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Le deuxième opus de la série. Toujours en verve, les auteurs poursuivent sur la lancée du premier album en reprenant le principe identique : une collection de courtes histoires axées autour d'un meurtre ou d'une situation abracadabrantesque. L'inventivité est toujours au rendez-vous et la qualité des dessins, le même. Bref, vivement la suite !
Le source ayant présidé à l'inspiration du Green Manor, ce "hellfire club" so british, paraît on ne peut plus évidente : le fameux De l'assassinat considéré comme l'un des beaux arts, par Thomas de Quincey (auteur également de Confessions d'un mangeur d'opium). Et justement, tout le talent des auteurs est d'être parvenu à restituer tout ce sel si particulier, mélange d'humour noir, de cynisme grinçant, saupoudré, pour faire bonne mesure, d'un soupçon (pardonnez le jeu de mot) d'ambiance victorienne. La forme est classique : une succession de courtes histoires, toutes censées s'être produites dans les entrailles du club, véritable nid de gentlemen amoraux au goût prononcé pour le sang mais d'une parfaite respectabilité. Le dessin est correct ; il restitue la saveur de l'ambiance victorienne (la fin de cette période, en fait) sans atteindre le chef d'oeuvre. Mais ça n'est pas le but, pas plus que le point fort de la série. Non, ce qui confère indubitablement à Green Manor sa très grande qualité, c'est la force de ses scénarios, de petits bijoux ciselés avec drôlerie, humour et, surtout, une très grande inventivité ! du loufoque au pastiche de meurtre en chambre close, tout y est abordé et écorné. Dans le genre, c'est du grand art.