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Le meilleur = le copié-collé du dessin et des gags du maitre.
Le pire = le copié-collé du dessin et des gags du maitre.
Un conte cruel et magnifique, qui sous ses atours merveilleux, raconte beaucoup des souffrances et des injustices de notre monde, sans jamais s'apitoyer ni y voir une fatalité.
Jean-Baptiste Andréae comme d'habitude nous plonge totalement dans son univers et réalise un très beau travail au niveau des couleurs, alternant les ambiances chaudes et froides, de la même façon que Vehlmann jongle avec brio entre cruauté et rire, brutalité et tendresse, dépit et joie.
Bravo à eux !
Je l'ai lu trois fois. Je n'ai rien retenu d’intéressant.
C'est vide, creux, moche, pas drôle.
Ce n'est pas Astérix, tout simplement.
Ce tome 55 est le symbole même du cahier des charges de la série depuis la dernière reprise :
- choix d'un sujet politico-financier-social-environnemental à la mode et traité de manière consensuelle
- de l'action non-stop
- de l'humour (en l’occurrence ce qui manque le plus)
- du fan service (des expériences scientifiques, clins d’œils à répétitions aux précédentes aventures, réutilisations de personnages / objets à succès à défaut de créer les siens,...)
En terme d'humour Yoann multiplient les grimaces et autres singeries, faisant des personnages des clowns décérébrés sous acides.
Quant à Velhman il multiplie les scènes d'engueulades. Spirou donne réellement l'impression qu'il en a marre de l'aventure et qu'on l'emm … avec tous ces problèmes (peut être le reflet de la souffrance de l'auteur à faire cette série).
Ainsi se retrouve – t – on avec des personnages antipathiques et/ou ridicules.
Concernant le fan service, on atteint le summum avec ce tome et le retour du Marsupilami.
En ce qui me concerne, j'ai du respect pour Franquin.
Aussi la récupération racoleuse et hypocrite de l'univers de Gaston et du Marsupilami, allant à l'encontre des volontés de l'auteur (principalement en ce qui concerne Gaston) et à des fins purement commerciales, me dégoûte.
Si au moins c'était bien fait.
Je passe sur les apparitions grossières de Gaston, Prunelle et consort, pour m'attarder plus particulièrement sur le Marsupilami, principal sujet de cet album.
Celui ci avait disparu depuis de nombreuses années de la série, il fallait justifier son retour.
D'entrée jeu, l'explication ne tient pas, mais alors vraiment pas! Pour ceux qui l'aurait loupée, elle est visible dans la préview sur Bdgest'.
Ainsi c'est Zantafio, ennemi juré de Spirou et Fantasio, qui aurait utilisé la zorglonde (on sait pas d'où il sort l'appareil), pour maîtriser nos deux héros, les obliger à lui livrer le marsu et ensuite faire en sorte qu'ils ne se souviennent de rien et qu'ils évitent le sujet avec leur entourage.
SUPER CREDIBLE !!
Donc à aucun moment Zantafio (génie du mal) lorsqu'il contrôle Spirou, Fantasio et Mr le Comte n'en profite pour les supprimer. C'est vrai que c'est pas son genre.
On rappelle aussi que Spirou se souvient très bien du marsu dans la Vallée des Bannis, avec l'allusion qui en est faite à l'époque par les talentueux Tome et Janry.
Mais bon on est pas à une incohérence près dans la série (surtout après le passage de Morvan).
Seul point positif :
L'action et l'aventure.
En même temps Spirou et Fantasio (et leurs amis) ne font que ça depuis le tome 51. Ils courent dans tous les sens, sautent, gesticulent et crient. Ils n'arrêtent pas.
Cet album ne déroge pas à la règle.
Un moyen peut être pour Velhman de cacher la maigreur de ses histoires.
Ouais donc en fait, c'est un point positif somme tout relatif.
La fin, quant à elle… je vais pas spoiler. De tout façon elle en vaut pas la peine.
Par contre concernant la couverture, c'est le top ! Comme toutes les autres d'ailleurs, dessinée par Yoann. Et comme pour tous les autres albums, la qualité est proportionnellement inverse à l’intérieur.
Enfin comme je l'ai déjà dit pour d'autres séries, cet album, s'il était une création originale, serait plutôt bon. Mais c'est parce qu'il s'inscrit dans la série Spirou, qu'il est mauvais.
Un album mauvais dans tous les sens du terme.
Comme il a déjà été dit dans les précédentes critiques, Jones, n'est absolument pas le sujet de ce tome ou à peine plus que Sarah dans l'histoire concernant le colonel Amos. De fait on est dans l'arnaque pur et simple de la part de l'éditeur et d'Yann.
En effet comme l'a dit Buggos, dans les règles de départ des XIII Mysteries, Van Hamme avait interdit que Jones soit l'objet d'un album. Yann comme a son habitude a voulu jouer au plus malin en contournant la règle. Sauf qu'au final, il a rien contourné du tout, Van Hamme peut être satisfait et l'éditeur aussi puisqu'avec le titre et la couverture l'album c'est quand même vendu.
Voila concernant le contenu réel de ce tome.
Ensuite l'histoire en elle même.
Elle rassemble un ensemble d'idées perverses, sordides et immorales, traitées de manière racoleuses et vulgaires, dignes de magazines people.
On n'est plus dans la provocation des mœurs (cher à Yann) mais comme le dit Buggos, dans le racolage.
Il n'y a aucun suspense ni cohérence concernant la série mère et encore moins si on prend l'histoire pour elle même.
Il est marrant de noter que si le personnage de base (Jones), voir même le personnage réel traité dans cet album (Wittaker), sont des personnages positifs (surtout Jones), cette histoire a la plus grande concentration de (gros) salopards de la série mère.
Wittaker lui - même qui sans être véritablement identifié comme étant du coté des héros ou des « méchants » dans la série mère, se révèle à la toute fin de cet album comme une véritable ordure.
Quant aux personnalités réels présentent = voire les pires torchons voyeuristes de la presse à scandales, pour trouver portraits et histoires aussi inspirées.
Enfin je termine sur le scénariste Yann (Henninot étant parfait pour le dessin) avec lequel j'ai de plus en plus de mal. Si dans les années 80 et 90, ses histoires ont apportées du neuf au sein d'un environnement éditorial en pleine catalepsie. Aujourd'hui il semble tourner en rond tout n'en étant plus que la caricature de lui – même. Ainsi dans la quasi totalité de son œuvre se trouve une figure féminine, sujet à des sévices corporels et/ou psychologiques, quant elle n'est tout simplement pas présentée comme une sal... manipulatrice.
Que dire de plus sur cet album, que je n'est déjà dit pour les précédents. Toujours les même défauts, les mêmes erreurs, les mêmes lourdeurs.
10 ans !
10 ans entre le 1er tome réalisé par Morvan/Munuera et celui-ci par Velhmann et Yoann.
10 ans de misère et de disette pour Spirou et ses lecteurs (je ne compte pas les spin off "Spirou et Fantasio par...").
C'est un véritable lynchage de Dupuis de sa série mère.
Étonnant quant ont voit le dynamisme dont ils font preuve en terme d'édition jeunesse et de mise en valeur de leur patrimoine éditorial avec les intégrales.
A la déception, s'ajoute la fatigue et une lassitude de plus en plus forte à voir s'enchainer les mauvais tomes, tuant petit à petit la série.
Ainsi est on obligé de lire et relire les franquin, fourniers, tome et janry (voir même les nic et cauvin), en attendant de découvrir de nouvelles aventures, dignes de notre groom préféré et pouvoir faire l'impasse sur cette période "d'égarement".
En attendant on peut aussi ronger son frein avec les spin off (et ses quelques pépites). Au passage, à l'époque, le premier tome déjà scénarisé et dessiné par Velhmann et Yoann, ne m'avait pas convaincu. Là où Yann et Tarrin (surtout Tarrin) m'aurait semblé être un meilleur choix pour la reprise de la série mère. A condition de cadrer un peu Yann pour éviter ses délires personnel, comme sur "Aux Source du Z" et " la Femme léopard".
Pffff !!!!
- 0 originalité,
- 0 suspense (bon d'accord on connait déjà la fin mais quand même),
- 100 % de grooossses ficelles
- 100 % d'incohérences et autres délires "treizien", sur les relations et rapports entre les différents personnages secondaires de la série mère. Du coup à aucun moment on rentre dans l'histoire.
Bref pour un album isolé, c'est plutôt moyen. En tant que tome d'une série spin-off de XIII, c'est mauvais et sans réel intérêt. Il n'apporte pas grand chose à la série et au personnage en lui même.
Là où les tomes 4 et 5 ( les meilleurs à mon goût) illustrent parfaitement mais de façon différente la personnalité et l'histoire de leur personnage.
A noter, qu'il s'agit des deux seul tome (avec peut être le T.7 que je n'ai pas encore lu) qui ne présentent pas leur héros comme des victimes.
(Avis pour le reprise)
Ce qui est bien pour le présent album c'est que l'extrait, suffit à décrire le niveau général de l'histoire ( de la reprise) dans son ensemble.
Bref nul, sans intérêt, sans inspiration, sans charme, sans talent et je pourrais continuer longtemps comme ça tant la série cumule les tares et se complais à détruire un pur bijou de bd jeunesse.
Le plus frappant tient dans l'absurde mélange d'éléments des années 60-70 (ex: les blousons noires) et ceux des années 2000 (ex:les jouets électroniques).
Le groupe de la Ribambelle illustre à merveille cet étrange mélange des genres proposé par les auteurs, lorsqu'on remarque (dès le début dans l'extrait ci -contre) que Phil, Grenadine et Dizzy, renouvellent leur garde robe du siècle dernier quand Atchi et Atcha (même si en ce qui les concerne ça change) et Archibald gardent leur tenues du début de la série. De même pour les caïmans, complétement anachroniques.
Enfin que dire de l'humour et de la poésie, qui faisait la force de la série.
Le simple gag de James étourdit à la rentrée des classes montre l'absence total d'imagination du scénariste.
Quant à la poésie, rien, zéro, le néant. Sans doute est ce la raison pour laquelle il ont gardés des éléments de la série d'origine. Mais ici il s'agit plus de nostalgie, gâché par un maelstrom de modernité.
Pourtant Geerts avec "Jojo" avait réussi à montrer qu'il était possible d'allier les trois : Nostalgie - Poésie - Modernité (jusqu'à une reprise ne gâche à son tour la série).
Pour terminerais j'aimerais revenir sur le début de l'album (disponible ci-contre) et son titre.
Le titre d'abord "La Ribambelle reprend du service" , totalement incongru. Je sais que je pinaille, mais que je sache, la Ribambelle n'appartient à aucun service et n'a pas non plus vocation première à rendre un ou des services en particulier. Leur seul but est d'être ensemble et de s'amuser.
Ainsi ce titre résume bien, la motivation de départ, qui est de relancer une série jeunesse à succès et non pas de proposer de nouvelles aventures, comme l'aurait indiquer un titre reprenant la trame de l'histoire.
Et pour cause il n'a pas d'histoire... ou si peu. Et le peu qu'il y a est d'une nullité sans nom et démontre l'absence total de cohésion et de
coordination entre la série originelle et la reprise. Pour plus de détail je renvoie au résumé de GoldNoway.
Je rajouterai même deux éléments contraires à l'esprit Ribambelle, présents dans la preview, montrant le peu d'implication des auteurs dans le travail de reprise.
Surtout qu'il n'était pas compliqué de se replonger dans la série étant donné le petit nombre de tomes : 6.
1 : James est distrait au point de rentrer dans l'école avec le cartable d'Archibald.
Totalement absurde puisqu'il est censé être le parfait majordome sans faille dans son service et attentif à tout choses. Pour preuve le seul "incident" similaire, intervient dans la série au tome 3 = James se trompe de couvre-chef en prenant une casquette de son jeune maitre. L'incident intervient alors qu'Archibald a été kidnappé.
Événement autrement plus déstabilisant qu'une rentrée des classes.
Phil fait même la remarque "Pauvre James faut il que vous soyez affolé."
2 : la réaction "menaçante" (et l'intention de molester) de Atchi et Atcha concernant le surveillant de l'école.
Complétement ridicule ! Véritable insulte à la série et aux personnages ! Jamais ils ne se permettraient un tel comportement vis à vis d'un représentant de l'autorité scolaire et encore moins s'ils sont en faute (même si le règlement et la sentence sont idiots).
Le plus pitoyable dans cette reprise, c'est Zidrou.
Étant donné le succès de ses autres séries, il n'a nullement besoin de la Ribambelle pour vivre. Aussi si il ne le sentais pas, il pouvait dire non. Car il signe là une lamentable reprise.
A l'instar de nombreux autres auteurs à succès, je trouve indigne de sa part, d’encenser des auteurs et séries de sa jeunesse et de les détruire ensuite.
Franchement au départ, j'avais un très mauvais apriori sur cette nouvelle série dérivée de Sillage.
Les précédents spin off m'avait que très moyennement convaincu.
Celui basé sur les "chroniques" présente un intérêt limité, car plutôt réservé aux fans de la série mère. Et même dans ce cas là il ne recèle en soi que quelques perles pour beaucoup d'épisodes moyens, voir mauvais. De plus cette mode de faire appel à plusieurs dessinateurs différents (sous couvert de proposer une nouvelle lecture de la série) souffre généralement d'un manque de réflexion et d'une cohésion graphique (dans la limite des différents styles bien sur) . La pluparts n'apportent rien, mais désincarnent plutôt la série et ses personnages.
Aussi ais-je souvent l'impression qu'ils sont surtout là pour remplir un rôle technique (produire des planches) plus qu'artistique.
Celui sur la jeunesse de Navïs, n'apporte (quasiment) rien à la série. Pour cause, Morvan n'a pas cherché à faire une série reprenant le ton de la série mère et révélant les péripéties qui marquèrent l'enfance de Navïs.
On ne lit pas un spin-off de Sillage, mais une énième série jeunesse avec un garçon ou fille dans le rôle titre = Titeuf, Cédric, Kid Paddle,...
Morvan a voulu faire son Petit Spirou. Seulement là où Tome et Janry nous ont offert un bijou (pour les premiers tomes), Morvan prouve une nouvelle fois, par des histoires (trop) niaises, qu'il ferait mieux de se concentrer sur ses productions ados-adultes.
Enfin et ce sera là mon principal à priori avant la lecture de cet album, la multiplication de ces spins offs (moyens) au détriment de la série mère.
Mais là surprise ! Débarrassé de tous le bagage dramatique de la série mère, Morvan se fait plaisir et nous fait plaisir !
Sillage (Première armes) est le prétexte pour Morvan de revenir aux début de Sillage (entre le tome 2 et 3 je crois) avant qu'il ne devienne lui – même prisonnier de l'évolution dramatique de la série mère.
Alors certes le procédé est un peu facile. Navïs est plus insouciante. Mais quel bonheur de retrouver cette fraicheur du début, avec des aventures de SF pure faisant la part belle à l'action et l'humour (mention spéciale pour le méchant !).
Qu'on soit fan de la série mère ou simple amateur, voilà une série de SF pour tous. La relative indépendance vis – à – vis de la série mère et le fait que la série ne soit pas sur le modèle "à suivre" rend du même coup Sillage (Premières armes) plus accessible à ceux qui ne connaissent pas la série mère ou qui n'ont pas les moyens (ou l'envie) d'acheter toute les Sillage ou futurs tomes du spin off.
Seul bémol, à mon goût, le dessin. Qui n'apporte pas grand chose.
L'aspect manga réponds peut – être à une logique, qui veut que l'on retourne à la jeunesse. Que ce soit celle de la série ou/et du public.
+ étant donné que je ne suis pas toujours d'accord avec les chroniques de Bdgest', je tiens à signaler quand l’occurrence, je partage tout à fait l'avis de D.Wesel.
Cet avis concerne la série dans son évolution depuis le début, jusqu'au tome 14.
A ses début la série proposait des aventures complètes, portant sur la découverte de Nävis, de Sillage et des différentes missions de Nävis en tant qu'agent de Sillage. Le fil rouge étant la condition d'Être Humain unique de Nävis et sa quête de ses semblabes ou du moins de leur civilisation.
Au - delà de la fraicheur et de l'originalité de cette nouvelle série de SF, les auteurs avaient sus proposer un savant dosage entre action et réflexion. Ajouter à cela une héroine (attachante) au caractère bien trempé, des planètes et des races tout aussi surprenantes les unes que les autres et vous obtenez l'une des meilleures série SF de bande dessinée, au succès largement méritée.
Mais comme dit la pub, ça c'était avant.
Avec le tome 8, on assiste au grand virage de la série. A partir de là Morvan va intensifier l'aspect dramatique et la psychologie de ces personnages. C'est la rencontre entre Nävis et une colonie d'être humains.
C'est là le premier point faible de la série. Malgré la découverte de la colonie d'humains, Morvan n'apporte aucune réponses à son héroïne (et ses lecteurs) et passe à autre au chose. Ainsi au lieu d'avoir un album inscrit dans le fil rouge de la série, fort en révélations. On se retrouve avec une histoire autonome, indépendante et en cela similaire à ceux recouvrant les missions de Navïs.
D'où une impression de frustration et de fin de cycle baclée, par un scénariste dépassé par sa série et en panne d'inspiration.
Succès éditorial oblige, la série continue avec un album par an.
Avec les albums suivant le fil rouge devient celui du "complot".
Mais le mélange entre action et réfléxion fonctionne de moins en moins. Morvan à des idées, des ambitions pour ses personnages, pour son univers, ça se voit. Mais sur le papier il ne maitrise rien.
La dramaturgie et la psychologie qu'il essaye d'insérer, sont en décalage avec le récit. La série semble lui échapper de plus en plus.
A ce stade et bien qu'ils en soient loin, on peut craindre que la série et son scénariste, ne suivent le chemin calamiteux de Lanfeust et Arleston.
Cependant on assiste à une reprise en main du récit à partir du tome 10, qui correspond à la fin du premier cycle de Sillage. Cet album permet à la série de repartir sur de nouvelles bases.
Cependant si l'on prend plaisir à lire les nouvelles aventures de Navïs, découvrir de nouveaux mondes et différentes espèces d'extraterrestes, l'évolution dramatique de la série, basé sur celle de son héroïne (censée gagner en maturité) ne fonctionne pas. Nävis, devient de plus en plus anthipatique, car n'affiche plus qu'un seul trait de caractère (sans nuance) de « pleurnichiante » (dixit Krompir). C'est là le cas le plus frappant de la psychologie ratée, voulue par Morvan. Il ne contrôle plus son héroïne.
De plus le fil rouge se déroule lentement et au vu du précédent cycle et de sa fin, on doute de plus en plus, en la capacité de Morvan à savoir où il va et à nous offrir une fin digne de ce nom.
Et nous voilà au tome 14, qui se présente comme une fin de deuxième cycle.
Si l'album en lui même est bon, offrant son lot de péripéties et de révélations, il reste qu'il s'agit d'une fin de cycle un peu baclé (ce qui fait un peu lourd après la précédente fin de cycle = Morvan à l'instar de nombreux auteurs nippons, aurait-il du mal à conclure ?).
En effet les informations distillées, ici et là, au compte gouttes, dans les précédents tomes, ne laissent pas du tout présager une fin (de cycle) aussi proche, aussi rapide. Ca sent le précipité.
Surtout qu'au final, les quelques révélations faites précédements, apportent peu. L'album aurait presque pu se suffire à lui – même.
De plus si les auteurs ne cessent de nous éblouir à travers l'originalité et la richesse de leur univers. On ne peut décidément pas en dire autant de la trame narrative autour du complot. Qui s'avère en définitive, bien sommaire.
Enfin on subit une grosse ficelle sur le dénouement final (je ne dirais pas quoi pour ne pas spoiler). Et franchement, pour le coup, à la place de Nävis, y aurait vraiment de quoi se mettre en colère, parce que c'est un peu foutage de G.... .
Pour conclure je dirais que cet album est parfaitement représentatif de la série. C'est à dire des aventures à chaques fois extraodinaires, des tomes individuellement bons. Mais qui depuis le tome 8 sont assez bancales, dans leur construction autour du développement dramatique de Navïs.
Surement pas l'album qui relancera la série vers la qualité du temps de Goscinny/Morris, mais le meilleur à mon sens depuis la reprise.
Alors certes la surexploitation des Daltons dans la série commence à lourdement peser (comme celle de Zorglub dans Spirou), mais cet album est loin d'être la pire aventure de nos quatre frères (depuis la reprise et même certains albums avec morris).
L'idée de départ est sympathique, (voir nostalgique = elle fait référence à "Les cousins Daltons" et "Ma Dalton"), et ouvre la porte à une multitudes de gags et péripéties en tout genres.
Le problème est que l'on reste à coller à l'idée base, connectée à un gag, servant de fil conducteur à une narration très classique et sans surprise.
La pauvreté du récit est parfaitement illustré dans la fin, bâclée à toute vitesse en ayant recourt à la solution miracle pour neutraliser les Daltons et tous les poncifs déjà vus à la fin de leurs aventures.
Bref vous l'avez compris dans cet album, vous avez du dalton, du dalton, du dalton et du dalton.
C'est là le problème des aventures avec les Daltons, c'est qu'ils envahissent les pages et le récit, ne laissant à Lucky Luke, que le rôle d'un faire valoir.
Mais bon je répète ce que j'ai dis précédemment :
- probablement le meilleur de la série depuis la reprise
- dans le registre des "Aventures Daltons", l'un des meilleurs (sans être formidable) depuis longtemps.
Car à défaut d'une véritable narration et de gags désopilants (je sais que Goscinny est mort, mais on peut toujours espérer) cette histoire à l'avantage de mettre William et Jack au même niveau que Joe et Averell. Ce qui est, somme toute, assez rare et offre une saveur particulière à cet album. Ils rappellent que Joe n'est pas le seul à être un dangereux bandit dans la famille.
Pour terminer je soulignerais l'atout majeur de l'album (et plus généralement de la reprise), le dessin. Achdé est parfait et illustre à merveille les aventures de Lucky Luke. Bien mieux que Morris en fin de série (soit quasiment après la mort de Goscinny).
Pour commencer quelques éléments avaient fait naître chez moi un sentiment de méfiance :
- parcours quelque peu chaotique du passage de flambeau, sous la houlette de Hachette. Connue pour son amour de la littérature et son désintérêt mercantile.
- choix (second) de Conrad au dessin, déjà à l’œuvre sur Marsu Kids, tout autant de "qualité" que dénuée de but commercial.
- et enfin la couverture.
Concernant cette dernière, ma critique est identique à celle de l'album dans sa totalité = des couleurs sans intérêts n'apportant rien au dessin, des décors baclés, des astérix et obélix digne d'une publicité pour céréales, la famille / tribu pictes sortant tout droit de chez Disney et enfin un obélix lançant un tronc d'arbre, là où chez les bretons il se contentait d'un ballon de rugby et c'était 10 x plus drôle.
Ces deux derniers points sont importants car ils sont représentatifs du degré d'originalité et d'humour du scénario. C'est à dire proche du néant. Car tout fonctionne sur des clichés attendus, servit et resservit, présentés ici avec grossièreté, la subtilité et le second degré n'étant plus que de lointains souvenir chez Ferri.
Jusqu'alors Astérix était réputé pour s'adresser à toutes les générations de lecteurs. Aujourd'hui les plus de 8 ans passé votre chemin.
L'aspect aventure de l'album ne vaut guère mieux, le point d'orgue étant l'élément déclencheur mais pour ça je vous renvoie à la critique de ramses12.
Dans cette dernière ramses12 déclare également «vous enlevez les kilts et le whisky et cela peut très bien ce passer ailleurs». Il a oublié de rajouter astérix et obélix, car enfin leur présence et qualités respectives, ne sont pas indispensables à l'histoire. Bref une histoire caméléon, pouvant s'adapter à n'importe quelle série. C'est là la preuve qu'un album est mauvais (et ça ne se limite pas à Astérix).
Ferri n'a pas su s’approprier la série. Il n'a su qu'en exécuter la recette, basée sur des ingrédients marketing, oubliant que la recette du succès n'existe pas.
En ce qui concerne le dessin, au-delà des éléments évoquées plus hauts pour la couverture et valables pour l'album, j'ai remarqué quelques erreurs dans les proportions et à plusieurs reprises le regard des personnages dévie de son objet. Si le trait initial de Conrad est intéressant le rapprochement avec celui d'Uderzo le rend inexistant et l'on se demande alors le choix de ce dessinateur plus qu'un autre (les informations à ce sujet et concernant le choix de ferri sont en ce qui me concerne assez évasives). Peut-être s'affirmera – t – il dans le futur, mais si c'est juste pour brosser les fans dans le sens du poil et arriver au final à son trait de base, autant le faire tout de suite.
Je sais que l'on pourrait me rétorquer, comme il l'a déjà été dit ailleurs, que la comparaison avec les auteurs originaux est facile, que Ferri et Conrad avaient la pression et qu'ils ont du travailler assez vite.
Seulement, comme le dit Ramses12 (oui je sais encore) «c’est certainement difficile de reprendre Astérix, mais personne n’y est obligé» et qu'à ce titre il est normal qu'ils aient à souffrir de la comparaison, surtout si l'on tient compte de leur "travail" effectué pour se montrer à la hauteur de leur illustres prédécesseurs.
Il ne faut pas oublier non plus que ce ne sont pas des débutants. Il s'agit d'auteurs confirmés, chacun ayant connu le succès.
Et qu'en son temps, Uderzo travaillait de front sur Astérix et Tanguy et Laverdure, avec pour chacune de ces séries un album par an. De même pour Goscinny, qui en plus d'Astérix, a assuré le succès de Lucky Luke et Iznogoud (pour ne citer que ceux là).
Pour finir je reviendrais sur deux extraits de commentaires qui m'ont fait rire, dont la note pour l'album est de 3/5 (soit bon album):
« Le scénario est de qualité, y a de l'humour avec certains passages qui font sourire »
Si le scénario était de qualité, il ne se limiterait pas à faire sourire (et encore moins qu'à certains passages).
«une histoire sans réel intérêt »
histoire sans intérêt = 1/5 (baromètre bdgest)
Note : comme signalé dans une autre critique, je tiens à dire que je ne suis pas un puriste d'Astérix.
Une nouvelle aventure de Percevan est toujours un ravissement pour les yeux. Je le répète à chaque fois, mais Luguy nous offre l'un des plus beau graphisme de toute la bande dessinée.
L'histoire en elle même bien que supérieure au deux précédents tomes, souffre toujours de grosses ficelles scénaristique, propres à la série. On regrettera en l’occurrence la légèreté avec laquelle est traité le dénouement et le motif de "trahison" d'un personnage clé du récit.
La dernière case en tout cas est grandiose. Il reste à espérer que ce final et celui des Terres sans Retour, soient exploités à bon escient dans de futures aventures.
Note : je confirme en ce qui me concerne pour les pages 33 et 34.
Critique pour le diptyque les sarcophages du 6 ème continent.
Une très bonne histoire, originale et bien construite, basée sur la passé de Mortimer et une nouvelle machine fantastique, digne de Jacobs.
Le tout servie par un dessin et des couleurs superbes.
Tout au long de l'aventure les auteurs nous régalent de clins d’œils à la série originel, tout en développant leur propre univers et ses personnages.
Le passé de Mortimer, bien ancrée dans l'Histoire, sans tombé dans les clichés, apporte une profondeur au personnage, sans pour autant le renié.
Seul bémol, la séparation en deux tomes. L'histoire aurait gagnée à être condensée en un seul album.
Cette critique est valable pour l'ensemble de la série.
Bonne série de Froideval, qui nous régale sans ce prendre la tête.
Sorte d’ersatz du Parrain dans le futur, catégorie série B, tout y est : violence, action, sexe, humour potache, grosse ficelle scénaristique..., bref du Froideval.
L'histoire : un gamin qui prend la tête d'une famille et qui à chaque tome élimine les autres. Le tout dans un concert d'explosion et d'hémoglobine (en cela, ça fait un PEU penser à Tarantino). Chacune des familles ont une particularité et/ou une nationalité différente (là encore on joue sur les clichés).
Voilà rien de bien intellectuel, ni de très subtil. Mais un pur et bon divertissement.
Fournier seul, avait déjà amené nos héros au pays du soleil levant... c'était bien.
Morvan et Munuera l'ont fait à deux,... c'est de la daube.
Il est impossible de faire une critique intelligente de cet album, tant l'ensemble est mauvais.
Chaque millimètres de parcelle de cases de cette... histoire est nulle.
Aucun intérêt. Rien. Le vide abyssal.
Incroyable. Un exploit comme j'en est rarement vu. Ou comment passer les albums de nic et cauvin pour des chef -d’œuvres.
Et là on se dit que c'est fini. Que Dupuis a compris. Qu'il faut pas pousser le bouchon trop loin. Qu'on frise la catastrophe.
Eh bien non ! Il les laisse continuer avec "Aux sources du Z"...
Et voilà ! Wilbur et Conrad ont récidivé !
Encore que pour cet album on peut noter un léger mieux avec une bonne idée de départ = des marsupilamis siamois ! Mais je vous rassure c'est tout !
Le reste ne sert qu'à remplir le vide abyssal de cette aventure. L'histoire tenant dans un mouchoir de poche, tout juste digne d'un épisode de dessin animé.
Donc pour faire faire des économies aux plus jeunes (+ 8 ans passés votre chemin) voila le spicht :
- deux bébés marsus siamois viennent au monde
- on assiste à leurs premiers pas, avec tous ce que cela comporte comme gags sans imaginations = queue transformé en balançoire, queue pris dans une branche, solidarité des deux petits marsus pour affronter le danger ("l'union fait la force"), ....
- puis par le plus grrrand des hasaaard deux enfants pourris gâtés(eh oui encore des enfants, que voulez vous il faut bien que nos chères petites têtes blondes s'identifient) se pointent avec Papa et deux gardes du corps (idiots bien évidement les gardes du corps).
Déjà le prétexte justifiant leur présence est complétement stupide puisque c'est le père qui emmène ses enfants (qui n'en ont rien à faire) voir la plus grande fleur du monde, sachant que ce dernier ne supporte pas le moindre contact avec la végétation.
Et là que va - t - il se passer ?! ...(suspens).... Les deux merdeux récupère les marsus ! (Ouais je sais vous ne vous y attendiez pas)
- ensuite il ne s'agit ni plus ni moins qu'une succession de gags encore sans imaginations, basés sur la volonté des marsus de s'évader, des enfants à vouloir jouer avec eux et le père débordé par la situation.
Bref on atteint les sommets du rire et de l'originalité.
Et encore je ne vous ais pas raconté la fin... Indice : c'est de pire en pire.
Voila en ce qui concerne l'album.
Maintenant concernant la chronique de l'album (désolé je ne peux pas m'en empêcher) :
"il faut absolument mettre de côté tous les a priori quant à l’aspect commercial du concept "
Mettez les de côtés, ils reviendront en force, après lecture de l'album.
"Car la qualité est là, à tout point de vue, et parmi toutes les séries jeunesses actuelles, les Marsu Kids se placent dans le haut du panier. "
Jetez vite ce panier il est plein de fruits pourris !
"Wilbur nous gratifie une fois de plus d’une histoire sans temps mort et d’une galerie de personnages secondaires bien attachants. "
J'ai lu cette histoire dans le journal Spirou... et ben j'étais pas plus impatient que ça de la retrouver chaque semaine. Ah si ! Avec l'espoir qu'elle s’améliorerait.
Quant aux personnages attachants... entre deux merdeux et un bobo bourré de pognon... sans commentaire.
"Seul regret, la suite n’arrivera pas forcément tout de suite, Didier Conrad ayant été choisi pour succéder à Uderzo sur les aventures d’Astérix"
Aucun regret... à part le choix de Conrad pour Astérix.
Quant je lis les critiques concernant cet album (bdgest et autres sites/magazines spécialisés), j'ai l'impression d'être face à des acteurs qui font la promo de leur dernier film tout en sachant qu'il est nul.
On se fout de notre g....[la politesse m'empêche d'exprimer clairement le fond de ma pensée].
Rien que le titre en dit long "Marsu Kids". Un pur produit formaté, avec comme ingrédient :
- de mignons petits marsus
- un mignon petit indien = meilleur ami des petit marsus (bref, du "jamais vu")
- des méchants = plus bêtes que méchants
A partir de là vous avez tous les clichés possibles, sur l'amitié entre un garçon (pourquoi toujours un garçon d'ailleurs) et un animal (Belle et Sébastien, Flipper, Lassie, Rintintin... vous avez le choix, ça fonctionne exactement sur le même principe).
On retrouve même un petit côté Disney avec :
- un anaconda comme grand méchant des animaux (Scar du Roi Lion, Shere Khan dans le Livre de la Jungle,... là encore vous avez le choix). Le guépard traditionnel étant relégué au statut de victime au même titre que le reste de la jungle.
- pour chaque espèce animale présente dans l'album : le papa, la maman et l'enfant.
Et oui après la camaraderie, la famille. Des fois que nos chères petites têtes blondes oublieraient nos bonnes vieilles valeurs familiales.
Un vrai disney je vous dis !
Enfin concernant la chronique de D.Baran, je dirais que je connais très bien "Donito". En effet il s'agit d'une très bonne série, tout comme "Innomables" (bien que dans un registre différent). Mais que tout cela appartient au passé et qu'aujourd'hui Yann n'est plus vraiment ce qu'il était. J'en veux pour preuve son "formidable" travail sur l'autre série estampillée "comment se faire du fric sur l’œuvre de Franquin ?" "Gastoon".
Concernant l'intrigue, quoi dire de plus sinon qu'elle est ultra classique et que par conséquent malgré le fait qu'elle "comporte très peu de temps mort" on s'ennuie énnnooormément.
Concernant le dessin, certes il n'est pas mauvais, mais je trouve un peu pompeux de le comparer à Franquin. La liste s'allonge d'années en années quant on parle "d'héritier de Franquin" (Bar2, Fane, Batem...).
Voila c'est tout.
Pour terminer je dirais que cet album, s'il était une création originale, serait très moyen. Mais c'est parce qu'il se revendique de l'univers du "Marsupilami", qu'il est nul.
Et j'espère bien qu'un album comme ça on n'en fera plus !
+ (je tiens à signaler, que je ne suis même pas un puriste de l’œuvre de Franquin)
Enfin un bon album !
Depuis le tome 7 on assistait au naufrage de la série (qui coïncide avec la reprise par Morvan de la série Spirou).
Les tomes 8 et 9 étaient de véritables catastrophes scénaristiques, et après le soubresaut du tome 10, le tome 11 nous inquiétait quant à la possibilité de la série à repartir à son meilleur niveau.
Voila qui est fait avec ce 12ème tome. Ouf !
Une course poursuite d'enfer, une planète aux effets étranges et le grand retour d'un personnage majeur de la série...
Cet album donne un nouveau souffle à la série. Navis commence à trouver sa place, l'histoire avance... attention Navis fait le ménage.
On regrettera néanmoins l'absence de Bobo, ce qui ne serait être le cas dans le prochain album.
+ s'il est vrai que je considère comme mauvaise la période allant du tome 8 à 11, cette critique concerne avant tout le scénario. En effet le dessin reste du meilleur niveau tout au long de la série.
En ce début de nouveau cycle nous retrouvons une Navis métamorphosée, un nouveau décor, de nouveaux enjeux et surtout un nouveau personnage fort intéressant..., si seulement le fond pouvait accompagner la forme.
En effet, non content de nous submerger de tous les clichés japonais existants dans "Spirou", voilà que l'auteur recommence dans "Sillage".
Sagesse de l'ancien, paix intérieure, patience, etc
On notera également la fausse retrouvaille avec Bobo (caricature de lui-même), qui n'aboutit sur rien à part un :
"je suis à la recherche d'une paix intérieur et un sens à ma vie" (Bobo)
"Moi aussi" (Navis)
"Bon, ben salut et à la prochaine" (Bobo)
Bref, le même schéma pseudo-existencielle qui dure depuis le début et qui ne mène nul part; Il serait tant que les personnages évoluent.
Car pleurnicher, râler, et "philosopher", ça va deux minutes, mais faudrait voir à faire mieux !
Bof, voilà mon ressentit à la lecture de ce tome.
Une trame peu palpitante, archi-connue et prévisible. L'album de trop.
Morvan à trop vouloir faire dans le genre "dramatique" et "triste" passe à coté de la série.
Navïs se laisse (une fois de plus) manipulée. Après tous ce qu'elle a vécu, elle pourrait enfin grandir. Et nul besoin d'en rajouter une couche avec cet album, les tome 5, 7 et 8, suffisaient amplement à faire éclore cette maturité, encore absente chez Navïs.
Pas mal mais la trame est assez classique et la découverte des humains aurait put être plus percutante. Alors que l'on attendait cela avec impatience, ça n'apporte rien au récit. Il semblerait même que cela ne change rien au statut, d'humain unique, de Navïs
En conclusion un album de transition sans grandes surprises, très en-dessous du niveau général de la série.
Voilà le véritable tome 9 !
Cet album s'inscrit complètement dans l'évolution du tome 8.
Bien que classique, il est nécessaire à la série. Il est la porte vers la seconde partie de la série, un nouvel univers.
Les parallèles avec le tome 1 montrent qu'une étape a été franchie, une nouvelle arrive. Tous les personnages de la série disent adieu à leur passé.
Bon après ce n'est pas n'ont plus un chef-d'œuvre de suspense et d'action. Mais je le répète, c'est un album de transition, et dans ce cadre il joue son rôle contrairement au précédent complètement inutile.
Après le tome 4, il était difficile d'imaginer ce que serait la suite des "Nombrils" et si la qualité serait à nouveau au rendez-vous.
Eh bien, rassurez-vous le tome 5 est dans la pure veine du précédent et encore plus jouissif.
Les situations sont plus hilarantes les unes que les autres, au grand dam de certaines... et certain.
On retrouve une Karine métamorphosée, métamorphose qui s'étend à chacune des Nombrils, ainsi qu'à leur entourage.
Néanmoins attention, un danger mortel guette le trio...
Après la fin de "Les Terres sans retour", je m'attendais à une suite direct, en lien avec la mort de Leizu, le départ de la princesse Qann avec nos héros et la mort du Roi. Donc petite déception.
Mais peut-être cela fera-t-il l'objet d'un autre album.
Quoi qu'il en soit "Les Marches d'Elyandisse" est de nouveau un chef-d’œuvre graphique. En revanche le récit reste en dessous, comme c'est le cas depuis le départ de Fauche de la série. Les actions, se succèdent les unes aux autres, sans véritables péripéties.
Rien de véritablement intéressant dans cette nouvelle reprise.
Sans être aussi mauvais que les précédents, l'aspect et l'esprit cartoon, donne une sous-version de Spirou destinée un public d'entre 0 et 3 ans (on n'atteint même pas les 7 ans et on est loin des 77 ans). En effet depuis "Machine qui rêve", on sent la volonté de Dupuis de (re)proposer un Spirou destiné aux jeunes âges.
Le problème s'est qu'à vouloir en faire un produit formaté, on obtient une caricature des années Franquin :
" Salut les enfants ! On est les reporters du magazine Spirou ! Venez avec nous on va vivre plein d'aventures extraordinaire. Youhouuu !"
" On retrouve ce bon vieux Champignac, toujours aussi excentrique et ce sacré pendard de Zorglub ! Je vous l'dit on va bien rigoler avec ces deux là !"
"Ah j'oublais, on va courir et s'amuser dans une jungle remplie de petites bébêtes marrantes ! Alors rejoignez-nous !!"
Et oui, on retrouve pour la deuxième fois d'affilée, ce cher Zorglub. Quel effort ! (surtout si on considère la suite)
On pouvait s'attendre à mieux de la part de Vehlmann. Surtout au vu de son travail sur "Seuls" (un must), proche de l'esprit des derniers Spirou de Tome.
A croire que c'est une tradition chez de très bon auteurs (Morvan, Yann, Vehlmann) de faire une un travail formidables sur d'autres séries (Sillage, Les Innommables, Seuls) et minable sur Spirou.
Yoann si à la base possède un graphisme intéressant, ce dernier disparait ici au service d'expressions clownesques (Zorglub ridicule)
Enfin on connait l'identité de XIII ! Bon après il n'y avait que deux possibilités, donc le suspense portait plus sur la personnalité et le passé du personnage que sur son nom.
Et là patatra... le trois quart de l'histoire concerne l'autre personnage. Un petit peu d'accord, mais les trois quart!!
On savait déjà qu'il faisait partie de l'IRA et aux dernières nouvelles c'est XIII le personnage principal.
De plus l'histoire du jeune irlandais membres de l'IRA, "exilé" aux états-unis, est un thème éculé au cinéma et dans la littérature.
Il eu été plus intéressant de traiter cet épisode, depuis la mort du père adoptif de XIII (T.6 et 7), en passant par El Cascador, jusqu'à son apparition sous le numéro "XIII".
Ici le personnage se limite au rôle de spectateur, comme dans le tome suivant, ce qui, pour un personnage principal de cette importance (XIII = nom de la série, quête d'identité tout au long de l'histoire....) est un comble.
Enfin le dessin. Faire appel à un autre dessinateur n'est pas une mauvaise idée, si ce n'est qu'il s'agit d'un collègue connu.
Dès lors prise de risque = 0, qualité = très bien, marketing = encore mieux. Sans compter la ressemblance de certains personnage avec l'univers d'une série à succès "Blueberry".
Pffttt!!!! N'importe quoi !
Alors que la série passe pour un chef d'œuvre de suspense et d'action (à raison d'ailleurs), la fin est bassement marketing.
Le personnage principal, après des années de luttes et de poursuites, se limite à celui d'un quelconque lecteur puisqu'il apprend la vérité de la même manière que nous. Pour un dénouement aussi attendue, "quel effort" de la part du... scénariste. Tous ce résout, sans obstacles (véritables) ni péripéties... à la retraite le vieux XIII !
Dernier tome de ce qui est, la trilogie "Des Ombres de Malicorne".
Point culminant de la série au niveau du récit, servit par un dessin époustouflant (le meilleur étant encore à venir).
Deuxième tome de ce qui va être, la trilogie "Des Ombres de Malicorne".
Point culminant de la série au niveau du récit, servit par un dessin époustouflant (le meilleur étant encore à venir).
Premier tome de ce qui va être, la trilogie "Des Ombres de Malicorne".
Point culminant de la série au niveau du récit, servit par un dessin époustouflant (le meilleur étant encore à venir).
Formidable histoire sur la vie à la campagne.
L'expérience vécue en parallèle, par les deux groupes (Jojo/Mamie de Jojo/GrosLouis d'un côté et le Directeur de l'autre), révèle tous le charmes des vacances d'été à la campagne.
Les différentes rencontres qu'ils y font sont autant de souvenirs inoubliables, marqués sous le sceau de l'amour et de l'amitié.
Après une aventure australienne un peu en dessous (le moins bon des Tome & Janry), voilà le grand retour du duo.
Un album qui illustre parfaitement leur travail = du Franquin dans les années 80.
Une méchante aussi diabolique que mécanique, un humour de dingue, des dialogues qui font mouche.
Avec cyanure T&J créent pour la première fois leur propre "méchant", en l'occurrence une méchante, ce qui constitue une première dans "Spirou et Fantasio". Et attention une vrai méchante, rien avoir avec l'insipide "Paris sous Seine".
Seul regret, l'absence (volontaire ou non) de Cyanure pour le reste de la série, alors qu'elle se faisait très présente dans le dessin animé de l'époque.
Attention voila Tome et Janry ! Tous simplement les meilleurs avec Franquin.
La preuve, cet album. Aucun auteurs n'ont su aussi bien qu'eux, reprendre d'entrée de jeux.
Avec "Virus", tous y est, le talent est là : de l'aventure, de l'humour, des inventions... et le meilleur est à venir!
Tout simplement un chef d'œuvre! T&J nous offrent une aventure originale sur le thème du temps, avec leur Champignac.
Preuve, s'il le fallait encore, qu'ils ne se contentent pas d'imiter mais d'innover ! Et avec talent s'il vous plait !
Fantastique histoire sur les difficultés d'intégration au sein d'une école, à cause d'un physique "pas dans la norme".
Un récit tendre et touchant, mettant en avant la cruauté et l'amitié chez les enfants.
Que dire de plus si ce n'est qu'il est encore meilleur que le précédent.
Encore mieux qu'un chef d'œuvre ? "Le réveil du Z" !
Seul album à ce jour ayant exploiter avec talent le thème "Zorglub", avec ses originaux "Z comme Zorglub", "L'ombre du Z" et "Panade à Champignac".
T&J ne se contentent pas de reprendre une recette qui marche (Zorglub) comme leurs successeurs (T.50, 51 et 52), ils l'améliorent !
Histoire classique sans grands rebondissement. Peut-être pas le meilleur scénario de la série mais sans conteste l'un des meilleur graphisme qu'est offert Luguy à "Percevan".
Or c'est ce qui fait "Percevan", une histoire et des personnages simples, dans un décor fabuleux.
Depuis le tome 43 (loin d'être le meilleur) la série périclitait de plus en plus, ormis peut-être le tome 47.
Cependant bien que de qualités moyennes, les derniers albums n'ont jamais atteint le niveau des derniers "Astérix", "Lucky Luke", "Spirou"...
Avec celui-ci on pouvait s'y attendre, mais dès la seconde partie (et les premières cases) la série regagne du souffle et retrouve cette rancœur et animosité d'antan entre le sergent et le caporal, qui faisaient défaut depuis une dizaine d'albums.
On peut donc considérer cette aventure comme tout à fait respectable pour une 53 ème aventure des "Tuniques Bleues", mais attention... peut mieux faire.
Arrrghh!!!!!! Au secours qu'est ce que c'est que cette horreur ?! Morvan/Munuera/Yann partez vite et ne revenez jamais!
Cette BD est une honte, je ne comprend pas que l'on ai pu accepter d'éditer cette aventure chez Dupuis !! Elle devrait être supprimée des annales des aventures "SPIROU" !
Il n' y a aucun respect de l'oeuvre de Franquin et de ces successeurs, à cela s'ajoute la qualité désastreuse du scénario (comme pour tous les autres albums).
Je pense vraiment que je vais revendre les tomes 47 et 48, et même le 49 si je l'avais.
Par pitié, faite revenir Tome et Janry. Eux seuls sont capables de rendre ses lettres de noblesses à la série.
Je pense que certains épisodes de l'animé "Spirou et Fantasio" (de l'époque Tome et Janry), feraient de très bons albums pour faire repartir la série. Animé lui aussi supérieur à celui basé aujourd'hui sur "l'oeuvre" de Morvan et Munuera.