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Gou Tanabe réalise une excellente adaptation d'une des nouvelles phares de l'auteur américain HP Lovecraft. Respectant le matériau d'origine, le mangaka, par son dessin abouti, restitue brillamment les visions cauchemardesques décrites par l'écrivain.
Coup d'État au San Mirador : le général Poncho est déchu. Avec deux de ses sbires il se rend à New York. Sans le sou, il décide de refaire fortune afin de lever une armée de mercenaires pour reprendre le pouvoir. Pour se faire, il kidnappe une vedette de la chanson, Pincher Barnett, et négocie sa libération en échange d'un million de dollars. La police ne voulant croire à un rapt, l'imprésario de la star demande l'aide de Clifton...
L'aventure se passant en grande partie à New York, le délicieux parfum britannique qui se dégageait dans le premier opus est ici malheureusement absent. Malgré ce détail, l'action reste trépidante et le colonel toujours aussi brillant.
Première aventure du colonel Harold Wilberforce Clifton, ex de la RAF et des services secrets britanniques. Désormais à la retraite, il s'occupe du commandement d'une patrouille scout en tant que Héron Mélomane et ce n'est pas tout : le colonel joue aussi au détective amateur notamment pour Scotland Yard, mais toujours de manière officieuse.
Donc pour cette première enquête notre anglais est confronté à un cambriolage audacieux chez des joailliers; le vol du plus gros diamant du monde.
C'est tout le talent du génial Raymond Macherot (Chlorophylle, Sibyline...) qui s'exprime ici : le dessin est parfait, le scénario aussi bien que très simple. Une première histoire qui fait mouche tout comme le parapluie de Clifton. Un classique à découvrir ou a redécouvrir.
C'est dynamique et les dialogues très bons. Le côté cliché assumé par les auteurs apporte, je trouve, une bonne dose d'humour. Et les personnages secondaires sont bien trouvés (Pour ma part mention spéciale à Natalia la guide). Bref, j'ai beaucoup aimé et je pense que cet album peut susciter un intérêt pour les fans du Spirou version Franquin; Fantasio retrouve même ses aspirations d'inventeur avec le Fantaboussole, objet qui m'a bien fait rire (pauvre Spip!).
Ayant été enthousiasmé par la série Aspic, les détectives de l'étrange, ce premier tome évoluant un peu dans le même thème suscita ma curiosité. Et je dois dire que je ne fus pas déçu.
Le récit est haletant, on ne s'ennuie pas une seconde, la mise en place des personnages est parfaite puisqu'on s'attache très vite aux deux héros.
Le dessin colle parfaitement avec l'ambiance paranormale de l'histoire dans ce New York du début des années trente. Mara, dont je ne connaissais pas le travail, maîtrise parfaitement son sujet.
Un premier tome très prometteur.
Une excellente bande dessinée traitant de l'emballement médiatique que peuvent générer les réseaux sociaux. Le trait reste très "classique", très franco-belge et cela colle parfaitement avec la narration. Franchement j'ai beaucoup aimé.
Ça-y-est ! Hergé peut enfin envoyer son jeune reporter en Amérique, fini les sujets propagandistes imposés par l'abbé Wallez avec l'URSS et le Congo belge. Hergé aime les États-unis et son cinéma, et cela se voit. Les pages où Tintin évolue dans un univers western le prouve.
D'un point de vue scénario ça reste encore assez faible. J'ai d’ailleurs trouvé le passage en style far-west vraiment ennuyant à lire. Bref on est loin des chefs d’œuvres à venir...
Un album sur la relation entre un père et son fils. C'est très touchant et plein de justesse. Le dessin peut dérouter mais au final on se laisse porter avec les deux protagonistes dans le grand nord canadien.
Une histoire somme toute très classique mais très bien racontée appuyée par d'excellents dessins même s'ils ne font pas dans l’originalité. L'atmosphère mystérieuse des bords de mer irlandais étant bien retranscrite. Un album à (re)découvrir.
De l'aventure avec un grand "A". Hergé commence à se trouver: le scénario est plus fourni que les trois premières aventures, le dessin devient plus abouti., et surtout la rencontre avec le général Alcazar, ce dictateur d’opérette.
Après avoir "cassé" du soviet' Tintin joue au colon dans ce Congo belge des années 30. En mettant de côté tous ces travers, le développement de l'histoire reste dans le même moule que l'album précédent.
Au niveau du scénario il n'y a pas grand chose à dire car l'histoire se résume à une grande course poursuite. Au point de vue historique? non même pas! Un album de propagande anti-soviétique sans grand intérêt...
Une œuvre sombre, pessimiste, magnifique... on a vraiment envie de faire partie de l'équipage de l'Arcadia. Le seul petit bémol est que l'auteur n'a jamais eu le temps de finir l'histoire mais on s'en fout après tout du dénouement, de savoir si les sylvidres vont échouer ou triompher, parce que l'important reste les motivations du capitaine, et celles-ci nous sont révélées.
Winsor McCay est un précurseur c'est indéniable, aussi bien en bande dessinée (Little Nemo, le petit Sammy éternue) qu'en dessin animé (Gertie le dinosaure), et ce, dès les premières années du vingtième siècle. On ne peut que s’enthousiasmer des "cauchemars de l'amateur de fondue au Chester" tant l’œuvre est géniale par la qualité des dessins, les idées originales. Le concept est toujours le même: sur une planche, un rêve étrange devenant au fil des cases de plus en plus farfelu, se termine par le réveil d'une personne jurant qu'on ne l'y reprendrait plus à manger de la fondue avant de se coucher. Évidement la parabole sur la consommation d'opium est évidente mais n'est pas forcée. C'est avant tout la créativité de McCay qui nous enchante... Un indispensable d'un auteur qui n'est malheureusement pas assez reconnu.
Au Moyen Âge, profitant de l'absence du roi pour cause de croisade, William Lapoire prit sans scrupule la place du souverain. Mais il ne se doutait pas du retour de ce dernier. Le traître fut jugé très rapidement et jeté dans une oubliette. Le diable décida de l'épargner, et en plus, l'embaucha à son service. Son travail: faire signer des pactes à des personnalités.
Ces petites histoires d'Ernst (les zappeurs, boule à zéro) ont d'abord été parues dans le journal de Tintin à la fin des années soixante-dix, d'où un style graphique très marqué mais que personnellement j'adore. Inutile de préciser que William foire lamentablement chacune de ses missions et cela à notre plus grande joie. L'humour est omniprésent et c'est avec plaisir qu'on retrouve des personnages "historiques" comme par exemple Beethoven, Toulouse-Lautrec, Nostradamus et même Ernst au prise avec cet envoyé de satan pas très adroit.
En ouvrant l'album je fus un peu déconcerté par le dessin de Téhem, artiste dont je ne connaissais pas le travail, mais au final, case après case, j'ai totalement adhéré à ce style. Le scénario est très dense, il se passe toujours quelque chose: on ne s’ennuie pas une seconde. Quel bonheur de retrouver le Bretzelburg ainsi que le fameux Kilikil et puis Spirou qui a chopé... la grosse tête. J'ai vraiment bien aimé mais je ne suis pas certain que cela plaira à tout le monde.
Le petit ânon revient avec de nouvelles tranches de vie pour notre plus grand plaisir et celui de nos chères têtes blondes. Les histoires d'Emmanuel Guibert sont toujours aussi savoureuses et le trait rassurant de Marc Boutavant plein de justesse. L'enfance du héros c'est en grande partie celle du scénariste mais aussi un peu la notre : une mère voulant se débarrasser de vieux jouets délaissés mais qu'on aime, une camarade de classe dont on est secrètement amoureux, les vacances chez les grands parents, etc... On est tous Ariol.
Une grosse déception! Je me suis ennuyé ferme en lisant cette "aventure". C'est plat, sans saveur... non vraiment aucun intérêt.
N'étant pas un grand fan de manga de ce type je n'en attendais donc pas grand chose, mais je fus agréablement surpris. Il s'agit en fait de cinq histoires d'amour mais traitées de manière originale: une jeune fille amoureuse de son beau-père, une sirène, un mariage de deux collègues de travail, un androïde extraterrestre, une robe de mariée... L'atmosphère est très mélancolique je trouve, il y a quelque chose d'irréel, de l'ordre du rêve, mais en même temps le sujet reste très "humain". J'adore! Les dessins sont dans le pure style manga donc pas de surprise de ce côté-ci. Un livre que j'ai trouvé passionnant mais qui ne plaira pas à tout le monde.
J'ai découvert "les aventures extraordinaire d'Adèle Blanc-Sec" avec ce quatrième volume lorsque j'étais enfant en l'empruntant dans une bibliothèque: inutile de dire que les images m'ont terrifiées. Mais c'est pour ça que je l'adore, il a une saveur particulière. La momie d'Adèle et celles du Louvre qui se font la malle, les différentes tentatives d'assassiner l'héroïne, Félicien Mouginot le spécialiste de la survie après la mort, etc... tout cela donne une histoire abracadabrantesque mais tellement plaisante. Cinq étoiles c'est surévalué mais c'est la nostalgie qui parle...
Ce deuxième tome des aventures d'Adèle est vraiment très bon, l'introduction d'"Adèle et la bête" prend ici tout son sens et les personnages sont savoureux (j'adore particulièrement le détective Simon Flageolet). La scène finale sur la plate forme du deuxième étage de la tour Eiffel est géniale.
Ce premier volume de la série extraordinaire "Adèle Blanc-Sec" pose tout de suite le décor: ambiance belle époque très bien restituée, personnages complètement farfelus, scénario confus, du surnaturel... bref c'est génial.
Une petite aventure plutôt sympathique au charme suranné avec une intrigue mélangeant surnaturel et enquête policière. Les dessins, bons, sont dans les standards de l'époque.
Le quotidien de Zita, jeune adolescente atteinte d'une leucémie, dans les couloirs de l’hôpital Le Goff (dit la gauffre) qu'elle connaît par cœur car hospitalisée ici depuis ses quatre ans. L'histoire est tendre sans verser dans le pathos, l'humour est présent sans non plus trop en faire. C'est une très bonne bande dessinée, malheureusement pas assez connu, sur un sujet difficile mais traité à la perfection. Ce troisième tome est pour moi le meilleur...
Bon, l'histoire n'est pas très originale mais les dessins d'Edith sont merveilleux et collent parfaitement à l'atmosphère embrumée de Londres. Un bon petit album pour les dimanches pluvieux...