Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 18/12/2024 à 03:24:58 en 0.0147 sec
Un album cosmique - Rork face à lui-même - que je trouve très attirant :
certaines planches sont superbes (la fuite de Rork, le soleil, la longue descente
rythmée) et l'ambiance pourrait rappeler La nuit des temps.
Pourrait : il y a une exploration polaire, un vestige du passé, une rencontre mais
pas de bluette. Si le travail d'Andreas dans les volumes 3 et 4 vous a séduit par
son découpage, ce volume 6 vous ravira.
Cette réédition des deux volumes Cyrrus et Mil est augmentée et remaniée.
Le grand plaisir de lecture de Cyrrus-Mil est que cette BD est construite de telle
manière que vous ne pouvez pas la comprendre autrement qu'en la lisant :
impossible de mettre le récit à plat ou d'en rendre compte de façon linéaire.
Bref, enivrant.
Comme l'a écrit xof 24, vous pouvez commencer la série Rork par ce troisième
tome et lire les deux premiers par la suite : le changement de ton (on passe de
courtes histoires à un récit complet sur plusieurs tomes), les planches (la
découverte du cimetière) et la personnalité de Rork ont de quoi dérouter.
C'est aussi un très bon album pour vous familiariser au goût d'Andreas pour les
boucles temporelles, dans lesquelles les personnages sont pris. Il y a comme une
idée de "toujours déjà là", un lieu vers lequel les destins convergent.
Si vous aimez les découpages inhabituels, n'hésitez plus : le lent cheminement
dans le cimetière des cathédrales vous captivera.
Une impression de vieux qui s'accentue avec le temps. Rien à avoir avec le fait
que le récit est intentionnellement datée, placé dans l'histoire et que,
mécaniquement, plus le temps passe, plus il semble s'éloigner.
Non, plutôt la sensation que même à l'époque, le récit était vieux, sentait le
vieux, la mélancolie et le conformisme de la pensée : tous les clichés y passent,
les oppositions binaires entre le jeune / le vieux, la révolution / la réforme, etc.
Les amateurs du trait Bilal de l'époque apprécieront (les rondeurs à la Solé), pour
les autres, surtout ceux qui s'attendraient à un récit percutant (la guerre
d'Espagne, tout de même !)... empruntez-le en bibliothèque.