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Comme souvent Stern commence doucement. On a surtout une saga temporelle mais qui va marquer durablement le personnage avec le départ d'un personnage secondaire important.
Stern nous livre des épisodes impeccables, point d'entrée intéressant pour un newbie tout en jouant avec l'univers marvel (rama-tut, la seconde guerre mondiale) en laissant notre Docteur dans une position personnelle en souffrance. comme d'habitude avec Stern, le cast est super bien géré, c'est toujours bien écrit.
Coté dessin, que dire? Beaucoup de Marshall Rogers, pas mal de Paul Smith et des pincées de Charles Vess, Kevin Nowlan ou Michael Golden!! bref du haut niveau graphique! La prochaine intégrale nous proposera les deux grandes sagas de Stern.
En bonus, des articles malheureusement non traduits sur l'arrivée de Paul Smith, la pub et le sketch de Frank Miller qui devait être l'artiste.
La première surprise est de trouver le #25 qui concluait déjà le tome précédent. La version US est identique et c'est vrai que ce numéro clôt autant le chapitre précédent qu'il ne lance celui-ci mais c'est bizarre.
Il constitue un bon point d'entrée avec les différents monologues des personnages revenant sur leur parcours commun avec Steve Rogers.
Le Red Skull sort Steve Rogers du jeu et cet omnibus se décompose en 3 parties:
La première est la mise en place du plan du Skull et le développement conjoint du Winter Soldier et de Sharon Carter. Leurs colères vont mener cette partie autant que leur ennemi avance ces pions. Le SHIELD de Stark, lui, est dans la tourmente.
La deuxième partie voit Barnes accepter de reprendre le rôle de son mentor. On a un personnage qui doit se faire à la lumière, à un combat plus direct mais aussi moins létal. On constate surtout qu'il lui manque la dimension inspiratrice. Barnes est un soldat et pas du tout un idéaliste ni un personnage qui a une opinion précise du type de société qu'il envisage ou que le "rêve" lui renvoie.
La troisième partie voit le skull et Lukin lancer son plan en soutenant un populiste et une organisme privé de sécurité pour conquérir le pouvoir. Le fascisme et la Russie.. un populiste.. des intérêts privés... Le monde va a 100 l'heure mais en 2024 il fait du surplace.
Brubaker met aussi en place un partenariat entre Captain America (Barnes) et le Falcon. Il developpe aussi le passé entre Bucky et Black Widow. Il opposera aussi le personnage à un double dans la pure tradition de la série mais avec un twist intéressant qui paiera bien plus tard.
Les relations dans le camps opposés sont assez marvelienne, bien dans la lignée d'un super-vilain Team-Up avec le Skull et Lukin qui partage leur corps, leur plan mais pas pour les mêmes raisons mais aussi Dr Faustus ou Zola qui jouent leur propre partition. Tout cela verra une conclusion à la fin du tome et une rédemption pour un vieux personnage. Des questions restent en suspens avec une utilisation de science fiction dont on ne voit pas le bout encore et une grossesse qui interroge.
Le tempo est plus lent que dans le tome précédent mais chaque épisode continue de fournir des informations.
Epting est pas mal aidé par Perkins à qui il cède aussi la place. Ce dernier a un style assez figé à l'époque. Epting continue de fournir des planches dynamiques mais aussi continue d'abuser de certains plans. Jackson Guice qui fait quelques épisodes est plus intéressants dans un style moins strict, moins figé, moins fini. On note un bel hommage à Steranko par Epting qui est une des inspirations de Brubaker mais aussi de Guice. On note de vrais moments "Captain America" avec le devenir du Skull, l'opposition entre deux Captain America, la relation Skull/Sin.
Si ce tome est un peu en dessous du précédent, il reste à un haut niveau et continue de nous livrer une des prestations les plus importante du Marvel des années 2000. A lire!
Intégrale 1980-1981:
Surement un des runs les plus facile d'accès sur le personnage. Stern qui était jusque là l'editor de la série reprend le scénario. Il part donc de ce que Mckenzie avait déjà installé avec l'installation à Brooklyn et les voisins, et ce nouveau boulot de dessinateur commercial. John Byrne avec qui il est ami en profite pour le rejoindre.
Ils en profitent pour créer un nouvel intérêt romantique avec Bernie Rosenthal(la rencontre est iconique), qui est une Kity Pryde telle que Byrne l'avait envisagée initialement mais plus âgée.
Le Captain va affronter Dragon Man, Machinesmith, Baron Blood, Batroc et Mr Hyde dans des intrigues tournant sur le fait de donner la mort à son adversaire.
Stern règle aussi des points qui l'ennuyait en tant qu'editor. Il donne une enfance au personnage car celles de Steve Gerber contredisait l'apparition du personnage. Ceci dit il garde le backgroung artistique de dessinateur. Il en profite aussi pour réutiliser l'idée de McKenzie de lancer cap en politique mais d'une façon qui lui convient mieux. Enfin avec Byrne, ils ramènent Union Jack avec une origine plus working Class Hero et baron Blood pour ressusciter un peu des Invaders. on peut noter que Byrne y reviendra sur son passage sur namor voire sur West Coast Avengers avec la Torche, Spitfire, etc..
Tout cela en 9 numéros qui ne manquent donc pas non plus de revenir sur la vie privée de Steve Rogers qui comme avec Mckenzie a des interactions avec des voisins, commence une romance et se débat avec les deadlines.
John Byrne est alors graphiquement à son apogée. Le travail sur cette série doit être dans ses meilleurs et l'encrage de Rubinstein apporte une impression de finition plus complète.
On regrettera que cela ne dure pas plus ce qui fait que je mets ce run après ceux de Englehart, Dematteis.. avec celui de Brubaker. On finit sur une histoire qui raconte les origines et développe un peu celle-ci avec un beau travail d'agrégation d'éléments jusque là éparpillés. Cet épisode reste le plus réédité pour donner les origines du personnage(Malheureusement le premier numéro de la maxi-série Adevntures Of Captain America reste trop méconnu).
Suite à cela on a pas mal de stand-alone avant l'arrivée de J.M. Dematteis qui continuera dans cette veine au moins sur le coté vie privée.
On a du Colan et du Zeck sur des histoires assez anecdotiques et du Ellias ou du Kupperberg sur des histoires vraiment mauvaises.
Une intégrale recommandée pour ceux qui n'ont pas déjà ce run qui reste le plus facile pour appréhender le personnage.
Une sorte de suicide squad, Copra se fait doubler et accuser de genocide. Dans une histoire où on croise shade doc strange, cléa, punisher ou les reavers, on relit surtout du super-héros assez premier degré mais comme on les aime. Le dessin très comics indé ou arty fait que la serie fait penser à un xstatix mais avec un univers amalgamé...
Une belle série que je recommande
Une petite pause après la grande saga s'étalant sur les eux premiers tomes. On suit là 6 numéros centrés chacun sur un membre du groupe, ce qui permet de développer encore les personnages.
Toujours une réussite de cette Suicide Squad FFisés avec des mash-up de personnages DC et Marvel.
Ceux qui trouvent que les séries de super-héros mainstream ne sont plus ce qu'elle étaient devraient se pencher sur cette série!
La relecture de cet album en VF me fait revoir cette période à la hausse.
Je trouvais ces intrigues un peu trop incompréhensibles. En fait s'il est vrai que Chichester aime compliquer ces intrigues inutilement par un enchevêtrement de couches mais aussi de résolution de cliffhanger discutables (on dirait parfois qu'une séquence manque), je trouve que tout reste bien compréhensible et que même c'est assez simple quand on enlève la construction (ca me rappelle un scénariste superstar d'aujourd'hui).
Pour les 30 ans du personnage et à l'approche du 325, Chichester et son éditeur Macchio décide de secouer le cocotier Daredevil qui est une série du ventre mou qui ne fait plus parler d'elle depuis Fall Of Kingpin. Il faut dire que la série est alors assez faible avec des intrigues sans grand intérêt et faussement complexe avec un Scott McDaniel qui débute et a un trait assez défaillant.
Chichester va reprendre la recette du succès de son Fall of Kingpin en servant une intrigue qui sera aussi un miroir de la période Millerienne. Avec son éditeur, ils utilisent aussi la quasi totalité des gimmicks commerciaux de l'époque: Mort, Resurrections, Guest Stars, Changement de costumes, boost de pouvoir (bon là c est l armure et les bâtons qui ont un boost), couverture spéciale, grim et gritty à tous les étages.
Après tout ca, je sais que je donne pas envie mais au fond, fall from grace reste une histoire qui se lit malgré ses défauts et son aspect fourre tout.
Sur le coté positif, on peut dire qu'Elektra est certainement mieux traité ici que dans n'importe quel titre post Lives Again (Man Without fear compris), que l'astuce pour mettre Elektra Assassin en continuité fonctionne plutôt bien et que les subpolts sur Karen sont intéressant. L'intrigue principale avec son arme psychique pose quelques questions mais reste pas mal. Il reste que trop de guest star tue le guest star (venom par exemple ou Morbius).. L'intrigue technologique et sur Ben Urich et l'identité de Matt me semble pas mal moderne comme l'intrigue qui suit et que je n 'aimais pas à l'époque.
On rentre dans l'ère numérique du hacking et cela reste bigrement contemporain avec une mise en avant de l'Hydra qu'il remet au gout du jour depuis son passage sur Nick Fury de belle manière. Là aussi on a pas mal de guests comme Captain America ou Iron Fist mais ca reste plus lisible. D'autre part, la nouvelle identité de Matt bien que curieuse donne envie d'en savoir plus. Malheureusement que ce soit le subplot sur Karen ou Matt, Chichester ne restera pas assez longtemps pour aller plus loin même si la suite sera nettement moins intéressante que cet album. Il se fera débarquer sans être prévenu dés le changement d'editeur (Bobbie Chase remplaçant Ralph Macchio suite au départ de Defalco et une période sans éditeur en chef).
Scott Mcdaniel choisit ce moment pour muer. Dans le prologue, on perçoit encore les nombreux défauts de son dessin mais dés le suivant le noir va être parfaitement utilisé pour masquer tout ça. De plus, sa mise en page et sa composition va grandement évoluer. Je trouve d'ailleurs que ces deux arcs sur Daredevil et sa mini sur Elektra sont la meilleure période de sa carrière. La série Green Goblin restera sympa mais son passage chez DC est pour moi gâché par un manque de noir et des couleurs criardes qui rendent son dessin moins expressifs et plus simpliste.
Un bon album qui montre tout les excès d'une époque tout en restant quand même intéressant et un bon moment de lecture.
La série semble au départ prendre la même route que la précédente (Sentinel Of Liberty par Colin, Lazing et Carneiro) mais avec une équipe artistique plus confirmée avec une vie privée plus affirmée pour Steve Rogers et une menace qui vient du passé et des origines même du héros. Cependant si la précédente avait des défauts, elle montrait une équipe artistique qui s'améliorait et qui avait quand même une unité.
Là on a une partie sur l'enfance de Rogers qui est bien écrite, confirme des éléments qu'on connaissait et permet de revenir sur des faits historiques qui ne ressortent que depuis quelques décennies (le poids du German Bund dans l'Amerique de l'avant guerre). Puis on a une partie dans le présent qui est plus problématique. Si la partie vie privé de Rogers est assez bien faites, la partie Captain America nous montre des guest stars assez peu utiles et une intrigue (qui est aussi dans les flashbacks mais moins prégnantes) assez tarabiscotée. Je ne suis pas du tout contre confronter un personnage à des intrigues qui en lui sont pas familière et là on a du surnaturel à un niveau d'etité trés puissantes. Cependant il me semble que ca rend naïf l'ensemble de l'intrigue mais aussi rajoute une entité qu'on a du mal à croire qu'on ne connaissait pas jusque là (une peu comme les nombreuses entités Hickmannienne ou ses ramifications dans le passé). Gaiman prenait un peu de temps pour trouver un semblant d'explications comme Moore.
Bref ca a du mal à convaincre. Alors JMS écrit toujours bien ensuite et ca se lit bien mais c'est quand même assez moyen.
Le souci est que si Saiz est à son niveau et livre deux épisodes et demi convaincant, il est ensuite vite remplacé Lan Medina qui semble lui avoir été appelé au secours à la dernière minute. Il livre des planches qui semble être dans le rush, déjà que pour moi Medina et Saiz ne boxe pas dans la même catégorie, on se retrouve quand même avec des planches assez fades, sans dynamismes.
Une belle déception et la suite ne sera pas mieux avec un détour à la "caravane de l'étrange (Carnival)" assez peu convaincant.
Contrairement a ce que dit les éditoriaux, je trouve que ce run est à l'opposé de Miller et de la série Batman.
On est plus dans un ton léger avec Robin. Une sorte de modernisation du Silver age où l'intellect prime.
Certes on nous reboote scarecrow, catwoman mais je trouve que le ton est plus souriant.
Un beau run sympa manquant peut être suite quand le sort de catwoman est joué, je veux dire de conséquences.
Mais alors au dessin ca le fait gravement.
Les éditoriaux de Greenberg sont intéressants mais plus lisses que pouvaient l'être ceux du 1er tome.
Conseillé.
e trouve toujours que le court run de Collins est assez faible. il a de bonnes idées mais ca ne va jamais très loin. Je sais pas si son idée de faire une histoire complète par numéro (qui a une suite ensuite) n est pas un des problèmes.. Il y a un truc désuet chez Collins (et cockrum, heck, andru ca aide pas.. ni d ailleurs Starlin..plus figé que jamais).
Bon ensuite il indique qu'il a pas mal été entravé et que Cockrum a fait comme il voulait.
https://www.cbr.com/batman-second-chances-writer-recalls-editorial-clashes-reaction-to-robins-death/
J'en profite pour indiquer que les partis rédactionnelles sont supers. on a des editos de Collins ou O'neil traduits puis des editos par JM Lainé très intéressants.
Je ne vais pas parler du génial Batman Year one qui reste toujours génial.
Je vais pas m'étendre sur l annual de Moore qui est intéressant, son of the Demon que j aime beaucoup.
Il reste les numéros par Duffy/Dwyer et Starlin/Aparo sont déjà plus dans une ligne moderne et dans celle de Year One. Je ne dis pas que ce sont des chef d'œuvre mais il sont intéressants et ont des thèmes et une narration de leur époque.
Sympa de voir les débuts de Dwyer.
On a donc un très beau bouquin qui est bien conçu avec des éditoriaux qui accompagnement bien les épisodes (j'espère que le passage de Collins à Starlin sera dans le prochain volume). Les épisodes importants ont déjà été publiés mais ceux de Duffy et Starlin sont très sympas.
Malgré mon avis sur le run de Collins je suis satisfait de ce volume qui est un bel objet. Le run de Starlin sera meilleur et derrière l arrivée d'Alan Grant donnera plus de fond avec surtout les épisodes de Milligan ci et là que j adorent.
Le volume 2 va être plus uniforme avec le run de Barr et Davis qui est très sympa.
Chouette période avec Sam Hamm qui revient sur le passé de Batman et un peu comme Byrne dans Many death of Batman, nous présente un peu ce que Wayne a fait entre le meurtre de ses parents et son retour à Gotham et l'introduction d'Henri Ducard. Grant et Breyfogle, eux, rationnalise un peu les gueules d argiles, créent Anarky et livrent quelques autres chouettes histoires.
Breyfogle livre une belle version de Batman parfois cartoony mais utilisant aussi très bien les capes et avec un coté aussi "réaliste" à la Byrne, Davis.. Cowan bien sur a un trait plus dur, plus anguleux qui convient parfaitement à l'arc Blind Justice.
Bel album avec du rédactionnel toujours agréable.
Relu la série et c est quand même un très bon titre.
Remender en fait distille sir les effets de la fin justifie les moyens et les effets sur l'être humain. C est souvent au coeur de ses histoires comme le lien avec le père et l'innée et l'acquis.
Le graphisme malgré les nombreux changement de dessinateurs est assez uniforme grâce aux couleurs. Certes Greg Tocchinni est pas à son niveau actuel sur l arc de l outremonde mais l'arc est assez impressionnant à la relecture. Il utilise pas mal de concepts un peu fou en reprenant par exemple "Le Monde" pour pousser le concept originel. On passe aussi de mondes en mondes allant de l ere d'apocalyspe à Outremonde ou dans le monde.. Le gore est aussi assez présent.
Assez étonné par l'utilisation de dés dans e monde psychique pour revenir à la réalité qui ressemble fort aux concepts ds objets dans inception pourtant sorti à la même époque. On voit que Remender a des suites dans les idées puisque déjà il présente Dr Mindbubble qu il utilisera dans Captain AMerica alors que Brubaker est dans son premier arc de son relaunch.
Bref une très bonne série qui lance Uncanny Avengers qui aprés son premier arc restera une grande séries marvel des années 2000 et la meilleure série Avengers de deux dernières décennies pour moi de très loin.
Joli histoire où la structure Whodunnit est un leurre pour en fait explorer (comme toujours avec Brubaker) le poids du passé sur les individus.
On a aussi la place de l'amour sous toutes ses formes. La changement est peut-être dans le fait d'utiliser un cast assez conséquent sans jamais oublier de développer l'ensemble des personnages.
Phillips livre son travail habituel trés bon même si je trouve que son passage au numérique rend ses planches un poil moins bonnes.. (je crois qu il est passé au numérique vers Kill or Be Killed que j adore)
Un chouette album
Ayant déjà les big book panini et les recueils US, j'ai hésité à prendre cette collection mais il y a peu j ai sauté le pas. Et j ai bien fait!
Je n avais pas lu la première mini JSA Returns avec tous les one shots.
C est une lecture classique mais bien menée comme le premier arc de l'ongoing.
Les articles bonus de James Robinson ou de Yan Graf remettent bien le contexte. C est un plaisir de lecture et on est pas encore arrivé au moment où la série décolle.
Je conseille!!!
Kapow!!!
Injustice be done! Return of Hawkman! Les choses serieuses commencent! On est toujours pris dans un tourbillon d évènements et de subpolts mais sans manquer de définir les personnages et les liens entre eux!
Le dernier arc avec Roulette semble presque être une accalmie alors que je n'ai pas parlé des ties ins à our World at War et Joker Last Laugh ni d'autres numéros.
JSA continue d'être un titre mainstream tel qu'on peut les aimer à en devenir fans: ca part dans tous les sens, les personnages ont tous leur moments! On s'amuse mais pas que.. Rags Morales arrive sur le titre et il donne une autre dimension comme l'épisode de Snejbjerg.. La série est là à on top au scenario comme au dessin.
Un bijou!
Si le rédactionnel est moins intéressant sur le témoignage des auteurs.. Graff continue de raconter l'historique du groupe ou de certains points d'intrigue. La première lecture sans les infos n'avait pas été difficile à comprendre mais c'est toujours intéressant d'avoir ces points. Ca constitue un point très positif de cette collection.
Le tome commence au 6 avec l'arrivée de Geoff Johns qui remplace Robinson. Le premier numéro ouvre des porte en présentant Black Adam, le DEUS avec Bones et Chase. On part ensuite sur un arc centré sur Obsidian et l'arrivée du nouveau Dr Mid-nite. Wildcat est ensuite en vedette sur un stand-alone qui lance un subpolt sur la société d'injustice. Le DEUS et Kobra sont ensuite à l'honneur avec un moment important pour Atom Smasher.
Stephen Sadowski dessine la plupart de ses épisodes en dehors d'un par Marcos Martin méconnaissable et Buzz. Le graphisme reste sympa mais très classique.
Cependant, alors qu'on est pas encore au moment où la série decolle vraiment, les ingrédients qui font de cette série une réussite (et moins son relaunch) c'est vraiment que les auteurs jouent avec le bac à sable complet du DC Universe. On voit ce que pourrait être un univers DC bien utilisé (ce qui est rarement le cas sauf sur des séries ci et là, à mon avis). On joue avec des personnages peu utilisés comme airwave, Chase, Dove... L'autre force est de parfaitement utiliser chaque personnage qui a un moment ci et là pour exister. Enfin on a souvent des sagas qui aujourd'hui seraient dans une mini-série en 8 episodes avec moults ties ins et là durent 3 épisodes max.
Bref c'est épique mais tout en restant à portée humaine pour nous raconter la passage de flambeau d'une génération à l'autre.
L'annual nous présente une nouvelle héroine: Nemesis en la liant au Comité de la série Manhunter de Goodwyn et Simonson. Ce personnage reviendra.
On complète ce volume par DC 2000 #1-2 par Tom Peyer et Val Mayerick qui joue avec les voyages temporels, la redéfinition du présent.. qui est un peu au cœur de la saga Extant aussi. Ca fait un peu double dose. Là la JLA arrive et Peyer exploite les difference entre les deux groupes, surtout que c'est la JSA des années 40. Il en résulte peut-être des caractérisation un peu trop marquées ou appuyée mais reste une bonne lecture.
JSA Liberty Files 1-2 par Dan Jolley et Tony Harris est un elseword qui nous ramène durant la seconde guerre mondiale avec une histoire d'espionnage/polar avec les membres de la JSA et Batman et d'autres surprises dont un twist. J'ai trouvé quelques séquences du premier épisode peu claires mais globalement c'est un beau projet, intéressant, assez proche dans l'esprit de Gotham by Gaslight avec des personnages moins science fiction et plus pulp's.
Tony Harris est toujours intéressant à suivre même si là parfois certains personnages ont un peu la même tête.
Bref je suis toujours conquis par ces chronicles.. et on est pas encore arrivé au retour d'Hawkman qui marque; pour moi, le point où la série part vraiment à plein régime.
Vivement conseillé!!
Quelle série!
Je ne rappellerais jamais assez quand même que la série Man-thing de Steve Gerber est un must-have.. avec celle-i et Omega The Unknown on a une plongée dans la psyché d'un auteur foutraque et bien engagé!
Notre canard se retrouve donc piégé dans un monde qu'il n'a pas bâti.. Ne le sommes-nous pas tous? Il va y rencontrer l'amitié, l'amour, le désespoir, l'envie de se foutre en l'air, les délires de puissance, un homme grenouille, un vache vampire, un comptable qui veut bénéficier du dividende cosmique, un homme radis ou de la théorie du complot, des sorciers, des super-héros, l'incompétence, le racisme et Kiss.. Il va être candidat à la présidence, faire une sorte de burn-out, rencontrer souvent l'injustice..
Bon cette intégrale (comme les tp US divers et variés) commencent avec des bouts d'une histoire de Man-Thing déjà alambiquée.. ca n'aide pas. Parfois aussi ca peut aller trop loin ou pas assez et prendre des raccourcis.. mais bon sang quelle série!! Je redis que Steve Gerber est pour moi le prototype de les auteurs modernes, qu'il fait déjà du "proto-Vertigo" mélangeant discours politique, satire, absurde, action. Et dans Howard, il est à son meilleur! Le personnage est d'ailleurs un prête voix à l'auteur qui peut pousser ses coup de gueule mais qui ne se loupe pas non plus lui-même. Howard peut être autocentré et borné et parfois méchant.
Les bonus en fin de tome avec l'interview de Steve Gerber est assez émouvante..
Je terminerais aussi sur le fait que Frank Brunner et Gene Colan sont aussi à leur meilleur dans le trait et le découpage. Que Steve Leiahola offre un encrage en finesse. Et que sinon on a du dessin de John et Sal Buscema ou de l'encrage de Tom Palmer et Klaus Janson, ce qui n'est pas mal non plus.
Le Canard c'est bon!
Les intrigues des deux séries Captain America (Sentinel of Liberty et Symbol of Truth) se rejoignent quand James Barnes AKA La Révolution et White Wolf s'allient en capturant Nomad (Ian Rogers) et utilisent les forces de la dimension Z contre le Cercle Exterieur.
Les deux Captains, Sharon et Misty se lancent dan la bataille alors que la Dryad (Peggy Carter) et Black Widow ne sont pas loin.
On sait que les scénaristes ont appris à ce moment là que JMS arrivait pour reprendre la sérié Captain America. On sent que parfois tous s'accélère d'un coup. Une page où Steve se refait les points principaux de la saga semble être là par manque de place. D'un autre coté, certains aspects semblent plus faire du surplace. Cependant la saga se lit bien. On est juste un peu moins bien que sur la série Sentinel et plus dans ce qu'on ressentait à la lecture de symbol.
Ce cross est découpé en 6 numéros. Un prologue et un final dessiné par un Carlo Magno solide mais avec un dessin plus "gras" qu'à l'accoutumé, il me semble. Deux épisodes de symbol par RB Silva, qui propose de superbes planches mais ne semble pas tenir un épisode sur le même niveau. Enfin deux numéros de sentinel par Alina Erofeeva, une dessinatrice ukrainienne qui a un bon sens du découpage mais qui a un trait et un dynamisme qui demande à s'étoffer.
Kelly/Lanzing et Onyebuchi collaborant sur les spéciaux et signent leurs séries respectives avec une certaine efficacité mais peut être un peu trop verbeux avec des catchphrases un peu faciles.
Il en reste une saga sympathique mais qui aurait pu attendre un peu pour arriver plus tard. Il faut laisser la place à JMS et tout se résout n peu vite (même s'il reste un tome pour conclure la saga du cercle extérieur) pour des menaces qui se voulaient au-dessus du lot. Un peu comme la cour des hiboux ou un scenario des scénaristes stars actuels ou récents (Bendis, Hickman, Millar, Ram V ..), on promet beaucoup pour arriver à des fins qui restent faciles et rapides.
Ceci dit, on est toujours sur une bonne série sympathique et qui pour les fans du personnage arrive aussi à revenir sur des points laissés de coté depuis un moment comme Ian Rogers.
Ce tome s'ouvre avec un épisode spécial qui explique l'origine du cercle extérieur et du "game of the century"sans oublier de repositionner Barnes dans son nouveau rôle de Révolution. Ce dernier s'allie à Peggy Carter.
Il est toujours compliqué de créer dans un univers partagé une menace très ancienne et très puissante. On pense au Trust de 100 Bullets mais aussi à la cour des hiboux. Si la puissance peut jouer sur un arc, le retour de tels méchants finira par réduire leur puissance. C'est ce qui se passe avec la cour dont on se demande comment elle a pu tenir deux arcs de Batman tant elle est devenu une menace de seconde zone depuis.
L'intérêt du Cercle Extérieur est qu'il est peut-être plus métaphorique directement avec le nom de ses membres (Pouvoir, Argent, Révolution, Amour et Machine) et que les membres peuvent être remplacés. On verra avec le temps. Cela donne un petit "20ème Siècle pour les nuls"un peu simpliste mais sympa.
On repart avec la série principale et le retour de Sharon qui sort Steve de la torpeur dans laquelle la confrontation avec Barnes l'a plongé.
Ils appellent des renforts en la personne de Nick Fury Jr., Peggy Carter, Black Widow, le Radié, Hawkeye et le Destructeur. Ils pensent que l'A.I.M. va passer à l'action. Là, chacun se réveille 5 jours plus tard à des endroits différends pendant que l'organisation terroriste a coupé Manhattan du reste du monde.
Emma Frost va aider nos amis à découvrir que M.O.D.O.C. dans une nouvelle version est derrière tout ca. Il est la cinquième branche armé du cercle extérieur après le Winter Soldier, la Dryade, le Destructeur et le Radié.
Cap, Sharon, le Radié, le Destructeur, Nick et Dryade (Peggy) deviennent les nouveaux Envahisseurs pour régler le problème. Le tome se finira sur une tragédie et le retour d'un personnage important pour Steve. On oubliera pas l'attention au cast secondaire toujours bien là et qui fait figure presque d'exception aujourd'hui dans les séries mainstream du big two.
Les scénaristes construisent une histoire assez touffue mais toujours lisible. Ils utilisent parfaitement l'univers Marvel (le clin d'œil au premier Hellfire Gala avec Emma qui rappelle à Steve sa propre mère) ou à la continuité (le cauchemar de Sharon prenant place dans le #1 de Sentinel of Liberty de Waid et Garney). Le bémol viendra peut-être d'une manie de beaucoup dialoguer pour faire passer messages et caractérisations qui auraient pu être plus court et d'une certaine naïveté envers l'être humain mais qui sied bien à la série. A déconseiller, par contre, aux réactionnaires.
Carmen Carneiro continue à produire de beaux découpages qui font penser à Javier Rodriguez ou Héléna Casagrande sur ses nombreuses double-pages. Elle peut encore s'améliorer sur le dessin propre mais c'est vraiment pour chipoter et surtout montrer qu'on sent chez elle une belle marge de progression alors que le boulot est déjà très bon.
On a donc une bonne série qui peut encore progresser et donc n'est pas sans défauts mais une série intéressante à suivre pour l'évolution des auteurs et artistes.
Cette intégrale couvre 7 numéros de la série régulière du Punisher de 1987 par Mike Baron, un épisode de Daredevil en crossover avec elle, le premier annual de cette série puis un Graphic Novel Assasin's Guild.
Mike Baron commence avec une histoire de secte commandée par un athée qui pourrait avoir certains pouvoirs.
Cela couvre pas mal de points comme les suicides collectifs, l'emprise aussi bien psychologique que financière. Frank Castle est troublé par ce gourou dont il ressent le pouvoir. Il est aussi moralement un peu impacté par le fait de coucher avec la femme qu'il devait retrouver pour son mari.
Baron nous présente Microchip pour la première fois ainsi que son fils Junior.
Ce sont les derniers numéros par Klaus Janson. Il avait pris la série car il pouvait s'encrer et faire la couleur mais la série passe vite mensuelle et il ne peut tenir la cadence. Dave Ross le remplace sur l'arc suivant encré par Nowlan (très joli) puis par Beatty (où certaines cases ressemblent à du Mike Zeck). Là il est question d'association entre le terrorisme islamique et la pègre. Castle fait équipe avec un agent du Mossad pour démanteler un projet d'attentat et on découvre que notre héros a un cœur.
Whilce Portacio devient le nouveau dessinateur attitré du titre. Il s'améliore d'épisode en épisode avec cette façon de malmener corps et visages mais avec une narration et une mise en page efficace.
On commence par un arc sur Wall Street et les magouilles financières alors qu'un serial killer s'en prend aux sans abris.
Il en coutera cher aux alliés de Castle pour arriver à coincer les criminels.
Ensuite vient le crossover avec le Darevil de Nocenti et Romita Jr. Un crossover comme on les aime puisqu'on est pas obligé d'acheter les deux numéros car ils racontent la même histoire mais sous des angles différends. Pas forcément deux angles politiques alors que Nocenti et Baron sont deux scénaristes qui n'ont pas du tout les mêmes convictions. Au contraire on assène des points de vue que même le criminel de l'histoire a du mal à départager. Cet ancien employé d'une entreprise pharmaceutique viré par l'informatisation empoisonne au hasard les produits de son ancien employeur.
L'annual est aussi par Baron avec un Mark Texieira qui est un peu malmené par l'encrage de Scott Williams. On est en pleine Guerre de l'évolution. La toile de fond de ce crossover entre les annual Marvel qui voit l'intervention du Maître de l'évolution est là mais Baron y place ensuite un baron de la drogue colombien. Il en sort une histoire classique du Punisher avec des éléments de science fiction bizarre. Le scénariste ne sait pas encore vraiment jongler avec tout ca. Une courte histoire sympathique mettant en scène Microchip clôt cet annual.
Mike Baron a beau se revendiquer républicain, ses histoires sont quand même souvent assez sociales. On parle souvent de gens brisés par la société d'une façon ou d'un autre et de prédateurs qui eux ont souvent le pouvoir financier, politique ...
Punisher peut encore épargner certains et vise plutôt la tête sauf lors de la rencontre avec Daredevil.
Je gardait le Graphic Novel Assassin's guild pour la fin car je le trouve intéressant. Il me semble que cet album aurait pu être publié en France à l'époque car il était un peu plus européen. Dommage que Comics USA n'ait pas tenté le coup.
L'intrigue allié Castle à la guilde des assassins ce qui semble bizarre mais face à une organisation qui permet à ceux qui en ont les moyens d'échapper à la justice. La guilde a d'ailleurs un fonctionnement propre qui la rend assez proche du personnage principal.
Là aussi, le discours est plus social qu'autre chose.
Ce qui attire l'attention c'est le dessin de Jorge Zaffino qui est capable de faire des planches très réalistes et belles puis pour les scènes d'action ou mettant en scène le Punisher (comme si Castle et Punisher étaient différends) des planches où les visages vont être plus simplifiés pour entrevoir colère ou haine avec des teintes plus sombres.
Mary-Jo Duffy avait déjà scénarisé le Personnage lors de la fin de la mini de Grant et Zeck qu'elle termina avec Vosburg. Elle livre une autre vision du personnage plus nuancé encore mais qui rappelle aussi celle de Conway ou Goodwyn dans la première intégrale avec les histoires issues des magazine noir et blanc.
Une bonne intégrale qui comme la précédente pose les bases du personnage "classique".
Baron continue de trimbaler le Punisher dans diverses aventures : Tout d'abord nous avons une histoire de passeurs mexicains. Castle rencontre alors un indien shaman avec un discours qui manque de faire vaciller les convictions du justicier. C'est la première histoire où les les noms de la femme et des enfants de Castle sont donnés.
Castle court ensuite après plusieurs serial Killers dont C. Manson ici renommé. On sent un peu plus les convictions de Baron assez républicaine dans cette histoire en deux parties sur la peine de mort. D'ailleurs je trouve que sur le coup traduire libéral par libéral enduit un contresens en français.. j'aurais plus vu gauchiste.. Ce gauchiste de Daredevil, quoi. Il est alors aidé par un coupe qui partage ses conviction.
Il part ensuite devenir professeur remplaçant dans une école où les gangs sévissent contrôlés par le caïd.
Il décide alors de s'en prendre directement à ce dernier au cours de 4 épisodes où le hacking, les fonds criminels vont jouer un grand rôle. Punisher sera accompagné de partenaires qui paieront le prix fort.
Tout ceci dessiné par Whilce Portacio qui parfois a du mal avec l'anatomie en nous proposant des jambes bien trop longues ou autres mais qui réussit assez bien sur les armes et surtout quelques séquences clés où le Punisher a des émotions. Elles sont peu nombreuses car Baron nous propose un justicier plus dur que sur les premiers numéros (il demande à un acolyte de tuer un mineur), complètement dévoué à sa cause, renforcée par sa rencontre avec Ortiz et Conchita, qui l'accompagnent sur quelques aventures.
Il faut noter aussi que sur ces épisodes, les criminels sont eux aussi particulièrement cruels et "insensibles". Les moments d'émotions sont donc peu nombreux et bien gérés par le dessinateur.
Le deuxième annual associe le justicier à un personnage qui venait de retrouver un mensuel et s'orientait vers du le fait d'être un justicier plus dur: Moon Knight. Ils tombent sur un repaire de Viper qui est lié au crossover Atlantis Attack, même si on n'a pas besoin de connaitre ce qui se passe dans ce crossover. C'est presque plus lié à un arc récent de Captain America où Viper tente de transformer les habitants de Washintgton (Reagan compris) en homme serpent.
On note le dessin de Bill Reinhold qui deviendra bientôt le dessinateur de la série. Il a un style propre, sans fioriture mais très efficace et élégant et surtout il tient le rythme mensuel. Je ne cesse de me demander ce qu'il est devenu et pourquoi il n'a pas eu une meilleure carrière.
On a ensuite deux courts récits avec Microchip qui défend les propriétaires de son restaurant préféré contre des mafieux et un cours de défense proposé par Frank Castle, illustré par Jim Lee, déjà en place sur la seconde série du justicier, Punisher War Journal.
Un annual assez intéressant donc et qui note l'évolution aussi de Moon Knight.
On a ensuite deux stand alone dessiné par Stroman et Shea Pensa, assez peu intéressant graphiquement et qui sont notables surtout pour une certaines forme d'échec du Puinisher sur ses deux affaires. Avec le Caid, il devait renoncer à le tuer mais là s'il tue bien les criminels, il n'empêche pas la mort d'innocents alors qu'il est déjà impliqué.
Par rapport aux autres épisodes depuis le lancement du mensuel, il est aussi moins directement en danger lui-même mais échoue. On n'a pas cette sorte de tentative de suicide permanente omniprésente jusque là car il se fait quasi toujours capturer et torturer.
Erik Larsen arrive ensuite pour un court run (5 numéros dont 3 sont présents ici). Ce sera court mais vraiment intéressant car il a un style qui va bien au personnage.
L'histoire commence dans le cadre de match triqué de boxe pour poursuivre Iris Green qui sera un leitmotiv jusqu'au 25. On croisera ensuite une fausse école de ninja qui commence à dessiner un groupe criminel touchant à tout. On peut noter les débuts de Saracen, ici un allié, ce qui ne durera pas.
On revient à un Punisher se jetant dans la gueule du loup comme voulant toujours tenter d'en finir.
Les histoires de Bron comme dans les précédents tomes semblent toujours bien documentées sur les réseaux criminels, les armements tout en en rajoutant (j'espère bien que le système éducatif n'en était pas là, surfant plus sur la mode de certains film de séries Z). La partie avec le caîd ou Viper en rajoutant évidemment dans le cadre d'histoire plus directement liées au reste de l'univers Marvel.
Une période toujours intéressante qui montre l'évolution du personnage mais aussi de la criminalité avec les débuts du hacking par exemple.
L'intégrale semble aller dans le sens de mes prévisions de Mapping en promettant Big nothing dans le prochain tome (avec surement Intruder aussi): Punisher (1987) 24-32 , Punisher : Return To Big Nothing OGN, Punisher - The intruder OGN, Classic Punisher 1 est ma prévision.
Une période toujours intéressante qui montre l'évolution du personnage mais aussi de la criminalité avec les débuts du hacking par exemple.
Punisher va devoir infiltrer une famille mafieuse sans le soutien de Microchip suite à un conflit entre eux. Au départ cela va l'aider mais il va aller trop loin et Shotgun et le gouvernement US sont là.
Une histoire nerveuse, pleines d'actions et de rebondissements qui verra aussi le lancement de deux adversaires récurrents :
-Rosalie Carbone dont il utilise l'attirance qu'elle a pour lui pour détruire le cartel (A l'époque Castle a de nombreuses histoires ou en tout cas relations sexuelles).
-Thorn dont on ne sait pas si ses retours à la vie sont surnaturels ou pas.
-Michael Fondozzi: Au départ homme de main du cartel mais qui va servir à Frank pour son infiltration.
Dixon livre un récit qui va à 100 l'heure, ne cesse de rebondir et tient le lecteur en haleine.
Romita Jr livre un de ses plus beaux boulots avec un encrage de Klaus Janson qui lui va à ravir. Double page, double page inversée : trait précis: tout est bon dans cet arc.
Alors on reste purement sur du divertissement au premier degré mais ca fonctionne bien.
Le tout est accompagné de rédactionnel qui permettent au lecteur mieux se situer dans la période mais aussi de voir ce que Dixon a prévu et le destin des personnages récurrents.
un bon album.
Un final qui va trop vite.
La partie Sam Wilson nous explique d'où vient le bouclier (je m'étais même pas posé la question) et nous donne une sorte d'épilogue à sa série, pas inintéressant mais anecdotique.
La partie Steve Rogers, elle, va trop vite et nous conclue la saga du cercle extérieur de façon explosive mais précipitée.
Carneiro livre toujours des planches intéressantes avec des compositions intéressantes. Ze carlo est plus classique mais efficace, RB Silva a un trait accrocheur mais aura été trop absent.
Suivent quelques courts récits dont je retiens surtout celui de Dematteis et Pichelli sur Arnie Roth qui a servi un peu de moule pour le Bucky du MCU et un bel épisode de Acuna.
Un album trés sympathique mais qui donne beaucoup de regrets (surtout quand o na lu le premier arc de du relaunch par JMS).
Si Symbol manquait d'inventivité, Sentinel était intéressante malgré quelques défauts et Thunderbolts reste bien dans cette veine.
Conway dit lui même dans l'edito qu'il n'aime pas la première histoire. C est vrai qu'elle est un peu confuse.
Celle avec Loki est par contre assez intéressante. Thor à la tête de commandos militaires ou avec l'armée contre les armée d'Asgard c est singulier. Tout n est pas parfait.. les USA étant "la terre" .. mais bon je n ai jamais été un fan de Conway. Il se bonifie même avec l'âge car je préfère ses spectacular spiderman des 90's ou son carnage des 00's.
L'intrigue avec Jane Foster est intéressante aussi car permet de donner un Thor moins noble (à l'époque) même si son revirement amoureux est soudain.
J'aime beaucoup l'arc avec les dieux egyptiens car il fut un de mes premiers (oui un car j ai acheté en même temps Thor (poche) 19 avec du Lee/Buscema et le Fils d'Odin 16 avec donc cet arc.. oui aredit publiait deux époques très différentes en même temps. Je fais d ailleurs toujours Thor quand il est publié en VF depuis cette date (1982 c est loin)).
Au graphisme Buckler fait du Kirby, Buscema livre souvent de superbes planches (on voit qu'il est plus à l aise avec Thor qu avec pas mal d'autres héros à part Conan), Sal est superbement encré par par Janson!! Chic Stone lui rend brouillon Buckler et Buscema quand il les encre.
On finit par une aventure inédite en VF de Hercules qui préfigure les champions e fait le lien avec son passage sur le titre.
Une bonne intégrale surtout pour les fans.
On reste un peu sur un constat identique que le précédent epic pour ce qui est de la série régulière. Des intrigues efficaces même si là on passe d'ine menace à une autre.
Le casting secondaire est riche mais en fait pas si développé.. ils aiment tous Stark à la folie de Rhodey à Mme Arbogast en passant par Rae Lacoste et les autres. Stark est pourtant pas mal égocentrique, obsédé par ce que les autres pensent de lui... il vire son avocat à la seconde..
Bref il est un clip de campagne de l'UMP.
Les intrigues ne dont plus axées sur une storyline comme avec la guerre des armures et on passe d un méchant à l'autre avec en toile de fond les suites de cette "guerre". Le lien est surtout le subplot avec Kayhy Dare qui culminera à la fin du tome.. renvoyant Stark à un peu plus d'humilité.
Mais c'est là qu'est la force du duo Michelinie/Layton: avec tout ce que j'ai dit la série fonctionne toujours.
Jackson Guice amène son trait sur les personnages féminin à un moment oû l'intrigue tourné autour des relations de Stark avec les femmes (sans rien questionner.. K. Dare étant clairement dérangée et Rae acceptant le comportement de Tony).
Pour le reste Crash est une bonne surprise pour un des premiers comics réalisés par ordinateur. L'intrigue reste actuelle (le traducteur aide t'il?) et si on a peu de scènes d'action pour plus de palabres..et si on a droit à des répétitions de cases.. ca me semble moins problématique que mes souvenirs de Batman Digital Justice. En plys ça plaira aux in onditionnels de Bendis et Hickmann (humour).
Les 3 Fanfare de Steacy sont plus académique mais son style graphique personnel est interessant sur un pareil personnage.
Un bon epic en somme!
Cette deuxième Intégrale est une sympathique lecture.
Les Marvel Fanfare sont très biens même si Perez n est pas à son top.
J avais un meilleur souvenir du marvel preview mais le graphisme photographique de Gulacy est à son apogée.
Le court avengers solo est anecdotique mais par un bon Jacson Guice.
Coldest war est un bon récit d espionnage avec un graphisme particulier.
Spinning's doomsday à des qualités mais est aussi un produit des 90's avec un Stroman et un Chichester qui ont leurs marottes habituelles.
On a quelques pin up de Milgrom ou Nowlan en bonus
Cela reste très Sympa
Druig est devenu le nouvel Eternel Prime. Il cherche un moyen d'affirmer sa position au sein de la société des Eternels. Quand il voit que les mutants ont conquis Mars et la Mort, il juge tel Uranos en son temps que les Mutants sont des déviants et font preuve d'une déviation extrême!
Les Eternels votent et la majorité va vers la guerre envers la mutanité!
Les Avengers veulent sauver des vies.
Une solution acquise entre certains Mutants, Eternels et Avengers pourrait résoudre tout cela.
Cet album est une sorte d'ancien testament Marvel. Gillen se sert de l'Humainté et surtout de 6 humains pour donner une palette des avis humains qui pourraient exister. La Terre (la machine), comme dans la série Eternels, continue, elle aussi, de donner ses avis ainsi que ceux des protagonistes.
Cette histoire est un event et donne donc la part belle à l'action qui est monumentale. Cependant il couvre des thèmes comme la foi (bien sur) mais aussi la culpabilité, le jugement et un peu tout ce qui couvre une relation de créateur à création.
Si Valerio Schitti ne donne pas des pages en cinémascope, blockbusteresque comme auraient pu le livrer Brian Hitch du temps de Authority ou Ultimates, il s'en sort bien avec une expressivité certaines et une action bien maitrisée. Il reste bien des bémols ci et là mais il réussit bien sa partie. Weaver et Ferry sont un peu dans la facilité surtout Ferry qui est un peu une caricature de lui même mais sympathique. Guiu Vilanova est en dessous des autres avec un coté plus statique et moins fini sans que cela nuise.
Le fait que Gillen écrive l'ensemble des ties ins compris dans ce volume aide fortement à l'unité globale de l'ensemble mais fait aussi que les ties ins servent vraiment à prolonger l'expérience et ne sont pas que des prétextes (le FCBD peut-être..).
Ce qui est intéressant est que les personnages autant que les groupes ou sociétés ne sont pas monolothiques. Il y a certes des consensus d'opinions mais on a pas une seule voix ou une voix modulaire façon Cnews comme on a pu le regretter chez certains grands architectes Marvel.
En bref, cet évent commence bien et se range pour ma part dans les meilleurs des events modernes (depuis les années 2000) pour l'instant.
Le premier épisode du volume est un #0 commun aux deux séries où les deux Captain America combattent Zola. L'action commence directement et ne faiblit pas du numéro remplit de ping pong verbal entre les deux héros. Cet épisode est écrit par les trois scénaristes en place sur les deux séries et finit sur un teasing des menaces à venir dans les deux titres.
Sam Wilson et le Falcon suivent ensuite une piste donnée par Misty Knight sur un Traffic de sérum du Super Soldat qui s'avèrera plus compliqué que cela.
Notre héros va faire le tour de la planète à la James Bond pour lutter contre un complot bien plus important qui vise l'intégrité de deux nations dont les USA.
Le coté positif est le graphisme avec un RB Silva dynamique qui sait varier les compositions de planches mais qui ne tient pas les délais et est souvent supplée par des artistes moins doué. Dommage que l'éditorial n'est pas pu commencer la production bien plus tôt avant la publication pour avoir au moins un arc complet du dessinateur.
L'intrigue, elle, reste sympathique et se suit agréablement mais elle n'arrive jamais totalement à convaincre. Peut-être déjà car Sam Wilson n'est pas au départ le héros le plus globe-trotteur et international. On croirait aussi lire un patriotisme presque plus proche de Steve Rogers que de ce qu'on sait de Sam Wilson. Enfin, le voir tenir tête à main nue contre certains experts du combat laisse un peu songeur. D'autre part si le complot ne cesse d'évoluer et d'impliquer tout un tas de monde, il reste assez peu visible. Les points sur des trafics humains, l'immigration, le racisme sont eux aussi peu incarnés, je dirais.
Il en résulte une lecture plaisante mais qui ne marque pas. Une série sympathique mais assez banale en somme.
Ce relaunch partait avec pas mal d'apriori de ma part.
La seule chose positive était que Jason Aaron en était le scénariste et que son écriture me parle toujours. Je savais qu'au pire ce serait sans intérêt, bête mais que ca se lirait bien.
Un Punisher qui serait à la tête de la Main (organisation criminelle Ninja de Marvel), perdrait son logo (j'ai déjà eu du mal quand les "dents" du crâne n'étaient plus sa ceinture), ca semblait annonciateur de l'apocalypse à minima.
Que Saiz et Azaceta voient leurs styles alterner sur un numéro ne semblait pas non plus une idée qui tiendrait pour une homogénéité graphique.
Bref, malgré Aaron, je partais à reculons sur ce titre.
Et bien, tout fonctionne!
On est loin de la prestation de Aaron sur Avengers que j'aime bien mais qui ne restera pas dans les annales (bon à part Uncanny Avengers de Remender, il ne restera rien des de la série Avengers depuis 2004).
Je ne vais pas spoiler inconsidérément, même si les cliffhangers me paraissent assez transparent à la lecture, mais le recrutement du Punisher par la main est bien amené par Aaron. Le changement de logo devient organique et m'est même rapidement sorti de la tête.
Quand à l'alternance des styles graphiques, il en résulte comme une forme d'impressionnisme quand au flashback. Une vision moins précises que le trait de Saiz qui lui est ultra réaliste, y compris dans le gore. Il arrive quand même très bien à amener les émotions et le mouvement. Ses doubles pages sont toujours bien choisies et elles peuvent être nombreuses. En effet, nous n'avons que 4 numéros mais qui ont une longueur inhabituelle voulue par l'équipe créative.
Alors, Aaron nous donne une origine un peu semblable à Ennis en faisant remonter le Punisher ni à la tragédie de Central Park ni même à la guerre. Je n'avais pas aimé ce point chez Ennis mais Aaron me semble y amener plus d'humanité, même si je continue de préférer le Punisher de l'ère Potts (Baron ou Grant).
Bref, on ne peut pas encore savoir ce que cette maxi-série donnera dans son ensemble mais ce premier tome est une vraie réussite.
Une redéfinition du personnage!
On commence avec des épisodes de Daredevil qui permettent de traiter du trafic de drogues en milieu scolaire mais surtout redéfinissent le Punisher: fini les balles en caoutchouc! Le personnage n'est plus là pour rigoler et la rencontre avec l'avocat Daredevil sera musclée, contrairement à ses précédentes apparitions dans Spiderman.
Les épisodes de Spiderman qui suivent sont sympas sur la guerre de gangs et l évolution de Cloak and Danger. Par contre le scénariste passe à côté du Punisher avec un procès risible.
Carl Potts est un fan du personnage et il va relancer le personnage avec un pitch que Steven Grant propose depuis un moment en convaincant Zeck au passage.
Ce sera une mini qui s'avèrera cruciale pour le personnage
Certes elle se délite au fur et à mesure (Marvel étant revenu sur les délais accordés à Zeck pour dessiner en les raccourcissant, il quitte donc la série au 4 et Grant le suit. Ils sont remplacés par MJ Duffy et Vosburg).
Le 1er numéro est juste superbe.
Castle est à Rykers, il recherche celui qui l'a drogué à l'insu de son plein gré (d'où son délire lors de son procès dans Spectacular Spider-Man 83 ou par là). Il doit donc s'imposer, survivre, tombe sur l'inévitable Jigzaw, fait échouer une évasion de masse et est recruté par une mystérieuse organisation.
Tout ca en 40 pages d action pure et de grand moment.. rien que l'intro vaut son pesant d'or.
Le deuxième épisode reste un grand moment avec l'attaque du Kingpin alors que ce dernier veut faire croire à sa mort. La guerre des gangs et la présentation de l'organisation Trust complète cet épisode.
Ensuite, le dessin faiblit et le scénario avec.. Le trust s'avérant peu soucieux de la sécurité des innocents, manipulateur et ayant surement des ambitions politiques nauséabondes... Cependant, on passe plus dans un scénario banal.
Il n'en reste pas moins que cette mini série est de bonne tenue, a défini le personnage dans les traces de ce que Miller avait fait de lui sur Daredevil et reste trés sympa.
Zeck était né pour le personnage (et pour Cap et pour Shang.. ca fait beaucoup).
On passe à la série ongoing au départ qui sort tout les mois et demi, permettant à Klaus Janson de dessiner, encrer et mettre en couleur.. ça ne durera pas.
Mike Baron, ancien journaliste est au manette (il vient de First où il a fait Badger et Nexus et arrive aussi chez DC sur Flash). Il donne au titre sur les 20-25 premier numéros, une sorte de regard journalistique où il nous fait rentrer dans le trafic de drogue aux USA (de la Colombie avec les arrangements politiques ou un retour sur le Vietnam au maison blindée de ventes à New York qu'il faut forcer au tank ou au bazookas), les milieux d'extrême droite et introduit Microchip qui aide techniquement le punisher.
La narration à la première personne permet aussi d'expliquer les méthodes, les armements et gadgets sans provoquer une sortie de lecture (hou hou Hickxmann..).
Bref cette intégrale est un tournant pour le personnage!!
Comme je le disais lors de ma review de la précédente intégrale, cette période est celle avec laquelle j'ai commencé la série. A ce moment de la publication en VF par Aredit, j'avais déjà du rattraper pas mal des artima color et donc lu bien meilleur comme la saga de l'imposteur de Englehart mais cela reste une période qui me tient à cœur.
Cette intégrale commence par un arc en 5 parties par Roger McKenzie et dessiné par Sal Buscema, encré par Don Perlin et Jack Abel.
Captain America retrouve Peggy Carter qui lui indique qu'elle pense que Sharon est en danger. Elle a disparu lors d'un rassemblement de la Force Nationale, groupuscule d'extrême droite dirigé par le Grand Directeur. Il semble qu'elle et la foule ont subi une sorte de contrôle mental.
Peggy est attaquée par la Force Nationale sous les yeux du héros. Les fanatiques finissant par s'immoler à l'aide d'un dispositif intégré à leur ceinture.
Pour retrouver la trace de ce groupe, Notre héros emploi des méthodes plus proche de Daredevil en secouant les truands de la rue. Il se retrouve alors entre le gang de Morgan (boss du crime à Harlem) et des membres de la Force Nationale dont Sharon. Le combat finit avec une nouvelle immolation sans qu'on sache ce qu'est devenue l'agent 13.
Le grand Directeur ne cesse de parler à un homme dans l'ombre puis même de finir à ces pieds en position fœtale (à plusieurs reprises). L'homme mystérieux n'est autre que Faustus, le psychiatre ennemi de notre héros.
Il a tendu un piège à notre héros. Nous découvrons alors que le Grand Directeur est aussi Steve Rogers ou plutôt le Captain America des années 50, raciste et anticommuniste.
L'épisode suivant montre notre héros dans une pub TV raciste portant comme emblème à son bouclier, la croix gammée. (On imagine les réactions aujourd'hui demandant la tête du scénariste).
Daredevil (scénarisé aussi par Roger McKenzie avant que son dessinateur ne le détrône) recherche Cap et parvient à lui rendre ses esprits. Il s'ensuivra plusieurs combats et une poursuite en avion d'un dirigeable (DD pilote un biplan puis un quinjet. Je suis pas sûr qu'un sens radar remplace autant les yeux que ca). Faustus voulait contrôler New York avec son gaz mental. Il est vaincu. Le Cap des 50's s'est immolé (on verra que non) et aurait tué son Bucky (non plus).
Le scénariste confronte le héros aussi au vide qu'est sa vie en dehors de son identité de héros. Il a fort à faire aussi avec le SHIELD qui fait du zèle et ne semble pas apprécier les interventions d'un électron libre. On voit aussi d'autres personnes d'autorité (un militaire) avoir le même type de réaction alors que la jeunesse voit le héros comme un ringard.
Si les réactions des autorités trouveront leur aboutissement dans les Avengers de Michelinie avec le procès qui les opposera à Gyrich et au Gouvernement (Stern est l'éditor des deux titres), le reste n'aura pas de lendemain après cet arc.
Un arc plein où malheureusement on sent que Sal Buscema ne livre que des crayonnés succins. A l'époque il est aussi dessinateur de Hulk, de Tarzan, fais au moins un arc de Marvel Team-up et des fill-ins à la pelle dont le Marvel première qui suit avec le Falcon. On voit donc plus le style de Don Perlin qui manque de punch, est un peu maniéré.
Nous avons un bon arc inaugural.
Le Marvel Premiere ave le Falcon est meilleur graphiquement et livre une histoire de complot avec une sorte de whodunnit sympathique mais oubliable.
Captain America 237 est un épisode pivot. Etrangement, si on retrouve McKenzie, il ne fait que dialoguer un script de Chris Claremont.
L'histoire commence par une conférence de presse où notre héros se voit obligé d'expliquer ce qui s'est passé dans l'arc précédent à la presse. Il parait fortement désabusé. C'est là qu'une équipe télé va lui révéler que Sharon est morte, immolée.
Nous avons droit à une scène touchante, en retenue et assez différente de nombre de décès de l'époque puisqu'il se joue en différé.
Le découpage de Sal Buscema est magnifique malgré l'encrage de Perlin.
La mort d'un personnage aussi important au casting demeure assez rare à l'époque. Chez Marvel, il doit y avoir dans l'ordre Pamela Hawley (Sgt Fury), Janice Cord (Iron Man) et bien sùr Gwen Stacy. En VO, Jean Grey est toujours vivante même si pour les fans français des 80's, cet épisode sera publié aprés les X-Men de Claremont/Byrne.
Nous voyons ensuite le Falcon découvrir une semaine plus tard que Steve Rogers n'habite plus son appartement. Alors que Sam et les Avengers s'inquiètent, Steve apparait et leur signale qu'il a déménagé à Brooklyn et est devenu dessinateur publicitaire.
Revenu à son nouvel appartement, il est invité à diner avec un voisin, Joshua Cooper chez une autre voisine Anna Kapplebaum. Cette dernière semble être une mère de substitution pour les autres habitants de l'immeuble. Steve découvre qu'elle est une rescapée des camps de la mort. Elle a bien sur été délivrée par notre héros d'un camp fictif où une sorte de Mengele officiait. L'histoire finit par un appel de Fury qui s'excuse du comportement du SHIELD mais a besoin de notre héros.
Image
Cet épisode est curieux. Si le sujet parait assez naturel pour un plot de Chris Claremont, il faut se rappeler qu'à l'époque les X-Men affrontent Proteus et que l'auteur n'a pas encore retconné Magneto. De mémoire, il me semble avoir lu qu'il avait déjà abordé le sujet (Ms Marvel? Team-Up?). Cependant, l'épisode est aussi l'aboutissement des intrigues de McKenzie sur la vie privé du héros.
McKenzie n'est pas au scenario de l'épisode suivant mais reviendra sur 3 épisodes. On sait que Stern a refusé un arc en deux partie sur des incendies criminels que Miller finira par reprendre aidé par .. Stern pour le fameux Marvel Fanfare 18 (un des mes all-time favorite).
Peter Gillis signe une histoire en deux partie qui reprend l'appel de Fury terminant l'épisode précédent. Des télépathes sont attaqués mentalement. Cap reçoit un appel à l'aide psychique d'une princesse qu'il doit délivrer d'un chateau au sommet d'une montagne. On a tous les éléments d'un conte mais à la sauce James Bond (Gadgets du SHIELD à gogo).
La princesse s'avèrera une fillette aussi puissante que Xavier (voire plus) qui disparaitra au sommet de la montagne (suicide?).
Histoire sympathique mais l'aspect conte la rend assez irréelle après des histoires pas mal ancré dans la réalité. Fred Kida, dessinateur du Golden Age sur Airboy par exemple, rend une copie un peu datée mais qui ne choque pas aprés du Don Perlin. Le personnage féminin dans ces deux versions ayant un coté Frank Robbins (sur morbius ou Invaders).
Les frêres Kupperberg suivent pour une histoire de gang qui effraie un vieillard pour récupérer un immeuble. Le chef du gang arrivant sans explications à démolir un ponton. Ca n'a que peu de sens et d'un ennui sans nom comme souvent avec Paul Kupperberg. Alan Kupperberg ayant un graphisme bien plus daté que Fred Kida. J'ai lu cet épisode à ans et je trouvais déjà que c'était débile.
On nous annonce le retour de McKenzie avec Adonis.. cela ne viendra que deux numéros après.
Mike Barr, Frank Springer et Pablo Marcos nous racontent la première rencontre avec le Punisher. Ce n'est pas inoubliable mais ca se lit. Steven Grant ramène le manipulateur et Muldoon (ancien collègue de Rogers dans la Police, devenu criminel dans le run d'Englehart). pour un histoire sans prétention où Don Perlin est heureusement encré par Sinnot. On découvrira que le manipulateur est un robot, ce qu'il ne savait pas lui-même.
McKenzie revient donc avec Adonis, un arc en deux partie. Un vieux riche excentrique vole un LMD pour y transférer son esprit et vivre ainsi éternellement. Son fils sabote l'opération et le corps du LMD est défiguré et bossu. Il se lance dans la destruction de tout ce qui est beau avant de mourir pathétiquement.
Le seul intéret de l'épisode est de suivre Steve dans sa vie privé avec ses voisins et à la recherche d'emploi (ce qui avait été aussi fait par Mike Barr dans l'épisode avec le Punisher). Don Pelin encreur ou dessinateur n'aide pas pour rendre Adonis terrifiant.. il le rend assez comique.
Dans son dernier épisode, McKenzie confronte Anna Kapplebaum à son Mengele, enlevé par des néo-nazis. Ce docteur semble avoir changé mais finira sous les balles de chasseurs de nazis. Infantino livre de belle planches sous une superbe couverture de Miller.
Cet épisode signe aussi le départ de Stern comme editor alors qu'il passe scénariste freelance. Jim Salicrup, son ancien assistant, l'embauchera pour remplacer McKenzie sur la série.
Stern n'aura pas été satisfait des approches de Steve Gerber ni de Roger McKenzie qu'il aura à superviser. Outre l'arc dont je parlais plus haut, il aura refusé un autre arc à McKenzie qui aurait vu Captain America devenir Président des USA pendant quelques années.
Lors de son propre run, il prendra ce point de départ pour donner sa vision de Cap sur ce point comme il retconnera les origines inventées par Steve Gerber.
C'est aussi cette vision du personnage qui en fera un candidat naturel pour reprendre le titre.
En attendant, un dernier numéro sera publié avec Peter Gillis qui fait revenir le dernier ennemi que Ditko créera pour Spider-Man, Joe Smith dans une histoire assez émouvante sur les enfants souffrant de handicap mentaux. Jerry Bingham livrant de bonnes planches dans un de ses rares comics Marvel.
Que retenir de cette intégrale? Un bon arc puis une période un peu instable qui est la marque de la série depuis ses débuts et qui le gardera jusqu'au milieu des années 80.
Les scénaristes partent rarement de leurs pleins grés, restent sur des durées moins longues que sur d'autres séries, ce qui crée des périodes de fill-ins.
Heureusement, la période de changement initié par McKenzie gardera un axe au moins sur la vie privé du personnage et ses voisins.
La période est assez passable au niveau graphisme avec un Don Perlin omniprésent alors que les séries Xmen et Avengers bénéficient de John Byrne et que Miller arrive sur Daredevil et Romita sur Iron Man.
Les fans du personnage ou ceux qui apprécient la série y verront des belles évolutions du personnage malgré tout; les autres risquent de trouver que la série manque de stabilité et reste assez moyenne.
McKenzie sera remplacé sur Daredevil par Frank Miller aussi. On ne le retrouvera plus sur des runs alors qu'il n'aura pas démérité sur ces deux séries Marvel initiant pas mal des changements qui arriveront après lui avec des équipes qui resteront dans les mémoires.
Cette période est particulière pour moi. Même si j'avais découvert la série avec Bombe sur l'Amérique, l'arc de jack Kirby sur la Madbomb, cette période est celle qui va faire de moi un fan du personnage.
Il fallait prendre la suite de Kirby. Il venait de signer un run bourré d'idées, graphiquement au top mais aussi complètement à part de l'époque et du ton de la série avant et après. Roy Thomas décida de de demander qui est l'homme sous le masque? Qui est Steve Rogers? Il nous livre un épisode de transition où l'histoire est prétexte à revoir ce que l'on sait de Captain America afin que la question de l'identité derrière le masque se pose. Cet épisode était jusque là inédit en VF avec un Tuska efficace (même si je ne suis pas un fan).
L'épisode suivant était une réédition du Strange Tales où la Torche s'oppose au Tumbler déguisé en Cap. Il n'est pas présent dans ce tome.
Thomas passe à la vitesse supérieure dés le numéro suivant. Il introduit les super-agents du SHIELD avec Marvel Boy (futur Quasar dont c'est la première apparition), Texas Twister, Eclair Bleu, la Vamp et le fait que la Corporation (que kirby avait "introduite" dans la série) a des taupes au sein de l'organisation de Nick Fury.
On découvre aussi Vera qui appartient à cette dernière et semble avoir une rancœur personnelle contre notre héros.
Pour finir Sharon et Falcon sont mis sur la touche de façon cavalière. Falcon entrainera la nouvelle équipe des super-agents. Vera embrasse Steve devant Sharon.
Un épisode dense où John Buscema livre une de ses rares (la seule?) incursion sur la série. C'est évidemment efficace même si Pablo Marcos est bien visible.
Sal Buscema revient sur la série. Il semble qu'il propose des crayonnés assez léger car sa prestation au niveau du trait dépendra fortement de l'encreur. Don Glut, qui dialoguait l'épisode précédent, est maintenant aux commandes. Veda annonce qu'elle est la fille de l'agente du FBI présente lors de la transformation de Steve en 1941. Notre héros découvre ensuite que les Avengers l'ont retrouvé au large de Terre Neuve (Avengers 4) alors qu'il a coulé au large de l'Angleterre. Il se rend là-bas et découvre un "ancien" ennemi Lyle Dekker et sa création l'Ameridroid, géant mécanique reprenant les trait de notre vengeur étoilé.
Glut nous raconte ensuite la première rencontre avec Dekker lors de la deuxième guerre mondiale. Il était un espion nazis engagé pour faire échouer le serial Adventures of Captain America. Glut nous indique dans son introduction qu'il est un grand fan du vrai serial. Il modifie quelques détails ci et là mais l'essentiel reste en phase avec la réalité. Le nom du méchant est aussi un clin d'oeil à celui qui faisait les effets spéciaux.
L'épisode qui suit nous montre ce qui est vraiment arrivé à notre héros après sa chute dans les eaux anglaises (vraiment est relatif vu que ca n'a plus jamais été évoqué). Il a donc été capturé par Dekker, emmené à Terre Neuve puis s'est échappé et est tombé en hibernation à cause des produits qu'il a inhalé. Dekker ensuite transfère son esprit dans l'Ameridroid avec les forces de Steve. Une courte aventure du Faucon est en back-up.
Steve Gerber reprend la suite. Le combat tourne court quand Dekker se rend compte qu'il est devenu une bête de curiosité. Il se rend de lui même et part s'exiler dans les forêts canadienne. Une conclusion qu'on ne peut attendre que de Steve Gerber. Un back-up sur Rick Jones conclue l'épisode avec un Leialoha en grande forme.
On poursuit avec un départ Gerberien, une coccinelle Wolkswagen se crashe dans l'appartement de Cap au deuxième étage. Vera est dans le coup. Il part pour Washington voir les archives à son sujet et trouve une histoire qu'il ne reconnait pas avec un frère mort lors de Pearl Harbour. Alors qu'il est au Lincoln Memorial, la statue du Président bouge et l'attaque. Il doit la détruire avant de trouver son véritable ennemi Animus.
Ce dernier est une sorte d'homme préhistorique géant avec un cerveau énorme avec des pouvoirs mentaux divers. Cela aurait pu être une création de Kirby. Steve en vient à tenter de tuer le monstre (ce qui lui ressemble peu) qui s'échappe. Il retrouve Vera puis part en train. Une attaque d'Animus fait dérailler l'engin et cause morts et destruction ce qui enrage notre héros. Animus est téléporté avant d'échouer.
L'épisode qui suit est un fill-in de Peter Gillis avec les premiers pas convaincant de Zeck sur le personnage. Petite histoire sympa avec Tarentule et Mister Muerte.
Captain America revient au SHIELD. Là ils découvrent que celle que Veda fait passer pour sa mère a finit défigurée. Véda, elle est réduite en cendre par la Corporation après ses échecs (on en saura jamais plus ni sur l'une ni sur l'autre). Une scène assez cynique pour l'époque où Kligger, patron de la corporation indique à la femme de ménage qu'il a renversé son cendrier.
Steve veut que Mason Harding, le concepteur de la Madbomb, l'aide à retrouver la mémoire. il se souvient alors de l'histoire qu'il a retrouvé dans les dossiers dans les épisodes précédents. Il a vécu dans le Maryland, prés de Washington avec sa famille plutôt aisée et son frère ainé. Ce dernier sportif a les faveurs de son père, qui ne comprend pas le jeune, chétif, et souvent malade Steve. Ce dernier se réfugie dans le dessin et la lecture. La rupture familiale a lieux quand son frère s'engage dans l'armée. Steve est alors étudiant aux beaux arts et pacifiste convaincu et son père fonctionnaire d'Etat le renie. L'attaque de Pearl Harbour cause la mort de son frère et pousse Steve à s'engager.
Nous revenons au présent où la machine de Harding semble avoir annulé les effets du sérum de super-soldat.
Cette origine fut problématique pour le nouvel éditor du titre Roger Stern car Captain America Comics 1 est paru 11 mois avant Pearl Harbour. Mais à l'époque, il n'a pas pu changer le contenu. Depuis le premier numéro de ce volume, trois Editeurs en Chef étaient passés. Roy Thomas avait laissé la main quelques mois à Archie Goodwyn. Ce dernier était parti et son remplaçant Jim Shooter avait indiqué aux patrons de Marvel qu'une seule personne ne pouvait pas éditer tous les titres publiés et qu'il fallait comme DC Comics engager des Editors ayant en charge plusieurs titres qui eux seraient supervisés par l'Editeur en chef. Il faisait aussi la chasse à aux scénaristes qui éditaient leur propre titre. Bref, le numéro passa avec l'agitation interne.
A titre personnel, j'aimais bien cette origine dont certains traits seront gardés. Steve Rogers deviendra un artiste plutôt pacifiste que la folie guerrière amena à s'engager. La version "soldat" ne reviendra qu'avec Mark Waid puis surtout Bendis puis Brubaker (Je ne compte pas la version Marvel Knights qui est plus ou moins hors continuité, en tout cas conçue ainsi et jamais reprise dans les aventures en continuité).
Le Red Skull attaque ensuite l'héliporter du SHIELD en transformant les agents présents en Red Skull. Steve se retrouve donc sans pouvoir et submergé par des crânes rouges. Il retrouvera ses pouvoirs dans cette aventure en deux partie magnifiquement illustrée par Sal Buscema et qui voit l'arrivée d'un scénariste mésestimé: Roger McKenzie. Il va finir l'intrigue de la Corporation avec son editor Roger Stern qui est le scénariste de Hulk dans un crossover.
La corporation est un nom qui est apparue un peu partout. Kirby l'utilisa dans Machine Man, Cap et elle est utilisée dans Hulk. cependant, Bill Mantlo avait utilisé le nom dans Deadly Hands Of Kung Fu. Elle était à la base des recherches du père du Valet de Cœur dans les aventures du White Tiger.
Et si, la Corporation était une entité qui avait des sortes de déclinaisons territoriales?
Nous allons donc finir en 5 épisodes cette intrigue qui verra la venue du Constrictor, les trahisons d'Eclair Bleu et de la Vamp (en fait Animus.. une idée Ditkienne surement Gerberienne en fait), la séparation des super-agents, l'intervention de Hulk, les (re)trouvailles de Sam Wilson avec son neveu Jim, le retour de Moonstone et Alcatraz. Je passe sur les clins d'œil au retour de Colan sur Daredevil, les cameo des Avengers et surtout de Beast et de Jarvis. Bref c est haletant! Et surtout les victoires de nos héros sont rarement de pleines victoires. A l'époque le Captain repart souvent la tête basse dans son appartement miteux (Peter Parker est bien mieux loti à l'époque.. il peut rentrer chez Tante May).
Nous avons donc un volume qui plonge notre héros dans la recherche de ses origines, englué dans une conspiration qui touche les institutions US avec une entreprise criminelle recherchant le profit.
La série est repassé au thriller conspirationniste après la parenthèse SF de Kirby, même si la bizarrerie "gerberienne" est là sous couvert avec l'Ameridroid (même s'il ne l'a pas crée), Animus, la coccinelle ou l'armée de Crânes rouges.
Il se passe énormément de choses dans ces épisodes où le souffle du lecteur n'est repris que par le fait que des back-ups ou fill-ins sont introduits dans la continuité.
On voit arriver Roger McKenzie qui développera un arc important par la suite sur la série avant de relancer Daredevil sur des racines plus polar avant et avec Frank Miller. Il aura l'idée folle de faire de Cap, le Président des USA (refusée puis reformate par Stern sur son run avec Byrne) ou l'idée qui conduira Miller a faire ce magnifique Marvel fanfare 18 avec le personnage. Ce scénariste est injustement méconnu.
Pourquoi ces épisodes firent un si grand effet sur moi? Je ne sais pas. L'Ameridroid a beau être grotesque, je ne le voyais pas ainsi. Cependant ma relecture de ces épisodes reste plaisante. Ce n'est surement pas la meilleure période du titre mais elle grouille d'idées, d'intrigues, etc... Elle reste une période vraiment sympa qui aurait pu être plus sans cette instabilité au niveau des scénaristes (surement due à l'instabilité éditoriale alors que bizarrement le titre reste avec une direction bien précise). Surement aussi le talent de Steve Gerber et ses idées iconoclastes! L'ambiance aussi est particulière. Je disais aussi que les fins d'épisodes voyait notre héros repartir sans un succès vraiment établi complètement. Il repart en général assez défait par les conséquences (le déraillement du train mais aussi les fins pour Animus ou d'autres qui sont sévères. Et il ne connait pas la fin de Véda...).
Peut-être que c'est cela que j'ai aimé ce personnage. Steve Rogers sent que ca ne va pas. Pas que sa famille soit malade ou qu'il soit ostracisé.. ca ne va de toute façon globalement pas comme il le faudrait! Même en étant un surhomme blond aux yeux bleus, le monde ne tourne pas comme il faut et le rejet, la corruption, les machinations et le mensonge sont là! Et s'il le sait c'est à la base qu'il a été déjà rejeté malgré le fait d'être autant dans la norme au premier abord qu'il est possible.
Je recommande évidemment cette intégrale!
Nouvelle série pour Steve Rogers après des mois sans publications.. Il partage le titre de Captain America avec Sam Wilson qui obtient sa propre série comme à l'époque de Nick Spencer.
Le premier épisode du volume est un #0 commun aux deux séries où les deux Captain America combattent Zola. L'action commence directement et ne faiblit pas du numéro remplit de ping pong verbal entre les deux héros. Cet épisode est écrit par les trois scénaristes en place sur les deux séries et finit sur un teasing des menaces à venir dans les deux titres.
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Ca se lit bien mais si Steve est bien écrit (plus blagueur que d'habitude et que dans la série qui suit), Sam semble un peu trop corporate comme il le sera dans sa série où il est celui qui est en lien avec le gouvernement américain. C'est assez bizarre.
Le dessin de Mattia De Iulis est un peu figé de part le coté trés réaliste mais aussi numérique mais spectaculaire avec un Zola plus glaçant que jamais. Il ne correspond à aucune des deux séries.
La série s'ouvre ensuite sur un Steve Rogers qui cherche à revenir à une vie sociale.
Il revient dans l'appartement qu'occupait sa mère dans le lower east side, reprend des cours de dessins et se lie avec ses voisins, les autres élèves et de vieux amis dont Roger Aubrey (Ex-Destroyer). Il blague même sur le fait de retrouver des connaissances non superhéroiques ou apparentées. Cela reste rigolo car il fut le premier héros à perdre cela au milieu des années 80 et il retrouve cela à un moment où 95% des héros Marvel et DC le perdent.
Il découvre des sortes de messages codés qui l'amènent à déjouer une attaque lors de la fête nationale par un nouveau Destroyer. Lors du combat, Steve apprend que son bouclier et son symbole ne lui appartiennent pas. Il ne sait pas que Barnes comprend qu'il est face au complot qu'il a découvert lors de Devil's Reign.
Ils vont s'enfoncer dans une conspirations qui date du début du 20ème Siècle entre la Cour des Hibous dans Batman et le trust de 100 Bullets.
Ce type de menace est à double tranchant. En effet, quand des ennemis peuvent manipuler sur des décennies sans être vu, il faudra que cette menace tienne sur le long terme. On voit bien que la Cour des Hibous chez Batman est rentrée dans le rand et n'est plus qu'une nuisance pour le héros, ce qui rend le premier récit assez comique.
Sur ce tome (et ce qui est sorti en VO), cela tient toujours et reste intriguant. La chute décidera surement de la réussite ou non de l'entreprise.
Le casting autour du Captain s'agrandit, ce qui n'est pas pour déplaire.
Kelly et Lanzing appuient bien sur l'ouverture et la compassion de Steve Rogers. Il a même des amis socialistes (sans en partager les convictions). Cela a eu moins de retours que le run de Spencer. Tant mieux car la série a souvent été progressiste avec des scénaristes comme Englehart, Gerber, Dematteis ou Spencer reconnus très à gauche ou Waid, Stan Lee, Kirby, Remender qui défendent quand même une ouverture aux autres. A part Steranko, j'ai peu mémoire d'auteurs classés comme conservateur sur le titre depuis 1964.
La relation avec Bucky Barnes est au centre du tome. Avec deux personnages qui sont très différends et donc les différences vont s'accentuer au fil du récit.
Durant la guerre, leurs différences s'atténuaient face au contexte. Sans cela, cela rend leur amitié complexe et difficile.
Cela explique aussi le fait qu'ils ont peu été ensemble depuis le retour de Bucky mais aussi, à mon sens, appuie ma théorie que Barnes ne peut pas être Captain America sur la longueur. Il manque d'une vision sociétale que peuvent avoir des gens aussi différends que Walker, Rogers, Wilson ou Burnside.
Le scénario tient bien pour l'instant. Il y a peut être des facilités, y compris dans les envolées de Rogers mais la lecture est agréable et prenante.
Carmen Carnero livre déjà des planches convaincantes.
L'ensemble de l'équipe créative a une marge de progression certaine.
Ce titre a tout pour être un sleeper hit (ou partir en sucette) mais je le conseille.
A noter quand même des erreurs de traduction.
Plus de 10 ans que je n'avais pas relu tout ça.
Suite à l'échec éditorial de la série précédente sous le label Marvel Knights où les 3 principaux scénaristes Rieber, Austen et Robert Morales auront été remerciés pour désaccord avec Marvel et profitant de l'effet Disassembled, un cinquième volume de Captain America est lancé fin 2004 (cover date janvier 2005).
Ed Brubaker, sur les conseils de Bendis, aura été débauché de chez DC Comics où il venait de s'occuper principalement des séries Batman, Catwoman ou Gotham Central avec quelques séries Vertigo et surtout Wildstorm (Authority, Sleeper).
Le scénariste le rappelle dans son introduction à cet omnibus: il est un fan de captain America et surtout du run de Steranko et du personnage de Bucky Barnes. Tout cela se vérifiera.
L'ambiance ressemble beaucoup à celle du run de Steranko sombre (couleurs) et inspiré espionnage mais aussi à sa série Wildstorm Sleeper., bien que plus superhéroique que cette dernière.
Le Red Skull a un nouveau plan de conquête mondiale impliquant le cube cosmique brisé lors d'un précédent combat lors du run de Mark Waid. Un oligarque russe Alek Lukin a ses propres plans qui vont venir compliquer tout cela avec son arme secrète. Ils veulent tous se venger de notre héros.
Cet omnibus couvre la première partie des plans de ces antagonistes jusqu'à la mort de notre héros.
Je me souvenais d'une narration décompressée mais j'avais oublié que chaque épisode est quand même rempli d'informations. L'action est trés découpée mais le scénariste livre beaucoup d'information entre autre sur la mythologie du héros. On revient sur les différends Captain America, ses amis, son histoire.. et le reste de la série continuera de donner des indications sur l'histoire du personnage, ses histoires les plus importantes, son castings.. tout en restant naturel, sans surcharger le lecteur ou venir le sortir de l'intrigue principale.
On a un run qui permet de faire un beau tour du propriétaire mais sans non plus faire visite du zoo comme Batman Hush ou le Hulk de Loeb.
Le #7 centré sur Jack Monroe est assez hallucinant pour cela. Il manque assez peu d'information (Vagabond est absente) sur l'histoire du personnage et le scénariste utilise même le réseau de la série New Invaders pour faire avancer l'intrigue, tout en restant cryptique, vu l'état de Nomad.
Il montre sa maitrise de la continuité et se permet même certaines retcons (3) intelligentes qui modernise la série.
Le scénariste utilise aussi les forces des dessinateurs qu'il a à sa disposition le réalisme de Epting et Perkins sur l'intrigue principale, le coté légèrement rétro de Lark sur les flashbacks de la seconde guerre mondiale, JP Leon sur la divagation de Nomad, Marcos Martin et Pulido livre un récit plus enjoué sur la seconde guerre mondiale, Weeks fait du superhéros.
Je reste un peu réservé sur les dessins "réalistes" de Epting ou Perkins. Je trouve que Epting abuse un peu des visages de 3/4 à moitié dans l'ombre et que les visages que nous donne les deux dessinateurs sont un peu trop tous identiques.
Cependant Epting peut livrer des scènes assez bluffantes de réalismes comme celle sir le métro New yorkais ou d'autres scènes d'action.
Dans un premier temps, l'intrigue glisse bien, les arcs s'enchainant bien et se répondant avec le one shot sur le 65th Anniversary. Seule le #10 lié à House oF M vient s'intercaler mais il est mis à la fin de cet omnibus.
A partir des ties Ins à Civil War, on peut penser que Brubaker a du changer ses plans initiaux. Certaines choses s'accélérant d'un coup.
Surtout, on ne voit pas encore que le scénariste ne raconte pas l'histoire de Steve Rogers mais plus celle de Bucky Barnes. Il écrit encore sur Rogers, même si la future absence est aussi une façon de parler de lui mais plus tard dans le run, il aura plus de mal à faire exister le personnage de Steve.
Winter Soldier se découvre ici peu à peu et Brubaker crée quasiment ce personnage de Bucky Barnes qui n'aura été qu'un archétype du sidekick jusque là, à part quelques exceptions (Adventures of Captain America de Nicieza/Maguire et un Sentinel of Liberty de Waid me viennent à l'esprit.
Il soigne aussi ces personnages en leur donnant à chacun des personnalités différentes qui sont visibles jusque dans des détails du comportement.
Cependant, les bémols sont minimes et ce premier acte du run est une véritable réussite. Il aura permit aux USA mais surtout en France à faire venir un lectorat sur la série qui jusque là était bloqué par des préjugés sur le personnage (qui parfois malheureusement persisteront sitôt le scénariste parti). Pourtant il reste bien dans le moule de la série. La seule variante restant l'approche plus Soldat que la série Marvel Knights et l'approche Bendisienne (Secret War/New Avengers) ont déjà porté et qui de toute façon était la sienne en tant qu'ancien fils de militaire. Jusqu'en 2002, Rogers avait refusé de s'engager au SHIELD ou d'être un agent gouvernemental. Depuis il est agent du SHIELD depuis toujours.
La dernière chose qui sera gardée de la série Marvel Knights est le costume à la "Cassaday" plus militaire avec la côte de maille dessinée en entier.
Il reste un des grands runs chez Marvel des années Quesada et sur le personnage. Il permet surtout un point d'entrée facile pour les nouveaux lecteurs et ceux qui ont des apriori sur le personnage.
A titre personnel, j'ai parfois plus de tendresse pour le run de Spencer ou de Remender qui sont plus ouvertement politique mais sur un plan plus objectif, Brubaker reste encore celui qui a remis le personnage à la vue du lectorat et qui en propose une version moderne la plus définitive. Il se permet même de le différencier de la version Ultimate en 2 cases, version alors la plus populaire du personnage.
D'autant plus que ce premier volume couvre la période la plus aboutie des cinq qui suivront.
A lire absolument!!