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Un monument. Métaphorique, inspiré, mélancolique, ligne claire merveilleuse.
Black Hole est un abysse insondable et Charles Burns un auteur inestimable. J'ai
littéralement dévoré la série. L'intégrale est indispensable pour tout amateur qui
se respecte. Cette bande dessinée dit quelque chose des adolescences, cet âge
des possibles. Elle met en scène l'indicible: le trouble sexuel, les sentiments, le
temps qui passe. Les êtres chers que la vie abîme et que l'on finit par perdre. la
touche de fantastique (clive barker?) ajoute à son pouvoir de fascination.
Album à rapprocher effectivement de l'art brut. Une curiosité à lire qui fait que
l'on oscille sans cesse entre l'invraisemblable et le pathétique. Naïveté et sadisme
sont au menu d'un découpage à l'identique de chacune des histoires. Certaines
cases sont superbes. D'autres le sont nettement moins. La carrière éclair de
Fletcher Hanks, ses soucis personnels et le manque d'implication dans cette
aventure l'empêche de se voir décerner une meilleure note et une meilleure
appréciation. On peut tout de même y voir une graine d'oeuvre "pas comme les
autres".
Lycaons, c'est une substance vénéneuse, un récit sombre, burroughsien en diable
qui raconte (sous influence) des histoires de sexe entre garçons, des complots
fourbis par les autorités, des métamorphoses. Alex Barbier procède par aplats de
couleurs, un art bien sentit et bien à lui de l'encrage et des planches ne
comportant que peu de cases. Addictif.
Avec Céfalus, Debeurme emprunte au Tod Browning de Freaks pour déployer un
bestiaire de personnages étranges à la psyché torturée. Traits flottants,
malingres, dessins pas toujours aimables en font pourtant un auteur singulier et
Céfalus, une oeuvre envoûtante.
L'histoire est un peu maraboutdeficelle ; une suite, une cascade d'événements
nous permettent de suivre l'homme à deux têtes, sa fiancée, un pinocchio SM et
un croisement improbable entre Monsieur Loyal, Dali et un Dr Mabuse charlatan
tout en étrangeté.