la raison au point de se lancer dans une expédition mortelle ? Non il est bien trop sage pour cela. Quelle force alors le tire si fort vers le haut. Le jeune Fukamashi va avoir bien du mal à le suivre et encore plus à le comprendre. Mais il aura au moins le mérite de la persévérance, car il lui en faudra pour talonner le géant qui ne le calcule même pas, voire qui le décourage mais sans le repousser pour autant. Une étrange relation va s'établir, pour notre plus grand bonheur, entre David et Goliath, entre le maître et le disciple.
Une merveille de manga, une immersion totale et vertigineuse dans les grands froids, les grands exploits et les grands hommes. Même si cette histoire est une fiction, elle nous rappelle que les héros existent.
Le scénario de Yumemakura est impeccable et les dessins de Taniguchi exceptionnels. Quel travail que ce manga. A lire absolument pour l'histoire et le dépaysement, garanti.
Kilimandjaro, sommet de l’Afrique. En pleine guerre froide, en 1947, une équipe est détachée au Kenya car il s'y passe des choses étranges ; OVNI, disparitions, animaux fantastiques... non non non, un scientifique doit garder la tête froide, et surtout veiller à la garder sur ses épaules, ce qui ne sera pas évident pour chacun des protagonistes de cette géniale série à la Conan Doyle, dont le scénario, à rebonds certes, fantastique certes, retombe sur ses pattes et dont le dénouement, restant dans le fantastique évidemment, ne manque pas de crédibilité ; pourquoi pas en effet. C'est ce qui est bien dans le Fantastique, tout est possible.
Un très bon moment donc, sans déception, dépaysant à souhait, avec des dessins nets et précis, parfois mêmes très beau (comme la chasse des lions). Les personnages ont chacun des personnalités très différentes, c'est presque amusant pour certains ; même le "méchant", l'espèce de conn... vulgaire imbu de lui-même, sorte d'obsédé phallocrate, écrivain baroudeur à ses heures qui ne rêve que de trophées de chasse, évolue tout au long de cette aventure éprouvante (quand même) ; on le serait à moins. Quant à l'héroïne, charmante et sympathique, elle poursuit ses recherches sans s'en laisser découdre ni par les événements extraordinaires qui parfois la déroutent, ni par les hommes qui lui tournent autour, sortes de mâles en chasse, eux aussi. Ouverte à toutes les explications, elle glisse naturellement vers un éclaircissement fidèle à l'histoire. J'ai beaucoup aimé.
Clémentine a 16 ans, l'âge où l'on se cherche. On cherche à s'aimer soi-même, physiquement se trouver assez jolie pour être bien dans ses petites baskets d'ado, on chercher ses amitiés, garçons, filles, trouver sa place dans son lycée, sa famille... J'ai beaucoup aimé ce livre qui fait admirablement ressortir toutes les ambiguïtés des sentiments d'une adolescente, sa recherche de sa sexualité, son amour pour une autre fille, le rejet de sa famille. L'extrême réaction de certaines personnes peuvent parfois paraître cliché, mais finalement c'est bien possible. Car voilà bien le sujet délicat et Ô combien magnifiquement rendu dans cette BD splendide, où l'auteure a pris un soin méticuleux a étudier l'âme et les sentiments, les gestes, les mots et les non-dits, le coeur qui bat de joie ou d'une douleur extrême, la passion qui entraîne comme un tourbillon, la dégringolade quand on croit perdre l'amour de sa vie et où la raison n'a plus sa place, celle qui pourtant pourraît permettre de se relever, d'éviter des erreurs cuisantes ou fatales... à travers des dessins d'une très grande douceur et des couleurs envoûtantes tristes et émouvantes.
Nul n'est besoin d'avoir un avis sur l'homosexualité, pour découvrir ce très beau livre bouleversant et tragique ; non par sa fin (tragique cependant) mais plutôt par le constat de ce couple différent qui se regardent, seules... l'amour exclusif est-il un but ?
À l’aube du deuxième conflit sino-japonais, en 1937, les regards de deux enfants se croisent sur le quai de Shanghai. La fillette, Yaya, issue d’une riche famille de commerçants, se prépare à passer un concours de piano. Le garçon, Tuduo, multiplie les acrobaties pour glaner quelques pièces et satisfaire ainsi son protecteur, le redoutable Zhu. Leurs origines sociales, radicalement opposées, auraient dû empêcher toute rencontre. Pourtant, les premiers bombardements précipitent la fuite de Yaya et Tuduo et unissent leurs destins parmi les décombres d’une ville ravagée par la guerre.
Clairement destinées au jeune public, cette petit BD format poche / italienne aux dessins pas vraiment manga et servis par les couleurs très douces de Golo Zhao, ravira les enfants. Un vrai plaisir pour les yeux. Certes, l'amitié de cette rencontre improbable peut paraître un brin naïve (Candy, princesse Sarah..) mais pourtant l'histoire est crédible et surtout passionnante. On se laisse entraîner par ses deux enfants pétillants d'énergie aux milieux d'une guerre qui ne les concerne pas mais qui constitue un bon terrain de jeux. L’apparente légèreté du récit permet de toucher à des thèmes beaucoup plus graves, comme l’exploitation infantile et l’exode de la population en temps de guerre. Jolie découverte que voilà, j'ai hâte de connaître les autres tomes.
La débauche (ici) s'entend dans le sens contraire de l'embauche, et non pas, comme ce à quoi je m'attendais en ouvrant le livre, une descente noire (à la Tardi) dans l'engrenage infernal du sexe ou quelque chose comme ça. D'ailleurs j'ai mis un certain temps à comprendre, mais je suis un peu lourde, parce que de la part des auteurs c'est pas faute d'avoir enfoncé le clou ! Tout commence dans un zoo parisien, où à l'étonnement des visiteurs et à l'enchantement de la presse, un curieux animal est découvert derrière les barreaux d'une cage : un être humain : Vieux, sale, mutique, méconnaissable, il semble sorti tout droit d'une poubelle ; heu, à bien y regarder après quelques pages c'est pas faux. Un petit polar bien sympa avec un ton très second degré, avec un fin pour le moins... déconcertante. Les dessins ne sont pas vraiment beaux mais on sait forcément à quoi s'attendre quand on ouvre un Tardi. Pourtant ici il passe du noir caractéristique à des couleurs vives pour notre plus grand plaisir. Quant à Pennac (éblouissant d'écriture dans ses romans jeunesse) il s'éclate ici dans la mise en scène de ce scénario aux dialogues incisifs et aux relations humaines urticantes. Une chronique sociale derrière un petit polar.
Coté dessins, tout juste bien. Rien à faire l'impersonnalité des dessins informatiques ne passe pas. Pas vraiment de vie et d'émotion dans ce graphisme, qui reste correct évidemment.
Coté scénario, ce cinquième tome de la collection Glénat_Explora (qui retrace l’existence d’hommes et de femmes partis à la découverte du globe et dont les expéditions ont marqué l’Histoire, du moins leur temps) est intéressant. Les auteurs ont privilégié le contexte historique et géopolitique plus que l'exploit lui-même. Si du coup c'est peut-être un peu trop résumé, et trop succinct concernant le vécu du point de vue des protagonistes (Edmund Hillary et Tenzing), l'essentiel est là pour nous plonger dans cette fabuleuse aventure finalement méconnue dans les détails ahurissants dont on a peine à imaginer la réalisation.. 8 tonnes ! de matériels acheminés par des centaines de porteurs, des semaines de marche d'approche et d'acclimatation, contexte politique compliqué.. à découvrir sans hésiter.
Et re re.. même humour. On passe un bon moment c'est vrai et les dessins à y regarder de plus près, fourmillent de petits détails renversants.... la forme d'un sourcil, d'un doigt, d'un jambe etc, le coup de crayon de margaux devient de plus en plus croustillant. Bref, sourires et détente assurée, mais bien sûr ça ne plaira qu'à la gente féminine, ou toutes on se retrouve à chaque page, avec à coté de nous le flegme du mec largué (c'est sûr que pour suivre une femme il faudrait un diplôme) qui ne se prend pas la tête, qui regarde sa copine comme s'il voyait une extra-terrestre et qui commet aussi ces bourdes et faux pas qui nous exaspèrent et qu'on adorent.. oui encore une ambiguïté féminine. à lire à lire pour se dérider, et à offrir à nos copines, cousines, soeurs et autres connaissances filles car c'est trop bon.
Très Belle mise en couleur pour cette BD aux décors enneigés somptueux, et au graphisme général vraiment beau. L'histoire de ces pionniers de l'alpinisme, et de notre Mont-Blanc national qui pourrait paraître répétée une énième fois se laisse lire avec plaisir. Toutefois, l'histoire qui se déroule sur le temps d'une vie, est trop courte, et laisse un petit sentiment de frustration.
Coup de coeur+++ pour cette BD surprenante, un peu comme une fable philosophique ; humour, esprit, connaissance de l'être humain, judaïsme.. il y a tout pour passer un moment savoureux. Les thèmes les plus brûlants y sont abordés avec avec naturel, décontraction, et gentille moquerie. Les dessins, même si le tyle très particulier de Joann Sfar en fait son monde à lui, un peu comme la naïveté du Douanier Rousseau, sont fatiguants à regarder, peut-être trop chargés ou trop griffonés. Je ne peux pas dire que ce soit mal dessiné mais il y a quelque chose d'agressif dans le graphisme ; cependant la jeune et jolie fille du rabbin, Zlabya, est craquante, quant au chat il est aussi lait et cachectique qu'il est drôle érudit et attachant. Son regard cinglant sur le monde et sa répartie m'ont fait rire à chaque page. Trop bien
Toujours aussi intéressant pour cette suite. Les différents protagonistes des épisodes n'ont rien à voir entre eux, d'ailleurs les dates changent, mais le point central de toutes ces histoires c'est NAHIK. Qui ou quoi est Nahik, eh bien je vais vous laisser le plaisir de le découvrir (en commençant par le tome 1), tout au long de ces 10 tomes qui racontent les passions, les haines, la guerre, les croyances des hommes à travers ce point commun. Bonne lecture
Après avoir retrouvé la violence de ce passé qui l'avait rendu amnésique, Jonathan découvre qu'il ne suffit toujours de pardonner mais aussi d'être pardonné ou que le pardon libère les deux parties. A partir de là tout peut changer dans les relations humaines, surtout quand les hommes ont une grandeur d'âme. Un livre dépaysant, avec des personnages humains et authentiques dans leur souffrance, leur démarche, leurs réflexions. Des sentiments qui sonnent justes au milieu d'un paysage divin, où la guerre et la haine détruisent tout, mais où l'homme peut aussi prendre le temps de s'arrêter pour réfléchir. Une ambiance sereine et apaisante malgré un contexte qui ne l'est pas. Vraiment une bonne BD, à lire après le tome 1.
Nouvel opus qui se lit indépendamment du tome 1. Un scénario qui m'a beaucoup plu malgré le thème Ô combien épineux et dangereux (même en BD) du fanatisme islamique. Là encore, la fin n'est peut-être pas celle qu'on pense. Cela nous présage des rebondissements dans les tomes à venir.
morale de l'histoire : "La science sans la religion est boiteuse la religion sans la science est aveugle" albert einstein
Une bonne surprise que ce début de série ; en effet à la vue de la couverture je ne m'attendais pas à atterrir dans notre monde contemporain ; un scénario prenant, une logique morale dans les évènements, et une fin qui n'est peut-être pas celle qu'on pense. Pour le graphisme, inversement, la couverture splendide laissait présager des dessins plus parfaits ; on dirait que le dessinateur s'est arrêté au premier jet de son crayon, déjà de très bonne qualité pour un brouillon. Dommage, mais ça se laisse regarder avec plaisir quand même.
La moral de l'histoire pourrait se résumer ainsi : Arrive ce qui devait arriver quand on met le doigt dans l'engrenage.
Allez on commence par le début et on fait connaissance, de but en blanc c'est vrai (comme si c'était déjà le 6eme tome), avec l'équipe de la base scientifique Eurocristal : Luc Orient et sa fiancée, sa copine ? (quoique.. on dirait plutot sa soeur), son mentor scientifique Hugo Kala et Toba leur guide qui va intégrer leur petite équipe dans cette première aventure qui ne manque pas de mystères et d'explications avec la science de l'époque j'entends. Si cette série devait être mise au goût du jour, il faudrait en fait changer peu de choses.
A la recherche d'une pierre étrange venue d'ailleurs, l'équipe d'Hugo Kala se retrouve confrontée au double danger, de cette pierre extra-terrestre dont les irradiations sont à courte exposition mortelles pour l'homme, et à l'ennemi juré du Dr Kala, le fielleux, fourbe, trompeur et horriblement laid Dr Argos.
Qui est ce nouveau fou qui a décidé de détruire la Terre ? C'est là où nous entraîne ce tome 9 (de 1975) qui, malgré les années n'a rien perdu de son coté science-fiction, un tantinet désuet toutefois sur certains points qui ne sont pas à jour c'est sûr (téléphone portable, ordinateur, voiture..). Les aventures de Luc Orient, hugo Kala et Lora restent fraîches et sympatiques, pleines de rebondissements. Un très bon moment de lecture qui nous rappellent celles de notre adolescence.
Une intrigue ésotérique au pays de la Mafia. Cela aurait pu être vraiment mieux, bien que les dessins soient plutôt agréables et le scénario crédible (dans son genre bien sûr) mais, voilà tout est beaucoup trop précipité. La même histoire en 2 ou 3 albums aurait rassasié notre goût du détail et des explications minutieuses. Donc frustrant, mais ça se laisse lire.
Le sentiment que j'avais depuis le début se confirme ; c'est l'Histoire de la famille Steenfort uniquement qui est le fil conducteur de cette saga passionnante et non pas les personnages pour eux-mêmes. Leur place, leur choix, ce qu'ils ont construit ou démolit voilà ce qui compte, dans la mesure où cela explique la vie de cette famille et surtout de la brasserie Steenfort. Mais cela est très frustrant car on saute sans cesse de grandes étapes, qui bien qu'elles ne soient pas importantes pour la compréhension générale, il m'aurait plu d'en connaître davantage sur les différents membres de cette famille. A la fin du tome 2 , Charles vient d'avoir un fils, au début de ce tome 3, Charles est mort depuis 12 ans et son fils Adrien de 25 ans est au front dans les tranchées de la Guerre de 1914 ! Wouf, faut s'adapter. Trop brutal pour ma part. De quoi Charles est-il mort ?
Cela dit, la saga continue est je suis bien obligée de reconnaître que je suis accro à la bière. Ce tome qui dure environ 4 ans (1914-1918) est émouvant, et on découvre Margrit dans toute la grandeur de son personnage, malgré certains qui cherchent à la salir, et pour arriver à ses fins, ce n'est pas les autres qu'elle fait payer ; certains ne peuvent pas en dire autant. On fait la connaissance d'Adrien son fils, un jeune homme qui ose dire non (lui aussi) pour ne pas aller contre ses principes. En temps de guerre cela peut vous valoir le peloton d'exécution.
Le doux et timide Charles dont on a fait la connaissance au premier tome, mais qui nous a néanmoins stupéfié à la fin, a vieilli. Il a mal vieilli ; bien qu'il reste un bel homme (nous aurons une nouvelle fois l'occasion de le voir), sa personnalité se révèle de plus en plus exécrable. Son savoir-faire en brasserie et son mariage d'affaire arrangé avec un grand nom du métier, lui font croire un instant qu'il est quelqu'un. Toutefois il a encore assez de cran pour savoir dire non même à son désavantage afin de rester un homme libre. Mais libre l'est-il autant qu'il le croit ? Le scénario de ce deuxième tome est tout aussi palpitant que le premier, on va de rebondissements en nouveautés, l'étude des personnages est passionnante, et rien n'est oublié ; une vraie saga avec tout ce qu'elle peut avoir de crispant. Vite, le tome 3
Waou ! Quel scénario, Van Hamme est en forme ! J'avais lu de nombreuses critiques enthousiastes de cette série, et je l'ai enfin commencé. ça c'est sûr que c'est du béton, ou du houblon plutôt. Une saga palpitante, intéressante digne des histoires des grandes familles, avec leur lots de haine, d'amour, d'imbroglio et autres retournements qui fait qu'on ne s'ennuie pas une minute. Heureusement, histoire quand même de resituer tout le monde, il y a la généalogie au début de chaque tome... indispensable.
Pour ce premier tome.. ça commence tout en douceur, on sent ce qui va arriver et qui arrive mais... je dois dire que la dernière page (que je ne raconte pas) fut un choc ! Je vous laisse vous plonger dans cette épopée de la famille Charles Steenfort, futur grand maître de la bière belge. Si tous les coups ne sont pas permis, tous les chemins, oui.
Etrange album. En fait à la fin de la lecture, en dehors du graphisme vraiment beau aux couleurs douces, je ne sais pas trop quoi tirer de ce scénario compliqué, car même si les éléments se mettent en place, il y a trop d'évènements importants et de morts pour qu'on arrive à comprendre qu'est-ce qui a amené à tout ça. Evidement, je veux peut-être précipiter l'histoire, dont le but de ce premier tome est justement de remonter le temps. Bon laissons au tome 2 le temps d'apporter plus d'éclairage.
Nouvelle aventure de Nicolas Hulot et son équipe lors d'un tournage de l'émission Ushuaia dans les terres glacées et encore hors du monde du Grand Nord. L'histoire nous réserve avec amusement son lot de péripéties. C'est gentillet et réservé aux enfants quand même.
Je commence par le 11e tome de la série, sans avoir lu les précédents ; il ne m'a pas semblé que cela amoindrissait la compréhension de celui-là, qui peut se lire comme une histoire à part entière, même si à la fin ça manque un peu d'explication. Cela dit, le scénario se tient, à condition d'aimer le style fantastique et mystérieux, car les transformations homme / animal si elles ont toujours fasciner l'homme et engendrer bien des légendes, on en reste pas moins sur sa faim. Mais j'ai bien aimé, les dessins bien que manquants de naturel sont agréables.
Vraiment, depuis que le jeune Largo Winczlaw a repris la tête du Groupe W, plus personne ne s'ennuie dans son entourage. Dans ces 4 tomes, qui constituent une seule aventure (tout comme les 4 premiers), Largo nous entraîne en Asie pour tenter de sauver son ami Simon... oui, lui-même, le tombeur de dames, futur gibier de potence. On ne s'ennuie pas une seconde et c'est vraiment palpitant. Notre héros est toujours aussi sympathique et fidèle à sa morale ou ses principes. Son aisance financière lui permet tous les coups, il reste audacieux et solitaire dans ses choix, même s'il sait s'entourer des bonnes personnes et user de ses relations pour arriver à ses fins. C'est sur le gong que finie cette aventure digne d'indiana Jones.
Suite des aventures de Rémi et son maître Vitalis et de sa petite troupe. Dans ces trois derniers épisodes, la vie de Rémi va aller de bouleversements en bouleversements, où le malheur et le chagrin finiront quand même par le conduire au bonheur, et à trouver la vérité sur ses origines. C'est beau, c'est triste, c'est magnifiquement bien dessiné (sauf une ou deux planche, bizarre ?) et on aurait voulu comme Rémi que le rêve soit plus fort que la réalité, une réalité qui finalement sera belle pour lui. Une magnifique série à offrir et à lire avec les enfants. Merci à l'auteur pour ce cadeau qu'il nous a fait.
Que c'est beau ; le roman et les personnages sont très bien dessinés. On avance dans une ambiance apaisante, aux couleurs douces ; Vitalis est un beau et gentil vieil homme qui ne se laisse pas abattre par les difficultés, et Rémi, notre petit héros a une bouille qu'on a envie d'embrasser avec de grands yeux expressifs. Les sentiments sont justes, et Rémi évolue tout doucement de sa séparation déchirante avec sa maman, grâce à un Vitalis plein d'attention, à devenir un petit garçon qui saura aussi se débrouiller tout seul, avec les petits coups de pouce de la vie, quand cela s'avèrera nécessaire. A la fin de ce troisième tome, Vitalis et Rémi se sont retrouvés et reprennent leur petit bonhomme de chemin. Vite vite la suite.. ah non, ici on ne cours pas, tout est paisible et en chanson.
Mélange de fiction et de réalité, cette petite aventure sans prétention de Nicolas Hulot et son équipe de tournage, n'a d'autre but que de nous faire passer un bon moment, écolo... mine de rien. C'est aussi l'occasion de voir ce qui se passe dans les coulisses des tournages. Evidemment, c'est surtout un public jeune qui s'en amusera le plus ; on est en effet loin des documentaires télé auxquels nous a habitué le héros. Les dessins sont très moyens, l'art graphique (contrairement aux magnifiques prises de vues des caméras de l'émission) n'est pas recherché ici ; et c'est dommage, d'autant que Hulot lui-même est carrément caricaturé, ce qui me laisse perplexe.
Un scénario sans répit, en tout cas pour ces 4 premiers tomes qui vont de rebondissements en rebondissements. Je ne vais pas raconter l'histoire (il y a tout sur BDGest' (http://www.bedetheque.com/serie-14-BD-Largo-Winch.html) mais on découvre un jeune-homme, bien que préparé d'un certaine façon à ce destin hors normes, qui n'est pas (encore) pourri par le monde de la finance et des magouilles, avec tout ce que ça comporte de dommages collatéraux. Les personnages sont assez bien approfondis, on a le temps de cerner leur personnalité et c'est agréable. Le monde de la finance, ô combien gangréné, est assez décortiqué pour qu'on puisse suivre et comprendre les méandres obscurs. Largo est un personnage plutôt sympatique qui essaie de tenir son nouveau rôle, et ce n'est pas rien. Quant aux dessins, bien que corrects, ils sont trop raides, et Largo paraît bien 10 ans de plus que son âge et c'est dommage. J'attaque la suite...
Parfois on met du temps à entrer dans une histoire, ce n'est pas le cas ici ; on est plongé brutalement dans le monde sordide de l'exploitation sexuelle de la femme, avec un héros qui n'en a pas l'air ; un physique ingrat, un job de comptable, une enfance trop lourde, et la solitude d'un homme seul ; seul oui, comme le sont souvent les héros. Il y a aussi cet alter égo mystérieux. Qui est-il vraiment ? Un homme au-dessus des autres, ou un nouveau spider-man ? C'est prenant et j'ai hâte de lire la suite. Les dessins ne sont pas extraordinaires mais ça passe bien, un peu figés peut-être.
Moi aussi j'aime l'originalité de la série Sept. Pourtant ce tome-là ne m'a pas plu. Dessins bâclés, scénario décevant et loufoque, ambiance morbide à souhait et violence déplacée, carnage en tout genre même si les dessins de piètre qualité font que ça cache l'horreur, des personnages aussi inintéressant, stupides, agressifs.. les uns que les autres. Un livre qui ne mène à rien. Juste bon pour que j'ai la collection complète. Decevant.
C'est beau, on reconnaît le coup de crayon de Benoît Sokal, mais il s'agit davantage d'une reconstitution des étapes graphiques de la création du jeu. Parfois un peu fouillis, ça se laisse feuilleter avec plaisir surtout pour ceux qui ont, comme moi, adoré le jeu. Un joli livre à garder comme le souvenir magique et sans cesse embelli, qu'il nous reste après un beau voyage.
Vraiment très beau : tout d'abord on palpite à vivre cette aventure autour du monde en compagnie d'Arnaud Boissières qui participa pour la première fois en 2008 à cette course autour du monde sans escale ni assistance ; 100 jours au milieu d'une mer étale ou rien ne sert de ramer, ou des vents de folies, des creux de vague de plusieurs mètres, avaries ou blessures... et où la force mentale et physique de notre navigateur va être éprouvée ; on ne se lance pas comme ça dans une telle aventure, et même après des années de préparation matérielle, un conditionnement psychologique et un entraînement intensif, l'aventure garde son lot d'imprévus et de difficultés ou l'intelligence aussi permettra de tout parer, malgré l'isolement et le stress. Et puis, même s'ils s'en défendent parfois, il y a quand même le challenge de la compétition qui motivent les concurents. L'état d'esprit du marin ici est assez bien décrit et on voit même l'évolution de ses priorités ; au début, c'est la course qui compte, la beauté de la mer, l'aventure en solitaire. Le but n'est pas d'arriver le premier, mais d'arriver, d'autant que c'est la première fois qu'il y participe. Puis, grâce aux technologies modernes des télécommunications satellites, non seulement il peut informer le monde de ce qu'il vit, mais suivre en même temps la situation des autres. Et c'est là, qu'en réalisant que finalement il n'est pas trop mal placé.. que le sel de la victoire possible le galvanise à nouveau. Bref, on passe un très bon moment qui passe trop vite par rapport à la longueur des 3 mois que dura cette transat, entre aventure BD et documentaire, à mettre en toute les mains. Ah, j'oubliais, les dessins sont sublimes tout simplement.
Une aventure agréable, un peu le Tintin gentleman pour adulte ; parce que oui, c'est un peu plus dur que Tintin, mais ça reste très divertissant. Des dessins naïfs bien faits aux couleurs chaudes. Une bonne ambiance indienne dépaysante. J'ai passé un bon moment et j'ai bien envie de connaître la suite.
1940. La Louison fière locomotive française part en direction de Sedan, sans se douter de ce qui l'attend. A son bord quatre cheminots vont découvrir la guerre malgré eux. Les dessins sont très agréables et le papier rugueux des pages également. Un bon début à suivre pour découvrir comment chacun va s'en sortir avec ses tourments dans un contexte où ils n'ont pas le temps de s'apitoyer.
Cinq soeurs... tiens oui c'est bizarre ça pourquoi cinq au lieu de quatre ? cinq.. chacune en a quatre, voilà pourquoi ! Donc cinq soeurs orphelines depuis peu se retrouvent livrées à elles-mêmes, sous la coupe de l'aînée, Charlie. Tout ce petit monde féminin va devoir s'organiser pour que la nouvelle vie familiale soit possible et où chacune va trouver sa place, entre les obligations de la communauté, et les désirs personnels selon leur âge. Très original ce premier tome est vraiment plaisant, simple, aux dessins aussi naïfs que réussis. J'espère que l'auteur aura les moyens de nous donner la suite.
En résumé, les mésaventures de d'un crétin, maladroit qui rencontre plein de problèmes, paresseux, stupide etc mais si gentil. Parker un fainéant chronique toujours au chômage et affublé d'un espèce de caniche... pardon, un blaireau pour ami (il y tient). Une petite série familiale qui plaira aux plus jeunes à partir du moment où ils pourront comprendre les gags, parfois un peu lourds. Des dessins sans prétention mais qui collent à la série.
Premier sentiment ; une grosse déception. Au niveau graphique c'est tout simplement bâclé ; j'admets quand même tous les styles de dessins, de couleurs.. mais là c'est trop imparfait. Non, le dessinateur pouvait mieux s'appliquer, à croire vraiment que le lecteur ne vaut pas mieux que ce griffonnage. Pourtant il s'en serait fallut de peu pour que ce soit vraiment beau. Pour le scénario, c'est plutôt pas mal, même si c'est pessimiste. Cela dit tout dépend comme on le voit. La mort a perdu sa cape noire et sa faucille pour une petite robe d'été... alors il y a ceux qui écoutent son chant d'envoûtement, ceux qui ne comprennent pas, ceux qui l'aiment, ceux qui la cherchent, ceux qui la fuit. mais au final..
Dommage vraiment parce que la Collection Paquet-Blandice est particulièrement soignée. Il faut dire qu'après la magnifique BD "jardin d'Hiver".. je m'attendais à beaucoup mieux tant au niveau graphique que scénario. D'ailleurs je me souviens à peine de l'histoire.
Oui je sais ou plutôt je ne sais plus quel est mon âge.. je navigue entre 7 et 47 ans.. mais là où je suis moi-même c'est vers les petits chiffres. Quel bonheur que cette BD enfantine ; tout est beau... les dessins tous doux, les animaux tous gentils, la douceur, l'humour... et étonnant en même temps : car quelle drôle de petite famille hétéroclite qui ne vit pas aux mêmes heures forcément. Cela va provoquer quelques déséquilibres familiaux où chacun va devoir faire sa part pour que ça fonctionne. Un petit monde irréel, enfin pour les adultes seulement car moi j'y suis. Tant mieux.
Une petite fille retrouvée dans son sarcophage millénaire.. hum cela ne va pas sans me rappeler "La nuit des temps" de rené Barjavel qui m'avait tant plu dans ma jeunesse. Je ne sais pas où pas nous mener cette série, aux dessins acceptables, avec un scénario qui se tient et un début qui me donne malgré tout envie de lire la suite. J'espère que ce ne sera pas un gros splash en eaux glacées, comme les BD commerciales, car ce qui me gêne le plus ce sont les dessins informatiques ; trop brillants, trop imprécis, des couleurs paint-shop auxquelles je ne me fais pas. Sympa quand même...
Scénario intéressant et original même si ce n'est pas de la nouveauté, avec un suspens assez bien gardé. Des personnages sympas, quelques rebondissements mais aussi des questions sur lesquelles on reste un peu sur sa faim. ça c'est crispant. Sinon une bonne petite BD divertissante.
Non Non, vous ne me ferez pas monter là-dedans ; tout simplement parce que je ne veux pas mourir comme ça! Oui oui je sais le transport par avion est le plus sûr du monde. N'empêche que y'en a qui s'écrasent, et moi je ne veux pas être dedans. Technologie de pointe, règlementation rigoureuse, contrôles permanents, pilotes chevronnés... là encore, un avion s'écrase. Alors, défaillance humaine, problème technique, avion-poubelle ou attentat.. qu'est-ce que ça change pour les passagers ? Un thriller angoissant, bien documenté semble-t-il, où le seul rescapé du crash s'en trouve accablé. J'ai hâte de lire la suite.
Comme j'ai ri. Evidemment, on nage dans l'osé. Mais de façon étonnante pas dans le vulgaire pour autant. Martin Veyron revient à la charge, vieux chnock rattrappé par sa sexualité, avec cette BD qui en fera rougir plus d'un(e). BD à ranger près du téléphone rouge ;-)
On a souvent parlé de LA Montespan, la célèbre maîtresse et favorite du Roi Louis XIV, qui eut de lui pas moins de sept enfants, plus ou moins cachés et élevés en secret. Cette relation adultère du roi avec la femme d'un autre, provoqua bien des scandales même à cette époque. Mais surtout, qu'en fut-il du mari trompé, Louis Henri de Pardaillan de Gondrin ? L'adaptation du roman de Jean Teulé nous place du coté émouvant de ce mari et père abandonné, à la fois animé par des élans de vengeance envers le Roi et des abattements face à son destin ; c'est sûr que se faire voler sa femme par le roi lui-même, cela demande quelques précautions, même pour une revendication légitime. Cet homme éperdument amoureux, semblait-t-il de sa femme, n'aura eut de cesse de vouloir la reconquérir. Mais peut-on lutter contre le Grand, le Tout-Puissant Roi de France.
Un dessin très particulier ; on dirait de la photo redessinée. Qu'importe c'est très très beau, l'ambiance inquiétante de la mer houleuse à l'image des relations salées qui désunit les deux frères. Un régal pour les yeux et un bon moment de détente.
Sympathique BD qui n'a d'autre but, à travers plusieurs petites histoires, que de rendre hommage à nos minous ; pelage anti-stress ou poils allergènes, ronronnements apaisants ou miaulements crispants, calculateur, manipulateur, hypocrite, fier, indépendant.. il a tous les défauts mais on l'adore notre félin. Dommage quand même que la qualité graphique entre les différents auteurs ne se valent pas ; on passe d'adorable à plus que médiocre, et les histoires sont assez plates. Cela dit c'était une bonne idée.
Il est rare (quoique) qu'un mendiant le soit parce qu'il l'a décidé. C'est ainsi que Gohar, professeur de philosophie à l'Université plaque tout et endosse le manteau crasseux du SDF, pour vivre de peu ou de rien, mais une autre vie (joliment embellie ici je pense) ou misère, ne rime pas forcément avec solitude mais plutôt avec petits bonheur, sagesse de l'âge et mémoire. Un vague histoire policière sans suspens d'ailleurs vient étoffer le quotidien de notre papi-philosophe. Ambiance amusante et bizarre, des dessins tout juste bons, mais finalement à l'image du souk. Je retiens surtout l'idée du refus d'un monde qui nous aspire et ou le manque de tout nous rapproche forcément des valeurs essentielles.
Lulu craque ; à l'âge où normalement on commence à être stable dans ses pompes, Lulu elle est prise dans un tourbillon de détresse. Le chômage, les jumeaux.. et surtout la goutte d'eau qui fait que parfois, au lever d'un matin ordinaire, tout va basculer. Lulu n'a pas pris une bombe sur la tête, mais certainement, sans le vouloir vraiment d'ailleurs, elle n'en était plus là, elle en a envoyé une dans celle de ses proches : Lulu a disparu. Que s'est-il passé durant ces quelques semaines d'absence dans la vie de Lulu ? C'est ce que nous fait découvrir ce diptype pudique, aux couleurs tièdes, comme une plage de sable ou un sentier d'automne. Tout est délicat et sans jugement dans l'approche de Davodeau, non seulement on lui pardonne à Lulu mais on se verrait bien à sa place quand on n'en peut plus. Si mon seul regret se situe au niveau des personnages assez mal dessiné, surtout les enfants aux traits trop durs, le livre est un pur bonheur, troublant d'ailleurs. J'ai beaucoup aimé, surtout qu'Etienne Davodeau est un de mes chouchous, à travers ses chroniques sociales il a l'art de nous bouleverser.
Même commentaire pour ce deuxième tome aussi magnifique visuellement que le premier. Le crayon de Bertolucci est à la hauteur de celui de J.F Charles (India Dreams). Quant à l'histoire, celle-ci est plus tragique, mais c'est aussi, parfois, l'histoire de la vie.
Quelle Merveille. Quelle beauté. Le livre à offrir à tous ceux qui n'aiment pas lire ; d'abord parce que c'est beau, très beau, et surtout parce que ça tombe bien, il n'y a rien à lire... sauf en langage animal naturellement. L'humour aussi est au rendez-vous dans ce quotidien de la jungle ou même le roi des animaux peut passer une sale journée. A consommer avec délectation.
Après le film, somptueux, j'ai crains que la BD ne me paraisse un peu fade ; il n'en fut rien, d'ailleurs comment cela se pourrait-il quand un livre est aussi beau. Certes les couleurs et contours sont très Paint Shop, mais c'est doux et beau à regarder. Quant à l'histoire de Sergeï, c'est un peu comme la conquête d'un nouveau territoire ; il faut parfois braver les interdits ou les dangers pour découvrir le Nouveau Monde. C'est ainsi que le jeune héros, avec ses choix à lui, va s'engager sur le chemin de la vie qui sera le sien.
Voilà une bien curieuse façon que cette femme a trouvé pour échapper à la vie. Une BD sombre, à l'image du coeur de la jeune femme, qui me laisse un sentiment gênant. Bon c'est vrai que l'être humain n'a pas fini de nous surprendre, et c'est sans jugement que l'auteur nous laisse à notre ressenti. Par contre les dessins de Gwangjo sont magnifiques ; quel plaisir de voir avec quelle grâce et réalisme certains manient le crayon noir ; des maîtres.
J'ai quand même relu le tome 1 car j'ai eu un peu de mal à tout resituer, d'autant qu'il y a beaucoup de termes Wiking. Bref, un album sombre et inquiétant ou le fantastique l'est un peu trop à mon goût. Mais l'histoire est sympa, c'est bien dessiné, les décors sont envoûtants, et les héros attachants. Un bon diptyque pour amateurs, comme moi, d'aventures et légendes nordiques. Un vrai dépaysement.
Une bonne BD de ce début d'année en tout cas ; Un bel hommage rendu à tous les tirailleurs africains, enrôlés de force pour défendre une guerre qui n'était pas la leur, et pour une France à peine reconnaissante, et aussi à tous les milliers d'hommes tombés, décîmés au champ d'honneur. Le duo Maître blanc / serviteur noir, qui loin des cacaotières ivoiriennes, se retrouve dans l'enfer des tranchées durant sept ans, est vraiment attachant. Si le livre, aux couleurs et dessins sombres et angoissants (forcémment) est redoutable de dureté, d'horreur, la fin est très belle, si on peut dire ça dans le contexte bien sûr. Si les tomes suivants sont à la hauteur de celui-là, eh bien sans aucun doute, une bonne série pour les collectionneurs et les lecteurs ;-)
XVIIIeme siècle. A bord d'un navire de sa Majesté, 700 marins vivent en huis clos. Des marins pas tous marins d'ailleurs, certains sont mêmes appelés des terriens ; car faute d'équipage, une rafle organisée sur terre à permis de gonfler les effectifs. Parmis eux, un jeune diplômé en médecine, va se retrouver, suite à une vague de morts aussi mystérieuses que suspectes, à la place du médecin-chirugien de bord. Un bon présage que ce tome un, où il y a tout pour avoir envie de découvrir la suite ; un bon scénario, des dessins plus que corrects, l'ambiance maritime, l'époque, les personnages.. bref, et dire que je n'ai que le tome 1.
Où il n'est pas aisé de faire face aux ombres du passé. C'est ce que découvre notre sympathique héros, et où la situation à laquelle se retrouve confrontée sa petite-amie Babette pourrait se résumer ainsi : "Toi qui ne m'as même pas donné, juste ce qu'il faut tant pour t'aimer, parfois j'ai eu besoin de toi ; ta place n'est pas sous notre toit, ta place n'est plus sous notre toit". Pas évident de trouver une bonne fin. Celle-là ne me plaît pas, même si finalement il n'y en avait pas vraiment d'autre raisonnable. Avec J. Bloche, notre tintin d'aujourd'hui, ce tome reflète tout comme les 22 précédents, la personnalité et la fraîcheur du jeune héros, à la fois espiègle et naïf, à la fois moderne et rétro, amoureux et maladroit. A lire par tous.
Une bonne surprise avec ce western bien mené. Les personnages, des deux cotés sont crédibles, les représentants de la justice sont sensés, la poursuite se tient et la fin, inévitablement triste, est logique et bien amenée. Un très bon moment de lecture. Je ne connais pas les autres titres de la série mais je compte bien vérifier s'ils ont aussi intéressants.
Suite de l'aventure avec cet homme exceptionnel, Habu Jôji, dont le seul but est de toujours grimper, grimper, comme s'il voulait embrasser les montagnes pour les posséder comme un homme serrerait une femme dans ses bras. D'ailleurs, l'allusion est réelle, et qu'aucune femme ne s'y trompe ; grimper toujours est sa priorité, semblable à celle du marin qui navigue, qu'il parte une semaine ou 3 mois, il le dit lui-même "qu'une femme m'attende ou qu'elle parte n'a aucune importance". Pourtant, on va découvrir quelques surprises dans ce tome sur la vie (très) privée de Habu Jôji.
Mais, le vrai fil de l'histoire c'est Lui, toujours et sa quête infinie : là l'Everest, sous toutes ses voies. A la conquête du Sommet du Monde, le royaume de Dieux, là où il faut demander la bénédiction pour monter afin d'obtenir la faveur de la Montagne elle-même. On découvre toute cette ambiance, ces rites religieux émouvants, et Habu apparaît plus que jamais comme la force du Yéti. Un mental de glace, inébranlable, imperturbable.. quoique. Bref, à lire à lire, pour la passion et l'admiration et l'Histoire aussi, avec les pionniers de cette ascension.
Comme quoi, moi qui ai hésité à commencer cette BD dont les dessins, d'un premier coup d'oeil ne me plaisaient guère, j'ai été enchantée. Ambiance chaude et enfumée du trompettiste de saloon, où notre héros s'est fait sa petite place, entre ses potes et sa belle. Oui, sa Belle, parlons-en. Difficile pour tous les deux de se trouver, de se garder ; il faut dire qu'un petit oiseau et une truie ça peut surprendre. Mais je me suis laissée séduire par cette histoire mignonne ; où se trouve le bon équilibre entre les choses importantes de notre vie. Comment tout garder, sans en faire trop d'un coté ou d'un autre. Voilà la quête de Little Rice Duck notre petit canard attachant. Finalement on s'habitue aussi à ces dessins imparfaits, et les réflexions et situations ne manquent pas non plus d'humour.
Alexandre Humboldt, vieux naturaliste à la retraite, se retrouve entraîné, après la réception d'un mystérieux carnet revenu du fond du temps de sa vie aventureuse, dans un nouveau périple, plus vraiment de son âge d'ailleurs, à la recherche d'un ami qu'il croit vivant.
Tout de suite ce séduit c'est la qualité graphique, et ce malgré le choix d'une palette très sombre, mais qui sied à merveille à cette aventure mystérieuse. L'auteur n'a pas hésité à parsemer ça et là des petits plus graphiques qui accentuent le coté "tour du monde en 80 jours", et improvisation de celui qui part et qui verra bien au fur et à mesure. Déjà la présentation, un peu sous la forme d'un journal, qui n'exclut pas, pour notre plus grand plaisir l'irréel, est agrémentée de cadres, de plans et cartes et autres dessins manuscrits qui adoucissent et crédibilisent ce voyage.
Le tout se lit en douceur, comme une descente de rivière et c'est avec délice qu'on se laisse emporter doucement par l'histoire.. dont on espère une suite tout aussi agréable.
Yakari c'est que du bonheur, de la fraîcheur, de la douceur, de l'enthousiasme. Toujours un bon petit moment à suivre les nouvelles péripéties du petit indien. Pas mon tome préféré mais qu'importe. A faire lire aux enfants (aussi) ;-)
THORGAL tout est parfait
un Scénario original et prenant, pour ne pas dire envoûtant
On commence la série ; impossible de ne pas les lire tous (33)
des voyages en mers, sur terre
de la guerre, de la brutalité mais une violence maîtrisée
(sans étalage d'horreurs ou de dessins choquants,
ce qui pourrait être le cas vu l'époque)
des dessins très beaux, sauvages et travaillés
des relations humaines profondes
un homme avec sa force et ses faiblesses
un homme, non solitaire, qui malgré ses aventures au bout du monde
a une femme qu'il aime et une petite famille qui est tout pour lui
..du fantastique, de l'amour, de l'amitié, de la haine, du mystère
des aventures compliquées, des situations renversées
et des déroulements bien que fantastiques, assez crédibles mêmes si irréels..
Bref.. Thorgal est le Chef-d'Oeuvre de la Bande dessinée, loin devant XIII qui pourtant tient le haut du pavé chez les collectionneurs de BD Gest
Je trouve les avis sévères. Sans dévoiler la fin, je la trouve très originale.. et comme c'est de notoriété que les Grands de ce monde ont tous des sosies pour prendre les risques à leur place, elle n'est pas absurde. J'ai bien aimé
Toutefois, deux points noirs à souligner : la qualité plus que médiocre des dessins (tout juste du brouillon) et un déroulement de l'histoire trop précipitée. On a le sentiment de sauter des étapes à longueur de pages, les protagonistes n'ont pas le temps de se connaître. C'est dommage, bien exploité et mieux dessiné ce scénario aurait pu être très bien. A lire quand même pour une fin qui ne déçoit pas.
J'ai beaucoup aimé. Les dessins sont de qualité, suffisamment (comment dirais-je) imparfaits, pour que ça colle parfaitement avec l'époque, l'Epoque donc préhistorique. Ce n'est pas évident, à mon avis, de trouver un sujet prenant sur un temps aussi lointain où nous n'avons rien vécu. Après Rahan, grand héros de ma jeunesse, je dois dire que j'ai été bluffée par ce tryptique passionnant. Les personnages sont attachants, l'histoire dans ce monde hostile est crédible et bien ficelée. Oui vraiment une belle BD à lire avec plaisir.
Quand même la violence, l'ultra violence, la barbarie, l'horreur a ce point.. c'est déjà dur à lire sans les images, mais là vraiment les auteurs ont dépassé l'imaginable. Je déteste ce livre. Aussitôt acheté aussitôt déchiré et jeté.
Apprendre l'histoire en BD voilà une façon passionnante de s'instruire, mais doit-on pour autant tout montrer sous prétexte que c'est l'Histoire? Moi je dis non! Heureusement que je ne l'ai pas laissé à porté des enfants. Une horreur. J'en ai encore la nausée.
Enfin je l'ai, réédition 2012 (Vertigo) en vente 26€. Alors ne vous privez pas de cette jolie BD intégrale (1 kg tout de même) mais il faut le dire, Il y a le livre ET le film. là, Grosse différence c'est pour ça que je trouve bien de vous parler des deux.
Je veux d'abord rendre honneur à Allan Moore, c'est vraiment une très belle histoire, mais comme il le dit lui-même, il était un jeune auteur inexpérimenté, ce qui explique peut-être la difficulté qu'il a eu à mettre en livre ce qui trottait dans sa tête.
-> Tout d'abord qqles mots sur le graphisme de la BD : c'est le point faible du livre. Les dessins, simples mais corrects (années 80) aux couleurs pâles et sombres qui siéent parfaitemnt toutefois à l'ambiance de l'histoire, noirs, tristes, sombres, exagérés presque caricaturés parfois semblent avoir été émoussés par les tirages successifs comme la photocopie de la photocopie à moins que ce ne soit d'origine.
Dommage. Mais ce n'est pas grave devant un tel scénario.
J'y viens : alors là, subliime. Le Héros ''V'' nous apparaît comme une justicier masqué (le concept n'est pas nouveau mais il y a une raison) habile, agile, fort, intelligent, sympathique, tendre, humain, délicat mais aussi terriblement seul (on ressent ces signes de caractère uniquement dans le film malheureusement), avec un passé (qui se dévoile peu à peu) qui explique à lui seul tout son combat. Déterminé à, premièrement, sa vengeance personnelle que rien n'arrête pour faire payer les coupables, ni la dureté ni la violence et, deuxièmement, son magnifique combat pour arracher malgré lui un peuple sous l'emprise d'un dictateur fou. Son idée n'est pas si absurde du tout quand on connait juste un peu tout de ce qui a découlé en France (par ex) après la destruction de la Bastille. Vraiment ce livre (et le film encore plus) est magnifique et donne à réfléchir ; c'est cela qui est intéressant ; se poser la question "Jusqu'où un individu (un peuple) peut-il encaisser l'oppression avant de se rebeller".
Le héros sera brillant jusqu'à sa dernière minute qui sera la première pour les autres.
-> Coté BD, autant l'avouer tout de suite c'est assez décevant. Le livre est très difficile à suivre, c'est le fouillis total. à mon avis, impossible à comprendre vraiment sans avoir vu l'interprétation cinématographique de James McTeigue avec Natalie Portman et Hugo Weaving (Avril 2006).
-> Le film : à voir absolument. Et la voix de Feodor Atkine (Dr House) est envoûtante à souhait. Après seulement (je dirais) lisez la BD, vous pourrez mieux la savourer.
Bonne ambiance, sombre, époque Viking style Thorgal, un héros mystérieux et puissant dont on ne sait pas grand chose si ce n'est qu'il n'avait pas tout pour bien démarrer dans la vie, surtout à l'époque. Les dessins sont plaisants, l'histoire fantastique assez sympa : bref un bon moment d'aventure sans violence ni sexe ; un livre pour toute la famille à partir de 10 ans. j'attends la suite car les deux héros ont un peu de mal à s'apprivoiser et tous leurs camarades sont morts. Que va-t-il se passer maintenant ? J'aimerai bien un petit rétro sur l'enfance du héros pour devenir ce qu'il est.
Suite et fin du Monde de Lucie :
je dois dire qu'elle est satisfaisante. C'est sûr qu'avec un thème aussi hasardeux et un scénario tout de même difficile, on pouvait craindre que la fin pêche un peu : eh bien non, on en sort rassasié et de plus, comme tout s'éclaircit, on repense les coins sombres des tomes précédents, et c'est avec plaisir que tout s'emboîte.
Une * de plus pour un scénario qui ne déçoit pas.
Je retiens le duo Kris / Martinez BRAVO pour cette BD
Le scénario se renforce (comprenez de plus en plus dur à suivre) tout en apportant des éléments qui commencent à s'emboîter. ça reste difficile à suivre, mais on sent qu'on tient là un livre pas comme les autres. D'abord le sujet sur la puissance de l'esprit garde son coté fascinant (et si c'était possible..), le scénario ne se relâche pas, mais j'espère que le troisième tome sera à la hauteur de l'ensemble : car ce n'est pas tout que ce soit prenant, il faut que la fin soit magistrale. Rien de pire, qu'une fin qui fait splash.
J'attends beaucoup du troisième tome, et je me demande comment les auteurs vont se sortir de là.. tout en restant crédibles.
Quel beau livre : d'abord visuellement c'est vrai qu'on n'est jamais déçu avec Futuropolis : couverture et reliure de qualité, des pages fermes et agréables. Une belle collection que ce tryptique.
Maintenant le livre :
Si la qualité des dessins n'est pas exceptionnelle (comme dans La "Mémoire des Arbres" de Servais), les graphismes et couleurs sont quand même très beaux, l'ambiance un peu lugubre tout au long du livre est aussi agréable, les personnages sont bien dessinés, beaux, et ce qui est trèèèès appréciable (voire indispensable) c'est qu'il est facile de reconnaître les différents protagonistes et les autres. Ce qui n'est pas un luxe :
Il faut dire que le scénario se présente rapidement comme vraiment compliqué.
Ce premier tome expose des endroits, des situations, des personnages, des périodes un peu à l'arrache (en tout cas c'est l'impression que ça nous donne) avec des aller-retours dans le temps, les endroits.. et en plus de tout ça, pour thème principale de cette BD, la manipulation de l'Esprit : un scénario de folie.
Je suis arrivée au bout du tome 1 avec le sentiment d'être larguée. Mais bon il y a le tome 2.. je vais sûrement y voir plus clair.
J'ai bien aimé la façon d'aborder le sujet, éternel, de la dernière guerre, la traque, la fuite, la survie des juifs, la douleur des familles disloquée, à travers les mémoires d'une grand-mère. Mais vraiment je n'ai pas pu me faire aux graphismes et notamment les grosses-énormes-têtes des personnages : déroutant et grotesque. Moi aussi faudrait que je discute de cet ouvrage avec l'auteur, peut-être que je comprendrais mieux ce choix pour le moins surprenant et me ferait apprécier davantage le vrai message de la BD. Dommage parce que c'est aussi une belle édition que nous offre Le Lombard.
Bon petit moment avec cette BD plutôt bien dessinée aux traits précis et sobres mais sans charme : on n'est pas dans le roman graphique, comme aurait pu nous le laisser présager la jolie édition EP.
Quant à l'histoire elle est diabolique mais morale au final, "on récolte ce que l'on sème" et c'est normal. Le suspens est plutôt bien gardé, mais j'ai quand même deviné avant la fin. Cette Bd aurait mérité d'être plus développée... C'est sûr qu'un livre entier d'A.Christie en 45 pages dessinées c'est un peu juste.
Ce livre (tome 6) fait partie d'une jolie collection en une vingtaine de tomes, une belle collection à avoir car elle a de la classe!
Difficile critique : il est évident que l'album à demandé du travail.. mais franchement pour quoi au final : des dessins bâclés et moches, des anecdotes sans queue ni tête, rien qui retienne ni mon attention ni mon regard. J'ai cherché le pourquoi de ce livre.. pas trouvé.
Après la beauté du dessins et ses défauts (tous les personnages ont la même tête, mêmes yeux, mêmes expressions), le déroulement de l'intrigue se dessine, mais à cause des va-et-vient dans le temps c'est difficile de suivre : heureusement l'explication sera donnée en détails et toute la lumière apparaît. C'est vrai du coup que c'est un dyptique intéressant, mais le plaisir de la lecture est gâchée par les points cités dans critique tome 1.
Pour autant, c'est à lire quand même car le dénouement est heureux et même glorieux, dans cette période sombre du nazisme et où les héros sont toujours présentés coté France et alliés. Pour une fois.. non là je vais trop en dire. Lisez vous-même
le point positif : Ce qui m'a plu tout de suite c'est la douceur des dessins. Très agréable à lire, les paysages sont beaux, les personnages aussi.
Voyons l'histoire : Sur fond de 2eme guerre mondiale, c'est l'histoire d'une vengeance sur la méprise d'une trahison commise 60 ans plus tôt. Dans ce premier tome, c'est simple il est très difficile de suivre le scénario à cause de 2 gros points négatifs :
1-Tous les personnages.. hommes, femmes, militaires, paysans.. ont le même visage. Impossible de s'y retrouver (sauf avec les vêtements)
2-Les allers-retours présent/passé sont très difficile à suivre, rien ne les annoncent (pas de modifications graphiques (flouté, cases arrondies..)
De plus certains personnages ont des surnoms en plus.. là vraiment ça devient très dur. suite.. tome 2
Les dessins, la psychologie.. ressemble étonnamment à l'ambiance de B.Longway (Derib). J'aime beaucoup cette recherche d'identité, les relations humaines qui mêmes quand elles sont difficiles restent respectueuses de l'autre. Ce premier tome nous fait découvrir le héros à la recherche de son passé oublié, dans les merveilleuses contrées du Tibet.
C'est plutôt bien dessiné bien que ce soit imparfait à mon goût, mais l'ensemble reste chaleureux. Je vais lire la suite.. y'a de quoi faire
Aventures d'un jeune garçon qui réussi à partir sur un bateau pour une pêche à la baleine. La vie y est dure, le travail aussi, surtout quand On a 12 ans et qu'on est entouré d'hommes durs à cuire. Mais notre jeune héros, à travers ces aventures intéressantes, va réussir à faire sa place. Je conseille cette BD en 3 tomes à tous les lecteurs jeunes et moins jeunes.
Tome 2 puis 3 des aventures en mer du jeune Esteban. C'est bien dessiné, l'histoire se laisse lire agréablement et réserve son lot de surprises qui font qu'on attend la suite... Avec impatience surtout quand on ne trouve pas le livre en vente.. C'est un vrai plaisir de lire ça et pas besoin d'avoir 7 ans.. Moi j'en ai 46 et j'adore. Bonne lecture
oui c'est vrai on n'est pas dans le "roman graphique" mais les dessins sont quand même très sympa parce que très expressifs. On suit à travers ce tome (et les suivants) les mésaventures d'une fille ordinaire mal dans sa culotte de cheval.. Joséphine célibataire (tome 1), Joséphine a un amoureux (tome 2), Joséphine attend un bébé (tome 3).. vivement le tome 4
je ne connais pas l'histoire originale de Jules Verne, mais cette BD est appréciable par l'originalité du scénario qu'on ne découvre qu'à la fin. Cela dit, principaux bémols, qui font qu'elle ne se note pas plus : les dessins sont plus que médiocres (on est très très loin des "Enfants du Capitaine Grant" chez Delcourt_Ex Libris, un chef d'Oeuvre de dessin), exagérés et parfois trop voyeurs pour un jeune public, et aussi la présentation en un seul tome : forcément l'histoire est très très trop raccourcie, et cela se sent désagréablement.. on a l'impression de rater des étapes. A lire peut-être dans une version plus étoffée.
Comment un type qui a eu à ce point à son actif... Arnaques en tout genres, escroqueries, mensonges, vols... a-t-il pu cependant laisser dans la mémoire de gens qui nous paraissent recommandables un aussi bon souvenir. C'est ce que vous propose de découvrir cette BD aux dessins acceptables, mais surtout très bien documentée et qui nous fait découvrir le parcours, non glorieux et pourtant lumineux d'un homme qui est tombé dans l'oubli. Un bon moment de lecture.
Là je le demande : à quoi sert ce livre ? mal dessiné, personnages lugubres, ambiance sombre, histoire insensée, morale à frémir.. non vraiment il n'y a rien mais rien qui puisse nous retenir un instant d'intérêt. c'est pas nul c'est mauvais : donc à éviter ! je l'ai lu jusqu'au bout pour voir où ça allait nous mener ! Hors de question de lire le tome 2! je n'ose même pas les revendre --- poubelle seule place possible
Malheureusement banal, très banal. Graphisme informatisé plus que médiocre, aucun art du dessin, des dialogues plus bas que bas, une histoire de déjà vu mélangeant Mentalist/séries tv et un air de Stalone.. violence gratuite. Bref, si vous avez vu quelques séries américaines, vous avez tout vu.
Il n'y a rien de rien dans cette BD. Au prix du papier franchement, il y a plein d'autres BD passionnantes, bien dessinées, prenantes et surprenantes à lire. Ne vous laissez pas avoir par cette médiocrité. Même pas un bon moment de lecture.