Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 23/11/2024 à 09:08:16 en 0.0749 sec
Première collaboration entre Azzarello et Risso.
Jonny double est détective privé et vie au jour le jour, quand il court pas après. Un jour, une bande de Gamin lui propose un coup tranquille, mais voilà, c'est bien connu, une arnaque part forcément en vrille.
Petit polar sans prétention, où l'embrouille est reine et le dindon est roi. Ce petit Opus se lit agréablement, sans pour autant être transcendant. Mais le meilleur est à venir : 100 Bullets du même duo.
Michael Jones, ancien agent du MI6 est le seul survivant du test "désolation jones", orchestré par ses ex-employeurs. Il est depuis, assigné à résidence à LA, sorte de ville prison pour les anciens agents de tous bords. Ce premier story arc est une vraie réussite : on retrouve l'écriture fine et acerbe de Ellis et le magnifique dessin de JH William III. Jones évolue dans un monde plein de vices, de déchéance et Ellis prend un malin plaisir à s'attarder sur les différentes catégories sociales pour en dresser un regard froid et sans concession.
Si vous avez aimé Transmetropolitan, alors Désolation Jones est fait pour vous, et inversement.
Juste une chose, vivement la suite (si possible).
Miller, après s'être attacher à décrire Batman en fin de carrière dans Dark Knight Return, s'attarde ici sur ses tous débuts.
Gotham, ville maudite, voit l'arrivée de Gordon et du retour de son petit prince Bruce Wayne après 12 ans d'absence. Miller fait s'entre-croiser les destins de ces 2 hommes indispensable à cette ville déchue. On retrouve toujours les traits caractéristiques de miller comme dans DKR : Noirceur du propos, pessimisme exacerbé et réalisme. Néanmoins, comme dans DKR, une terrible impression d'inachevé, de retenue convenue, comme si l'œuvre n'allait pas au bout de son sujet. Vraiment dommage car le fond reste prometteur dans l'absolue. A noter une fin vraiment faiblarde.
Léo est un grand voleur et arnaqueur. Sa qualité principale ? Planifier et fuir. Alors qu'il vivote depuis un dernier casse qui a mal tourné, Seymour, une ancienne connaissance et un flic ripoux lui proposent un deal "sans risques".
C'est du polar classique, mais tellement bien écrit, tellement bien mené tout du long. La force de cet opus est la description de la psychologie des personnages et la description fine et précise des milieux interlopes. Narration fluide, dessins précis, font de ce tome un incontournable.
Le comic politiquement incorrect ? Wesley Gibson est une personne qui subie sa vie, un loser dans un langage plus actuel ... jusqu'à ce qu'il soit approché par une organisation ultra-secrète lui révélant la vérité du monde et ses origines. Cet opus s'inscrit dans la catégorie "déconstruction du mythe de super-héros" sur un ton acerbe, sans concession et provocateur. Bien que la lecture soit agréable, tant par le dessin que par la structure du récit, j'en ressort avec une déception sur la rétine : Une impression de facilité scénaristique, tellement le trait est accentué, une provocation "gratuite". Comme dit le proverbe "la critique est facile, mais l'art est mal aisé". Bref une lecture agréable qui surf à la limite de sa propre caricature.
Début des années 30. Nonnonbâ nous décrit la vie ordinaire d'une famille japonaise dans une petite ville rurale de la côte ouest du Japon et plus particulièrement de Shigéru. La narration est ponctuée du récit "réel" auquel vient se fondre l'apparition de Yokaîs, le bestiaire fantasmagorique japonais. Alors oui, à travers les Yokais, on perçoit la culture et la mentalité japonaise, oui c'est mignon, oui ça dégouline de bons sentiments, oui c'est une ode à la jeunesse et à son monde imaginaire permettant de faire face à la réalité des adultes, oui oui et oui mais ... non. Ca suinte justement trop le bonbon rose et ça en devient un peu niais, trop gentillet et ça devient vite lassant (dommage pour un paver de plus de 300 pages).
A réserver pour les fans de la culture japonaise
Second Volet des aventures du Marshall Carry Setko. Une base de recherche Russe est balayée de l'Antarctique. Setko est dépêchée d'urgence sur les lieux. Whiteout Fusion est semblable au premier volet, une histoire minutieuse, bien construite, sans fioritures et extrêmement plausible dans un environnement polaire. Mais même petit regret que sur le tome 1 : pas de rebondissement, pas de suspens, juste une bonne histoire qui défile pages après pages.
Bd découverte par hasard en chinant. Un polar "polaire" bien construit où l'on suit une femme Marshall US enquêter sur un meurtre mystérieux. Le travail de recherche sur les conditions de vie en Antarctique est bien rendu par un dessin sobre et froid de lieber. Mon seul regret est que l'on suit une enquête quelque peu linéaire dans son déroulement, pas de jeu de surprise, pas de fausse piste, pas d'imprévu. Mais sinon, c'est une bonne lecture.
Une très grande réussite tant graphique que narrative. Joe Quesada rend un vibrant hommage à l'image paternelle et à son legs. Ce Father, baignant dans une ambiance polar, voit un sérial killer sévir à Hell's Kitchen. Ce qui est fascinant, c'est la capacité des Auteurs Américains à exploiter tous les détails de l'histoire d'un mythe tel Daredevil. Histoire que l'on pense figée dans le marbre à jamais et voilà qu'un tout petit détail est récupéré et extrapolé à merveille. C'est ce que démontre parfaitement ce Father, qui apporte une nouvelle pierre à l'édifice déjà haut de ce mythe.
Ce livre regroupe des strips ayant pour thème principal ou secondaire l'Amérique, et le spectre est large. Ce qui frappe au fil de la lecture, c'est la liberté totale de l'auteur. Ce qu'il veut dessiner est dessiné, ce qu'il veut dire est dit. Aucun tabou, aucune retenue n'émanent des dessins et des textes. Et l'on retrouve toujours le "misanthrope Crumb", le bougon, celui qui n'aime rien ou comme il le dit si bien "pas grand chose" dans le monde moderne. bref, une très bonne lecture en somme.
"Mes problèmes avec les femmes". On aurait pu lui donner un autre titre : "les confessions rousseau-istes de Robert Crumb", tellement l'analogie est forte. Crumb nous décrit ses fantasmes, pulsions en tous genres, son type de femmes qui n'appartient qu'à lui et surtout il ne s'épargne pas lui-même. A la différence de Rousseau, Crumb ne cherche pas à être compris. il se dévoile simplement comme il se perçoit et c'est pas plus mal. Ajoutons à cela que certains de ses dessins forcent l'admiration, que l'on soit fan ou non.
Izo Okada, Samouraï du fief de Tosa (ou Tueur) est embarqué "malgré lui" dans les troubles politiques de la fin de l'époque d'EDO.
L'intérêt du manga ? Une relecture complète et sans concession de l'image du Samouraï. Ici point d'honneur sans faille. Place aux doutes, à la peur, à la vermine, à la condition misérable. Hirata démonte littéralement l'imaginaire occidental du "Bushi". Ajoutons à cela une analyse politique fine de cette époque et on obtient une très bonne histoire.
Bill Wilingham, avec la participation d'un collectif de dessinateurs prestigieux, secoue, remue, mélange et tambouille les contes avec son univers de Fables pour un résultat saisissant d'inventivité.
Cette relecture en filigrane apporte son lot de précisions sur l'univers de fableville et de ses personnages.
Ce voyage à travers notre folklore "contesque" agit tel un flot remontant des tréfonds de nos mémoires pour un résultat jubilatoire.
Indispensable pour les fans de cette série.
Bd achetée suite à la recommandation de mon libraire.
Un One Shot comme on les aime : une histoire simple, qui sent bon la crasse, les plaines, le whisky, la vengeance et les rocheuses. Le tout soutenu par une narration et un dessin limpides et sans fioritures.
A lire (indispensable pour tout amateur de "Blueberry" et autres Bd's de Western)
Si on doit lire une seule oeuvre de Bézian, ça serait probablement celle-ci. Une histoire angoissante, oppressante et romanesque sur fond de spiritisme, qui se lit plus qu'elle ne se "chronique"
Un excellent "thriller graphique" et quasi indispensable pour les incondtionnels de cet auteur.
A noter un dessin sublime mais particulier.
Une histoire fantastique exploitant le principe de "la maison hantée" pour mieux en utiliser les ficèles (un dessin magnifique, fin, épuré et une colorisation sublime) en y distillant plusieurs niveaux de lecture. le tout saupoudré d'une "petite morale bienveillante".
A découvrir.
Le quotidien d'un inspecteur "échoué" dans une ville maudite. Un scénario à épisodes, crasseux, sans retenue, implacable, décrivant la déchéance, servi par un dessin (une vraie réussite) peu conventionnel, accentuant l'aspect glauque et sordide de ce "no man's land".
A lire pour les amateurs de polars crus et sans concessions.
Un Scénario "novateur" servi par un dessin magnifique très détaillé.
Une BD de SF atypique, une sorte de "space opéra à l'envers": Une seule unité de lieu rassemblant tout un univers (et non l'inverse). C'est la principale originalité de cette série.
Des personnages bien développés, de la créativité, un univers cohérent qui prend forme : une BD à lire pour tout Bédéphile qui se respecte, vivement la suite.
Une oeuvre qui exploite l'univers des super-héros sans en utiliser les codes, riche en thèmes sur lesquels on peut émettre diverses conjectures. Atypique à l'instar d'un Mister Punch ou d'un Harlequin Valentine. A lire pour ceux qui aiment sortir des sentiers battus.
J'avais entendu parler d'un scénario peu commun, torturé. Mais je ne pensais pas qu'il le serait à ce point. Un Batman torturé, névrosé, et surtout sans concessions. Ce qui frappe encore plus, c'est que 20 ans après, le monde de Gotham de Miller possède d'étranges similitudes à celui des années 2000.
A lire à l'occasion.
Alors que le premier tome (magnifique) transpire l'enfance, sa douceur, sa tendresse, sa naïveté. Alors qu'on se croirait presque au bord de la mer, l'ambiance et les senteurs étant presque palpables. Alors que le spiritisme n'est qu'en filigrane, on assiste dans la deuxième partie à un renversement radical. Exit l'ambiance, exit la douceur, exit donc cette douce alchimie pour se recentrer sur le filigrane devenu sujet quasi unique qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, un 5ème personnage quasi inutile, tout juste bon à clôturer une histoire si bien partie et qui finie dans le mur.
Une oeuvre difficilement classable tant elle emprunte à différents genres : Road movies, thriller, polar, drame ...
Mais une chose est sure, on peut la classer dans les grandes BDs parues en 2007.
Merci KSTR.
Un album sur l'enfance, ses souvenirs et son rôle sur la vie d'adulte. Une composition graphique atypique et protéiforme (photo, dessin, collage, touches de peinture) pouvant en rebuter plus d'un.
Toutefois, pour qui aime le sujet de l'enfance, cette oeuvre est à parcourir (voire plus).
fac-simllé de mon avis sur " V pour Vendetta". C'est un indispensable, un chef-d'oeuvre.
J'ai pour principe de ne pas donner d'avis personnels sur les albums ou séries dont la note BDgest correspond à mon opinion et/ou sont déjà suffisamment chroniqués, préférant m'attarder sur ceux moins en vue.
Mais je fais une petite exception ici, tant cette oeuvre est exceptionnelle. A lire absolument, que l'on soit amateur de comics ou non. Un indispensable.
Un huit-clos où l'esthétisme côtoie l'épure. Une soirée mondaine "banale" tourne à la psychose sur fond de thriller.
Un coup de chapeau à la création architecturale ainsi qu'aux différents silences narratifs, aussi importants que les bulles.
Une lecture rafraichissante.
Dans la même veine que "les phalanges de l'ordre noir", "partie de chasse" revisite l'histoire du communisme et de son empire. Un excellent tome qui monte en puissance tout du long sous forme d'un puzzle. A noter un superbe dessin allégorique de Bilal qui m'a vraiment impressionné.
A lire donc !
Une oeuvre sur les idéologies à travers le contexte des sombres années de l'Espagne.
Rien ne manque dans ce one shot : faits et extrapolation historiques, analyses, traits efficaces, ambiance ...
Un tome "presque" indispensable.
Ma note essaye de rester objective mais ne reflète pas mon avis personnel. Il s'agit assurément d'une bonne BD sur le thème de l'errance de la jeunesse et de son sentiment d'exclusion avec une ambiance sombre.
Pour ma part, je n'ai pas accroché, je m'y suis repris à plusieurs fois pour terminer la lecture de l'intégrale. Ma déception tient en 2 points: je n'ai été en aucun cas surpris par l'ambiance et par la description de cette jeunesse sans repère, et le monde "extérieur" est quasi inexistant. On assiste à une sorte de "huit-clos" entre une bande d'étudiants, ce qui donne l'impression d'une qu'elle s'exclut elle-même sans trop de raison (nous n'avons pas vraiment la vision de la société sur la "crève" etc...)
Note Personnelle: 4/10.
L'avis qui suit est uniquement basé sur la lecture du 1er tome "les cent premiers jours"
Un super héros préfère raccrocher son costume et se lancer à la conquête de la mairie de New York, la politique étant un moyen bien plus efficace à ses yeux que des super pouvoirs pour faire le bien.
ce comics est plus une relecture qu'une réinvention du mythe du super héros. Tout l'intérêt réside dans le dilemme "politique/super pouvoirs". On peut y trouver un grand intérêt au fil de la lecture de ce tome, ou comme moi, considérer que la narration de ce dilemme reste superficielle et sans grande surprise.
Mais à chacun son analyse !
Une petite spontanéité graphique. Le regard tendre d'un père sur ses enfants. Une métaphore sur le rôle du dessin.
"L'atelier" c'est peut être ça ou plus encore.
A lire avec tendresse.
Une relecture de la création selon la conception chrétienne (En 7 jours hein !, pas le Big Bang, faut pas déconner non plus !).
Un ange déchu raconte à un mortel le premier homicide parmi les anges quand la création du monde était encore en cours d'élaboration.
Une vision très personnelle sur "l'humanisation des anges", l'apparition des sentiments, du pêché et ce qui en découlera par la suite: l'apparition de l'homme.
A lire pour les inconditionnels de Gaiman, intéressant mais dispensable pour les autres.
L'arlequin en panne de tours, trop pris à conquérir sa Valentine un 14 février.
Un conte fidèle à l'oeuvre de Gaiman: littéraire, imaginaire et onirique. Un relecture de la Saint Valentin. Les peintures de Bolton peuvent sérieusement indisposer les lecteurs les plus téméraires tellement elles sortent des sentiers battus.
L'édition de ce one shot, quant à elle, est plus qu'honorable, disposant d'une postface indispensable sur l'explication des personnages de l'(H)arlequin, du Pierrot et d'autres de la commedia dell'arte, permettant de s'y retrouver et surtout de se cultiver.
Entre Eisntein, le savant fou et le paranormal, Jack B Quick est un peu tout à la fois. Ce one Shot met en scène un enfant prodige mais un prodige brut, non maitrisé. De là en découle plusieurs histoires plus extravagantes les unes que les autres où les auteurs s'amusent avec les concepts scientifiques
Tout est dit dès la première page, est-il plus important de savoir que sa vie tourne autour de son foyer ou autour du soleil ? C'est le fil conducteur de ce tome, le décalage entre la théorie et la vie quotidienne qui est mis en exergue au fil des pages. Malgré l'originalité du scénario, ce grand patchwork est comme son jeune héros, non maitrisé. Les différentes scènes partent dans tous les sens, on s'y perd sans s'y retrouver au final, seul reste en bouche un arrière gout amer de folie douce.