Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 21/11/2024 à 16:19:53 en 0.0361 sec
Universal war one est bien noté, le speech de base digne d'un space opéra (Mass Effect voire Star Wars), bref c'était prometteur.
Malheureusement, j'ai trouvé cet album très mais alors TRES décevant. Les dessins sont corrects mais les personnages caricaturaux au possible, le scénario abracadabrantesque et on n'a aucune notion physique (et ça fait exploser les anneaux de saturne sans qu'on ait eu l'impression qu'il y ait eu aucun danger...). Rythme mauvais donc, personnages caricaturaux et ressorts scénaristiques faciles (un personnage qui raconte l'histoire de tous les autres sur une page au milieu de l'album).
Moi qui aime bien l'uchronie, moyennement les polars, j'ai beaucoup aimé ce premier tome. Le dessin, plutôt épuré colle très bien au thème. C'est exactement ce qu'on attend d'un vieux polar noir, avec des lumières très contrastées (le visage des personnages reçoit souvent la lumière de côté), des couleurs un peu ternes, et surtout des cadrages très cinématographiques.
Au niveau du scénario, je suis emballé. Le rythme n'est pas trop rapide car l'auteur a la bonne idée de laisser des cases pour montrer la ville, la vie quotidienne, et pourtant il se passe beaucoup de choses. Pas de fausse note au niveau de l'uchronie, les quelques éléments de contexte politique sonnent juste. Bref une très bonne mise en bouche et en plus le format est sympa.
Ce 1er tome d'Herakles est une superbe mise en bouche. Les très jolies illustrations sont parfaitement servies par le travail des couleurs et les caractères d'écriture pour donner une atmosphère à la fois moderne, fantastique mais aussi proche d'une certaine image de l'antiquité. Mais c'est surtout l'écriture du scénario qui est superbement maitrisée. L'auteur réussit le tour de force de suivre parfaitement la légende, notamment en s'appuyant sur des détails et anecdotes, tout en donnant lui donnant une nouvelle dimension grâce à un humour omniprésent et bien senti. Les épreuves sont d'ailleurs loin d'être le seul point d'intérêt de l'histoire : le cheminement intérieur d'Herakles est au final le point central de l'Histoire, les épreuves servant surtout à rythmer le récit.
Vivement la lecture du tome 2!
BD somme toute assez classique sur son scénario et son dessin. On suit les aventures d'une petite grand-mère qui cherche à retrouver son fils. Tout s'enchaîne très vite. J'apprécie le choix du thème et le contexte (avec quelques pages d'explication sur les conflits et les personnages à la fin de la BD). En revanche pour moi tout va très vite et semble trop simple. On a du mal à saisir la portée du conflit (on dirait que seuls quelques tchétchènes se battent) et on est loin de la lutte de tous les instants qu'aurait mené une mère pour retrouver son fils. J'aurais aimé que la dimension psychologique des personnages, à commencer par la grand mère, soit plus importante. Il y a des ébauches mais on est loin d'entrer au fond des choses. Bref un rythme très rapide qui ne sied à mon avis pas à une lutte personnelle et nationale de long terme. Petite déception.
Une BD bien rock'n roll, un peu à la manière de ricky banlieue mais plus débridée. Kebra est tout sauf politiquement correct et la banlieue interstellaire est bordélique et pleine de détails. Entre SF et chronique social, un bon album qui n'a pas (trop) vieilli.
Kogaratsu nous transporte efficacement, bien que classiquement, dans un univers de Japon médiéval et de samouraïs. Toutefois la BD manque de caractère, que ce soit au niveau du trait (fin toutefois) ou des personnages (je n'ai pas réussi à m'attacher et je n'ai jamais voulu en savoir plus). A mon sens on peut lire un tome par-ci par-là sans que cela pose problème, l'histoire n'est pas "forte".
Bon, sans plus
Il était une fois une nouvelle humanité... Si le thème de l'apocalypse par le froid est plutôt bien pensé et quelque part toujours d'actualité (on doit bien pouvoir désagréger notre couche d'ozone), l'espace confiné du train également, l'histoire manque un peu de piment.
On aurait aimé un train un peu plus fantaisiste ou travaillé, mais surtout une intrigue un plus développée. Finalement l'histoire est assez plate. La BD a sans doute pris un coup de vieux, tant sur les dessins que sur le scénario (ce qui lui donne un certain charme) mais j'ai l'impression qu'elle avait de toute manière une approche trop simpliste. J'ai mieux aimé la seconde partie, "l'arpenteur" dans laquelle les interactions avec le monde sont un peu plus nombreuses et les luttes de pouvoir plus marquées.
Bref, pas mal mais peut mieux faire. Le film de Joon-ho Bong, qui a par ailleurs une filmographie intéressante, est lui proche du navet...
Ce deuxième tome est dans la lignée du premier : superbe édition (mention spéciale à la couverture), dessin moderne (j'apprécie notamment les décors) et Niourk qui découvre les vestiges de la civilisation.
Mêmes regrets que pour le premier toutefois concernant la spatialisation : les distances sont considérablement réduites, sans doute pour les exigences du scénario, mais cela ne colle pas toujours. L'intrigue prends une autre ampleur sur la fin, vivement le dernier album!
Très jolie bande dessinée, avec un superbe dessin et de jolies couleurs, à l'image de la couverture très soignée (l'édition est de qualité).
L'histoire et la naïveté de Niourk est rafraichissante. On est dans du roman d'anticipation du siècle dernier mais avec du dessin moderne, ça donne un super mélange. Seul regret au niveau du scénario : la dimension spatiale (toutes les distances sont raccourcies, sans doute trop, dans un cadre spatial pourtant réaliste, si bien qu'on a du mal à se situer).
Une discussion de comptoir absurde entre 3 personnages tout aussi absurdes. Un moyen comme un autre de souligner l'absurdité de cette guerre voire la solitude et la folie du soldat. Ca se laisse suivre mais rien de très mémorable.
Après un excellent premier album, qui mettait en scène l'univers et ses (nombreux) personnages, on attendait d'en savoir plus. L'univers est toujours bien en place et s'étaye au fur et à mesure, mais finalement, on en apprend pas tant que ça sur les personnages actuels (en fait on en découvre d'autres). Le rythme de la BD ne nous laisse pas le temps de nous attarder sur chaque lieu, ce qui peut avoir parfois un petit côté frustrant... mais qui fait aussi le charme d'Azimut. Du coup j'ai été un tout petit peu moins séduit que pour le premier album, même si cela reste très bon.
Bref une BD qui va a toute allure, toujours aussi débridée et loufoque mais qui garde une bonne part de mystère. A voir comment le prochain album saura étayer notre soif d'en savoir plus sur ce monde. Ne passez pas à côté de cette série!
Superbe! Azimut m'a tout de suite fait penser à De Cape et de Crocs pour son univers loufoque, peuplé de créatures animales humanisées (les saugres), de bateaux à roues et de machines volantes que ne renierait pas Léonardo Da Vinci. De la même manière, cet univers défie les lois de la physique et du temps, l'objet central de la BD.
L'univers est à la fois construit et léger. On est loin de l'héroïque fantasy pure et dur. Ce qui m'étonne, c'est la légèreté que Lupano arrive à donner à son récit malgré un univers complexe et de nombreux personnages : chaque personnage sert l'histoire et a finalement un rôle presque secondaire. Il pourrait presque disparaitre sans laisser de trace. Ici c'est le rapport de tout ce petit monde au temps et les différentes rencontres entre les personnages qui nous intéressent.
Les dessins sont superbes, l'humour absurde mais pas lourd, bref un album que je recommande, et pas seulement aux fans d'univers steampunk ou d'héroïque fantasy.
Une superbe couverture, aquarelle désaturée ponctuée d'une pointe de couleur et une ambiance d'apocalypse : il n'en fallait pas moins pour me faire craquer à l'achat. A l'intérieur, le dessin alterne le bon et le moins bon : le bon, ce sont de superbes planches pleine page aux couleurs surréalistes qui alimentent, sans la rendre lourde, l'atmosphère de fin du monde dans laquelle s'insère l'histoire. D'une manière générale les paysages, tout en relief et en couleurs exagérées, sont superbes. La 2ème partie est un peu terne et donne une impression de fatras qui nous lasse un peu toutefois. Le moins bon, ce sont les personnages voire les objets qui évoluent dans ce décor : les traits tirent vers le classique mais manquent de caractère et les expressions manquent de finesse. Les mouvements sont aussi un peu faciles et il est difficile d'y croire. Passons.
C'est surtout le scénario qui m'a déçu dans cette BD. Si le postulat de départ est sympathique (grosse catastrophe météorologique dans les Pyrénées), la suite est moins bonne, avec une aventure trop "épique" pour nous faire réfléchir sur la possibilité d'une telle catastrophe, trop "réaliste" pour développer un intérêt pour ces phénomènes surnaturels. En gros on est à mi-chemin entre réalisme et pure fiction et le pari est loin d'être réussi. D'autant que la psychologie des personnages est elle aussi caricatural et leur évolution bien trop rapide!
Bref, plutôt convenu, le Reste du Monde reste tout de même un bel objet pour ses paysages de montagne et ses couleurs.