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Tout a été dit sur cet album et, dans ce concert de louanges, pas grand chose à ajouter... Si ce n'est que l'épisode du coffre-fort est tout de même fort "capillotracté"... [SPOILER ALERT] Comment les lingots pourraient-ils tomber dans le double fond sans produire un boucan de tous les diables et donc sans éveiller les soupçons ? Pourquoi les lingots sont-ils tombés et que le reste (deux petits coffrets) n'a pas bougé ? Et surtout, pourquoi les bandits mettent-ils en place un stratagème aussi alambiqué alors même que, fournissant le coffre et les clés eux-mêmes, ils ont tout le loisir de le vider à leur guise au moment opportun (la nuit, par exemple), d'autant que ce sont eux qui sont chargés de surveiller la banque ?? Voilà, un bel album très plaisant à lire, mais truffé tout de même d'invraisemblances scénaristiques...
Hallucinante épopée que celle du capitaine John Franklin et de son équipage à travers les glaces et les paysages désolés de l'Arctique, à la recherche du mythique passage du Nord-Ouest. "D'après une histoire vraie", dit-on aujourd'hui... Certes, mais ce n'est ni un documentaire, ni un reportage : les zones d'ombre sont tellement nombreuses que la fiction et les supputations viennent forcément suppléer les nombreuses questions et le mystère qui continue de planer... Un récit captivant qui sombre dans le gore au final et qui met en lumière le courage insensé (la folie, plutôt) de ces hommes.
A ceux qui se plaignent de l'emploi du mot "Eskimo" (voir chronique de A. Perroud), nous conseillons de lire les notes de bas de page : Stéphane Dugast y explique clairement que le terme est devenu désuet et péjoratif aujourd'hui, mais c'est bien celui qui était usité alors. Et vu que son récit est raconté au présent, il a logiquement employé le langage de l'époque !
On est beaucoup plus proche du roman-photo que de la BD. Certaines photos sont à peine rehaussées de quelques touches de couleur çà et là. Certains s'en accommoderont, d'autres crieront à la supercherie... C'est d'autant plus regrettable que Le Hénanff est un auteur talentueux. Quant au scénario, il est ultra classique, c'est une autoroute monotone sans la moindre surprise.
Des attentats-suicides, on ne voit que le déplorable et glaçant résultat : des victimes innocentes sur fond de désolation. Mais qu'en est-il de leur mise en place ? C'est le sujet de cet album, où l'on assiste de l'intérieur à tous les préparatifs d'une diabolique machination. La narration, précise et fluide, assure une tension sans faille. Le dessin, impeccable, sert magnifiquement le scénario. Du grand art, sans le moindre temps mort.
Histoire belle très une est ceci... Certes, l'idée de la raconter "à rebrousse-temps" n'est pas neuve et ne repose sur aucun génie scénaristique : il suffit simplement de monter les chapitres à l'envers. Mais cet artifice prend ici tout son sens lorsqu'on connaît le sujet de la thèse du protagoniste Zeno. Pour le reste, il s'agit d'une histoire d'amour (impossible) vécue par des personnages touchants, et servie par l'impeccable dessin - si expressif - de Lafebre. Un détail pour terminer : à ce niveau de professionnalisme, on sourit un peu devant les erreurs en pp. 16 et 20, où le plâtre de la petite fille passe alternativement du bras gauche au bras droit pour finalement disparaître à l'avant-dernière case !
Sans aucun doute LA BD de l'année 2019... et sans doute l'une à retenir de cette décennie. Dessin éblouissant, à la fois lisible et détaillé, couleurs somptueuses, aventures rocambolesques, personnages truculents, dialogues finement ciselés… Ajoutez à cela une mise en page pleine d'entrain et, enfin, de savoureux retournements de situation déployés grâce à une savante dynamique de flashbacks : comment résister à tout cela ?
Les lecteurs détestant cet album sont souvent les nostalgiques qui préfèrent se plonger dans la série "normale", celle qui reprend poliment le cahier des charges et qui se complaît un peu dans l'hommage figé. Ceux qui ne goûtent guère à ces Blake et Mortimer sentant la naphtaline apprécieront sans doute cet album-ci. Il est un VRAI hommage car l'histoire aurait très bien pu être écrite par Jacobs dans les années 70 ou 80. Est-ce iconoclaste d'y avoir adjoint une dose de "Cités Obscures" ? Certainement pas ! Coup de poker... 100% réussi.
Un véritable chef d'oeuvre, il n'y a pas d'autre mot. Au centre duquel on retrouve la fameuse notion de "l'abolition du discernement", ce moment de basculement qui fait toute la différence entre un criminel de sang-froid et un malade ayant perdu contact avec la réalité. Larcenet aborde ce thème sensible avec une maîtrise totale, et son récit est hallucinant de vérité. On plonge dans son histoire pour en ressortir, essoré, sonné... Un ouvrage rude, éprouvant, mais aussi magnifique.
Un scénario astucieux et solide, ceux qui le trouvent tarabiscoté ou incompréhensible n'étaient sans doute pas bien réveillés en lisant l'album... Suspense inventif et habilement troussé par deux scénaristes chevronnés, un dessin efficace qui combine deux techniques différentes selon le protagoniste que l'on suit... Du grand art.
Une bonne idée de départ, une belle mise en place, un dessin à la hauteur... Et puis l'histoire barre en couille, principalement à cause d'un scénario qui manque de clarté et de rigueur selon moi. Une demi-déception.
Cette bio est racontée de manière très classique, un peu à la manière d'Oncle Paul. Le scénariste met l'accent sur la vie privée de Jacobs, moins sur le côté professionnel, ce qui est un peu dommage. On aurait aimé en apprendre un peu plus sur la méthode de travail de Jacobs, sa manière de monter les scénarios, ses recherches... Pour info, le tout premier album de Blake & Mortimer, Le Secret de l'Espadon, n'est évoqué qu'à la page 80... alors que l'album en compte une centaine. Cet ouvrage aurait certainement mérité un second tome !
Darius, un brave électricien chargé de jouer les anges gardiens et de protéger une petite crapule... Pourquoi ? Peu à peu, le voile se lève sur cette superbe histoire racontée façon "puzzle éclaté". Franchement, on reste admiratif devant un scénario aussi bien construit.
Au fur et à mesure que l'on avance dans ce récit tentaculaire, on se rend compte de la finesse du scénario-puzzle, parfaitement agencé. Tout se tient parfaitement, et c'est une véritable performance. Le dessin, semi-réaliste, est efficace et sert le propos. Pas un chef d'oeuvre, mais tout de même une histoire qui sort du lot.
Un thriller glaçant et très violent... mais somme toute assez classique. On aurait aimé un peu plus d'épaisseur dans le scénario. Ceci dit, l'histoire se lit d'une traite et est plutôt captivante. Un bon suspense... rehaussé par le dessin impeccable de Hermann qui abandonne ici la couleur directe. Essayez de vous procurer cette version limitée (3.000 ex. à peine) en N/B, elle vaut le détour.
Les éditions Marsu tentent de rentabiliser au maximum l'héritage de Franquin. Quand c'est en éditant de beaux ouvrages (comme les "versions originales" et leurs magnifiques fac-similés d'originaux), rien à redire (quoique, on pourrait encore discuter du prix généralement prohibitif de ces ouvrages...) Mais ici, franchement, c'est vraiment à la limite du foutage de gueule ! Que vont-ils trouver ensuite ? Un spin-off avec Jules-de-chez-Smith ou Bertrand Labévue ? Un portfolio érotique de M'oiselle Jeanne ? (ne riez pas, je suis sûr que ça viendra !) Bref : beûûrk, ça sent vraiment l'arnaque et l'opportunisme. D'autant que les gags ne sont même pas rigolos. Seul point positif : le dessin.
Effectivement, ne comparons surtout pas cette série avec Universal War, elle n'arrive pas à sa cheville. Un scénario qui se termine en queue de poisson, un dessin "roman photo" infect... A éviter.
Le dessin est impeccable, comme d'habitude avec Hermann, mais le scénario n'est pas à la hauteur, trop convenu, et de plus truffé de quelques invraissemblances : qu'est-ce qui justifie la résurrection de Lord Somerset, disparu sous les décombres de sa plantation ? Pourquoi le héros a-t-il perdu sa jambe de bois à la fin du récit ? Une histoire aux relents fantastiques n'autorise tout de même pas n'importe quel écart au niveau du scénario... Bref, une demi-déception.
La claque ! Un scénario magistral (à relire pour en découvrir toutes les astuces), une intrigue machiavélique, un dessin à la couleur directe parfaitement maîtrisée... Ne vous découragez pas si l'histoire semble quelque peu vous échapper aux 2/3 du récit : le dénouement est absolument sensationnel. Sans aucun doute une des meilleures BD de l'année !
On peut dire que ce troisième tome tient toutes ses promesses, même si on s'éloigne ici du personnage principal (Martin) pour s'intéresser à Maria, retournée comme lui en Allemagne. L'histoire aborde un thème rarement évoqué en BD : la résistance durant la seconde guerre mondiale, non pas en France mais bien en Allemagne ; ces résistants impitoyablement poursuivis par le régime nazi... "Amours fragiles", c'est un scénario remarquablement construit, des dialogues qui sonnent juste, un dessin réaliste et élégant et, surtout, une histoire touchante, voire émouvante par moments. Du grand art.