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De loin le plus dérangeant des ouvrages de Vivès, si on est habitué à sa finesse et dans le dessin et dans le texte il y a là de quoi être décontenancé. Non pas par le graphisme qui reprend celui utilisé dans Polina, mais bien par les thèmes: abus, viol collectif et inceste. A la première lecture c'est même franchement choquant, mais ce n'est que la première, il faut se rappeler que Vivès a fait Poungi la racaille, monument de 8e degré, que ce sont les Requins Marteaux qui édite ça et relire le tout avec ça en tête.
Parce que pas une seconde l'auteur ne se prend au sérieux.
"Les melons de la colère" annonce déjà par son titre le pastiche, la famille paysanne est caricaturale au possible, des gens biens, mais quelle bande de cul-terreux! Leur isolement géographique, chronologique même, on dirait qu'ils vivent il y a 100 ans alors que l'histoire est actuelle en fait des naïfs complets.
Les dialogues rajoutent à l'absurde du tout, de l'organisation de la partie fine dans le bureau du maire au dialogue de sourd entre le père et l'employé Darty, rien, absolument rien n'est sérieux. Le priapisme familial en rajoute une couche.
C'est de mauvais goût, mais ça ne prétend pas le contraire, l'exercice est réussi, mais je ne sais pas si il était nécessaire.