Les avis de - cedd79

Très bon album.
Lu d'une traite et franchement, je ne m'attendais pas à ça et j'ai beaucoup aimé.
Ça monte en puissance en puissance à chaque chapitre, pour un final explosif qui n'est pas décevant.
A lire avec attention, car pas mal de personnages et des éléments saupoudrés tout au long de l'histoire qu'il faut bien recomposer pour comprendre tous les tenants et aboutissants. Mais tout est bien ficelé, avec un message politique fort.

Sympathique, mais sans plus.

Si graphiquement c'est vraiment chouette, scénaristiquement, on a le droit à une course poursuite à cent à l'heure.

Très vite lu, et puis c'est tout. Dommage.

Après un premier tome franchement chouette de bout en bout, cette suite démarre très bien, mais devient très anecdotique passé le premier tiers.

En effet, si l'univers développé par l'auteur est vaste et très intéressant, malheureusement, dans ce tome 2, toutes les infos arrivent par une multitudes de personnages aux histoires elliptiques. Les "héros" sont peu présents et n'ont plus grand chose à apporter. Quant aux deux nouveaux protagonistes (qui semblaient prometteurs), ils sont vite mis de côtés et très mal utilisés. Même le "Spectre artisan" est également rangé au second plan sans plus de justification. On sent que l'auteur s'est fait dépasser par son sujet, en voulant en raconter trop à la fois, et s'est perdu dans toutes les pistes ouvertes.

Quel dommage !!!

Acheté deux tomes pour ma nièce. Et elle comme moi avons été très déçus. Les dessins sont moches (oui, c'est subjectif) et les histoires vont du sans intérêt au n'importe quoi.

Cela plaira certainement à la génération habitée aux histoires plus "modernes" de canards. Les autres risquent de rester en-dehors.

Tenté de lire ça complètement par hasard sans savoir sur quoi je tombais. Pas pu terminer tant c'est chiantissime et mal foutu.

Comme quoi, il ne suffit pas d'être trash pour être drôle. N'est pas Reiser qui veut. Qu'est ce que c'est faible !

Ça ne raconte pas grand chose, ça tourne en rond, des relents extrémistes très dérangeants... Non sérieux, aucun intérêt.

Sans être un truc incroyable, "Michel et les temps modernes", ça se lit bien, ça pause quelques questions et ça fait passer un bon moment. A lire !

Un one shot sympathique mais sans plus. Malgré des graphismes tonique, de l'action haletante, et un format attrayant (un seul tome ça fait du bien), le scénario est franchement tiré par les cheveux et le dénouement (sans le dévoiler) demeure clairement irréaliste et prévisible. Les personnages restent sans aucune profondeur. Comment s'attacher à un héros sans aucune dualité ?

Bof, sans plus donc...

Un bien étrange oeuvre que voilà ; tant pas la façon de raconter l'histoire que par les dessins. Mais quelle maitrise !

Si les premières planches peuvent surprendre (un grande partie de l'intrigue se déroule également dans les pensées des personnages, notamment celles de Silence qui sont un poil déstabilisantes au début), on est happé par l'univers très sombre que nous propose Comès et l’empathie pour Silence (et les seconds personnage) se construit lentement mais surement. Les deux parties sont de qualité égale, je dirais même que plus on avance dans l'histoire meilleure c'est. Surtout que l'auteur fait l'effort de faire progresser la narration avec de nouveaux éléments et personnages à chaque chapitre dans une structure claire et rigoureuse.

Le dessins sont tout aussi dérangeant, avec un vrai décalage graphique entre les trognes des personnages, les animaux et la nature qui donne une énergie mais aussi une ambiance glauque à souhait. Les passages sont la neige sont superbes.

Si vous ne connaissez pas, foncez ! C'est en effet bien particulier, mais quel régal !

Je suis vraiment tombé au hasard sur cet oeuvre d'Etienne Davodeau. Et quelle surprise ! Comme à son habitude, cet auteur sans créer des personnages très vrais, et des structures narratives solides.

Le bouquin sorti en 1997 n'as pas pris une ride. A découvrir !

Le moins que le puisse dire, c'est que "Voix de la nuit" demande une lecture exigeante dans le sens où rien ne sera donné au lecteur sans qu'il ne fasse d'effort pour comprendre et apprécier ; donc au risque d'en laisser beaucoup sur le bord de la route, les premiers chapitres étant ardus à appréhender.

Ainsi, il faut vraiment lire attentivement, prendre le temps de décrypter chaque case et certaines bulles très longues. Les auteurs mettent en scène les "héros" de cette histoire (à travers des graphismes torturés) en faisant abstraction de toutes la mise en situation, ce qui peut souvent poser quelques soucis de compréhension si l'on ne possède pas des connaissances historiques quant à l'Autriche et à la fin de vie d'Hitler et de ses généraux. L'histoire est dramatiquement vraie, torturée, sombre (voir très sombre) et forcément, de page en page, cela ne s'arrange pas.

Alors est-ce que j'ai été emporté par cette oeuvre pour le moins singulière ? Je ne dirai pas cela, car j'ai passé de nombreuses pages à me demander où les auteurs voulaient m'emmener, sans parler de la complexité de compréhension de certains passages. Mais l'intensité du propos, l'ambiance résolument morbide et finalement l'histoire racontée m'ont fait apprécier cette BD que je sais qu'il me faudra relire une ou deux fois avant d'en comprendre vraiment toute l'essence.

A découvrir donc...

Pour ma part, grosse déception. Je n'ai pas réussi à éprouver de l’empathie pour les deux personnages principaux, peut être simplement parce qu'au fond, on ne les connait pas. Du coup, je suis resté très extérieur. De plus, leur caractérisation est restée vraiment trop basique.

Quand aux graphismes, si certaines cases sont plutôt bien réussies, d'autres sont (à mon goût) franchement loupée, avec des problèmes de profondeur et de proportions très dérangeants... De plus, la réalisation est parfois confuse : j'ai eu du mal à comprendre ce qu'il se passait et les flashs-backs ne sont pas toujours bien amenés.

Le thème reste néanmoins très intéressant.

Ce sont les dessins et l'ambiance qui m'ont attirés. L'auteur possède un vrai talent pour ce qui est de la mise en scène et du graphisme, et j'ai hâte de le voir travailler avec un scénariste, parce que c'est justement le problème de cette BD.

Une fois l'émotion véhiculée par les graphismes passée, l'illusion disparait. Le scenario est convenu, fragile, presque vide.

Bien dommage donc...

Quelle surprise ! J'ai mis le temps pour le lire (je voulais faire les choses bien), et bien je n'ai pas été déçu.

Bon déjà graphiquement, c'est une vraie claque. Que c'est beau, mais que c'est beau ! De vrais tableaux, des pages à admirer durant de longs moments. Chaque détail, chaque couleur, sont soignés, dégagent quelques chose. C'est vraiment très très fort. Et pourtant, je suis pourtant bien du genre à faire attention aux graphismes qui font illusions et qui cachent un scénario souvent fragile.

Mais là, le scénario est tout sauf fragile. Chaque personnage possède un caractère bien construit, et apporte un plus à l'histoire. Chaque élément à sa place. Alors que j'ai été un peu dérouté par le premier tome. Il ne s'y passe pas grand chose, mis à part la vie "calme" de ce petit coin du monde. Mais dès qu'on attaque le second tome, tous les éléments distillés avec finesse tout au long du premier tome, se mettent en place, tout s'articule, dans un rythme plus que soutenu. Finalement, j'adore ces deux tomes ultra-complémentaires, et pourtant complètement opposés dans ce qu'ils racontent et dans leur rythme.

Il ne manque pas une seule page, tout se déroule de manière nickel avec un final qui clôt avec brio ce diptyque dont !

Bravo à l'auteur ! Je serais du prochain voyage ! :-D

Il semblerait que "Lulu femme nue" soit devenu un classique. Rien d'étonnant. Une belle histoire bien construite, des dessins superbes, de l'humour, de sentiments, un personnage principal attachant, tout y est.

Peut être la meilleure oeuvre d'Etienne Davodeau !

Pour ma part, comme beaucoup, j'ai vraiment aimé, même si je regrette l’utilisation un peu trop importante, à mon goût, de la "voix of". Mais cela reste un très bon moment de BD à découvrir ou à faire découvrir.

Quelle surprise !

A proiri, la thématique de "Polina" (la danse classique) ne m'attirait absolument pas. Et c'est finalement le hasard que m'a fait ouvrir cette BD qui s'est révélée surprenante.

Si d'un premier abord, les graphismes peuvent rebuter, ils collent parfaitement bien à l'univers dans lequel se déroule cette histoire, et mettent tout à fait en valeur la danse, les gestes, les mouvements des danseurs qui en font partie.

L'histoire quant à elle se déroule sur plusieurs années de manière fluide et très bien construite, même si l'on peut déplorer une petite brisure aux trois quarts de la narration, mais qui est bien vite récupérée par un dernier quart clair et une conclusion touchante.

Je recommande donc !

Très belle surprise que "Kanopé".

Histoire sympa, dessins très agréables, on aurait finalement restée un peu plus longtemps dans la jungle avec nos héros. Je regrette simplement que quelques éléments de l'histoire et personnages ne soient pas un poil plus développé.

Le message évidemment écologique est bien compris, mais ne tombe jamais dans le patos.

A découvrir !

Aie ! Aie ! Aie !

Bételgeuse, malgré ses qualités, amplifie à peu près tout ce qui m'avait agacé dans le premier cycle, notamment des histoires d'amour fumeuses (voir racoleuses) et ces insupportable façons de présenter toutes les femmes, avant tout comme des objets sexuels. Pas que je sois féministes, mais là, c'est franchement too much.

Que dire de plus : bien y'a les gentils et les méchants, des jolis couleurs, et mêmes lorsqu'on dors au milieu de jungle, entouré de bestioles dangereuses, on continue de ne penser qu'à une seule chose : se taper sa voisine, dont l'héroïne qui doit bien avoir couché avec tous les personnages du bouquin.

La résolution de l'histoire est grossière, et finalement, il ne reste plus grand chose mise à part une frustration de ne pas avoir véritablement visiter ce nouvel univers pourtant si prometteur...

Je n'irais donc pas plus loin avec Léo...

Si vous parvenez à passer outre le prix élevé, le format "bottin téléphonique" et les graphismes volontairement naïfs de cette oeuvre, alors vous prendrez beaucoup de plaisir à plonger dans cette univers hostile où chaque créature, même le pire des prédateur, peut devenir la proie d'une autre.

Si "La proie" raconte une histoire des plus classique (un inconnu débarque dans un nouveau monde et se retrouve désigné comme l'élu), les épreuves que devront affronter tous ses héros (oui, il y en a un bon paquet) seront aussi intellectuelles que physiques. Et toute la singularité de cette oeuvre réside justement dans l'approche psychologique, très sombre finalement, de ses personnages, et son rythme si particulier.

Le pari de l'auteur était de raconter une histoire sur 1000 pages, et celui-ci est réussi.

Prenez le temps, donc, d'ouvrir cette univers riche et développer, ou les réflexions existentielles seront nombreuses, car il faudra plusieurs heures pour venir à bout de cette histoire passionnante.

Je ne savais vraiment pas ce que j'allais découvrir lorsque j'ai ouvert "La parenthèse". Quelle agréable surprise !
"La parenthèse" traite du difficile sujet de la maladie, lorsque celle-ci frappe du jour au lendemain, sans que l'on n'y soit préparer. Plus qu'une biographie, cette oeuvre est un témoignage, un journal intime graphique, juste et sensible.
A découvrir !...

Ayant adoré "Undercurrent", l'oeuvre précédente de Toyoda, c'est sans aucune hésitation que je me suis lancé dans la lecture de "Goggles", recueil de nouvelles touchantes, qui glissent vers des genres comme le fantastique ou le drame.

Bon, "Goggles" n'est pas une révolution mais la qualité est présente tout au long, même si l'on est un peu frustré de ne pouvoir suivre plus longuement les instants de vie qui nous sont narrés ici.

A découvrir !

Belle, très belle surprise que cette intégrale de "Névé". Si effectivement, l'une des forces de cette histoire passe par la construction de Névé en tant qu'homme, la qualité des personnages secondaire est toute aussi importante.

Sans trop savoir où l'on va, on se laisse prendre par cette oeuvre singulière qui appuie sa narration sur des détails, des respirations, un rythme lent, et les bribes d'une vie que tente de fuir Névé sans jamais y parvenir. Les années passent inexorablement, les douleurs du passé rattraperont toujours Névé jusqu'au jour où il décidera enfin de les affronter et d'assumer enfin ses propres contradictions.

Si les deux premiers tomes peuvent souffrir d'une construction narrative un poil trop rapide et d'une spatialisation parfois fragile, dès le troisième tome jusqu'au dénouement du cinquième ont est happé par cette histoire et réellement frustré de ne pouvoir accompagner Névé plus longtemps.

Mention "superbe" aux dessins d'une incroyable sensibilité de Mister Lepage !

En voilà un album sympa à lire ! Ce n'est pas une révolution, mais l'histoire est bien mené, les personnages convaincants, les graphismes qui collent parfaitement. Je ne vais donc pas m'attarder pour refaire une analyser que d'autres ont déjà bien fait. A lire donc ! (même si j'ai trouvé la fin un poil alambiquée).

C'est bon ! Non, en fait, c'est très bon !

Tout y est. Les bateaux, les pirates, les tempêtes, les requins, les îles, les pirates... Le tout emmené dans une histoire, certes pas des plus originale, mais avec une telle maitrise, qu'on est plongé, avec le narrateur, de bout en bout de cette histoire, sans parvenir à sortir la tête de l'eau.

Et puis qu'elle ambiance, quels graphismes, quels couleurs !

C'est épique, puissant, et poétique ! A lire, à relire, et à faire découvrir !

Du très bon !

Alors oui, c'est plutôt classique, même très classique, mais justement, quelle maitrise des codes sans jamais tomber dans le too much ! C'est haletant du début à la fin, l'évolution narrative plutôt bien foutu, et les graphismes sont toniques !

Ne cherchez pas une dualité chez Tyler Cross, c'est un méchant, point barre ! On lui demande juste de vider son chargeur et courir plus vite quand la mafia est à ses trousses !

Violent, sombre, sans concession, un polar noir maitrisé à découvrir !

Du très très bon, à tous niveaux !

Drôle, touchante, vive, déglinguée, faut dire que cette oeuvre cumule un bon nombre de qualificatifs très positifs !

J'ai été happé dès les premières pages, jusqu'aux dernière, sans m'ennuyer une seconde. Qu'est ce que c'est bien foutu ! Et pour un one shot, ce n'est pas trop court, le nombre de page colle tout à fait au sujet développé.

Bravo aux auteurs pour ce pur moment de bonne, non de très bonne BD !

Voici mon avis pour toute la série.

Il est vrai qu'aussi bien au niveau du scénario que des graphismes, "Monster" est d'un très haut niveau dans l'univers du manga, et de la BD au sens large. Du mystère, de l'action, des personnages bien plantés, une intrigue finement ciselée...

Alors qu'est ce qu'il manque à "Monster" pour être un chef d'oeuvre du genre ? Certainement quelques raccourcis ou incohérences scénaristiques (sans gravité !), mais surtout un personnage principal trop gentil, trop "propre", sans vraie dualité, ce qui est pourtant la thématique principale de cette histoire.

A découvrir tout de même !

"Pacifique" est un album pour le moins surprenant ; déjà par son format à l'italienne, mais aussi par cette histoire philosophico-fantastique, ses graphismes sombres, ses couleurs, ses encrages, et ses personnages très perturbés.

L'ambiance est juste claustro-phobique à souhait. Une présence dérangeante se dégage dès les premières cases, et ne m'a pas lâché jusqu'à la dernière page.

Sans la dévoiler, la fin mystérieuse elle aussi, si elle peut paraitre positive, est proprement angoissante et elle oblige le lecteur à relire cette oeuvre pour bien comprendre de quoi il est retourne.

L'attente est au niveau de la déception... Après toute les critiques positives que j'ai lu ici et là, je me suis plongé avec engouement dans cette série qui promettait une véritable claque bédéphile. Et là... Je me retrouve dans les quelques avis négatifs, de grosses incohérences de scénario, des personnage que j'ai trouvé plutôt superficiel, des situations convenues, je rajouterais une narration décousue, des mise en scène difficiles à comprendre, etc.

Si les dessins plutôt beaux, j'ai vite été agacé par le besoin des auteurs à constamment déshabiller leur héroïne, ou passer leur temps à lui faire prendre des poses équivoques. J'aime l'érotisme, mais là, ça en devient too much.

Moi qui peut vite avoir de l'émotion en lisant une BD, je suis resté assez hermétique pour le coup, ne sachant jamais trop où les auteurs voulaient m’emmener...

Donc, voilà, un très grand bof...

Mon avis est valable pour toute la série "Lupus".

Sous sa narration qui semble d'un premier abord simpliste, voire "vide", "Lupus" se révèle être une histoire avec de nombreuses interprétations, lectures, et sous-lecture, bardées d'énormément de symboles, de références et d'allusions philosophiques.

Si la science fiction est en effet une toile, un paysage dans lequel vont évoluer les personnages, le thème principal est avant tout les relations humaines, ou plutôt les non-relations.

Car "Lupus", c'est avant tout une réflexion sur nos rapports aux autres, à nos parents, nos amis, nos amours, un regard sombre, plutôt pessimiste, mais qui laisse une porte ouverte sur la possibilité d'avancer et de ne pas finir seul avec soi-même...

Un grand moment de BD, de littérature, mêle si certaines planches, certains passages (dont la fin) peuvent paraitre compliquer à saisir. Car effet, "Lupus" n'est pas une série qui se lit simplement, elle demande une analyse, une réflexion, des questions, sans forcément de réponse à la clef... Comme la vie, quoi !...

Mon avis concerne l’ensemble de la série.

"Le combat ordinaire" ou la vie ordinaire d'un héros qui n'en n'est pas un et qui est en quête, comme nous tous, d'un bonheur, même si celui-ci ne peut être que très provisoire.

Simple d'un premier abord, "Le combat ordinaire" développe de nombreuses réflexions et demande plusieurs analyses car toute la force de l'oeuvre ne réside justement pas dans ce qui est exprimé clairement, mais au contraire, dans tous ce qui n'est pas dit, dans tout le background qui demeure derrière les personnages.

Les dessins eux-même, qui semblent simplistes, voir naïf, sont extrêmement précis, fins, voir sombres, brutaux, torturés, participent totalement à ce choix de l'auteur de forcer son lecteur à aller au-delà des simples états d'âme de ses personnages.

Si les trois premiers tomes reposent justement sur cette force du non-dit, des vérités qu'on n'ose pas s'avouer ou exprimer à ses proches pour tenter de sauvegarder le peu de bonheur qu'on a réussi à se créer, le quatrième tome malheureusement, rompt avec ce principe, et termine cette histoire ordinaire d'une manière trop simpliste, comme si l'auteur avait eu besoin de tout pré-mâcher à son lecteur. De plus, le discours politique prend le pas sur l'histoire des personnages, sans même créer un débat, et sans résoudre les conflits qui avaient été mis en place dans le tome précédent. L'auteur avait-il tant besoin de montrer qu'il était là ? Se serait-il désintéressé des personnages et de leur vie qu'il avait si soigneusement créé ?

"Le combat ordinaire" reste tout de même une très belle oeuvre, à découvrir en prenant le temps, au rythme des personnages et des bateaux qui naviguent dans leurs souvenirs...

"La guerre éternelle" peut être effectivement considérée comme une oeuvre importante de l'univers de la science fiction, notamment grâce au regard qu'elle porte sur l'absurdité de la guerre, et aux ouvertures technologiques qu'elle propose, notamment les voyages interstellaires et leurs lots de problèmes temporels qu'ils peuvent engendrer (attention, il ne s'agit pas ici de voyage dans le temps).

Les graphismes sont bons et collent à l'univers crée ici, quoi que les couleurs sont, à mon sens, un peu fades.

Seuls éléments qui me gênent sont les propositions de l'auteur quant à l'homosexualité qui peuvent paraitre aujourd'hui too much voir vraiment dépassées, et le type de narration. En effet, le héros raconte son histoire, plutôt que de la vivre en "temps réel". Il y autant (voir plus) de "voix off" que de "dialogues directs", et cela alourdis considérablement la lecture.

Ceci étant "La guerre éternelle" reste à découvrir pour tous les fans de science fiction !

Attention Chef d'oeuvre !

Il est très rare que mette la note maximum, mais là, je ne suis pas faire autrement.

Que d'intensité ! Que d'émotion ! De l'humour, du drame, des sentiments, une histoire (vraie !) savamment racontée. Tout a déjà été dit sur cette oeuvre majeure, alors je n'en dirais pas plus, mais ci comme moi vous êtes passés à côté durant de longues années, alors n'hésitez plus, foncez !

Déception !

Comment avec tant d'éléments, une vie à raconter si dramatique, peut-on se retrouver à ne rien ressentir ? C'est malheureusement ce qu'il m'est arrivé lorsque j'ai refermé ce livre.

Tout est raconté rapidement, on n'a à peine le temps d'apprécier une situation que l'auteur enchaine sur autre chose.

Et finalement, si sur 120 pages, Kunwu Li tente de nous raconter la vie de son héroïne et de son pays, jamais on ne saura qui était véritablement Chunxiu. L'empathie est inexistante et même si l'on en apprend beaucoup sur la terrible coutume qui est la thématique de ce livre, on ne retire pas grand chose sur les personnages qui devraient pourtant être le base de toute histoire. Du coup, j'aurais préféré un documentaire complet, plutôt que cette histoire mal ficelée, presque trop didactique.

Quant au dessins, si certaines planches sont très réussies, d'autres sont tout simplement laides !

A lire pour "le cours d'histoire"...

Une histoire belle, touchante qui monte lentement... L'auteur construit avec précision son histoire puis, sans s'en apercevoir, on partage l'émotion de l'héroïne. Même si l'on pourrait critiquer des "effets" peu originaux pour susciter de l'émotion, cela fonctionne et on est complètement pris par l'intrigue jusqu'à la dernière case.

J'ai eu parfois un peu de mal avec les dessins, mais au bout du compte, l'ensemble scénario/graphismes/couleurs est homogène.

A découvrir donc !...

Un album toute en finesse et en sensibilité, voilà la première impression que j'ai ressenti en refermant "Lydie". Les auteurs nous emmènent dans une France qui n'existe plus mais qu'on aurait envie de retrouver pour partager ces vies de quartier d'un passé par si lointain.

Je ne dirais pas que "Lydie" soit en soit une BD exceptionnel, c'est un petit moment agréable, une histoire singulière, surprenante, où l'on se prend au jeu, comme les habitants de l'impasse du "bébé à moustache" à imaginer qui est ou qui aurait pu être "Lydie".

Malgré tout, l'histoire reste un superficielle et l'on aurait aimé en savoir plus sur chaque personnage, aller plus loin dans la construction de la relation entre Camille et sa fille.

Un album à découvrir malgré tout pour sa simplicité et son ton optimiste !

Très bonne surprise que cette histoire. Sobre mais efficace, servi pas des graphismes soignés qui collent parfaitement à l'ambiance sombre dépeinte dans ce drame "américain", "Sur la route de Selma" est un classique qui se lit, se relit, et qui ne prend pas le lecteur pour un idiot en tentant constamment de lui expliquer le pourquoi du comment. Tous les éléments sont là, il n'y a plus qu'à recomposer le drame pour en saisir toute sa force.

Seule petit bémol, 60 pages, cela me semble un peu court pour exprimer toutes les émotions contenues dans cet habile roman graphique, mais comme on dit, "les plus courtes sont souvent les meilleures". A découvrir ou à relire !

Cette oeuvre est un point d'interrogation constant, une histoire dont on ne connait ni les tenants ni les aboutissants, à l'image des personnages qui vont la vivre véritablement.

Ce huit-clos "en bord de mer" angoissant, prenant, continue d'entretenir cette ambiance pesante même après avoir refermer le livre... Alors oui, on ne comprend pas tout, oui, certains éléments ne seront jamais dévoilés (qui tire à l'arme à feu ? qui se cache dans les buissons ? de quoi est morte la jeune fille ? que fait l'inconnu sur cette plage ? pourquoi saigne-t-il ? etc.), et justement, tout l'intérêt de l'oeuvre ne réside pas dans ses réponses, mais dans ses questions et sa proposition d'envisager la vie et la mort ensemble ou dans la solitude.

Ainsi, à la manières des personnages de cette histoire maléfique, laissez-vous glisser et happer par ce cauchemar sans aucun échappatoire, et peut être qu'il vous permettra d'envisager le temps qu'il vous reste à vivre différemment.. Toutes proportions gardées, bien évidement...

Voici mon avis pour toute la série "De cape et de crocs"

C'est très tard que je me suis intéressé à cette série, à la sortie du tome 10 en fait. L'engouement tout autour, le nombre de commentaires sur ce site, et le stocks impressionnants des libraires ont fini par me convaincre que je passais à côté de quelque chose. J'ai donc décidé de me lancer dans la lecture, d'affilée des 10 tomes.

Et bien sans être véritablement déçu, je n'ai pas pris la claque à laquelle je m'attendais. Oui, cette série offre au lecture de véritables moments culte de la BD. Les dessins sont superbes, les couleurs fines, les personnages attachants, les textes savoureux, (je ne vais pas me lancer dans une énumération de toutes les qualités, d'autres l'ont déjà très bien fait), mais j'ai eu une vraie sensation de fragilité dans la construction dramaturgique du récit.

Pour faire concret, voici les principaux points dramaturgiques qui m'ont pas mal dérangé (attention je dévoile quelque peu l'intrigue) :

- les motivations des deux héros à risquer leur vie, surtout à partir du tome 5. En effet, le "frangin" a été enlevé, mais vu que personne ne le porte véritablement dans coeur, pourquoi repartir alors que tous les problèmes semblent être résolus ?
- la perte d'intérêt flagrante du personnage de Kader une fois arrivée sur la lune. Il ne fait plus que de la figuration et on l'impression que les auteurs ne savent plus trop quoi en faire. Idem pour Hermine.
- sur la lune, une fois le "frangin" retrouvé, pourquoi ne pas repartir aussitôt ? Là aussi, j'ai eu du mal à cerner les motivations des héros à rester.
- déçu aussi par les dangers que représentaient la face obscure de la lune qui se sont révélés pas si dangereux que ça, voir pas dangereux du tout (tout le monde s'en sort, ou presque, et même la montagne sensée impossible à gravir n'est pas si difficile que ça).

Néanmoins, comme je le disais plus haut, sans être le chef d'oeuvre annoncé, cette série réserve de belles surprises et l'univers développé, par sa richesse, donne envie de s'y perdre !

Sombre, malsain, surprenants, étranges, troublant, dérangeant, autant d'adjectifs qui peuvent caractériser cette oeuvre singulière.

Il faut prendre son temps pour lire "Black Hole". Blindé de symboles, de sous-lectures, de messages, d'analogies macabres, chaque page doit être considérée sur son fond et sur sa forme. En effet, il est possible de lire "Black Hole" comme une simple histoire fantastique d'ados mals dans leur peau, mais aussi comme un oeuvre philosophique pessimiste (enfin selon ses aspirations) qui exprime une jeunesse américaine complètement paumée et sans avenir.

"Black Hole" ne sera pas apprécier pas tout le monde, mais vaut la peine de s'y confronter pour se faire son avis...

Je donne cet avis pour toute la série.

Je crois que Bone est la meilleure série d'Héroïc Fantasy qu'il m'est été donné de lire. Je suis passé à côté durant des années puis j'ai enfin eu l'occasion de m'y plonger. Oua !!! La claque ! L'univers est complexe et très étoffé, des personnages sont attachants et évoluent de manière logique et profonde, l'humour est présent même si certains passages sont plutôt sombres, les rebondissements rythment l'histoire, les dessins sont franchement excellent (il ne faut pas se fier à leur fausse naïvetés) et les couleurs...

Et bien justement, il semble que cela soit un point de "friction" entre les lecteurs de la première heure et les lecteurs comme moi, qui découvrent cette oeuvre. Pour ma part, j'ai trouvé les couleurs vraiment bien choisies, et travaillées jusqu'au bout du dernier tome avec soin. Alors pour ceux qui hésitent, tentez la version couleur (de toute façon, c'est la seul, pour le moment, disponible dans les magasins traditionnels), vous ne le regretterez pas. De plus, l'édition est plutôt bien foutu, avec un papier de bonne qualité (petit bémol sur quelques premières pages peut être moyennes, dont le tome 9).

Bone est une oeuvre majeure de la bande dessinée internationale. Passez à côté serait une erreur ! Plongez-vous dans cette univers obscure, dangereux, et faites attention aux rats-garous !...

La première question lorsqu'on découvre cette série c'est "mais de quoi veut nous parler l'auteur ?" Et c'est un peu la sensation des trois premiers tomes : on suit un héros qui lui non plus ne sait pas trop ce qu'il fait là avec des personnages tout aussi déroutés les uns que les autres. Les dessins sont certes beaux (bien que parfois difficiles à comprendre) mais il ne parviennent pas à faire oublier la faiblesse du scénario. Sans compté des doubles-pages où l'auteur à simplement dessiné au centre, et rédigé tout autours...

Seul le tome 4 (où un vrai scénariste s'occupe enfin de l'histoire) relève un peu l'ensemble en donnant enfin une justification à l'ensemble sans parvenir à sauver cette série qui est malheureusement à oublier...

Que de déception que cette série ! Certes, il y a de bonnes idées, les dessins sont sympas, mais c'est d'un classique, voir ordinaire... J'ai même noté certaines incohérences, ou certains personnages ont des objectifs à peine justifiés. Sans parler des ficelles mille fois utilisées, des caricatures pour le coup éventées...

Donc, tout cela me semble bien moyen... Bof bof...

Une très bonne surprise. Le ton est plutôt sympa, voir drôle. L'auteur est plongé dans un pays qu'il ne connait qu'à travers les informations, nos médias et se heurte à la vérité que vivent les habitants du pays. On apprend donc pas mal de choses, et cela reste pourtant très clair. De plus, tout au long du livre, l'auteur garde une certaine distance sur lui-même et sur son travail, ce qui permet de s'identifier à lui et de vivre, à travers ses yeux, les journées "touristiques" qu'il suit.

Les dessins, si en feuillant le livre, peuvent paraitre trop "simple", sont en fait parfaitement adaptés à la vision de l'auteur. On n'est pas ici dans un documentaire ou un reportage, mais dans un carnet de voyage purement subjectif qui a le mérite d'être franc, avec toutes les questions qu'il pose (sans trouver de réponses) et toutes difficultés auxquelles nous serions tous confrontés puisque, ne disposant pas d'une carte de presse.

Un beau témoignage à lire tranquillement, et qui donne envie d'en savoir plus sur ce conflit si commenté dans les médias, et pourtant jamais expliqué clairement. Les médias ne parleraient-ils qu'à eux-même ?...

Un panaché de nouvelles qui n'ont pas de rapport entre elles, sinon la souffrance des personnages. Certaines histoires sont plus intéressantes que d'autres. Dans l'ensemble, ce n'est pas formidable, mais ça se lit bien. Niveau graphisme, c'est sympa, et plusieurs styles sont présents, en fonction de l'histoire. On reste un peu sur notre faim concernant certaines nouvelles où cela devient vraiment intéressant sur la fin...

Ainsi, un moment de BD sympa à lire...

Voici mon avis sur les 4 tomes de la série "Notre mère la guerre".

On a ici à faire à une très "grosse" série. En effet, tant par le scénario, les textes, que par le dessin et la "mise en mouvement" des actions, c'est très bien fait, maitrisé, pensé, ça roule sans aucun obstacle. Je dois dire que cela fait longtemps que je n'avais pas lu une série aussi bien foutue. Même l'objet est beau : le papier, les pages de gardes, etc. Bravo !

Alors pourquoi est-ce que je n'élève pas cette série au rang des chefs-d'oeuvre ? (il y en a très peu remarquez...) Simplement parce que malgré la maitrise parfaite par auteurs de cette oeuvres, je n'ai pas éprouvé d'empathie pour le personnage principal qui vit pourtant des évènements profondément douloureux. Peut-être que si je l'avais découvert heureux, puis malheureux (lorsqu'il est plongé dans l'enfer des tranchées), j'aurais pu frissonner avec lui. Mais là non, pas d'angoisse particulière, pas d'excitation fébrile lorsque je découvre la suite de l'histoire après avoir terminé un tome...

L'enquête reste néanmoins intéressante mais tellement en-dessous en terme d'intensité que tout ce que vivent les personnages, que parfois celle-ci semble superflue, ou tout du moins bien moins prenantes que les autres intrigues (la survie par exemple).

"Notre mère la guerre" est cependant, pour moi, la série de l'année et il est clair que je ne manquerais pas de la relire pour en saisir tous les détails, tous les mots, car calea faisait longtemps que l'on ne nous avait pas proposé une oeuvre qui mérite d'être citée en référence.

Complètement "cramé", psyché, sur-réaliste, "Helter-skelter" ou les déboires de la célébrité artificielle est une fable dérangeante, voir malsaine, qui nous fait plonger dans les pensées cauchemardesques d'une mannequin névrosée, poursuivie par ses angoisses, ses frasques et ses "amis"...

L'univers décalé d'Okazaki n'est pas forcément simple à appréhender mais possède une richesse propre, une singularité appuyée à laquelle il est très intéressant de se confronter.

Au risque de détester ou d'adorer, à découvrir donc !

Humble et sensible, cette oeuvre n'est pas une révolution du genre, mais a au moins le mérite de nous livrer une histoire simple et honnête, avec des graphique, bien que parfois difficiles à appréhender, collent parfaitement aux propos de l'auteur.

Il n'y a pas vraiment de surprise avec "Everyday", mais en même temps, tant mieux je dirais. "Everyday" n'a pas pour vocation de nous en mettre plein la vue et de nous transcender par son originalité. Au contraire, l'auteur ne déborde jamais dans des dérives improbables et irréalistes. Elle nous livre les états d'âme de cette jeune femme un peu perdue avec elle-même qui tombe amoureuse, mais qui se rend compte que l'amour ne fait pas tout, et que parfois, il convient de se donner le temps pour aimer vraiment...

A lire donc...

Alors c'est vrai que si d'un premier abord les dessins de Prudhomme peuvent paraitre peu attirant, pour ma part je m'y suis fait très vite, et je trouve même qu'ils collent vraiment à l'ambiance dans laquelle nous plonge cette histoire.

Sans être un chef d'oeuvre, "La marie est plastique" est, sous son ton simpliste et drôle, une véritable réflexion sur le symbolisme, l'importance ou le déni, que l'on peut apporter à nos superstitions qui font parties néanmoins de notre éducation européenne.

Caustique, parfois touchant, on ne s'ennuie pas une seconde, et l'on parvient s'en mal à partager avec les personnages cette même question qui les taraude tous : "mais qu'est ce qu'il se passe ?"

A lire donc !...

Et ben !! Quelle surprise ! Quelle bonne, très bonne surprise ! Pour le coup, Taniguchi n'a qu'à bien se tenir car Tetsuya Toyoda nous livre une oeuvre bien au-dessus de ce qu'on peut lire habituellement dans le même registre.

Sans parler des dessins très conventionnels (à noté certaines planches "rêvées" magnifiques), le scénario, la caractérisation des personnages, le rythme, l'idée même de raconter cette histoire au milieu des bains traditionnels, rendent "Undercurrent" prenant, et même touchant ! L'héroïne est particulièrement attachante, les seconds rôles extrêmement bien construits, et tous s'articulent pour un dénouement final sobre mais juste.

A lire donc et à faire partager !

Cet avis vaut pour toute la série "Aldébaran".

Durant des années, malgré qu'on m'ait parlé souvent d' "Aldébaran", je n'avais jusqu'à présent jamais eu l'occasion de lire cette série si adulée.

Puis, je suis tombé sur la série complète, j'ai acheté, et je m'y suis plongé.

Sans être le chef d'oeuvre annoncé, je dois bien reconnaitre que c'est très sympa à lire. On ne s'ennuie pas, et malgré une fin très prévisible, deux trois petites incohérences, quelques raccourcis scénaristiques et scènes parfois too much, on referme le dernier tome avec un petit regret de quitter ce monde dont il reste tant de choses à découvrir.

Seul gros défaut, à mon sens, de la série, ce sont les dessins. Le visages figés, le trait parfois grossier, il faut bien tout un tome pour s'y faire. Mais bon, cela fait parti aussi du style de l'auteur.

Ainsi, oui, "Aldébaran" est a découvrir sans hésitation. Peut être que je me lancerais dans "Bételgeuse"...

La première partie de ce one shot est vraiment très prenante. L'intrigue se déroule avec vivacité, la construction des personnage très bonne, et toute l’ambiguïté politique est exposée avec finesse.

Puis, bizarrement, dans la seconde partie, tout s'embrouille. Pleins de nouveaux personnages, les évènements s'enchainent à toute allure sans que l'on comprenne vraiment les liens entre eux, le pourquoi du comment, si bien qu'au bout d'un moment, je me suis complètement retrouvé... Paumé ! Dommage...

Mention "bravo" pour les dessins, efficaces, qui collent tout à fait à l'ambiance du roman.

Ainsi, une oeuvre en demie-teinte qui ravira certainement ceux qui maitrisent vraiment bien l'histoire des conflits en Israël. Pour les autres, ce sera un peu plus compliqué...

Beau, fort, touchant, intelligent, "Quartier lointain" est un indispensable de l'oeuvre de Monsieur Taniguchi qui nous questionne sur "notre temps", celui qu'on perd, et qui ne se rattrapera jamais...

On pourra reprocher à Taniguchi que le traitement de cette histoire n'est pas surprenant, voir conventionnel. Ce n'est pas faux. Mais c'est justement, pour moi, l'un des points forts de cette oeuvre. C'est simple, presque naïf, cela ne cherche pas à faire des coups de théâtre, il n'y a pas de "suspense artificiel", c'est une histoire racontée avec un "vrai premier degré honnête", sans effets. Je peux comprendre la frustration de certain qui ne trouveront pas ici de réflexion "nietzschéenne". Mais souvent la simplicité a pour avantage de toucher plus de monde, et permet aussi d'appréhender des idées complexes ou auxquelles on ne veut pas (plus !) réfléchir...

Une oeuvre forte avec un message philosophique à méditer...

Attention, c'est du lourd, du très lourd ! Comment Bourgeon fait-il pour se transcender à chaque série qu'il "produit" ?!

"Les compagnons du crépuscule", c'est de l'aventure, du drame, de la sensualité, de la brutalité, de la magie, de l'histoire, de la poésie, de l'onirisme... C'est dense et puissant.

"Les compagnons du crépuscule", il est vrai, ce n'est pas une série facile à appréhender. Ainsi, prenez vraiment le temps de lire ces trois livres, prenez le temps de découvrir les dessins, les mots choisis avec tant de minutie, découvrez ces personnages complexes et attachants, les légendes qui ont inspirées l'auteur, et une fois lu, il vous en coûtera de relire cette incroyable série pour tout saisir et tout apprécier.

Un grand moment !...

Poétique, philosophique, étrange, très étrange même... Une belle réflexion sur l'art, notre conception des civilisations passées, ponctué d'humour, d'onirisme, avec une fin toute métaphorique !

Bel ouvrage, belle histoire, bel objet, à découvrir...

Scénario coup de poing, ça charcute, ça fracasse, ça écrabouille, mais cela reste intéressant parce qu'il y a une histoire que l'on suit du tomes 1 au tome 2 sans pouvoir décrocher. Tout le long on se dit "mais comment vont-il s'en sortir ?" Et c'est franchement pas mal du tout. Les personnages sont bien construits, l'intrigue cohérente et menée sans temps mort de bout en bout. Y'a de l'enjeu!... Et la fin est juste superbe !

Attention : pour ceux qui veulent se lancer dans cette histoire, le tombe 2 est presque introuvable, les stocks étant, de partout, totalement épuisés, et l'éditeur ne semble pas envisager une nouvelle édition. Pour ma part, il m'a fallut plusieurs mois de recherche pour réussir à le trouver. Il ressort de temps à autre sur Amazon ou Ebay, mais rarement en dessous de 50 euros...

Au vu des critiques très positives de cette série, je me suis lancé avec engouement dans le monde de "Cuervos"...

Et j'avoue avoir été déçu. Pas que cette série soit mauvaise, loin de là, mais il m'a manqué quelque chose de fondamental, de l'empathie pour le personnage principal. Celui est un sale type, mais va plus loin que "l'anti-héros". "L'anti-héros" possède toujours une qualité, un petit truc, une ressemblance avec soi, qui nous le fait apprécier malgré tous ses défauts. Ici, rien de rien. Le héros n'a rien de sympathique, c'est un gros bourrin qui se moque de tout et de tout le monde, qui est du linéarité absolue. Difficile du coup de partager ses problèmes et ses réussites.

Et c'est un peu le problème de pas mal de personnages principaux de cette série.

Le scénario, bien que maitrisé, structuré s'enchaine à toute allure et on n'a pas trop le temps d'apprécier une situation, d'être inquiet ou d'être content, car on enchaine aussitôt sur autre chose. Quelques incohérences m'ont dérangé, notamment dans le dernier tome (Joan semble tout à coup aimer sa femme, sa fille qui prend le pouvoir de manière simpliste, etc.).

Très bon point de la série, son dessin. Brut, dynamique, il faut bien prendre le temps d'étudier chaque case car il s'y passe beaucoup de chose, notamment pas mal de détails importants dans l'histoire.

En résumé, pas mal, mais ne vous attendez pas à du suspens ou de l'émotion. Cuervos, c'est l'histoire brut d'un sale type dans un sale monde...

Conclusion magistrale pour la fin du premier cycle de "La quête de l'oiseau du temps".

Cette série peut considérée comme l'une des meilleure du genre et peut se targuer de ne pas vieillir ce qui est rare ! Le scénario est passionnant et inspiré, les dessins soignés s'améliorent d'album en album.

Ainsi, si le tome 1 est sympa, le tome 2 est très bon, le troisième excellent, et le quatrième simplement parfait ! L'éditeur permet aux auteurs de conclurent le cycle sans précipitation, le résultat est ambition, puissant, et surprenant !

Bravo !...

Janvier 1992, le numéro 240...

C'est l'un des premiers Picsou Magazine que j'ai possédé en étant gosse. Et c'est avec ce numéro que m'est venu le plaisir de collectionner. A l'époque je m'imaginais que je trouverais facilement les premiers numéros, dont le fameux numéro 1... Mais Internet n'en était qu'à ses balbutiements, et impossible de taper "Picsou magazine 1" sur les sites de vente, il n'en existait pas...

Alors, de brocante en brocante, j'ai fouillé et j'ai constitué ma collection.

Et j'ai finalement mis 10 ans pour trouver le n°1... Quel périple ! Que de découvertes, dont l'énorme Don Rosa.

Aujourd'hui, il est vrai que je n'achète plus les nouveaux Picsou Magazine, ni ne lit les aventures de ce cher oncle (mise à part "La jeunesse de Piscou"). Tout cela appartient à mon enfance... Mais sur l'une de mes étagère, tout en haut, à l’abri du temps et des regards, dorment tranquillement tous ces numéros et je ne suis pas prêt de m'en séparer...

Merci Carl Barks...

"Après la pluie" n'est pas vraiment la suite du "Cahier bleu", même si l'on retrouve deux personnages de ce dernier.

Si "Le Cahier bleu" m'avait bien plu, "Après la pluie", c'est vraiment en-dessous. La première partie est plutôt fluide, bien construite, personnages intéressants, beaux dessins, etc.

Mais après avoir posé l'intrigue et tous les personnages, l'histoire bascule dans le polar quasi-incompréhensible, des personnages dans tous les sens, des situations qui s'enchainent sans aucun lien, une résolution en deux pages tirée par les cheveux, à la limite du n'importe (quoi que je n'ai rien pigé du tout !).

Et résumé, un ratage, dommage !

Un one shot très sympa même si toutes les questions n'ont pas de réponse...

Le scénario est bien foutu et on s'amuse à retourner en arrière pour reconstruire l'histoire et remettre en place "le puzzle".

Pour ce qui est des dessins, c'est beau, c'est maitrisé.

A lire !..

J'ai essayé... J'ai vraiment essayé...

Des années qu'il y a des pubs de partout, qu'on en parle, des années que je me dis "faut que j'essaie...". S'il y a tant d'album et tant de dérivés (Lanfeust des étoiles, Troll de Troy, etc.), c'est que ça doit forcément déchirer. Et moi qui suis un fan d'heroic fantasy, de jeux de rôles, et de BD, je vais forcément tripper... Etrangement, je suis passé à côté, il a donc fallu que je rattrape mon retard...

J'ouvre, je lis le premier tome, je le referme et je me dis "Non, c'est pas vrai ?... C'est ça ?... C'est ce truc ?... J'ai du passer à côté de quelque chose, ce n'est pas possible !"...

Ni une, ni deux, je me replonge dans une seconde lecteur, au cas où j'aurais vraiment loupé quelque chose ! Verdict : De la consommation, du flux, des pages pour des pages, un produit tout ce qu'il y a de plus terne, un scénario d'une pauvreté absolue, des dessins et des couleurs vides, des blagues ridicules... Je ne peux même pas en dire plus tant la déception est immense ! Cela ne vaut pas la peine...

Alors je me dis que j'aurais peut être dû commencer à lire cette série il y a 15 ans... A cette époque, je n'avais pas encore découvert certains chef d'oeuvre qui, aujourd'hui, ne me permettent plus de prendre du plaisir avec Lanfeust... La nostalgie des plaisirs passés à la lire auraient peut être ressurgit, mais là, vu que je la découvre aujourd'hui, pas de nostalgie, rien. Juste une pauvre BD qui ne restera pour moi qu'une marque, un label, un produit sans saveur...

Du même auteur, "L'esprit de Warren" m'avait vraiment scotché, et c'est en toute confiance que je me suis lancé dans "Le pouvoir des innocents". Les critiques à l'égard de cette série m’enthousiasmaient tout autant.

Si les deux premiers tomes m'ont vraiment emporté, j'avoue que les trois derniers ne m'ont pas passionné...

Attention, je ne dis pas que la série est mauvaise, loin de là, mais je ne sais... Pas mal de détails auxquels je n'ai pas cru, des petits incohérences, beaucoup (vraiment beaucoup) de bons sentiments, de "leçons de vie", et du coup, j'ai été... Gavé...

Ainsi, après un démarrage superbe (tomes 1 et 2), puissant, stressant, on s'enfonce dans la pédagogie, presque dans la "guimauve" (toutes proportions gardées) et on reste sur notre faim (ou notre écoeurement). Dommage...

Oua !

Je suis tombé sur cette série complètement au hasard (des bouquins vendus d'occaz) et j'ai donc ouvert le premier tome en me disant "pourquoi pas ?"...

Et blam ! La claque ! C'est super bien foutu, scénario cuisiné aux petits oignons, dessins travaillés, etc. Impératif de lire les 4 tomes d'affilés sous peine d'être "en manque" !

Quand à la résolution du tome 4, il y a en effet deux camps, soit on adhère, soit on hurle ! Mais c'est assumé, et ça envoie du lourd.

Une très très bonne série à découvrir !... Bravos aux auteurs !

Un univers beau et étrange...

"En silence", c'est une journée de canyoning... Le soleil, le courant de l'eau, les cailloux, les amis, et... Et un truc... Une inquiétude qui trotte dans la tête, quelque chose dont on voudrait se défaire, une mauvaise pensée qui parfois relâche l'esprit, mais qui ressurgit systématiquement...

Prenez le temps de lire "En silence", de vous laisser porter par ces couleurs froides mélangées, ces ondulations ostentatoires, et glissez dans les profondeurs obscures du torrent, sans oublier de reprendre votre souffre...

Bravo à cette première oeuvre d'Audrey Spiry qui signe ici un superbe travail.

Attention, c'est du très haut niveau !

Qui n'a pas encore lui "Alim le tanneur" doit impérativement s'y mettre !

Quand de vrais auteurs se mettent à collaborer, ça ne peut que donner une oeuvre belle, forte, touchante, grande ! Et c'est c'est ce que l'on retrouve durant ces quatre tomes rudement bien construits.

"Alim le tanneur" est une réflexion intelligente sur le fanatisme religieux qui ne tombe jamais dans les écueils du discours philosophique.

Le rythme est soutenu, l'histoire riche en rebondissement, les personnages vraiment attachants et impossible de décrocher jusqu'à la dernière case !

Seul petit bémol que l'on pourrait souligner, c'est la baisse de niveau constante des graphismes (tout en restant honorable).

En un mot : "BRAVO !"

... Au fait, la dessinatrice, Virginie Augustin, n'aurait réaliser un petit auto-portrait via le personnage de "Bul" ?... ;-)

Un livre pour enfant ? Je ne sais pas trop. Mais ce qui est certain, c'est qu'il peut être lu par les enfants mais aussi par les adultes. Un sujet difficile a abordé mais qui est ici traité avec finesse, sans jamais tombé dans la mièvrerie.

A lire !...

Une jolie découverte juste avant l'été que ce diptyque "La mémoire de l'eau". Sans être un chef d'oeuvre, les auteurs nous plongent dans un univers réussi, cohérent, mystérieux, troublant, et poétique à la fois.

Les dessins soignés collent tout à fait à l'ambiance, les couleurs simplement belles, douces.

Là où bien souvent ça coince, c'est au niveau du scénario. Si l'histoire est prenante, les personnages attachants et vraiment bien construits, on peut regretter que toute l'histoire ne tienne qu'en deux tomes, ce qui, du coup, empêche d'approfondir des éléments très intéressants du premier tome. De plus, sans dévoiler ce qu'il va se passer, c'est trop dommage que les auteurs ont utilisé la solution de facilité de faire raconter tous les dessous du mystère à un personnage au lieu de permettre au personnage principal de découvrir par lui-même le "secret du village". Enfin, il est vrai que ce choix d'expliquer la même histoire deux fois de suite est vraiment très... étrange...

Néanmoins, "La mémoire de l'eau" reste une oeuvre qu'il faut découvrir ou faire découvrir !...

Pas mal du tout cette série que j'ai découvert un peu au hasard.

Les dessins : ils varient du très bon au très moyen, frôlant parfois les comic's américain (cf. par exemple les formes très généreux de Roya qui décrédibilisent l'ambiance posée dans le 1er tome). Chaque personnage est graphiquement bien construit ce qui permet de repérer très vite qui est qui. Les couleurs sont choisie, les planches fourmillent de détails très sympas à découvrir. Le style colle bien à l'histoire.

Le scénario (attention SPOILER !!!) : le postulat de base est très bon mais difficile à tenir. Si l'idée de faire de la mort un mode de vie, au bout de quelques pages, on saisit bien vite que personne ne veut mourir et que ce concept n'existe que dans le synopsis de la série. Et c'est un peu comme ça pour tous les éléments (cependant très intéressants) de la série : "l'art de tuer" n'est pas du tout exploité, les non-recensés sont du coup aussi nombreux que les recensés, l'ancien Anahire dont on parle est à peine visité, la maladie mystérieuse apparait et disparait sans d'autre explication, les "moureurs" sont tués rarement, etc. Les incohérences sont aussi nombreuses. Par exemple, l'île semble vaste et riche, et l'on ne comprend pas trop, du coup, la nécessite vitale de contrôler les naissance. L'île est coupée en trois partie, mais qu'est ce qui empêche de construire des ponts au vu des avancées "technologiques" des habitants de la ville ? Ainsi, on a l'impression que l'auteur a de nouvelles idées (très très bonnes) qui lui arrivent à chaque nouveau tomes, mais qui n'ont du coup pas été préparées en amont et perdent de leur cohérence. C'est donc le cas du dernier exemple (l'île coupée en trois). Pourquoi ne l'avoir pas posé cet élément fondamental dès le début de l'histoire ? Enfin, la fin "ultra-happy end" est poussive limite gluante et ne colle pas du tout à l'univers très fort posé en début d'histoire.

Je ne vais pas énumérer tous ces éléments de récit qui fond qu'Anahire aurait pu être une histoire superbe, et qui reste finalement très fragile à de nombreux niveaux dramaturgiques. Peut être aurait-il échelonner l'histoire sur 5 tomes...

Néanmoins, Anahire est à découvrir et restera dans ma collection !

Une très belle adaptation du roman de Manchette. C'est sans concession, c'est direct, et c'est beau !
Un superbe one shot à lire au plus vite !...

J'avais lu "Le Grand Pouvoir du Chninkel" il y a bien 15 ans, et à l'époque, j'avais bien accroché.

Puis, j'ai retrouvé ce livre d'occas'. Je l'ai donc acheté en me doutant que les souvenirs seraient forcément meilleurs que cette relecture 15 ans plus tard...

Erreur ! J'ai passé un très agréable moment. Scénario construit, logique, drôle, de l'action. Les dessins collent bien à l'ambiance, et sont dynamiques.

Je n'ai pas été dérangées par les similitudes avec la bible, vu le parti pris du départ. Cela me parait même logique qu'il y est des points communs.

Et concernant la référence "kubrickienne", j'ai vraiment apprécié.

Sans être un chez d'oeuvre, "Le grand pouvoir du Chninkel" se lit bien, va droit au but, et est bien au-dessus de pas mal de séries qui sortent aujourd'hui !...

Fans de Saint Seiya, fuyez cette chose ignoble que Monsieur Kurumada a tenté de faire pour son... Porte-feuille ! Dessins bâclés (il ose même fait des copiers/collés grossiers de ses dessins d'une case à l'autre !), scénario ridicule, incohérent, poussif, etc.

Saint Seiya Next Dimension, ou comment pourrir un chef d'oeuvre du manga !...

Si j'avais trouvé le premier cycle "le Sursis" bon, "Le vol du corbeau", c'est deux niveau au dessus !

Ambiance, scénario, dessin, tout y est ! Et de très haut niveau de bout en bout !

Aller M. Gibrat, on se fait plaisir avec un troisième cycle ?...

Faut bien admettre que c'est très bon !

Pour ceux qui, comme moi, ont envie envie de se lancer dans ce bouquin sans trop savoir à quoi s'attendre (à part que tout le monde en parle), ne cherchez pas à suivre une histoire, il n'y a pas (ou peu)... Laissez-vous juste aller à suivre une année avec Etienne et Richard vous raconter leur vie, leur passion...

C'est plein de subtilité, d'humour, de réflexion...

Sans être un chef d'oeuvre, c'est très agréable à lire. Sa se déguste lentement, un ou deux chapitre par soir, et quand c'est terminé, sans avoir souhaiter ce livre soit plus long, on a presque envie de prendre sa voiture pour aller parler vin et BD avec ces deux copains !...

A découvrir donc...

Cet avis concerne l'intégralité de la série.

Niveau correct pour l'ensemble de la série.

Le scénario fourmille de bonnes idées et est riche en rebondissement. L'intrigue avance en prenant son temps, et se construit de manière solide. Jusqu'au bout, on se demande comment les héros de cette aventure vont s'en sortir parce qu'ils sont vraiment, pour le coup, dans la galère ! Malheureusement, les caractères "à la ricaine" des personnages deviennent vites des caricatures et pour ma part, j'ai eu du mal à m'accrocher à eux. On devine leur histoire personnelle, mais elle est tellement survolée qu'ils se ressemble tous. De plus, si l'histoire prend le temps de bien s'installer, la fin, elle, est traité en dix pages ! C'est un peu rapide, et on n'y comprends plus grand choses.

Pour ce qui est des dessins, cette série regroupe du très bon et du très mauvais. Les décors sont juste superbes. L'ambiance glauque et lourde est soignée. Les pleines pages sont superbes et la visite du sanctuaire et un pur régal. En revanche, et c'est pour moi ce qui a abimer le plus cette série, les personnage sont indissociables ! Ils ont tous la même temps, ou change de visage en fonction de l'angle pris. On est obligé, pour identifier les persos, de se dire "tiens, lui il a une barbe, ce doit être machin" "lui il a des lunettes, c'est peut être truc", etc. Et ça, tout du long. Cumulé à la linéarité des caractère, c'est vite fatiguant.

Ainsi, pour apprécier "Sanctuaire", il faut suivre l'histoire d'un groupe d'homme sans tenter de les dissocier... Dommage !...

Dans l'ensemble une série sympathique qui si les personnages avaient été reconnaissables, les caractères plus fouillés et une fin plus construite, "Sanctuaire" serait devenu une grande série...

Sans être le chef d'oeuvre annoncé, "Le sursis" est une très belle histoire, l'ambiance "petit village sous l'occupation" est très bien retranscrite, ça fourmille de petits détails. Les dessins sont quand à eux très beaux.

Que dire de plus à part qu'évidement il faut lire ! Et même relire car, à la seconde lecture, la vie du village devient encore plus présente, plus complexe. On a presque envie de rencontrer, en vrai, chacun des personnages...

Très bonne surprise que cette "page blanche" ! Si j'y suis tout d'abord allé à reculons, je suis bien rentré dans cette histoire sympathique qui ne paye pas de mine, mais qui tient ses promesses.

Sans renouveler ce genre d'histoire, l'auteur ne tombe pas dans les pièges faciles, et on parvient même à s'attacher à cette héroïne sensible à qui on ne souhaite que du bien ! "La page blanche" ne tombe jamais dans la mièvrerie et prends le temps de mettre en scène son héroïne sans sentiment gluants. Ouf !...

Les dessins collent tout à fait à l'ambiance et apportent un vrai plus !

Alors oui, "La page blanche" n'est pas le chef d'oeuvre de l'année, mais cela reste à lire, et à faire découvrir !...

Cette avis concerne l'ensemble de la série.

Sans être le chef d'oeuvre annoncé, cette série à le mérite de réunir tous les éléments d'une bonne série de science fiction. Bajram va au bout de son intention et assume l'idée que l'être humain se perdra lui-même.

Seul petit bémol, il faut bien l'avouer, c'est la fin, un peu "légère" et comportant quelques détails incohérents.

A découvrir parce qu'il faut bien avouer que c'est tout de même rare de tomber sur des séries qui tiennent vraiment sur la longueur !...

Cet avis concerne l'ensemble de la série.

Cette série aurait pu accéder au rang des titres indispensables à toutes bibliothèques. Dessins superbes, scénario maitrisé, de la poésie, de l'émotion, du suspens, etc.

Mais malheureusement, ces qualificatifs ne valent que pour les deux premiers tomes (très beaux), cassés purement et simplement par un troisième tome tout juste anecdotique. Des dessins aussi grossiers que le scénario qui tente de recoller à l'esprit de la série dans les dernières pages sans jamais y parvenir...

L'éditeur se serait-il disputé avec les auteurs pour décider d'abimer une série qui commençait si bien ?... Dommage...

A découvrir tout de même...

Ce tome 8 clôture en quelque sorte la fin premier cycle d'une brutalité rare, mais de bout en bout passionnant (hormis le tome 6, il est vrai, bien en-dessous de tous les autres).

Walking Dead est une série addictive où les auteurs parviennent à éviter les écueils du genre, et va bien plus loin que le genre lui même.

Il faut le dire, j'ai rarement ressenti autant de violence dans une oeuvre graphique. Les auteurs n'hésitent pas une seconde à sacrifier femme et enfant, jusqu'à tuer purement un simplement les héros qu'on peut suivre depuis plusieurs tomes.

Je ne sais pas jusqu'où nous mènera Walking Dead, mais ce qui est certain, c'est que l'enfer ne sera pas loin...

Mon avis pour sur toute la série des 4 numéros.

Au départ, je n'étais absolument pas tenté d'aller lire du Batman dans une série édités par USA Comics (USA Magasine)...

Et finalement quelle bonne surprise !...

On retrouve dans le numéro 1 le fameux "Souriez" de Alan Moore, qui est tout simplement magistral, les numéro 2 et 3, "Vengeance oblige" de Franck Miller, culte. Seul le numéro 4 qui est un medley d'histoires courtes n'est pas très intéressant.

L'édition est propre, papier et impression de qualité honorable.

A lire donc !

A l'image du film, c'est lourd, c'est bâclé à tous niveaux, mais comment ais-je fais pour acheté ce truc ?!...

Etonnant, brutal, construit, Grendel Tales, c'est un peu l'histoire de chevaliers jedi pour adultes, des jedis qui pour le coup ont sombré définitivement du côté obscure de la force. Mais les similitudes avec les jedis s'arrêtent là.

Un véritable univers, intense, sans compromis, Grendel Tales nous offre un cycle très court qui, c'est vrai, aurait mérité d'être plus long. Et oui, quand c'est très bon, on en redemande !...

Comment ça ? Si peu d'avis sur cette série tout simplement culte ?!...

Si les deux premiers tomes se lisent avec plaisir, attention à l'addiction qui vous prendra dès la lecture du 3ème, et ce jusqu'à la dernière page du 13ème !!!...

Les dessins sont superbes, le scénario construit se tient de bout en bout (malgré une petite incartade au milieu de l'oeuvre).

La suite en deux tomes, Vidéo Girl Len, n'a pas vraiment d'utilité.

Ne vous laissez pas influencer par jaquettes qui laissent présager une histoire "gluante". Vidéo Girl Aï, c'est tout le contraire !

Vidéo Girl Aï est ce que Katsura a fait de mieux. C'est beau, c'est fort, c'est prenant, c'est émouvant, c'est drôle, c'est à découvrir et à dévorer !...

Je donne mon avis pour l'ensemble de la série...

Bon, à la base, j'ai adoré, étant gosse, l'anim', et c'est avec engouement que je me suis lancé dans la découverte de l'oeuvre originale, en BD...

Tout d'abord le scénario. Malgré quelques incohérences, invraisemblances, raccourcis, simplicités, et coups de mou (notamment le passage des chevaliers d'argent qui est le moins abouti), l'ensemble se tient, et on prend plaisir à suivre les aventures de nos cinq chevaliers de bronze qui s'en prennent pleins la figure, mais qui, malgré qu'ils soient les plus "faibles" de l'ordre de la chevalerie, arrivent à fracasser tout le monde ! ;-) Leurs armures évoluent, et leurs forces aussi. Si bien qu'en fin de manga, ils commencent à taper très fort !...

Pour le dessin, les premiers tomes sont franchement mal dessinés, puis cela s'améliore pour devenir plutôt bon dans la dernière partie du manga. Mais bon, faut pas pousser non plus. Si j'arrive à différencier les personnages, c'est parfois grâce à leur armures parce qu'il se ressemble pas mal...

Cette série, à mon avis, est réservés aux fans, et aux adeptes des mangas qui castagnent sans trop se prendre la tête. L'ensemble est manichéens, et on n'est pas transcendé par les réflexions philosophiques de l'auteur, ou la personnalisation complexe des personnage (puisqu'il n'y en a pas). Mais on a quand même envie de voir les héros s'en sortir, et lancer les paris pour évaluer quel chevalier est le plus fort, quelle attaque l'emporte sur quelle autre, et qu'elle armure est la plus résistante... :-D

Dans l'ordre des parties :

- Les chevaliers noirs : 6/10
- Les chevaliers d'argents : 5/10
- La bataille du sanctuaire : 8/10
- Poséidon : 7/10
- Hadès : 8/10

Avis aux amateurs donc !...

Une belle édition qui rend hommage comme il se doit à cette série culte qui, même s'il est vrai que sous certains aspects, celle-ci a pas mal vieilli, son discourt et sa narration originale restent d'actualité.

Après une première partie un peu longue et un dessin parfois étrangement "peu maitrisé", la seconde partie de Rosangella devient véritablement intéressante, avec un dénouement peut être attendu, mais qui ne tombe pas dans le pathos. Les auteurs parviennent à nous donner envie de rencontrer l'héroïne de ce livre.

Rosangella est une oeuvre assurément intimiste, sobre, et fort intéressante que je conseille de découvrir.

"Le Manoir des murmures", se démarque surtout pour son graphisme magnifique, ses ambiances sombres, glauques, qui peuvent rappeler celles de la série "Alone in the dark".

J'ai attendu la sortie du tome 3 pour me plonger dans cet univers peuplé de monstres et de vampires...

Si l'histoire n'est pas des plus originales, ses personnages sont dans l'ensemble bien construits et l'on s'attache à son héroïne qui, pour son âge, est pourvu d'un caractère pour le moins combatif !... On peut noter quelques petits raccourcis scénaristiques et peut être des enjeux parfois un peu "too much"...

Ce cycle s'achève avec une ouverture évidente sur une suite...

Pour conclure, "Le manoir des murmures", sans être un chef d'oeuvre, est une série sympathique, qui se lit agréablement, et contentera sans problème les fans du genre. Pour les autres, il restera l’esthétisme très travaillé et les "coups de colère" de la petite héroïne...

Si, d'un premier abord, j'ai eu un peu de mal à apprécier le dessin, j'ai été par la suite complètement embarqué dans cette histoire incroyable de complexité et d'intention.

J'ai testé plusieurs éditions des Watchmen et la première édition (en 6 tomes par Zenda) est de loin la plus belle, la plus complète, avec une traduction simplement magnifique. Les volumes eux-mêmes sont de très beaux objets qu'il est impératif de posséder lorsque, comme moi, on est tombé sous le charme des ces "anti-super-héros".

Attention : pour ceux qui n'ont jamais lu les Watchmen, prenez bien le temps d'appréhender l'univers de l'oeuvre, lisez lentement, n'hésitez pas à relire les chapitres que vous venez de découvrir et à bien lire les extraits du livre de Hollis Mason. Il ne s'agit pas du tout d'un comics classique où il y a des gentils et des méchants, mais bien d'un roman graphique complexe auquel il est important de donner du temps pour en saisir toute sa portée philosophique.

Ce livre est une réflexion sur la vie, a quel âge sommes nous "vieux" ?

Poétique, tendre, drôle, touchant... Une belle leçon de vie ! Une vision enfin décomplexée de la vieillesse et de la sexualité, mais aussi de l'amour...

A lire !...

La Caste des Méta-Barons est pour moi une fresque mythique, intemporelle, poétique et psychédélique.

Scénario et dessins se mêlent fabuleusement bien et ce qui, au départ, n'aurait pu être qu'un dérivé inutile de l'Incal, devient une oeuvre à par entière qui n'a pas pris une ride.

Du très grand !...

Si jusqu'au Tome 5, la série faisait un sans faute, depuis le tome 6, je trouve cela moins bon. Attention, je n'ai jamais dis "mauvais", mais l'ensemble semble moins dynamique, des lourdeurs dans le scénario, des personnages secondaires inutiles, des rebondissements parfois un peu "too much".

Quelques exemples :

Les auteurs font leur possible pour donner de la profondeur au Hussard dont le personnage s'enfonce dans l'inutilité. Il passe de plus en plus de temps au lit avec sa nouvelle copine qui est juste sans intérêt... Mejaï n'en finit plus de faire semblant de mourir et de revivre... Les tueurs employés par Tribaldi s'entretuent sans rien apporter à l'histoire... Tout le monde entre au Vatican comme dans un moulin... Le Scorpion use de stratagèmes pour approcher Tribaldi assez simplistes voir grossiers (mais où trouve-t-il tous ses déguisements ?)... Les filles sont toutes des bombes atomiques, la moitié du temps nues, qui s'envoient en l'air ou qui font des crises de jalousie... Mouais... Bof... Cela manque un peu d'inspiration tout ça...

De plus, le scorpion ressemble de plus en plus à un "super héros" des comics américains, tel un "Batman", sautant de toit en toit, habillé tout en noir, scrutant la nuit, et sauvant la veuve et l'orphelin face aux méchants...

Ainsi, la série reste "bonne" mais a perdu, pour le moment, son caractère "génial".

Allez ! Ressaisissons-nous !...

Avec ce tome s'achève, en quelque sorte, la fin d'un premier cycle.

Si les 5 précédents tomes s'enchainaient avec un rythme infernal, et des dessins excellents, ce 6ème tomes est un peu en-dessous.

En effet, niveau scénario, après avoir beaucoup misé sur l'action en distillant la narration, dans ce tome, les auteurs ont été obligé, pour clôturer ce cycle, de terminer certaines intrigues en blindant ce volumes d'infos. Du coup, on note une grosse perte de rythme. De plus, certains personnages secondaires ayant fais leur apparitions dans les tomes précédent, il fallait les utiliser, alors qu'ils n'ont peu, ou pas d'utilité. Dommage...

Côté dessin, c'est toujours bon même si c'est un peu en-dessous. Certaines cases sont plutôt vides et les décors un peu moins soignés...

Ce Tome 6 reste cependant bon. Même si l'on nous avait habitué à bien mieux !

Pour les collectionneurs, le BDM est un véritable outil d'expertise de nos livres.

A l'inverse de nombreux sites Internet qui donnent des estimations plus ou moins justes, le BDM fonde ses expertises sur de longues années de travaux, des analyses minutieuses du marché, de multiples vérifications des sources, et avec l'objectivité que n'ont pas forcément les collectionneurs ou les revendeurs.

S'il ne possède pas de mise à jour quotidienne comme les sites Internet, les informations qu'ils donnent sont solides et durables, ce qui fait de lui LA référence absolue.

Ce qui va suivre n'est que mon avis ! ;-)

Vae Victis est pour moi un mystère : comment peut-on apprécier ce titre, et comme autant d'albums ont été édités ? Bon, je sais qu'il en faut pour tous les gouts, mais là, quand même...

En lisant Vae Victis, j'ai l'impression que l'auteur cherche toutes les solutions possibles pour déshabiller son héroïne, la faire violer, et lui redonner gout à la chaire pour la redéshabiller ensuite... Les combats sont violents mais mous. Quand à l'histoire... Heu... Ben...

Seul les dessins et la mise en couleur sont dignes d'intérêt... Mais rien de génial non plus...

Vae Victis, à oublier !...

Un très très bonne série, courte, puissante, complète.

Les graphismes peuvent déstabiliser au début, car ceux-ci sont tellement fouillés, qu'il faut vraiment s'arrêter sur chaque case pour tout saisir et ne pas laisser s'échapper des détails.

Les scénario est vraiment original et foisonne de bonnes idées. Le travail sur l'univers dans lequel évoluent les personnages est impressionnant. Seul petit (léger) bémol que l'on peut reprocher à la série, c'est l'enchainement des évènements très rapides, en dernière partie, pour terminer l'histoire.

Violentes, réfléchies, belles, vastes, inquiétantes, les légendes des contrées oubliées doivent figurées dans votre bibliothèque !...

Je donne cet avis pour les 4 premiers tomes.

Je suis assez partagé quant aux aventures du Bouncer.

D'un côté, le dessin adapté, la mise en scène ultra-brutale, l'ambiance glauque à souhait, sont vraiment superbes.

D'un autre, le scénario est très classique, voir parfois vraiment poussif (le hasard fait trop bien les choses !).

J'ai aussi un peu du mal à avoir de l’empathie pour le Bouncer. On connait son histoire, certes, mais pas lui. Ainsi, à part suivre les aventures d'un type qui fait toujours la tête et qui a eu une enfance difficile, c'est un peu... Vide !... Quant aux autres persos, ils ont a peu prêt tous la même personnalité...

Du coup, je ne sais pas encore si j'investirais dans le tome 5...

Mon avis vaut pour l'ensemble de la série.

Pour moi, cette série commence sympathiquement et plus ça va, plus c'est bon, tant au niveau narratif qu'au niveau du dessin. La fin est en effet déroutante, mais pour moi, elle affirme et conclue tout le propos qu'à mis en place l'auteur même si l'on peut, en effet, être un peu déçu par le fait que certaines pistes n'ont pas été exploitées jusqu'au bout et qu'on ressent un "léger" désamour de l'auteur pour son personnage principal.

Peter Pan une grande série que je conseille vivement !

Je mets une note globale pour le premier cycle. Que dire ?... C'est du très grand, à tous les niveaux. Jamais de relâchement, pas un détails qui abime cette parfaite oeuvre. Tant au niveau du dessin, du scénario, des couleurs, de l'histoire elle-même, c'est juste excellent.

Seul petit bémol, c'est le temps qu'il faut attendre entre chaque parution des chapitres.

Mais si l'excellence ne peut émerger que dans la durée, et bien attendons !

Sensible, fort, puissant, juste, émouvant, poétique, troublant... Difficile de citer tous les adjectifs qui qualifient cette oeuvre brillante qu'il est impératif de découvrir et de partager ensuite !

Par contre, obligation de lire un bon vieux Astérix ou Lucky Luke juste après avoir terminé cette histoire pour "souffler" un peu ! ;-)

Pour moi, l'une des meilleurs oeuvre de l'année 2010 !

Bravo !!!!

Un père et son fils partent se retrouver à l'autre bout du monde...

C'est mon libraire qui m'a conseillé ce livre, ainsi, je l'ai lu sans connaitre l'histoire, j'étais même un peu frileux au vu des dessins lorsque je l'ai feuilleté... Mais bon, je me suis dis "pourquoi pas ?...".

Et quelle surprise ! Très bien écrit, une histoire prenante, des personnages crédibles et attachant, de l'humour, de l'émotion ! En somme, un très bon moment de lecture ! Et au bout du compte, j'ai même carrément accroché aux graphismes !

A lire donc !...