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Lodoss, c'est de l'heroic fantaisy pur : des nains, des elfs, des paladins, des mercenaires, des démons... Bref, ça semble déjà vu et revu. C'est là qu'est l'erreur ! C'est une superbe série.
Côté scénario tout d'abord, on évite le classic combat bien/mal. C'est sûr, il y a un clan plutot gentil face à une armée plutot méchante mais on appréciera les nuances au sein de chaque groupe partisans.
Coté dessin, le trait est très fin et très détaillé, ça en est même parfois lourd. De plus, le fait de garder du noir&blanc accentue bien l'effet "mythique" du récit. (C'est un peu à rapprocher de L'épopée fantastique de ce point de vue)
Seul bémol à mon avis, "l'agencement" des images et des textes. C'est du manga, OK donc les images se chevauchent, les bulle aussi... C'est connu, et lisible mais par contre comme le livre a été "retourné" et qu'il faut lire dans le sens européen (ce qui n'est pas classic pour un manga) ça devient difficile de savoir quoi lire/regarder en premier sur chaque page. Finalement, on s'en sort, mais c'est domage vu la qualité du reste.
Pour les néophites, il fo savoir que cette série reprend "la grande guerre de Lodoss" qui a eu lieu avant les OAVs disponibles en DVD dans le commerce (de très bonne qualité d'ailleurs).
Le Gipsy, c'est un mec sympa mais faut trop le chercher non plus. En fait, faut même pas le chercher du tout. Et surtout faut pas toucher à son camion...
Si ce 6ieme tome rompt avec les 5 précédent coté scénario (les 5 premier forment un tout) il n'en est pas moins excellent. Le dessin de Marini fait des merveilles dans cet univers à peine futuriste et les dialogue sont à la hauteur du reste.
Le Gipsy est un héros moderne : balèze, avec un sens aigu de la répartie (surtout pour les insultes sortie de nul part mais terriblement expréssives et imagées), bien macho sur les bords et au milieu, mais tout de même avec un coeur gros comme ça et finalement, toujours prèt à aider.
L'une des grandes qualités de cette série est de ne pas tomber dans la facilité et la parodie gratuite avec un tel héros. On suit en effet notre Gipsy le long de la C3C en se délectant des dialogues sans pour autant que celà tombe dans la facilité et la violence gratuite.
Bon Krän, c'est typiquement la BD-vide-neurone.
On rentre du boulot, on se pose dans une banquette confortable en mettant un peu de musique et on ouvre un Krän. Là on oublie toute cette foutue journée et on se marre tout seul.
Dans Krän, les jeux de mots au 18ième degré contoient l'humour gras et les allusions divers et variées pleuvent dans tous les sens. Le tout sur un dessin agréable sans être d'une finesse démente.
En bref, Krân est un peu le Bigard de la BD : on sait que c'est drole, personne n'ose le dire, alors on va le faire. Là, c'est pareil, Krän, on sait ce qu'il va y avoir et fonce droit dedans.
Ce dernier tome est à mon sens assez bon. Le scénario est peut être un peu faible et la chute brutale tirée par les cheveux mais bon, Krän ne se lit pas pour ça.
C'est pour la détente qu'on empreinte les sentiers sinueux de Thorgnol avec Krän et Kunu alors on va pas chercher plus loin.
Voilà une série terrible dans tous les sens du terme.
Le dessin est très fin, tout en courbe.
L'ambiance est glauque et limite gore, le piège se met en place...
Le héros est carismatique au possible, les ennemis le sont tout autant.
Il y a de l'action quasiment à chaque page sans pour autant que ce soit brouillon.
Bref, on prends un tome et on n'en décroche qu'au moment où arrive à la couverture de fin.
C'est une série rafraichissante et agréable.
Très intégrée dans le projet ".hack", il sera facile de s'y plonger mais difficile d'en saisir toutes les nuances sans être au courant des autres parties du projet (.hack//sign et les jeu PS2).
Certains passages sont cependant peu aisés à suivre car le mode lecture (manga) est un peu trop utilisé pour nous européens et retrouver du premier coup l'ordre des dialogue sur quelques pages relève du miracle...