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Voilà, ça y est, la boucle est bouclée ! Cet album conclut avec brio ce préquel de LA QUETE, en faisant remarquablement le lien avec le cycle originel. Tout y est : les personnages tourmentés, l'ambiance magique de la série, les décors grandioses, les événements épiques et surtout, l'immense émotion que l'on avait pu ressentir à la lecture du tome 4 (celui qui terminait le premier cycle) et qui est de nouveau palpable pour cet album de fin de second cycle.
Un tome extrêmement puissant, illustré par un dessin splendide magnifiquement mis en couleurs, qui conclut cette saga en apothéose.
Oui, vraiment, LA QUETE DE L'OISEAU DU TEMPS restera dans les annales comme l'une (si ce n'est "la") des références en matière d'héroïc-fantasy en bande-dessinée. Merci messieurs les auteurs !
Cela devait faire au moins vingt ans que je n'avais pas lu un PETIT SPIROU. Certes, ce n'est pas la série du siècle, mais j'avoue avoir pris un certain plaisir au cours de ma lecture.
Déjà, j'adore l'univers et les personnages (avec, au sommet de la pyramide, bien évidemment Monsieur Mégot et Mademoiselle Chiffre). Ensuite, l'humour grivois, si caractéristique de la série, contrairement à beaucoup aujourd'hui me fait toujours beaucoup rire. Et enfin, j'aime énormément le dessin de Janry : alliage de modernité et de classicisme, je le trouve efficace, agréable, et surtout terriblement expressif.
Bref, cet album constitue une petite madeleine de Proust au goût bien agréable.
(PS : l'histoire d'introduction, qui parodie l'éternelle rivalité entre SPIROU et TINTIN, est vraiment drôle et particulièrement bien trouvée !).
Le scénario, qui fait dans l'humour absurde, est bien barré et bien drôle mais le dessin numérique est sacrément pourrave. Du coup, impression mitigée, même si j'avoue je me suis bien marré à la lecture ("Jean" rigole encore ;-) ).
Album sympathique. L'histoire est drôle, les personnages à la fois mignons et amusants, et le dessin et les couleurs sont hyper chouettes. Les jeunes lecteurs devraient apprécier.
Relations père-fils, secrets de famille, traumatismes liés au divorce parental, nostalgie de l'enfance, peur de s'engager, temps qui passe, culpabilité de ne pas avoir encore d'enfant à 40 ans et désir de paternité : c'est avec beaucoup de pudeur et d'honnêteté que Zérocalcare se livre sur ces sujets dans le présent opus, toujours avec ce sens de l'humour décalé et de l'autodérision si typiques qui font que la lecture de chacun de ses ouvrages passe super bien (d'autant plus que le dessin est particulièrement vivant et expressif).
Mention spéciale pour les références à Musclor et aux Maîtres de l'Univers; je me suis direct revu 40 ans en arrière en train de mater les épisodes TV sur le tapis du salon et de jouer avec les figurines Mattel !
Un album enchanteur, qui mêle humour, tendresse, émotion avec un brin de sensualité. Le tout illustré par un dessin malicieux, délicat et minimaliste qui est tout à fait à mon goût. C'est typiquement le genre de BD que j'aime.
Album sympathique, qui confronte LL à une situation originale et inédite : notre cow-boy doit résoudre un conflit social opposant les riches barons industriels propriétaires de grandes brasseries et leurs salariés, syndicalistes socialistes en grève.
L'histoire se lit bien, les personnages sont bien trouvés, l'humour est efficace, le dessin est comme d'hab' réussi et l'album se permet même d'avoir un petit côté didactique, en expliquant ce que les colons allemands ont apporté à la société américaine au fil des siècles. Une belle surprise, et probablement l'un des meilleurs albums post-Morris.
Au cœur du 20ème arrondissement de la capitale, NESTOR BURMA enquête sur une série de meurtres qui va lui faire découvrir les dessous de l'industrie pharmaceutique moderne, entre corruption, histoires de gros sous et maltraitance animale.
L'album qui signe le grand retour de Tardi dans la série ! Cet album est une vraie madeleine de Proust, entre un dessin unique en son genre, un ton très irrévérencieux (et souvent très drôle) et des dialogues parsemés d'argot parisien avec des expressions aujourd'hui quasi-disparues. Un réel plaisir de lecture !
C'est toujours un plaisir de retrouver LES VIEUX FOURNEAUX, même si ce n'est pas la série que je lis avec le plus de fidélité. Comme d'habitude, on retrouve ce mélange de satire sociale, d'humour, d'amitiés, de tendresse, de rébellion et de secrets enfouis qui ressurgissent sans qu'on ne le veuille, et qui déstabilisent certaines personnes encore de la partie.
Beaucoup de thématiques actuelles sont abordées dans cet opus (changement climatique, technologies qui connectent virtuellement de plus en plus les acteurs de la société mais qui atténuent les rapports humains, femmes fatiguées du patriarcat ...) avec plus ou moins de finesse mais jamais sans humour. Comme en plus les dessins sont très réussis et que les dialogues sont tous aux petits oignons, la lecture de ce huitième tome est un vrai plaisir !
De nouveau un épisode de transition, qui ne fait pas beaucoup avancer l'intrigue générale de la série. Outre le dessin toujours aussi plaisant, la seule réelle satisfaction de ce tome sera finalement d'apprendre les vraies causes de la mort de Camille.
Dire que j'avais failli arrêter au premier tome ... Je me souviens, la lecture du premier volume ne m'avait pas du tout emballé : choix graphiques étranges (dessin atypique et couleurs hallucinogènes), histoire confuse, personnages en nombre trop important et disposant de peu de liens entre eux, ambiance entre-deux ... Mais heureusement j'ai persévéré !
Tout s'emballe à partir du second tome : la tension monte crescendo, les personnages prennent de l'épaisseur et on commence à faire plus facilement le lien entre tout ce beau monde et les motivations de chacun et la lecture devient tout simplement addictive ... jusqu'à ce final carrément explosif dans le dernier volume ! D'autant que les choix graphiques, une fois intégrés, créent une ambiance fascinante (surtout les couleurs !) et participent grandement à l'atmosphère unique de cette série.
En bref, une série mi-polar mi-fantastique qui vaut clairement le détour ! C'est clair, "ici, c'est spécial".
LE JOUR DE TAROWEAN narre les aventures de Corto dans le Pacifique Sud, au cours de l'année 1913. On y apprend notamment comment et pourquoi notre marin s'est retrouvé ligoté à un radeau et abandonné en mer au début de LA BALLADE DE LA MER SALEE.
La tentation était grande d'inventer un préquel à LA BALLADE DE LA MER SALEE pour expliquer la première apparition de CORTO MALTESE sous les crayons d'Hugo Pratt, mais en même temps l'exercice était éminemment casse-gueule tant ce titre est considéré comme le chef-d'oeuvre absolu de la série (voire comme un chef-d'oeuvre de la Bande-Dessinée tout court).
Force est de constater que les nouveaux auteurs s'en tirent plutôt bien. Bien sûr, ce nouvel épisode n'a pas la saveur ni la charge émotionnelle du chef-d'oeuvre de Pratt. Si le dessin singe bien le trait enlevé et distingué de Pratt, le récit est moins onirique, moins trépidant, moins romantique, moins mystérieux. Il n'en reste pas moins un bon récit d'aventure, divertissant à défaut de faire rêver.
Si on est content de retrouver certains personnages-phares de la première aventure de CORTO MALTESE (par ordre de parution), comme le Moine ou Cranio, ce sont surtout les nouveaux personnages inventés pour cette aventure qui amènent un plus au récit (les premiers nommés ne jouant pas un grand rôle dans cette histoire). A l'exception bien sûr de Raspoutine, qui tire une nouvelle fois son épingle du jeu (une habitude chez ce forban) et qui engendre parfois quelques passages assez comiques.
En bref, plutôt content de ce nouveau Corto, qu'il faut savoir apprécier tel quel et qu'il ne faut surtout pas chercher à comparer à LA BALLADE DE LA MER SALEE.
EQUATORIA raconte les aventures de CORTO MALTESE qui, en 1911, parcourt l'Afrique équatoriale à la recherche du "miroir du prêtre Jean", une pierre précieuse qui, selon la légende, serait dotée de pouvoirs magiques fabuleux. Sa route croisera notamment celles de nationalistes égyptiens, de contrebandiers, de trafiquants d'esclaves, de bataillons d'un régiment colonialiste britannique ou encore de femmes qui ne le laisseront pas indifférent ...
Une énigme de départ à résoudre, un mystérieux trésor à découvrir, des voyages, de l'exotisme, de l'aventure, un brin de magie, un soupçon de poésie, des personnages féminins d'envergure, un héros dont la répartie claque toujours autant ... tous les ingrédients d'un bon album de Corto sont présents pour faire de cet opus une vraie réussite. Et comme en plus les dessins en noir & blanc sont superbes et très fidèles au style de Pratt, on passe vraiment un très bon moment de lecture.
Une reprise que je trouve pour ma part très réussie.
SOUS LE SOLEIL DE MINUIT relate le périple de Corto en 1915 dans les vastes étendues gelées du Grand Nord, entre Etats-Unis et Canada. Il est porteur d’un message que son ami Jack London adresse à un amour de jeunesse. En échange, l’écrivain promet à Corto une nouvelle aventure et … un mystérieux trésor !
Plus qu’un plaisir, c’est un vrai bonheur de retrouver CORTO MALTESE ! Ce premier album de reprise de cette série mythique s’avère selon moi une vraie réussite. Le dessin en noir et blanc, raffiné et tout en élégance, est exquis; il se rapproche énormément du trait élégant de Pratt. Quant au scénario, s’il met de côté énigmes alambiquées, songes illusoires et formules magiques, il est en revanche d’une immense puissance romanesque et propose une pure histoire d’Aventure, avec son lot de rebondissements, d’émotions, de décors enchanteurs et de personnages secondaires hauts en couleurs. Les dialogues sont ciselés à souhait et le personnage de Corto, qui mêle humanisme, romantisme, nonchalance, douce ironie et sens de la dérision, n‘a pas pris une ride.
Saluons donc le retour en BD de CORTO MALTESE et félicitations aux nouveaux auteurs !
LA LIGNE DE VIE raconte le passage de CORTO MALTESE au Mexique en 1928 qui, alors qu'il est missionné par Bouche-Dorée pour racheter des antiquités à un archéologue peu scrupuleux, se retrouve à lutter aux côtés des révoltés catholiques qui se battent contre le gouvernement républicain et ses lois anticléricales. Sa route croisera celle de trafiquants d'antiquités, de diplomates américains, de guérilleros catholiques, de soldats républicains mais aussi celle d'un jeune journaliste idéaliste et d'une vieille connaissance : la jolie révolutionnaire catholique Banshee, qui a quitté son Irlande natale pour rallier la cause des "Cristeros" contre le gouvernement mexicain ...
Encore un très bel album du duo Canalès / Pellejero. Les dessins N&B sont sublimes et les textes une nouvelle fois très bien écrits, avec des dialogues aux petits oignons et des planches muettes oniriques à souhait.
Deux (tout petits) bémols à mes yeux : 1/ le scénario, qui fait la part belle à l'Aventure, au sein d'un contexte historique fort bien documenté et décrit, manque en revanche de suffisamment de poésie pour que cet album figure parmi les meilleures aventures de Corto. Et 2/ le personnage de Banshee, si envoûtante dans LES CELTIQUES, apparaît bien peu charismatique dans ce récit et sa présence au sein des révolutionnaires mexicains me paraît très artificielle.
Ces (légers) reproches ne m'ont toutefois pas empêché de savourer comme il se doit ce nouvel épisode du marin le plus attachant de l'Histoire de la bande-dessinée (n'en déplaise au capitaine Haddock ;-) ).
Un poil déçu par cet album. Pas graphiquement, car comme d'habitude le dessin d'Alexis Nesme est du caviar pour les yeux. Mais j'ai trouvé que l'histoire concoctée par Lewis Trondheim manquait un peu de substance. Le Marsupilami n'est finalement qu'un personnage secondaire dans ce récit (le véritable héros étant José) et intervient assez peu. De plus, le récit est parsemé de plusieurs grosses ellipses qui fait qu'on passe plusieurs fois du coq à l'âne, ce qui est un peu déroutant.
Bref, ça reste tout de même très plaisant à lire, mais j'avoue que je m'attendais à mieux.
Dans la lignée du tome 1, avec une histoire peu complexe mais sympathique à suivre, articulée autour d'un jeu de pistes, et un graphisme qui, s'il demeure moins détaillé que dans la série-mère, reste tout de même bien expressif (les trognes des différents personnages sont souvent bien drôles) et donc agréable à l’œil.
Mine de rien, l'album nourrit quelque peu la série d'origine puisque l'on y apprendra notamment d'où vient le nom du "Cabaret des ombres" qui servira plus tard de repaire pour LES SPECTACULAIRES.
Album sympathique qui regroupe quatre courtes histoires, toutes articulées autour du même thème : Donald, grimé en Fantomiald, doit trouver du travail pour pouvoir payer son loyer à oncle Picsou. On reconnaît bien la patte humoristique de Nicolas Pothier au scénario (avec de nombreux jeux de mots, plus ou moins réussis) et Batem fait du bon boulot au dessin, en respectant bien les canons graphiques Disney tout en y ajoutant sa touche personnelle issue de l'école franco-belge classique.
Pas le meilleur album de cette collection, loin de là, mais bien sympa tout de même.
Après les remous provoqués par la manière dont LE TUEUR a résolu la mission qui lui avait été confiée (cf. tome 5), notre "héros" est contraint de prendre du recul et de se planquer quelques temps. Problème : le voilà avec une fillette sur les bras, dont il ne sait que faire. Cette gamine est un véritable poids pour son travail et l'expose de plus dangereusement. Il ne peut toutefois se résoudre à l'abandonner. Aussi, quand il échappe une nuit à une tentative d'assassinat au sein de sa cachette, LE TUEUR comprend qu'il lui faut prendre la tangente avec la petite, le temps de déterminer qui a voulu les éliminer. Et s'il s'agissait de sa propre hiérarchie ? LE TUEUR devient plus paranoïaque que jamais et ne fait plus confiance à personne ...
Excellent tome qui boucle efficacement le second cycle de cette série, entamé au tome 4. Un album où notre "héros" est plus aux abois que jamais et qui va devoir choisir entre se débarrasser d'une enfant pour assurer sa propre sécurité ou continuer à la protéger mais rester de fait exposé. Un dilemme inhabituel pour LE TUEUR qui fait tout le sel de ce sixième tome, comme d'habitude joliment dessiné (bien que ce style graphique puisse paraître très atypique) et riche en réflexions cyniques dont je ne peux m'empêcher de penser que beaucoup soient pertinentes.
Les albums se suivent et se ressemblent pour IDEFIX : nous avons de nouveau droit à trois courtes histoires, au scénario peu complexe, très enfantin (y compris dans l'humour), mais l'ensemble reste plaisant à lire (notamment grâce au dessin fidèle en style à celui de la série-mère). Comme d'habitude, l'album mêle personnages propres à ce spin-off avec protagonistes issus de la série-mère, à présent bien implantés au sein de cette série (ce filou de Lentix et cet ectoplasme de Pleindastus ("La serpe d'or"), l'insupportable Homéopatix ("Les lauriers de César"), le druide Amnésix ("Le combat des chefs"), sans oublier quelques caméos réalisés par Ordralfabétix).
A noter toutefois l'absence inhabituelle du despotique Anglaigus ("Le Domaine des Dieux"), remplacé cette fois-ci par cet incroyable baratineur d'Epidemaïs ("Astérix gladiateur", "L'Odyssée d'Astérix"), l'un de mes personnages secondaires préférés d'ASTERIX.
Derrière un titre et une couverture complètement ratés se cache en fait l'un des meilleurs B&M depuis la reprise de la série. C'est simple, je me suis régalé de la première à la dernière page ! Le dessin est excellent et le scénario mêle efficacement enquête policière avec un soupçon de technologie futuriste (la Taupe) et un brin de légendes et phénomènes paranormaux (la légende du Roi Arthur), dans la droite ligne des meilleurs épisodes de BLAKE ET MORTIMER.
Certes, il y a toujours quelques petits défauts si on veut pinailler (comme l'identité du Grand Druide, très vite devinée), mais franchement ce n'est rien en comparaison du plaisir que j'ai eu à lire cet album.
Je l'ai lu à ma fille de cinq ans et elle a adoré ! C'est tendre, poétique, romanesque, avec un brin de mystère juste ce qu'il faut pour titiller la curiosité des enfants et les personnages sont tous très attachants. Graphiquement, le trait est doux et les couleurs sont à l'avenant.
L'ouvrage idéal pour initier les enfants à la BD !
"Par la poussière de diamant !"
Après un premier tome centré sur Ikki et un second axé sur Shun, c'est cette fois-ci Hyoga qui est le véritable héros de cet opus, en tous points réussi. Le dessin et la colorisation sont toujours aussi bluffants et le scénario est épique à souhait, venant s'insérer cette fois-ci entre la fin du cycle Poséidon et le début du cycle Hadès.
Le scénario est parfaitement dans l'esprit de la série, entre des combats héroïques et des révélations bouleversantes. L'intrigue en elle-même est aussi passionnante qu'originale; les nouvelles informations données sur le passé de Hyoga et les pouvoirs de son armure du Cygne donnent encore plus d'épaisseur à ce Chevalier de Bronze déjà hyper charismatique; les nouveaux méchants sont aussi classes visuellement qu'ils sont vils et cruels et les décors servant de cadre à cette aventure sont tout bonnement grandioses.
En outre, les Chevaliers d'Or sont des personnages tellement charismatiques que leur présence dans une aventure des CHEVALIERS DU ZODIAQUE est toujours un grand moment; et c'est pourquoi il est particulièrement plaisant de retrouver ici Milo et Camus, respectivement Chevalier d'Or du Scorpion et Chevalier d'Or du Verseau, deux des plus emblématiques Chevaliers d'Or d'Athéna (j'avoue avoir toujours eu un gros faible pour le Chevalier du Scorpion !).
Fin de cette mini-série avec un troisième tome aussi amusant et bien réalisé que les deux premiers. Dessin naïf rigolo, humour décalé, gags originaux ... et en bonus une petite séquence émotion sur la fin. C'est sans prétention mais j'ai adoré.
Mais quel gâchis ! Pourtant, le début était prometteur : SPIROU prisonnier d'une illusion qui l'enfermait dans ses aventures passées, Fantasio et Seccotine à la rescousse, retour du personnage de Cyanure qui faisait un méchant crédible ... ça partait bien. Et puis ... le dernier tiers de l'album est un vrai naufrage, avec en point d'orgue cette scène de carnage au château de Champignac qui est aussi horrible que ridicule (les scénaristes ont confondu Cyanure avec un adversaire de Goldorak ?).
Reste le dessin élégant de Schwartz, dont le côté vintage souligne néanmoins le fait que SPIROU est une série qui n'est peut-être pas adaptée au XXIème siècle (combien d'albums vraiment réussis depuis le retrait de Tome & Janry ?).
Encore un nouvel épisode de DAD vraiment excellent. L'originalité de cet épisode est de raconter l'enfance voire la petite enfance des filles et donc les premières années de DAD en tant que père. Le concept est parfaitement géré et il est très amusant de retrouver Panda, Ondine et Roxane à des âges différents, avec des préoccupations autres que celles que l'on a l'habitude de voir dans les autres albums.
Comme d'habitude, le trait est rondouillard et agréable, les couleurs sucrées et le ton alterne entre humour, tendresse et légèreté. Que du bonheur !
En tournant un reportage de spéléologie, Vic, Pol et YOKO TSUNO découvrent l'existence d'un peuple extra-terrestre (à la technologie très avancée) vivant dans les profondeurs de la Terre : les Vinéens. Ces derniers vont-ils se montrer bienveillants ou belliqueux vis-à-vis de nos trois héros ?
Bon, je vais probablement casser l'ambiance mais je n'ai pas trouvé ce premier tome terrible. Le scénario est laborieux, l'intrigue difficile à lire (trop de charabia technique / scientifique qui alourdit la lecture) et Yoko a dans ce premier album une personnalité assez détestable (il n'y a qu'à voir la manière dont elle parle à ses acolytes Pol et Vic, en les rembarrant sans cesse). Heureusement, le dessin sauve l'ensemble. A noter d'ailleurs que si les décors se montrent particulièrement soignés, les personnages sont à ce stade de la série encore dessinés selon les standards Dupuis avec un trait se réclamant de la fameuse "Ecole de Marcinelle". R.Leloup adoptera son style "ligne claire" définitif dès l'album suivant.
Entre des personnages évoquant tour à tour les COSMOCATS (les Démonio), le personnage d'Arale dans DR.SLUMP (Electrolyte) ou encore un personnage (la sorcière Yaya Yaga) qui emprunte autant à Baba la voyante (DRAGON BALL) qu'à la vieille Cologne (RANMA 1/2), sans parler bien sûr de l'esprit "shonen" qui imprègne toute cette aventure initiatique et de l'humour potache omniprésent, WILDERMAN est une série qui affiche clairement ses influences manga et qui n'a pas grand chose à voir avec le style franco-belge traditionnel.
Aventures épiques au sein d'un monde médiéval-fantastique, magie, personnages hauts-en-couleurs, ambiance délurée, bastons hyper spectaculaires et humour bon enfant parsèment donc de "shonen franco-belge" et le mélange des genres est plutôt réussi car pour ma part, j'ai passé un bon moment de lecture (bien que le début ait été un peu laborieux). Quant à l'aspect graphique, j'ai trouvé le dessin et surtout la colorisation de Gatignol des plus plaisants, dans un style davantage proche de son travail sur la série DONJON MONSTERS que dans LES OGRES-DIEUX.
Je serai au rendez-vous du tome 2.
Fin du périple des Sauroctones. Jan, Urtsi et Zone sont enfin parvenus à trouver la fusée censée les extirper du monde dégénéré dans lequel ils évoluent. Notre "Trio Fantastico" parviendra-t-il à embarquer et à voyager en direction d'un monde meilleur ?
Un tome dans la lignée des deux précédents, qui conclue cette folle aventure de manière satisfaisante. Des aventures au final plaisantes à suivre, à condition bien sûr d'adhérer aux délires post-apo de l'auteur et surtout à son dessin minimaliste très "à l'arrache" qui est très particulier. Pour ma part j'ai bien aimé.
Un épisode bien cool, riche en révélations, qui bénéficie du dessin sympathique de Vince et qui a surtout le mérite de conclure le premier cycle de cette branche "Donjon Antipodes +", en bouclant plusieurs arcs narratifs : retrouvailles Robert / Tommy, défaite de l'oncle Stanislas, réinsertion du professeur Cormor au sein de la société vaucansonienne, promotion définitive de Mimi en tant que parrain de la pègre, révélation de l'identité secrète de l'Atlas.
Les nombreuses sous-intrigues permettent d'exploiter plusieurs thèmes abordés dans les autres temporalités de la série (la construction des automates grâce aux flammes de vie, les démons, le Coffre aux Âmes ...) et cet album s'insère du coup parfaitement dans le corpus général de la saga, en étant relié à de nombreux autres tomes.
La branche "Donjon Antipodes +" n'est pas la meilleure des ramifications du "Donjon" mais cet album conclue un premier cycle au sein de cette branche de manière efficace.
Nos trois jeunes Sauroctones, Zone, Jan et Urtsi, continuent leur quête d'une hypothétique fusée qui leur permettrait de quitter le monde dégénéré et violent dans lequel ils évoluent, bâti sur les ruines de notre belle civilisation. Un univers où l'obscurantisme et le loi du plus fort ont remplacé le Savoir, les Sciences, les Arts et la Connaissance, et principalement peuplé de sectes, de factions belliqueuses, de mutants et de monstrueux insectes géants.
L'imagination débridée de l'auteur est toujours aussi plaisante à suivre et ce second opus se lit bien, même si le dessin, d'une simplicité désarmante, pourra en désarçonner plus d'un. Pour ma part, je le trouve relativement plaisant malgré ses défauts et imperfections.
L'histoire est totalement barrée et le dessin simpliste tout pourrave est limite foutage de gueule. Pourtant, contre toute attente, j'ai accroché à cette aventure délirante, en particulier grâce aux personnages auxquels il est difficile de ne pas s'attacher et à l'univers post-apocalyptique particulièrement attrayant.
Bref, si vous êtes fans de SF post-apo ou d'héroïc-fantasy déjantée, sachez passer outre la simplicité du dessin car l'ensemble est vraiment plaisant !
Un album qui joue sur notre nostalgie pour ce dessin-animé mythique des années 80. Le dessin comme le scénario sont parfaitement dans l'esprit de l'animé d'origine, avec toutefois une légère mais appréciable différence pour les visages des personnages, qui sont plus dans un esprit "européen" que "manga".
Un album pour les quadra et les quinqua qui, enfants, rêvaient devant les épisodes télévisés du CAPITAINE FLAM.
Excellente suite au T1, qui clôture ce récit de manière particulièrement ... explosive ! Le scénario est remarquablement ficelé et le dessin toujours aussi bien maîtrisé. Au final, un excellent polar !
Sur la planète Vinéa, Yoko découvre l'existence d'une cité sous-marine. Elle va tenter d'y percer ses secrets mais les dangers seront nombreux ...
Un des meilleurs albums de la série, principalement grâce à l'univers sous-marin décrit et aux décors subaquatiques qui sont magnifiquement mis en image et particulièrement propices à l'imaginaire. Le scénario multiplie les rebondissements et la lecture est très plaisante au final.
Yoko enquête sur un mystère se produisant tous les cinq ans sur Ixo, le satellite naturel d'une planète proche de la planète Vinéa : l'apparition d'une lueur incandescente sur un point précis d'Ixo, visible depuis Vinéa. Une enquête qui verra notre héroïne confrontée à une secte d'origine vinéenne, qui endoctrine ses adeptes qui meurent irradiés pour fournir de l'énergie à une cité-planète en errance dans l'espace.
Si le dessin en ligne claire est comme toujours superbe de précision, le scénario n'est en revanche pas hyper emballant et est parfois peu lisible, ce qui fait que la lecture est parfois un peu difficile. Néanmoins le message sous-jacent est intéressant : R.Leloup montre qu'au nom de la Foi, on peut accomplir le meilleur comme le pire. Ici, les dirigeants de la planète Shyra, fondateurs d'un culte religieux les déifiant, ne veulent pas revenir sur Vinéa car ils y perdraient leurs privilèges. Ils préfèrent donc continuer à berner leurs sujets, préférant les sacrifier pour satisfaire leur soif de pouvoir que de leur offrir un monde meilleur.
Un album qui par conséquent, même s'il ne fait pas partie des meilleurs de la série, a le mérite de sensibiliser les jeunes lecteurs aux dangers de la tyrannie et de l'obscurantisme.
Sur Vinéa, Yoko découvre la présence d'une race d'aliens à l'aspect d'insectes géants : les Titans. Quelle est la raison de leur présence sur cette planète ? Leurs intentions sont-elles amicales ou belliqueuses ? Notre héroïne mène l'enquête.
Un bon album, aux décors et personnages une nouvelle fois fantastiques (la représentation des fameux Titans est vraiment chouette), qui, derrière une histoire de SF très classique qui respecte les codes du genre, véhicule des messages de paix, de compréhension universelle et d'acceptation de la différence d'autrui, afin d'arrêter de considérer régulièrement un étranger comme un ennemi potentiel.
Comme le dit Yoko durant l'album : "Les formes qui différencient les êtres importent peu si leurs pensées s'unissent pour bâtir un univers." A méditer.
L'ultime volet de cette série au scénario aussi original qu'ambitieux n'est ni meilleur, ni pire que ses prédécesseurs. Si l'intrigue globale est relativement plaisante, son principal défaut reste l'accumulation de termes inventés à connotation futuriste qui alourdit pas mal la lecture (défaut déjà présent dans les albums antérieurs).
Visuellement, le dessin très underground de Killofer risque de ne plaire qu'aux amateurs de graphismes décalés (ce qui est mon cas) et ne fait pas particulièrement dans l'esthétisme. Mention spéciale toutefois pour la représentation de ses nombreuses races d'aliens, que Killofer parvient à rendre originales.
Un tome de conclusion au final relativement satisfaisant, pour une série de SF qui malgré son originalité graphique et scénaristique, ne m'aura pas convaincu.
La série se conclut sur ce dernier tome, en tous points excellent. Les dernières révélations tombent, et ne déçoivent pas. La tension va crescendo et l'action n'est pas ce qui manque dans cet ultime opus. Tout juste pourrait-on reprocher à cet album une impression de "rush" dans le scénario, comme s'il y avait trop à dire et à expliquer, trop d'intrigues secondaires à amener au bout, trop de personnages à amener au bout de leurs destins, le tout en seulement 48 pages.
A part ce défaut (très) mineur, on ne peut que saluer l'imagination et l'excellent travail des auteurs, qui aussi bien graphiquement que scénaristiquement, auront su faire de RENAISSANCE l'une des meilleures séries de SF des vingt dernières années (et même au-delà).
L'action se passe de nos jours, dans la campagne suédoise : une jeune inspectrice, fraîchement diplômée de l'école de police et venant d'être affectée au commissariat de sa petite ville natale, a pour première mission d'enquêter sur la disparition d'un jeune trentenaire, signalée par les parents du jeune homme. Une enquête qui va faire resurgir certains fantômes du passé de notre héroïne et la confronter à des faits dont l'horreur dépasse l'entendement.
Un bon polar, qui bénéficie d'un cadre d'action original (la campagne suédoise en été), d'un scénario glauque à souhait parfaitement maîtrisé et du dessin de Berthet, comme toujours très élégant. Rien de révolutionnaire pour ce genre ultra-codifié, mais lecture très plaisante toutefois.
Une histoire de piraterie très bien orchestrée, sur fond de commerce triangulaire. Barbe-Rouge, pris au piège d'un odieux chantage, doit retrouver la trace d'esclaves Noirs en fuite (auxquels s'est joint Baba) pour le compte d'un chasseur d'esclaves qui tient sa petite-fille en otage. L'histoire tient en haleine du début à la fin, les méchants sont abjects à souhait et le dessin réaliste parfaitement maîtrisé : personnages, navires, décors de plantations comme de paysages marins sont un vrai régal. De la "BD divertissement" de bon niveau !
Toujours aussi excellent ! Aussi splendide qu'original d'un point de vue visuel, avec des trouvailles graphiques géniales et des mises en page audacieuses qui me régalent toujours autant. Niveau scénario, l'enquête traîne pas mal en longueur mais il ne s'agit en fait que d'un prétexte pour nous faire déambuler dans cet univers extravagant. Suite et fin (enfin !) de cette aventure rocambolesque dans le prochain volume, que j'attends déjà avec impatience.
Un très bon tome qui fait grandement avancer l'intrigue générale de la série, tout en faisant le lien avec de nombreux autres épisodes de la saga, notamment ceux de la branche "Donjon Antipodes +" (découverte des origines de l'Atlas).
Avec pour personnage principal la princesse Zakûtu, héroïne d'une ère nouvelle, l'album mêle les ingrédients qui ont fait le succès de la série (humour décalé, bastons spectaculaires et personnages farfelus) tout en bénéficiant du trait rond et agréable d'Obion qui sied à merveille à l'esprit de la série.
Premier tome du troisième cycle de la série. Après le "cycle des Félins" qui se déroulait dans un univers de type gréco-romain et le "cycle des Primates" qui se tramait dans une ambiance extrême-orientale, voici le "cycle des Ours" qui évoque la civilisation des Vikings. Un cycle qui démarre sur les chapeaux de roues, avec l'assaut sanglant de la capitale féline Angléon par les Ours pour lancer la guerre entre Ours et Félins qui s'annonce sans merci.
On retrouve dans ce tome tous les éléments qui font le succès de la série : un scénario remarquablement élaboré, aux multiples sous-intrigues; une galerie étoffée de personnages aux caractères forts et aux personnalités diverses et bien marquées, et bien sûr un dessin exceptionnel (mention spéciale pour les décors, remarquablement travaillés). A titre personnel, j'ai particulièrement bien aimé la représentation des Ours, dépeints comme des brutes sanguinaires sans cervelle, et celles des Loups, plus subtils et plus retors.
En bref, un album de haute volée qui ne déçoit en rien et un nouveau cycle qui s'annonce aussi passionnant que les deux précédents.
Un album très fidèle à l'esprit de la série-mère, que ce soit au niveau du scénario comme du dessin. Peut-être aurait-il fallu d'ailleurs que les auteurs sortent légèrement des rails tracés par Van Hamme et Rosinski, afin de lire quelque chose de vraiment original (comme ce fut le cas pour le tome 1 de cette série, pour l'instant mon préféré). Là, ça fait un peu album standard de la série officielle ...
L'ensemble reste néanmoins sympa à lire et le parti pris des auteurs de placer cette aventure au cours d'un cycle qui est loin d'être le meilleur de la saga est finalement assez courageux et mérite d'être salué.
Fin de l'histoire commencée dans le volume précédent. Un album plaisant à lire, notamment grâce au dessin qui possède une vraie originalité, dans un style "pop art" appréciable, bien adapté à l'ambiance des sixties dans laquelle baigne cette aventure. Le scénario, en revanche, est beaucoup plus convenu et ne révolutionnera pas le genre. Sympa à lire, cependant.
Très bon tome une fois de plus (aussi bien graphiquement qu'au niveau du scénario et des dialogues, comme d'habitude politiquement incorrects à souhait). Un tome qui présente l'originalité de confronter pour la toute première fois de sa carrière LE TUEUR a un cas de conscience. Ce dernier va-t-il rester fidèle à sa ligne de conduite en ne se mêlant pas des affaires du monde ou bien va-t-il faire une entorse à son code d'honneur et tenter d'enrayer un projet sordide qui n'a pourtant rien à voir avec sa mission du moment, au point de mettre en péril cette dernière ?
J'ai trouvé cet élément scénaristique particulièrement convaincant et la lecture est de fait un vrai plaisir.
LE TUEUR a enfin reçu l'ordre de sa hiérarchie d'abattre Marchand, le maire véreux de la ville où notre "héros" est en mission, en passe d'être nommé Ministre de l'Intérieur. Le contrat doit être exécuté avant que ce pourri ne soit nommé ministre, et LE TUEUR dispose d'une marge de manoeuvre bien étroite ...
Très bon album, qui clôture de belle manière ce triptyque consacré à la première mission du Tueur exécutée pour le compte de la DGSE. La tension va crescendo, LE TUEUR ayant la tâche moins facile que prévu.
Un excellent cycle qui mêle terrorisme islamique, trafic d'armes et de drogues et sombres magouilles politiques.
Après avoir éliminé son adjoint (cf. tome 1), LE TUEUR s'attaque maintenant au maire de la ville où il est en mission. Une autre paire de manches ... Car ce politicien véreux, du fait de sa position privilégiée, est une cible difficile à atteindre. Sans compter les "à-côtés" de la mission qui vont forcer LE TUEUR à naviguer entre jeunes musulmans de banlieue radicalisés et guerre des gangs de cité pour le contrôle de trafics d'armes et de drogue.
Un bon album, bien dans la lignée des épisodes précédents, entre un dessin atypique mais fort plaisant et surtout un scénario bien nauséeux qui dévoile la face sombre et l'hypocrisie du monde politique français, acoquiné avec les figures du grand banditisme, et faisant preuve d'un cynisme écoeurant.
On commence à en savoir davantage sur les mystères évoqués dans le tome précédent mais l'intrigue se dévoile toujours avec parcimonie, ménageant ainsi un très bon suspense, pour notre plus grand plaisir. A côté de ça la partie graphique est toujours aussi maîtrisée, faisant de cette série l'une des meilleures séries SF du moment.
Un second cycle qui tient pour l'instant toutes ses promesses, en attendant le prochain tome de clôture, en espérant que celui-ci soit à la hauteur de tous les excellents albums qui l'ont précédé.
Premier tome du second cycle, dont les faits se déroulent vingt ans après ceux du premier. Comme pour le premier cycle, le scénario déroule plusieurs intrigues en parallèle : on va suivre d'une part Sätie, rescapée d'un attentat terroriste, dans une mission ayant pour but de démasquer les responsables d'odieuses manipulations génétiques interdites ayant entraîné le croisement entre êtres humains et extra-terrestres, et de l'autre Swänn, qui a été chargé d'enquêter discrètement auprès d'autonomistes terriens pour retrouver des indices sur le groupe terroriste responsable des attentats visant les Aliens sur Terre.
Comme pour le premier cycle de la série, le scénario est remarquablement ficelé, entre une intrigue parfaitement construite, l'abord de thématiques fortes (l'écologie, la diplomatie politique, les questions morales ...) et une atmosphère d'inquiétude et d'insécurité qui est parfaitement retranscrite. En parallèle, le dessin et la colorisation sont toujours aussi réussis et la lecture de cet album est de fait un vrai bonheur.
Le jeune chasseur de primes Granola, dernier rescapé d'un peuple disparu jadis exterminé par les Sayens à la solde de Freezer, a rassemblé les Dragon Ball et fait le voeu de devenir le meilleur guerrier de l'univers. Aussi, quand sa route croise ensuite celle des Sayens San Goku et Végéta, Granola voit là l'occasion unique de venger son peuple ...
Un tome assez peu axé sur le combat, qui sert principalement à présenter ce nouveau cycle d'aventures, ses enjeux, ses décors et ses personnages. Après plusieurs albums centrés sur les combats terribles entre nos héros et leurs ennemis, ça fait du bien de lire une histoire qui prend le temps de nous présenter autre chose, même si en soit le scénario ressasse beaucoup d'éléments aperçus dans les cycles antérieurs. Un tome au final plaisant, mais sans plus.
Album qui regroupe plusieurs petites histoires dessinées par Uderzo (et parfois scénarisées par Goscinny) entre 1963 et 2003, parues comme éléments publicitaires dans divers magazines ("Pilote", "Elle", "National Géographic" ...). Honnêtement, aucune ne casse trois pattes à un sanglier. Donc à part le côté "inédit" de ces historiettes qui ravira probablement les inconditionnels d'ASTERIX, il n'y a pas beaucoup d'intérêt.
Mention spéciale toutefois pour les histoires "Latinomanie" et "Mini Midi Maxi", bien drôles.
Une superbe BD d'apprentissage, illustrée par un dessin somptueux, dans un style proche du dessin d'animation japonais. L'ambiance crépusculaire du récit est magnifiquement retranscrite, rendant la lecture envoutante. Une dernière chevauchée vengeresse et épique pour un peuple meurtri ... Du très très grand western !
Une histoire merveilleuse : une aventure tragi-comique pleine de péripéties et de rebondissements, mais surtout un plaidoyer pour le Savoir, la Culture, les Arts et les Sciences, et un pamphlet contre l'obscurantisme et les censeurs de tous bords. L'histoire se passe en Andalousie au Xème siècle mais elle est universelle et intemporelle, et même (malheureusement) plus d'actualité que jamais.
Le dessin, sans être exceptionnel, est sympathique. Agrémenté de couleurs chaudes, l'ensemble s'avère réellement plaisant et la lecture est de la première à la dernière page un vrai bonheur.
Un album très prenant qui relate un fait divers survenu en ex-URSS à la fin des années 50 : la disparition mystérieuse d'un groupe de neuf jeunes alpinistes chevronnés au cours d'un trek dans l'Oural. Que s'est-il passé ? Des théories les plus sérieuses (basées sur des éléments scientifiques) aux théories les plus folles (certains complotistes évoquant même l'intervention du Yéti voire d'extra-terrestres !), personne n'a pu à jusqu'à présent établir la vérité. Les auteurs ne donnent bien sûr pas de réponse mais évoquent plusieurs possibilités. A ce titre, le dossier en fin d'album (où plusieurs témoignages sont recueillis et où plusieurs théories sont présentées) est passionnant.
Pour en revenir à l'album, le scénario - à cheval sur deux temporalités : le présent (avec l'enquête menée par l'inspecteur soviétique après le drame) et le passé (avec les événements tragiques vécus par les jeunes alpinistes) - est remarquablement mené, en ce sens qu'il installe une belle tension et un beau suspense malgré le fait que la fin de l'histoire soit connue de tous. Quant au dessin, le trait réaliste aux contours arrondis est très propre et s'avère d'une grande lisibilité, rendant la lecture fort plaisante.
Un "one-shot" au final d'un excellent niveau, qui plaira probablement aux amateurs de mystères et d'enquêtes non élucidées.
C'est typiquement le genre de "BD d'auteur" que je ne supporte pas. Certes, le dessin élastique de Blutch a un certain charme, mais le scénario est bien trop pompeux, bien trop snob et tellement absurde que je n'ai pas réussi à accrocher. L'album plaira certainement aux bobos de la capitale et à une certaine intelligentsia parisienne, mais pour ma part la lecture m'a profondément ennuyé et cet album ne m'a absolument pas touché, malgré le talent graphique de Blutch.
Les aventures de Zorro au XXIème siècle. J'ai bien aimé cette version revisitée du célèbre vengeur masqué, principalement pour sa partie graphique, avec un dessin très dynamique et fort agréable. Le scénario est par contre beaucoup plus convenu et très manichéen (des "gentils" luttent contre un méchant cartel pour libérer la population locale entièrement sous leur coupe), voire même par moments ridicule (Zorro qui ne sait pas ce que sont des voitures et des révolvers ...).
Sympa néanmoins dans l'ensemble.
Un sixième tome dans la lignée des précédents, avec trois petites histoires sympathiques, bien dans l'esprit des aventures d'ASTERIX (y compris graphiquement). Outre les personnages spécialement conçus pour ce spin-off (les animaux amis et adversaires d'IDEFIX, le général romain Labiénus ...), on aura aussi plaisir à croiser quelques personnages secondaires issus de la série-mère, comme le prétentieux Anglaigus ("Le Domaine des Dieux"), le druide Amnésix ("Le combat des chefs"), cette grosse larve adipeuse de Gracchus Pleindastus, préfet de Lutèce ("La serpe d'or") ou encore ce gros bourrin de Briseradius ("Astérix gladiateur"), sans oublier bien sûr les apparitions fugaces d'Abraracourcix, Bonemine ou encore Ordralfabétix.
Un ouvrage colossal (presque trois-cent pages !) qui permet d'en apprendre énormément sur l'univers de DONJON. L'album se destine aux rôlistes confirmés (qui y trouveront là un jeu avec des règles beaucoup plus fouillées que celles que proposait le premier "Donjon Bonus").
Mais pour ceux qui ne joueraient pas (ou plus) aux jeux de rôle, l'album reste intéressant pour en apprendre toujours davantage sur l'univers de cette série hors-norme : description des principaux lieux et personnages rencontrés à toutes les époques où se passe la série, informations complémentaires sur les principales guildes, sociétés, castes, etc. rencontrées dans les albums, fonctionnement de la magie expliqué en détail ... voilà de quoi satisfaire très certainement tous les fans de DONJON, qui en apprendront là énormément sur leur série fétiche.
Comble de réjouissances, les grandes illustrations en couleur de Trondheim sont une pure merveille et valent à elles seules le détour (davantage que celles de Sfar en tous cas, beaucoup moins esthétiques).
Un album incontournable pour les fans de la série, que l'on soit amateur de jeux de rôles ou pas !
Aussi drôle et débile que le premier tome. Le fait de représenter le personnage de Peau d’Âne en garçon manqué féministe ultra-bourrine crée de nombreuses situations forts drôles.
Le dessin humoristique très expressif de Tebo, aux fortes connotations "cartoon", fonctionne à merveille. Je me suis bien poilé.
SENSO fait partie de la "trilogie italienne" d'Alfred (avec COME PRIMA et MALTEMPO). C'est incontestablement le meilleur des trois albums. L'histoire dégage beaucoup d'humanité et se montre même à plusieurs reprises émouvante. L'humour y est léger (ce n'est pas ce qui ressort le plus de cette histoire) mais bienvenu et efficace. Le personnage principal, sorte de "Jean-Claude Dusse italien", est éminemment attachant, mais tous les autres sont extrêmement bien pensés.
C'est beau, tendre, émouvant, envoûtant, et le dessin épuré est une pure merveille.
Fabcaro tourne le couple en dérision avec son humour féroce et absurde. C'est vraiment hilarant, d'autant que le dessin très pauvre est parfait pour montrer le côté blasant que peut revêtir le quotidien, ce qui renforce encore plus le ton comique des scènes de ménage que nous propose l'auteur.
Nullissime. Scénario inexistant, textes grossiers et vulgaires, personnages antipathiques, dessin merdique. A fuir, clairement !
BD typiquement "oubapienne". Chaque page est l'illustration d'un nouveau chapitre d'un soit-disant feuilleton et contient une illustration, un titre et un fragment de texte qui aurait été tiré du chapitre en question. C'est ensuite au lecteur d'essayer d'imaginer ce qu'il aurait bien pu se passer entre deux pages en reconstituant l'histoire.
Si l'idée sur le papier est originale, hélas la lecture est franchement barbante. Reste le dessin atypique de David B. pour passer un bon moment et l'ambiance macabre bien développée par l'auteur, grâce à sa ribambelle de personnages étranges, effrayants ou grotesques. Insuffisant néanmoins en ce qui me concerne pour justifier l'achat de cet ouvrage.
Album qui clôture le premier cycle de cette série RENAISSANCE. Un tome en tout point excellent, qui conclue l'intrigue principale de manière fort satisfaisante, tout en proposant une fin ouverte qui appelle un second cycle que l'on a déjà envie de découvrir ! Les dessins restent impeccables jusqu'au bout, à la fois nets, précis et dotés d'une grande lisibilité.
Dans la continuité du premier tome : scénario accrocheur et dessin très plaisant. Le fait de suivre en parallèle trois intrigues (la mission au Texas, celle en France et les intrigues politiques sur la planète Näkän) rend la lecture passionnante. Ce second tome montre également que derrière la mission "humanitaire" du projet alien RENAISSANCE se cachent d'autres desseins moins nobles envisagés par certaines races d'extra-terrestres et on attend de fait la conclusion de l'intrigue au prochain tome avec beaucoup d'impatience !
2084. L'Humanité est en voie d'extinction. En cause : l'épuisement des ressources naturelles, de multiples catastrophes climatiques d'ampleur mondiale, plusieurs conflits destructeurs de civilisations entre elles ainsi que la traque mortelle de l'espèce humaine par des IA qui se sont émancipées et sont devenues totalement indépendantes. C'est le moment que choisissent plusieurs races extra-terrestres pour débarquer sur Terre et sauver encore ce qui peut l'être. Mais tout ne va pas se passer comme prévu ...
Etant friand de récits de SF, et notamment de récits d'anticipation qui donnent une vision très sombre et pessimiste du devenir de l'Humanité, le synopsis de cette série m'a immédiatement attiré. La lecture de ce premier opus m'a totalement emballé : le scénario tient toute ses promesses et les dessins sont très réussis (mention spéciale aux décors de mondes extra-terrestres).
Problématiques écologiques, enjeux politiques forts et questions morales (notamment celle sur l'ingérence) jalonnent constamment le récit, qui n'oublie pas non plus de nous proposer des séquences d'action bien tendues et plusieurs passages forts émouvants. Du grand art !
Dans la même veine que les deux autres : de l'aventure enrobée d'humour très drôle, plein de clin d’œils et de références amusantes et un dessin qui fonctionne bien, en renforçant les effets comiques du scénario. Dommage que la série soit pour l'instant en stand-by car c'est vraiment très très rigolo !
Un second opus dans la lignée du premier : une histoire et des personnages déjantés, de l'humour absurde, des répliques hilarantes, tout plein de références très drôles et un dessin jovial parfaitement adapté au ton comique du scénario. Je me suis marré du début à la fin. Le meilleur album de la série selon moi.
L'ombre de Goscinny plane sur cet album, tant l'histoire est truffée de jeux de mots, de calembours et de références hilarantes. Les aventures de ces vikings du dimanche (un petit teigneux, un gros bourrin et un vieux sage ... ça ne vous rappelle rien ? ;-)) sont bien tordantes, d'autant que le dessin est suffisamment expressif et bien qu'il n'égale pas la qualité de celui d'Uderzo (faut pas déconner non plus), reste bien agréable et plaira certainement au plus grand nombre.
En bref, un premier album aussi drôle que rafraîchissant pour cette série peu connue mais vraiment excellente.
Bonne suite, bien que l'on reste dans la veine du T1 : une histoire peu passionnante (malgré ses aspects tragiques) et un dessin beaucoup trop basique, qui font que l'on a du mal à s'enthousiasmer. Perso, je n'ai pas accroché à ce diptyque.
Une histoire peu intéressante à mon goût, si ce n'est le fait de nous apprendre un fait historique peu connu : le sort des tirailleurs sénégalais prisonniers des Allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Qui plus est, le dessin de Fournier est très décevant : le trait est beaucoup trop simpliste (dans le mauvais sens du terme) et manque réellement d'âme. On est loin du dessin enchanteur et dynamique dont il nous gratifiait dans ses albums de SPIROU ET FANTASIO.
A lire pour les références historiques, mais il y a clairement mieux dans cette collection "Aire Libre".
Premier tome de cette série spin-off d'ASTERIX. Ce n'est pas le meilleur album de la série mais il se laisse lire agréablement, d'autant que le dessin est calqué sur celui d'Uderzo. Au-delà de tous les nouveaux personnages créés spécialement pour cette série, il sera également plaisant de croiser quelques personnages secondaires de la série-mère comme l'architecte à l'ambition dévorante Anglaigus ("Le domaine des dieux"), le druide Amnésix ("Le combat des chefs") ou ce jeune freluquet de Goudurix ("Astérix et les Normands").
Un second opus réussi. Suspense et action font bon ménage, et le personnage de Jones a toujours autant de charisme. Le dessin de Taduc est comme toujours irréprochable et s'inscrit parfaitement dans l'esthétique générale de la saga.
Un "polar social" qui met en lumière la réalité de la vie d'une certaine Chine, où de nombreux Chinois se tuent littéralement à la tâche pour des salaires de misère, embourbés dans la misère, la crasse et la pollution. Pour avoir vécu un temps dans ce pays, je peux certifier que le cadre de ce récit n'est malheureusement pas inventé. Les sites naturels pollués, les villages crasseux où les gens survivent plus qu'ils ne vivent, les gosses au bord des routes qui jouent avec presque rien ... tout cela est véridique et donnent un visage peu reluisant de la seconde puissance économique mondiale (on est bien loin des sites touristiques de Pékin ou des quartiers huppés de Shanghai !).
Pour en revenir au récit, sa construction est relativement classique (un homme est victime d'un coup tordu et va chercher à se refaire petit à petit et se venger de ceux qui l'ont trahi) mais l'ensemble est plaisant à suivre, d'autant que les dessins sortent vraiment de l'ordinaire, avec un petit côté glauque qui convient parfaitement à l'ambiance noire, poisseuse et poussiéreuse qui émane de ce récit.
On va suivre la destinée d'Ulysse, jeune parisien héritier de l'une des dix plus grosses fortunes de France, amené à succéder à son père à la tête de la puissante entreprise familiale. Mais la rencontre de ce jeune homme timide et réservé avec Cyrano, ex-cuisinier de renom qui a tout plaqué dix ans plus tôt à la suite d'un coup de sang, va changer sa destinée. Cyrano va initier Ulysse au monde de la grande gastronomie, dans lequel ce dernier va plonger corps et âme, au point de s'écarter du chemin tout tracé. C'était sans compter sur les pressions familiales ... Dès lors, quelle voie choisir entre le cœur et la raison, surtout quand son avenir est en jeu ?
En bon épicurien, j'ai forcément été séduit par cet album. Le dessin plein de charme et de caractère est mis au service d'une histoire aussi captivante que touchante, remplie de personnages attachants. On espère et on doute avec ces derniers, on rêve devant la beauté des paysages et on salive devant toutes ces recettes préparées par ULYSSE & CYRANO.
Un récit très humain qui se déguste comme un bon premier cru de Nuits-Saint-Georges.
Voilà, LES CAHIERS D'ESTHER, c'est fini ! Ce tome est dans la lignée des précédents : une succession d'anecdotes narrées par la jeune Esther, tantôt drôles, tantôt banales et sans grand intérêt. L'ensemble est illustré par un dessin hyper minimaliste mais suffisamment expressif pour que la lecture soit agréable (la marque de fabrique de Sattouf).
A travers cette série, Riad Sattouf aura peint le portrait d'une certaine jeunesse française (citadine, féminine, issue de la classe moyenne) avec ses codes, ses questionnements, ses espoirs, ses joies, ses doutes et ses illusions, et mis en lumière les qualités et travers d'une partie de la société française des années 2010 - 2020. Si le premier tome ne m'avait pas tout à fait convaincu, j'avoue que j'ai de plus en plus apprécié le concept au fur et à mesure de l'avancée de la série.
Bonne continuation à l'ami Sattouf et surtout bonne continuation à Esther ! Si à tout hasard elle lit ces lignes, qu'elle sache que j'ai pris un immense plaisir à lire ses réflexions et ses aventures du quotidien au cours de ces neuf dernières années. Ouech ! :-)
Par l'intermédiaire de son amie allemande Ingrid, Yoko est mise sur la piste d'une étrange machine qui a le pouvoir de capter la foudre et de restituer son énergie destructrice en rayon de mort. Evidemment, cette invention destructrice suscite bien des convoitises et ce qui devait arriver arriva : des bandits arrivent à s'emparer de l'arme et projettent de l'utiliser à des fins terroristes contre un cargo pétrolier au large de la Bretagne, ce qui provoquerait une gigantesque marée noire. Voilà donc Yoko et ses amis partis à la poursuite des bandits pour tenter de contrecarrer leurs funestes projets ...
Excellente histoire mêlant science-fiction et polar, digne d'un épisode de James Bond. Les dessins sont encore une fois superbes (quelle précision dans les décors !), notamment dans la dernière partie de l'histoire où nos héros se retrouvent à naviguer à proximité des côtes bretonnes. Voir Yoko en bikini en train de faire des acrobaties en planche à voile sur la mer houleuse est incontestablement l'un des moments les plus marquants de cette aventure !
Yoko se rend en Allemagne retrouver sa jeune amie Ingrid mais en arrivant sur place, elle la découvre alitée, en proie à un mal mystérieux. Selon le cousin de cette dernière, Ingrid souffrirait d'un mal d'origine surnaturelle qui aurait pu être causé ... par un vampire ! Voilà un nouveau mystère que Yoko va devoir éclaircir si elle veut sauver son amie ...
Très bon scénario qui mêle science (les différentes expériences médicales), légendes et superstitions (le mythe du vampire), fantastique (le mythe de la vie éternelle) et action bien pêchue (les nombreuses poursuites nocturnes). En outre, l'album fait la part belle à l'émotion avec l'histoire tragique de cette fillette de cinq ans mais heureusement (attention spoiler !), tout est bien qui finira bien.
Quant aux dessins, ils sont toujours autant remarquables de détails et de précision et ont toujours autant de charme. A coup sûr l'une des meilleurs aventures de YOKO TSUNO !
Partis en Allemagne tourner un film sur les légendes du Rhin, Yoko et ses amis vont assister à une tentative d'assassinat au cours de leur croisière, une jeune fille étant poussée par-dessus bord. Après avoir sauvé cette dernière de la noyade, nos héros décident d'aider cette demoiselle et de mener l'enquête pour trouver qui cherche à se débarrasser d'elle, et pour quelles raisons.
Très bon scénario qui mêle polar, légendes médiévales et science-fiction. L'intrigue est parsemée de nombreux mystères, ce qui rend la lecture palpitante, d'autant que les dessins sont particulièrement soignés. Les nombreux décors, notamment, sont une pure merveille et R.Leloup parvient à retranscrire de manière remarquable la beauté et la majesté des paysages rhénans.
Jean Harambat imagine une histoire où une actrice de théâtre londonienne du XVIIIème siècle et son valet métisse seraient à la recherche d'une pièce perdue de Shakespeare, inspirée du "Don Quichotte" de Cervantès. Une chasse au trésor rocambolesque où notre duo-phare n'est pas le seul à s'intéresser à cette pièce manquante ...
Encore un ouvrage de Jean Harambat qui se boit comme du petit lait ! Comme toujours chez cet auteur, le verbe est finement manié; les dialogues sont piquants, les réparties souvent drôles et les textes toujours pleins d'esprit. Ajoutez à cela une partition graphique espiègle et virevoltante, avec un trait minimaliste aussi efficace qu'original, et vous obtenez encore une fois une vraie petite pépite.
Honnêtement, si vous aimez Jean Harambat, ne vous fiez pas à la chronique pisse-vinaigre de ce site et foncez, vous ne le regretterez pas !
Un chouette second tome, qui part dans des directions inattendues, en introduisant par exemple plusieurs nouveaux personnages bien "badass" (j'adore l'abeille samouraï et encore plus la sorcière) et en faisant virer l'ambiance vers du western-spaghetti autant que vers de l'aventure pirate façon Disney ! L'univers décrit et les différents personnages sont toujours aussi originaux et le dessin fantaisiste et les couleurs acidulées collent parfaitement à l'ambiance et perso me plaisent beaucoup !
Hâte de lire le prochain tome pour savoir comment tout ça va se terminer !
Le FBI a concocté un plan mêlant Michel Vaillant, Steve Warson et la pilote canadienne Elsa Tainmont pour forcer la tueuse professionnelle qui traque Warson à sortir de l'ombre, et ainsi l'arrêter. Voilà donc les trois pilotes engagés dans la célèbre course d'Indycar sur le circuit d'Indianapolis. A l'adrénaline de la course se mêle alors une terrible tension ...
Encore un bon épisode de cette série décidément très qualitative, que ce soit au niveau du dessin, comme toujours précis et efficace, comme au niveau de l'intrigue, encore une fois bien ficelée. Les scènes de course automobile alternent avec celles de la vie quotidienne des différents personnages (les problèmes de santé de Françoise, les relations sentimentales d'Elsa, les problèmes de sécurité de Steve ...) et c'est un vrai plaisir.
Une BD de space-opéra très réussie, dans la lignée des albums de la série-mère ORBITAL, que ce soit graphiquement (avec un dessin et une colorisation similaires, donc forts agréables) comme dans l'esprit du scénario (qui mêle action bien pêchue, suspense et enjeux politiques).
Comme dans ORBITAL, l'univers décrit (races extraterrestres, décors, gadgets futuristes ...) est très original. Ajoutez à cela une mise en page efficace et dynamique, des cadrages audacieux, de l'action survitaminée et des personnages "badass" et vous comprendrez que la lecture soit extrêmement plaisante.
Aussi bon que le premier tome, dans une ambiance pourtant fort différente, beaucoup moins humoristique et beaucoup plus sanglante ! L'histoire est surprenante jusqu'au bout et les dessins sont vraiment très chouettes, aussi expressifs qu'atypiques.
Un super diptyque, vraiment !
Un très bon tome de fin de cycle. Cycle qui aura bénéficié jusqu'au bout d'un dessin excellent (merci le numérique !) et d'un scénario solide, souvent haletant, riche en rebondissements et retournements de situations. Ce dernier album tient en tous cas toutes ses promesses et termine l'histoire entamée dans le T12 de belle manière.
Album qui regroupe trois histoires, enfantines certes, mais tout de même sympathiques. Le dessin est très bon, bien dans l'esprit de la série-mère. Un chouette moment de lecture, d'autant qu'il est toujours amusant de croiser dans cette série certains personnages secondaires de la série-mère, tels l'insupportable Homéopatix ("Les lauriers de César"), ce brigand de Lentix ("La serpe d'or") ou encore l'ambitieux Anglaigus ("Le domaines des dieux"). Les récurrentes apparitions d'Abraracourcix et de Bonemine sont aussi bien marrantes.
En vacances en Ecosse chez son oncle, Astrid s'ennuie. Elle décide alors de farfouiller dans l'immense bibliothèque de ce dernier et y découvre le carnet de voyage de son grand oncle, qui mentionne l'existence de créatures fabuleuses - des Lutins - sur les terres familiales. Elle décide alors de monter une expédition en enrôlant son oncle et le personnel de son manoir mais l'idée n'emballe personne, persuadé qu'il ne s'agit-là que de légendes fantaisistes. Qu'importe, voilà Astrid et son escouade partis en direction des inhospitalières Terres Rousses ! Et ce que notre héroïne va découvrir va se révéler au-delà de toute attente ...
Après un précédent album un poil faiblard, on renoue avec le haut du panier avec cet opus en tous points excellent. Aventure, suspense, humour et personnages amusants font bon ménage, servis par un dessin espiègle et pétillant toujours au top et des dialogues drolatiques particulièrement bien travaillés. Trop bien !
Je ne remets pas en cause le talent du dessinateur, qui est indéniable. Mais quel est l'intérêt artistique pour un dessinateur de faire du copié/collé d'un autre auteur (en l’occurrence ici Franquin) ? Où est l'originalité artistique ? Où est le plaisir de créer ?
L'album en soit est plutôt sympa, mais j'avoue que je ne comprends ni cette démarche artistique, ni la politique éditoriale des éditions Dupuis. L'idée c'est quoi ? De faire plaisir aux "vieux" lecteurs déçus des S&F modernes et de leur servir de la contre-façon en leur faisant croire que c'est du Franquin ? La belle affaire ...
Encore une fois, je n'ai rien contre les auteurs de cet album, qui ont fait du bon boulot, et j'ai plutôt bien apprécié la lecture de cet opus. Mais perso je préfère continuer de lire la série-mère, avec ses hauts (rares ces dernières années) et ses bas, plutôt que cet ersatz de Franquin.
J'adore l'humour absurde d'Anouk Ricard et le décalage entre son dessin tout pourri et le propos souvent premier degré, qui renforce l'absurdité des situations. Généralement, je me marre de la première à le dernière page. Mais bizarrement, pas sur cet album. Seules deux histoires m'ont bien fait rire : celle de l'épicier et celle de la ville férue d'Art.
Trop peu pour justifier l'achat de cet album et pour le considérer comme un bon album.
Certes, le dessin est chatoyant ... mais aussi totalement impersonnel, tant il évoque l'esthétisme des dessins animés Disney des années 40 & 50. Il n'y a donc aucune originalité graphique. Idem pour le scénario, qui reprend la plupart des gags issus de ces fameux dessins animés Disney (Donald et les fourmis, Donald enquiquiné par Tic & Tac ...). Même le coup de l'histoire muette tombe à plat, puisqu'il avait déjà été fait dans le T10 (avec bien plus de réussite qui plus est).
Pour résumer : un bel album, mais sans audace.
Sfar revient avec un nouveau récit d'héroïc-fantasy qui, comme d'habitude chez lui, mêle humour, second degré, hommage aux jeux de rôle et réflexions humanistes. La lecture est plutôt sympa, même si le scénario est très tiré par les cheveux.
Avec son style graphique reconnaissable entre mille (trait bafouillant et bordélique, cases aux contours ramollis, couleurs éclatantes), Sfar nous embarque dans une histoire aussi violente et gore qu'absurde. L'ensemble est distrayant mais n'est pas aussi abouti que certaines autres de ses séries héroïc-fantasy (L'ANCIEN TEMPS était plus enchanteur, sans même parler de DONJON qui pour moi constitue la référence en la matière).
L'un des meilleurs de cette collection. Pourquoi ? Tout simplement car il répond parfaitement à ce que j'attends d'un album de cette collection, à savoir proposer une histoire originale qui respecte parfaitement l'univers et l'esprit Disney tout en faisant ressortir la "patte" des auteurs.
Ici le dessin et la colorisation, volontairement vintage, sont très appréciables tout en étant assez décalés des standards Disney (Mickey ou Pat Hibulaire, par exemple, ressemblent assez peu à l'image qu'on a habituellement d'eux). Quant au scénario, on reconnait très bien l'empreinte de Nicolas Pothier, qui construit une histoire aussi drôle que pleine de rebondissements, à base de calembours, jeux de mots et références très amusants (Star Wars, Goldorak, etc.). Bonne idée aussi d'avoir placé l'action dans un univers futuriste et d'y avoir fait apparaître tous les principaux antagonistes de MICKEY (dont le Fantôme Noir, pour qui j'avoue avoir un gros faible).
Humour grinçant, propos et situations politiquement incorrects, personnages cabossés aux trognes pas possibles, intrigue prenante sortant des sentiers battus et dessin expressif de haute volée : cet album a tout pour me plaire.
J'attends déjà avec impatience le second tome, qui s'annonce explosif.
Suite à une mission qui a failli mal tourner et qui l'a vu frôler la mort, SODA envisage sérieusement de rendre son insigne et de tout arrêter. Aussi quand il a l'opportunité de doubler la mafia russe sur un coup à dix millions de dollars, notre héros hésite sérieusement à basculer du mauvais côté de la barrière pour empocher le pactole ...
Un album au ton extrêmement noir qui opère un vrai changement dans la série ! Jusqu'à présent le cocktail action explosive / humour noir était la marque de fabrique de la série, mais avec cet épisode SODA bascule dans une atmosphère bien plus sombre. Violence crue et à la limite du soutenable, héros hésitant à trahir son code d'honneur et à basculer dans la catégorie des "ripoux", relations sexuelles explicites entre SODA et sa partenaire, meurtres de sang-froid, enjeux lourds ... l'enquête que mène SODA est beaucoup plus sérieuse que d'habitude et l'humour est réduit à sa portion congrue.
Un changement de ton qui personnellement me satisfait pleinement (d'autant que les dessins sont comme toujours magnifiques), tant je me suis régalé à la lecture de cet album.
Alors qu'il poursuivait un dangereux malfaiteur, SODA est victime d'un grave choc qui le rend partiellement amnésique. Le voilà qu'il ne se souvient plus d'aucuns de ses collègues ni même du fait qu'il soit flic et qu'il se prend pour un vrai pasteur !
Un tome bien "bourrin", avec nombre de scènes spectaculaires, de fusillades déjantées et de cascades "à la James Bond" qui rendent cet album totalement improbable, et même comique par moments (SODA échappe même à plusieurs balles tirées dans son dos à bout portant ...). Si la crédibilité de l'intrigue en prend un coup, ce côté action spectaculaire / humour de situation est aussi ce qui fait le charme de la série. Le coup du héros amnésique n'est en revanche guère original mais on s'en contentera. Pas le meilleur album de la série, mais franchement plaisant à lire.
SODA accompagne sa mère dans la petite bourgade de Providence, en Arizona, pour fleurir la tombe de son paternel. Mais le retour de SODA dans sa ville natale ne semble pas du goût de tout le monde, et quand notre héros commence à se pencher d'un peu trop près sur les circonstances troubles dans lesquelles son père a perdu la vie, certains autochtones commencent à transpirer ... et à envisager de se débarrasser une bonne fois pour toute de ce gêneur. Notre faux pasteur n'est pas au bout de ses (mauvaises) surprises ...
Probablement l'album le plus original de la série ! En raison de deux points : premièrement, il dévoile une partie des origines de SODA (avec notamment son père que l'on découvre enfin). Et deuxièmement, c'est le seul album à ce jour dont l'intrigue se déroule hors de New-York. Un changement de décor bienvenu qui permet de casser la monotonie dans laquelle aurait peu s'enfermer la série et qui donne surtout l'occasion à Gazzotti de dessiner des décors sublimes, les paysages sauvages de l'Arizona et l'atmosphère poisseuse d'un petit bled reculé de l'Amérique profonde étant magnifiquement retranscrits. Si l'intrigue globale n'est peut-être pas la plus palpitante de la série, plusieurs scènes marquantes (le trajet aller en bus, l'attaque nocturne, le règlement de compte dans le canyon sous l'orage ...) finissent de sortir cet album du lot.
Le scénario sans surprise et le dessin vieillot n'apportent rien à l'univers de MICKEY. Ce n'est pas déplaisant à lire ni à contempler (même si l'ensemble reste très enfantin), mais il n'y a aucune originalité.
C'est un peu dommage car si j'ai bien compris le principe de départ de cette collection, c'est que chaque dessinateur européen invité s'approprie l'univers de MICKEY et l'adapte à sa sauce, en proposant quelque chose d'original, de neuf, que ce soit d'un point de vue graphique et/ou scénaristique. Loisel, Trondheim, Nesme, Cosey, Kéramidas, De Poortere, Tebo, Camboni & Filippi y sont à mon humble avis arrivés. Pas les auteurs de cet album. Dommage.
Album qui regroupe trois petites histoires sympathiques, bien ficelées, amusantes et bien dessinées (avec un trait tout à fait digne de celui du "Maître" Uderzo). En parcourant ces histoires, on aura aussi le plaisir de retrouver quelques personnages secondaires de la série-mère, comme cette brute sans cervelle de Briseradius ("Astérix gladiateur"), cet arriviste d'Anglaigus ("Le domaine des dieux"), le cuisinier belge Mannekenpix ("Les douze travaux d'Astérix"), sans oublier bien sûr Abraracourcix et Bonemine.
Les jeunes lecteurs amateurs d'ASTERIX ne pourront être que ravis.