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Marquée par la fantasy et l'univers féérique dont elle a fait le cœur de son travail, l'artiste US Rebecca Guay livre ici son ultime contribution à la bande dessinée, parue en fin d'année 2011 sous le titre "A flight of Angels". Elle conçoit l'ouvrage sous une forme originale, en faisant appel à plusieurs connaissances et ami-e-s scénaristes ou écrivain-e-s.
L'histoire commence avec la chute d'un être ailé dans une zone forestière. Des gens du Petit Peuple accourent, et s'étonnent de voir cet ange étalé, inconscient, son épée à ses cotés. Ne sachant que faire, il est décidé d'un tribunal qui en jugera, après que chacun eut donné sa version des choses.
Un lutin raconte le péché originel et l'Ange de la Connaissance. Le seigneur elfe Neveling penche pour un ange qui a été déchu et éliminé. La sorcière conte l'histoire de Chaya Surah et l'Ange de la Mort, tandis que la jeune elfe évoque comment une humaine a provoqué la perte de l'Ange Gardien qui l'aimait. Enfin on apprend par l'homme-renard la bataille dans la cité céleste qui engendra les Anges déchus de Lucifer et les Anges tombés sur Terre devenus Effes, farfadets, sirènes et autres êtres féériques, ce que serait l'Ange tombé... Le jeune faune n'a plus qu'à décider de son sort.
Chaque récit est l’œuvre d'un auteur invité, et Rebecca Guay assure un traitement graphique spécifique pour chacun d'eux. Il est évident qu'elle maitrise sa palette et son coup de pinceau, et l'idée d'une histoire par un auteur différent ajoute à la qualité du résultat. Le final nous rappelle que les contes, car ceci en est un, peuvent se révéler très cruels, ce qui fait que ce sont les miroirs de la réalité.
Il ressort de l'album une lecture plaisante, où chacun a le loisir de considérer chaque légendes évoquées et d'en tirer sa propre conclusion.
Prequel au film de Matt Reaves sorti en 2022, tout comme la mini-série qui fait l'objet de cette traduction deux ans plus tard, le résultat est à la hauteur du film. Les auteurs, malgré la pression qu'ils ont pu ressentir et les attentes du public, se sont sérieusement investis dans la tâche pour rester fidèles à l'atmosphère étouffant et crépusculaire de "The Batman". D'abord graphiquement, Stevan Subic s'est éclaté. Le découpage est maitrisé, les couleurs et effets sont en totale symbiose avec les pensées troubles d'Edward Nashton, renforçant cet aspect glauque.
Le scénario de Paul Dano, qui n'est autre que l'acteur qui joue le Riddler, amène doucement le lecteur à suivre les méandres des réflexions de ce personnage, dérangé et dérangeant, plutôt victime que terroriste. A comprendre l'injustice qui le mine, depuis l'orphelinat, ou son taf chez Stone face à ce petit chef opportuniste et incapable, et son petit coté justicier, qui le fait se comparer à Batman, mais qui se concrétise en éloignant la fille de Joon et son bébé de sa situation sans avenir. Enfin à appréhender la mise en place de son plan millimétré aux relents de complotisme, qui se conclura par son grand Jour, celui du Jugement, et qui est l'objet du film.
"The Riddler- Année un" représente un parfait apéritif à "The Batman", bien qu'en fait il est meilleur consommé en digestif. Le hasard a fait que je l'ai lu après le film, et c'est tant mieux, j'ai encore le goût des deux en bouche...
Un grand bravo à l'adaptation graphique réalisée par Delphine Ribeyre.
Une histoire de SF alambiquée, à la Lamquet oserait-on préciser, assez compliquée à suivre.
La civilisation terrienne s'est propagée dans la galaxie grâce au moteur à muons qui réduit à quelques heures les voyages interplanétaires. Des colonies ont poussées un peu partout, mais avec le temps leurs habitants humains ont muté, selon leur nouvel environnement, et ces êtres surnommés Aberrants ne peuvent rejoindre la Terre sans protections spécifiques. Ainsi ces enfants issus de la Lune, des Sélénites, génétiquement modifiés et sans défense immunitaire, sont équipés de bulles.
Ces protégés de la spécialiste médicale Rachel possèdent d'étranges pouvoirs télépathiques. Eliott lui est le techno-électronicien de service.
Les deux sont étonnés de voir débarquer à leur centre Polluvit, situé aux Maldives, l’excentrique écrivaine à succès Farah Kubovsky, dont le robot Scrib 54 déraille complètement. Mais ce sont les mauvaises nouvelles venant de leur transtar de retour de Saturne qui les effraient. Le voilier solaire s'est vu détourné sur une station de Pluton, et ses occupants, Stanislas, Ixlane et l'enfant-lune Jennifer sont en détresse, confrontés à des crocodiles et python...
Et voici Rachel et Elliot accompagnés du scientifique russe Kovalov en route vers Pluton.
Il ne s'agit là que de la trame. Ce prélude comporte beaucoup d'étrangetés et d'évènements bizarres, et met en place une intrigue que l'on a du mal à cerner, noyée de notions techno-scientifiques futuristes et de personnages secondaires dont on comprend pas la présence, comme Lady Kubovsky. En fait il nous fallait la suite car l'histoire accroche et l'on aurait aimé savoir ce qu'il en est, ce que le scénariste avait en tête. Le tome deux annoncé n'est jamais paru. Ce qui fait que cet unique album n'a guère d'intérêt. Dommage.
De plus le découpage et le graphisme de Bodart n'aide pas. Il fera bien mieux par la suite, notamment avec "Green Manor".
Édition minable, pour une des meilleures histoires de Macherot. La scène où Chloro et Minimun pénètrent dans la maison et montent au grenier pour délivrer Particule, alors qu'ils sont poursuivis par Célimène, est digne d'un Hitchkock !
Petite remarque, les notes relatives à l'édition, page 2 (dépôt légal, ISBN) sont exactement les mêmes que celles du tome 1, "Chlorophylle contre les conspirateurs". Une erreur sans doute...