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Tout au long de cet album j’ai pesté contre la rapidité avec laquelle l’histoire est traitée. Je n’ai pas été porté par un récit trop fade à mon goût et parfois surréaliste. Puis vinrent les dernières pages qui m’ont littéralement surprises. Après avoir refermé ce premier tome, je me demande si l’introduction légèrement bâclée lance une histoire captivante et si l’auteur va réussir à me garder dans son imaginaire ?
J’ai trouvé ça très mauvais. Le scénario n’est qu’une suite de clichés avec un Thomas SILANE en héro grand reporter beau gosse aventureux et faussement intelligent qui saura déjouer tous les pièges. Quelle intrigue miséreuse ! Et pourtant le thème de la série était prometteur : un reporter de choc reçoit un appareil photo capable de jouer la machine à remonter le temps lorsqu’il photographie une scène de crime. Malheureusement je n’ai pas du tout adhéré à cette histoire sans surprise avec en apothéose un héro qui assomme le chauffeur d’une voiture en fuite avec la roue avant de sa moto. Je n’ai pas le courage d’ouvrir le deuxième tome.
Blacksad est déjà un incontournable de la bande dessinée. Passé la surprise de
personnages à l’apparence animale, on entre très vite dans l’histoire concoctée
par Juan Diaz Canales. L’enquête menée par Blacksad nous prend rapidement,
l’histoire est magnifiquement mise en image avec un sens du mouvement
étonnant. Si l’on oublie si vite que les personnages sont des animaux c’est bien
parce que les dessins nous y poussent par leur réalisme et leur justesse.
L’enchantement est total et le choix des animaux est stupéfiant. En effet, le
caractère des personnages transparaît par sa « race » : un chat félin et
malicieux, un berger allemand féroce et protecteur…
De l’action, du rythme, des prises d’angle ambitieuses, un zest d’humour etc., il
y a tout ce qu’on demande à une bande dessinée dans Blacksad.
On ne peut que déplorer que la suite des aventures d’Arthis soit aussi mauvaise.
Je ne suis jamais arrivé à rentrer dans les tomes 5 à 12 dont le scénario m’est
apparu bancal ; on ne se trouve plus à la limite du réel, mais en pleine
fabulation hallucinatoire.
Si les quatre premiers tomes de balade au bout du monde sont un chef
d’œuvre, on ne peut pas en dire autant de huit qui suivent.
La première aventure imaginée par Makyo nous régale avec un scénario original
diablement bien monté. A l’image du héros, on rentre en douceur dans un
univers médiéval pour ne plus pouvoir en sortir, même si j’ai été un peu déçus
par le graphisme.
- Commentaire sur l’ensemble de la série -
Vrai polar soutenu pour des couleurs sombres où le noir n’est coloré que de
quelques touches de jaune, couleur des taxis new-yorkais ; ce New-York dans
lequel on se plonge aisément grâce au superbe dessin de Philippe Tome, qui
nous évite le strass et les paillettes de Broadway pour nous peindre le charme
ineffable d’un New-York que j’affectionne tout particulièrement.
Berceuse assassine est un triptyque urbain qui reprend un concept déjà
exploitée en littérature (Robertson Davies - la trilogie de Deptford par exemple)
avec à chaque album la même histoire vue par un personnage différent.
A la lectures des trois tomes de Berceuse assassine, je me suis senti transporté,
je ne peux qu’en recommander la lecture.