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Je découvre Daniel Clowes avec cet album, eh bien une fois refermé, il est certain que je vais poursuivre la découverte.
De prime abord, le graphisme, tellement personnel et efficace, séduit. Ensuite l'histoire en elle-même enfonce le clou.
C'est une chronique de vie ordinaire, des habitants de Ice Haven le tout sur fond d'un drame qui secoue la bourgade.
Les personnages sont formidablement dépeints. Certains sont attachants, d'autres franchement antipathiques, mais toujours d'une justesse incroyable.
Donc, 8/10 : à lire absolument.
A History of Violence est un polar dans le plus pur style, il a tout ce qu'il faut, là où il faut et saura réjouir les amateurs du genre, sans jamais s'y limiter. L'histoire est prenante, l’ambiance oppressante, de bout en bout, impossible de s'accorder le moindre répit. On subit les événements, pris dans la tourmente d’un passé refoulé et porté par un dessin faussement tremblotant car d’une justesse incroyable.
Ce n’est pas un livre violent, selon les critères actuels, le titre prend tout son sens dans les dernières pages, comme si la violence était contenue, confinée, tout le long de l’histoire pour éclater finalement et rendre l’horreur encore plus dérangeante.
Une BD exceptionnelle.
La seule chose qu'on peut regretter, c'est de devoir attendre la sortie d'un film à gros budget pour voir débarquer en France ce comics qui date de quelques années maintenant.
Un peu comme l'ami Sckizo, l'idée ma parraissait bonne. Les différents styles graphique présentés dans ce collectif ne m'ont pas choqué, j'ai plus été déçu par la rapidité avec laquelle les contes sont torchés (3-4 planches en général) mais aussi et surtout, SURTOUT, par la qualité médiocre de la traduction. Une floppée d'erreurs de français, de répétitions et de tournure gnan-gnan dans les dialogues qui nuisent vraiment à la lecture. A lire en VO ?
Proposition de titre :
Le portrait ovale ou comment anéantir une nouvelle de Poe en 2 étapes.
Etape 1 : Un dessin laborieux.
Disons-le tout net : même si tout le monde n'apprécie pas, Bilal est un grand dessinateur. Il est donc logique en soi que des dessinateurs s'inspirent de son travail pour affiner leur propre style et parvenir ainsi à une forme d'indépendance. Pascal Somon n'est pas de ceux-là. Nous avons en face de nous un dessinateur tellement accaparé par ses traits éparses de pastel blanc sensés donner une note nonchalante MAIS artistique à l'ensemble, qu'il en oublie ses proportions, perspectives et mises en scène. Le résultat est mauvais. Je vous invite à le constater par vous même sur la planche de preview...
Etape 2 : Un dessin inutile.
Un bon écrivain n'a pas besoin de support visuel pour donner à son oeuvre un goût de réel, d'authenticité, ou même pour situer l'action. Tout cela est compris dans sa plume.
Ainsi pour un dessinateur qui choisit d'illustrer un texte, il faut, soit apporter de nouveaux éléments de compréhension (Tardi avec les romans de Céline), soit orienter le lecteur vers une autre interprétation (Sfar chez Bréal). Rien de tout cela ici. Les dessins ne sont là que pour combler les blancs. On passe d'ailleurs rapidement les dessins pour ne s'attarder que sur le texte, largement suffisant.
Ajoutez à cela la préface trompe-lecteur et vous aurez un chef-d'oeuvre d'inutilité.
Une bonne surprise, assurément. Un moment de lecture plaisant mais qui commence à tourner un peu en rond vers la moitié du livre.
Certains problèmes de mise en scène désamorce des gags pourtant alléchant.
Vivement le tome 2 pour voir où tout ça peut nous mener.
Pour exorciser sa peur et ses cauchemars récurrents à propos de son séjour forcé au collège, Riad Sattouf contacte le ministère de l'Education Nationale afin d'être autorisé à suivre une classe de 3ème du collège Charles-Henri (3ème collège de France) pendant 15 jours.
Son intention est louable : il veut dépeindre l'ambiance réelle d'une classe, loin de l'image tronquée que les médias donnent. De ce fait, le choix du collège Charles-Henri (3ème collège de France) n'est bien sûr pas anodin. Son principal argument : son éditeur, Hachette, gage de sérieux.
Avec ce ton de névrosé anxieux et suant bien à lui, Sattouf nous raconte sa mission de taupe chez les riches. Le résultat est terrible. Surenchère de marques, comportement malsain et paroles crue, mépris...Il ne fait pas bon vivre pour tout le monde à Charles-Henri (3ème collège de France).
Un livre tout à fait intéressant et drôle recommandé pour les gens comme moi qui détestait déjà cet univers avant de le connaître. Il vous convaincra que vous êtes dans le vrai.
ouaw !! Une BD pas culte pour moi ! Bien sûr Jano force un peu sur l'herbe et le résultat m'a foudroyé.
Trève de plaisanterie, je n'ai pas aimé cette BD. Le dessin est certes soigné, mais le scénario m'a laissé coi. Faut-il être dans le même état que l'auteur pour l'apprécier ?
J'attendais plus d'une BD ayant reçu le grand prix d'Angoulème 1990 (une année faible ?)
Se prétendre amateur de BD et ne pas avoir lu d'Edika c'est grave...C'est même une faute de goût impardonnable.
Je peux comprendre qu'on aime pas, mais c'est une des rares BD qui me fassent rire aux éclats. Des moments cultes, des dialogues complétement dingues, des situations impossibles...Ca fait 30 albums qu'il fait la même chose, et c'est toujours aussi drôle.
Cet avis vaut pour la série.
Aberzen est une série qui est très sous-estimée selon moi. Son problème est que les 4 tomes forment un tout et on ne peut pas porter de jugement sans en avoir lu la totalité.
On ne comprend rien à ce qui se passe dans les 3 premiers tomes, on est comme le héros, on se laisse porter sans savoir où.
Je pense qu'en construisant son histoire, N'Guessan a pris grand soin de laisser le lecteur dans l'ombre, pour qu'il réfléchisse, qu'il se pose des questions qui ne trouveront leurs réponses que plus tard, comme pour récompenser les plus courageux. Et en ce sens le tome 4 tient toutes ses promesses, une fois arrivé au dénouement, tout s'éclaire et prend un sens.
Je ferais le même reproche cependant que le patron, certains personnages sont trop ressemblant, et lire en N&B me semble difficile, mais une fois rentré dans l'histoire, on oublie ce détail et on profite.
Je ne peux que vous encourager à lire cette BD à part dans le catalogue Soleil.
Je commençais gentiment à trouver que Sfar en faisait trop, qu'il se perdait dans toutes ses séries, et dès que j'entamais une de ses BD, je partais avec un apriori négatif, sauf pour ses carnets.
J'ai donc dépensé mes 40€ pour me le procurer, certain de passer un bon (gros) moment. Je rentre à ma maison, le dos courbé et en sueur (il fait son poids le saliguaud) et j'entame les hostilités.
Sfar parle de tout ! Des juifs (énormément), des ses enfants (beaucoup), de sa vie quotidienne (souvent), de ses voyages (pas mal),..., et bien sûr de Caravan (en fait, non, presque pas) qui est un morceau de musique (je le dis parce que moi je savais pas). Et le mieux (oui, parce qu'il suffit pas de parler de tout pour faire un bon bouquin) c'est que c'est intéressant, drôle, et qu'on apprend plein de trucs, notamment sur Sfar lui-même, sa démarche artistique, tout ça, tout ça.
Bon, résultat (oui, c'est pas le tout, mais je bosse, moi) j'ai complétement changé d'avis sur le bonhomme, et, même si je trouve toujours certains de ses bouquins pas très bons, je vais au moins aborder ses nouveautés avec moins de circonspection et plus de plaisir. Je conseille donc à tout ceux qui veulent se faire une opinion plus proche de la réalité sur le Monsieur.
Tout le monde connait le fameux proverbe : "Un Larcenet au printemps, c'est fête dans les champs"
Bon, et ben c'est vrai. Larcenet semble avoir trouvé son style, qui lui permet d'optimiser le temps de réalisation tout en conservant un rendu final exceptionnel, et ça tombe bien, on aime ça.
Consernant l'histoire, on sourit, on rit, et on passe un bon moment à suivre les pérégrinations citadines de Nic Oumouk, maiiiiiiiiiiiiiiiiiiis comme l'auteur le disait, l'histoire est finalement assez enfantine, et on peut regretter un certain manque de délire, de dégentement (?) quand on connait quelques unes de ses oeuvres précédentes. (je met un point là parce qu'elle est déjà pas mal longue cette phrase) Le déroulement de l'histoire, loin d'être inintéressante, suit une trame assez conventionnelle et plate, peut-être à cause du public visé. Mais on se demande dans ce cas, pourquoi est-ce que ça sort chez Poisson Pilote ? (ben oui, pourquoi ?) Je l'aurais pour ma part plutôt vu dans une collection jeunesse. Mais que cela ne vous dissuade surtout pas de lire Nic Oumouk, c'est du tout bon.
ou, "Jérémie en vacances".
Envoyer toute la clique en camping sur la plage donnait l'impression d'offrir à Riad Sattouf un scénario en or, dans la veine du précédent. Malheureusement, le scénario tourne en rond au bout d'une trentaine de page, et on se retrouve à attendre la fin, plutôt que de la craindre. Ca reste cependant assez déjanté, on rit sincérement quelques fois, mais rien comparé au tome 1. Il nous reste à espérer qu'il ne s'agit là que d'une faiblesse et que l'ami Riad se reprendra pour le prochain.
Une très bonne BD selon moi. Sattouf, dans un style parfaitement maîtrisé et adapté au ton de l'ensemble, met en image le quotidien de Jérémie, lead-graphist dans une boîte de jeux vidéos. Malgré ce que le titre peut laissez entendre, notre Jérémie fanstasme sur les jolis pieds de Florence, la secrétaitre de sa boîte et tentera par tous les moyens de la séduire.
Un BD assez bien barrée en somme, avec de grands moments d'humour, des situations qui rappelleront des souvenirs (bons ou mauvais) et des trucs complétements loufoques, la loose de Jérémie et de son pote étant un puit inépuisable. Par contre, rien à voir avec le Combat Ordinaire (si je peux me permettre, Karine).
Recueil de dessins de Ferri parus dans divers HS de Fluide Glacial ou pour certaines collaborations ("30 pinceaux contre l'indifférence" notamment). On y trouve un Ferri incisif et noir, mais juste et drôle. Le gag n'est pas forcément évident, mais une fois découvert, il est toujours bon, et fait au moins sourire.
100 strips indépendants et formant malgré tout une histoire cohérente. Un pari (réussi) de plus pour Trondheim.
Un étranger se crashe un jour dans un royaume perdu au milieu des nuages. Il va y chambouler toute la politique étrangère, et par là même, quelques-uns des sujets. Le graphisme typé et simple de Gerner sert à merveille le scénario et donne une identité à l'univers, le rendant plus mysterieux encore. Une magnifique BD que je me vois obligé de vous recommander.
Un huis-clos intéressant qui se veut étonnant, sans malgré tout y parvenir : les éléments s'emboitent un peu trop facilement. Ceci dit, on passe un très bon moment, parfois étouffant, avec la patte propre à Peeters, toujours pleine de sensibilité.
Ahr...je voulais pas lui mettre 10/10, mais 7/10...Je mets 4/10 pour réequilibrer tout ça. Desolé.
Une très bonne idée que cette intégrale. On y retrouve tout l'art de Vuillemin et la lecture terminée, on a presque envie de se laver les mains tellement le graphisme crade est bien rendu. Un regret tout de même, les blagues sont assez connues pour la plupart, avec des variantes (ah, moi je la connaissais avec un belge...) et c'est relativement vite avalé pour ses 580 pages.
Aucune hésitation après le premier volume de l'intégrale. On retrouve avec plaisir nos cow-boys du 666. Malgré tout, on sent Greg en manque (mais loin de la panne) d'inspiration et qu'il essaie notamment avec "Les Shériffs" de retrouver les émotions de "Le ciel est rouge sur Laramie" ou de "Red Dust" avec "Le doigt du diable". Légére déception donc, mais qui passe très vite tant le talent des auteurs est au rendez-vous, et au final, on se retrouve tout penaud et triste de laisser nos héros. Une très bonne série.
Une découverte fantastique pour moi grâce à cette édition en intégrale. Greg nous présente un traitement du western s'éloignant des classiques Blueberry ou Jerry Spring. Il arrive, tout en se basant sur des faits authentiques, à construire des histoires bien ficelées et envoutantes. Je pense notamment à "Le ciel est rouge sur Laramie", véritable chef-d'oeuvre. 12 pages de bonus sur l'oeuvre et les auteurs et une histoire courte ("Le palomino") finissent de compléter cette excellente intégrale.
"Du Trondheim dans ta poche" semble être la description qui s'accomode le mieux à cette BD et à son format. Adaptant son dessin à la collection "Patte de Mouche", Frank Le Gall nous livre ici des planches de très bonne facture, servies en grande partie, il est vrai, par un scénario complétement déjanté de Trondheim. Ce dernier nous conte en 22 pages les 5 dernières minutes d'un épisode de série policière (Sherlock Holmes pour être précis). Un régal !
Avec la contrainte oubapienne de l'itération iconique, Trondheim nous livre ici une cinquantaine de strips à l'humour éminemment plus libre que ses dernières productions (on peut y lire des gros mots). Le "héros" de cette BD habite son lit, se livrant tantôt à des réflexions philosophiques, tantôt aux considérations les plus terre à terre.
Cet avis vaut pour la collection complète.
Admirablement préfacée et agrémentée de photos et dessins inédits, Rombaldi nous livre ici l'admirable oeuvre de Gotlib dans un magnifique écrin qu'on aime à parcourir, s'arrêtant sur les planches les plus marquantes. Et on se surprend à relire dans l'intégralité le volume, se roulant par terre, ce qui est tout de même moins pratique pour lire, il faut l'avouer. Il est malheureusement difficile de se procurer cette collection dans son intégralité (notamment les volumes 8 et 9), je recommande néanmoins à tout le monde de chercher à se la procurer, indispensable qu'elle est à toute bédétheque.
Un portrait réalisé par Guy Vidal, un proche collaborateur de l'époque Pilote. Ce livre est exceptionnel à bien des égards, il permet tout d'abord de découvrir plus en profondeur le génie qu'est Goscinny. Pour les jeunes comme moi qui ne le connaissent que par ses écrits, c'est une véritable bible, illustrées de photos et dessins inédits de la collection d'Anne Goscinny.
Il permet ensuite de comprendre Goscinny et ses combats pour le statut d'auteur et de scénariste de BD, pour imposer des auteurs moins "faciles" et pour donner sa véritable identité à la BD française.
Et enfin, il nous permet de saisir à quel point la Bande dessinée lui est éternellement redevable.
On atteint avec ce tome des sommets. Là où les précédents se contentaient d'être très bon, celui-ci est excellent. Le quotidien de Peter devient exécrable et certains de ses pires ennemis reviennent le tourmenter. S'ajoutant à cela son entrée à l'Université, Jonah Jameson, les filles et sa tante malade, le costume se Spider-Man se fait de plus en plus lourd à porter pour le jeune Peter.
Un premier tome intéressant sans casser des briques. Le quotidient décrit n'atteint pas la force d'un Larcenet ou d'un Trondheim, mais sait séduire par certains aspects. On veut savoir qui Franck va choisir et on passe au final un bon moment. Et c'est le plus important.
Les habitués de l'OUrvoir de BAnde-dessinée POtentielle et quelques invités se livrent ici à une performance publique des plus originale. Deux équipes se répartissent en deux festivals. Celui de Bastia et celui de Lucerne (Suisse), organisés du 4 au 6 Avril 2003. Pour chacun des 32 thèmes autobiographiques, les participants doivent réaliser un strip de 2 cases. Un premier strip (les cases A et B), et un second (cases C et D) sont ensuite mélés suivant cet ordre : ACDB, d'abord autour du même thème, et de festivals différents, ensuite en mélangeant thèmes et festivals pour un résultat de 270 pages de BD.
Du fait des thèmes autobiographiques abordés (par exemple, "premiers mots dit au premier collègue rencontré") certains strips font plus private joke, mais la plupart sont très drôles et bien menés.
Outre la qualité affligeante de cette...appelons-là "chose", il faut y ajouter le mattraquage médiatique, censé nous faire croire au chef-d'oeuvre. Je suis en général ouvert à toutes les genres de BD, mangas, comics, et même les nouveaux genres, les essais, parfois ratés, mais avec toujours une volonté créative derrière. Cette "chose" n'est pas une BD, mais un storyboard, sur lequel ont vomi 3 "coloristes". Il faut vraiment être trois pour faire ça, tout seule Beinex n'aurait pas réussi à louper les couleurs comme ça. Ils auraient au mois pu avoir le courage de revendiquer leur oeuvre comme un storyboard et ne pas avoir la prétention de l'appeler BD. Au niveau de l'histoire, parce que je l'ai lu (oui, oui) je pense pouvoir dire que c'est un premier tome d'introduction, comme on en voit fréquemment. Le problème ne se situe pas tellement à ce niveau, mais plutôt vers les dialogues. Il sont fades et laissent un arrière-goût de fosse sceptique sur la langue. C'est creux, ça manque de dynamisme, c'est gnan-gnan (je ne cite pas d'exemples, je n'ai pas la "chose" avec moi)...les 89 pages sont vites avalées, ce qui pourrait être un signe de qualité, mais ici c'est surtout le signe d'un vide interstellaire écrasant.
Je conseille la lecture cependant à tous ceux qui trouvent une BD mauvaise. Lisez-ça et vous verrez, mais la pire merde vous sera tout de suite plus digeste.
Pour l'humour, je dis pas, il est clairemenet destiné à un jeune public, mais le dessin est très efficace pour ce style de BD. Carabal croque en quelques traits les attitudes de la vie quotidienne. Un exercice difficile.
Une étude qui va très loin et qui nous montre Gotlib tel qu'il est, un Homme.
De forte connaissance Gotlibienne sont requises (renvoi à des planches dans le livre).
Je conseille de le lire en plusieurs fois pour ne pas risquer l'indigestion.
Avec un verbe totalement maîtrisé saupoudré d'un humour glacial à toute épreuve, ce Gotlib raconte sa vie comme personne.
De son enfance à son adolescence, d'anecdotes en anecdotes, vous en aprendrez un peu plus sur ce maître de l'humour.
A lire pour vous payez une bonne tranche...
Enfin, on retrouve le géant Gotlib dans des planches inédites tirées de Pilote, l'Echo et bien d'autres encore...
Acteur d'une époque disparu, le briseur de tabous professionel qu'est Gotlib ne se rend même pas compte
à quel point il manque à la BD adulte d'aujourd'hui. Ce bouquin nous permet de nous replonger pendant quelques instants dans
l'univers exceptionnel de Marcel, du bonheur à l'état brut.
Je me suis ennuyé à mourir, et j'ai dû me forcer pour finir.
C'est lent et très confus. Les quelques scènes d'action ne sont malheureusement
pas mise en valeur par le découpage et certains choix graphiques.
Les personnage sont trop nombreux sans être présentés, les prénoms volent sans
que l'on sache à qui ils se ratachent, et de ce fait, les personnages n'ont pas vraiment
de personnalité.
Le dessin est très correct, mais la mise en couleur informatique n'est pas maîtrisé,
et les effets "photoshop" cassent le parti pris graphique.
Quant au scénario, il se met en place douloureusement dans ce premier tome.
Je ne me procurerait pas le second tellement ça a été dur....