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Nous apprenons enfin qui est l’assassin courant d’air et ses motivations de malade mental. Nous apprenons aussi beaucoup sur les différends personnages, les relations du Shérif Humbert avec son père, l’ancien Shérif, et surtout la part de culpabilité qu’ils portent en eux.
Il est impossible et compliqué d’en dire plus sur la trame de cet album sans en divulguer la conclusion. Il faut dire aussi que ce troisième tome part un peu dans tous les sens et multiplie les flash-back qui peuvent faire perdre le fil de l’histoire.
La fin est horrible mais méritée et certains restent avec des questions et / ou des remords pour la vie. Ce dernier tome est quand même en deçà des deux précédents. Je pense qu’il est préférable de lire tous les albums à la suite et se laisser porter par l’ensemble pour éviter une petite déception finale.
Il n’est pas bon d’avoir une dette avec les triades chinoises de chinatown surtout celle menée par M. Cheng. Et pourtant en faisant arrêter des cambrioleurs de banques dont la rapine devait servir de remboursement à M. Cheng, Nevada hérite de la dette.
Et le voilà poursuivit sur la route 99 par des chinois eux-mêmes suivis par le FBI qui rêve d’envoyer M. Cheng en prison. Quelques rudes rencontres parsèment aussi les pages de cet album qui m’a finalement enchanté.
Mais le compte avec M. Carlsen n’est toujours pas réglé (voir tome 1) et M. Cheng semble avoir des informations sur lui…
Je trouve que Pécau et Duval ont haussé le niveau scénaristique dans se second album et le dessin de Colin Wilson m’a cette fois ci totalement convaincu.
Quelques jours après la sortie de « La promesse de la Tortue » nous voici à nouveau avec les pirates de l’île de la Tortue un quart de siècle plus tard, juste après la mort du gouverneur Levasseur.
J’aime assez le côté « Jack Sparrow » de Raven avec la poisse en plus. Partout où il passe, les ennuis ne sont pas très loin.
Son plus grand ennemi va devenir la pirate Darksee. Elle et Raven ont en vue un trésor perdu sur une île peuplée de cannibales… le trésor de Chichen Itza.
Cette île abrite aussi la Famille de Montignac et leurs gens. Ceux-ci sont dirigés par le Comte de Montignac qui aurait dû devenir le gouverneur de l’île de Tortuga si son navire n’avait échoué sur une île maudite et convoitée.
On sent que Lauffray met en place tout son petit monde mais cela n’empêche en rien l’action et l’aventure d’être mis en avant. Néanmoins, j’ai comme la vague impression que l’auteur a été pêcher à droite et à gauche des idées sans faire vraiment dans l’originalité. Il est vrai que l’histoire est plaisante et que nous avons droit à du bel ouvrage dans l’ensemble. Mais j’espère qu’elle va s’étoffer par la suite.
Le moins que l’on puisse écrire, c’est que ce troisième tome déménage. Toute la misère et la haine du monde se déchaîne à travers les pages de cet album d’une violence incroyable et sans concession. Après sa lecture nous pouvons nous poser des questions sur l’humanité et sa déshumanisation qu’elle traîne comme un boulet depuis la nuit des temps.
Quelle cause en point d’orgue ? Il y en a de multiples mais avec l’actualité des derniers jours, celle du racisme se détache. Elle côtoie celle de la pauvreté et du terrorisme comme pour nous montrer que nous sommes embourbés dans un merdier sans nom pour des siècles et des siècles.
Les dix premières pages sont empruntées à la fameuse scène des escaliers du film de Brian de Palma « Les Incorruptibles ». Un clin d’œil au film où un honteux plagiat ? Un clin d’œil, certainement…
Cette Série scénarisée par Kriss et mise en images pas Maël peut dérouter les âmes sensibles. L’histoire est puissante et ne peut laisser insensible celle ou celui qui se lance dans sa lecture. Nous n’y trouvons pas des réponses mais nous pouvons essayer d’y trouver ses réponses. Cette histoire se pose peut-être plus comme le chantre des divisions qu’elle tente de dénoncer.
Ce troisième volet supplante les deux premiers qui sont pourtant très bons.
Suite de « La revanche de l’ombre jaune », cet album occulte complètement l’intrigue du précédent ce qui est vraiment étonnant. Néanmoins, nous assistons à une très bonne histoire où Bill Ballantine, une fois n’est pas coutume, en est le centre.
IL croit, dur comme fer, que son ami le commandant Bob Morane a été tué (voir fin de l’album précédent) et veut le venger en tuant Ming, l’ombre jaune. Il se lance alors à sa poursuite en Birmanie. Plusieurs fois, il frôle la mort où se met dans des situations désespérées.
Cependant une femme et un lépreux, à qui elle sert de guide, viennent le secourir à chaque fois. Mais, qui sont-ils ?
Cet album est bien mené et malgré la présence de l’ombre jaune, personnage de la série que je n’apprécie pas beaucoup, j’avoue avoir passé un excellent moment à sa lecture. Le dessin de Coria ? Parfait comme bien souvent.
Il fallait sans doute deux premiers tomes explicatifs pour la mise en place des protagonistes de l’histoire. Ce troisième volume est tout simplement sublime et sa fin tellement inattendue.
La lutte pour le trône, après que les deux frères, le roi Hirus et Moron, se soient soi-disant entretués, bat son plein. Les lions désirent retrouver la fonction suprême. C’est sans compter sur le plus jeune frère Méderion…
Plusieurs individus sont aussi missionnés pour retrouver la princesse Astrelia dont la trace a été perdue. Les uns par sa mère et l’autre par l’ombre du roi... et celui là fait vraiment peur.
Quand aux otages, noblesse des autres peuples, ils ambitionnent de s’enfuir.
Tout ceci nous donne un album aux multiples surprises, haletant comme jamais où chaque page tournée peut amener son lot de surprises. Le scénario de Jérôme Lereculey se construit de tome en tome en prenant une ampleur qui, si cela perdure, fera des 5 terres une série incontournables.
Ce tome 3 est géant ! Et quel final !
Pas de « Battle royale » pour ce second tome dans lequel on ne s’embête pas vraiment. Il aurait pu être une diatribe contre Poutine et ses envies de Tsar, à juste titre ou pas, mais on assiste à une attaque timide en fin d’album. La colonie de vacances qui part en vrille est le vrai côté intéressant de cette mini-série. Concernant la mangatisation de certaines cases, elle m’énerve toujours autant. S’il y a une colo chez Donald, j’espère qu’elle sera plus punchy. Mais bon, c’est une BD pour ados et eux peuvent adorer.
Nous continuons dans la même veine sur ce tome 2. Thomas a subi un traumatisme à la fin de l’album précédent qui lui installe de la froideur au fond du cœur. Il se refuse à aimer David John Quattermain bien qu’il sache qu’il est son père. Pour lui, toutes les personnes qui sont amenées à l’aider le sont aussi à disparaître.
Le jeu du chat et de la souris avec Gregor Laemle se poursuit comme se poursuit la chasse menée par l’immonde Jurgen Hess et sa horde de nazis. Les diverses cavales de Thomas et son père semblent de plus en plus compromises que ce soit en direction de l’Espagne ou de la Suisse. Pour leur malheur, le 11 novembre 1942, les allemands envahissent la zone libre.
Gregor Laemle est de plus en plus admiratif de Thomas. Il a pour lui une sorte d’amour intellectuel pervers qui, il le sait, le mènera à sa perte.
La conclusion de l’histoire est sans surprise mais pour y arriver, que d’émotions !
Je me suis laissé emporté par l’histoire qui est vraiment bien ficelée. Voici une BD vraiment géniale ! Le roman doit être extraordinaire.
Maria Weber est la petite fille du banquier Hans Thomas Van Gall qui s’est défenestré après avoir refusé, au milieu des années 30, de donner aux nazis des noms et des numéros de comptes bancaires où sont stockés des centaines de millions de marks.
Au début des années 30, Maria s’est entichée d’un milliardaire américain, David J. Quattermain. De leur idylle va naître Thomas qui est au centre de l’histoire. Elle va lui faire apprendre par cœur la liste des noms et des codes reliés aux comptes bancaires.
Le Reich, quant à lui, ne veut pas en rester là et, par l’intermédiaire de Gregor Laemle, part en chasse. Bien qu’il trouve la plupart des nazis bêtes et ignorants, Gregor doit composer avec Jurgen Hess, un nazi de la pire espèce qui soit.
La chasse est ouverte. En capturant l’enfant les nazis espèrent faire main basse sur la mère. Quattermain apprend sa paternité par l’intermédiaire de personnes qui protègent Maria et s’en va rejoindre l’Europe à la rescousse de son fils.
Poursuites endiablés, poursuites subtiles avec deux grandes intelligences qui s’affrontent. Celles de Gregor et Thomas. Chacun use d’astuces et l’ensemble donne de la hauteur à l’histoire.
le dessin, de la patte de René Follet, disparu récemment, m’a beaucoup plu et ceux en pleine page sont magnifiques. J’adore la représentation de ces anciennes voitures, véritables œuvres d’art, qui vrombissent à travers les pages. Ce fut une très grande joie que de lire ce premier tome. J’espère être ébloui par le second.
L’histoire du Maître Inquisiteur Shenkaël est originale et bien menée. Capturé par des Elfes, il est emprisonné pendant une cinquantaine d’années pendant lesquelles tortures et tourments lui sont infligés quotidiennement. Les elfes tentent de lui faire avouer l’endroit où il a caché le Fajranh, élément qui permettra de combattre l’inquisition. Heureusement, Elaween son alter ego elfe va le libérer.
En dire plus sur l’histoire dévoilerait totalement l’intrigue qui navigue entre deux époques, avant l’emprisonnement de Shenkaël et après celui-ci.
Sylvain Cordurié a de bons talents de conteur et m’avait déjà séduit avec « Myth » de la série « Orcs et Gobelins » et quand nous savons que le dessinateur Bojan Vukic avait déjà sévit dans l’admirable « Sa’ar » de la même série... le résultat ne pouvait qu’être très bon.
J’espère que le succès sera au rendez-vous de ce magnifique album où Serge Perrotin a su nous sortir un scénario de derrière les fagots absolument génial. J’ai vu que sur la tranche de l’album, le 1 de tome 1 n’était pas indiqué ce qui aurait tendance à vouloir dire que le lectorat est testé. Personnellement je valide à cent pourcents.
Commençons par le dessin et la colorisation qui dans leur combinaison me font parfois penser aux derniers « Aquablue ». Il n’est jamais surchargé ni étouffant et nous offre une certaine légèreté tout à fait agréable. La magnifique colorisation, effectuée par le dessinateur Alexandre Eremine, vient parfaire l’album. Pour ne rien gâcher, les auteurs nous présentent un bestiaire digne des mondes dessinés par Léo.
Quant au scénario de Serge Perrotin… j’ai tout simplement adoré. Bor et Annet sont des Agents, appelés aussi Lynx, de l’agence DIPCE (Département Interplanétaire de Prévention des Catastrophe). La première rencontre entre les deux personnages ne se déroule pas vraiment bien. Annet est jeune et ne supporte pas d’avoir comme partenaire ce qu’elle appelle « un vieux ». Elle est la fille d’une personnalité importante dont la probité n’est pas la première qualité. Et surtout, celui-ci se nourrit de fioles qui contiennent un produit qui atténue les effets de la vieillesse et soigne les maladies graves.
La fabrication de ce produit nuit aux écosystèmes de plusieurs planètes. Annet et Bor font aussi faire la connaissance des nubées, entités aux pouvoirs bien étranges…
Bravo, messieurs ! Et surtout, préparez nous de nombreuses suites à cette histoire.
Quitterie, Louise et Apolline font partie d’un ensemble d’une centaine de femmes que l’on a été chercher dans les prisons et les bordels pour être menées par bateau sur l’île de la tortue. Arrivées sur l’île, elles ont pour devoir d’épouser des flibustiers. L’action se déroule lors de la moitié du XVII siècle et l’île a été récemment prise aux anglais par les français menés par l’actuel gouverneur Levasseur.
Les trois femmes vont trouver chacune un homme. Ceux-ci sont de conditions différentes et petit à petit elles vont se fondre dans cette société un peu spéciale et très libertaire.
J’ai adoré ce premier tome d'une histoire qui doit en comporter trois où le souffle de l’aventure est bien présent au fil des pages. La dernière fois que j’avais éprouvé ce genre de plaisir avec une BD de flibusterie remonte à vingt ans avec le Bouffe-doublon de Ramaïoli dessiné par Cassini.
J’avais déjà beaucoup apprécié le dessin de Tieko dans les séries Tomoë et Hindenburg et il faut lui reconnaître une bonne constance dans la qualité du graphisme qu’il propose. J’ai vraiment hâte de connaître la suite de cette histoire si bien contée par Stéphane Piatzszek.
Si on se base uniquement sur le scénario, cet album est excellent. Mais une chose me gène énormément concernant le dessin. Nous avons dix premières pages vraiment très bonnes comme Paul Teng a su le faire avec les tomes 15 et 16 et le reste me laisse sans voix tellement nous passons de la finesse du trait à un autre beaucoup trop gras enlevant toute délicatesse au graphisme. Peut-être un problème avec la colorisation ? Pleyers avait de trop gros pinceaux ??? En tout cas cela gâche l’ensemble. Dommage car le scénario de Valérie Mangin est bien pensé avec peut-être un petit bémol sur Jhen qui est souvent là en spectateur et sert un peu de faire-valoir sur la fin à Adèle.
Comme bien souvent les albums avec l’ombre jaune ne sont pas forcément les meilleurs. Et celui là n’y déroge pas. Alors que Bob croyait Ming à jamais disparu (voir album les otages de l’ombre jaune), celui-ci ressurgit du côté de Paris.
Ming a le projet de parsemer le Nil de graines de Jacinthe d’eau afin de rendre le fleuve totalement inexploitable. Cet album ne nous dit pas encore pourquoi puisque l’histoire est en deux parties. Bob pourra profiter de l’aide de la nièce de l’Ombre jaune, Tania.
L’histoire est moyennement intéressante. J’espère que la suite sera plus captivante.
Voici une histoire où la téléréalité vient en aide à un pays avec l’aval du FMI et de l’ONUC (Organisations des Nations Unies Corporatistes) pour soi-disant contrer le gouvernement en place au Concaragua, petit pays d’Amérique du sud. Les exactions commises ne sont pas celles du gouvernement « Concaraguayen » mais les images transmises pendant un show télévisé le laisse penser.
L’idée est excellente mais j’ai trouvé que le scénario n’était pas assez explicite et laissait des faits inexpliqués comme cette fin qui ne me parait pas très claire.
Un album excellent où Bob Morane joue en solo. Tout commence en Centre-Afrique sur un bateau ou le commandant va secourir une jeune femme, Leni Hetzel, agressée par un individu qui en veut au document qu’elle porte sur elle. Celui-ci doit la mener à la vallée des brontosaures. Son père y avait découvert jadis un squelette de Brachyosaure qui normalement ne vivait qu’en Amérique. Accusé de tromperie, sa fille essaye de le réhabilité en trouvant cette fameuse vallée. Bob va alors lui proposer son aide.
Morane a un ami guide qui va refuser d’aider la belle estimant la mission trop dangereuse car traversant le territoire des Balébélés, qui détestent les blancs, et se situant sur le territoire des hommes léopards. Leni décide alors de se tourner vers un autre guide, Peter Bald, qui n’est autre que le patron de l’homme du bateau. Il va accepter la mission mais son véritable but est de récupérer une boite remplie de diamants qui se trouve dans la vallée.
Cet album offre de l’aventure avec un grand A. Nous avons parfois l’impression de revoir ces vieux films de Tarzan des années 30 avec Johnny Weissmuller mais aussi avec une partie des travers qu’ils pouvaient drainer. Mais il est vraiment prenant et captivant. Le dessin de Coria est à son sommet dans ce tome qui en fait, pour moi, l’un des plus réussis.
Je suis beaucoup moins fan de cet épisode des aventures de Morane. Pourtant nous y retrouvons Bob, Bill, Sophia et le professeur Clairembart. Il y a aussi ce personnage que je n’aime pas trop, l’immonde Orgonetz.
Tous ces personnages et bien d’autres encore sont à la recherche du fameux anneau magique de Salomon. Pour se l’approprier, de sombres personnages sont prêt à tout et les morts parsèment les pages.
L’anneau est aussi protégé par une certaine Baronne Von Balkis qui n’est autre que la reine de Saba elle-même (ben voyons !). Elle a le don d’apparaitre er de disparaitre où et quand elle le souhaite.
L’ensemble aurait pu être sympa si la soi-disant tombe du roi Salomon était restée à jamais ensevelie sous le tremblement de terre en fin d’album et que chacun promette de ne jamais en dévoiler l’emplacement. Mais finir en disant que les israéliens dégagent le tombeau du roi Salomon alors que personne ne l’a jamais retrouvé… Bon, d’accord, c’est une fiction mais il y a des limites…
Le scénario de cet utltime album d’Auguria m’a semblé désordonné et confus. Je n’ai pas vraiment compris qui essayait d’assassiner Civilis au début de l'histoire le poussant à partir avec femme et enfants pour Rome où il pense disposer encore de privilèges.
Flavius Batus, Aesuc et Magis, fils de Gaeso, sont toujours à la poursuite de celui-ci qui lui recherche toujours Civilis. Malheureusement, tout ceci est assez incompréhensible. J’ai beaucoup de mal à suivre les intérêts de tous les protagonistes.
Quant à la fin, elle est expédiée à la va vite à se demander pourquoi sur deux albums nous avons suivis le périple de Magis et consorts à la poursuite de Gaeso ???
Concernant le graphisme, il alterne le bon et le moins bon, des cases superbes et d’autres beaucoup moins maitrisées. Les trois albums forment une histoire bancale mais pas complétement inintéressante.
Qui est vraiment M.D.O. ? Bob et Bill sont toujours à sa recherche et vont être manipulés tout au long de ce tome. De plus, ils vont devoir se coltiner Jean, la fille du maître de la pègre de Hong-Kong, Sangre de Aguinaldo.
De course poursuite en course poursuite, le Commandant et son ami vont devoir faire face à nouveau au Smog.
Le scénario est vraiment bien ficelé et j’ai apprécié la chute très inattendue. La malignité de la CIA envers le Smog n’a rien de surprenant et l’infiltration n’est-ce pas l’un des buts d’une agence de renseignement.
Première partie d’une histoire en deux volumes où Bob et Bill vont avoir affaire à l’organisation Smog dirigée par la belle Ylang-Ylang et son immonde aide, l’homme aux dents d’or Orgonetz.
Les deux amis sont descendus à l’hôtel Ylang-Ylang à Hong-kong ce que Bill trouve curieux bien que ce nom soit aussi celui d’une plante. Et il a raison car le soir même tous les clients de l’hôtel ont été enlevés sauf eux.
Bien évidemment, ils vont s’occuper de cette étrange affaire et en sauvant la fille de l’un des maîtres de la pègre de Honk-Kong, Sangre de Aguinaldo, ils vont trouver un allié de poids. Ils vont aussi comprendre que Smog recherche un certain M.D.O descendu à l’hôtel. Mais ne connaissant pas l’identité du personnage, Ylang-Ylang a fait kidnapper tous les clients. Il s’agit d’un agent secret dont certaines connaissances intéressent hautement Smog.
Un bon album encore une fois très bien dessiné par Coria. Bien que nous soyons à Hong-Kong je n’ai pas totalement ressenti le dépaysement exception faite de la fin de ce tome.
On ne sait pas trop si Rourke est un arriviste, un manipulateur, un casse coup ou un salopard comme ceux qu’il poursuit pour faire des scoops et se faire remarquer par les grands journaux. En tout cas, il a tapé dans l’œil de Kate Killinger fille de Karl du même nom, patron du journal le morning News. Question moralité, on ne sait trop ce que vaut la jeune fille qui veut fonder son propre journal. En tout cas Kate et Rourke s’apprécient.
Ce premier album est meublé de plusieurs petits faits qui, il me semble, sont présents dans l’histoire afin de bien situer les personnages et dévoiler leurs personnalités. Le dessin de Marvanno est agréable.
Suite à ses prouesses pour faire retrouver ses titres au seigneur Guy de Saintonge, Ardan des sables a été promu chevalier. Comme écuyer, il a choisi son ami Thomas Barrique. Tous deux se rendent à Carcassonne quand sur leur chemin ils croisent un chevalier agressé par des maures. Ils lui portent secours et découvrent qu’il voyage avec une véritable fortune avec lui. Celle-ci est destinée à Pierre 1er d’Aragon de la part du Roi de France afin de combattre et chasser les maures. Le chevalier secouru étant gravement blessé, Ardan et Thomas vont se charger de mener à bien cette mission dangereuse et délicate.
Ici point d’Edric ou de Fennec, les deux garnements des albums précédents, et l’enthousiasme qu’ils transmettaient au lecteur n’est malheureusement plus de mise. Reste un album avec un bon scénario de Greg bien mis en images par son compère Cuvelier.
Il est vraiment dommage que Flamme d’argent n’ait connu d’autres aventures car ce personnage avait un potentiel énorme.
Voici la suite des aventures d’Ardan des sables, Fennec et Edric partis à la recherche de Guy de Saintonge en terre sainte. Ils arrivent au port de Césarée en Palestine. Ardan retrouve son ami croisé Thomas Barrique qui va mener nos trois amis, après quelques mésaventures dans la ville d’Antioche assiégée par les troupes du Sultan de Mossoul.
Après maints périls ils réussissent à rejoindre la ville où ils vont retrouver une personne surnommée la mouette, oiseau tatoué sur son torse, qui n’est autre que le père d’Edric, Guy de Saintonge devenu malheureusement amnésique suite à un coup porté à sa tête lors d’un combat.
La famine approche pour les assiégés mais Godefroid de Bouillon, chef des armées de croisés, va profiter de la découverte du fer de lance qui perça le flan du Christ pour galvaniser les troupes et tenter une sortie désespérée.
Je crois qu’il faut lire les deux premiers tomes à la suite pour bien profiter de l’histoire des Saintonge. D’ailleurs lors de la première édition du Lombard en 1965, les deux premiers albums n’en faisaient qu’un seul. L’ensemble est vraiment magique. Mais bon, je suis vraiment fan.
J’ai dû lire cette BD pour la première fois en 1972 (la version réunissant les deux premiers albums) pour la lire et la relire encore jusqu’à ce que l’on me la subtilise à la fin des années 70. C’est elle qui m’a fait aimer la bande dessinée bien avant Tintin, Astérix, Lucky-Luke, Alix, Rahan, Spirou et les autres.
Deux grands « seigneurs » du neuvième art pour ce récit, Greg au scénario et Paul Cuvelier au dessin pour un résultat quasi parfait. Je viens de relire et revoir les 30 premières pages qui composent le premier tome avec toujours autant de bonheur et malgré les nombreuses années après la dernière lecture. Ce qui est fou, c’est que je me souvenais pratiquement de l’ensemble de l’histoire.
Ardan des sables revient des croisades sous la pluie habillé en ménestrel lorsque qu’il croise deux jeunes garçons qui se disputent. L’un est fils de roturier, Fennec, l’autre accusé de vol ne sait pas très bien qui il est. Et pourtant, il est le fils du seigneur Guy de Saintonge parti pour les croisades. Son intendant Argaud le Noir en a profité pour le spolier de son domaine aidé par un autre fourbe, Corgiano.
Ardan décide d’aider Edric, le fils de Guy, à retrouver son château ainsi que sa mère détenue par Argaud. Pour se faire, il va redevenir Flamme d’argent, héros légendaire qui aide ceux qui souffrent.
Tels les films de capes et d’épées avec Jean Marais ou tel Errol Flynn dans le rôle de Robin des Bois ça virevolte dans tous les sens, c’est plein de bons sentiments et cela fait sacrément du bien. Je ne peux que conseiller ce qui est pour moi une très grande BD.
Le professeur Clairembart avec deux amis sont en expédition dans l’Himalaya à la recherche d’une vallée perdue, protégée du froid, où serait située la nouvelle Jérusalem. Pour y accéder un long couloir caché se trouve au sein d’un glacier.
Avant d’arriver dans la vallée, le professeur demande à un de ses amis de transmettre un message à Bob et Bill pour qu’ils viennent l’aider car lui et ses compagnons sont poursuivis par une troupe de nazis qui recherchent aussi cet endroit perdu.
Seulement, Morane et Ballantine ne recevront ce message que quinze jours plus tard. Que s’est-il passé entre-temps ! Bob, Bill accompagnés de Sophia partent alors à la recherche d’Aristide Clairembart.
Que cache cet endroit soi-disant idyllique ? Tous les protagonistes de cette histoire ne sont pas au bout de leurs surprises.
Henri Vernes et Felicísimo Coria nous livrent certes un bon album mais certains éléments sont un peu gros. Bob qui tire un coup de feu, sous une tente, dans le camp Nazi sans que personne ne se réveille… mouais… Pour le reste, l’aventure de ce tome est très plaisante à suivre.
Le professeur Aristide Clairembart a envoyé Bob Morane au cœur de l’Amérique centrale pour tenter de retrouver la légendaire « cité des rêves ». Un homme prend contact avec lui dans la ville de San Barbasco et lui propose un plan pour retrouver la cité. Bob se méfie mais l’homme ne lui demande aucun argent tant qu’il ne sera pas revenu.
Il va alors se faire emmener en avion par un pilote, dénommé Archibaldo, au cœur de la forêt. Mais il ne s’agit que d’un piège car l’homme à la carte, Archibaldo et des guérilleros sont de mèche pour extorquer de l’argent aux archéologues et autres aventuriers en mal de sensations et de cités perdues. Cependant Bob va s’échapper et s’enfoncer dans la forêt où il va prendre la défense d’une femme agressée par des guérilleros. Commence alors pour lui une toute autre aventure qui le mènera néanmoins à la fameuse cité.
L’histoire est divisée en deux parties et à partir de la page 28 jusqu’à la fin, Bill et Sophia vont prendre le relais. En effet, ceux-ci s’inquiètent de ne pas avoir de nouvelles et se lancent aussi dans l’aventure.
L’exotisme et le dépaysement, comme bien souvent, sont de mise dans ce très bon tome de Bob Morane. C’est dans ce style de scénario d’ailleurs que l’on trouve les meilleures histoires du commandant surtout quand on y retrouve aussi son ami Bill Ballantine.
La Corée comme toile de fond et la lutte entre le nord et le sud. Le président de la république populaire et démocratique de Corée souhaite par tous les moyens obtenir une statuette de jade. Et Ming, l’ombre jaune, souhaite la mort de ce président qui nuit à ses activités. L’originalité de cette histoire tient à sa fin où pour une fois le grand vainqueur n’est pas celui que l’on croit.
Howard Nordon qui travaille à la CIA voyage en avion. Avec lui une statuette en plastique de trois petits singes soudés entre eux. Avec eux un papier crypté et la formule d’un gaz capable de dissoudre les matières organiques en quelques secondes.
L’avion qui se rendait à Singapour va se crasher dans la jungle. Dès lors tous les « barbouzes » de la création vont se lancer à la recherche des trois petits singes. Les morts vont jalonner les pages dont deux amis du commandant Morane.
Mais les espions ne savent pas qu’un indien amateur de montres, armé de sa sarbacane et de flèches empoisonnés veut dépouiller les cadavres du crash. Certains vont le payer de leur vie.
Bob et Bill, bien évidemment, sont de la partie avec ce qu’ils pensent être la fille de Nordon.
Très bon album qui ne manque pas de surprises et de coups de théâtres avec toujours le superbe dessin de Coria.
Voici un recueil de plusieurs petites histoires autour de la ville de Springville. Ici, les héros sont des gens ordinaires prêts à affronter le quotidien, leurs défauts, leurs angoisses et leurs peurs.
La toute première histoire nous raconte celle d’un Shérif à la retraite dont la qualité première est la bonhomie. Mais celui-ci ne manque pas de courage et il va affronter l’adversité et venir au secours de son ex adjoint devenu Shérif qui se croyait à la hauteur de la fonction et qui ne l’est malheureusement pas.
Nous avons aussi une attaque de banque qui se termine très mal. L’ex retraité redevenu Shérif, avec une petite troupe, part sous la pluie à la poursuite des bandits. Mais, ceux-ci sont restés tout proche de la ville. Ils vont obliger le médecin à venir soigner l’un d’eux qui a reçu une balle. Le médecin n’écoute que sa conscience professionnelle pour venir en aide et la situation va le transformer en héros.
Mon histoire préférée reste celle des joueurs de cartes. Généralement, nous avons un jeune qui souhaite affronter celui qui tire le plus vite, ici il veut affronter le meilleur joueur de poker. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il va être opposé à un tricheur. Banal me direz-vous ? Mais, ce tricheur a un très grand cœur…
Nous avons encore l’histoire d’un barman qui traîne un passé de pistolero, une autre d’un père qui retrouve son fils et sa mère après être parti à la recherche du courage ou encore celle d’un inconscient guidé par sa bible.
Ces petites histoires sont très bien menées et quand un scénario est en béton il est possible d’offrir le meilleur en très peu de pages. Le dessin de Renzo Calegari s’harmonise merveilleusement avec ces petites anecdotes.
Une aventure en solitaire de Morane sans son compère Ballantine. Il se trouve dans un magasin d’antiquité à Srinagar en Inde quand un objet se brise. A l’intérieur un mystérieux message d’Everett Anderson disparu depuis deux ans. Celui-ci demande du secours car il est détenu prisonnier à Tsan Chan au Tibet par le cruel Masque de Jade.
Aidé de Sandrah, la fille d’Anderson, Bob va se lancer dans l’aventure pour essayer de le libérer.
Le scénario de l’histoire est plutôt bien conçu mais plusieurs éléments m’ont gêné. Au début de l’album Sandrah est typée Indienne avec une peau sombre, au milieu de l’album elle est plus typée européenne et pour finir elle a un type très asiatique. Quant à Bob qui pousse sur des bandits une statue millénaire et la brise, cela fait mauvais genre. J’ai relevé aussi un commentaire très tendancieux d’une autre époque mais… c’était une autre époque.
L’ensemble est correct, sans plus. Le graphisme de Coria, encore une fois, est très bon.
Tout commence chez le riche collectionneur Omar Mamoudi qui donne une fête pour l’anniversaire de son ami l’archéologue Aristide Clairembart où sont aussi invités Bob et Bill. Alors que la fête bat son plein, surgit, poignardé, Erik Elgmar archéologue lui aussi.
La secte des frères d’Osiris est la responsable de ce meurtre. Sigrid, la fille d’Elgmar, décide de reprendre le flambeau pour découvrir le trésor du fameux temple des crocodiles afin de combler les dettes de son père. Elle va se faire accompagner par Bob, Bill, Omar, Aristide et le guide lépreux Achmed.
Une bonne histoire avec pour thème la recherche archéologique et la protection d’un patrimoine. L’album se parcourt avec un réel plaisir.
Bob, Bill et le professeur Clairemebart survolent en hydravion le rio Ucayali en amazonie à la recherche de vieux temples quand ils aperçoivent sur le fleuve une poursuite de pirogues. Ils interviennent et secourent une femme blanche, Elaine Standish, qui est à la recherche de sa fille dont l'avion s’est écrasé dans la forêt quelques années auparavant. Elaine est riche et a bien tenté de monter des expéditions pour secourir sa fille mais l’endroit dangereux et parcouru de tribus hostiles a éteint toute les vélléités de sauvetage.
Les trois hommes décident alors d’aider Elaine et s’enfoncent avec elle dans la forêt à la recherche de l'avion et c’est là qu’ils feront connaissance avec le fameux bandit le tigre des lagunes et sa bande.
Cet album fait partie des meilleurs de la série où l’aventure, le dépaysement et les bonnes idées scénaristiques offrent une histoire haletante même si nous nous doutons un peu de la fin. Quant au dessin de Coria, il est excellent.
Nos deux amis se trouvent seuls dans une partie de Bruxelles peu recommandable quand une femme les dépasse en courant. Elle est poursuivie par une voiture de police qui va s’arrêter prêt de Bob et Bill. Un des policiers a été mordu par un serpent qui servait de collier à la femme.
Le commissaire Magrit prévient le commandant et Ballantine que plusieurs faits liés à des serpents se sont passés dans la capitale Belge. Bob et bill vont de nouveau rencontrer la femme sur un marché aux puces. Bénédicité Snake est d’origine Haïtienne et discute avec un étrange personnage Monsieur Hixe.
Le scénario n’est pas totalement abouti car on ne sait pas grand-chose de cette secte liée aux serpents qui sévit à Bruxelles. Et la fin hautement prévisible gâche un peu cette histoire plutôt bien menée.
Franchement, ce volume ne vaut que par l’une des premières rencontres de Bob Morane avec Ming, l’ombre jaune, et sa nièce Tania. Sinon l’histoire m’a paru bien insipide. Pas grand-chose à dire donc sauf, bof, bof, bof…
J’ai une affection spéciale pour cet album car je me souviens avoir lu le roman, cela devait être en 1978, et mon âme d’adolescent de l’époque avait été totalement conquis.
Je n’ai pas été déçu par sa mise en image. John Fenstone et sa sœur Ethel ont fui l’Angleterre et leur manoir à la suite du retour du fameux Dragon qui avait hanté la région à la l’époque des guerres saintes.
Malgré cette fuite aux États-Unis, le Dragon semble les avoirs suivi et fait des ravages du côté de Swamp City. Mais tout ceci n’est qu’une sombre histoire d’héritage dont je ne peux dire plus.
Mais Bob, vieil ami de Fenstone, aidé de son éternel ami Bill, va mener à bien une enquête aidé par le Shérif du comté de Ckefenokee.
Ming a installé une barrière magnétique autour de Paris à la fin du XXème siècle. Nous retrouvons Bob et Bill deux siècles plus tard dans une ville qui est retournée à l’état sauvage où Ming continue de visualiser le résultat de son expérience.
Entre bandes cannibales et animaux de zoos retournés à l’état sauvage, nos deux aventuriers tentent de rejoindre la maison de la radio où ils ont rendez-vous on ne sait avec qui et on ne sait pourquoi.
Chemin faisant ils devront la vie à Sophia dans son costume de patrouilleur du temps qui les emmènera dans un Temposcaphe, soucoupe de patrouilleurs.
Nous suivons les aventures avec bonheur du commandant et de son acolyte mais de nombreuses zones d’ombres parsèment cette histoire la rendant quelque peu incompréhensible, comme cette fin qui pourrait laisser entendre qu’il y aurait une suite.
L’album à le mérite de nous emmener dans le futur et de proposer beaucoup d’action mais il manque un peu d’explications.
Nous voici en Britannia où Claudius Batus va aider le fils de Julius Gaeso Chariovalda, ex commandant des forces bataves de Julius Civilis, à retrouver son père. Dans un même temps, les romains sont à la recherche d’une bande qui s’attaque aux convois romains.
Chemin faisant Claudius va croiser la troupe d’un dénommé Aesuc à la recherche des pilleurs de convois. Ils sont tous les deux à la recherche de la même personne pour des raisons bien différentes.
La lecture de ce deuxième volume est beaucoup moins pesante. Quand un scénario accroche le lecteur, je trouve que l’on arrive à mieux apprécier le graphisme. Du coup, je pense avoir été un peu sévère lors de mon avis sur le premier tome. Ce second album est plus qu’honorable, il est très bon.
De nouveau en reportage pour le magazine « Reflets », Bob Morane se rend en Sibérie en avion avec le capitaine Sobiensky quand un orage les contraint à se poser en catastrophe. Sobiensky blessé, Bob part à la recherche de secours qu’il trouvera dans un village Yakoute. Pendant cette recherche il va croiser d’étranges empreintes que les yakoutes disent être celles du Mamantu. Le commandant décide alors de partir à la recherche de cet animal fantasmagorique.
Quelle n’est pas sa surprise quand il s’aperçoit qu’il s’agit d’un mammouth géant. Commence alors une chasse dont Bob est le gibier…
Cet album est haletant et plein de surprises où des scientifiques russes jouent avec le feu en faisant revivre une espèce disparue, comme dans Jurassic Park, tout en la modifiant.
Pour ne rien gâter, le dessin de Coria pour ce tome est excellent et malgré quelques coquilles dans les textes, et une idée un peu folle, on s’y laisse prendre.
Bob el Bill doivent effectuer un reportage en Australie, aux terres de la déception, pour un magazine. Mais une personne voit ce reportage d’un mauvais œil et va faire plusieurs tentatives pour empêcher Morane et Ballantine de rejoindre ces terres par bateau. Ne pouvant faire autrement ils louent un avion.
Le reportage doit raconter comment aujourd’hui il est possible d'utiliser des dauphins pour garder des baleines tels des chiens de berger pour les guider et les protéger. Ces baleines, ainsi sauvegarder et devant se multiplier, doivent servir de garde-manger à l’humanité.
Je n’irai pas plus loin dans cette histoire tellement aujourd’hui elle parait extravagante. Nous allons même taire la suite car les écolos pourraient faire interdire le livre. Je plaisante, mais on voit bien que ce scénario invraisemblable est extrêmement daté et s'il part d’un bon sentiment, il frise le ridicule.
La guerre fait rage depuis la disparition de Neron. Titus, fils du général Flavius Vespasien proclamé empereur par ses troupes, poursuit un siège qui dure contre Jérusalem. Mais le plus important est de contrer Vitellius, lui aussi proclamé empereur par les troupes du Rhin.
Titus décide d’envoyer Claudius Batus en Germanie pour rencontrer le Général Civilis, ami de son père, afin de faire naître la rébellion des Bataves contre les armées de Vitellius.
Un bon album historique moyennement porté par le dessin qui souffre de la comparaison avec des séries comme « Les aigles de Rome » ou bien encore « Murena ». On sent que l’auteur maîtrise son histoire mais emportée par elle, il fait porter à ses personnages des textes parfois bien trop longs qui empêchent l’action d’être rythmée.
Il reste une histoire très intéressante avec une fin qui nous montre l’intelligence de Flavius Vespasien offrant une porte de sortie à son ami Civilis qui croyait peut-être en une issue plus glorieuse pour les Bataves.
Tout commence en l’an 1317 après JC en Avignon quand le chevalier Yoland de Motalde fait sa cour à Isabeau de Rocamadour. Espièglement, Isabeau va demander à Yoland de lui trouver une rose qui ne fane jamais condition sine qua non à un éventuel mariage. Celui-ci va prendre la demande au pied de la lettre et va se rendre chez un sorcier très réputé, que l’on dit fils de Belzébuth lui-même, Zan-Hédrin. Ce personnage n’est ni plus ni moins qu’une personne venant du futur.
En consultant son « ordinateur », le sorcier va s’apercevoir qu’une telle rose existe en 3323 après JC et va propulser Yoland à cette époque pour qu’il récupère la fleur, ce qu’il va faire pour la ramener au XIVème siècle. Seulement, celle-ci appartient à Ming, l’ombre jaune, et la vapeur rose que diffuse la fleur donne force et énergie. Il va donc partir lui aussi dans le passé afin de la récupérer.
Pendant ce temps, la patrouille du temps qui se tient au courant de tous les voyages temporels va demander à Bob et Bill, voyageurs extraordinaires n° 1 et 2, de rejoindre en 1317, la journaliste Sophia, voyageur extraordinaire n° 3, déjà sur place, afin de remettre les choses dans « l’ordre du temps ».
Le scénario de cette histoire est extrêmement bien ficelé et intéressant. Un récit d’aventure spatio-temporel comme je les aime. Le seul petit point noir concerne le nom d’Isabeau qui tantôt se fait appeler Isabeau de Rocamadour tantôt Isabeau de Rocadour.
Franck Reeves, ami de Bob, a disparu depuis maintenant un mois. Sa femme Carlotta lui indique qu’il partait à la chasse au Dinosaures. Et voilà Bill, Bob et l’inspecteur Spring embarqués dans une machine à remonter le temps pour essayer de retrouver Franck et ses comparses, Marshall, le Professeur Hunter ainsi que son assistant Sam Gray.
Il s’agit là de l’un des très bons albums de Bob Morane avec une aventure au crétacé. C’est captivant et les surprises sont présentes comme celle à la fin de l’album où Bob et Bill rencontrent pour la première fois la fameuse patrouille du temps tout droit arrivée du XXVème siècle.
Les dessins de Coria agrémentent de manière fort plaisante cet album qui se dévore d’une traite.
L’avis de « thieuthieu79 » résume assez bien l’atmosphère de ce deuxième volume de l’intégrale de Face de Lune. Écrire que cette série est atypique reflète bien cette histoire totalement délirante.
Le premier volume avait su me séduire mais le deuxième me laisse perplexe tellement l’histoire peut paraître écœurante par instant. Cette débauche affligeante était-elle à ce point nécessaire ? Le concept n’avait pour moi pas besoin de tant d’impudeur.
On peut se demander parfois si Alejandro Jodorowsky n’a pas de sérieux problèmes. Une bonne psychanalyse n’aurait pas été du superflu... Quoi qu’il en soit pour sortir une telle histoire, il en a certainement fumé de la bonne.
Certains passages moins licencieux m’ont plu sans pourtant m’amener à apprécier l’ensemble. Et je dois dire que cette dénonciation de la crédulité des hommes me semble confuse et parfois nauséabonde. J’en arrive à douter et à me demander quels sont vraiment les messages que Jodorowsky a voulu faire passer. Je préfère quand cet auteur est moins subversif et plus subtil (si, si, il sait le faire). Cela prête moins à confusion quant au résultat rechercher, à supposer qu’il y en est vraiment un.
Je suis donc déçu par un scénario qui, de plus, me parait aller parfois à l’encontre même de ce qu’il dénonce. Quelques relents anarchistes parsèment les pages créant un véritable capharnaüm d’idées. Pour tout dire, c’est un peu le bazar dans mon esprit après avoir lu et vu ça.
Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas lu un petit Bob. Je n’ai pas choisi le meilleur. On ne s’ennuie pas totalement avec cette histoire et ce complot des « vrais américains » mais je la trouve assez confuse. Ce n’est guère passionnant.
Voici une histoire dans un monde original bien racontée où tout s’enchaine merveilleusement. Le graphisme est très séduisant et l’ensemble s’adresse plutôt à une population entre 8 et 12 ans. Je pense que ceux-ci y prendront beaucoup de plaisir. On avale tout cela d’un trait et on est totalement rassasié par les personnages et les évènements.
Je rejoins totalement l’avis de « philjimmy » sur cette histoire inspirée du magnifique roman la nuit des temps de Barjavel. Je ne ressens pas les frissons qu’il avait pu me donner il y a déjà plus de trente ans déjà (mais les aurai-je encore aujourd’hui) mais je trouve que cette BD a su le remettre au goût du jour. Le graphisme est plutôt bon sans être transcendant grâce effectivement au format de l’album et aux grandes cases. J’ai vraiment apprécié la double page (40 et 41) qui montre d’une façon extrêmement pudique l’amour entre Natane et Roy. Maintenant, je souhaite ardemment que le scénario du deuxième album n’aille pas gâcher l’ensemble.
Toute la petite communauté a eu sa part de bonheur depuis le retour de Marie même si les trois sœurs Gladu partent gentiment en vrille. Notre Curé Réjean va trouver l’amour avec Serge qui va devenir père par procuration des enfants de Marie. Le Bateau de Noël va enfin pouvoir prendre l’eau avec une grande fête de village pendant la Saint jean et « comme il se doit », au grand désespoir de Noël, le bateau finira dans les flammes.
L’escapade de Marie à Montréal et son retour auront modifié l’âme du village et le comportement de ses habitants qui décident enfin de vivre leur vie en dehors du carcan habituel du travail sans plaisir. Je ne suis pas certain que de tels comportements aient pu exister à cette époque mais la joie de vivre des personnages et la sérénité qui se dégage de cette communauté donne du baume au cœur.
La série se termine par un album photo et donne l’impression de regarder un album de famille après avoir suivi pendant neuf tomes cette histoire à nulle autre pareille. Magnifique !
Je suis d’accord avec l’avis de « mgoimgoi », la fin de l’histoire manque d’explication et me parait un peu abracadabrante. Je trouve même qu’elle gâche l’ensemble de l’histoire. Une assez grosse déception pour cette fin de série.
Sans doute le meilleur album de la série qui mélange bateau fantôme, île perdue et nazis. Tout commence avec un capitaine Sabre perdu au milieu de l’océan suite à un naufrage. Son esquif va être percuté par un cargo qu’il va pouvoir rejoindre de justesse. Dans celui-ci pas âme qui vive à l’exception d’une personne qui a sombré dans la folie.
Dans les cales du bateau des « Rai », grosses pierres qui servent de monnaie dans les îles Yap en Micronésie. Le cargo va s’échouer sur une île où les indigènes prennent le bateau pour un Dieu et le capitaine Sabre pour son interlocuteur privilégié. Heureusement pour lui car il a affaire à des cannibales.
Dans un autre lieu, des nazis sont à la recherche du navire disparu car il renferme bien autre chose. Et voilà Sabre embarqué dans une nouvelle aventure où il va retrouver Do Campos, personnage déjà entrevu dans deux albums précédents.
Suspens et dépaysement sont au rendez-vous de ce sixième tome d’une série qui prend de l’ampleur. Enfin ! Mais ceci est bien dommage quand nous savons qu’il s’agit de l’avant dernier album.
L’histoire se déroule dans le petit état du Bhaïlam. Le capitaine Sabre va être manipulé par les services secrets Français par l’intermédiaire d’un livre qui va semer le trouble et la discorde. Dans ce livre, il est dit qu’un libérateur qui ressemble étrangement au capitaine va venir délivrer le peuple de la tyrannie. Mais ce n’est qu’un subterfuge des français pour empêcher toute velléité de domination de l’empire britannique sur le micro-état. L’histoire est bonne et l’on retrouve même l’ami Samu, qui je trouve arrive un peu dans l’album comme un cheveu sur la soupe.
Pour ce quatrième volet nous avons droit à un scénario des plus inventif. Un couple de personnes aisées souhaite offrir à leur jeune fille un anniversaire digne de ce nom comme chaque année. Par contre cela est un peu plus compliqué pour ces vingt cinquièmes anniversaires car la demoiselle se trouve en pleine jungle. Ils vont donc commanditer le capitaine Sabre avec son bateau et une troupe de comédiens et saltimbanques pour faire la surprise, dont la fameuse « Visage ». Ce chemin à travers les méandres du fleuve ne sera pas de tout repos et la surprise à l’arrivée le sera tout autant.
Encore du mieux pour cet excellent album qui fleure bon ces films d’aventures des années cinquante avec une fin très originale.
Voici notre Sabre embringué encore dans des ennuis à tout va. Il va faire route avec Do Campos avec qui il avait eu maille à partir dans le premier tome. Cette fois, ils doivent composer ensemble pour récupérer une précieuse cargaison que Do Campos à caché dans un temple de Shiva. Et mal lui en a pris.
Gine nous a composer un troisième album qui a de l’allure et même si certaines répliques sont d’un autre temps et certaines, parfois, peuvent prêter à sourire, l’aventure est bien au rendez-vous.
Il faut dire que Sabre avec ses grands principes frise par instant la niaiserie. Ce besoin constant de sacrifice en fait un être vraiment à part et le met à la limite de la décence. Mais il s’agit d’un héros d’un autre temps où le courage irraisonné était mis en avant.
Un peu plus de profondeur dans ce deuxième épisode. Le capitaine Sabre est mêlé, encore une fois malgré lui, à une histoire qui va le mettre dans l’embarras.
Samu, à Honk Kong avec le capitaine, doit se rendre en zone chinoise pour voir un ami. Une mésaventure arrivant à Sabre va pousser celui-ci à partir à la recherche de Samu, là où sévissent les hommes de Tchang Kaï-chek. Une fois son compagnon retrouvé l’objectif est de rejoindre la zone occupée par les anglais en évitant de se faire capturer. Lors de ce retour, le Capitaine va de nouveau croiser le chemin de « Visage », femme vénale et ambitieuse, qui s’est trouvée un nouvel homme très riche mais aussi très dangereux.
Ce second album nous livre une histoire complète et graphiquement mieux maîtrisée, ne serait-ce que pour les visages des personnages. C’est bon, sans pour autant ce petit plus qui captive vraiment le lecteur. Mais je commence à apprécier la série.
La Marie est enceinte mais elle ne sait pas qui est le père. Pas grave, Serge se propose pour élever l’enfant avec elle. Ce qui est plus inquiétant pour la communauté, c’est le curé pas loin de se défroquer. Après tout, lui aussi a envie de vivre sa vie. Tout semble partir à vau l’eau au village, mais cela n’inquiète pas grand monde car un air de liberté et de renouveau souffle pour beaucoup de monde. Voici un album vivifiant comme l’air d’hiver et la neige qui ont pris possession du village et de la nature environnante.
Ce premier volume nous présente le capitaine Gilbert Sabre et son aide Samu à travers six petites histoires. Cela nous permet de nous faire un premier avis sur le personnage et son caractère. Le dessin des années 80 n’est pas désagréable mais porte vraiment son époque. Il est vrai qu’aujourd’hui il y a tellement mieux que nous sommes tentés de faire la fine bouche…
La joie est vraiment le mot qui rythme ce tome. Philomène va coudre des robes pour nombre de femmes du village leur apportant une once de bonheur. Marie, elle, donne de l’affection, de l’amour, de l’allégresse aux deux frères Ernest et Mathurin.
Un bien bel album où les hommes avant d’aller courir les bois en cette fin d’automne tentent de trouver un nouveau maire au village. Réalité ou prétexte pour ce lancer dans des fêtes autour d’une nouvelle danse, le charleston. Pendant quelque jours les hommes n’ont plus la tête au travail et de nombreuses femmes s’essayent à cette nouvelle danse.
J’aime beaucoup la dernière case de la page 64 avec le canard, le chat, le chien et l’ourson qui côte à côte sont une image du bien vivre ensemble et de sérénité. Il faut aussi signaler l’excellent passage où l’ourson va « licher » la vieille bigote madame Gladu. un bel album au comique débridé.
Loisel et Tripp s’éclatent dans cette série en nous narrant un monde aujourd’hui disparu où il suffisait de peu pour s’approprier une tranche de bonheur malgré la dureté de la vie.
Cette série est vraiment reposante malgré la dureté de la vie qui y est exposée. Le village se désespère de revoir Marie et surtout que le Magasin Général ouvre à nouveau ses portes. Mais Marie aime sa nouvelle vie à Montréal.
Malgré les déchirures encore en elle, celle-ci décide d’abandonner la ville et tous ses attraits pour revenir vers ces personnes qui, au fond, comptent beaucoup pour elle.
Dès son retour, elle est mise dans le bain en acceptant de soigner Mathurin, qui a été blessé par un ours, chez elle et ne peut empêcher à nouveau certains commérages. Mais son séjour à Montréal lui a fait gagner en assurance et elle se jure bien de ne plus se laisser marcher sur les pieds.
L’histoire n’est pas débridée, l’action se contente de la vie et des accidents de tous les jours. Histoire sans prétention, dure mais douce aussi, menée par un duo d’auteurs qui offre du plaisir et semble en prendre tout à la fois.
Un dernier album ou la bande de Wild Catty va jouer le tout pour le tout à Tucano. Un règlement de compte dans une ville pour un Western, voici un scénario déjà vu et revu. Peu importe quand c’est bien fait et bien dessiné. La fin est telle que je me l’était imaginée, donc sans surprise mais peu importe. Chinaman est une très bonne série qui a absolument tout pour redémarrer un jour, exception faite, peut-être, de la volonté des auteurs.
Chinaman poursuit sa vie en solitaire loin de Ada. Il a été embauché comme convoyeur par Mr Byrne qui l’apprécie contrairement à certains employés toujours méfiants envers les chinois. Il va rencontrer Zed Ashes un joueur de poker professionnel quelque peu loufoque mais surtout ne sachant jamais s’arrêter quant il le faut, se mettant ainsi dans des situations peu enviables. Heureusement pour lui, Chinaman va le prendre sous son aile.
Son patron le charge de convoyer un chargement de Sel jusqu’à la ville de Tucano. Chemin faisant, en compagnie de Zed, ils vont sauver la vie d’un homme, Curry, qui tentait de se pendre. Celui-ci à participer à l’attaque d’une banque avec la bande de Wild Catty. Pendant celle-ci un enfant a été tué, il s'agit de l’enfant d'un certain Crawford qui va se muer en tueur implacable de tous les membres de la bande.
Voilà nos trois gaillards en route pour Tucano. Chinaman pour livrer son sel, Curry voulant expier ses erreurs et Zed rêvant de l’argent volé à la banque.
Encore un scénario parfait avec de multiples acteurs dont les chemins vont forcément se croiser dans l’album suivant. C’est prenant et captivant mais surtout graphiquement très réussi comme toujours avec TaDuc.
Plutôt qu’affrontements à Blue Hill, cet album aurait pu s’appeler déferlement de violences à Blue Hill tellement le carnage final est infernal et l’incompréhension entre les communautés irréparable.
Pourtant Chinaman et Ada désirent plus que tout vivre paisiblement en bonne entente avec tout le monde. Mais une grande partie des blancs méprise les chinois et les ceux-ci ne veulent pas de l’éducation des blancs. Ce n’est pas nouveau car ne pas aller vers les autres et s’obstiner dans sa culture que l’on croit la meilleure perdure à travers les siècles comme un fardeau que la plupart des hommes trainent de leur naissance à leur mort.
La bêtise guerrière des « coqs » va entrainer Chinaman vers des combats qu’il ne désire pas. Affronter le meilleur, celui qui tire le plus vite, qui manie l’épée le mieux, battre une légende pour obtenir le prestige et la reconnaissance, c’est ce langage universel guerrier dont Chinaman va être la cible.
L’école des arts martiaux de San Francisco va envoyer plusieurs élèves et maître Yuen affronter Chen. De cet affrontement final à Blue Hill naîtra une avalanche de violence qui laissera sur le carreau un bon nombre de personnes.
Voici un tome excellent qui en 46 pages dévoile plusieurs aspects de l’âme humaine qui à la fin laissera coi Chinaman d’une certaine façon. Prisonnier de son éducation, il va préférer s’enferrer dans des duels plutôt que de fuir ceux-ci avec Ada. Avait-il le choix ? Telle est la grande question, mais voulait-il vraiment faire un autre choix…
Les auteurs nous proposent l’un des meilleurs albums de la série avec un scénario très dense et un graphisme absolument magnifique. J’ai avalé ce tome avec une grande gourmandise.
J’avais stoppé ma lecture de la série il y a maintenant quatre ans et je la retrouve toujours avec autant de plaisir qu’un épisode de Kung Fu avec David Carradine.
Un scénario western avec la spoliation des chinois de leurs terres par une loi tout à fait inique votée par le gouvernement américain. Chinaman a retrouvé l’amour auprès d’Ada mais déjà de sombres nuages passent au-dessus des amoureux et de leurs amis.
Chen (Chinaman) va retrouver son ami Chow. Celui-ci a du mal à accepter cette nouvelle vie que c’est choisi son « frère » et a toujours une opinion méprisante pour les femmes blanches et donc de surcroit pour Ada.
Mais l’amitié est plus fort que tout et les deux amis font faire obstacle à Hopper et à sa soif d’argent.
Le dessin de TaDuc est toujours aussi agréable à regarder et cette série malheureusement aujourd’hui finie aurait pu durer dans le temps. C’est vraiment dommage mais il me reste encore trois tomes de plaisir.
La ruse semble être le maître mot de ce retour à Venise de Giacomo. Le Comte Domenici veut une main totale sur la ville et pour ce faire, il tente de faire assassiner à la fois le Chevalier, chef de la truanderie, et Enzo Mazeo, chef de la police. Pour ce faire, il utilise « le maître d’école » personnage sans foi ni loi qui ne rêve que de richesse et de pouvoir. Bien sûr, c’est sans compter sur Giacomo dont la ruse va sauver la république.
Pourtant, quel n’est pas l’étonnement de tout un chacun quand Giacomo se fait nommer chef de la police à la suite du soi disant assassinat de Mazeo. Tous le croient devenu fou et arriviste mais ce n’est que pour mieux endormir le Comte Domenici qui n’est autre que le véritable traître du Conseil des dix. Giacomo va alors s’appuyer sur un autre membre du Conseil, Del Torre, que l’on dit incorruptible.
Malgré quelques cases, que j’ai trouvé un peu sacrifiées par Griffo, peu nombreuses heureusement, nous restons encore une fois sur un excellent album avec un scénario, comme souvent avec Dufaux, en béton. Un régal !
Ce premier album de retour à Venise est une vraie réussite. Le scénario bien ficelé réserve une surprise de taille à la fin qui nous fait comprendre certains éléments du début. Il devient alors évident qu’en perdant le fil de l’histoire, celle-ci peut devenir déroutante.
Le Conseil des dix possède en son sein un traître à la république qui dévoile des secrets au Sultan. Giacomo semble posséder des informations qui pourraient lui permettre d’être à nouveau un citoyen à part entière de Venise.
Dès son arrivée par bateau, il est arrêté par l’amiral Enzo Mazeo, qui remplace le défunt marquis de San Vere comme chef de la police, et est mené devant le Comte Domenici à qui il livre une lettre. Stupéfait, celui-ci l’autorise à découvrir l’espion qui vérole le Conseil des dix. Quel n’est pas l’étonnement d’Enzo Mazeo qui tout au long de l’album va d’ailleurs être mené en bateau.
Giacomo aidé de la Malizia, liée à Don Antonio Pocchini un proche du Sultan, va pouvoir monter un subterfuge des plus adroit pour impliquer le Signor Guirlando, l'un des membre du Conseil.
Cet album, pour moi, est parfait du début à la fin. Le scénario intelligent de Dufaux et le graphisme parfait de Griffo font de ce retour de Giacomo une réussite totale.
Qui veut la peau de Giacomo ? Le marquis de San Vere bien sûr ! Et cette fois ci cela devient sérieux et toute la police de Venise se lance à ses trousses. Mais les femmes, de toutes conditions, les gueux et autres truands viennent en aide à cet amoureux de la vie qu’est notre Casanova.
Nous avons encore droit à la souris mimi que San Vere a mis en cage à côté d’un chat famélique. Il s’agit d’un piège pour Giacomo dont la souris lui rappelle à chaque moment son amour Caterina, disparu lors du deuxième album.
Giacomo va éviter tous les pièges tendus et réussir à fuir Venise après un final qui se jouera au fil de l’épée dans un affrontement avec San Vere.
A force de fuites en avant, cette fois ci « notre héros » doit fuir la réalité. Son existence même divise la ville, et ce jouisseur qui nargue les lendemains et de ce fait la société des hommes comprend que si avenir il y a, celui-ci sera ailleurs.
Il s’agit de l’album le plus tempétueux digne des films de capes et d’épées les plus enlevés. C’est effectivement du grand spectacle, à la limite du virtuose dans le genre. La tristesse vient terminer cette série merveilleuse, que j’ai apprécié de bout en bout, avec des personnages souvent farfelus mais cependant attachants.
Giacomo noie un amour perdu dans le vin à cause d’un cruel manque d’argent quand le jeune m’as-tu-vu Matteo Del Poggio marche sur mimi. Giacomo lui demande de s’excuser et reçoit pour réponse de se faire fortement rosser.
La jeune Flavia promise à Matteo Del Poggio ne rêve que de son jeune étudiant et amant le dénommer Fabrizzi. Cependant son père lui ne rêve que du nom Del Poggio et ce qu’il apporterait à ses affaires.
De ces postulats de départ sera démontré que la vengeance sur une personne bien née n’amène que le malheur. Pourtant Giacomo aura adroitement mené son affaire, bien aidé en cela par son fidèle Parmeno.
Ainsi une tragédie va se nouer et le destin va encore jouer des tours à notre invétéré séducteur dont la revanche victorieuse ne sera que de courte durée. La porte est désormais ouverte pour San Vere qui voit enfin comment se débarrasser définitivement de Giacomo en modifiant quelque peu la vérité. Il va de surcroit forcer la main du Doge par l’entremise du père de Matteo Del Poggio pour lui faire signer l’arrestation de Giacomo.
Un album par moment un peu plus léger que le précédent mais pourtant toujours aussi tragique. Les derniers albums de la série sont décidément excellents. Agréable à lire et à regarder. Certains scénaristes de séries récentes au long cours pourraient s’inspirer de la qualité des textes de Dufaux sur lesquels il n’y a pas grand-chose à dire.
Giacomo et la Fiamina se retrouvent sur le pré pour un duel fratricide. Giacomo grâce à la formation récente d’un maître d’armes réussi à parer la botte secrète de la Fiamina. Il tient alors la belle au bout de son épée mais se refuse à la tuer.
San Vere prévenu de ce fait par un ami du prince Di Gazzi tué par la Fiamina dans l’album précédent fait alors appel au bandit « La Hache » ainsi qu’à ses sbires pour en finir avec la Fiamina mais aussi avec Giacomo qui n’a pas tenu sa parole.
Dans ce tome, Giacomo va apprendre le nom de son père, celui de sa mère, se trouver une demi-sœur et il me semble aussi un demi-frère, Alberto, fils du Comte de Seingall. Il s’agit peut-être de l’histoire la plus dramatique de la série avec un nombre d’évènements important. Giacomo va, entre autres, se présenter au Doge et menacer ouvertement San Vere.
Cela aurait pu être un superbe album sans l’intervention encore une fois grotesque de la souris mimi. C’est le seul point noir de cette histoire très prenante et le dessin proposé par Griffo la magnifie.
Des vagues énormes, telles des tsunamis, se jettent sur l’île de Damanuestra et sa ville unique lieu d’une dictature des plus stupide. Les gouvernants profitent de ces vagues pour libérer les contestataires et les éliminer.
Mais lors de la dernière vague, des caméras montrent un personnage se jouant d’elle… Face de Lune. Ce personnage fait peur et les dirigeants envoient leur police pour mettre la main dessus. S’ensuit une fuite de Face de Lune aidé par Isha à travers les méandres sous terrains de la ville soulevant derrière eux toute une population de désœuvrés.
Un scénario très original, de magnifiques dessins où l’on reconnait sans peine le trait de Boucq, pour un album proposant une myriade de surprises. Le seul bémol que j’émettrais concerne la grossièreté ordurière dans les textes d’Alejandro Jodorowsky. Heureusement elle n’est que sporadique, mais je la trouve bien inutile.
L’histoire commence sur le pré par un duel entre la comédienne la Fiamina et le Prince Di Gazzi. L’enjeu, dix jours d’amour avec le prince si celui gagne où la protection totale de la troupe de comédiens si c’est la Fiamina. Celle-ci possède une botte secrète qui prendra la vie du Prince.
Le Doge s’en émeut et demande à San Vere de s’occuper de ces duels où de jeunes nobles perdent la vie. San Vere choisit bien évidemment Giacomo qui endetté ne peut faire autrement que d’accepter. Notre héros va d’abord passer la main à son ami le chevalier Eugenio Sorren qui lui aussi va trouver la mort. Il se promet alors de le venger.
Il rencontre alors la Fiamina. Tous les deux sont troublés lors de cette rencontre. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’un lien les unit. Mais Giacomo n’a pas le choix car San Vere ne le lache pas.
Le duo Dufaux / Griffo reste au plus haut dans cette série qui prend de l’ampleur. Les histoires se suivent et s’améliorent encore et toujours. Le mystère est une fois de plus omniprésent dans cet album passionnant et surprenant avec ce que nous apprenons du passé de Giacomo.
Cela commence par un entremetteur pour les personnes de « la haute » qui malencontreusement met en relation le mari et sa femme. Le sang de l’homme ne fait qu’un tour et il trucide férocement sa femme.
De son côté, Giacomo, qui supporte de moins en moins les agissements de San Vere, retombe dans ses travers pamphlétaires. Il va alors chercher un imprimeur et choisir le même que le chevalier qui veut éditer « l’œuvre de sa vie ». De son côté, un Vicomte veut faire publier des échanges de lettres compromettant directement le meurtrier.
Tout cela compose un mélange d’intrigues absolument succulent pour nous donner un fameux jeu de dupes. A vouloir absolument éteindre le feu, certains protagonistes de l’histoire vont s’affronter dans des complots dont les issues seront sanglantes. Et la grosse erreur sera de s’en prendre, involontairement, à l’œuvre du chevalier.
Ce tome 11 génial se déguste avec délectation de la première case à la dernière. Il est de loin meilleur que ses prédécesseurs et quand nous comparons le dessin de Griffo par rapport aux premiers albums, cela n’a plus rien de comparable. Génial !
La conjuration entrevue dans l’album précédent prend de l’ampleur dans celui-ci. Giacomo est à deux doigts d’y laisser la peau plusieurs fois.
Nous retrouvons une nouvelle fois Milady l’amante amie / ennemie de Giacomo qui n’est autre que l’une des instigateurs de cette cabale.
Le but est d’obtenir une fameuse « dernière heure qui tue » qui servit de paiement du Doge à la famille Ranieri qui fut à l’origine de la fameuse horloge.
De nombreux protagonistes veulent se l’approprier et les manigances en provenance de toutes parts foisonnent donnant à ce tome une atmosphère très particulière.
Le graphisme de Griffo, qui devient excellent, combiné au scénario recherché de Dufaux offrent un album riche et très bien réussi.
Nous repartons sur de bonnes bases avec ce tome 9. Giacomo va se trouver confronter à une histoire dont il ne sait pas encore que la principale personne impliquée est celle qui vient de l’embaucher pour donner une leçon à l’amant de sa femme.
Il s’agit du Signor Nicolini. Giacomo va mettre hors course Alfredo l’amant d’Aurelia, femme du Signor, et découvrir qu’il a volé un petit maroquin rouge qui contient des informations secrètes. Ce petit maroquin va permettre à Giacomo de se rendre à un rendez-vous à la place d’un autre. Mais ce rendez-vous n’est rien d’autre qu’un attentat sur la personne du Signor Ferracina chargé de la restauration de la grande horloge de la plus haute tour de Venise.
Giacomo aidé de son valet Parmeno et du Chevalier, personnage récurrent, entre ami et concurrent, vont déjouer un second attentat sur Ferracina préparé par un homme masqué le Vicomte de Sarastri un proche du Doge. L’affaire se corse et Giacomo va éviter un troisième attentat mais amener un air de suspicion de San Vere.
Mais qu’elle est cette étrange affaire liée à l’horloge. Quel lien étrange pousse une poignée de personnes à empêcher sa rénovation. Du suspens en veux-tu en voilà à gogo pour cet album haletant. If faut quand même reconnaître que la fin avec la souris mimi est tout à fait grotesque. Mais bon…
Voici un épisode que j’ai trouvé un peu décevant par la tournure des évènements. Bien sûr Angelina finira par être sauvée grâce à Giacomo qui va se mettre en quatre pour la sortir de prison.
Mais cette histoire de la jeunesse d’Angelina chez le Comte Alvisio avec son fils détesté et abandonné à lui-même ne m’a pas passionné outre mesure. Quant à la partie concernant la « non belle » Alvira, elle a le mérite d’être amusante.
J’aurai aimé des évènements plus rocambolesques, plus chevaleresques et une fin plus épique pour la libération d’Angelina. Elle méritait mieux, je pense… Bon album, sans plus.
Plusieurs meurtres curieux vont se produire liant à nouveau les destins de San Vere et de Giacomo. Ce dernier joue à nouveau avec le feu et devient débiteur de 230 000 sequins qu’il doit absolument trouver dans les quinze jours sous peine de devenir estropié.
En parallèle, Giacomo et son valet tentent de venir en aide à Angelina qui est accusé du meurtre du frère Fra Melempo. Celle-ci risque la pendaison. Au fur et à mesure que l’enquête avance, il semblerait que les meurtres et la condamnation d’Angelina soient en rapport. Mais de quelle manière ?
Voici notre Casanova sur plusieurs fronts. L'enquête sur un meurtrier en série, le sauvetage d’Angelina, la sauvegarde de son intégrité corporelle, un mystérieux espion et la séduction de la richissime nièce de son créancier préféré le Signor Bagradino.
Le scénario très riche part dans tous les sens tout en restant cohérent. Les dessins de Griffo me plaisent davantage à chaque album. Que du bonheur !
Je suis assez partagé sur cet album que j’ai trouvé excellent mais néanmoins assez troublant. En effet, nous quittons Constanza et Parmeno sur une promesse d’union de malfaiteurs et nous retrouvons Parmeno en tenue de roturier prêt à vendre la bague du prince de Fosca à l’amateur de bijou le Marquis d’Uvère. Plus de traces de Constanza !!! J’avoue ne plus comprendre…
Et puis, Parmeno devient un personnage presque attachant dans cet album alors qu’il était détestable dans tous les précédents. Quant à l’enchevêtrement des différents protagonistes des albums antérieurs, il laisse dubitatif. Même si le plaisir de retrouver Milady est certain, nous avons l’impression que Jean Dufaux fait du recyclage comme peut le dire PEB dans son avis.
Cela n’enlève rien à une intrigue et aux coups de théâtre qui s’enchaînent tout au long de l’album. Le triste sort réserver à Angelina en fin d’album est émouvant car il s’agit d’un personnage attachant, d’une certaine façon vulnérable, et avec un énorme cœur qui aime à battre pour la justice.
Outre les incohérences de cet album en tant que suite de « Pour l’amour d’une Cousine » et si nous le considérons comme un One Shot, nous pouvons nous dire qu’il est épatant. Du coup, j'ai adoré. Incohérence, quand tu nous tiens...
Le côté « bourrin » et parvenu de Parmeno devient un peu lassant et je trouve que l’histoire en souffre un peu. Du coup la partie « drolatique » prend le pas sur la subtilité de ce qui aurait dû être, selon moi, plus cocasse.
Le Comte d’Yi tire les ficelles du complot visant à s’attribuer la fortune du Prince de Fosca avec, ce dont nous pouvions nous douter, Costanza la nièce dudit prince.
Après avoir assis Parmeno à la Place de Duc de Totto, le Comte va profiter de cette manne pour faire libérer de prison un certain Sartori, accusé d'intelligence avec l'ennemi, et qui n’est autre que le véritable héritier. Mais cette libération ne durera que le temps de son assassinat car le véritable but du Comte est d’assoir, au moins temporairement, Parmeno comme bénéficiaire du prince.
La toile attentatoire se tisse et Costanza, malgré un certain dégoût, tente une séduction intrigante envers le nouveau Duc de Totto. Malheureusement pour tout ce beau monde, Giacomo et l’espionne de San Verre, Angelina, vont découvrir un document dévoilant le complot. Le Comte d’Yi va le payer cher et Parmeno sera informé par Giacomo qu’il n’est pas l’héritier. Seulement…
Le dernier tiers de l’album devient franchement intéressant et malgré la mise sur la touche du Comte et la disparition du prince, les manigances continuent avec une collusion entre Parmeno et la Nièce.
Parmeno, voleur, escroc, menteur de bas étage, souvent veule et valet de Giacomo se retrouve soudain sur le devant de la scène. Des personnages de la noblesse lui assurent qu’il est le Duc de Toto, fils du Prince de Fosca qui est à sa recherche pour lui léguer sa fortune et ceci au grand désespoir de Giacomo. Tout cela ressemble à une cabale où Parmeno, en crétin de service, se complaît. Mais il n’est pas si simple de transformer un roturier en fils de prince.
San Verre lance son espionne sur ce dossier qui lui parait louche. Giacomo aussi a beaucoup de mal à croire à la haute naissance de son valet. Pourtant la nièce du Prince rencontre le nouveau Duc de Toto et semble tomber dans un piège dont nous ne connaissons pas encore vraiment le fondement ni le but.
Le comique de l’album est son point fort. Mais comme l’histoire se déroule sur deux tomes, le scénario laisse des zones d’ombre et n’évite pas totalement l’ennui malgré le côté extravagant qui glisse par moment vers le côté grotesque. Cela n’empêche en rien le plaisir qui s’en dégage une fois la dernière page tournée.
Ce troisième tome est une vraie réussite. Notre « pôvre » Giacomo noie son amour perdu (album précédent) dans le vin. Mais il va bientôt être mêlé à une affaire qui le sortira de sa torpeur.
L’album tourne autour du monde des joueurs de cartes. L’Angleterre tente une déstabilisation de Venise par l’intermédiaire d’un joueur professionnel, Lord Winter. Celui-ci va réussir à obtenir d’un joueur célèbre, proche de la mort, une façon de jouer « la degradia » permettant des victoires quasiment assurées. Ces premières prouesses vont se faire sur la noblesse Vénitienne en ruinant nombre de personnes connues et mettant en péril l'économie de Venise. San Verre, personnage qui tient Giacomo C. par de nombreux secrets va consulter le Conseil de Venise et proposer les talents de celui-ci pour affronter Winter contre un oubli total de certaines affaires qui l'impliquent.
Malgré ses dons de joueurs, Casanova va subir une défaite cuisante et perdre l’argent que le Conseil lui a accordé. Un étrange personnage va alors lui permettre d’affronter Winter d’égal à égal.
Dans ce volume s’enchainent et se succèdent, comme les grains d’un chapelet, les surprises. Elles s’égrènent petit à petit et viennent grossir un scénario parfaitement construit se finissant sur un joueur totalement désabusé.
Ce deuxième tome est impressionnant par la qualité du scénario et le dessin me parait déjà meilleur. Giacomo doit faire face à plusieurs personnes qui, à raison où à tort, lui en veulent personnellement et doit de plus, à son corps défendant, essayer de trouver le tueur en série qui exécute et mutile nombre de femmes. Le mélange de suspens, d’action et de légèreté donne un cocktail très plaisant pour cette suite passionnante en tous points. Excellent ! Au moins scénaristiquement parlant.
On ne peut laisser passer le fait que la BD est datée « Vécu » des années 80. Mais ce n’est pas une tare surtout avec un scénario signé Dufaux. C
Cette période vénitienne de la vie de Giacomo Casanova est truculente à souhait et ce premier tome n’y déroge pas avec des aventures pittoresques et picaresques. Même si le sujet très sérieux d’un meurtrier en série anime cet épisode, la narration par moment drolatique de l’auteur nous met en joie tout au long des pages.
J’ai conservé très longtemps cette série sans la lire comme d’autres… peut-être trop longtemps quand on regarde ce qui se fait aujourd’hui. Néanmoins je m’amuse beaucoup à sa lecture.
Un seul regret, il n’y a pas encore de tome 8. Cet album nous réserve encore bien des surprises dont celle d’un père volage. Tony apprend ainsi que la personne qui l’entrainait pour le championnat de boxe, avant son internement, n’est autre que son demi-frère.
Dans cet album, Tony rencontre Cassandra, une artiste, à laquelle il va acheter une icône dont l’image lui rappelle sa mère. Mais cette icône, comme trois autres, était réservée à un autre acheteur car chacune contient un élément indissociable des autres et mène à la fortune. Tony et ses amis Madgid et François-Gérôme se trouvent embringués dans une histoire des plus violentes.
Quel dommage que depuis six ans Tony Corso ne connaisse pas d’autres aventures alors que cette série avait haussé son niveau dans ses trois derniers albums.
Tony Corso en plein Bollywood ! La Jet set Indienne rejoint celle de « Saint-trop » et nous propose une histoire torturée et peinturlurée, comme il se doit avec Bollywood, non pas de costumes criards mais d’un soi-disant enlèvement et d’un amour homosexuel. Tony va une fois de plus retrouver Karen en face de lui et parallèlement faire face aux états d’âme de sa chérie Nadia. C’est du tout bon !
Tout va très vite dans ce cinquième album poignant et captivant à souhait. Cela commence par l’assassinat d’une jeune star du football du FC Roma. Mais ce jour-là, Madgid l’ami de Tony prend une photo du meurtre et s’enfuit. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il vient de mettre les pieds dans un affaire concernant la mafia calabraise.
Il va faire appel à Tony pour le sortir de l’impasse dans laquelle il vient de se fourrer. Pourchassé par tous dont la fameuse Karen Novacek embauchée par la Mafia, Madgid se terre avec la nièce d’un ami qui lui aussi a assisté au meurtre. Corso va s’occuper de tout et rencontrer les fantômes de son passé à Rome.
Le hasard va le mettre sur la route du meurtrier de sa mère. Le mafioso est mêlé aux deux affaires et doit faire face à un Tony revanchard.
Voici un album à couper le souffle qui est de loin le meilleur de la série. Le scénario se hisse au niveau des meilleurs films d’action et se déguste comme un alcool fort de qualité qui vous surprend en mélangeant punch et suavité. Fortissimo !
Reportage compromettant, l’argent d’un vaccin au Togo qui s’évapore, de hauts personnages de la fonction publique française impliqués nous entraînent dans une enquête de Tony Corso explosive. Cette fois, c’est l’ami François-Gérôme qui va aider Tony. Nous avons toujours droit aux répliques percutantes et à une vision désabusée de la Jet-Set Tropézienne. Un bon album au final.
Magouilles en tous genres dans ce tome 3 très dynamique avec une fin explosive. Tony est employé par « Bullet » dont le fils a été kidnappé par une folle dingue « Karen ». Plusieurs buts pour elle et ses frères, non avouables les uns comme les autres. « Madgid » entrevu dans le tome précédent, sera de la partie et va découvrir les nouveaux talents de son pote Tony.
Ah, j’oubliais, Tony ne supporte pas qu’on le compare à Magnum… Oups ! j’ai fait l’erreur dans mon avis concernant le tome 1.
L’album nous dévoile encore un peu plus du Passé de Corso et les relations qu’il entretien avec François-Gérôme, rencontré en prison et qui est lui aussi devenu un ami. Mais aussi les relations avec un caïd de Saint-Tropez, Max Saladin qui lui doit la vie.
On ne s’ennuie pas une seconde dans les albums de ce héros anticonformiste mais droit dans ses bottes.
Tony Corso doit dans cet épisode protéger « Dustin », jeune imbu de lui-même, vulgaire, chanteur et guitariste issu de la téléréalité. Après lui avoir mis les points sur les « i », Tony va prendre son affaire en mains.
Dans ce tome, nous allons en apprendre un peu plus sur le passé de Tony quand sa route va croiser un ancien ami « Madgid ». Celui-ci a viré Paparazzi et s’intéresse aussi de près à « Dustin ».
Ingrédients identiques au premier tome. Cela fonctionne toujours aussi bien. Un peu de suspens en fin d’album même si nous le sentons venir…
Et puis le petit côté sympa en clin d’œil rigolo à Deep Purple avec le « Smoke in the water » à la place de « Smoke on the water ».
J’entame cette série qui dort dans ma bibliothèque depuis pas mal d’années. Celle-ci est assez sympathique et ne manque pas d’humour. Le héros, sorte de magnum (le vrai, Tom selleck) de « Saint-Trop » a beaucoup de charisme et ne s’en laisse pas conter. On suit d’ailleurs ses aventures comme on pouvait suivre celle du « hawaïen » à la télé, avec le sourire au coin des lèvres, sans trop réfléchir et ça fait du bien. Dessins et scénario plutôt réussis pour un premier tome assez savoureux.
J’ai regardé les avis concernant ce tome 4 et je suis d’accord avec celui de « BIBI37 » en 2010 concernant les dessins. Graphiquement, et surtout les premières pages c’est plutôt une déception. Le début d’album passé, cela redevient bon. Le scénario, quant à lui, part un peu dans tous les sens en semant un peu la confusion.
La fin m’attriste, non qu’elle soit mauvaise, mais j’aurais préféré un effondrement de cette « religion » autour de Jesameth plutôt qu’un renforcement de celle-ci avec un Khelob qui sort grand gagnant des atrocités qu’il a commises.
Cette série aura eu le mérite de donner deux premiers albums superbes dont un deuxième absolument merveilleux. Le plus difficile est souvent de tenir sur la longueur. Néanmoins, le plaisir reste bien là tout au long de cette magnifique saga d’« Alim le tanneur ».
On continue dans l’excellence surtout concernant le graphisme. Le scénario passionne toujours même s’il m’a paru un peu en dessous du précédent. Un peu moins d’aventure mais un peu plus d’humour qui sert d’équilibre. Alim a quand même le don de se mettre dans les embrouilles et balance entre chance et malchance. Et, qu’est donc devenue sa fille Bul ?
Cet album est tout simplement sublime ! La plateforme volante me rappelle un peu celle du « Pays Qâ » avec Thorgal. Le plaisir intense est d’ailleurs identique à la lecture de ces albums.
Entre un bestiaire, avec des trouvailles géniales à rendre un Léo jaloux, et un scénario haletant, à la fin du tome une seule envie vous prend… le relire. Il est vrai que nous avons à la baguette un maître es scénario avec le fantastique Wilfrid Lupano. Franchement, pour faire court, c’est un crack !
Un excellent scénario c’est bien mais sans des dessins de qualité il peut perdre beaucoup. Dans ce tome, Virginie Augustin nous dévoile une virtuosité qui valorise encore plus l’histoire. Et je me dis, comment ai-je pu laisser cette série de côté sans la lire pendant toutes ces années.
Alors, avec un tel album, une seule crainte… que le tome suivant ne soit pas du même niveau.
Premier tome de haute volée où le fanatisme religieux, dans la pure bêtise que l’on peut lui connaître, empêche l’innocence de l’enfance de s’émerveiller. Alim doit faire avec sa fille Bul qui comme tout enfant a soif d’apprendre. Mais cela ne plait pas à tout le monde et surtout aux admirateurs de Jesameth et au commissaire janissaire Reinkhol.
J’adore la fraicheur de cette BD ainsi que son héros Alim duquel émane la sérénité et la bonté. Le beau père d’Alim n’est pas en reste en pépé espiègle. La petite famille unie, le pépé, Alim et Bul vont pouvoir échapper à la bêtise ambiante et fuir la cité de Bramhalem où ils ne sont plus en odeur de sainteté.
Le graphisme proposé par Virginie Augustin me plait énormément. Elle a un talent énorme qu’elle a démontré récemment dans un « one shot » de Conan.
Les aventures de Jesse Bravo font penser au cinéma hollywoodien de la belle époque. Il a l’allure d’un Clarck Gable, Tyronne Power ou bien encore celui d’un Errol Flynn. Et que dire de la belle Vivi qui à la beauté et l’élégance des Greta Garbo, Lana Turner ou autre Ava Gardner.
L’aventure est le maitre mot de cette histoire de pilotes d’après première guerre mondiale qui acceptent tous les défis volants plus dangereux les uns que les autres. Mais nous sommes au début des années 30, période de prohibition et de de gangsters en tous genres.
Cela virevolte entre bons et mauvais sentiments. C’est nostalgique à souhait, les héros sont de vrais héros… on a caché leurs défauts. Un vrai plaisir de série B. J’ai adoré !
Ce qu’il y a de très bien avec cette série, outre que tous les albums sont excellents, c’est que cela va crescendo dans l’intensité scénaristique. On découvre même dans ce dernier tome un Gato Montes enfin digne du titre de personnage principal. On sent sa présence de bout en bout et il devient enfin proactif. Ah l’amour ! Cela donne des ailes.
Laetizia, enceinte de Gato Montes décide de quitter son père pour rejoindre celui qu’elle aime et prend un bateau pour l’Amérique du Sud. Mais elle ne sait pas que l’équipage fait un coup en douce à son capitaine et cache dans les cales des centaines de fusils qu’il désire revendre aux Touaregs.
Va s’en suivre une histoire de pirates et d’opportunistes qui vont entraîner Gato et Laetizia dans des aventures inattendues avant qu’ils ne se rejoignent. C’est prenant et surprenant ! De coups de théâtres en coups de théâtres l’auteur nous entraîne dans des aventures pleines de vivacité vers un final… un peu trop sacrifié à mon goût. Quel dommage ! Une dizaine de pages mieux construites que les trois dernières auraient bonifier l’ensemble.
Mais, ne cherchons pas la petite bête. Gato Montes est une série à lire et à relire de par son originalité et pour le voyage où elle nous accompagne.
Gato Montes s’est fait embaucher sur un bateau qui rejoint l’Europe. Son but : l’île de beauté. Lors du premier épisode il est venu en aide à deux corses, le père et la fille. Laetizia l’a tout de suite séduit. L’amour le mène alors vers celle que son cœur a choisi.
Mais rien ne va se passer comme prévu. Il va rencontrer lors de la traversée Marseille / Bastia un docteur qui va le prendre sous son aile et lui proposer de l’emmener vers le village, seul indice connu, où habitent père et fille dont il ne connait pas le nom de famille. Lors du voyage en calèche dans les chemins escarpés, celle-ci va tomber dans un ravin tuant le docteur. Gato en réchappe et récupère un colis que le docteur voulait offrir. Il va le porter à son destinataire et déclencher, à son corps défendant, une Vendetta d’où il réchappera de peu.
Lors de son passage en Corse il rencontrera sa dulcinée et débutera une idylle. Mais la vendetta rode et le père de Laetizia proposera à Gato Montes, à qui il doit une vie, de le sortir de Corse et d’oublier sa fille. Celui-ci n’aura pas le choix et à travers les chemins corses tortueux rejoindra en bord de mer un passeur pour la Sardaigne.
Je fais court sur cette histoire que j’ai vraiment trouvé passionnante. Car de nombreux autres faits viennent étoffer cet album. Comme dans mon précédant avis concernant le deuxième tome, je trouve que le personnage principal, Gato Montes, manque un peu d’énergie. Il semble subir les évènements plutôt que d’en être véritablement acteur à quelques exceptions près.
Conclusion d’une série qui ne vaut que par ses deux premiers tomes. Reconnaissons que ce cinquième album a bien un scénario. Une planète inhabitable, les vaisseaux des canadiens à bout de souffle et un traquenard pour piquer ceux des coréens qui suivent une « route » similaire. Voilà, tout est dit à peu près. Le reste n’est qu’une histoire pour ados. Elle a la finesse d’un manga de seconde zone. Et comme bien souvent, concernant le dessin de Stéphane Créty, je n’accroche pas du tout.
Rien à dire concernant le dessin d’Alves, mais qu’est ce que je me suis ennuyé à la lecture de cet album. C’est barbant tout le long. François Corteggiani a déjà fait beaucoup mieux. Il devrait songer à épurer son écriture…
Ce dernier album de la série « Médicis » me parait être le maillon faible. L’histoire d’Isabelle, François et Ferdinand ressemble à une éternelle dispute d’ados.
Isabelle mariée contre son gré avec un Orsini, puissante famille de Rome, est une femme indépendante et en affrontement permanent avec son frère François qui remplacera son père Cosme comme grand-duc de Toscane. La fin de l’album s’accélère, de façon similaire au tome 3, comme s’il fallait tout caser pour terminer l’histoire.
Je me demande si la vie du petit frère Ferdinand n’aurait pas été plus intéressante. Il manque aussi à la série, l’histoire de Catherine de Médicis (bien qu'il y soit fait référence) même si celle-ci est plutôt centrée sur les Médicis de Florence. Un autre titre aurait peut-être été plus pertinent. Pour les Médicis de Toscane, la vie de Jean-Gaston de Médicis serait très intéressante à mettre en image…
Une vraie BD d’aventure mêlant deux histoires qui vont se croiser vers le milieu de l’album. Tout d’abord Montes qui hérite de son grand père de la Croix du Sud, croix sertie de quatre magnifiques diamants et d’une plantation perdue le long du fleuve Parana. Il décide de se rendre sur place sur le bateau d’un ami. Pendant ce temps, des déserteurs, très dangereux, sont sur la piste d’un trésor perdu dans la forêt le long de ce même fleuve. Ils sont poursuivis par un détachement de militaires qui veut leur peau.
Voilà encore une histoire magnifiquement bien construite et dessinée qui se dévore avec un plaisir constant. Cependant, pour en faire un indispensable, il aurait fallu que Gato Montes ait personnalité un peu plus soutenue.
Cosme, lointain ancêtre du premier des Médicis Florentin à porter ce nom, n’aurait pas dû prendre la tête de la ville et avoir cette vie de pouvoir qui fut la sienne. Mais certaines personnes pensant l’utiliser comme un pantin sont venues le chercher et le placer à la plus hautes des fonctions. Une fois reconnu par le Sénat, Cosme, tel Machiavel, va faire le ménage autour de lui et s’adjoindre de nouvelles alliances avec des notables de Florence.
Cosme est un manipulateur et un stratège hors norme qui puise ses idées dans les écrits de Machiavel qu’il consultera dans la bibliothèque privée du pape Jules. Pour lui le vrai danger vient de son cousin Lorenzaccio avec qui il a d’excellentes relations pendant sa jeunesse. Celui-ci a fuit Florence suite à l’assassinat de son cousin Alexandre laissant place libre à Cosme.
Cosme redonne sa grandeur à Florence mais reste obnubilé par son cousin. Il va ainsi le faire traquer dans toute l’Europe. Abandonnant toute envie de pouvoir après de nombreuses années, Lorenzaccio va baisser sa garde. Cosme toujours à l’affût en profitera pour le faire disparaitre.
Quatrième tome très passionnant décortiquant par de nombreux flash-back la manière dont Cosme de Médicis se prépare au pouvoir dès sa prime jeunesse, pas à pas, avec un art consommé de manipulateur hors norme. Le destin lui offrira le pouvoir qu’il n’attendait pas forcément mais qu’il saura utiliser admirablement.
Le dessin de Francesco Mucciacito est dans la lignée de ses prédécesseurs. Dans ce style de séries aux multiples dessinateurs, bien souvent ce qui peut nuire est le manque de continuité dans la qualité graphique. Pour le moment ce n’est pas le cas.
Une très bonne surprise que ce « Gato Montes » et ce « Western » à la sauce Argentine qui nous montre un autre lieu où Indiens et blancs s’affrontent.
Le début de la BD pourrait nous faire croire à un épisode de Blueberry. Gato Montes, métis de père indien, sert d’éclaireur à un troupe de cavaliers à la poursuite d’un groupe d’indiens. Lorsqu’il retrouve leurs traces, il refuse de participer à l’affrontement. Celui-ci sera une vraie débâcle pour les militaires et le capitaine Villanueva qui va échapper à cette déroute gardera une haine farouche à Montes qui les a abandonné.
La suite de l’album se transforme en un long chemin pour amener Montes devant un tribunal. L’histoire écrite et dessinée par Walter Fahrer s’avale avec plaisir en un rien de temps mais sur un excellent tempo.
Beaucoup de protagonistes dans ce troisième album. Un Pierre de Médicis bon vivant oublie la gestion de sa ville et va être contraint de quitter Florence. Le prêtre Dominicain Savonarole va rallier petit à petit à sa cause une population lasse des turpitudes de Pierre. Celui-ci va alors tenter de s’allier au roi de France Charles VIII venu guerroyer contre le roi de Naples.
Dans cette époque pleine de personnages hauts en couleurs et très connus vont s’effectuer de nombreuses manœuvres afin de s’octroyer le titre de Pape et la gouvernance de Florence. Les Médicis à travers Jean, Julien et le « bâtard » Jules font tout leur possible pour récupérer « leur » ville aidés en cela par Machiavel. Mais ils doivent aussi composer avec les Borgia, une famille aussi avide de pouvoir que la leur.
Celui qui va s’en tirer le mieux dans un premier temps sera Machiavel qui va tenter de redonner à Florence son titre de république. Malgré son grand sens de la manipulation, il trouvera ses « maîtres » avec les Médicis.
Ce tome foisonne tellement de personnages et de faits que l’on étouffe un peu sous le flot des informations. Il aurait mieux fallu, à mon humble avis, faire deux albums plutôt qu’un seul à rallonge (72 pages). Les événements dans les dernières pages ressemblent un peu à un fourre-tout où le scénariste tente de ne rien oublier.
L’histoire des Médicis est toujours aussi passionnante mais l’album, trop dense, fini par fatiguer quand on s’approche de son terme. Le choix des dessinateurs est toujours aussi judicieux, ici le duo Negrin / Leoni que j’avais déjà apprécié dans le tome 10 Habner des « Maitres inquisiteurs » offre un excellent travail.