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Bien que mon côté méridional aurait préféré voir le cow-boy solitaire manger une bouillabaisse, visiter la bonne mère ou rencontrer Frederic Mistral, ce 80ème album apporte un souffle nouveau à la série en menant Lucky Luke à Paris.
Depuis sa création en 1946, il n’avait jamais quitté son Far West natal et c’est une très bonne idée qu’à eu le scénariste Jul de lui faire traverser l’Atlantique.
L’élément principal de l’histoire va être la statue de la liberté et surtout son implantation dans la baie de New York.
Comme chacun le sait la statue est l’œuvre du sculpteur Bartholdi ainsi que de l'ingénieur Gustave Eiffel, mais avant de pouvoir prendre place en Amérique, les français auront besoin de récolter des fonds pour mener à bien leur projet.
Et c'est Auguste Bartholdi qui va être chargé de cette mission en se rendant sur le continent américain pour promouvoir l'arrivée de la Lady Liberty.
La rencontre entre Bartholdi et Lucky Luke se fera au beau milieu du territoire Cheyenne et bien que notre cow-boy solitaire ait pour mission de ramener les frères Daltons au pénitencier, il viendra en aide au Français qui était aux prises avec les indiens.
Par la suite Lucky Luke accompagnera Bartholdi dans sa tournée américaine en lui offrant sa protection.
Mais un sombre personnage en la personne d’Abraham Locker fera son apparition. Ce directeur de pénitencier, adepte des restrictions de liberté, aura pour seul but de faire échouer la venue de la statue et de s’approprier son futur emplacement.
Face à cette menace et à la demande du vice-président, notre cow-boy acceptera de se rendre en France afin de veiller sur la lady et à son arrivée en Amérique.
Lors de la traversée on découvrira que Lucky Luke n'a pas du tout le pied marin, mais il sera récompensé de ses efforts par la visite de la capitale française et la rencontre d’illustres personnages.
A noter en page 32 un clin d’œil à Cabu, Phillipe Druillet et Alexis sous la forme d'étudiants qui sortent de la Sorbonne.
Je rend grâce à Averell et à Jolly Jumper pour m’avoir procuré de bons éclats de rire et si l’on rajoute à cela une trame convaincante, c’est un album que j’ai lu d’un trait et avec beaucoup de plaisir.
Un bon point pour Jul qui a eu la lourde tâche de reprendre le flambeau de René Goscinny.
Je regrette juste que la partie de l’histoire se déroulant à Paris n’arrive pas plus tôt et qu’elle ne soit pas plus importante en nombre de pages.
Pour le dessin, rien à redire, c’est juste magnifique. Achdé a su conserver le style si caractéristique de Morris, tout en y ajoutant sa propre dynamique. Le résultat est bluffant et tient parfaitement la route.
Le duo Jul et Achdé fait merveille et c’est un réel plaisir de pouvoir lire de nouvelles aventures de notre cow-boy solitaire.
Tous mes avis sur : lebdtarien.com
Des cases sans bordures, de très beaux dessins, des couleurs aquarelles et un récit historique, voilà ce qui attend le lecteur à l’ouverture de cette bande dessinée.
Après plusieurs albums dédiés aux sagas indiennes, Patrick Prugne nous invite au voyage en nous proposant un nouveau regard sur la disparition de l’expédition Lapérouse.
Parti de Brest le 1er Août 1785, l'expédition était composée de deux navires, l'Astrolabe et la Boussole avec à son bord deux cent personnes dont 17 savants.
Sa mission était de récolter le maximum de données scientifiques et notamment d'achever la cartographie complète de la planète.
Les frégates ont navigué pendant 3 ans sur différentes mers et en particulier dans le pacifique qui était la région la plus inconnue à l'époque.
Mais c'est en arrivant dans l'archipel de Santa Cruz que les deux navires firent naufrage sur l’île de Vanikoro.
La suite de l’album est basée sur de récentes découvertes historiques et une part d’imagination de l’auteur.
Des survivants auraient érigé un fortin sur une plage et construit une embarcation de fortune dans l’espoir de regagner la civilisation.
Mais bien vite il découvriront qu’il ne sont pas seuls sur Vanikoro. Ceux qu’ils appellent les sauvages, se montreront hostiles à la venue d’étrangers, la cupidité et un coffre rempli de piastres seront aussi des éléments de l’histoire.
Concernant le déroulé du scénario, j’aurais aimé une ligne directrice plus claire. J’ai eu le sentiment d’un imbroglio entre les différents personnages et leurs interactions, par certains moments. Cela m’a demandé un effort supplémentaire pour ne pas décrocher.
Les dessins sont magnifiques et la colorisation à l’aquarelle donne un rendu de toute beauté. Les personnages sont représentés de façon réaliste et les décors sauvages de l’île sont bien immersif.
Comme toujours, les histoires qui parlent de grand large et d'aventure sont propices au rêve, à l'imagination et cet album de déroge pas à la règle.
J'ai apprécié les croquis et les annotations qui se trouvent à la fin de l'album, notamment l'anecdote sur Napoléon Bonaparte.
Une bonne BD que l'on appréciera surtout pour son coté graphique et ses références historiques.
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Lancée en 2006 par les éditions Dupuis, la collection "Le Spirou de" a permis à de nombreux auteurs de publier leurs versions du plus célèbre des grooms d’hôtel.
En 2008 c'est Emile Bravo qui présente sa version avec "Le journal d'un ingénu", l'album va rencontrer un beau succès et remporter de nombreuses récompenses à tel point que ce qui devait être qu'un one shot va se poursuivre avec 4 albums supplémentaires !
Le premier d'entre eux qui vient de paraître se nomme "L'espoir malgré tout" et autant le dire tout de suite, j'ai adoré cet album !
Digne représentant de la ligne clair, Emile bravo maîtrise parfaitement ce style tellement mis en valeur auparavant par Hergé avec Tintin, Tillieux avec Gil Jourdan ou encore Edgard P Jacobs avec Black et Mortimer.
On a droit à du grand Bravo et j'ai réellement été scotché par la qualité des dessins, si l'on rajoute à cela une très belle mise en couleur de Fanny Benoit on obtient une oeuvre graphique de haut niveau.
Mais de beaux dessins ne suffisent pas à faire un bon album, le scénario a aussi une grande importance et Emile Bravo frappe encore très fort de ce coté la.
L'histoire nous plonge dans la Belgique de 1940, le pays est sur le point d’être envahi par l'armée Allemande et notre valeureux Spirou exerce la fonction de groom à l'hotel Moustic tandis que Fantasio s'est engagé dans l'armée Belge.
Le duo incongru fonctionne à merveille. D'un coté il y a Spirou qui est la bonté incarnée, courageux, fidèle en amitié et toujours prêt à aider les plus démunis et de l'autre Fantasio, grand dadais déluré un peu pingre et tire au flanc mais ayant un bon fond malgré des choix douteux.
Si le caractère sympathique et bon enfant des personnages peut laisser penser que l'album est une allégorie à la gentillesse et à la niaiserie, ce n'est pas du tout le cas, Emile Bravo a su y glisser des évocations de la Shoah, du droit d'expression ou de l'intégrité du clergé.
Mais en ces temps de guerre, nos deux compères vont avoir la vie rude, un hiver glacial s'est abattu sur Bruxelles et les restrictions de nourriture commencent à se faire sentir.
Après de nombreuses péripéties et la destruction de l’hôtel Moustic, Spirou rejoindra une compagnie de scouts sur les conseils du père André. Quant à Fantasio, toujours en quête d'un emploi de journaliste et déserteur des troupes Belges, il trouvera une pige dans le quotidien "Le soir", mais sans se douter que la ligne éditorialiste du journal est dorénavant contrôlée par l'oppresseur Allemand.
Malgré une histoire qui se déroule sur fond de guerre, l'humour n'en est pas moins présent et c'est en particulier les tribulations de Fantasio qui viennent apporter cette touche de bonne humeur.
L'inspiration et les clins d’œils à Tintin sont évidents et assumés. Par certains moments c'est Spirou lui-même qui y fait allusion.
La lecture est fluide et les cases s’enchaînent à une vitesse folle. On ne s'en lasse pas et quand arrive la dernière page, l'auteur a su nous réserver une fin qui attise notre curiosité plus que jamais.
Avec les quatre ans de travail passés à l'élaboration du scénario et son superbe coup de crayon, Emile Bravo nous offre une des meilleures reprises du personnage de Spirou. C'est avec une grande impatience que j'attends le prochain album.
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Après bien des péripéties, les aventures de Bout d'homme prennent fin avec ce 6ème album.
L'histoire principale en elle même tient en 4 tomes dont le premier est paru en 1990, en 2008 Jean-Charles Kraehn décide de relancer sa série afin de nous révéler un passage important de l'histoire.
Cette série mêlant aventure et fantastique nous plonge dans les contrées Bretonnes et nous raconte l'histoire d'un jeune garçon qui s'est arrêté de grandir à l'âge de 10 ans.
Une telle malédiction sera très dure à vivre et il devra supporter les railleries et la méchanceté des villageois, mais sa rencontre avec un rat nommé Gaspard va changer sa vie.
Très vite Rémi comprendra que Gaspard a la faculté de ressentir les mêmes émotions que lui et surtout il lui conférera le pouvoir de tuer n'importe qui d'un simple regard !
Mais, ce qui au début semblait être un don du ciel, deviendra rapidement une source de malheur. L'emprise du rat sur son esprit se fera de plus en plus présente, jusqu’à le pousser à commettre d'horribles crimes et notamment celui de sa propre mère.
Bout d'homme devra fuir son village, cela se fera avec la protection du prêtre et il rejoindra un cirque de passage qui avait payé soixante quinze francs pour l'avoir dans sa troupe de monstres.
Puis il prendra la mer pour rejoindre les côtes d'un nouveau monde et c'est à ce moment là qu'il se libérera de l'emprise de Gaspard en le tuant.
Bien plus tard, il regagnera sa Bretagne natale, où il retrouvera Toinette, l'élue de son cœur.
Voici un résumé rapide des quatre premiers albums qui méritent vraiment d’être lus tant l'histoire est prenante.
Mais ce sixième et dernier album va nous dévoiler comment il a pu grandir et revient sur la période où Bout d'homme devient malgré lui un pic-Pocket et côtoie les malfrats de Port Saint-Servan.
Encore une fois, il arrivera à s'extirper de cette situation délicate et se mettra en route vers le grand Nord, dans l'espoir de faire fortune et ainsi pouvoir retrouver sa Toinette.
L’histoire prendra alors un coté spirituel inattendu et Rémi trouvera un nouveau compagnon en la personne d'un oiseau qui contrairement au rat lui influera des pensées positive.
Après la campagne bretonne, cette recherche de l'or sera l'occasion d'admirer de superbes paysages du grand Nord Canadien.
A force de pugnacité dans le désir d'obtenir une taille en cohérence avec son âge et surtout en trouvant la paix avec lui-même, Bout d'homme amorcera une croissance inespérée qui fera de lui un véritable adulte.
Lors des premiers albums, j'ai eu du mal avec les dessins de Jean-Charles Kraehn que je trouvais hésitants et pas assez détaillés, heureusement le scénario original et accrocheur m'a permis d'aller plus loin dans la série.
Par la suite il a amélioré son trait et la mise en couleur, toujours assurés par Patricia Jambers, un vrai régal pour les yeux.
Ce dernier album était nécessaire pour élucider la façon dont Bout d'homme a grandi mais j'aurais préféré qu'il soit directement à la suite du 3ème album plutôt que de faire un come-back une fois la série terminée.
Un des points qui m'a fait accrocher à cette série est la richesse des personnages aussi nombreux que variés et qui chacun à leur façon a influé sur le périple de Bout d'homme.
Jean-Charles Kraehn nous fait vivre une belle histoire saupoudrée d'une pointe de mythologie bretonne, une excellente série en 6 tomes qui mérite d’être découverte.
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Au prime abord, bien qu'ayant un goût assez éclectique concernant mes choix de BD, un album relatant l'histoire d'une princesse belge ayant vécu dans les années 1800 n'avait guère de chance de figurer en bonne place dans ma bibliothèque.
Oui mais voilà, le dessinateur est Matthieu Bonhomme, un auteur que j'adore, son dernier album "l'homme qui tua Lucky Luke" m'a procuré beaucoup de plaisir et forcé mon admiration.
Le scénariste n'est pas en reste puisqu'il s'agit de Fabien Nury, ce passionné de récits historiques a connu de nombreux succès avec notamment la série "il était une fois en France".
L'association de ces deux auteurs ne pouvait que déboucher sur un album de qualité et les premières critiques flatteuses ont fini par enthousiasmer mon appétit de lecture.
La princesse Charlotte, fille du roi Léopold 1er, fait partie de ces figures historiques dont on ne se doute pas qu'elles ont vécu des vies aussi riches en événements et rebondissements. Heureusement, Matthieu Bonhomme et Fabien Nury ont eu la bonne idée d'en faire une adaptation bande-dessinée et cela pour notre plus grand plaisir.
Lorsqu'on évoque le fait qu'une vie peut basculer selon les choix que l'on peut faire, cela prend tout son sens avec ceux que la princesse va prendre à l'aube de ces 16 ans.
Pourtant, son avenir était tout tracé, elle était destinée à devenir la reine du Portugal en épousant le futur roi Pierre V, mais l'amour a ses raisons que la raison ignore et finalement elle choisira l'archiduc Ferdinand-Maximilien, frère cadet de l'empereur d'Autriche.
Il s'en suivra de nombreuses péripéties qui la poussera à devenir vice-reine d’Italie puis à tout perdre, mais à l'occasion d'un deuxième tome à venir, on découvrira son destin hors du commun en tant qu'impératrice du Mexique.
Les dessins de Matthieu Bonhomme sont sages, posés et d'une grande qualité. On sent une recherche poussée concernant les décors et les costumes, la restitution d'ambiance de l'époque est remarquable.
Pour le scénario, je ne suis toujours pas un adepte des récits historiques mais je dois reconnaître que j'ai été séduit par le personnage et la façon dont l'histoire est présentée, cela m'a donné envie d'aller plus loin et je prendrais certainement le deuxième tome.
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