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10 ans après... Larcenet/Larssinet nous régale toujours autant avec son Retour à la Terre: une charge poétique forte (le dessin humoristique est plein de délicatesse), une touche onirique qui évolue (les atlantes se font plus discrets et sont remplacés par un père ombreux dans un dédale de cartons), des personnages jusque là secondaires s'affirment (Philippe des éditions Dargaud)...et encore une bonne dose d'humour et d'ornithologie!
Encore un album atypique qui m'a époustouflé: on est immergé dans la Venise du Quatrocento aux côtés des Grands Maîtres de la peinture tels que Antonello de Messine, Giorgione, Bellini et autre Titien. Le Génie de la Création artistique anime le scénario, avec La Femme comme source intarissable d'inspiration... L'auteur maîtrise avec brio le dessin: jeux de lumière, trait charbonneux et hautement expressif, dialogues épurés auxquels se substituent des scènes d'ambiance de la Sérénissime bien plus éloquentes.
La Bande Dessinée est encore capable aujourd'hui de délivrer d'authentiques chefs d'oeuvres!
Voilà un album qui retient l'attention: le trait charbonneux, foisonnant et sensuel assez proche du dessin humoristique est très plaisant. L'intrigue passionnante qui est localisée à Carthage (ambiance et décors antiques remarquablement restitués) n'est pas sans rappeler Salambô et, pour la dernière scène, le Polonius de Tardi et Picaret. Les personnages sont attachants et réalistes car chacun est doté d'une personnalité propre où qualités et défauts sont détectables.
On ne peut qu'espérer impatiemment une suite du même niveau!!!
Le meillleur des 4 premiers albums de la série où le fantastique fait bon ménage avec le satirique: La secte des adorateurs de Pazzuzu dirigée par Dugommier (un vrai guignol sic!) en commissaire divisionnaire principal est terrifiante, d'autant que la beauté vénéneuse de Clara Bernardt est attirante (Pas pour longtemps!). La critique des Institutions est acerbe, et le ton résolument anarchiste véhiculé par Adèle fait mouche. Cet album est un régal, et l'on aimerait que Tardi peaufine davantage ses scénars comme celui-ci dans ses derniers albums!
Chef d'oeuvre inclassable, déroutant, jubilatoire: je ne taris pas d'éloges sur cette BD au scénario alambiqué à souhait, qui mêle le parcours tenace et obstiné de Même contre des propriétaires qui l'ont dépossédé de ses Biens (exceptés les murs), aux côtés de Julie (fille extravertie et libérée), et qui survit grace à un épicier qui le ravitaille au bord d'un lac...
Revoilà Manu et Mariette immergés dans le monde rural et son rythme de vie si particulier. Ici, ce sont les citadins qui jouent le rôle des imbéciles (cf Tip top, le frère de Manu, incapable de s'extirper des artifices urbains: médias, pub, modes...). Ce second volet du Retour à la terre est extrêmement réussi, avec quelques passages hilarants ( L'épicerie Loupiot, l'affiche pour la fête du cochon) ou émouvants (Esope et sa haute conscience de l'écologie).
Du grand art!
Manu Larssinet (sic) se voit endosser une future paternité: Encore de grands moments à passer avec Manu, Mariette, Capucine et sa marraine Capucine(Mme Mortemont)! Les auteurs sont en pleine forme et on s'attache toujours davantage aux personnages dans leur coin perdu des Ravenelles.
Dernier opus (pour l'instant j'espère!) de la série, les Révolutions est (presque) aussi fameux que le déluge. Larcenet et Ferri affinent encore davantage les relations entre le petit monde des Ravenelles et leurs voisins proches: de nouveaux personnages font irruption (M Yacoub l'instit stagiaire, Jean Kriss le hippie haut perché); des gags géniaux comme le rond point projeté par le maire, les élections municipales, le Bio et le commerce équitable qui sont évoqués...Cette série se bonifie toujours un peu plus.
Vivement le prochain album!
Le déluge est selon moi l'album plus réussi: Le caractère réaliste,"terre à terre" disons, est contrebalancé par l'apparition des Atlantes, créatures aquatiques du genre Lagon noir, qui apportent une touche onirique ( reflet de l'inconscient de Manu?) à la série. Outre la mise en abyme voulue avec son scénariste Ferri, rêve et réalité s'entremêlent habilement.
Quelques gags savoureux (voir la Une du journal local au moment de l'inondation), le passage aux Editions Dargaud avec Mme Mortemont, la rave party... pimentent le tout!
C'est la série de Larcenet que je préfère: le ton autocritique fait mouche à chaque fois, la vie à la campagne est relatée avec tendresse et simplicité, sans pour autant perdre son côté humoristique. Les personnages mis en scène sont remarquables (Mme Mortemont, l'ermite, le maire...).
Au fil des 5 albums, Larcenet montre aussi avec beaucoup de finesse l'évolution des personnages et les relations qui se nouent (ou pas).
C'est à travers cet album que j'ai découvert Gil Jourdan et bien sûr Maurice Tillieux. Seul album où le surnaturel apparaît un peu ( voir les travaux du docteur Join) et absolument conquis par l'ambiance d'après guerre, l'humour caustique et le scénario fouillé (Samson Loucq l'avocat marron est très crédible), je ne cesse depuis de relire les albums 1 à 10.
Les suivants ne sont que des "redites" peu réussis voire même bâclés. N'importe. Maurice Tillieux restera un des maîtres du polar de la BD classique.
Les titres choisis sont tous délicieux, le dessin est du registre humoristique mais très lisible et plus recherché qu'on ne le croit (décors surtout).