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Diptyque absolument sublime. L'histoire de ces deux jeunes gens, pas épargnés par la vie, est poignante, renversante même dirais-je ! C'est aussi l'occasion pour les auteurs d'une assez violente diatribe à l'égard des "mâles" et globalement de la bêtise et de l’intolérance des hommes, mais sans jamais tomber dans la caricature ni le manichéisme. Le dessin de Stassen est très typé mais très réussi. Quelques dessins et planches m'ont réellement scotchés avec de très beaux effets de reflets ou d'ombres. Les couleurs sont à la hauteur et finissent de faire du "Bar du vieux français" un indispensable...
Un dessin un peu chargé à mon goût et un contenu assez abscons (pour moi en tout cas) font que ce trip psychanalytique m'a plutôt déçu ! Les nombreuses références, notamment musicale, font un peu artificielle je trouve et ne servent pas forcément ce récit trasho-oedipien. Le thème ne m'a pas forcément interpellé, ce qui fait j'ai lu la BD sans vraiment me sentir vraiment concerné par les expériences hallucinatoires et les névroses du personnage central. Pas pour moi donc...
Quatre premier tomes sans fautes dans lequel Nury étale tout son savoir faire en terme de scénario. Le rythme de récit, les rebondissements sont parfaitement dosés s'appuyant sur de nombreuses coupures dans la chronologie des faits. Pourtant, à aucun moment on est perdu, malgré la complexité de l'intrigue mais aussi surtout malgré les nombreux personnages. Le dessin est parfait, très régulier de tome en tome et sert à merveille cette histoire très prenante, haletante même, ne sombrant jamais dans le manichéisme ni l'historiographie. Un bijou que je classe dans les meilleurs séries de ces dernières années.
Après 4 tomes je suis quand même bien bluffé. Au départ les couv m'attiraient pas du tout. Comme quoi, il faut pas trop s'y fier...l'habit ne faisant pas la BD. Et au final j'ai bouffé ces 4 premiers tomes avec une égale satisfaction en retrouvant le plaisir un peu maso d'avoir de l'empathie pour des ordures déshumanisés, comme dans la série "Le Tueur". Le dessin est parfaitement au diapason et illustre bien les fusions que font pas mal d'auteurs entre Manga et BD Franco-belge. Un avertissement quand même pour ceux qui veulent en avoir (de la planche) pour leur argent, un tome de Naja se lit en 15, voir 10, minutes chrono...
Je suis rarement déçu par ce qui sort dans la collection Poisson Pilote et Commando Colonial ne déroge pas à la règle. Déjà parce qu'on retrouve avec plaisir le monde d'Appollo, son humour tout en finesse, ses personnages de l'ex-empire colonial, plutôt hauts en couleurs et parfois forts en gueules et puis parce que la deuxième guerre mondiale sur le front "malgache" invite autant à la drôlerie qu'à la curiosité ! Je ne connaissais pas le dessin de Brüno avant de lire ces 2 premiers tomes de Commando Colonial et c'est plutôt une très bonne surprise. Idem pour les couleurs... Bref, ruez-vous sur cette excellente série !
Ce qui est frappant quand on relis cette BD assez significative des années 80 ce sont les couleurs, très délavés, très pastels (trop ?). Au point qu'on en arrive à se demander s'il n'y pas un bug d'impression. Autre point, comme pour la série Neige, qui lui est contemporaine, c'est ce thème; un monde post-apocalyptique, le dérèglement climatique, et l'homme, qui est le premier responsable de la situation. La couche d'ozone, les pluies acides...déjà...! Après, ça se lit toujours plutôt bien. Le dessin de Cothias est plutôt pas mal et l'histoire d'Adamov assez prenante, malgré quelques grosses incohérences. Mais bon, dans le post-apo on est sûrement naturellement plus indulgents avec tout ça !? Reste que les premiers tomes ( jusqu'au 5, la suite étant tout à fait indigente) sont à lire.
Mon tome préféré avec un triptyque haletant et vraiment bien foutu en terme de narration. Le personnage de Jake est attachant, malgré tout, et le milieu dans lequel il évolue toujours aussi impitoyable. Un excellent polar et une série vraiment épatante par ses scénarios ? Peut-être un peu moins par le dessin, mais c'est pour chipoter...
Dans ce tome 4 on retrouve Jacob, croisé dans le tome 2 pour ses talents de faussaires (par contre pas d'undertow dans ce tome). Ici, il va se retrouver brinquebaler dans une histoire qui va le dépasser pendant une grande partie de la BD. Au final on s'apercevra que ce brave gars au look de geek a plus de ressources qu'il le laissait penser. Pas le tome que je préfère, mais c'est tout de même du très bon. Les nombreux rebondissements font qu'on est bien scotché jusqu'à une fin, et cela a déjà été signalé, peut-être un peu expédié.
Autant j'ai été convaincu par No comment, autant j'ai été un peu déçu par ce War songs. Pas au niveau du dessin qui est toujours à mon goût, pas au niveau du message, mais plus au niveau de la lisibilité. J'ai souvent décroché de la lecture, suis revenu souvent un peu en arrière pour être sûr que je captais bien. C'est le défaut de cette qualité de ne pas avoir de texte mais uniquement des symboles en guise de dialogue. Peut-être une BD qu'il faut lire quand on est au taquet !? Reste le contenu, violemment cru, mais toujours intéressant et radical, mais, comme je le disais, un peu brouillé par la narration et le découpage de l'histoire.
Dans la lignée du tome 1. C'est très bon et très drôle. Le jeu de massacre continue dans la bonne humeur et le mauvais esprit. Les figures imposés côtoient moult clins d'oeil formant un ensemble tout à fait réjouissant...bref, un must have pour ceux qui aiment le style !
Quel plaisir de retrouver le trait de Turf en tout cas. Magasin Sexuel c'est un peu La Nef des Fous à la Motte-Beuvron. L'histoire est gentiment coquine, souvent drôle, jamais graveleuse (c'était pas gagné vu l'histoire), la galerie de personnages réussie et attachante. Les planches sont pleines de détails et de petites références qui font aussi le sel de cette très jolie BD. Tout cela augure un bonne série. Je reprendrais bien un petit coup de bombinettes moi !!!
Un premier tome qui a le mérite de surprendre. Dans la famille uchronique c'est plutôt original. Perso, j'ai bien marché malgré le côté inconcevable de la chose. Rien à signaler au niveau du dessin, c'est plutôt efficace. Bref, ça se laisse bien lire et donne envie de connaître la suite...
Après un deuxième tome dans la lignée du premier, je trouve que la série commence à tourner un petit en rond. Au final je marche plus , et pour le coup, vu l'histoire, c'est clairement handicapant de ne plus y croire. J'ai passé ma lecture à me dire que c'était tout de même bien tiré par les cheveux...voir complètement "loufdingue"...dommage pour moi...
Un dessin réussi et un background sympa, original et pas si artificiel qu'on pourrait le penser au départ, ne masque pas un défaut assez gênant a mon sens ! L’histoire aurait mérité de trouver un peu d'air dans un deuxième tome, au lieu de cela elle se retrouve à l'étroit dans un 54 planches. Résultat, une histoire qui va à toute vitesse, des séquences tellement denses qu'on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi...bref on se paume totalement entre les nombreux personnages et on ferme la BD avec ce constat : "bon ben je vais devoir la relire pour tout capter !!!" C'est dommage, surtout que l'idée de base était plutôt bien trouvé...
Pour l'instant, "Le Casse" le moins réussi à mon goût...
Rien lu d'aussi drôle depuis les "Retours à la terre", c'est dire comme je me suis poilé ! Ça sent vraiment le vécu et la galerie de personnage est particulièrement savoureuse. Le dessin de Blain est comme toujours parfait, mais surtout c'est bourré d'un humour absolument ravageur...bref, indispensable !
Très sympa avec un petit arrière goût de "Dead Man" dans le côté western un peu décalé et mystique. Les bonnes grosses louches d'humour se mêlent à des thématiques plus "profondes" et notamment liés à cette fin de 19ème siècle et à l'entrée dans un nouveau siècle empreint de "modernisme" symbolisé par le cinématographe, signant ainsi la fin de bien de superstitions !? (je m'emballe là peut-être ^^) . Construction, rythme, dessin et couleurs sont vraiment très réussis je trouve et font de ce Ellis Cutting (qui a de vrais airs de Burt Reynolds ?!!) une BD tout à fait recommandable...
Pas vraiment accroché ! Et c'est pas faute de pas aimer les histoires de zombies...bien au contraire. Mais j'ai eu la désagréable impressions de lire JC Thergal chez les zombies tout au long de ma ma lecture !? Et puis le concept s'essouffle assez vite en fait, même si il faut bien avouer qu'il permet de traiter de thèmes importants sous un angle assez nouveau...Bref, pas pour moi, ce qui veut pas dire que c'est pas fait pour les autres !!
Rrrrhhhaaaa, trop bon ! Ça faisait longtemps que j'attendais une série de cette qualité sur un de mes thèmes de prédilection, les zombies. Surtout que je sors de la pénible lecture de la très grasse série "Les zombies qui ont mangés le monde". Mais là, rien à dire, c'est sale, c'est méchant, c'est affreux, les ingrédients d'un bon produit zombiesque sont là, parfaitement dosés, avec ses figures imposés, moults références et un pur mauvais esprit ! Que demander de plus ? Un dessin à la hauteur, pas de soucis de ce côté là, il est excellent...bref, tout amateur de zombies se doit de jeter un coup d'oeil à cet Apocalypse sur Carson city...
Dans la parfaite ligné du tome 1 en un peu plus fort même. L'avantage d'être en terrain connu et d'être déjà attaché aux personnages...qui le sont d'ailleurs vachement (attachants), parce que finalement proche de nous, malgré ce boulot incroyable (mais pas "jamesbondien" parlant !)...Finalement le seul reproche que l'on peut faire est que la série soit terminé...j'aurais pas dis non à quelques tomes supplémentaires ! Un "must have"...
Une BD documentaire et historique réellement passionnante ! Quel travail de la part de l'auteur, c'est assez énorme...Une des nombreuses bonnes idées de la BD est d'intégrer dans le récit le travail de fourmi que l'auteur a réalisé en territoire palestinien pour recueillir les témoignages qui lui permette de dérouler finement le fil des évènements passés. En faisant s'entrechoquer les évènements de 1956 et le quotidien actuel des palestiniens de la bande de Gaza, l'auteur évite habilement le piège de l'historiographie pure et dur et se donne la possibilité d'intégrer un peu d'humour et de subjectivité dans son récit. Et c'est à mon sens ce qui rend cet énorme pavé si passionnant. Le dessin (N&B) est très bien, varié et précis, toujours au service du récit et Sacco use de toute la panoplie des cadrages et des construction de pages possibles pour éviter les redondances et rythmer la lecture. Bref, tout amateur du genre se doit de feuilleter cet ouvrage un peu hors norme et sacrément intéressant...
Fin du deuxième cycle qui s'achève avec l'incendie de Rome ce qui donne à Delaby une bonne occasion de nous montrer tout son savoir faire. Les premières planches sont assez scotchantes ! Côté histoire Dufaux s'amuse avec des personnages toujours plus ambivalent et donc assez crédible. Mais à mon sens ce tome est le moins abouti, en tout cas celui qui m'a le moins enthousiasmé. Reste une série indispensable et d'une qualité très largement supérieur à la moyenne.
On ne peut pas trop reprocher aux auteurs d'avoir été frileux sur ce coup là ! L'histoire est assez inattendu et très en rupture avec les tomes 1 et 3, en tout cas ne vous attendez pas à une histoire de casse stricto senso. Après encore faut il marcher, et pour le coup, j'ai eu bien du mal au début. Le ton donné à ce "3ème jour" ne m y'a pas vraiment aidé pour tout dire. En fait on sait pas trop sur quel pied danser. Est-ce c'est plutôt du 1er degré dans le style polar antique, à la Murena ou plutôt du second/troisième degré dans le style "Kameloot (la série TV) à Jérusalem" !? C'est donc un peu décontenançant , mais c'est peut-être ce qui fait le sel de cette BD qui a au moins eu le mérite de me surprendre, à défaut de me convaincre totalement ! A noter un belle couv, c'est un trait commun à cette série, et un travail des couleurs assez sympatique...
Ca fait partie des meilleurs choses que j'ai lu cette année ! Encore Nury (incontournable en ce moment) aux commandes d'une réécriture assez subtile de la mort de Staline et du bal des ambitieux qui s'organise tout de suite autour des questions de successions...Le dessin n'est pas en reste et accompagne merveilleusement bien cette peinture très réussi d'un univers quasi kafkaien !
Bonne pioche que ce 3ème opus de la série Le Casse. Le titre est très bien trouvé puisqu'on attaque les premières pages avec le titre éponyme de James Brown en tête, et ça tombe fort bien. Sinon ce Soul Man est un polar solide et savamment rythmé au profit d'un suspense préservé jusqu'aux dernières planches...Le desssin est très efficace et sait se faire oublier au profit d'une histoire qui fait la part belle au personnage de soul man, qui m'a parfois fait penser au Ghost Dog de J. Jarmusch...! Si vous êtes vraiment uniquement fanas d'histoire de hold-up, ce 3ème tome n'est pas pour vous, le casse en lui même ne présentant pas d'intérêt majeur (si ce n'est celui de faire un joli clin d'oeil à Reservoir dogs !?)...
Sympa, mais je sais pas si ça sera suffisant pour me faire acheter les autres opus, en tout cas si ils sont dans le même veine. Pour en revenir à Diamond, rien à dire c'est super efficace et plutôt bien construit. Certaines pages sont graphiquement très réussis et retranscrivent bien l'idée qu'on peut se fait de la Sibérie. Reste un produit très calibré et assez impersonnel qui donne parfois le sentiment d'avoir été un peu expédié (quelques planches superflus non ?). Du côté des critiques, une fâcheuse tendance à mettre des plans nichons à toutes les pages, choses qui m'énerve au plus haut point et puis des couleurs parfois vraiment trop numérique à mon goût...
Un petit bijou de poésie servi par un superbe dessin tout en rondeur. C'est réussi de A à Z avec un récit vraiment bien construit et rythmé. L'histoire de Joachim est pleine de surprise et Pedrosa semble s'amuser à nous emmener là où on ne l'attend pas. Certaines planches très graphiques, notamment lors des passages les plus oniriques, sont vraiment scotchantes et servent à merveille cette BD à ne pas manquer !
Voilà un digne successeur de Calvin & Hobbes ! La petite Alice est aussi adorable que drôle et toute la galerie de personnages l'entourant est à la hauteur : le grand frère Petey, les parents, l'instit, les copains...Des comic strips comme je les aime dans la grande tradition américaine des Peanuts. Très recommandable donc. A noter quelques strips qui tombent un peu à plat en raison de référence très américaine...(mais ils se comptent sur les doigst d'une main !)
Plutôt déçu ! Mais c'est le style de BD qui a bien du mal à me passionner actuellement. La faut notamment à un dessin très classique, trop enfantin à mon goût, parfois un peu sommaire et rarement mis en valeur par les couleurs...Dommage parce que cette histoire d'anticipation est assez sympa avec ses persos plutôt sombres et sa chronologie assez inhabituel, ce que le scénariste a plutôt bien retranscrit d'ailleurs. Je lirais sûrement la suite mais ça fait partie des BD que je lis vite fait et que j'oublie à l'identique...
Les tontons flingueurs en goguette en Argentine (touche pas au Grisbi) ! Un galerie de personnage attachante, des dialogues drôles et percutants, un dessin convaincant, des très belles couleurs font de ce Dog et moi une nouvelle réussite de la collection Bayou. Accessoirement ça donne très envie d'aller en Argentine (Chili ?) pour profiter des toute la diversité de ses paysages...Un dénouement somme toute prévisible ne gâche en rien ce road movie drôle, plein de rebondissements, de clins d'oeil et de références...
Comme tous les lecteurs de la série l'attendaient, ce troisième et dernier tome est consacré à la rencontre entre Wulf et Lilya ! Côté dessin de gros navions, c'est toujours un petit miracle. Les Buck Danny et Tanguy/Laverdure de mon enfance sont définitivement bons à classer parmi les antiquités. La collection Cockpit de Paquet à vraiment permis à la BD aéronautique de prendre un sérieux coup de neuf avec notamment les séries dessinés par Hugault...En revanche cette rencontre tant attendue nous gratifie d'un plan nichon pathétique (heureusement cela ne gâche que deux planches), et là je dis "ACHTUNG" ;) ! Comment peut-on essayer de nous faire croire que quelques minutes après un crash d'avion une telle scène est possible entre deux ennemis !!?? Comme disait l'abbé Pierre, "non mais, c'est pas possible, c'est pas possible !" Je veux bien mettre sur le dos des hormones bien des choses mais là on nous prend pour des bleus bites...Bref, ils auraient pu nous épargner cela et nos deux héros auraient très bien pu se rencontrer sans avoir au bout de 5 minutes une irrépressible envie de forniquer...
Sorti de ça, je change pas d'avis, c'est tout de même ce qu'il se fait de mieux dans le genre actuellement...
Pas pour moi finalement ! Le premier tome m'avait suffisamment convaincu pour lire la suite et fin de l'histoire. Mais là c'est vraiment trop fleur bleue ou roman à l'eau de rose, au choix, pour moi ! Je suis très vite sorti de ma lecture ce qui m'a laissé tout le loisir de m'apercevoir que le dessin et certains partis pris n'était pas du tout à mon goût...J'ai survolé la fin pour tout de même connaître le dénouement.
Pas (plus) du tout mon style de BD ! Mais il se peut que ce soit le vôtre...
Peeters au dessin, déjà je suis conquis d'avance. Levy à l'écriture, je ne connaissais pas, donc pas d''idées reçues à ce niveau là...
Du N&B dans une jolie édition de la collection Bile Blanche ça ne se refuse pas surtout quand on a adoré Lupus (Peeters seul au manette dans ce cas là) comme moi ! Et au final aucune déception, loin de là. Côté dessin, j'adore et Peeters se tire admirablement bien de la difficulté inhérente au récit [attention spoiling] faire vieillir ses personnages d'une page à l'autre sans que l'on s'y perde au bout de 20 pages[attention spoiling] . Le huit clos est parfaitement maîtrisé et on retrouve les éléments du théâtre classique : unité de temps, de lieu et d'action ce qui appelle forcément à une fin tragique a laquelle on n’échappe pas. Ajoutez à ça que le dénouement ne répond en aucun cas aux nombreuses questions que soulèvent l'histoire et vous avez un BD d'une profondeur rare qui est loin d'être fini après la lecture de la dernière planche (terrifiante cette dernière planche d'ailleurs !). Cette histoire qui n’aurait pas dépareillé avec un épisode de la 4ème dimension, trouve bien des résonances avec notre manière de vivre en société et notre rapport à la mort. La tragédie que vit la petite troupe présente sur la plage est tout de même empreinte d'optimisme et contrairement à ce que disait un certain Sartre dans "Huit-clos" l'enfer ce n'est pas forcément les autres (ou peut-être que si !!!). Passionnant donc :)
Si vous aimez les gros navions et les histoires de boum boum de la seconde guerre mondiale vous allez être vraiment servis ! Le dessin est absolument saisissant de réalisme et le travail documentaire vraisemblablement très précis (matériel, armes, costumes...) et respectueux de l'histoire. C'est bien cela qui fait l'intérêt et le sel de cette série. D'ailleurs les auteurs ne s'encombrent pas d'une histoire bien compliqué et se contente de suivre l'itinéraire d'un protagoniste par camp sans franchement rentrer dans des détails...tant mieux au final ! Côté reproche, quelques plans nichons franchement aussi artificiels qu'agréables pour les yeux de la gente masculine (a qui cette série s’adresse principalement bien sûr !)...mais qui m'énervent tout de même. Comme cela a déjà été évoqué la mise en couleurs est parfois un peu froide et synthétique mais ça saute rarement aux yeux et c'est même parfois tout à fait pertinent.
Mais si vous n'êtes pas fans d'histoires de guerre et d'avions de combat passez votre chemin, hein, parce qu'on est vraiment dans de la BD de genre là !
Après 5 ans d'attente voici le nouveau Blacksad avec un belle couv bleu somme toute assez alléchante ! La question est peut-être de savoir ce qu'on peut attendre d'un série qui a marqué à ce point le début des années 2000 ? A chaque fois une nouvelle claque, comme celle que beaucoup d'amateurs de BD on pris avec "Quelque part entre les ombres" et surtout avec "Arctic Nation" ? Ça me semble difficile voir utopique. Guarnido et Diaz ne pouvant de toute façon pas tout réinventer à chaque opus de Blacksad. En revanche, pour le lecteur il est bien difficile de retrouver la candeur des lectures des deux premiers tomes...et, l'attente aidant, on inspecte, on analyse et on commence à pinailler...et ça ne loupe pas avec ce tome 4 bien évidemment ! "Tiens ce plan large me semble un peu baclé", "tiens avec cette scène d'action, Guarnido nous sers un peu la soupe ", "tiens Diaz nous propose un scénar finalement vachement conforme aux tomes précédent", etc. Bref, c'est pas évident de ne pas faire quelques reproches à la nouvelle histoire de notre chat noir préféré. C'est un peu de l'amour vache quoi ! A noter tout de même le dépaysement bienvenue de la Nouvelle Orléans et quelques planches sur une terrasse ombragé qui sont justes incroyables. Mais soyons honnête, si "l'enfer, le silence" avait été le premier tome je suis quasi persuadé qu'on aurait été nombreux à crier au génie...
Si j'ai été plutôt séduit par "La solution Pinkerton", que dire de cette "Maudite Piste" ? Passé une entame à la limite du grotesque (on nous fait encore le coup du soldat incapable de résister à la vue d'une paire de nichons, même quand il s'agit de ceux d'une implacable tueuse !! Et que dire de cette grossière référence à Autant en emporte le vent...!?), on repart sur "l'invraisemblable mission" d'un Blueberry plus translucide que jamais et sur le jeu de massacre de la méchante blonde de service (qui, rien qu'en jouant de ses charmes, semble capable de mettre en déroute l'armée sudiste). Ça reste suffisamment bien fait pour qu'on aille jusqu'au bout de la BD, notamment grâce a des scènes d'actions bien foutus (ça semble être une constante dans Blueberry), un dessin sympathique et un background toujours intéressant ! Mais une fois la dernière page fermé on reste un peu amère et dubitatif. L'accumulation de rebondissements ne suffit pas à faire oublier un personnage centrale aussi charismatique qu'une moule (laissant la part belle aux méchants et aux persos secondaires) et un scénario vraiment sur le fil en terme de cohérence et de crédibilité...
Je profites désormais de mes séjours chez mon beau père pour me faire la totale de Blueberry ! Et donc là je viens de me farcir le cycle "complot++". Le premier tome est plutôt réussi. Les bases de l'histoire sont bien ménées, les scène d'actions bien maîtrisées, c'est rythmée...Rien à dire, c'est efficace et je ne ne me suis pas ennuyé une seule seconde...mention spéciale aux personnages secondaires, qui, déjà, font parfois preuve de plus de caractère que notre lieutenant préféré...et au contexte historique très riche et habilement abordé (siège d'Atlanta). Le dessin de Blanc-Dumont est sympa, classique mais sympa. Les dernières planches sont malheureusement de mauvaises augures avec deux trois scènes vraiment très énormes, et notamment des généraux sudistes subitements désarmants de bétises ("l'invraisemblable mission"...ça aurait pu être le titre du l'album suivant).
Pari risqué que de lancer un nouvelle série sur le thème de la grande guerre, tant celui ci a été brillamment abordé ces derniers temps (Putain de Guerre de Tardi, Matteo de Gibrat, Paroles de Poilus, La tranchée...). Et pourtant je trouve le pari réussi haut la main ! D'abord parce que j'ai été vraiment convaincu par les partis pris graphique (aquarelle, palette de couleurs), ensuite parce que l'histoire est de mon point de vue très intelligemment mené. Dans la Veine de "La Tranchée" de Cady et Marchetti, l'histoire avec un grand H est abordée par le prisme d'une histoire policière : des meurtres en première ligne ! Et alors pourrait-on dire, quoi de plus normal, la ligne de front est la plus grande scène de crime que l'on peut imaginer...et puis c'est du crime organisé, massif et légalisé au nom de la patrie ! Oui, mais là il s'agit de femmes civiles, occises par un mystérieux écrivain...suffisant pour qu'un officier de gendarmerie, érudit et légèrement collet monté, viennent se perdre dans le bourbiers des tranchées au contact de minots déjà fracassés par le "quotidien" aliénant de la guerre. Deux mondes, deux visions, mais un enfer commun, celui de la mort...bref, passionnant !
Voilà bien le style de BD qui me fait saliver. La très belle couverture n'est sans doute pas étrangère à cela. Mais là, force est de reconnaître que ma déception a été à la hauteur de mes attentes, et ce à tous les niveaux. L'uchronie n'est que prétexte à une histoire (avec un petit H) somme toute assez attendu et frôlant parfois la caricature. J'en attendais véritablement autre chose. Reste une BD que j'ai lu vite bien fait, sans plaisir mais sans ennui non plus. Je jetterais sans doute un oeil sur les autres opus de la série.
Une très jolie chronique familiale et locale habilement raconté façon "short cuts" ou puzzle. Une histoire douce et amère et la vie ordinaire des canadiens (côté anglo-saxon), comme Rabaté ou Davodeau savent si bien faire en France. Içi, point de super héros, tout au plus quelques hockeyeurs ratés, mais des personnages malmenés par leur quotidien, imparfaits et donc attachants, le tout servi par un joli dessin en N&B et le plein d'une poésie au sirop d'érable...tout à fait recommandable donc...
Même si j'ai préféré Les Eaux Lourdes, ce premier tome des Entremondes est très bon et surtout très drôle. Ca ne l'empêche pas d'aborder des thèmes importants et serieux, d'une manière qui me convient très bien. Comme très souvent chez l'auteur, le léger permet d'aborder le plus grave sans drame mais pas sans intélligence. Bref du "vieux" et du bon Larcenet !
Voilà une ville qui porte bien mal son nom si tant est que la neige soit symbole de pureté et de blancheur...Fell nous permet de suivre les pérégrinations d'un flic pas si exemplaire que ça tant sa mutation dans ce cloaque infame ne peut être qu'une punition (c'est un des mystères soulevés dans ce premier tome), dans cette bonne ville quasi post-apocalyptique de Snowtown. Ici, point de rêve américain mais plutôt un cauchemar éveillé, des nuits qui semblent perpétuelle(ment)s, sales et brumeuses dans lesquelles les putes et les toxicos cotoient de bien mysterieuses nonnes, des flics névrosés jusqu'à l'os et des ambiances presque dantesque....Pourtant, notre inspecteur préféré va s'acharner à mettre un peu d'humanité dans ce gigantesque purgatoire s'appuyant sur sa persévérance et son professionnalisme. Le récit est composé de courtes histoires se suffisant à elles mêmes mais permettant toujours de faire avancer la trame et l'intrigue générale. Le dessin et les couleurs illustrent parfaitement ce thriller à la Seven et finissent de faire de Fell une vraie réussite à mon goût...
Un BD sympathique qui se lit vite fait bien fait. Tous les épisodes ne sont pas du même niveau mais à aucun moment on ne s'ennuie et c'est bien tout ce que l'on peut demander de ce type de BD. Dessin et couleurs servent bien ces petites histoires que porte un jugement drôlatique sur les dérives de la recherche militaire !
Le meilleur Burma à mon goût avec Brouillard et Casse pipe ! Intrigue tortueuse et maligne, personnages tout en profondeur, Nestor en premier, et l'excellent dessin de Tardi qui nous plonge à merveille dans cette France d'après guerre ! Le duo Malet Tardi atteint ici le sommet de son art ! Un chef d'oeuvre pour moi ! Le fait qu'une partie de l'action se déroule à Lyon n'est certainement pas étranger à l'intérêt tout particulier que je porte à cette BD ;o)
Autant le dire tout de suite je n'ai pas accroché du tout au dessin de Moynot et j'ai passé le temps de ma lecture à me dire que non, ce n'était pas le traits de Burma et de sa clique...Dommage parce que l'intrigue est dans la droite lignée des premiers opus, normal me direz-vous elle est de Malet, et qu'avec le dessin de Tardi j'aurais surement beaucoup apprécié. Les changements de dessinateur sur certaines séries ne n'avait pas géné, là, oui et trop pour que j'apprécie la BD à sa juste valeur. A vous d'essayer...
J'avais beaucoup aimé "La Marie en Plastique" et j'ai été encore plus convaincu par ces Petits Puisseaux plein d'humours et de tendresse. Surtout que je préfère le dessin de Rabaté qui est peut-être un peu plus académique que celui de Prudomme ce qui n'est pas pour me déplaire. Niveau récit c'est toujours drôle et jamais misérabiliste ou voyeur ce qui était vraiment nécessaire vu le thème. Tous les personnages sont très attachants et on aimerait en savoir un peu plus de certains de ces loustics, notamment les piliers de bar spécialiste de la brêve de comptoir...
La passage le moins convaincant à mon goût est celui dela communauté beatnick qui même si elle loin de la caricature m'a moins parlé que le reste.
Somme toute une très belle BD que je recommande chaudement !
Je sais pas trop quoi en penser. Malgré tout j'ai lu la BD avec plaisir découvrant des personnages atypiques et attachants et un dessin que j'aime bien. L'univers dans lequel nos deux héros evolue est assez étonnant ! Quelle époque, quel pays...ajoutez à ca quelques touches de fantastiques et même si il ne se passe pas de milliards de choses et que ce premier tome semble vraiment une introduction à l'intrigue, et bien je ne me suis pas ennuyer une seule seconde et j'ai plutôt hâte de lire la suite...C'est bon signe et preuve que j'ai apprécié !
J'aime beaucoup le travail d'Yslaire sur XXème siècle et Sambre et je n'ai pourtant pas été convaincu par la lecture de ce "Ciel au dessus de Bruxelles". Je n'ai d'ailleurs pas fini la lecture du premier tome. J'ai trouvé l'ensemble très "attendu" et le discours assez stéréotypé. La guerre en toile de fond d'une histoire d'amour impossible, ça devrait vous faire penser à pas mal de choses.
Le dessin de Yslaire est toujours autant à mon goût, mais a aucun moment je n'ai reussi à rentrer dans l'intrigue me désintéressant totalement du destin des deux protagonistes...Dommage pour moi.
Inspiré de la vie d'un illustre inconnu (Marcel Schwob) David B. et Guibert nous offre une très belle BD, tout en onirisme et humoir noir. Le dessin et surtout les couleurs de Guilbert sont remarquables et le scénario très efficace. La brochette de personnages du Capitaine Ecarlate est étonnante, reveurs et romantiques d'un côté, cruels et cyniques de l'autre, peut-être à l'image du Paris de cette fin du 19ème siècle. La présence de ces drôles de pirates et de l'enquête policière donne à la BD un souffle d'heroisme dans lequel action et grand sentiment s'entremêlent très bien. Très bon...donc !
Suite et fin de cette BD atypique et attachante. Ce que je trouvais vrai dans le premier tome l'est pour le deuxième ! Il faut passé outre l'aspect graphique un peu déroutant et se laisser bercer par cette chronique familiale drôle et triste à la fois. De nombreux thèmes y sont abordés de manière intelligente et sans à priori. Les auteurs nous montrent sans voyeurisme la vie très privée d'une famille, la manière dont les intérêts de la tribu peuvent se confronter à la foi propre de chaque individu et à l'environnement dans lequel elle évolue et comment ces différents aspects peuvent être aussi déstructeurs que refondateurs. Un petit bijou de BD !
Le dessin et les couleurs sont toujours aussi remarquables...enfin à mon goût ! L'histoire avance a son rythme, mais c'est vrai que passé la découverte de l'univers et des personnages, ce n'est pas vraiment le scénar qui fait la force de la BD. On aurait envie que ca avance plus vite et que le dsicours soit un peu plus clair. Reste que j'ai lu ce tome avec plaisir et que je lirais le troisième sans aucun problème.
Moins emballé par ma seconde lecture que par ma première ! Reste une très jolie BD, avec un dessin que j'aime beaucoup. Ce premier tome nous permet de découvrir un monde assez originale, dans lequel dérives religieuses et médiatiques ne sont pas sans nous faire penser à notre société de l'information ! Les personnages sont sympathiques et attachants même si parfois un peu attendus et l'histoire est suffisament accrocheuse pour que l'on ait envie de lire la suite.
Je suis très fan du dessin de Peeters, j'étais donc déjà un peu en terrain conquis ! Le récit de RG est assez singulier dans la manière de présenter le travail de ces "super" flics que sont ceux des renseignements généraux ! Singulier dans le sens ou l'on sent la volonté des auteurs de coller le plus à la réalité du travail au jour le jour des ces travailleurs pas tout à fait comme les autres...et pourtant ! Point de James Bond ici mais des gars qui font un travail qui alterne entre ennui (bon dieu ce que ça doit être chiant ces planques), danger (mais quant il s'agit de corriger des petites frappes, pas les boss) et puis diplomatie ! Travail qui est directement la cause de la vie privée décousue et parfois vraiment déchiré, principalement celle de notre (anti-)héros, de ces mecs au final assez attachants. Tous ces éléments font de RG une BD réaliste mais jamais ennuyeuse, servi, et on ne s'en plaindra pas, par un excellent dessin. Très recommandable !
Les commentaires de certains sont un peu déroutants !? Bon, moi je me situe du côté des fans de la BD ! Pris par hasard à la bibliothèque en raison du duo Rosinski/Van Hamme, étant alors en plein période Thorgal, je me suis régalé du début à la fin. Effectivement les références sont nombreuses mais sont me semble t'il totalement assumés et affichés. Kubrick et la Bible sont ils à ce point intouchables qu'on ne puisse s'en inspirer ?! Bon je respecte tout à fait les avis des détracteurs mais je dis (que dis-je, j'écris) haut et fort mon désaccord avec eux ;o)
Bref, le Grand Pouvoir du Chninkel est effectivement un grand melting pot d'influences et c'est ce qui selon moi en fait sa richesse mais ausi ce qui en fait un grand récit humaniste et universaliste dans lequel ont peut tous se retrouver.
Pour moi la meilleur série SF que j'ai lu avec UW1. J'aime tout dans le récit et le dessin de Marvano et Haldeman. Contrairement à d'autres je ne trouve pas que le dessin vieillisse plus que ça. Le discours lui, est plus que jamais d'actualité et nous renvois directement aux interventions américaines en Irak. La Guerre Eternelle est une réfexion très à propos sur la guerre et sur la manière dont les soldats la vivent et la gèrent. Indispensable pour moi !
Je ne renierais pas cette BD, notamment sur son premier cycle. A l'époque cette première salve m'avait passionné. Le dessin était à mon goût et le scénar aussi. Les méchants était tès méchants, les gentils, très gentils, et les vaches étaient bien gardés. Tous les ingrédients des grandes sagas étaient bien là et tant mieux pour nous d'ailleurs. Bon maintenant je regarde la série un petit peu différement parce que mes goûts en BD ont évolués, mais je reste persuadé que si je découvrais la BD aujourd'hui je la lirais encore avec plaisir.
Une série que j'ai beaucoup apprécié ! L'ambiance sombre et étouffante des sous-marins et des grandes profondeurs est très bien rendue ! Quelques planches sont vraiment scotchantes à ce niveau là ! Clostro, abstenez-vous. Le scénario est bien ficelé et ryhtmé, ménageant suffisamment le suspense pour nous tenir en haleine jusqu'au bout. Le dessin est peut-être ce qu'il y a de moins bon dans la série, surtout sur les premières planches (tome 1), notamment avec des personnages que l'on a du mal à reconnaître parfois.
Reste que dans ce style de BD, type polar/fantastique, c'est une vraie réussite.
Ca continue très bien avec toujours le dessin impeccable de Peeters. L'intrigue avance significativement dans ce tome très rythmé et souvent très drôle. La petite addidas est toujours aussi craquante (la petite fille que l'on rêve tous d'avoir !). Suffisament de zone d'ombres subsistent pour que la lecture du tome suivant soit attendue !
Mais quand même, le dessin de Peeters est vraiment superbe :o)
Sympa, tout mignon, un peu "olé olé" sans tomber dans le graveleux, avec quelques planches vraiment amusantes, d'autant plus qu'on peut facilement s'identifier à notre bourreaux des coeurs...Bref, une BD à sketchs distrayantes. Attention, le dessin très numérique pourra en gener plus d'un.
Mais quelle jolies formes ces demoiselles ont au final ^^
Autant j'amais bien le dessin de Charlet, autant j'ai beaucoup de mal avec celui de Horne. Je me suis pas du tout habitué aux nouveaux traits de personnages, au point que j'ai eu l'impression que c'était pas la même série que je lisais. Ca m'a fait également apparaître que le scénario commençait serieusement à tourner en rond et à se complexifier inutilement. Quelques évènements un peu tarte à la crème plus tard, j'ai fermé la BD avec joie et je pense que je ne pousserais pas plus loin dans la série. Très déçu...encore une série qui aurait mérité d'être terminé plus tôt...
Pouvait-on reprendre une série aussi mythique et ne pas decevoir les fans ? Loisel tend à prouver que oui...L'ami Javin était déjà une très bonne introduction à ce premier (ou deuxième, selon) cycle, mais Le grimoire des Dieux retrouve pour moi le niveau de la première série. Dessin et couleurs impeccables, vraiment dans la continuité, et histoire palpitante, bien scénarisé... Quel plaisir de retrouver et redécouvrir tous ces personnages et ce monde d'Akbar. La cerise sur le gâteau est qu'avec ce tome le lien avec la première série se fait plus net., plus préçis. Bref, du bonheur en barre :o)
J'ai quand même l'impression que Sfar et Trondheim soigne particulièrement la série Zenith. "Un mariage à part" était à mon goût un peu en dessous des autres Zenith. Là, avec "Un retour en fanfare" on revient à de l'excellentissime Donjon. Un vrai bonheur ! Ce tome est à lire avec les derniers Donjon sortis (Le Grand Animateur - Monster et Le Grimoire de l'Inventeur également dans la série Monster), centrés sur l'histoire de Vaucanson, ses automates, ses grandes figures, le tout forcément lié au destin de herbert !
L'histoire est la suite immédiate de "Un mariage à part" et c'est, comme cela à déjà été dit, très agréable.
Le dessin de Boulet est bien, en tous cas moi je m'y habitue très bien, mais surtout l'histoire est assez génial et très cohérente. Quleques passages sont rééllement génial et/ou hilarant ! Les deux Tong Deum de Marvin sont d'ores et déjà "mythique".
Diantre...nous voilà au niveau -400 ! Autant dire au tout début de la gigantesque saga inventé par Sfar et Trondheim.
Ce monster s'attache à la naissance de Vaucanson. Les habitués du donjon seront ravis de connaître l'origine d'un des plus fameux porteurs de l'épée (le mal absolu) mais aussi d'apprendre l'utilité d'un des objets du destin. On croise aussi aux détours de ce tome des infos sur les automates de Vaucanson, le futur professeur Cormor...bref plein de trucs qui régaleront les fans ! Comme cela a déjà été dit Le Grand Animateur risque de ne plaire qu'aux initiés.
Le dessin de Stanislas est un peu déroutant par son côté un peu naïf, coloré, choses auxquelles on était plus habitué avec les derniers monster, mais est au final assez convaincant. Un bon monster plutôt à réservé aux fans de la série.
Mon Thorgal préféré avec, pour être original, le cycle du pays Qâ ! Là, c'est un one shot et c'est sûrement LE one shot Thorgal à avoir.
Plusieurs raison à cela, l'histoire de Van hamme est excellente, le dessin de Rosinski est parfait. Mais surtout ce tome signe l'arrivée de personnages essentiels à la série et notamment la belle Kriss de Valnor.
Les Archers est une parfaite porte d'entrée à la série et la meilleure introduction qui soit au cycle du pays Qâ.
Si "Un justicier dans l'ennui" est totalement indispensable en terme de trame générale (et notamment la génèse du trio le Gardien, Horous, Alcibade), "Une jeunesse qui s'enfuit" l'est tout autant dans son style puisque le tome nous narre les quelques évènements qui vont faire de Hyacinhte un adulte alors que le précédent tome était quant à lui plus centré sur "l'adolescence" de Hyacinthe.
Notre héros préféré va au fil de ce tome perdre ses dernières illusions sur le monde qui l'entoure et dont il se croyait un élément à part. Là, la réalité de ses actes lui montre qu'il est une pièce parmi tant d'autres de Terra Amata et que c'est peut-être comme ça qu'il arrivera à ses fins. C'est en effet en utilisant les armes de ses ennemies que Hyacinthe parvient à ses fins...fait qui va ébranler définitivement la foi de Hyacinthe en la justice. Les scènes chez les très énervants lapins de Zautamauxime en sont le point d'orgue.
La transformation de Hyacinthe se continue et on comprend évènements après évènements mieux le long chemin qui va faire de Hyacinthe de cavallère le gardien du donjon.
Les premières pages et la scène chez Alexandra sont vraiment bluffantes.
Encore un excellent Donjon sur une période (Potron Minet) que j'aime beaucoup. Peut-être moins drôle que Zenith mais avec une vrai identité avec le dessin de Blain et une profondeur de par les nombreux thèmes abordés.
Notre justicier préféré est désormais bien installé dans une situation un peu schizophrénique. Justicier la nuit, aide bourreau le jour. C'est comme ses amours, partagés entre la tueuse alexandra et la chaste Elise. Au tavers une intrigue classique (le méchant qui essaye de discréditer le gentil en s'affublant de ses oripeaux) le ton de potron minet est bien affirmé et la trame continue de se mettre en place : Hyacinthe perd petit à petit ses rêves de justice, confronté à la réalité et à sa jeunesse qui le pousse naturellement vers les tavernes, les copains, les minettes et les substances qui font rire. Il faut en effet bien que Sfar et Trondheim nous explique par quel chemin le chevaleresque Hyacinthe est devenu le gardien pingre et blasé du donjon...
Du très, très bon donjon à la sauce Blain. Indispensable donc.
Premier Potron Minet avec Blain à la baguette. Découverte de Hyacinthe et naissance de la chemise de la nuit. Découverte aussi des personnages de Jean-Michel, d'Alexandra et de Antipolis...Le trait de Blain est tout simplement excellent et colle parfaitement avec le ton de la période potron minet : couleurs, architecture...
Complètement indispensable donc pour les amateurs du Donjon...
Aouch ! Où est passé le romantisme et l'esprit chevaleresque de Potron Minet. Tout est ici que noirceur, tristesse et désolation. Hyacinthe à définitivement perdu ses idéaux de justicier et s'apparante désormais presque plus à son oncle, cynique et désabusé ! Son monde s'écroule, au sens propre comme au sens figuré, et c'est lui même l'artisan de cette débacle. Il veut d'ailleurs définitivement en finir mais l'amour d'Alexandra lui fera retrouver vie et le menera vers la renaissance. Ce tome est à la charnière entre le cycle potron minet et le cycle Zénith. Indispensable donc en terme de trame générale.
Le présence du professeur Cormor est intéressante à double titre. Il était là au début et il est présent à la fin, professeur d'université il était sensé apprendre et apporter le savoir à Hyacinthe qui au final n'aura rien retenu, cédant au péché de jeunesse, à l'orgueil et laissant son coeur parler plutôt que sa tête. Le clin d'oeil consistant dans le fait que le professeur Cormor au niveau du coeur et du ressenti est avantagé...je vous laisse découvrir !!! Le propos des auteurs et assez marrant sur ce point là. Deuxième point, il est assez légitime de penser que Cormor est le géniteur de l'horrible Guillaume de la Cour. Ce qui présage des Monsters assez drôlatique.
Bon je m'étale, alors pour faire bref, ce tome est excellent, très dense, alternant le triste, le désespéré et le drôle et même si il tranche avec les trois autres potron minet il vaut vraiment le coup. Blain, malgré sa dernière participation à l'oeuvre donjon n'a rien baclé je trouve !
Surement le Monsters le plus athypique ! C'est essentiellement du au dessin si particulier de Carlos Nine et au mode de récit choisi : une narration, très peu de dialogue et une histoire centrée sur la mysterieuse Alexandra. En terme de scénario on en apprend beaucoup sur notre assassin préféré et sur les relations qu'elle à noué avec la ville d'Antipolis (oui, le tome se situe à la période potron minet), avec Hyacinthe (chemise de la nuit) et plus brièvement avec l'épouse officiel de Hyacinthe ;o)
Le trait de Carlos Nine peut ne pas plaire (moi j'aime assez) et c'est à mon avis pas le meilleur monster, c'est donc un tome que les non fans de la série peuvent laisser de côté. Pour les fans il est tout de même indispensable.
Un excellent monsters avec Blutch à la baguette. beaucoup de choses importantes en terme de scénarios dans ce volet qui se situe à la fin de l'époque potron minet. Le professeur Vermot, le géniteur du géniallissime Zongo, refait des siennes et provoque la fuite des magiciens d'Antipolis, marquant ainsi la création de cochonville. Ajouter à ça la rencontre entre Hyacinthe, futur gardien du donjon et Marvin, alors encore minot et vous avez un monster très important en terme de background. Le tome en lui même est excellent, drôle et très vivant. Bref un des tout meilleurs monsters
La BD à au moins le mérite de totalement démystifier le quotidien des GI 's pendant la seconde guerre mondiale : beaucoup d'attente et d'ennui et le moment du combat venu l'instinct de survie qui reste le plus fort. Le côté pion ou jouet du destin est également parfaitement rendu par l'histoire de ce soldat parmi tant d'autres. Les personnages sont attachants, si proche de nous, avec leurs angoisses et leurs états d'âmes, pourtant plongé dans le grand bain de l'histoire avec un grand H. Bref, un récit passionnant, servi par un excellent dessin !
Je faisais partie de ceux qui craignaient que le qualité de la série aillent en déscendant au fur et à mesure des tomes. Me voilà rassurer une fois de plus avec ce excellent quatrième tome. C'est toujours aussi drôle et corrosif, plein de rebondissements, pas idiot...Bref, un tome excellent qui augure une série qui comptera pour moi !
Un one-shot que j'ai bien aimé. Une histoire gothique et romantique à l'extrême et un dessin qui accompagne parfaitement le récit. On est donc parfaitement plongé dans cette france médiéval pleine de superstition et de complots. L'univers de Croci peut je pense ne pas plaire à tous le monde...mais moi j'aime bien :o)
Des extraits du récit de Bram Stocker accompagnés de parfois très belles planches de Croci. C'est très beau et on reconnaît bien la patte de Croci (notamment les visages des personnages au traits et expressions bien particuliers). Le hic c'est que c'est très beau, comme je l'ai déjà dit, mais que c'est tout aussi ennuyeux, à mon goût en tous cas. Le récit à parfois du mal à bien s'articuler au dessin et les nombreuses coupures de récit (changement de lieu et d'époque) font que j'ai eu du mal à bien me plonger dans dans l'histoire. Bref, personnellement un peu deçu.
Avis pour l'ensemble de la série :
Les amateurs d'Heroic Fantasy un peu trash devrait apprécier. La série ne se prend jamais au serieux et l'humour est toujours bien présent ! Ca n'empêche pas le scénario d'être vivant (sic) et plein de rebondissements. Avec ça donc, difficile de s'ennuyer. Ce fut l
Je suis pas du tout un "enfant" de Blueberry et j'ai toujours eu pas mal d'à priori sur la série. Je suis tombé par hasard sur cet Apache qui donc se situe juste avant Fort Navajo. Alors le dessin n'a pas grand chose à voir avec le dessin des tout premiers Blueberry qui ont excessivement mal vieilli ! Ca c'est la première bonne surprise. L'autre bonne surprise c'est que l'histoire est plutôt pas mal. Certaine scènes d'actions sont je trouve très très bien foutus. Rien que le fait de voir le désert en plein hiver avec de la neige ou se transformer en bourbier est plutôt sympa et change de l'ordinaire soleil de plomb et poussière pour tout le monde.
Bref pas mal du tout..peut-être même assez pour que je m'intéresse aux Blueberry les plus récents...
C'est toujours très fort et me confirme que c'est bien une des toute meilleur série que j'ai lu ces dernières années.
Le denouement semble proche, les derniers pions se mettent en place dans le même déchaînement de violence que les précédents tomes. Même Lucius Murena, le "gentil", nous montre un visage bien impitoyable qui est le bienvenue pour la crédibilité de l'histoire. Le voyage en Gaule est sympa et à le mérite de nous sortir un peu des ruelles étroites de Rome.
Encore un excellent tome !
Barbie au pays des merveilles ! Barbie et le pirate des Caraïbes ! Barbie et Tarzan....
Bref, du lourd pour pretexter une BD coquine, aussi légère dans son scénario que les tenues de notre bimbo gonflé à l'helium...
Ceci dit, les mecs s'en mettront plein les mirettes avec beaucoup de plaisir, moi le premier, sans donner l'impression à leur copine de feuilleter un Playboy. Mais à ce compte là les auteurs pourrait nous faire un mensuel ;o))
Excellent ! Bon, j'adore les BD de Blain donc je partais avec des à prioris très positifs. Et pour le coup je suis pas déçu. Le dessin, par contre il faut aimer le trait de Blain, est vraiment top. Les couleurs de Walter ne sont pas en reste et certaines planches sont vraiment saisissantes avec, je trouve, de très beau jaunes.
Reste que c'est dans le scénario que la BD puise toute sa force. Le décor et la vie du Far West dénote totalement avec les états d'âmes de nos coeurs d'artichauts de héros. C'est d'autant plus comique que Gus et ses potes sont des cowboys, des vraies, à la Bouncer et cie. Mais bon, voilà, des qu'un jupon passe, leurs coeurs et leurs bites passent avant leurs colts !! Un comble ! Vivement la suite de ce Santa Barbara in the west...
Le chef d'oeuvre med-fan de Loisel. La Conque de Ramor est quand même sorti en 1983....pff, ça rajeunit pas ;o)
C'est, avec Légendes des Contrées Oubliées, ma série préféré dans le style Médiéval-Fantastique.
Un scénar hors norme, des personnages extrêmement bien trouvés, le dessin de Loisel et hop une BD "mythique" pour beaucoup d'entre nous.
Pour ne rien gâcher, l'ensemble resiste bien à l'usure du temps et n'a absolument pas mal vieilli...
Passé le dessin qui pourrait sur certaines cases sembler être celui d'un débutant, cette histoire de gens simples est très attachante. Le quotidien de cette famille de souche populaire est prise de manière très respectueuse par les auteurs. En se mettant dans la position de simple observateur Rabaté et Prudhomme parviennent à nous faire entrer dans le salon de ces gens sans aucunes idées préconcues ni jugement de valeur. Une bien belle ode aux valeurs familiales en tous cas.
Bref, ne vous arrêtez pas au dessin et aux couleurs qui au premier abord peuvent laisser un peu perplexe et laisser vous entainer dans ces petites tranches de vie douces/amères bigrement attachantes.
Rancho Bravo est un recueil de courtes histoires dont le point commun est qu'elles ont toutes pour toile de fond le far-west. C'est souvent assez rigolo, cynique et assez décalé. Le dessin de Blutch est vraiment bien, comme toujours d'ailleurs...Bref, du tout bon !
Suite logique du tome 1 avec une intrigue qui se pécise sans trop se livrer. Beaucoup de questions soulévés et peu de réponses. J'aime toujours autant le dessin (normal c'est Peeters) et les personnages sont toujours aussi attachants, Addidas en tête. Bref, du tout bon je trouve !
Voilà une série que j'ai ataqué à reculons et puis que j'ai finalement lu avec grand bonheur. Les dessins, aux premiers coups d'oeil ne m'avaient pas emballés et puis lorsque je me suis décidé à prendre le tome 1 à la biblio ça a été une bonne claque. Les scénar est excellent et nous tiens en haleine tout au long des tomes. Je me suis finalement bien fait aux dessins de Léo que j'ai finis par trouver tout à fait naturel et évident.
Un must have de toute bédéthèque à mon humble avis !
Parfois des séries BD s'éternisent, n'en finissent pas de finir et au final nous épuisent tout autant qu'elles finissent par nous décevoir.
Et parfois, et c'est la cas de Quintos je trouve, un one shot s'avèrent terriblement frustrant parce qu'un peu expédié. Alors le thème et le message sont relativement en accord avec cette brieveté, mais ça laisse comme une impression de pas fini, au pire de baclage, bon...j'irais pas jusque là quand même. Bref, le dessin d'Andreas est très bien, mais son histoire et ses personnages ont à peine le temps d'inspirer une première fois que c'est déjà leur dernier souffle...frusrtant je vous dis !
L'ensemble est bien vu mais c'est tout de même pas le meilleur Bidochon ! La faute à l'époque sûrement et peut-être à quelques gags un chouille trop caricatural. Ca reste très lisible tout de même, hein...
Je suis pas un fana de la BD érotique, doinc j'y allais un peu à reculons !! Bon, en l'occurence c'est pas vraiment de la BD érotique au sens ou je l'entends moi, c'est à dire à la Manara par exemple. C'est plus comme si un auteur avait eu le cran d'édité un carnet de dessin intime et personnel. Donc au final on a un peu une impression de voyeurisme tant les situations semblent vécu. Vécu par l'auteur mais aussi personnellement. C'est ce qui est le plus troublant d'ailleurs. Difficille de ne pas s'identifier...
Le dessin est assez minimaliste avec de vrais influences mangas (ca se passe au Japon d'ailleurs). Les faciès et expressions des personnages sont mis en avant ce qui permet de bien cerner leurs sentiments de l'instant.
Reste que l'exercice de style peut paraître un peu vain et narcissique...est-ce que vous vous voyez édité votre journal intime ? Moi pas...
Au final je suis mi-figue mi-raisin...sans jeux de mots, aucun ;o)
Ou Nic Omouk chez les bouseux ! Forcément ca créé des situations cocasses...Mais bizarrement c'est presque la première partie de la BD, qui se passe dans la cité de Nic, qui m'a le plus fait rire.
Tout les monde en prend pour son grade dans ce deuxième tome, les journaleux, l'industrie agroalimentaire et son fameux kebab bio...
Dasn l'ensemble je crois que je préfère le premier tome, mais ca reste très bon, divertissant et en oubliant d'être con pou ne rien gacher. Allez, la suite Msieur Larcenet.
J'avais un peu peur avant d'attaquer la lecture de ce nouveau Loisel. Surtout que le sieur n'est même pas au dessin et dieu sait que j'aime le dessin de Loiseil. Mes craintes ont été vites dissipés par une histoire très mignonne, toute en sensibilité (mais qui ne tombe jamais je trouve dans la mièvrerie) et des personnages attachants. Le trait de Tripp et les couleurs de Lapierre sont très belles. De quoi me faire lire la suite avec grand bonheur !
Pour commencer la BD est bien meilleur que le film. Dommage d'avoir gaché la BD avec l'horripilante tronche de Clavier :o(
Pour en revenir à la BD, c'est très souvent drôle, les dialogues font mouches et au final ça se lit comme du petit lait et avec plaisir !
Très sympa ! La BD a le grand mérite de nous éclairer et de démystifier l'histoire et la culture Maori. Une histoire qui commence donc très bien et dont je lirais la suite avec grand plaisir je pense. Le dessin est sympa même si parfois un peu statique, notamment lors de scène de haka ou j'aurais aimé plus de dynanisme dans le dessin.
Très prenant ! Bizarre aussi. L'histoire racontée n'a au fond rien de complètement extraordinaire mais on a l'impression d'être dans un autre monde. Le chassé croisé de tous ces personnages inquiétants peut faire pensé à un film comme Short Cuts de Altman. D'ailleur le découpage de la BD est fait de "short cuts". Le dessin assez comics est très bon, les couleurs très dense aussi. Au final j'ai vraiment beaucoup aimé et je conseille.
Graphiquement c'est vraiment superbe ! Certaines cases sont tout simplement époustouflantes. Le scénar n'est pas en reste et le dialogue parfois un peu ubuesques entre les deux narrateurs tiennent parfaitement en haleine. Les amateurs de polar déjanté devrait apprécié. Moi en tous cas j'ai beaucoup aimé et je recommande.
Clap de fin pour une série qui m'a beaucoup impréssionné. Sûrement une des mes plus belles découvertes de ces dernières années. Que dire, graphiquement je trouve toujours ça aussi génial et puis surtout quelle sensibilité et intélligence dans le récit, la construction de la BD, la manière de faire évoluer physiquement et psychologiquement les personnages. C'est drôle, émouvant, le tout dans un univers pas banal. Magnifique !
Encore une excellent Davodeau. Et pourtant le thème, l'auteur le reconnaît lui même en préface (qu'il faut lire d'ailleurs), n'est pas forcément très sexy. mais voilà, le dessin et surtout les personnages de cette BD/docu sont tellement attachants qu'on a du mal à descotché du récit. Davodeau traîte le désarroi des ces gens si proche de nous de manière très humaine et très humaniste. Sans jamais verser dans le larmoyant. ce qui serait injuste au vu du courage et du flegme de certains "héros" ordinaire de la BD. Le résultat provient peut-être du fait que l'auteur se met en scène lui même ce qui lui donne peut-être le récul nécessaire. C'est tout simplement une magnifique BD qui relate de manière très intelligente notre qotidien et la manière dont, même un peu désarmé, on peut se battre contre une société en passe de devenir totalement folle !
Les tribulations de nos deux loosers en mal d'affection se lit facilement et arrive même à nous arracher quelques sourires. La brochette de personnages, même assez convenu est bien exploité. Le beau gosse à qui tout réussi, toujours énervant, le pine d'huitre, l'éduc spé sympa...tout ça sous un soleil de plomb, crée forcément quelques sitations, qu'on à tous plus ou moins connu de près ou de loin, plutôt cocasses. Bref c'est diverstissant, à défaut d'être très profond, mais c'est pas le propos de la BD de toute façon. A aucun moment le propos ne se veut sérieux, heureusement d'ailleurs !
C'est classique mais c'est tellement bien fait. Je ne connaissais pas du tout ce classique de la BD des années 80 et était plutôt réticent à la lire ! Déjà parce que la BD historique c'est pas forcément mon truc , ensuite parce que je trouve que certains dessins des 80's ont tellement mal vieilli que ça me coupe toute envie de lire une BD jusqu'au bout.
Et là, très heureuse surprise, déjà le dessin est très bien je trouve et ensuite le scénar, alternant histoire, avec un grand H, et fantastique tient toujours la route, sans jamais faire dans la surrenchère et en gardant les pieds dans une France en pleine mutation très convaincante ! L'histoire, aux méandres tourmentés mais toujours compréhensible, nous fait rencontrer les grands de cette époque, parfois en tant que personnages centraux, parfois seulement comme un clin d'oeil. Mais toujours les protagonistes, qu'elle que soit leur puissance, semblent les jouets d'un destin cruel et inéluctable. Bref, il faut lire ce classique passionnant de part en part...
BD sympathique, dans laquelle on se reconnaît assez facilement si on a à peu près le même parcours que les personnages. Reste que dans ce style de BD je suis bien plus touché par les Retour à la Terre de Larcenet, que je trouve plus fin et qui touche plus facilement ma sensibilité de trentenaires.
Un monster de la période Potron Minet un peu en forme de one shot puisqu'un peu détaché de la grande trame principale. Ca n'en reste pas moins un des tout meilleur Monster. Peut-être même le meilleur !? Le dessin de Vermot-Desroches est tout simplement magnifique et accompagne à merveille un scénario aussi "gore" que drôle. Une petite merveille...
Un très, très bon Monster ! Il cloture la trilogie avec Armaggedon et la Carte Majeure. J'aime beaucoup le dessin de Blanquet et la manière dont il fait Marvin. Au niveau du scénario ce tome est complètement indispensable parce que fourmillant d'infos très importantes sur la période crépuscule du Donjon.
Le Monster que j'aime le moins ! L'histoire est somme toute assez anécdotique mais surtout je suis pas très fan du dessin de Menu. Si on devait pouvoir se passer d'un seul tome de toute la série ça serait à mon avis celui-là.