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Je n'aurai pas assez de mots pour décrire le vide intersidéral de cet album.
Déjà que je renâclais à poursuivre une série qui ne tient que par sa numérotation, j'ai atteint le fond avec ce volume.
Rédemption !
La seule rédemption à laquelle les auteurs peuvent prétendre, c'est de s'excuser auprès de leurs lecteurs et de prendre IMMEDIATEMENT leur retraite.
Le scénario, les dialogues sont affligeants, le manque de mouvement du dessin à pleurer (il y a 30 ans Cartland était bien meilleur que ça) et l'essence même de Blueberry a totalement disparu.
Le plus dur pour un artiste est de savoir quand s'arrêter, et bien ne cherchez plus, vous avez dépassé la limite depuis longtemps !
Dommage que Glénat n'ait pas choisi de clore l'histoire en 3 tomes (ce qui était tout à fait réalisable en modifiant à peine le scenario) pour laisser à Gillon la paternité totale de la série.
Il est évident qu'il ne pourra pas en assumer un autre. Les 10 dernières pages sont catastrophiques (à se demander si elles sont dessinées par lui ou s'il voit encore clair).
Sinon l'histoire se lit gentiment bien que le coup de théatre final au tribunal relève plutôt de Perry Mason.
La carrière de Gillon va s'achever sur ce "Survivant", qui fait de l'oeil à un de ses plus beaux succès "La Survivante".
Merci Paul pour ton oeuvre qui, j'en suis sûr, survivra.
Un must du BDGestival...
qui entraîna une recherche de porc... épique
.