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Une série sympa qui démarre sur les chapeaux de roue et qui surfent
allégrement sur des succès du ciné comme "Taxi" et surtout "Les Aventuriers
de l'Arche Perdue".
Dom Latil déploie dans cette BD ce qui fait son charme dans la vie : une bonne
dose d'humour jointe à une solide connaissance de l'écriture du scénario.
Toute le long des 44 pages, c'est un véritable feu d'artifice verbal où fusent
bons mots, dialogues marrants plaqués sur une action qui ne ralentit jamais
Le dessin de Julié oscille entre celui de Walthéry et de Serge Carrère, ce qui
accentue l'impression de se trouver dans un univers parallèle à celui de Léo
Loden. L'ex-commissaire est remplacé par une écrivain de romans
fantastiques qui va chercher sa matière première en enquêtant sur des trucs
bizarres, le marin alcoolo et déjanté par un chauffeur de taxi amoureux de sa
voiture et hypocondriaque. Bref, il ne manque que le "Marlène" de l'héroïne
pour compléter la galerie des personnages principaux.
En tout cas, la sauce prend : on est tout de suite dans l'histoire et les
personnages nous deviennent immédiatement familiers et proches. Bref, une
bonne BD pour passer un moment agréable, sans prise de tête. Que
demander de plus, ah oui, que les autres volumes soient du même acabit …
100 âmes ont réussi à se faire la malle des Enfers et à retourner sur Terre
pour se venger ou continuer à s’adonner aux légers défauts qui ont causé leur
damnation. Un démon est envoyé sur Terre pour les récupérer.
Parallèlement à ça, 3 jeunes femmes louent un appartement à Milan,
appartement laissé vacant par la disparition du dernier locataire, Cordella.
Mais, a-t-il vraiment disparu ? L’emménagement se passe plutôt bien, malgré
les trognes patibulaires des autres locataires et les couleurs glauques et
malsaines qu’affectionne Tenderini. L’ambiance est plantée : les 3 nanas vont
dérouiller, c’est sûr
Cordella revient, légèrement changé puisqu’il abrite maintenant le « démon »
chargé de rapatrier les âmes perdues et va forcer les 3 jeunes femmes à
collaborer avec lui.
Le premier album se clôt sur deux cliffhangers : Cordella, expulsé de son
corps, veut revenir et surtout sur la paternité du bébé de l’une des nanas qui,
bien que n’ayant plus joué au docteur depuis un an, est enceinte ?
Le dessin de Buscaglia, un peu froid, un peu statique, très DA peut s’avérer
assez joli, surtout dans l’évocation d’un Milan urbain assez angoissant. Bien
servi par le coloriste, il signe d’assez belles planches, puissantes et
évocatrices, notamment dans celles qui décrivent la lutte des damnés contre
le démon qui les traque
Gaudin s’affirme de plus en plus comme un scénariste à suivre. En honnête
faiseur, il touche avec une certaine réussite à tous les genres.
Là, avec Gnoni , il s’essaye au récit de terreur avec cet album que ni
Matheson ni Bloch ne renieraient.
Un jeune réalisateur de films d’horreur, pour gagner des sousous accepte un
boulot de classement chez un ancien réalisateur. Il débarque dans une
atmopshère pesante, oppressante qui caractèrise les villes des USA. Enfin ,
toutes celles où ceux qui ne sont pas arrivés avec le Mayflower ne sont pas les
bienvenus. Faut dire qu’il y a comme qui dirait des zones d’ombre dans la
personnalité de l’employeur de James Golding …
Sur cette trame angoissante, Gaudin greffe deux pistes qu’il va explorer, celle
de possibles « snuff movies » et surtout celle d’un psychopathe qui s’attache
au pas du héros. Ami, ennemi ou … double .
Le seul bémol qui ne doit pas empécher de lire cet album réside peut être
dans le dessin de Gnoni , pas encore suffisament maîtrisé mais qui évolue au
fil des pages. Après tout, ni Rome ni Hergé ne se sont fait en un seul jour !