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Je suis un adepte de cette série qui nous mène sur les traces d’explorateurs reconnus ou moins connus.
Pour ma part, j’ignorais totalement les explorations menées par ce souverain de Monaco.
C’est donc avec beaucoup de plaisir que j’ai lu cette histoire.
Les dessins sont de qualité. Seul bémol pour ce tome, les planches se succèdent sans grand fil conducteur, seulement une chronologie des différentes explorations et découvertes du scientifique.
Je conseille d’ailleurs de commencer par la lecture du dossier historique en fin d’album afin d’avoir des informations plus précises avant de s’attaquer à la lecture.
Cette série Explora a décidément le bon goût de nous faire découvrir ou redécouvrir des explorateurs connus ou méconnus.
J’ai vraiment apprécié ce numéro qui m’a permis d’en apprendre plus sur cette expédition dont j’ignorais totalement l’histoire.
Le dossier historique en complément donne toujours un éclairage intéressant, invitant souvent à une 2ème lecture.
Mêlant savamment histoire et aventure, cette collection est vraiment à découvrir.
5/5 pour ce magnifique ouvrage, indispensable pour ceux qui s'intéressent à l'histoire pas si éloignée du coup d'etat au Chili en 1973. Le livre repose sur un riche travail de documentation et apporte un éclairage trés intéressant sur les personnalités de Allende et de Pinochet. le dessinateur mêle dessins et peintures, le rendu est extraordinaire. Bel hommage aussi aux victimes de la dictature de Pinochet et à ce pays qui essaie de se reconstruire.
Jeanne est à la recherche de son passé et découvre ce à quoi sa mère était prête pour quitter l'île et en quoi les actes de sa mère ont influencé sa vie. Voilà un deuxième tome qui complète parfaitement le premier.
On trouve effectivement réponses aux multiples interrogations posées.
Ce dernier tome poursuit de manière didactique l'histoire de Godefroid de Bouillon et des croisades. L'intérêt réside aussi dans la critique du mythe tel qu'il a pu être véhiculé pendant des décénies dans les manuels scolaires en Belgique.
Le travail est parfaitement documenté et éclairé en fin de livre par les explications du spécialiste belge de Godefroid de Bouillon, Claude Rapé.
Les dessins de Servais restent de vrais chefs d'oeuvre avec des vues magnifiques de Bruxelles et de Bouillon.
Seul bémol, l'aspect fort historique forcément qui risque peut être de rebuter quelques lecteurs et la romance en toile de fond reste trop secondaire.
Avec sa couverture des plus sexy, on pouvait craindre une BD racoleuse. Mais c'est bien un passionnant polar noir dans les arcanes du pouvoir et de la mafia que nous proposent les deux auteurs. Ce premier album dense mais fluide ouvre de nombreuses ramifications et laisse un bon suspense. Vivement la suite. Très belle découverte.
J'adore les biographies des grands écrivains et celle-ci m'a particulièrement plu puisqu'elle nous dévoile la vie d'un des écrivains ayant bercé mon enfance : j'ai lu et relu son incroyable Île au trésor.
J’ai lu cet album d’une traite, sans lever les yeux, captivé par la vie de cet écrivain atypique et grand voyageur en prime. Dépaysement garanti !
Une belle réussite que ce " Amy Johnson ", tant au niveau du dessin que du scénario. Quand l’Histoire, la grande, s’offre la chance de se mêler au quotidien, quand la bd nous permet de découvrir des personnalités que nous ne connaissions pas, et que tout cela se fait avec talent, le plaisir ne peut qu’être au rendez-vous. Et c’est bien le cas ici !
La fin énigmatique de l'aviatrice est bien mise en scène et ne s'écarte peut-être pas tant que ça de la réalité de l'époque.
Extraordinaire album, une vraie réussite.
Une plongée dans un monde gangréné pa la Prohibition à travers la vie d'un homme à la recherche d'un passé glorieux, pris en tenaille par les milieux mafieux.
Le dessin sombre à souhaits convient parfaitement à l'atmosphère générale
On reste scotché à ces 70 planches et quand arrive la dernière, on n’a qu’une seule envie : découvrir le second et ultime round.
Ce deuxième tome est tout aussi déjanté que le premier, les fans apprécieront.
On y retrouve un personnage charismatique, des scènes violentes et des références évidentes (Hulk, Robocop).
Seule déception, le rôle trop mineur de Dead End, le protagoniste du tome 1, qui n'intervient qu'à la fin de l'histoire, dans un rôle passant trop inaperçu.
Ce 3ème tome tient à nouveau toutes ses promesses.
Il s'avère peut-être un peu plus didactique en faisant la part belle à l'aspect historique et aux critiques qui s'abattront sur la politique colonialiste de Léopold II plutôt que sur l'aventure menée par le jeune Paul.
Encore une fois, les dessins sont extraordinaires et l'histoire palpitante.
Avant dernier tome de la série, les événements se clarifient et les explications se précisent. Les extraterrestres sont prêts à coloniser la Terre.
Schéma somme toute classique mais l'intrigue est bien menée, les dessins de qualité.
J'ai aussi apprécié la référence au mythe des soucoupes volantes, les V7, construites en secret par le Reich à la fin de la guerre.
Ce tome 2 est du même acabit que le précédent : une intrigue bien ficelée, riche en rebondissements mais qui s'écarte vraiment beaucoup trop de la vérité historique à mon goût.
Le dessin reste de grande qualité et ce tome vaut aussi pour la belle galerie de personnages décadents, paranoïaques, mégalomanes et comploteurs.
Un réel coup de coeur pour ce one-shot.
Lupano est un vrai scénariste talentueux dont je suis la carrière avec toujours autant d'enthousiasme.
Cette bd au sujet assez sordide a pourtant le don de nous faire sourire à plusieurs reprises.
Elle s'ouvre comme un polar pour évoluer vers un portrait psychologique de deux loosers dont on se demande comment ils ont pu survivre avec un tel passé.
Mention spéciale aux dessins de Rodguen.
Série divertissante et très agréable à lire, aventure sur fond historique.
Ce qui est particulièrement plaisant pour un Belge, ce sont les magnifiques dessins et vues de Bruxelles.
J'ai vraiment adoré cette série, une vraie réussite.
Une intrigue palpitante où la vérité historique est toujours présente en toile de fond.
Les dessins sont vraiment splendides, en particulier ceux consacrés au sacre de Napoléon qui fourmillent de détails parfois coquaces.
Un vrai chef d'œuvre pour moi, à lire absolument.
Album très décevant.
J'avais particulièrement aimé le tome 1 mais celui-ci offre vraiment peu d'intérêt. Plutôt brouillon, il constitue une aventure sans rebondissements particuliers. Le côté historique de l'installation des colons bien présent dans le premier opus est ici tout simplement mis de côté.
Il n'y a bien que le dessin qui sauve un peu l'album..'
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce dyptique.
De facture classique dans le dessin, il nous emmène sur les traces des pionniers en route pour la Californie, terre de tous les espoirs.
Basé sur des faits réels, il nous montre des destins tragiques dans des conditions effroyables.
Les planches sont, pour moi, très réussies avec un découpage qui laisse beaucoup de place à la contemplation des paysages enneigés.
Une belle découverte.
Ayant adoré "Les derniers jours de Stefan Zweig", je n’ai pas longtemps hésité à me procurer ce one-shot.
Je l'ai vraiment apprécié tant pour son graphisme somptueux que pour la qualité de son histoire.
« Hôtel Particulier » invite à suivre les pas d’une femme qui vient de se suicider et dont le fantôme erre dans l’immeuble qu’elle habitait. Déambulant d’appartements en appartements, avec pour seul compagnon un chat avec qui elle peut parler, elle découvre progressivement l’intimité de ses anciens voisins.
Pas vraiment de réel fil rouge dans ce huis-clos mais plutôt la découverte de plusieurs tranches de vies, ainsi qu’une histoire d’amour entre la jeune fantôme et un artiste qui habite l’immeuble.
J'ai particulièrement apprécié l'aspect fantastique du livre. Au fil du récit, les personnages de l’immeuble ont en effet tendance à se révéler de façon assez surprenante. D’enfants qui disparaissent dans un placard à ce voisin qui organise des fêtes avec des personnages issus de bouquins de sa bibliothèque, en passant par une sorcière qui maltraite des chats ou des gens qui traversent des miroirs, l’imaginaire joue en effet un rôle assez prépondérant dans cet ouvrage
on sort la grosse artillerie et cela dégomme à tout va. cet album plaira aux amateurs du genre.
Personnellement, j'ai apprécié ces ingrédients et l'intrigue bien ficelée.
Se lit toujours avec beaucoup de plaisir pour un bon moment de détente.
Bd de facture classique mais au scénario bien construit dans un contexte de télé réalité. L'histoire est divertissante et se lit avec plaisir pour un bon moment de détente.
Alors que le cycle précédent était peu palpitant, j'ai trouvé que cet album donnait un nouveau souffle à l’histoire avec la dispartion d'un personnage principal et un peu plus de place laissée à l'enquête d'Ornella.
Desberg relance son histoire de belle manière, peut-être finalement la meilleure explication pour appeler cela un début d’un nouveau cycle.
Décidément Xavier Coste a un véritable talent pour nous conter les vies d'artistes torturés. Après Egon Schiele, il nous offre un somptueux album sur Rimbaud. Magnifique du début à la fin avec un coup de crayon particulièrement adapté aux tourments qui ont jalonné la vie du poète.
Du grand art. Bravo !
Ce dernier tome laisse sous- entendre que la malédiction n'est pas irréversible et que les protagonistes peuvent s'en sortir...dommage, j'aurais réellement préféré avoir une autre fin qu'un happy end.
Pour tout dire, j’ai été un peu déçu par cet album qui se contente de mener l’histoire à son terme. On ne saura rien de plus de la malédiction.
L’ensemble de la série est cohérente, mais sa fin ne nous apporte pas des réponses à toutes les questions.
Fin de cette série avec cet album qui se laisse lire mais dont j'attendais bien plus aprés la découverte du premier. On doit d'ailleurs attendre de nombreuses planches pour voir réapparaître Joseph, ce qui fait quelque peu patiner le récit : on ne voit pas où on nous mène, quels sont les personnages et les enjeux qui sont présentés. Les batailles prennent beaucoup de place, alors que Joseph et son amour contrarié deviennent quasiment accessoires. Du coup, on se désintéresse de l'ensemble qui s'approche d'une évocation historique des conflits politico-militaires de l'Ecosse du XVIIIe siècle - autant dire que ce n'est pas le genre de sujet qui passionne les foules !
Dommage car l'idée méritait une autre intrigue.
Ce tome ( serait-ce le dernier et les auteurs vont-ils nous concocter un ultime rebondissement ?) présente vraiment peu d'intérêt...une chasse à l'homme des soldats de la République et une fuite du vieil empereur sous la protection de sa vieille garde. Franchement, l'album de trop.
Dénouement de cette superbe série.
Quelle fin époustouflante, tellement inattendue. Bravo au scénariste pour cette trouvaille.
Je me suis promis de relire l'entièreté de la série durant mes vacances.
Un chef d'oeuvre tout simplement indispensable.
Excellent et jubilatoire.
Tous ces personnages cultes de la BD y passent et on peut dire que Dutreix n'y va pas par le dos de la cuillère.
Humour garanti tout au long de l'album. J'ai une petite préférence pour Spirou et Fantasio qui évoluent pour coller à l'air du temps et aux planches de Titeuf à l'humour noir cinglant.
Ce tome 2 est de bonne facture. Le rythme s'accélère et les personnages prennent plus de relief. Le suspense reste bien présent.
La série vaut donc la peine, entre anticipation et science fiction écologique.
Un récit dans la tradition des grands maîtres du suspens horrifique. Un graphisme époustouflant qui lorgne plus vers un style européen mais qui sert l’histoire à merveille. Les amateurs du genre devraient être séduits par ce comics au suspense bien présent.
J'espère la sortie d'un tome 2 prochainement.
Cette histoire est vraiment sans intérêt. Qu'elle respecte à peine le contexte historique, je peux encore m'en formaliser, les auteurs prévenant le lecteur en avant-propos mais je suis plus sévère lorsque je me rends compte que la thématique de l'évasion, qui est tout de même le principe de cette série, n'intervient que dans les 15 dernières pages sur un scénario vu et revu sans aucun suspense (deux équipes d'évadés partant chacune de leur côté pour finir par se retrouver...).
Les personnages tout comme le scénario sont sans relief.
Après ce 5ème tome, je ne peux me montrer que déçu par cette série qui était pourtant si prometteuse; il n'y a bien que les seuls Fatman et Biribi qui valent la peine d'être achetés, on peut très bien se contenter de louer les autres en bibliothéque plutôt que de perdre de l'argent.
Aussi vite lus qu'oubliés...
Voilà une bien belle découverte que ce tome 1 de Pinkerton.
En s'intéressant à l'agence de détectives montée par Allan Pinkerton (1819-1884) aux Etats-Unis, Rémi Guérin et Sébastien Damour nous proposent de pénétrer dans les méandres des services secrets de l'Oncle Sam au XIXème siècle sur fond de western.
L'intrigue est bien menée et les dessins de qualité. Je me réjouis de découvrir les autres tomes.
De tous les tomes faisant partie de cette série Secrets, c'est sans doute cette intégrale qui m'a le plus séduit. Giroud nous emmène dans des paysages splendides à travers l'Inde du XIX è siècle. Les dessins sont tout simplement splendides. Une véritable oeuvre d'art par page.
Le récit prend son temps, ce qui nous laisse le soin de savourer les détails et les rebondissements.
Faisant suite au diptyque 'Les Temps Nouveaux', ce premier tome aborde essentiellement le thème de la guerre froide qui apparaît ici clairement latante.
Alors que les deux tomes précédents faisaient la part belle aux personnages, ce premier tome retrace de manière plus didactique les prémices de la guerre froide avec une intrigue qui me semble plutôt secondaire : Assunta Lorca, amante de Thomas est prisonnière dans un camp russe et il s'agit de la libérer.
L'ouvrage reste de belle facture avec une mention particulière pour les dessins qui sont splendides ( en particulier les vues de Bruxelles et de Berlin en pleine reconstruction).
Il me semble en tout cas nécessaire de posséder Les Temps Nouveaux pour vraiment savourer ce nouvel épisode. Il est d'ailleurs étrange que la couverture n'y fasse pas référence...
Ce Premier tome d'un triptyque consacré au croiseur Lusitania est plutôt réussi et assez palpitant même si l'on sait exactement ce qu'il en adviendra puisqu'il terminera torpillé par les Allemands.
Dans ce tome 1, les scénaristes respectent assez bien la vérité historique en mettant en scène les personnages réels et en faisant la part belle à leur présentation et à leurs rencontres.
Série prometteuse, à suivre.
J'ai fait l'acquisition de ce tome avec beaucoup d'enthousiasme pensant avoir entre les mains une bd historique traitant d'une des plus grandes catastrophes de l'avant guerre. Quelle déception j'ai éprouvée à sa lecture en me rendant compte qu'on est plongé davantage dans une bd fantastique...
Bien sûr les personnages réels restent ceux qui ont réellement fait l'Histoire, mais les auteurs mettent aussi en avant toute une galerie de cobayes aux pouvoirs magiques devant servir les causes du Reich.
Par curiosité, j'achèterai néanmoins le tome suivant pour voir où les scénaristes veulent emmener le lecteur.
Je reste quand même fort sur ma faim.
Espana la vida est une excellente histoire que j'ai littéralement dévorée.
Une histoire vraie, vécue par de nombreux jeunes européens qui se sont engagés dans la guerre d’Espagne et que Maximilien Le Roy nous relate au travers de son personnages, Léo, mais aussi au travers de nombreux faits historiques comme le personnage de Victor Serge – de son vrai nom Viktor Lvovitch Kibaltchitch – écrivain francophone et révolutionnaire ou la célèbre colonne Durruti composée d'anachistes.
Petit mot sur les dessins et les couleurs que j'ai trouvés superbes avec de nombreuses pages sans dialogues mais tellement compréhensibles et fortes en émotions.
Je me suis laissé tenter par cette série dont le tome 2 vient de paraître (avril 2013). Mon avis est assez mitigé sur ce tome 1.
Le principe est archi connu mais l'originalité tient dans le fait qu'une nouvelle souche du virus de la rage touche uniquement les enfants.
Cette maladie les pousse irrémédiablement à attaquer toute personne adulte.
Désormais, l’humanité n’a d’autre choix que de tuer sa descendance, pour gagner du temps et tenter de comprendre d’où provient ce fléau.
Je regrette malheureusement que le scénario n'aille pas toujours au fond des choses: ainsi, l’historique de l’épidémie est vite expédié, l’impact du contrôle des naissances est inexistant, les personnages manquent de charisme et surtout, pour une série d'horreur, cela manque tout de même d'un peu plus de gore et de violence.
J'en attends plus du tome 2
Diptyque de facture classique mais à lire sans attendre pour se replonger dans le drame de la déportation. Même si les titres traitant du sujet ne manquent pas, l'originalité de celui-ci repose sur un fait historique unique dans l'histoire de la résistance : l'attaque d'un convoi de prisonniers à destination des camps nazis.
Au-delà de ce fait de guerre, le scénariste nous emmène dans la grande histoire, celle qui a permis l'arrivée d'Hitler au pouvoir et toutes les horreurs qui en ont résulté.
Ce tome 2 est tout bonnement passionnant.
Comme dans la premier volume, le scénario alterne les passages très calmes, voire introspectifs, avec des passages d'actions souvent violents qui relancent l'intérêt du lecteur. En outre, ce scénario oscille de manière très habile entre les flash-back et le l'action du présent, sans jamais perdre le lecteur en cours de route.
Vraiment un excellent polar en Bd.
Série que je découvre seulement : un oubli impardonnable que je répare maintenant
Les commentaires dithyrambiques que j'ai lus à son sujet ne sont pas exagérés.
Ce tome un est vraiment excellent.
Les dessins servent parfaitement un scénario haletant.
J'ai adoré ce personnage de prime abord cynique et sans état d'âme mais qui se révèle bien vite torturé et obsédé par son passé de tueur.
Une Bd de très haut vol.
Série redécouverte par la sortie du tome 6, je me suis attaqué à la lecture du premier épisode.
Lecture agréable et divertissante. La recette est habituelle mais assez efficace : actions, cynisme, beaux décors, quelques beautés envoûtantes et le tour est joué.
On est tenu en haleine jusqu'au bout est c'est plutôt efficace.
Je termine le tome 2 de cette série et j'avoue y avoir pris à nouveau beaucoup de plaisir. Cette fois, le scénariste (Corbeyran) nous emmène au 15e siècle, sur les traces des responsables de l'arrestation de Jeanne d'Arc.
La légitimité même de Charles Vii commence à être remise en cause.
Yolande d'Aragon, belle-mère du roi, décide en secret de mener l'enquête afin de démasquer le traître responsable de la chute de la Pucelle et ainsi assurer la stabilité du royaume.
Le récit se lit comme une enquête respectant assez bien la réalité historique et toutes les conjectures autour de la mort de la Pucelle.
Seul bémol, les dessins fort sombres à mon goût...excepté les planches complètes servant d'intro aux lieux vistés par les enquêteurs que je trouve très réussies.
Je rejoins totalement les commentaires précédents pour témoigner de mon enthousiasme quant au tome 1 de cette nouvelle série très prometteuse.
Jean-Pierre Pécau et Fred Duval construisent un récit palpitant. La Grande Guerre se vit à travers l’amitié d’un aventurier blanc et d’un ancien esclave noir. De la terre africaine à la boue de Verdun, le destin des deux hommes illustrent le parcours de l’armée de l'Afrique.
Les dessins de Mr Fab sont magnifiques et rendent parfaitement le drame vécu au quotidien par les soldats de la der des der.
Une Bd à lire sans hésiter
Le dirigeant d’une agence matrimoniale nouvelle génération reçoit pour challenge de trouver un mari à une séduisante jeune femme, qui ne cherche surtout pas le bonheur. Une variation scientifique et néanmoins romantique sur… l’amour !
Un peu sceptique après la lecture de la chronique sur ce site, je me suis néanmoins attaqué à la BD et j'avoue avoir passé un bon moment de lecture même si le scénario est attendu de A à Z et peut s'assimilier effectivement à une comédie romantique américaine sans prétention avec sa dose de platitudes et de naïveté.
Une mention aux dessins que j'ai appréciés en particulier ceux des différentes voitures de collection qui jalonnent l'aventure.
Ce tome 2 tient toutes ses promesses et offre une fin très convaincante.
Voilà une bd qui mêle aventure, polar, espionnage et histoire revisitée.
Déjà d'ores et déjà un de mes coups de coeur 2013.
Aprés avoir lu le très bon Loup des mers, ma curiosité a été piquée et je viens de terminer A bord de l'Etoile Matutine.
Je suis un peu moins enthousiaste que pour le premier titre mentionné.
Je qualifierais cet album d’assez intéressant pour un amateur d’histoires de pirates. L’ambiance, telle qu’elle devait être sur un navire battant pavillon noir, est bien retranscrite avec son lot de sauvagerie et de plaisanteries grivoises. Tous les 'clichés' font partie intégrante de l'aventure (rhum, carte au trésor..)
J’ai également beaucoup apprécié le dessin et en particulier les « bonnes trognes » caricaturales des protagonistes. La colorisation, majoritairement sombre, participe à l’atmosphère souhaitée.
Cependant, et c’est là, à mon sens, le défaut majeur de cette œuvre, on a la désagréable sensation que toute cette histoire, découpée en treize chapitres, manque de profondeur. L’ensemble est trop haché et laisse au lecteur l’impression d’avoir survolé une aventure sans jamais avoir eu l’opportunité de vraiment y pénétrer. Il y a là une grande frustration et un goût d’inachevé. En conclusion, je n’en regrette pas la lecture mais n’en garderai qu’un souvenir éphémère.
Une BD exceptionnelle
Une BD, mais aussi un carnet de voyage très détaillé et documenté. Lepage nous entraîne dans un voyage au bout du monde vers les terres australes. Ce qui est frappant c'est la diversité des styles, les planches sont presque intégralement traitées en noir et blanc pour le récit principal, avec des teintes sépias pour évoquer le passé, on trouve souvent des cartes entièrement redessinées par l'auteur. La couleur se glisse parfois dans certaines cases, enfin l'auteur insère des aquarelles spectaculaires, elles sont de petites tailles ou parfois en double pages et tout en couleur, elles représentent la nature sauvage, la mer, des animaux ou des portraits de ses compagnons de voyage. Un reportage envoûtant dans une édition de grande qualité.
Voici enfin le dernier tome de cette longue série faite de hauts et de bas.
Nous obtenons enfin des réponses claires à toutes les questions posées précédemment et le lien qui unit les différents protagonistes apparait clairement.
Cet album de conclusion offre des péripéties bien ficelées et offre un dénouement final assez inattendu.
Bref, j'ai plutôt apprécié.
Série vraiment décevante. Un premier tome prometteur puis un scénario qui traine en longueur avec un tome 3 peu palpitant, brouillon, aux dialogues interminables pour s'achever sur une impression plus que mitigée.
Ce troisième volume de l'ordre du chaos nous propose de suivre Nostradamus le célèbre mage connu pour ses visions de l'avenir et ses écrits. Avec ses dons particuliers et ses connaissances en magie, il s'oppose au projet des veilleurs de mettre le chaos sur terre. L'idée reste donc toujours originale et On retrouve quelques personnages des tomes précédents servant maintenant la cause des veilleurs. Cependant, ce nouvel épisode peine à decoler, le ryhtme est clairement trop long à cause de dialogues et des nombreuses références historiques en bas de pages qui ralentissent la lecture. De nombreuses révélations apportent quelques explications sur l'intrigue générale se déroulant sur plusieurs époques et générations. Les dessins d'Eric Albert sont classiques et efficaces.
Ce volume casse un peu le rythme établit par les tomes précédents de meilleurs qualité. En espérant que le prochain tome sur Charlotte Corday gagne en profondeur.
Alors que le tome 1 m'avait particulièrement plu, ce tome 2 me laisse vraiment sur ma fin.
Le premier volet était séduisant par son originalité, son scénario et sa partie graphique. Cette deuxième partie est moins réussie. Le dessin de Malnati est honnête mais manque de charme si on le compare au travail de Griffo. Et surtout, le scénario de Valérie Mangin paraît à la fois poussif et creux. On apprécie de voir mis en scène un réalisateur de renom mais je trouve les dialogues plats et on peine à s'intéresser à ce qui nous est montré. Le principe de l’œuvre manipulée évoque trop le premier album alors qu'on n'a plus le plaisir de la découverte.
Excellente découverte que ce tome 1 de la guerre des amants.
Le tome 1 ravira les amoureux de la Russie et de l'art russe.
Tout commence avec la rencontre entre Walter, un américain venu étudier la culture soviétique et Natalia, la jeune artiste révolutionnaire.
Car, c'est bien de révolution dont il s'agit. Sur fond d'histoire romantique entre deux êtres que tout semble opposer, on nous montre les bouleversements de l'Union Soviétique dans les années 20, on rencontre des artistes de la nouvelle vague russe comme Chagall, Kadinski, Malevitch, on rencontre Trotski et on appréhende le régime communiste dans ce qu'il a de plus beau mais aussi de plus affreux puisqu'on voit une vie dure, le froid et la faim ont raison des plus faibles prêts à tout pour survivre.
Le seul défaut que je trouve à la bd, c'est que les deux protagonistes vivent une sorte d'amour béat, surtout de la part de Walter l'américain sans qu'il y ait de confrontation d'idées entre ce dernier et la communiste. ce sera peut-être pour la suite.
A nouveau une oeuvre originale scénarisée par Zidrou, décidément très prolifique et s'avère être un auteur aux multiples facettes.
Entre thriller et histoire d'amour, Zidrou nous emmène dans le milieu de la prostitution où les filles, la plupart venues chercher un nouvel eldorado en Espagne, se retrouvent entre les mains de mafieux sans scrupules.
Le client infiltre le milieu pour retrouver une jolie equatorienne dont il est tombé amoureux.
Je trouve que le scénario aurait pu être plus fouillé mais l'histoire est complète en un seul tome ce qui permet moins de digressions. L'album plaira donc aux lecteurs qui préfèrent des scenarios qui vont à l'essentiel.
Les dessins de Man sont particulièrement réussis et les cadrages parfois originaux (en particulier celui de la page 10).
Donc, un bon moment de lecture et une bd à découvrir...
Tout a déjà été dit sur ce chef d'oeuvre !
J'ajouterai simplement qu'à l'heure où l'on commémore les deux ans de la catastrophe de Fukushima, il est bon de se plonger dans cet album qui relate avec justesse et émotion les dégâts à court et à long terme que peut provoquer une catastrophe nucléaire.
Merci à Emmanuel Lepage pour ce témoignage sans concession qui donne au lecteur l'impression d'être sur place et de pouvoir se mettre dans la peau tantôt de l'auteur, tantôt dans celle des habitants de ces villages fantômes.
Ni déçu ni emballé par ce tome 1. Peu adepte de la série mère, je me suis laissé tenter à cause du battage médiatique autour de sa sortie et parce que je trouvais l'idée de vieillir le personnage principal séduisante.
J'ai trouvé les dessins très réussis et respectueux de la réalité historique de l'Empire. Par contre, le scénario est trop léger et l'histoire se résume à une succession de meurtres causés par une sombre histoire de vengeance.
On sent aussi que le scénario a du mal à rebondir et que les dernières pages un peu confuses servent uniquement à permettre un tome 2.
Bref, divertissant mais préférez de loin Murena ou les Aigles de Rome.
J'ai adoré cette Bd et je la conseille vivement aux bédéphiles.
L'histoire nous emmène dans une aventure marine à travers des détroits, îles et atolls dans des contrées exotiques et rafraîchissantes.
Les personnages sont aussi très marqués, avec des différences qui donnent lieu à des scènes jubilatoires : le caractère brutal du capitaine se heurte régulièrement à la douceur de Léonie ou au calme méditatif de Magdalena. Cependant, la véritable vedette de cette bande dessinée est la mer. Dubois se surpasse en offrant des cases splendides montrant aussi bien les dangers que le côté apaisant du grand large : le rendu des tempêtes est époustouflant, le tout sous fond de première guerre mondiale.
Voilà vraiment un excellent album où se mêlent aventure et contexte historique.
Son cadre n’est pas si courant : on se retrouve dans l’Ecosse de 1743, dans les Highland plus précisément, une période particulièrement houleuse entre les Ecossais et les Anglais qui assujettissent le pays. Les Ecossais sont eux-mêmes divisés entre indépendantistes et ralliés à la couronne, et c’est dans ce contexte que débarque Joseph, un peintre de retour de Naples qui devra bien vite troquer ses pinceaux au profit de l'épée.
A découvrir sans hésitation, je me réjouis de lire le tome 2
Mon avis vaut ici pour les 5 premiers tomes que je viens de relire.
Achetée à cause du scénariste de Golden City et de Golden Cup qui m'avaient bien plus, je trouve cette série plutôt décevante même si la lecture est divertissante.
Je trouve le scénario trés léger et vraiment trop attendu, d'une naïveté déprimante.
Le récit se limite à des courses poursuites et on n'apprend finalement trop peu de choses sur la petite fille aux cheveux bleus même si quelques informations sur son passé sont distillées dans le tome 5.
Ensuite, il faut reconnaître que les dialogues sont plutôt affligeants de simplicité, ils trainent en longueur!
J'y ai trouvé trop de facilité, trop d'incohérence, trop de banalité, trop de bons sentiments ecolo, trop de phrases toutes faites.
Dommage, car le fond de l'histoire est accrocheur et le dessin relativement agréable avec des couleurs de bon aloi.
Malheureusement, au final, la série ne vaut pas trop le coup!
Superbe. S'il ne devait y avoir qu'un mot pour décrire ce diptyque, cela serait celui ci. Tant au niveau du dessin qu'au niveau de l'ambiance dégagée par ce deuxième tome ou de la gestion du scénario.
L'album met parfaitement en évidence le décalage entre l'esprit des Touareg et celui des français lors de la première guerre mondiale. Par l'intermédiaire de Dupuy, on vit encore plus qu'ailleurs l'imbécillité d'une guerre pour des gens qui n'ont jamais connu le froid et pour un Capitaine qui n'est plus vraiment français.
La fin est attendue mais très émouvante et en harmonie parfaite avec l'histoire et les personnages.
Le tome 1 m'avait plu mais sans plus; j'étais d'ailleurs resté un peu dubitatif quant aux commentaires dithyrambiques des autres bédéphiles.
Je dois admettre qu'une relecture approfondie du tome 1 et de ce dernier m'a persuadé aussi de la qualité de cette série. Le tome 2 étant parfaitement complémentaire du premier, l'aventure s'éclaire subitement et on ne peut que constater la richesse du scénario, enrichi de nombreux flashbacks.
Tous les personnages ont un caractère bien trempé et amènent un regard différent sur leur aventure.
L'humour distillé avec parcimonie mais de façon pertinente, la qualité des dessins en font une oeuvre de grande qualité, à découvrir sans aucune hésitation.
Adaptation française d'une oeuvre déjà parue aux USA, ce comics se laisse lire mais le scénario est sans surprise et trop attendu à mon goût. Le dessin me semble bâclé à certains moments, surtout les détails apparaissant en toile de fond dans les plus petites cases. Pour le reste, ce tome 1 respecte les codes du genre et vaut aussi pour la plastique de l'héroïne et ses autres comparses.
La Bd est plaisante à lire. Le scénario est bien trouvé, original avec des rebondissements intéressants et des moments d'humour distillés avec intelligence.
J'ai aussi apprécié le dessin qui fourmille de détails. Bref, un bon moment de lecture même si cette série ne constitue pas non plus pour moi une indispensable.
Je ne suis vraiment pas un spécialiste des comics mais je me suis laissé tenter par ce Bad Ass sans à prioris et sans doute un peu grâce à la pub faite autour de cette nouvelle collection chez Delcourt. Je dois avouer avoir vraiment accroché au scénario, aux dessins et à cet univers de folie et d'humour grinçant, peut-être propres au genre. Les adeptes auront certainement un avis plus pertinent mais ce tome plaira aux novices comme moi et j'attends déjà la suite avec impatience.
Excellent album, j'ai vraiment apprécié cette ambiance de western sauvage parfaite. Tout y est et l'histoire est vraiment captivante. Les dessins et les couleurs sont impeccables et contribuent largement au grand plaisir de lecture que procure cet album. La fin est pleine de rebondissements et j'attends déjà la suite avec impatience.
Il ne faut pas compter sur ce douzième volume pour lever les secrets qui semblent lier les personnages qu'on a croisés jusqu'ici dans cette série-concept. A travers le signe du poisson, c'est une nouvelle histoire sur fond de pouvoirs magiques qui nous est racontée, en utilisant les mêmes techniques que dans la plupart des volumes précédents. Sur le plan graphique, les dessins de Sinisa Banovic, dessinateur-illustrateur serbe encore peu connu dans le monde de la BD, sont plutôt convaincants. Le déroulement du scénario est quant à lui rapide et efficace, à l'exception d'une assez improbable séquence centrale. Celle-ci montre les policiers revenir deux fois de suite chez les mêmes témoins, qui ont tous oublié qu'ils avaient un truc important à dire sur la disparition de Franck, tout cela reste fort improbable et sent le remplissage. En tout cas, cet album était la dernière étape avant la conclusion attendue. Je souhaite qu'elle apporte un éclairage original sous peine d'avoir davantage affaire à une série trop en demi-teinte.
Je viens de relire le tome 10 pour me replonger dans ce nouveau cycle de l'Inde. Ici, Dufaux se consacre exclusivement à l'histoire de Jade sans faire référence à Kim.
Le cycle me semble moins contemplatif que le précédent, le tout sur fond d'indépendance de l'Inde. Les intrigues sont toujours bien présentes.
Ici, on nous parle du peuple mené par Gandhi pour se libérer des anglais, de la naissance de la petite Saru Rakti, mais aussi de la jalousie d'Arbacane...
Les dessins sont moins bleus, plus verdoyants, et les auteurs nous font découvrir le monde autour du palais des plaisirs, sans pour autant oublier la touche sexy que l'on apprécie (même si la "belle" Arbacane me fait un peu peur parfois avec tout ses piercings !). Jade aide toujours Tamila à prendre conscience de son corps pour pouvoir prendre un peu de pouvoir sur son mari, mais cela lui apporte également des ennuis, car ses ennemis veulent l'empêcher de donner ce pouvoir à Tamila. Elle doit donc également se frotter à des complots...
J'ai apprécié plonger un peu plus dans l'histoire de l'Inde mais également dans celle de la mère de Saru. Là nous avançons un peu, des réponses nous sont données, notamment concernant la malédiction de Saru.
Déguisé en curé pour échapper à la justice pour une affaire de viol remontant à 40 ans, Shelton nous emmène en Argentine à la recherche d’un billet de loterie gagnant.
Je n'attends jamais grand chose de cette série si ce n'est passer un agrèable moment de lecture. C'est toujours le cas avec les ingrédients qui font son succès : un peu de suspense, des courses poursuites, de jolies filles et un dénouement (pas toujours) inattendu, le tout orchestré par Wayne Shelton un peu bourru et macho.
Mon avis vaut ici pour les 3 premiers tomes que je viens de relire.
Les deux premiers valent vraiment la peine d'être découverts. Le principe est basé sur une malédiction qui poursuit tous les hommes d'une même famille : ils mourront l'année de leurs 33 ans. le tome 1 se déroule sous fond de guerre d'Espagne tandis que le tome 2 s'intéresse à l'après-guerre et la reconstruction de la ville de Brest. Les deux histoires sont assez passionnantes et bien scénarisées. Je suis plus réservé en ce qui concerne le tome 3 qui nous emmène en Colombie après un passage par New-york sur les traces du groupe punk, les Ramones. La fin est un peu tirée par les cheveux et remet trop en question le dénouement du tome 1.
La série reste malgré tout d'un bon niveau et se laisse lire avec plaisir.
Excellente bd que j'ai dévorée avec beaucoup de plaisir. Outre l'aventure de ces marins et naufragès, ce qui a retenu avant tout mon attention est la qualité du dessin : le choix de la bichromie est tellement judicieux qu'il est impossible d'imaginer cet album autrement.
Les portraits sont saisissants de réalisme.
Du grand art !
Fabien Nury étant le scénariste de ce diptyque, je me devais de le découvrir.
Et je n'ai pas été déçu. La bd tient effectivement toutes ses promesses.
Le scénariste met en scène, sur fond de première guerre mondiale, un personnage autant mystérieux que charismatique, qui n’hésite pas à vendre ses talents au plus offrant. Journaliste et détective, mais surtout espion et escroc, cet attachant gentlemen séduit dès les premières pages. Mêlant espionnage, action, humour et enquête policière, l’intrigue s’avère riche en rebondissements, parfaitement rythmée et particulièrement prenante.
Le dessin assez dynamique convient aussi parfaitement à l'ensemble.
Vivement la suite !
A part le dessin... Cet album ne sauve malheureusement pas le dyptique. Il se laisse lire bien sûr mais sans plus. L'intrigue est peu présente et tout le scénario est attendu, sans surprise. Je trouve agaçant cette manie de l'auteur d'abuser du fantastique dans ses conclusions alors qu'au départ la réalité historique est plutôt bien respectée. Bref, il n'y a vraiment que les dessins qui constituent un attrait à cette série.
Alors que les deux premiers tomes m'avaient plutôt convaincu, ce tome 3 me laisse vraiment dubitatif. Mon sentiment devant cet album est tout simplement l'incompréhension dans le déroulement des actions et dans des personnages au double visage et aux aspects souvent contraires à leurs actions. Enfin, les auteurs prennent plaisir à nous mener sur de fausses pistes – les anomalies dont on ne voit pas bien l’utilité tout comme le commissaire Reines. Je n'ai toujours pas compris le rôle de cette chimère si ce n'est proposé plusieurs planches de combats avec le super- héros.
J'espère que le dernier tome m'éclairera davantage...
Dernier tome de la recherche d'Anna, celle de ses origines, de son père. Et tant qu'à faire sur la terre des orgines de l'humanité et de celle du peuple noir esclave dont elle est issue : l'Afrique.
Le groupe se rapproche du Sanyanga, mythique terre du premier homme. Mais cela ne se passe pas son mal : une malédiction, entrainant mort et folie semble être tombée sur le camp. Une fois sur place, rien ne s'arrange : beaucoup de cadavres, ceux de l'équipe du professeur Dickinson.
Le dénouement final est plutôt bien trouvé et clôt magnifiquement ce tryptique.
Le dessin, toujours impeccable, convient parfaitement à ces grandes étendues africaines.
L'appel des origines est une bien belle réussite et trouvera une place de choix dans ma bédéthèque.
J'attends toujours avec impatience un album de Servais. Cette fois, il nous emmène sur les traces de Godefroid de Bouillon avec la complicité de Claude Rappé, spécialiste belge du sujet. Un cahier resituant le contexte, le personnage et la vérité historique se trouve en fin de volume. Servais dans son histoire se tient exclusivement à ce que les manuels scolaires nous ont appris, il est donc intéressant de lire ce cahier pour se faire son propre jugement.
Certes, je n'ai pas appris grand chose de neuf sur 'le héros des Belges' mais la double histoire proposée suscite un certain intérêt qui sera comblé dans le tome 2, je présume.
Les dessins sont comme toujours extraordinaires, les couleurs de l'automne et des magnifiques paysages des Ardennes belges parfaitement rendues : du grand art !
Achetée un peu par hasard chez mon revendeur, ce sont les dessins qui m'ont d'abord séduit. Lue ce matin, j'avoue avoir été captivé par cette histoire plutôt simple mais très raffraichissante : 4 gamins turbulents mais inséparables, liés par leur prénom et abandonnés bien magré eux dans leur orphelinat vont tenter de survivre dans leur cabane suite à l'avancée des Allemands durant l'hiver 1914.
Les dialogues sont bien trouvés (un petit air de la Guerre des Boutons), les dessins particulièrement réussis.
J'attends déjà le tome 2 avec impatience. Une bien belle découverte.
Un peu déçu par cet album dont j'attendais plus. que de confusion ! Avec La Javanaise, Glénat ne s’est sans doute pas trouvé son nouveau best-seller tant l’intrigue est brouillonne. Dubois nous emmène sur les traces de Mata Hari, la célèbre espionne. Ou, plutôt, de sa fille Jeanne. Bien que prévenue par sa mère alors que celle-ci s’apprêtait à être exécutée, elle décide de quand même se rendre à Java, où maman n’a pas laissé que de bons souvenirs, semble-t-il. Semble-t-il car le scénariste prend plaisir à brouiller les pistes. Le tome 1 s'arrête sur un coup de théâtre tout à fait inattendu. J'espère que le tome 2 apportera un semblant de clarté à cette aventure.
Excellent one- shot proposé par Zidrou. Une histoire pleine d'émotion, un récot poignant sur les rapports complexes, faits d'incompréhension mutuelle, entre un père et sa fille, le tout sur fond de drame familial.
Le dessin simple et limpide convient parfaitement à cette Bd à lire sans hésiter.
Bon tome 4 de cette série Evasion. Scénario captivant de bout en bout avec deux histoires parallèles et un dénouement assez inattendu. Les dessins sont réussis avec une mention toute particulière pour le personnage de Fatman , très charismatique et qui reste zen en toutes circonstances.
Avis mitigé pour ce 11 ème tome. L’histoire commence plutôt bien : le mystère entourant un enfant capable de se transformer en oiseau suscite l’intérêt et les planches enneigées du dessinateur serbe Vukasin Gajic donnent envie. Les scènes de métamorphose sont également impressionnantes.
Mais est-ce l’approche du dénouement de la série (il reste un tome, plus un 13e "album révélation") qui veut ça, on a l’impression que Corbeyran accélère soudain le rythme. Ce n’est plus seulement l’histoire de ce garçon/faucon qu’on nous raconte, c’est aussi celle de sa mère qui décide de se venger du châtelain ainsi que celle de l’ex-mari qui s’allie avec une mystérieuse rousse pour récupérer la garde de son fils. En 48 pages, cela fait beaucoup et si le mystère de la métamorphose trouve bien son explication, tout s’enchaîne un peu trop rapidement pour arriver à nous faire entrer complètement dans l’histoire et apprécier les personnages. Dommage. En tout cas, les lecteurs suivant la série depuis le début, l’auront remarqué : même si on n’est pas plus avancé quant à ce qui se trame exactement autour des douze signes zodiacaux magiques, c’est la première fois que la fameuse jeune femme rousse intervient aussi directement dans l'intrigue.
Dans la continuité du tome 1 avec cette fois, une aventure au- delà de la frontière.
Les dessins restent majestueux, une deuxième lecture est bien nécessaire pour percevoir tous les détails.
Vivement la suite !
Conquis par le premier cycle, c'est avec plaisir que je viens de terminer le tome 1 de ce second cycle.
Je suis encore plus enthousiaste car si l'on retrouve les ingrédients qui ont fait le succès des tomes précédents, je trouve les dessins particulièrement réussis et bien dans le ton poétique de l'auteur, véritable conteur. Le récit est d'ailleurs parsemé de contes, dessinés en noir et blanc, que se racontent les deux jeunes soeurs, héroïnes de cette histoire. Encore une fois, le contexte historique est bien rendu, sans verser pour autant dans le drame.
Un démarrage réussi dont j'attends déjà la suite avec impatience.
Je n'attendais rien de spécial de cette série que j'ai achetée un peu par hasard chez mon vendeur en me disant qu'il s'agissait encore d'une énième histoire sur la déportation. Et bien, il me faut bien admettre que je me trompais complètement, et que cette série vaut vraiment qu'on s'y attarde.
Laurent Galanbon et Arno Monin sont parvenus à traiter ce sujet fort et poignant avec beaucoup de délicatesse et de poésie, entremêlant les passages tristes aux passages plus joyeux. L'histoire peut sembler parfois un peu simple et pourrait donc aussi plaire aux enfants mais les adultes y trouveront aussi leur bonheur.
A lire et à relire. Une bien belle découverte.
Balzac est furieux. Non seulement la Revue de Paris a suspendu la publication de La peau de chagrin, mais en plus celle-ci a été remplacée par un feuilleton anonyme qui raconte dans un style tout balzacien la vie, et donc les turpitudes, d'un certain... Honoré de Balzac. Tout ce que l'écrivain a cherché à cacher avec le plus grand soin tout au long de son existence se retrouve exposé au grand jour, au risque de ruiner sa vie sociale, sa carrière, et même de le mener en prison ! Prêt à tout pour découvrir l'auteur de ce canular, il s'engage dans une quête qui le mènera au bout de lui-même. Un récit brillant, entre enquête policière, conte philosophique et farce macabre, au coeur de la vie mondaine et littéraire du XIXè siècle.
Le tout relevé par le talent de Griffo. Je me réjouis déjà de lire les prochains tomes.
Avec Le royaume de Borée, Terpant entame donc un nouveau cycle qui va nous présenter la famille Pikkendorf en commençant par Oktavius, un jeune homme de 26 ans qui va donc connaitre son destin à la frontière du pays. Alors que le cycle précédent m'a vraiment laissé sur ma faim, Jacques Terpant nous entraîne ici dans un récit vivant, haletant, surprenant, riche en rebondissements, où l'ambiance nous enveloppe pour ne pas nous lâcher jusqu'à la dernière page.
Ici, le lecteur sera donc intrigué par cette frontière et cet étrange individu qu'apercevra le cornette. Qui est il ? D'où vient il? Les réponses seront, je l'espère, dévoilées dans les tomes suivants. En attendant, Terpant s'attarde sur les caractères d'Oktavius, du cornette et nous montre une nouvelle fois la cupidité et la bêtise de certains puissants.
Grosse déception que ce tome 2. Certes les dessins de paysage sont magnifiques et la couverture particulièrement réussie mais il m'en faut un peu plus pour considérer cette série comme une indispensable... Ce tome se déroule sans rebondissements particuliers, l'attitude violente et contestataire des enfants sur laquelle le tome 1 insistait est abandonnée dans ce tome et je ne vois pas trés bien où les auteurs veulent en venir.
Bref, je suis terriblement déçu par cette série dont j'avais lu tant de bien.
Il me reste à découvrir le dernier tome, en espérant avoir une réponse à mes interrogations multiples.
Ce premier tome qui plante clairement le décor m'a bien plu, il laisse planer un mystère qui, je l'espère, sera expliqué par la suite. nous faisons donc surtout connaissance des sept cavaliers et de la mission qui leur est confiée. Les personnages sont fortement campés et marqués. Chacun a sa propre personnalité.
Jacques Terpant est aussi un excellent illustrateur. Son graphisme est superbe. Certaines scènes sont magnifiques comme celles sous la neige ou encore le paysage à la fin. Il donne un bon rythme à ses planches pour bien tenir le lecteur, pour que celui-ci soit pris dans l'histoire.
Dans le cahier graphique, on découvre le Monde des Sept cavaliers où Terpant nous parle des Margraves héréditaires, des Pikkendorfs , des Oumiates et tout cela servi par de très belles illustrations. Excellente idée.
Mon avis vaut ici pour l'intégrale que j'ai vraiment adorée. Reprenant le principe des secrets dévoilés, Giraud nous dévoile cette fois la vie de Tristan Paulin dans un Paris en pleine période de troubles suite à la révolution de la Commune jusqu'à l'après première guerre mondiale. De révélations en révélations, les secrets de ses origines nous apparaissent dans toute leur cruelle absurdité.
L'album est une vraie réussite picturale : chaque case est une vériatble oeuvre d'art de l'artiste Pellejero.
Cette bd est à ranger sans conteste parmi les lectures de premier ordre.
De tous les cycles gravitant autour de la série mère, "Werner et Charlotte" est peut-être le plus malsain. En effet, Jeanne-Sophie et sa morale plus que douteuse donne un sens profond à la série, volant par la même occasion la vedette à Charlotte, clairement. Et lorsqu'elle décide enfin de s'intéresser à Werner, on sait que ce ne sera pas par charité chrétienne, mais bien pour un but personnel... reste à découvrir vraiment lequel.
"Werner est Charlotte" est une plongée dans l'univers de l'aristocratie de la seconde moitié du 18ème siècle, à quelques années de la révolution française. Une époque qui convient particulièrement bien à Bernard Yslaire, vu la qualité descriptive de cet album, aussi bien sur le plan des événements que sur celui des décors, mis en image d'une main de maitre par Boidin. Car c'est finalement le trait du dessinateur qui marque vraiment le lecteur : celui-ci frôle la perfection. Trait fin, décors incroyables, costumes d'époque.
Ce dernier tome donne tout son sens à la série avec un dénouement bien trouvé et un suspense encore accru pour la suite de la saga que j'attends avec impatience.
Un chef d'oeuvre du neuvième art.
Dernier tome de cette série et même s'il reste pour moi le moins bon, l'ambiance par contre reste oppressante et ténébreuse jusqu'au bout.
Même si l'histoire laisse un sentiment de déjà vu, Callède n'a pas son pareil pour réaliser ces ambiances cauchemardesques et le paramètre psychologique très fort de ces personnages n'est jamais laissé en suspens, ce qui rend la lecture toujours attrayante et intéressante.
Le scénario de ce polar fantastique n'est pas des plus original, mais qu'est ce qu'il est efficace. L'histoire est un véritable huis clos se déroulant dans un parking à l'atmosphère oppressante.
A l'instar des bons films d’horreur, Joël Callède prend le temps d'installer les éléments d'angoisse et de peur qui viendront apporter une crédibilité à son macabre récit. Tous les ingrédients sont réunis de façon à ce que les protagonistes sachent que la mort les attend au tournant !
Les dessins viennent aussi renforcer l'ambiance glauque du récit.
1er tome efficace qui démarre à 100 à l'heure et jouant pleinement sur la psychologie des personnages et en partulier sur celle de l'héroïne. On retrouve ici tous les ingrédients qui ont fait le succès des "Comptines d'Halloween"!
Scénario noir de chez noir qui fera frissonner plus d'un lecteur. Diablement efficace!
Depuis 3 tomes, cette longue série faite de hauts et de bas, retrouve tout son intérêt car les histoires entremèlent des personnages rencontrés à travers les différents tomes. Le lien se fait donc facilement et le tout est amené de manière assez convaincante.
On découvre ici une histoire moins légère que d'habitude avec un personnage se chargeant de récolter tous les pendentifs précédents.
J'attends avec impatience le dénouement final avant de relire l'ensemble des Bd pour y déceler les indices qui auraient pu me mettre sur la voie de la fin ( en espérant qu'elle me surprenne, bien sûr)
Mon avis vaut pour ce diptyque qui tient une fois de plus toutes ses promesses par un suspense toujours présent, des rebondissements continuels et des scènes d'action à couper le souffle. Ici, l'agence Damoclès est chargée de protéger la directrice d'une agence de procréation assistée victime de menaces de la part de religieux ultra- conservateurs (est-on vraiment dans de la fiction ?) mais la réalité s'avèrera bien plus inattendue.
Un tome dans la lignée de la série, vive, ryhtmée avec une histoire bien faite et diversifiée.
Ce diptyque s'achève en apothéose avec un suspense haletant particulièrement bien préservé. A aucun moment on ne peut deviner la fin de l'album et cela constitue une belle prouesse.
L'histoire est ryhtmée avec de nombreuses scènes d'actions mises parfaitement en lumière par le dessin de Henriet.
La très bonne impression du premier tome est confirmée dans ce deuxième.
Fan de Callède, il me restait encore à découvrir cette série Damoclès que j'avais un peu ratée au moment de sa sortie. Ce tome 1 m'a vraiment plu avec un bon suspense maintenu jusqu'au bout et un point de départ intéressant : une société futuriste où les milliardaires vivent dans la peur d'une nouvelle forme de terrorisme. Afin de faire face à une vague d'enlèvement contre rançons, la société de protection Damoclès s'est spécialisée dans la protection rapprochée des grosses fortunes. Au programme, armement et combianison hi-tech, cascades en tout genre.
Début dynamique, fin intéressante, dessins de grande qualité.
La série se laisse lire mais sans réelle passion, c'est vraiment la moins aboutie de toutes les oeuvres de Leo. Les événements mis en scène sont peu palpitants, la présence du Stepanerk qui tient des propos philosophiques de comptoir devient vite lassante et le fil conducteur apparait fort superficielle.
Bref, une série pas vraiment indispensable d'autant que les dessins ne relèvent pas le niveau.
Le tome 2 est un peu plus palpitant que le précédent qui m'avait plutôt laissé sur ma faim.
Ici, l'intrigue est assez palpitante (Boris et les Hospitaliers doivent trouver du serum pour contrecarrer les ravages du mal d'Orion). Dans un décor de Paris post- apocalypse, les actions s'enchainent à de 200 à l'heure et c'est bien le défaut que je trouve à cet album. En effet, Non seulement on passe d'une scène à l'autre sans grande transition mais surtout on ne prend Pas le temps de s'arrêter sur aucune d'elle.
Il en est de même avec le personnage de l'Echarneur que l'on voit finalement trop peu alors qu l'on pouvait en entendre plus.
L'album reste magré tout agréable à lire et les dessins sont de qualité.
Au fil de la lecture de cette série, j'en étais arrivé à douter de son intérêt, mis à part commercial pour l'éditeur, tant les différents opus paraissent irréguliers (scénarios légers et tellement attendus). Je me permets d'ailleurs au passage de critiquer cette politique de Delcourt de publier des séries qui obligent le lecteur 'consommateur' à des achats à un rythme effréné...
Heureusement, ce Voyage du Sagittaire est certainement le tome le plus abouti de la série avec une mise en place haletante et un suspense bien maitrisé. Il apporte aussi un nouveau regard et de nouvelles informations sur les personnages rencontrés dans les albums précédents et les liens qui les unissent. La parution du dernier volume approche et la cohérence finale est de plus en plus grande.
Ce nouveau cycle ne commence pas de manière exceptionnelle. Le scènario est assez anectodique et n'apporte aucun réel élément complémentaire à l'univers de Neige. Certes, nous sommes en territoire connu, post-apocalyptique, Avec des personnages atypiques au langage fleuri, mais il manque de la profondeur au récit. Le dessin de qualité reste un peu fade par rapport à celui de Gine. Du coup, il se dégage de ce premier tome une impression de déjà vu un peu décevante. J'espère que l'histoire va décoller dans les prochains tomes.