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Mini-récits présentant, comme le titre de l'album, le laisse présager, l'ultime vol de pilotes de chasse impliqués, selon leur nationalité et donc leur parti pris, dans la seconde guerre mondiale.
Ce livre est graphiquement très réussi. Une mention spéciale est attribuée à la première scène de combat en vol qui rend aisée l'immersion du lecteur très aisée. Les avions sont splendidement et scrupuleusement détaillés et fidèles aux modèles originaux. Encrage très fin et couleurs pâles et léchées donnent une dimension supplémentaires à ces courts récits. Très agréable lecture et découverte des cases.
Ensuite, arrive un brin de frustration lors du passage de récit d'un héros à un autre. En effet, l'histoire du Japonais constituait en soi une excellente approche. Cette multiplicité du point de vue oblige le scénariste à se décarcasser pour séduire et accrocher le lecteur. Ce qu'il fait à moitié.
On l'a tous compris, il ne s'agit pas là du point fort de l'album sans pour autant devenir une faiblesse majeure insoutenable.
La voix-off, on accroche ou pas. Personnellement, rien de tout cela ne me gêne. J'ai l'impression de découvrir ce livre dans un musée, le balladeur sur les oreilles. Si tant est que vous vous ennuyez pendant cette lecture, augmentez le volume de la musique ambiante, plus rien n'y paraîtra.
Côté "bonus", chouette cahier graphique additionnel et pages intérieures originales. Chacun aura sa dédicace. Ok, je l'avoue, toutes les esquisses sont identiques mais sachons rester simple dans nos désirs ...
Mini-récits présentant, comme le titre de l'album, le laisse présager, l'ultime vol de pilotes de chasse impliqués, selon leur nationalité et donc leur parti pris, dans la seconde guerre mondiale.
Ce livre est graphiquement très réussi. Une mention spéciale est attribuée à la première scène de combat en vol qui rend aisée l'immersion du lecteur très aisée. Les avions sont splendidement et scrupuleusement détaillés et fidèles aux modèles originaux. Encrage très fin et couleurs pâles et léchées donnent une dimension supplémentaires à ces courts récits. Très agréable lecture et découverte des cases.
Ensuite, arrive un brin de frustration lors du passage de récit d'un héros à un autre. En effet, l'histoire du Japonais constituait en soi une excellente approche. Cette multiplicité du point de vue oblige le scénariste à se décarcasser pour séduire et accrocher le lecteur. Ce qu'il fait à moitié.
On l'a tous compris, il ne s'agit pas là du point fort de l'album sans pour autant devenir une faiblesse majeure insoutenable.
La voix-off, on accroche ou pas. Personnellement, rien de tout cela ne me gêne. J'ai l'impression de découvrir ce livre dans un musée, le balladeur sur les oreilles. Si tant est que vous vous ennuyez pendant cette lecture, augmentez le volume de la musique ambiante, plus rien n'y paraîtra.
Côté "bonus", chouette cahier graphique additionnel et pages intérieures originales. Chacun aura sa dédicace. Ok, je l'avoue, toutes les esquisses sont identiques mais sachons rester simple dans nos désirs ...
Ce premier opus est à placer entre toutes les mains tant elle offre à son lecteur une palette complète de sentiments les plus divers. Cette petite héroïne encore naïve du haut de ses 4 ans est à croquer. Malgré leurs péripéties, les 3-4 compères sont très très attachants.
Les graphismes sont parfaitement en adéquation avec l'histoire, c'est-à-dire très bea
Belle BD comique dont les persos principaux aux mimiques délirantes nous font rire aux éclats. Un peu inconstante dans la qualité du scénario, on passe malgré tout un bon moment de lecture!
Comme je le disais plus haut, certains passages sont tout bonnement vides d'intérêt. Je pense plus particulièrement à celui des hyènes (2 planches). Sans cela, on reste accroché par une intrigue légère et naïve du début à la fin de l'album. Pas de prise de tête ici, on se laisse porter par un humour fin et/ou lourd.
Quant aux graphismes, hauts en couleurs, ils apportent à la savane une chaleur de toute beauté. Des couleurs somptueuses accompagnent le lecteur dans les pérégrinations des héros magnifiquement dessinés!!
Ces petites bêtes sont d'une expressivité délirante. Leurs mimiques sont à mourir de rire et rendent particulièrement bien leurs sentiments!
Mention spéciale donc pour cela !!!
Vivement le second tome
Je ne connaissais pas du tout l'auteur! Ma copine a acheté le livre au Salon de Wavre, a eu une belle dédicace un peu crade à l'aquarelle de Ptiluc puis l'a lu.
Moi curieux comme tout, je saute dessus (sur le livre pas sur ma copine! ) et le choc après 20 minutes de lecture!
Alors que dire ? Très simple ! Attention, artiste en liberté !!! Du P U R bonheur. Une légèreté, une naîveté et plein d'à-propos dans un style qui sort des sentiers battus. Impossible de rester insensible à ces petits rats.
Svp, ne passez pas à côté de cet album, on frise l'excellent !!! Tout bonnement ahurissant. Tout, tout, tout est bon dans cet album : scénario comico-accrocheur - dessins splendides, animations fluides. Etc, etc...
N'arrivant pas spécialement à accrocher aux graphismes de la BD en la feuilletant en librairie, je débute donc la lecture de l'album peu rassuré par des graphismes qui me laissent dubitatif. Ni franchement laids ni tout à fait de qualité à faire pâlir un Peau-rouge, le style de Gihef me laisse perplexe. Reste alors à apprécier le scénario. Celui-ci est original avec son montage qui nous permet de voir vivre presque simultanément le quotidien des 4 protagonistes. Point commun : tous ont besoin d'argent à cause de situations diverses et de ce fait acceptent un jeu mortel (je n'en dis pas plus). Une photo leur est donc remise pour remplir à bien leur mission. Jusque là donc rien de transcendant! Mais attendez de découvrir les photos! Personnellement c'est à ce moment-là que j'ai réellement accroché au scénario! A partir du visionnage des photos, tout s'accélère. Les actions et réactions des 4 joueurs malgré eux, les réflexions des lecteurs, celles des héros. Bref, tout un tohu-bohu particulièrement accrocheur et bien orchestré se met en branle. Jusqu'à la fin de l'album, les 4 personnages et le lecteur vont haleter, stresser et finalement particpier à ce jeu maccabre pour ne plus être 4 mais 5! En quelque sorte, il s'agit d'un livre dont vous étes également le héros...
Un album qui a donc commencé sans fracas mais qui termine dans un train d'enfer. Tant les premières planches sont parfois quelconques pour ne pas dire qu'elle procure une lecture fastidieuse, tant la progression de la narration prend de l'envergure et la qualité est beau fixe.
Un peu comme ce vieux dicton qui oblige le beau temps à apparaître après la pluie, après quelques planches maussades il devient impossible d'arrêter une lecture palpitante.
Et les dessins me direz-vous? Personnellement, j'ai toujours eu du mal avec des graphismes réalistes car je me braque involontairement sur les quelques dessins non probants à mes yeux, cela se confirme encore une fois! Toutefois, je gage qu'une lecture approfondie des dessins me permettra de me familiariser avec ceux-ci et de réellement percevoir leurs qualités. Haalala, il est donc difficile de se débarasser de ses préjugés. Mais l'effort doit être fait au vu des qualités de l'album car il le mérite. Diantre, Seigneur BD, ouvre mon esprit et laisse entrer la grâce !
SI le second tome est de la trampe de la progression qualitative du premier tome, cette série risque bien d'être un réel succès!
Belle Bd semi-narrative semi-active dans laquelle le jeune héros affronte une réalité très difficile : celle d'être un orphelin recueilli par des prostituées allemandes en temps de guerre. A la barbarie collective ambiante à Berlin succède un petit paradis : la maison close. Mais bien vite, la réalité reprend ses droits. Une réalité que de toutes ses forces Fred combattra sans relâche si ce n'est pour découvrir le fameux pouvoir des femmes ! Pourtant souvent cette réalité prendra l'apparence du rejet de sa personne, d'un petit homme moustachu, d'une nouvelle lettre d'alphabet omniprésente et destructrice. Rien n'y fait, Fred continue de porter en lui l'espoir, un espoir à la couleur verte et à 4 roues...
Un album émouvant, perturbant car remplis de petites anecdotes lourdes de conséquence et de sens.
Une BD remplie d'humanité pour une vie ... pour un enfer
Lola Cordova est un 'One shot' percutant. Ses graphismes sont beaux et le montage est original. Idem pour le scénario. La fin est très bien ficelée. Le train de l'action est haletant si bien que l'on peine à se reposer quelques instants avant que Lola ne s'encourt vers d'autres pérégrinations plus saugrenues les unes que les autres. On se demande d'ailleurs qui des auteurs ou de l'héroïne prend des substances illicites...
Pourtant, malgré toutes ces qualités, une impression de léger malaise hante mon esprit à la fin de cette lecture. Serait-ce le thème de la protistution qui diminue inconsciemment la portées des actes et des réflexions de l'héroïne, l'abus de son corps comme 'contrepartie' lui permettant d'arriver à ses fins, la langage peu châtié de cette dernière ou simplement le farfelu de la trame de l'histoire?!?!?
Peu importe, on a là entre les mains un BD qui possède du caractère, et qui ose s'affirmer haut et fort, à sa manière, dans un univers axé vers "l'anti-pudibonderie" (hum hum désolé pour ce néologisme). Ici, ce sont vos carcans idéologiques qui vont en prendre un coup, peut-être même exploser en mille morceaux si vous adhérez corps et âme à la cause de Lola.
Palsembleu, lisez, appréciez ou non, mais lisez que diable!
A ne pas mettre en toutes les mains, surtout les plus jeunes mais à découvrir quand même !!!
Et bien disons qu'à la lecture de cet album, mon impression personnelle n'est pas bien définie dans le sens où, comme cela a été dit avant moi, mêler l'absurde au tragique reste déroutant à première vue pour une personne n'ayant connu cette époque noire que par ouï-dire.
Toutefois, je trouve que la tolérance et la compassion sont les maîtres-mots des saveurs qui me restent à la bouche à la suite de cette lecture. Le principe d'autodétermination est ici également intiment lié à celui de la réflexion, de la volonté personnelle et du passage à l'acte. Quant à mes neurones, ils reviennent sur terre au même titre que les deux protagonistes, Zelig et Zelig senior lors d'un final qui permet au lecteur de retrouver les balises d'une lecture plus conventionnelle.
Ici prônent l'esthétisme, les notions de différence et de tolérance sur celles d'un monde en mal de repères que je vous les laisse imaginer. Ici prime grandeur, et non décadence.
Une lecture à réserver à un public averti et prompt à continuer sa propre réflexion sur le thème abordé par l'album.
Je suis tout simplement bluffé. Mes yeux sont encore écarquillés devant l'écran de l'ordi alors que j'ai posé le petit bijour de Mister Herenguel y'a 10 bonnes minutes.
Les raisons ? Il suffit de l'ouvrir pour comprendre la première des qualités. Même si s'immerger lors d'une lecture complète de l'album reste la meilleure manière de réaliser l'ampleur de la réussite : des graphismes à couper le souffle...
Côté scénario, chapeau! Plus de 60 pages de surprises, de découvertes, de faux-fuyants, de pistes lancées. Bien mijoté, l'action reste ciblée sur un petit groupe de protagonistes. Le suspens monte encore d'un cran lorsque l'héroïne annonce les raisons de sa présence au shériff. Les deux dernières pages, quant à elles, font planer un frisson d'horreur et lancent merveilleusement, plus haut encore, l'intrigue
Je n'y connais rien en histoire bretonne (c'est bien bretonne non ?) mais le scénario est sympa et se laisse découvrir avec envie. Loin d'être un album exceptionnel, un chef-d'oeuvre comme certains aiment à appeler ces BDs assez rares, celle-ci est toutefois de bonne qualité si vous n'êtes pas en quête de cases de type dynamique et de scénario hyper détaillé (cela ne veut pas dire un scénario non travaillé non plus, ne me faites pas dire ce que je nai pas dit!). Personnellement, cela ne m'a pas rebuté, loin s'en faut. Ces rythmes de lecture et d'action calmes s'associent à merveille à la plénitude de tout marin quittant le plancher des vaches pour la haute mer. Pour peu que vous ayez le pied marin et appréciez les histoires de pirates, vous ne serez pas déçus par cet opus.
Certains éléments du scénario nous sont donnés de but en blanc et il est nécessaire de les accepter tels quels. A un seul moment j'ai ressenti un goût de trop peu (post première case page 32), sinon rien de dérangeant non plus et une fois l'ouverture d'esprit nécessaire réalisée, vous passerez un bon moment d'autant que certaines pistes sont volontairement laissées ouvertes pour conserver le suspens.
Ah oui, il s'agit du premier album dans lequel je trouve deux fautes d'orthographes : page 5 case & page 23 case 6. Rhédibitoire mais quand même ...
Ceci-dit, on a à faire à un album réussi qui donne envie de connaître la suite, ce qui n'est pas donné à tous ! A lire donc pour se détendre et passer un bon moment sans se prendre la tête.
Un album N&B absolument splendide.
Une folle épopée dans laquelle le héros malgré lui prend petit à petit conscience des destinées de peuples, de tout un monde dont il a dorénavant la responsabilité. L'illumination & la révélation sont rapidement apparues au petit chninkel, mais la route de la réussite est longue et parsemée d'embûches...
Agrémenté de graphismes sobres mais sompteux et doté d'un scénario dont Van Hamme a le secret, cet one-shot est une véritable réussite qu'il est impératif de connaître, ou de faire connaître.
Je n'ai pas mis 10/10 car la perfection n'est pas de ce monde. Mais l'appellation chef d'oeuvre (pour la note de 10/10) convient comme un gant à cet album tout bonnement époustouflant.
Comme quoi il n'est pas nécessaire de se surpasser pour produire de la qualité, il suffit seulement d'exprimer le meilleur de soi-même, et c'est en cela que Van Hamme & Rosinski excellent.
Merci messieurs pour ce pur plaisir de lecture.
Ce tôme propose l'affrontement entre les Huns et les Romains, entre Attila et Flavia....
Les graphismes sont toujours aussi splendides, un point qu'il est toujours essentiel de souligner. Le scénario quand à lui ne se livre pas encore entièrement et laisse des incertitudes pour le tome suivant.
On adore Attila dont l'obsessionnelle bravoure guerrière (identique à celle de Végéta dans l'anime Dragon Ball) lui forge un caractère de plus en plus destructeur. Ce seul personnage donne toute son ampleur à cette série décidément bien menée !!!
Non franchement, je cherche mais je ne vois pas de points négatifs.
Il s'agit là d'une série incontournable dans le genre!!!
Cet opus diffère totalement des deux premiers en cela qu'il met l'accent principalement sur l'Orbis et Flavia. On quitte donc la barbarie sauvage des Huns et de leur chef Attila pour se concentrer sur l'Orbis, ses complots politiques et la préparation de Flavia... je n'en dis pas plus.
Il n'est donc plus question ici de sauvages batailles, même si de sanguinolents sacrifices parsèment ça et là le scénario, mais bien de mise en place tacticienne. Le calme avant la bataille devrais-je dire.
Une fois de plus la qualité du scénario concocté par Valérie Mangin nous immerge totalement dans ce troisième tome avec un seul regret cependant, les gamineries du jeune empereur Valentinien III. On apprécie ou pas, personnellement, j'y vois là une baisse dans la qualité du récit.
Hormis ce fait, les graphismes sont toujours d'aussi belles factures, même si de temps à autres, selon le plan choisi, certains visages donnent l'impression de ne plus correspondre. Ce point ne m'avait pas heurté dans les deux premiers tomes, dans celui-ci j'en ai fait l'amère constat. Rien de scandaleux toutefois rassurez-vous.
Je dirais que cette cote plus faible s'explique par un fait entièrement imputable aux auteurs: Les deux premiers tomes d'excellente facture ont immergé le lecteur dans un monde cruel et barbare, dans lesquels le sang coule à flot tant dans les veines des Huns, que sur le corps des autres...
Replonger dans un album où la tactique prédomine sur l'action revient à priver le lecteur de ses instincts les plus primaires : celui du besoin d'être mauvais, celui d'endosser le rôle du tueur aux mains propres, du spectateur vicieux.
Oui si Valérie Mangin arrive à combler nos désirs de cruauté dans les deux premiers tomes, il est un fait que l'on en redemande à la fin du troisième opus. Mais pour nous faire patienter, la scénariste, par sa dernière planche, a réussi à faire vaciller nos quelques certitudes établies tuot au long des 2 tomes!
LA bataille risque d'être grandiose, vivement le tome 4!!!
Le tome 2 poursuit dans la même lignée que son prédécesseur.
Le scénario est d'aussi grande qualité que le précédent. Certains voiles sont levés mais sans relâche l'intrigue se poursuit, offrant des voies pour le moins surprenantes.
La Déesse Kerka est ici au centre de l'album. Sa relation avec Attila se complexifie davantage, celles avec ses parents se clarifie. Les dés ont été jetés, mais par qui et pourquoi...
Les graphismes sont tout toujours aussi somptueux. Rien à redire de ce côté là.
Ce second opus relance une fois de plus l'action avec une fin très prometteuse. Au final même s'il ressort de ce volet une impression d'action plus lente, la guerre est belle et bien lancée, plus sanguinolante que jamais.
L'heure est aux choix stratégiques, voyons ce que recèle le tôme 3...
Voici une magnifique surprise. Cette BD est une véritable réussite.
Le scénario est travaillé, finement ciselé avec des retournements de situations, des allliances ... rompues etc etc. Transposer la lutte entre les Huns et les Romains dans un environnement intergalactique fonctionne à merveille.
Et dès l'apparition de la Déesse Kerka (seul point plus faible du libre à mon avis mais on oublie bien vite ce détail tant l'action est haletante), on entre dans le vif du sujet pour ne plus le lâcher tout le long de l'album.
Les graphismes sont tout bonnement beaux. Très beaux même.
Ce premier tome propose plus qu'une simple découverte des différents instigateurs de l'épopée.
Il s'agit là d'une guerre sans merci dont la première bataille meurtrière et sanglante vient de se terminer, pour en appeler d'autres encore bien plus dévastatrices...
MMMh Comme les graphismes sont somptueux! Une petite merveille. Mais que c'est beau!!!
Séra s'est surpassé pour cet album. On quitte vraiment le réalisme pour entrer de plein pied dans un graphisme particulier. Les couleurs de fond sont léchées et d'une douceur extrême tandis que les volumes, les personnages, les objets et les décors prennent vie par des contours noirs. Cet album semble avoir été réalisé en deux passes : la première par des aplats de couleurs puis la seconde par la mise en forme des volumes.
Le moins que l'on puisse dire c'est que le résultat est des plus détonant! On passe de planches sublimes en planches magnifiques. Ou alors, malheureusement, le lecteur est rebuté par ces dessins quelque peu et délaisse un petit bijou.
Le montage est assez agréable en cela qu'il diffère souvent au gré des pages, donc la lecture est dynamique, paradoxalement au cases qui sont assez statique et qui confère à l’ambiance déjà mystérieuse une dose supplémentaire d’angoisse.
Côté scénario, on commence par une situation tendue entre un fils et son père qui conduit ce dernier au bord ... du suicide. Mais au lieu de perdre la vie, c'est plutôt la tête que le héros va perdre tout le long de son périple.
Farman, héros malgré lui, va donc perdre ses repaires dans un nuage de fumée verte pour atterrir... nul ne le sait! Ni lui ni les protagonistes de l'aventure ne le savent. La seule certitude que Farman défend bec et ongle est celle d'avancer, de progresser dans ces lieux mystérieux et inconnus.
Au fur et à mesure des planches plus belles les unes que les autres, les questions s'amoncellent dans le cerveau du héros perdu ainsi que dans ceux de ces compagnons d’infortune.
Une mise en situation détonante pour une série prévue en trois albums.
Ne passez pas à côté d’un petit chef-d’œuvre…
Tout débute par la vision d'un pape, et quel pape! Prêt à tout pour une immortalité illusoire. Au point qu'il faille lui trouver un successeur, donc organiser un conclave ...
La trame de l'histoire est connue.
Le scénario de Jorodowski fonctionne à merveille et est bien mené. A l'intrigue principale viennent s'ajouter des complots, des traîtrises et des jeux de séduction. L'action est trépidante et le montage des cases est bien réalisé, classique mais très fonctionnel dans la réussite.
A l'image des corps dessinés superbement (trop superbement on en viendrait presque à regretter cette époque), nos âmes sont choquées par une telle débauche de luxure et de pouvoir. Les graphismes restent fidèles à Manara, on aime ou pas, mais quand on aime, on ne s'en lasse pas. Si bien que ... non je ne peux pas en parler sans lever un bout du voile ... si bien que la fin du Tome 1 révèle bien des surprises ... très surprenantes.
Bref, vous découvrirez dans ce Tome 1 la famille Borgia, ses opposants, des mœurs décidément bien d’une autre époque, encore quoique…
Une lecture à conseiller malgré l’attente d’un second tome pour s’assurer d’un très bon lancement de la série !
J'ai longuement hésité entre 4 boules ou 4.5 puis j'ai souhaité modérer mon choix pour laisser la perspective d'albums encore meilleurs.
Tout d'abord ce qui frappe lorsque l'on prend cet album, c'est la qualité de la couverture. Graphiquement très imposante je trouve, la qualité du carton m'a également beaucoup plu (je connais pas le nom mais c'est celle qui laisse des méchantes traces de doigts si on ne s'est pas lavé les mains avant de prendre l'album).
Ensuite, on ouvre l'album et on se retrouve devant un graphisme (je m'exprime à titre d'amateur de BD et non de professionnel) travaillé par ordinateur je pense. Cela rajoute un peu d'analogie au manga (ce qui est assez agréable vu l'histoire de samouraï) tout en restant dans un graphisme "occidental" denué de couleurs flashs désagréables et dans un univers également "européen".
L'aspect sombre des graphismes se lie parfaitement au scénario qui est loin d'être rejouissant pour les héros. Bien sanguinolant sans verser dans l'excès facile, on a l'impression de ressentir chacune des blessures des protagonistes par un choix de couleur idéalement choisi.
En opposition à cet aspect sombre, on trouve des applats colorés plus vivement qui me font personnellement penser à l'impressionisme allemand par moment. On aime ou pas, moi je trouve que cela rajoute de la chaleur, de l'attachement au décor sans lequel on aurait pu trop facilement se distancer de l'action. Bref, un peu de chaleur dans ce monde cruel de brutes...
De ce côté là donc une belle réussite (pour moi on frôle un petit chef-doeuvre).
Du côté de l'histoire générale, la trame de fond est assez classique en ce sens que l'église et l'inquisition inspire le dérouilement de l'histoire.
Maintenant côté scénario, on aurait pu craindre le pire avec un début larmoyant mais très vite (après 7-8 planches), on tourne franchement dans le très bon pour aboutir à l'excellentissime bers les 3/4 de l'album. Beaucoup d'originalité et de mystères qui nous éclairent en partie sur la signification du titre de l'album.
De ce côté là donc on ne peut que se réjouir.
Du côté de l'animation, là je reste pantois devant la scéance d'entraînement. Ce n'est pas joli, c'est tout bonnement exceptionnel. Pour ceux qui apprécient Ninja Scroll (anime japonais de smaurais), ils retourveront le même bonheur.
Le reste de l'album est de très très bonne facture et le montage classique (a contrario des mangas) des cases nous fait apprécier la rapidité des actions comme on eut peut en rêver (cf. l'épisode de l'auberge) dans des combats de ce type. Pour le reste, je pense que le découpage est bien réalisé
Encore une fois, une belle réussite de ce côté-ci.
En conclusion, cet album reflète parfaitement les capacités archétypales de l'allemand: sobre mais diablement efficace et solide comme un roc!!!!
Et si vous hésitez encore, bon sang, découvrez la séance d'entraînement d'Andrej initiée en page 23 et cloturée en page 25.
personnellement, tel Jubeï, je jubile !!!!!
Là tout de suite, je reste mitigé sur la qualité de l'ouvrage à la lecture de ce second opus.
Les 4 premières planches sont de la même trampe que le premier tôme, à savoir d'excellente facture. On y apprend l'élément déclencheur du scénario du second opus.
Ensuite, comment dirais-je, c'est à ce moment-là que les Romains s'empoignèrent...
Les explications sur le "Pourquoi et Comment" étalées sur 18 planches sont pour ainsi dire ... conventionnelles dans le sens où voilà, les faits sont exposés, on suit l'argumentation du scénariste mais rien de transcendant n'emporte le lecteur. On aime ou on aime pas. Moi je ne les trouve pas exceptionnelles. En tous les cas, rien avoir avec la défense d'une thèse théologico-politique, ni même avec un simple article de géopolitique. Enfin bref, du tristement banal.
Ces explications sont également entrecoupées par les scènes d'action qui mènent dorénavant le héros principal, Jalna et son serviteur au lieu de rendez-vous de ce dernier. Mais également par les décisions prises par d'autres protagonistes, eux-mêmes liés au scénario par leur filiation théologico-politique et explicitée dans le "Pourquoi et Comment".
Bref je ne vais pas m'éterniser sur le scénario, il est somme toute middle.
Mais si le scénario pèche un peu, l'animation prend corps et retrouve de la vigueur. Ici, plus de personnages statiques, on vit l'action au plus près de personnages et des héros.
Point positif également, ce sont les graphismes. Là où le dessinateur alternaient belle gueule et tronche de cake, dorénavant on a droit à plus de stabilité dans dessin du perso même sur plusieurs cases consécutives.
Puis y'a pas à dire, l'univers est particulièrement bien représenté.
Choisir un décor post-apocalyptique et réussir à le transposer avec sa touche personnelle, une touche somme toute très réussie, donne un sentiment de réel ancrage à la BD. Moi perso, j'apprécie grandement et j'en redemande.
En conclusion, ce tôme 2 n'est pas une grande réussite (peut-être en partie à cause de la grande qualité du premier album) ni un échec toutefois, et on a la certitude que le tôme 3 ne pourra que venir améliorer cette série qui promet de révéler encore bien d'autres surprises!
Le lecteur se retrouve plongé dans un New-York dévasté dont seuls les gratte-ciels subsistent. Et pour cause, ceux-ci sont habités par des clans, isolés les uns des autres. Mais un danger se rapproche, chaque soir les villages haut-perchés subissent les attaques dévastatrices et meurtrières de pillards. Qui sont-ils, comment apparaissent-ils ? Le village de Jana, Jeltro & leurs deux enfants sera-t-il la cible de ces redoutables meurtriers sanguinaires ?
Outre la présentation des personnages et la mise en place du scénario, ce premier Tôme révèle un rythme haletant, pour ne pas dire frénétique, et une intrigue parsemée de catastrophes, de morts et de suspicions plus machiavéliques les une que les autres.
Figée sur un même gratte-ciel, l'action n'en est que plus haletante car l'auteur utilise savament les notions d'espace (promiscuité, ompossibilité de fuir) et de temps. Mais qu'arrive-t-il à Jalna dans ses rêves, dans sa vie?
Mon Dieu! Mais que se passe-t-il ?
La démesure des lieux, l'incompréhension des populations et la relative faiblesse de celles-ci retranscrivent à merveille la tension palpable dans les communautés claniques. L'atmosphère oppressante est d'ailleurs agrémentée par un savant mélange de mysticisme pseudo religieux justifiant les comportements étranges et le sort injuste ... je n'en dis pas plus.
La fin du premier album renvoie donc au début, qui à son tour permet d'en comprendre ... la fin (du premier tôme) ... qui n'est en fait qu'un début (de l'histoire)...
M'avez-vous suivi ? Non?
Ok, je recommence.
Soyez attentifs à la mise en situation, aux quelques premières cases, elles éclairent sur la suite des événements, mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Eclairer ne veut pas dire expliquer.
Le mystère demeure entier. Des cendres renaît le phoenix...
Les graphismes sont quant à eux fins, détaillés mais parfois pas du meilleur goût, surtout en ce qui concerne les visages des sujets. Certaines cases seront très réussies, et les suivantes à contrario totalement loupées à mon sens.
Dans le même ordre d'idée, la gestuelle des personnages laisse présumer à la BD un aspect assez statique. Toutefois, et l'auteur y parvient à merveille, l'utilisation de couleur (à dominante rouge pour l'action réelle et verdâtre-noirâtre pour l'action imaginée) renvoie l'image d'un feu omniprésent et ... omnipotent. A ces personnages relativement figés donc s'oppose une action rythmée et le mouvement incessant du feu, des flammes et de la fumée.
De cette réelle contradiction, l'on peut affirmer, sans aucun doute, que Bajram a fait naître une BD angoissante à l'univers oppressant ... et au mystère tout entier.
Une série à mon sens incontournable ou, à tout le moins, à découvrir en librairie pour se faire un avis propre...