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On retrouve de bons ingrédients dans cet album, hélas quelques défauts demeurent.
Au rayon positif, un album qui met en scène la vie quotidienne de manière positive, une héroïne à laquelle certain.e.s pourront s'identifier. Le tout assaisonné par un dessin pas trop mécanique mais très typé girly.
Au rayon des déceptions, la mise en scène de lieux très grands, riches et surtout de la perfection, l'illustration d'une vie idéale au détriment d'un idéal de vie. Toute la progression de ce récit est régie par cet objectif, hélas.
À la fin de ce récit, hélas, il ne reste rien ou pas grand chose. Il est quasi-impossible de retenir ces méthodes aux sigles plus improbables les uns que les autres, à l'inverse de la série "Le Jour Où" aux ambitions plus modestes mais à l'humilité plus marquée qui semble, elle, vouloir amener ses lecteurs et lectrices vers un idéal de vie et non une vie idéale.
Le duo magique Greg Rucka / Nicola Scott conserve la même recette de potion pour ce deuxième opus et continue d’ensorceler les lecteurs ;-)
L’histoire continue de se développer et l’intrigue se précise un peu plus. La narration est aussi bonne que dans le premier tome tout comme le rythme. Les personnages se révèlent tous un peu plus et le tout forme un récit d’un très bon niveau. C’est toujours très plaisant à lire.
Au dessin, Nicola Scott livre encore un travail magnifique et la coloration en noir et blanc, originale et parfois ponctuée de couleurs est parfaite.
Si vous avez aimé le premier tome, vous ne serez pas déçus par cette suite, toujours synonyme de qualité et fidèle aux ingrédients qui font le succès de la série !
Bonne lecture.
J’ai lu cet album car j’ai été attiré par le très joli dessin de Joëlle Jones. Elle livre un très travail joli travail sur le 1er récit.
Celui-ci est plutôt original et assez bien traité par Tom King. C’est pas mal : l’ambiance, le dessin, la couleur et le clin d’œil au passé de Batman. J’ai été moins séduit par le second pourtant bien illustré par Clay Mann (malgré des couleurs très fades). La visite de Batou et Superman avec leur femmes respectives à la fête foraine est une des plus ennuyeuses histoires que j’ai jamais lu, hélas.
Au final, ça se lit bien mais on s’ennuie et c’est bien ce qui mérite cette note. Tout ça est bien loin de la qualité d’un album comme La Cour des Hiboux et il faudra être fan absolu de Batman pour vraiment apprécier ces deux récits.
Dernier opus, sans surprise, hélas. J’ai trouvé ce dernier tome (de la 1ère saison... car vue que ça se vend, il va y avoir d’autres albums) plutôt fade. Chaque problème trouve une solution très facilement et, un peu à la manière des feuilletons télévisés, tout se révèle à la fin. Le cliffhanger de fin est d’ailleurs un peu ambitieux car très vague.
Le dessin de Espé demeure sympathique (aussi et surtout grâce à une mise en couleur travaillée), mais après 9 tomes, il a fini par me lasser. C’est donc avec peu d’intérêt que j’ai lu cet fin de cycle et je ne serais pas présent pour la suite ni pour le spin-off « À table ».
Enfin, réflexion très personnelle, je ne comprend pas ce que ce cette série apporte à la BD et ce que le média BD apporte à cette série. Château Bordeaux serait pour moi une bonne série TV à la manière des séries françaises en prime time actuelles mais pourquoi la faire perdurer de manière figée et statique dans des cases sur des pages de papier ?
Un comics assez original mais un peu déroutant.
Maestros est un comics plutôt original. En effet, je n’avais encore jamais lu d’histoire avec pour thème le devenir d’un dieu/roi régnant sur l’immensité de l’univers, le Maestro. Le début met les choses en place puis l’intrigue de développe et on assiste à une bataille féroce qui va ménager un certain suspense, jusqu’a la fin, et c’est une bonne surprise.
Abordons ce qui m’a déplu dans ce récit. D’abord les personnages, plus que nombreux, me semblent tous traités sous un angle presque caricatural. Ça ne m’a pas plongé dans le récit. Autre point déplaisant, la narration parfois confuse devant le rythme auquel s’enchaînent les actions et la multitude de personnages. Dommage.
Pour le dessin, Steve Skroce nous livre du Steve Skroce et du bon ! La précision de son trait nous montre plein de détails et appuie les multiples références que contient le scénario.
Donc, objectivement Maestros n’est pas mauvais. Ce récit est construit et son dessin est réussi. Même s’il ne m’a pas enjoué, je le conseille à ceux qui cherchent un récit original et fantastique pour adultes.
Comédie sentimentale dont le scénario est signé Jim. Je l’ai lue il y a quelques années et je l’avais trouvée un peu superficielle. Ce n’est plus le cas. On est en plein sur le terrain que maîtrise Jim. Même si cette histoire mets en scène 2 jeunes filles aux ambitions un peu folles, l’histoire est consistante, bien découpée et suit un bon rythme. La fin est un peu directe mais cohérente avec l’histoire.
Le dessin de Grelin est très frais. Son trait est simple et efficace. Les couleurs amènent de la chaleur.
Bonne lecture.
Emprunt de légèreté et d’une certaine poésie, Souvenirs d’Emanon se lit savoureusement.
L’intrigue est simple et claire mais ce qui compte à la lecture, c’est la manière dont l’auteur la développe. On trouve d’abord un personnage des plus intrigants, Emanon, dont le nom est l'anagramme de No Name. Avec ses grands yeux expressifs, elle rappellera sans doute à chacun une personne qu’il ou elle a connu par le passé. L’histoire est simple mais troublante et ce, à chaque instant. On note que la narration comme les cadrages montrent un récit posé et conçu méticuleusement où chaque image est importante pour la progression du récit. Enfin, j’ai adoré la rencontre finale entre l’héroïne et le jeune homme, intemporelle. Cette rencontre m’a particulièrement touché.
Côté graphique, je trouve le trait de Kenji Tsuruta fin et très expressif. L’apparente simplicité du dessin, très jolie, révèle une conception graphique élaborée .
Souvenirs d’Emanon est une très belle lecture qui vous enchantera. Plus particulièrement si vous aimez la SF ou certains animés de Miyazaki, comme Le Voyage de Chihiro.
Bonne lecture.
Le Avec un titre accrocheur comme ça, j’aurais pu lire une bonne histoire...
Hélas, ça n’a pas été le cas. Même si on en apprend un peu sur l’aérotrain, il ne fait pas partie de l’intrigue. En lieu et place on se retrouve projetés dans les années 90 avec quelques anachronismes et des personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres. On pense très vite que Lucie nous cache des choses. Puis, on hésite un peu et enfin ça se confirme. Au final, je n’ai pas compris l’apport d’un tel récit. Seul point positif : un peu d’humour et des punchlines bien placées.
Le dessin est bien traité, le découpage et la narration aussi. De plus, Johann Corgié imagine des « gueules » pour les personnages, c’est un plus mais certaines expressions sont parfois disgracieuses, hélas. Et ça ne sert pas l’intrigue déjà complexe et plutôt triste.
Au final, cet album présente une belle somme de travail que je trouve maladroit au global (toujours très facile à dire pour un lecteur). Certes, on y trouve quelques (trop rares) bons ingrédients mais il m’est difficile de lire cette histoire, de l’apprécier et d’avoir envie de la relire...
Un petit coup de frein pour ce 2ème opus.
Les bases développées dans le 1er tome sont toujours présentes, à savoir une opposition entre Zorglub et sa fille pour développer un Zorglub plus accessible mais surtout moins méchant. L’apparition de Zedrik est plus discutable car Zedrik est une caricature et la force de ce titre était justement de ne pas faire dans la caricature.
Le scénario de ce 2ème est, pour moi, bien moi réussi que le premier mais on y trouve cependant de bons ingrédients comme les oppositions permanentes entre Zorglub et Zandra.
La narration et la fluidité de lecture sont très réussies. Pour le dessin, Munuera livre encore un excellent travail de dessin. Les personnages sont aboutis, dynamiques et attachants mais la mise en couleur est perfectible car elle manque souvent de brillant de contraste.
En bref, Zorgub T2 malgré des qualités certaines ne prend pas l’ascendant sur le T1 principalement à cause de son scénario.
Toujours aussi prenant malgré une intrigue un peu moins rythmée et un peu plus terne. La narration est toujours aussi plaisante et c’est un des points forts de cette série. L’album se dévore une fois commencé.
On retrouve nos 4 héroïnes à l’aube de l’an 2000. Et si elles sont un peu perdues, je l’ai été aussi le temps de ragrafer les tomes précédents. Mais on y arrive plutôt bien. Brian K. Vaughan nous démontre encore une fois ses talents de conteur d’histoire tant celle-ci est bien écrite et fait appel aux codes de narration actuels.
Pour les dessins, rien à redire. Cliff Chiang fait du bon boulot et la mise en couleur développe toujours une bonne ambiance.
Si vous avez commencé cette série et vous l’avez aimée, poursuivez-là avec ce tome 4. Sinon, commencez-la avec le tome 1, vous ne perdrez pas votre temps ;-)
Très bon album !
Les auteurs, au fil de ces petites histoires, tissent peu à peu la trame de l’histoire de Taichi Hiraga-Keaton. Les intrigues sont tantôt policières tantôt d’aventures et demeurent d’une grande diversité. Les auteurs y dénoncent parfois les maux de notre société comme le racisme.
La style de Naoki Urasawa est magnifique et chaque personnage possède une « gueule » digne des meilleurs films ou même des dessins animés japonais des années 90.
Ce deuxième volume se veut divertissant par la variété des intrigues et la fluidité de la narration et prenant par la construction de ce personnage qu’est Keaton.
Bonne lecture !
Bon album.
Du point de vue scénaristique, la suite est cohérente avec le 1er tome. Cependant, le suspense tombe très vite car on découvre, dans les premières pages, qui est le Draug, l’ennemi juré de Harek. Et, dès lors, s’enchaînent les cases jusqu’à l’issue fatale, un peu précipitée à mon goût.
Côté graphique, toujours rien à dire sinon que le style et le dessin d’Alex Sierra sont maîtrisés et qu’il est vraiment à son aise. Le mise en couleurs et la tonalité bleutée sont réussies.
Ce tome 2 clôt rapidement l’histoire du 1er tome. Cet histoire, au global, aurait mérité un tome de plus histoire de prendre son temps. C’est un regret car la série perd un peu de sa magie avec ce tome 2. Hel’Blar demeure un bon diptyque.
Un autre petit regret (tout à fait personnel) c’est le cliffhanger à la fin de l’album, tellement classique en regard de l’originalité de la série. Dommage.
Cet album fleure bon la nostalgie.
Réunir des nouvelles de Giardino dans une belle intégrale est une bonne idée. On retrouve des nouvelles dont la longueur et le rythme varient mais demeurent une narration des plus plaisante. Tout ça plonge le lecteur en plein dans les années 90, dans des intrigues diverses et variées. Très sympathique. Sympathique aussi de lire du Giardino autre que Jonas Fink.
Côté graphique, Giardino excelle. Le trait, les « gueules » des personnages, les lieux et une mise en couleur personnelle et si élégante. La force de Giardino, c’est de créer non seulement des histoires différentes mais des femmes toujours plus élégantes et des hommes toujours plus marquant et expressifs.
Il est bon de s’egarer dans cette intégrale. On regrettera peut-être l’impression parfois perfectible et le petit format mais cet album demeure une valeur sûre parmi les classiques.
Ça y est, le retour des 4 Fantastiques est annoncé et ça commence avec Marvel 2-in-one !
Et pour réintroduire les 4 Fantastiques dans son univers, Marvel commence par revisiter leur histoire avec les 2 Fantastiques qu’il reste ou plutôt les 2 Dépressifs, à savoir La Chose et La Torche. Chip Zdarsky fait du bon boulot, dans le sens où on accroche à l’histoire très rapidement sans savoir ni deviner où tout ça va nous mener. Commence alors un parcours quasi-initiatique pour se remémorer qui étaient les 4 Fantastiques avant d’entamer un grand voyage pour aller chercher Reed, Susan et leurs enfants. Zdarsky mets de l’humour et quelques références sympathiques dans son récit. Au passage, impossible de ne pas penser à Neela Sethi de l’univers Valiant en découvrant Rachna Koul. On retrouve aussi un Fatalis plus torturé et toujours aussi mystérieux dans ses desseins. C’est plutôt cool !
Pour les dessins, Jim Cheung et Valerio Schiti font du super boulot. Les personnages sont très bien traités et les décors aussi. Est vraiment plaisant à lire !
Au final, ce pré-4 Fantastiques est un bon cru. Il va falloir attendre le 2nd tome pour un jugement plus complet et celui-ci s’annonce déjà avec 2 nouveaux dessinateurs. Wait & see...
Excellente BD !
La première page, magnifique paysage, illustre parfaitement le calme avant la tempête !
Je ne connaissais pas Pierre Dubois sur le terrain du western, lui qui est un elficologue reconnu, mais là, c’est du tout bon. Impossible que l’intrigue ne vous rappelle pas un western déjà vu ou déjà lu. C’est une trame classique de ce genre pourtant ça ne pose aucun problème tant le rythme est bon et les personnages bien écrits.
Dimitri Armand livre un très bon travail, égal à ce qu’il a pu exécuter sur d’autres séries. C’est un dessinateur de talent. Mais il m’est impossible de ne pas penser à Bob Morane et Bill Ballantine (passés eux-aussi sous le crayon de Dimitri Armand) en voyant ce que sont et ce qui unie Sykes et O’Malley. L’ambiance et les paysages sont dignes des grands westerns et c’est admirable.
Ainsi, dans le but de prolonger cette bonne lecture je vais désormais suivre les aventures de Texas Jack ;-)
Une bonne BD d’aventure médiévale.
Dorison nous conte une belle histoire, parfois dure et sanglante mais très réaliste. Le scénario moins romancé que « Les 7 Vies de l’Épervier » est rythmé et plutôt bien ficelé. Le suspense est présent jusqu’à la fin.
Le dessin de Parnotte que j’ai découvert avec Aristophania est dynamique, réaliste et dynamique, Le dessinateur illustre parfaitement les scènes d’action et installe une ambiance réussie. Mention spéciale aux 2 auteurs pour le travail de narration sur cet album car certaines séquences sont dignes du cinéma et illustrent l’action à merveille.
Le Maître d’Armes est un passage obligé pour n’importe quel fan de BD d’aventure ou d’histoire. Bonne lecture !
Une histoire de SF plutôt sympathique.
Adapté d’un roman de Stéphane Wul comme certains titres de la collection Comix Buro de chez Glénat ou de feu la collection du nom de l’auteur de chez Ankama, cette BD est une réussite. On y trouve de l’action, des émotions parfaitement retranscrites et l’intrigue, malgré un classicisme exacerbé, fera certainement palpiter le petit cœur des lecteurs. Cette première partie est bien rythmée et possède un bon équilibre intrigue/action/émotion. Les personnages sont un peu stéréotypés mais c’est certainement déjà le cas dans le roman.
Le plus de l’album, c’est le dessin d’Adrián. Les personnages typés « animation » sont très jolis et très expressifs. Les vaisseaux et les véhicules sont hyper réalistes (même s’ils n’ont aucun pendant réels). La gestion du mouvement des personnages et des véhicules est bien traitée et la mise en couleurs donne de la fraîcheur et beaucoup de contraste à l’action dépeinte dans chaque case.
Enfin, le tout possède un vrai aspect cinématographique dans la narration et dans le traitement des personnages.
J’ai hâte de lire la suite pour connaître la suite des aventures de Claudi !
Bonne lecture.
Moins prenant que le 1er tome, c’est normal car il n’y a plus d’effet de surprise, Midnight Tales Vol.2 n’en est pas moins plaisant.
J’ai trouvé que les histoires étaient aussi variées que dans le livre précédent mais je me suis peut-être moins attaché aux personnages. La mythologie de l’Ordre de Minuit se développe toujours mais j’aurais aimé la voir se développer plus amplement dans les époques passées. On vois un ennemi qui se dessine et c’est interessant.
Les dessinateurs.trices aux commandes font tous du très bon travail et la colorisation est admirable pour développer les ambiances des différents lieux.
Je serais présent pour le Vol.3 !
Scénario WTF à souhait ! L’effet est accentué par le fait que je ne lis pas du Deadpool très souvent. Ça parle de tout et de n’importe quoi, ça tire dans tous les sens et sur n’importe qui et ça voyage dans le temps. Malgré tout on arrrive à percevoir un semblant de scénario...
Côté dessin en revanche, Pepe Larraz livre un boulot d’enfer. Il s’approprie les personnages et maîtrise leurs propositions ainsi que tous les décors et les scènes d’action ! C’est magnifique et c’est, pour moi, le point fort de cet album.
À lire si vous êtes fan de Deadpool et/ou Pepe Larraz.
Très bon album que celui-ci !
Dorison au scénario, disons-le tout net : ça ne peut pas être foncièrement mauvais. Et là, l’histoire est prometteuse et plutôt intéressante, donc c’est très bien. Le style de cet album distille un savant mélange de fantastique, de polar et d’historique pour projeter le lecteur innocent au début du XXe siècle. La mise en place des personnages est un peu longue mais solide et l’intrigue ne se dévoile pas complètement. On découvre l’Azur avec juste de quoi assurer une histoire mais suffisamment pour créer de l’intérêt. C’est donc avec impatience que j’attends la suite des aventures de la fratrie Francœur et d’Aristophania.
Côté dessin, je ne suis pas coutumier du style graphique de Joël Parnotte mais il présente un travail original, personnel et élégant. Les ambiances sont franchement réussies et on oscille entre un Gennevilliers sombre et pluvieux et le clair Azur non sans un certain plaisir.
Bref, c’est du tout bon alors foncez !
Un récit atypique dont la narration est d’une rare fluidité. L’intrigue est simple mais a le mérite d’être ouverte, moderne et tolérante.
Le dessin, élégant, illustre joliment cette histoire.
À noter aussi, le joli travail d’édition de la part d’Akileos.
Dans le genre lecture alambiquée, on ne fait pas mieux.
Le postulat de départ est intriguant. Le crime l’est tout autant et la manière dont l’auteur distille les éléments au fur-et-à-mesure de l’enquête donne un rythme plaisant à la première moitié du récit. Mais le sujet de cette enquête qui semble léger au premier abord est en réalité assez lourd. L’intrigue est quant-à-elle complexe et à la moitié du livre, on rentre dans une seconde phase qui peut parfois s’averer gênante et mène à une lecture éprouvante. Cette seconde partie est beaucoup moins fluide que la première. Le côté glauque de certaines scènes développe la lourdeur du récit et le côté mystique de Circé est, hélas, contrebalancé par un manque de légèreté dans la narration. Dommage.
Hélas toujours, le dessin au trait épais et gras n’amène aucune légèreté lorsque le récit le nécessite. Les touches de couleur décrivant les échanges n’évoquent, pour moi, aucune poésie.
La fin, synonyme de délivrance au propre comme au figuré ne m’a, hélas encore une fois, pas mené à une quelconque réflexion sur cette lecture ni sur son sujet.
Soit cette lecture manque de finesse et de rythme, soit je suis complètement passé à côté.
Dans ces deux cas, je ne peux vous la conseiller.
Noël avait ses contes et légendes, il aura désormais son comics !
On va passer rapidement sur le scénario qui n’est certainement pas le meilleur de Grant Morisson mais qui n’a rien à envier à tous les téléfilms de Noël qu’on nous bombarde dès la fin Novembre.
Le scénario, manichéen et sans grand suspense, met en scène le retour de Klaus dans son village désormais terne et triste. Klaus va entreprendre de changer les choses. L’intrigue n’est clairement pas le point fort de l’album mais voir un Klaus badass défendre la veuve et l’orphelin, à Noël, c’est cool.
Le gros point fort de cet album est son dessinateur : Dan Mora. Il exécute un tour de force avec cet album en livrant des planches magnifiques. Son style est très élégant et les personnages sont maîtrisés et vraiment expressifs. Les décors sont formidablement exécutés. C’est grâce à ça qu’on arrive à se plonger facilement dans cette ambiance enneigée saupoudrée d’un peu de Game of Thrones (avec un tyran, un château, de la neige et des loups).
Bref, j’ai beaucoup aimé cet album en cette période de Noël (le lire en plein été ne m’aurait pas laissé la même impression, soyons clair). Ne cherchez donc pas à lire un chef d’œuvre mais juste un conte de Noël, semblable à n’importe quel autre conte. Ce comics n’a pas d’autre prétention que celle de vous faire passer un bon moment de lecture à Noël :-)
Une petite histoire dans la grande !
Ce morceau d’histoire, celle d’une femme atypique, surtout à cette époque, est une franche réussite. On découvre ce personnage, Violette Morris à la sincérité et au franc-parler incomparable. La narration est fluide et on ne s’ennuie pas un instant.
Coup de chapeau à Javier Rey pour ses magnifiques planches et son style fin et travaillé qui donne tant d’expressivité aux personnages. Il rappelle un peu celui de Jordi Lafebre.
Maintenant il me tarde de lire le Tome 2 pour connaître la suite de l’histoire de ce personnage hors-norme que fût Violette Morris.
IC’est le souhait de relire « La princesses aux concombres » (déjà lu il y a quelques années) qui m’a mené vers ce grand détournement plein d’impertinence orchestré par Yann.
On se reprojette dans le contexte, et à la fin des années 90, réinterpréter les contes de notre enfance est un exercice impérieux. Y associer les dessinateurs de BD les plus en vogue alors en a fait un marqueur de cette époque. C’est clairement ce qui ressort à la lecture de cet album 20 ans plus tard. L’ouvrage, au ton grinçant et décalé, témoigne graphiquement, à travers les styles propres à chaque dessinateurs, de ce que pouvait être la BD des années 90. Le même exercice, réalisé aujourd’hui dans des conditions identiques, aurait une saveur complètement différente.
Que dire de l’album ? Déjà qu’il est intéressant de voir des dessinateurs hors de leur contexte habituel. Que certains contes ont vieilli et d’autres moins. Que le ton peut paraître cru à certains moments et la narration un peu datée. Et enfin, que 20 ans après sa première parution, cet ouvrage me semble un peu suranné tant il n’est plus en lien avec l’époque actuelle.
Ça n’enlève rien à la qualité de l’impertinence et aux noms connus et reconnus qui ont fait cet album.
Suite des aventures de Richard et Adrian dans lesquelles je me suis clairement ennuyé. On découvre l’issue du tournoi et la fin pose question mais c’est tellement différent de ce qui m’a plus dans l’animé que j’arrête là.
Ma curiosité ne me mènera pas vers le tome 3.
Album intéressant bien que complètement différent de la série animée.
On retrouve le héros, Richard Aldana que l’on connaît, accompagné d’Adrian et de sa mère Marianne. Le déroulement du tournoi ainsi que les lieux semblent en écart avec les origines d’Aldana. Pas tant que ça lorsqu’on a vu la série animée, en fait. Le scénario, ici, ne brille pas car son but de poser les bases de ce qu’on devine être une fresque en plusieurs épisodes. Ayant, je le répète, vu la série en premier, se posent uniquement des questions sur les origines des personnages.
Graphiquement, le style est correct et sans surprise. Du Vivès/Sanlaville quoi.
Je tente la lecture du Tome 2 par curiosité mais sans grande conviction.
Une lecture fraîche et dynamique !
Ce scénario aux accents de Ready Player One et de Convoi (voir Karen Springwell) vous emmènera très loin. On va suivre les aventures de 2 jeunes filles immergées dans un jeu vidéo hyper puissant en réalité virtuelle. Là où tout est possible et plus encore ! Ça évoque tour à tour les deux œuvres évoquées plus haut mais aussi Star Citizen, Perdus dans l’Espace ou encore la BD Sillage ! C’est hyper moderne, très rythmé, cross-media (même si je n’ai pas tout vu) et la lecture est d’une grande fluidité. Ce scénario, vraiment réussi, évoque suffisamment d’œuvres SF pour ne jamais sembler être une copie de quoi que ce soit. On y trouve quelques easter eggs. Fans de jeux vidéo, de SF, de Star Wars et de mangas, voir de pop culture tout simplement : vous serez complètement dans votre élément !
Le trait d’Aseyn, que je découvre, est un hommage aux dessins animés des années 80 qui ont peuplés mon enfance. Son dessin est frais, dynamique et plein d’émotions. La mise en couleur, dans les tons pastels, est atypique et originale mais surtout très jolie.
Pour résumer, Bolchoï Arena est une des bonnes surprises de cette année, ne passez pas à côté !
Une lecture originale sur le thème de la magie.
On trouve dans ce manga, une certaine originalité car il n’est, ici, jamais question d’une quelconque redite ou copie de l’histoire d’Harry Potter. Et rien que ça, c’est positif !
On découvre Coco, une jeune fille passionnée par la magie qui va entrer dans le monde de la magie à ses dépens. Elle est avide de savoir mais Coco n’est pas seule et va devoir se faire une place parmi ses camarades et prouver sa valeur ainsi que sa capacité à apprendre à ce magicien qui va devenir son maître. Voilà pour le pitch. C’est plaisant et plutôt fluide. Les personnages ont tous des caractères différents et Coco est attachante. L’intrigue qui se profile à l’horizon semble toute aussi originale que celle de ce tome d’introduction.
Pour le dessin, c’est très joli et le trait de Kamome Shirahama est très fin. Les décors de certaines cases peuvent paraître un peu sommaire mais ça ne gêne ni la lecture ni l’immersion dans cet univers fantastique et magique.
Ce premier tome est original et plein de promesses qui devraient toutes être honorées par la suite alors n’hésitez pas. Bonne lecture.
Les séries qui s’éternisent risquent souvent de comporter des épisodes peu intéressants. C’est un peu le cas ici. Les choses progressent assez lentement dans cet album et même si on devine comment risque d’évoluer l’histoire, on s’ennuie un peu.
Tout ça n'enlève, heureusement, rien aux qualités de cette série et la lecture demeure fluide et plaisante.
On continue avec toujours de la spontanéité, de la fraîcheur et de la bienveillance.
Akira et Masami développent une amitié. Akira fait face à d’autres sentiments comme la jalousie pendant que Masami ne veux toujours pas voir les sentiments d’Akira. Il dévoile un peu plus ses centres d’intérêt et ça plaît à Akira.
La situation évolue en douceur et un autre status quo se met en place. Nul doute qu’il évoluera encore à mesure des chapitres. La douceur de cette histoire est toujours plaisante et garde une fluidité de lecture très agréable.
Le dessin de Jun Mayuzuki a su garder l’élégance des premiers tomes et ça donne tout son charme à cette série.
IOn retrouve ici une mini-série dessinée par Paul Renaud dont le but est de revisiter l’histoire du personnage de la Panthère Noire après le run réussi de Ta-Nehisi Coates. C’est toujours lui qui est aux commandes du scénario, d’ailleurs.
Le récit présente une succession d’événements clés de l’histoire de la Panthère Noire. C’est lourd, ça manque de rythme et la narration manque de ponctuation et le tout de légèreté. Coates redéfinit les origines de T’Challa et revisite les points clés de son histoire (rencontre entre Azzuri et Captain America, conséquences de la rencontre avec les 4 Fantastiques, etc...) tout en plaçant dans cette continuité, des points d’entrée pour la suite de ses aventures (l’Espace, notamment). On retrouve donc quelques, anachronismes mais quoi de plus normal pour un héros dont les débuts remontent à 1966 et au sujet duquel il faut introduire de la modernité.
Cette aventure, moins axée sur la politique et les légendes du Wakanda, est en fait centrée sur les événements de la vie de T’Challa et de sa famille. Ceux-ci s’enchaînent à vitesse grand V. On y rencontre quasiment tous les personnages liés à la Panthère Noire. Hélas, on retrouve dans cette histoire beaucoup (trop, selon moi) de points communs avec le film Marvel Studios, comme s’il fallait créer un lien direct. Ça respire un peu trop le marketing. C’est dommage car Ta-Nehisi Coates nous a habitué à tellement mieux avec les Tomes 1 à 5 !
Côté dessin, c’est pas mal mais ça n’egale pas l’élégance des styles de Stelfreeze et Sprouse.
Cet album est une déception pour moi qui ai apprécié les albums du run de Coates. Il sera certainement accessible au plus grand nombre mais étouffant par son rythme et sa narration. Bon courage.
Sambre Tome 4 ou comment passer d’une belle histoire si bien écrite à une suite en trois actes dont le dernier est des plus mauvais.
Dans ce quatrième opus, la tragédie prend fin et la destinée semble s’etre accomplie. Il faut avouer que l’auteur tourne tellement en rond dans les tomes 2 à 4 qu’il aurait pu n’en faire qu’un seul en faisant moins de digressions...
La magie du premier album n’est plus là et le Paris des barricades est à peine dépeint dans cet album.
Vraiment dommage.
Amis lecteur, si tu cherches un premier prix de concours scénaristique, passes ton chemin : il s’agit ici de récit léger de guerre et d’aventure... Du Conan, quoi !
L’équipe créative est très bonne. En effet, le duo Brugeas - Toulhoat est connu et reconnu. On compte parmi leurs créations Block 109 et les récits qui l’entourent mais surtout, et c’est pour ça que j’ai lu cet album, Le Roy des Ribauds ! Une belle réussite éditée chez Akileos, à lire et à savourer.
Donc, Vincent Brugeas adapte une histoire de Conan. Intéressant. Soyons clair, je ne connais rien à la mythologie de ce personnage et je pense que ça n’est pas nécessaire pour apprécier l’histoire. Car, lire du Conan, c’est comme regarder un James Bond : tu connais le début et tu as deviné la fin mais c’est quand ça tabasse au milieu qu’il faut apprécier. Bref, le récit narre comment Conan va prendre le contrôle d’une armée et défendre Khoraja. Voilà.
Mais Brugeas ne s’apprécie pas sans Toulhoat et c’est là que l’abum gagne en consistance tant le dessin de Ronan Toulhoat est plaisant. Il a une patte et ne fait pas dans le générique ou le monsieur patate. Les cadrages de décors, notamment ceux du début dans la cité où bien le départ de la cité sont magnifiques. Le talent de Toulhoat s’applique aussi à la mise en couleur pour développer une ambiance travaillée qui, comme dans Le Roy des Ribauds est très réussie. On retrouve des jeux de lumière et des contrastes, j’adore !
Le Colosse Noir est pour moi un bon album au scénario divertissant et au dessin abouti. La parfaite adéquation entre l’histoire, les lieux et les personnages.
Bonne lecture !
Suite des aventures du tisseur 2.0 qui sont, il faut bien se l'avouer, moins prenantes que celles relatées dans le 1er Omnibus.
Cette seconde partie narre la suite des aventures de Miles Morales et celles-ci mènent doucement mais sûrement à la fin de l'univers ULTIMATE. Le nouveau Spider-man va vivre des aventures qui ne seront que les reflets où les échos des aventures de Peter Parker dans l'univers classique. Sur ce coup-là et malgré un personnage toujours frais et bien écrit, Bendis ne fait pas fureur avec ses intrigues.
Le dessin est d'un bon niveau et les styles sont plutôt bien adaptés aux histoires qu'ils relatent (je pense, ici, aux événements de la vie de Jefferson Davis dont le style est parfaitement seyant)
En conclusion, l'achat de ce volume est dispensable car malgré de très belles pages, on ne retrouve pas la qualité générale du 1er Omnibus. Préférez les premiers tomes de la série Spider-man (époque All-new All-different Marvel) édités dans la collection Marvel Now chez Panini.
Attention, très bon comics. Brian Michael Bendis réalise un dépoussiérage total ainsi qu'une belle modernisation du tisseur. Il livre un très bon scénario à travers plusieurs arc narratifs dans lesquels l'action ne manque pas. Ces arcs se suivent (mais ne se ressemblent pas) et on se passionne à suivre les aventures du tout nouveau Spider-man de l'univers ULTIMATE. Même si la connaissance de cet univers me manque, ça ne pose aucun problème de compréhension de l'histoire. C'est frais, dynamique et tout à fais accessible.
Côté dessin, nous avons affaire à deux pointures que sont Sara Pichelli et David Marquez ! Les dessins biens que différents se succèdent sans peine et la mise en couleur souligne tant le dessin que l'action.
Attention, le tirage est épuisé et l'achat de ce livre peut donc se révéler très expansif mais, pour un prix raisonnable en occasion (attention à la spéculation), c'est un achat qui s’avérera plaisant.
Acte III : l’histoire s’enlise un peu dans le Paris révolutionnaire. Les 2 amants passionnés se retrouvent pour un instant mais leur destin n’est pas encore scellé.
Outre le beau dessin d’Yslaire, l’album nous présente de belles images comme Julie sur les barricades et une ambiance très travaillée mais, hélas, c’est tout ce qu'il propose. Malgré un bon niveaux global, je n’ai pas retrouvé la magie du premier épisode, c’est dommage.
Moins intense que le premier tome, la lecture cet album est fluide et se savoure tout autant. La suite de l’histoire des Sambre se présente en plusieurs actes et ce deuxième en est la première partie. Bernard est possédé par Julie et fait tout ce qu’il peut pour la retrouver. Ça laisser présager une issue des plus dramatiques.
Yslaire est toujours au dessin, ses personnages et le Paris de 1848 sont réussis surtout dans la tonalité qu’il donne à cette histoire et à l’album.
De la très bonne bande dessinée.
Un récit immersif et prenant. Une belle histoire et une destinée qui s’annonce. Des dialogues et une ambiance qui se savourent. Le dessin et les couleurs de Bernard Yslaire, si sombres et si élégants.
Un magnifique album que tout amateur de BD se doit de lire. Il n’est jamais trop tard !
Le Ce comics est l’adaptation du roman éponyme de Timothy Zahn, aussi créateur du personnage (voir l’Héritier de l’Empire dans l’ancienne continuité Star Wars) et il relate la progression de Thrawn au sein de l’Empire jusqu’à devenir le Grand Amiral que l’on connaît dans la continuité actuelle (voir Star Wars Rebels).
Tout d’abord, c’est très dense et très détaillé. Le fait que ce comics soit l’adaptation d’un roman l’explique assez facilement car les dialogues et mises en contexte sont très présentes.
Jody Houser nous fait découvrir, de prime abord, un Thrawn assez brut. Celui-ci va ensuite, pas à pas, avec une assurance désarmante, franchir toutes les étapes de progression au sein de l’Empire et ainsi, monter en grade. On découvre aussi son entourage qu’on ne manquera pas de retrouver dans d’autres aventures Star Wars, bien évidemment.
Le récit est bien, plaisant mais comporte, hélas, quelques longueurs. L’adaptation comics aurait pu amener un peu plus de légèreté dans la narration. Ça reste malgré tout d’un bon niveau.
Côté dessins, Luke Ross est aux commandes de la totalité des 6 chapitres et fait montre d’un travail sérieux et appliqué mais son style, assez statique, peut paraître un peu pataud parfois. J’aurais préféré un trait plus fin et plus dynamique. Plus à même d’illustrer l’aspect très sérieux du personnage. La mise en couleur est classique avec des couleurs un peu trop chaudes par moment. En revanche, le traitement des ombrages est original et devrait être plus exploité.
En bref, Thrawn est un gros point fort pour le background du Grand Amiral Chiss, on (re-)découvre un personnage sombre et incroyablement intelligent de l’univers Star Wars et surtout, on en apprend plus sur sa vie et son parcours.
Si vous êtes encore padawan dans l’univers Star Wars, notez que ce récit est plutôt difficile d’accès donc commencez votre immersion par autre chose, la série Star Wars, par exemple, est bien plus facile d'accès.
Du Cosey et du bon ! Comme à l’accoutumée, l’auteur nous livre un savant mélange d’humanité, de nature et d’aventure parfaitement distillé ! Ça commence tout en douceur pour gagner en intensité au fur-et-à-mesure des pages et enfin finir le plus naturellement possible.
Le dessin est magique et les décors, enchanteurs. Avec une mise en couleur sobre, subtile et maîtrisée, Cosey fait des merveilles !
C’est, bien évidemment, une lecture à vous conseiller et un passage obligé pour tout amateur du maître !
En réponse à « bru » et à son commentaire : effectivement on ne change rien, et c’est très bien comme ça !
Cette série est légère, positive et agréable à lire. Et ce 3ème tome, tout comme la série, ne prétend pas être autre chose que ce qu’il est : une bonne lecture feel good !
Certes, il faut être un peu sensible à ce que nous racontent les auteurs et la lecture suit naturellement. C’est agréable.
Les dessins de Marko sont très jolis, tout comme la mise en couleur. À l’image des 2 tomes précédents.
Enfin, personnellement, j’apprécie cette série car il n’y ait jamais question de « morale à deux sous et principes de vue mièvres et insipides ». Les auteurs développent un message à travers plusieurs histoires et chaque lecteur y trouve ce qu’il veut y trouver, sans jamais se sentir obligé.
Bonne lecture ;-)
Même au 4ème volume, cette série garde sa spontanéité et sa fraîcheur, c’est plaisant.
Les générations de Masami et Akira se confrontent toujours mais les choses s’adoucissent. L’intrigue progresse sans trop de lenteur et les personnages gagnent en consistance, particulièrement dans cet album.
Les dessins est toujours aussi élégant. Un reproche cependant, concernant l’édition, les impressions de noir bavent sur le papier et ça n’est pas du meilleur effet malgré le petit prix de l’album.
Cette série est toujours aussi plaisante et je vais m’empresser de lire le Tome 5.
Une jolie fable sur la vie, l’amour, l’amitié et la manière de prendre soin de soi et de ceux qu’on aime. On retrouve 3 héros, deux garçons et une jeune fille qui vont se lier d’amitié et dont les destins vont s’entremêler.
L’intrigue et son développement se mettent en place de manière habile sans aucune lenteur ni lourdeur. La lecture est très fluide et l’absence d’une éventuelle leçon de morale est agréable.
Concernant le dessin, je suis plus mesuré. Le trait et la mise en couleur, même s’ils relèvent d’un travail honorable et d’une certaine qualité, ne m’ont pas séduit.
« Presque maintenant » demeure une belle lecture qui a toute les chances de vous toucher.
Suite et fin de ce diptyque situé à Barcelone.
Cette seconde partie distille toujours autant de suspense mais les événements s’enchaînent, hélas, un peu vite. Malgré tout, c’est toujours aussi plaisant.
Nouveau cycle des aventures de Koda et on retrouve tous les ingrédients qui font la série !
Comme à l’accoutumée, le premier tome du diptyque met en place l’intrigue et ses ingrédients. Le trame semble la même depuis quelques albums mais le suspense et l’ambiance sont très bien gérés. Les risques et les dangers se font plus présents dans la vie de Koda et ça ne va pas s’arrêter... pour notre plus grand plaisir évidemment !
Grenson est toujours aux commandes côté graphique et c’est toujours aussi beau !
Allez, j’entame la seconde partie !
Excellent !
La suite du récit est pleine de rebondissements (certains scénaristes devraient en prendre de la graine). On retrouve les protagonistes immédiatement après les événements du premier tome et les choses se précisent un peu plus à chaque case avec un certain suspense distillé tout au long de l’album qui est très plaisant. L’ambiance est froide à souhait et le dessin toujours aussi bon. Le trait de Mr Fab est toujours aussi élégant et son héros Gudesønn l’est toujours lui-aussi.
C’est avec un très grand plaisir que j’ai découvert la suite de cette série un peu atypique et j’attends impatiemment le tome 3 !
Un récit surprenant.
On découvre dans cet album, la vie d’Alexandra David-Néel à travers la vie de sa secrétaire Marie-Madeleine Peyronnet. Le côté frustrant de ce récit, ou plutôt de cette première partie, c’est de découvrir l’exploratrice dans ces dernières années, à Digne-les-bains et non dans ses explorations. On y découvre une femme âgée au caractère trempé qui exerce un pouvoir d’attraction sur sa secrétaire mais surtout qui est des plus exécrable avec elle. Ces gens-là ont souvent une forte personnalité, certainement sans laquelle ils n’auraient pas fait un quart de ce qu’ils ont réalisé mais ça devient lassant de voir une personne en dominer une autre au long de cet album.
Côté dessin, c’est joli et c’est précisément ce qui m’a amené à lire cette BD mais j’aurais préféré plus d’Himalaya et moins de Digne-les-bains.
Essayer cette lecture atypique, si après cet avis, le cœur vous en dit. Sans regretter la lecture de ce 1er album, moi je m’arrêterai là.
JLa suite du 1er tome qui avec ce dernier n’aurait, selon moi, dû former qu’un seul album. Mais là n’est pas le propos...
L’histoire se poursuit sans surprise et Batman va rechercher sans relâche cette petite fille, si importante à ses yeux. Le cœur de l’intrigue, hélas, n’est pas trop en lien avec les basiques de Batman. Mais sortir des sentiers battus, surtout lorsque l’on adapte Batman en BD, ne peut pas être mauvais, selon moi.
Côté graphique, on retrouve vraiment la patte de Marini, avec cependant moins d’effet « Whaou » que dans le tome précédent. Le trait, paraît moins travaillé dans certains détails aussi.
Au global, je confirme mon ressenti du premier tome, ça n’est pas du grand Batman mais l’exercice est honorable.
Fin du Cycle 4 des aventures de Travis, qui représente plus pour moi, une reprise des activités ou un soft reboot, comme on dit, qu'un véritable cycle.
L'histoire ramène un Travis plus dynamique et moins alcoolique sur le devant de la scène. Il va prendre le lead sur les actions à mener et s'affirmer tout au long de cet épisode. Certainement pour être prêt à affronter un nouveau conflit dans un prochain cycle. C'est en fait, les éléments développés à la toute fin de cet épisode, faisant office de cliffhanger qui m'ont le plus intéressés.
Au final, cet album, tout comme ce 4ème cycle n'est pas marquant, en tout cas pas autant que le dernier cycle des aventures de Carmen McCallum. Je me lasse peut-être du dessin de Christophe Quet et des couleurs "shiny" de Pierre Schelle, , pourtant sympathiques...
J'attends cependant le prochain cycle avec intérêt.
Le scénario suit son cours et l’histoire continue de s’étaler en longueur et l’intrigue progresse peu. C’est dommage. Si les auteurs continuent à ce rythme, on va finir par s’ennuyer.
Côté graphisme, Benjamin Bénéteau prend les commandes et l’esthétique des personnages en souffre un peu mais le dessinateur va prendre de marques au fil des prochaines pages et nul doute que les prochains albums présenteront des personnages mieux maîtrisés. Au chapitre des bonnes nouvelles, le retour à la couleur de Christian Lerolle, qui fait toujours du très bon travail.
En résumé, ça sent un peu la déception. Le graphisme des personnages n’est plus celui de Marc Bourgne mais ne demande qu’à s’affirmer et l’histoire avance (trop ?) peu. J’espère que le prochain album marquera un peu plus de progrès !
Marvel Legacy, met fin au cycle Black Panther entamé avec le « All-new all-different Marvel » et Ta-Nehisi Coates clôt son 1er run en mettant fin à toutes les petites histoires qu’il a parsemé dans ces pages.
Cet album n’est ni le meilleur, ni le plus intense de la série mais il signe la fin d’un très bon run. Ta-Nehisi Coates a écrit une très belle page de la vie de T’Challa qui se conclut d’une jolie manière. Mêlée de politique et de poésie Wakandaise, cette série n’a pas été accessible à tous mais demeure tellement qualitative ! Elle a gardée une cohérence du début à la fin du run, tant par l’écriture que par le dessin.
Brian Stelfreeze, Chris Sprouse et Leonard Kirk se sont succédés au dessin et ont tous livré un travail fantastique. Ma préférence va au trait de Brian Stelfreeze qui a donné une très belle ampleur à cette série ! J’ai adoré ces pages.
La suite devrait se situer dans l’espace. Wait and see !
Un livre qu'il fait bon lire dans le paysage BD actuel.
Les auteurs, en plus d'une aventure épique qui va laisser le lecteur dans une impatience folle, apportent une histoire d'une rare fraîcheur. L'intrigue met quelques temps à se mettre en place mais une fois passé le 1er tiers de l'album, l'aventure est inouïe ! On trouvera dans cette fresque, politique, fantastique, aventure, poésie et une grande humanité. Les fans d’histoires « façon Game Of Thrones » devraient y trouver leur compte ;-)
Les graphismes sont formidables. Cyril Pedrosa livre un dessin doux et chaleureux mais surtout une mise en couleur originale à laquelle le lecteur désorienté que je suis à dû s'habituer (très vite). Mais quel plaisir de lire une œuvre de qualité avec un tel choix graphique ! Encore une fois, c'est un point important pour moi, l'histoire, les graphismes et la narration son des plus cohérents pour aboutir à un récit des plus réussis.
"L'âge d'or" est, selon moi, une œuvre comme "Shangri-La" de M. Bablet ou "Il faut flinguer Ramirez" de N. Petrimaux, bien que celles-ci soient de styles différents. Elles sont avant tout synonymes d'un travail de création acharné et d’une parfaite cohérence. L’âge d'or (tout comme les œuvres citées précédemment) est un album dense et pleinement abouti avec des vrais partis pris, graphiques et narratifs. Ce qu'on devrait trouver plus souvent dans nos librairies.
Ne passez pas à côté de cet album !
Vous Un morceau de l'histoire du monde associé à un dessin des plus jolis !
Cette histoire, élaborée par Fabien Nury dont on ne fait plus l'écho, nous compte l'histoire de Charlotte de Belgique, et ce, depuis son enfance jusqu'à son accession au trône du Mexique (oui, vous avez bien lu). On assiste dans cette première partie à la présentation des protagonistes. On découvre qui ils sont et la manière avec laquelle Charlotte va forgée sa personnalité. C'est plaisant et on ne s'ennuie pas.
Côté graphisme, c'est du grand art. Matthieu Bonhomme exécute un dessin d'une rare finesse qui cadre non seulement avec l'époque mais aussi avec le ton du récit. Son trait évoque les grands succès du style franco-belge avec une point d’expressivité en plus qui le rend moderne. Le tout associé à la mise en couleur d'Isabelle Merlet est du plus bel effet pour un choix narratif réussi !
Bonne lecture !
Un album dans la pleine lignée de la collection « Les Univers de Stefan Wul » supervisée par Vatine et éditée chez Ankama. Certaines cases de l’album y font directement référence.
Bon, ça c’est pour les univers connectés... Passons au scénario ! L’histoire est bien écrite et on ne s’ennuie pas un seul instant. Il faut comprendre qu’une très longue période s’est écoulée depuis notre époque et que la Terre est quasi-vide car les humains peuplent Mars. Voilà pour le contexte. Pour l’intrigue, celle-ci est bien ficelée mais il est vrai que la fin peut sembler un peu expéditive. On s’y fait.
Mais LE point fort de cet album, c’est le dessin captivant de Varanda ! C’est magnifique ! Son trait a gagné en rondeur et c’est réussi. J’aurai toujours un coup de cœur pour le dessin du T1 de la Geste des Chevaliers Dragons mais le dessin qu’il propose ici est tout aussi réussi car en plus d’illustrer l’histoire à merveille, il participe au fait qu’on ne puisse plus lâcher le bouquin une fois commencé ! Le registre des couleurs est parfait et est très bien assorti avec les ombrages.
Vous l’aurez compris, La Mort Vivante est une des bonnes BD de cette année et dans mon top 10 assurément, alors bonne lecture !
C’est le lot de toute série et c’est irrémédiable. Un jour le dernier album paru est moins bon que le précédent.
On retrouve la famille Faldérault au grand complet et tous les petits détails qu’on aime mais je trouve l’intrigue un peu simpliste et traitée rapidement. On voit très vite venir le point crucial de l’histoire puis une fois passé, c’est le calme plat !
Côté dessin, on a connu le trait de Lafebre plus frais et dynamique. Mais ça reste un travail de qualité.
Bref, cet album est une petite déception malgré tout. C’est logique dans la progression de toute série de rencontrer un album un peu moins attrayant mais les auteurs ont encore, sans nul doute, beaucoup de belles histoires à nous conter !
Même si j’avoue être passé à côté de quelques unes des subtilités de cet album, il n’est en rien la catastrophe que certaines des critiques annoncent ici.
Le scénario est plein de subtilité(s) et chacun trouvera son propre niveau de lecture. Je retiendrai, personnellement, concernant ce western qui n’en est pas un : le dessin, l’ambiance, les couleurs, les personnages et leurs émotions ainsi qu’une certaine magie qui, comme je l’écrivais plus haut, ne livre pas tous ses secrets.
Ne vous privez pas de lire cet album. Vous y trouverez une pépite ou bien une simple succession de dessins mais tout ça dépendra de vous et uniquement de vous ;-)
Bonne lecture.
Même s’il se veut dans la même veine. Cette version de Hawkeye n’égale en rien celle de Fraction et Aja.
C’est simpliste et lent. Kate Bishop peine à mener une enquête. De plus, la retrouver en Détective Privé rappelle vraiment (trop !) Jessica Jones et, de ce fait, je ne vois aucun intérêt à la série. On découvre (!?) Jessica Jones dans le 2ème partie du récit. Les lieux et décors n'ont rien de véritablement prenant et le tout évoque du franco-belge moyen.
En bref, je n’ai pas du tout aimé cet album qui m’est tombé des mains plusieurs fois. Dans un style proche, préférez Faith dans l'univers Valiant publié par Bliss Comics dont la narration est bien plus fluide et le style plus dynamique !
Trois tranches de vie. Trois chemins qui se croisent.
Les 3 personnages sont des plus communs et vivent chacun une vie et des événements tous plus probables les uns que les autres. Ainsi se tisse l’intrigue qui va mener chacun vers son destin. Ce qui est intéressant, c’est la manière dont ils vont se croiser ou faire connaissance. La narration est fluide et simple.
Enfin, ce qui m’a le plus marqué c’est de savoir que les mots du récit d’Émile sont vrais.
La fin est peut-être un peu facile, c’est peut-être ce qui dénote dans ce récit.
Cependant, cet album reste une bonne lecture.
Un comics à lire qui présente les États-Unis comme des envahisseurs du Canada.
Original ou pas, chacun se fera sa propre opinion. Mais retrouver des américains extrémistes et envahisseurs à l’heure où Donald Trump est Président des Etats-Unis d'Amérique est intéressant. Ça donne plus de corps à l’histoire. Côté scénario et narration, tout se tient, c’est du Brian K. Vaughan ! Pour le dessin, Steve Skroce fait un très bon boulot. Je regrette juste des machines un peu rétro et géométriques ainsi que la mise en couleur pâlichonne. Cependant, « We Stand On Guard » demeure une lecture agréable.
À l’inverse du lecteur ayant rédigé la critique précédente, j’ai adoré cet album car il est très bon. À plus d’un titre, d'ailleurs.
Tout d’abord, le récit est original. L’invasion d’une Terre mourante vue par des extra-terrestres. Tout un programme ! Au rayon des points positifs (et pour défaire les propos du critique précédent), le background et les dialogues. Le background nous projette depuis notre époque et les dialogues si brefs soient-ils évoque sont en accord avec une époque future (et oui, on ne parle plus comme nos grands parents alors imaginez nos petits enfants). Il y a ensuite les Näkän, en qui je perçois une idée utopique de ce que pourraient être des humains (presque) parfaits. Vont-ils le rester ?
Autre point positif, le dessin. J’ai découvert Emem sur les deux cycles de Carmen McCallum qu’il a dessiné et durant cette période, son dessin s’est affirmé et sa maîtrise de la série aussi. Là, il est au commande d’une série 100% originale et c’est réussi. Fred Blanchard, parsème les cases de ses créations et personnellement, j’en redemande.
Voilà la critique d’une série qui s’annonce, pour moi, d’un très bon niveau comparable aux meilleurs comics indés.
Avis aux 3 auteurs, vivement la suite !
Cette histoire est quelque peu étrange.
Tout commence par une situation très claire bien que très glauque. L’histoire se déroule et l’intrigue se met en place. Mais lorsqu’on arrive (très vite) à la fin, c’est, hélas, l’incompréhension totale. Quel est le message ?
S’il faut chacun se faire sa propre histoire, c’est dommage et ça reste un mécanisme bien trop simple pour un scénariste comme Zidrou. S’il faut creuser un peu et relire l’histoire, je n’en ai clairement pas envie !
Le dessin n’évoque rien pour moi.
Dommage...
Les aventures de Granite, Narvarth et Danaëlle se poursuivent et se renouvellent. Je ne me suis pas ennuyé un instant durant la lecture de cet album ! Chapeau messieurs les auteurs !
Concernant l'histoire, big up à notre célèbre Arleston pour garder une touche de fraîcheur dans la série. Le scénario est bon, sans exceller mais distille les bases de la série et c’est ce qu’on demande !
En plus, on trouve un soutien (plus qu'un clin d’œil) à l’égalité hommes-femmes à travers la caractéristique des Balares d'une part et l’attitude d’un des personnages qui n'est pas sans rappeler les agissements d'un certain Harvey ou ceux d'un certain Dominique. Coup de cœur : on découvre l’histoire de Granite. Bref, cet album est plus féministe que jamais. Après tout quoi de plus normal pour une série représentée par une héroïne comme Granite.
Pour le dessin, c’est, comme d’habitude, une épreuve réussie haut-la-main pour Adrien Floch ! Les apports de Fred Blanchard pour les costumes et les décors (partagés par Arleston sur les réseaux sociaux) apportent un plus indéniable côté humour et action.
Bref, messieurs les auteurs, pour les prochains albums, faites comme à l’accoutumée et gardez la recette de la série. Préparez les ingrédients à votre guise, j'en savourerai le résultat.
Que se passerait-il si du jour au lendemain notre existence était dénuée de toute contrainte ? Ne plus travailler, ne plus se déplacer ni manger ni même faire ses besoins.
Cet album nous donne un aperçu de cette vie sans contrainte à travers René et Josiane. Ces héros vont prendre possession de leurs nouveaux corps, de leurs nouveaux environnements communs et respectifs ainsi que de leur nouvelle(s) vie(s). Véritables pionniers il vont découvrir la vie 3.0
C’est original parfois complètement barré mais ça fait réfléchir sur notre vie actuelle, sur ce qui est le mieux.
Côté dessin et couleurs, c’est simpliste mais on en attend pas vraiment plus. Trop de réalisme éloignerait le lecteur de la réflexion liée à ce nouveau mode de vie.
Alt-life est un OVNI dans le paysage BD actuel. Il divertit et fait réfléchir sans exceller dans le premier cas ni dans l’autre mais une chose est sûre c’est qu’il a le mérite d’exister !
Un premier album plutôt réussi.
Même si son trait va fortement évoluer, Bastien Vivès montre ici un style expressif mais encore hésitant. Ça se laisse apprécier malgré tout.
Cette œuvre de jeunesse présente un scénario assorti. On découvre dans cette histoire, une tranche de vie, celle de 2 adolescentes âgées d’une vingtaine d’années. On y explore les sentiments de deux jeunes filles et d’un jeune homme.
L’intrigue, légère mais solide, semble tantôt profonde et tantôt superficielle selon l’angle sous lequel on l’observe. Un petit reproche concernant les dialogues un peu répétitifs mais on passe outre facilement.
C’est encore hésitant peut-être un peu léger mais plutôt maîtrisé à l’égard des œuvres récentes de Bastien Vivès.
« Le Chemisier », dernier album en date de Bastien Vivès, le plus hype des auteurs BD du moment. Alors ? Est-ce une réussite ou un four ? Certainement pas une réussite...
« Une sœur » m’a déplu mais j’ai adoré « Polina ». Cet album est entre les deux. On y trouve un postulat de départ des plus classiques avec une héroïne quasi-transparente mais ça sonne juste. Un événement va l’amener à porter un chemisier de soie qui va littéralement la libérer et changer totalement sa vie (sexuellement parlant, cela va de soi, c'est du Vivès). L'intrigue semble assez succincte mais surtout remplie d'un tas d'incohérences et d'éléments qui ne servent pas l'histoire.
Au rayon des points forts, on retrouve le dessin. Le trait de Vivès a gagné en finesse, légèreté et expressivité. Il sait mettre ses personnages en valeur. Le gars maîtrise son affaire. Ensuite, on trouve la narration, sans temps mort et plutôt fluide, à quelques exceptions près.
Pour les points faibles (et pas des moindres), il y a, d'abord, le scénario. Simple au départ, il s'enrichi de scènes plus improbables les unes que les autres qui n'apportent RIEN à l'histoire. Les événements s’enchaînent on-ne-peut-plus facilement et sans aucune limite.
Le chemisier, au centre de l'intrigue, donne « des ailes » à l’héroïne, d’accord, mais certaines cases méritent d'être traitées différemment car on a parfois l'impression de lire un porno ! Je ne pense pas que ce soit l’envie de tous les lecteurs de romans graphiques et ce n'est clairement pas ce que je cherchais.
Au final, on pourrait narrer cette aventure légère de manière tout aussi intense sans certaines scènes ou cases et ça relèverait le niveau général de cet album ! Je ne sais pas vers quel catégorie de BD s’oriente Vivès mais il est clair que toute la richesse de « Polina » semble bien loin et la qualité de cet album en pâtie.
Une adaptation réussie.
J’ai retrouvé dans cet album ce qui me plaisais dans Le Club des Cinq étant plus jeune.
Le récit est bien écrit et bien rythmé. On retrouve, grâce au trait très « ligne claire » de Béja, beaucoup de clins d’œil à Tintin, tant dans les cases que dans les textes. Le dessin est très joli et convient à merveille au récit.
On pourra trouver un côté un peu vieillot dans l’album, comme s’il avait échappé à l’adaptation. J’aurais tout autant apprécié un peu de modernité dans le récit de cet album car, en 2018 ça peut paraître décalé aux yeux de certains.
Le Club des Cinq et le trésor de l’île demeure une lecture agréable alors profitez ou faites-en profiter !
La fresque de la vie d’un des plus célèbres criminels du début du XXe siècle : Jules Bonnot.
Le scénario relate, les uns après les autres, les faits marquants de la vie de Bonnot. Hélas, ces événements s’enchaînent sans accroche, sans emmener le lecteur. Je n’ai pas trouvé dans cet album que les auteurs relataient la légende mais seulement les faits qui ont tissé l’histoire de La Bande à Bonnot. Peut-être le scénario est-il trop concentré sur Bonnot ? Je me suis ennuyé un peu du coup.
Le dessin est bien mais pas exempt de reproches. Les couleurs donnent une atmosphère intéressante mais le trait semble un peu aléatoire quelques fois. Et, par exemple, les cases qui montre le vol de la voiture laissent le lecteur imaginer qu’elle roule très vite. Si cette voiture a pu dépasser le 50 km/h c’est tout ce qu’elle a pu faire. C’est pas très « raccord ».
Dommage que le scénario ne donne pas plus dans la légende car la vie de Bonnot et l’époque dans laquelle se déroulent les fait peuvent donner de très belles aventures.
Une claque ! Certainement LA claque de 2018.
Impossible de résumer ce bouquin mais le lecteur y trouvera une histoire, une ambiance incroyable, une intrigue exceptionnelle et des personnages forts, bien écrits et qui se développent parfaitement au cours de l’histoire. Une fois la lecture terminée, je me suis surpris à penser que toute cette histoire aurait presque pu être inspirée de faits réels...
Il serait déplacé d’en dire plus sur l’intrigue et le scénario tant la lecture et la découverte de l’intri se savourent finement.
Le dessin est lui aussi maitrisé, la couleur n’est pas là mais elle ne manque pas et c’est tant mieux. Pour (vraiment) donner un petit point négatif, certainement cases manquent de clarté et sont un peu brouillon.
Amateurs de récits et d’enquêtes, de légendes et de fantastique. Ce livre est fait pour vous !
Ce deuxième cycle est une vraie réussite.
Le contenu de ce deuxième album est de bien meilleure qualité que le premier. On retrouve quasiment les mêmes protagonistes mais le rythme de progression de l’histoire est plus vif et l’autrice se concentre sur l’essentiel. Je ne trouve rien à redire sur l’intrigue, c’est du tout bon.
Côté dessin, Joëlle Jones fait du très bon travail. Son trait paraît plus élégant et mieux maîtrisé. Mrs. Jones travaille aussi ses cadrages et c’est très réussi. J’ai adoré le dessin et la couleur, elle aussi paraît plus maîtrisée.
Bref, on a ici un super album, une très bonne suite qui a gagné en qualité avec ce deuxième cycle. J’attends le troisième album.
Un album sympathique dans la lignée des 4 précédents.
Le scénario est assez ambitieux et malgré quelques facilités ci-et-là, ça marche plutôt bien. Olivier Marin fait fort dans le développement de l’histoire de Margot dans un épisode marquant de l’Histoire de France. C’est osé et ça a le mérite de ne pas être plan-plan.
Côté dessin, en revanche, tout est trop statique selon moi. Van Der Zuiden avait un style très élégant qui, hélas, n’est pas celui de Marin. Jérôme Philippou a quant-à-lui, su, grâce à Betsy, dépoussiérer et dynamiser cet univers-là. C’est ce qui m’amène à écrire que le dessin de cette série n’est plus ce qu’il était. Dommage.
Ce petit regret personnel n’enlève rien à la qualité de cet album qui ne promet pas plus que ce qu’il propose et qui demeure une lecture agréable.
Une aventure surprenante pour ne pas dire déroutante et plutôt mauvaise au final.
L’entrée en matière surprend, amuse et très vite perturbe. Pourquoi Spirou dans l’espace ? Qui est-il ? Qu’est-ce que la Fondation Z ?
On imagine alors ce que pourrait donner un exemple du même genre : D. Vador est employé de bureau et son chef, Monsieur Sidious lui en fait baver mais, de temps en temps, il garde le fils de sa voisine, le jeune Luke à qui il apprend à jouer au frisbee. Tout ça n’a ni queue ni tête... et l’impression qu’on a en lisant cet album est exactement la même. C’est compliqué. Donc, pour lire Fondation Z, il faut s’accrocher. Alors, on s’accroche. Mais vraiment, pour le coup. Puis on semble percevoir des éléments connus et enfin arrive le dénouement ! Et là, on se dit : « Ah ouais ! Tout ça pour ça !? »
Ce qui pêche dans cet album, c’est le scénario. Pas dans l’écriture mais bien dans le concept ! Le dessin est plutôt sympathique bien qu’un peu naïf !
Sortir un tel album est osé et même dangereux car Dupuis montre qu’il ne maîtrise plus rien de ce qui fait Spirou... Pendant ce temps, l'éditeur annonce l’arrêt de la série principale (Spirou), de la série parallèle (Le Spirou de...) mais il va poursuivre les aventures de Spirou début XXe par Émile Bravo et lancer SuperGroom, un Spirou super-héros !
On sent bien la maîtrise du personnage et de son héritage, là ! M'est avis (oui je sais, c'est toujours facile de critiquer) qu'il aurait fallu lorgner sur les américains qui tentent de faire perdurer des héros depuis plus de 80 ans sans trop de difficultés. Je dis ça, je dis rien.
Quoi qu'il en soit, ruiner le devenir d'un héros de BD, tel que Spirou, n'a pas de prix. Merci !
Excellente fin de cycle !
Le développement et la progression de l’histoire et des personnages sont très bons. Les personnages sont toujours aussi bien écrits et Forever est toujours aussi attachante.
Malgré un style bien à lui, Michael Lark réalise une bonne adéquation avec le scénario de Rucka. Même si les cases ne sont pas parfaites, la narration et l’ambiance sont d’un très bon niveau.
Cette série ne m’a pas encore déçu depuis le 1er tome !
Une claque !
J'ai lu cet album car j'aime beaucoup le style de Naoki Urasawa. Je n'ai pas été déçu du tout.
Le graphisme, tout d'abord, est des plus réussi. Très clair et avec beaucoup de finesse. Le personnage de Keaton est bien écrit et surtout bien pensé. Anglo-japonais, archéologue et ancien instructeur militaire, le ton est donné ! Mais lorsque aux différentes aventures de notre héros, se mêlent ses intrigues familiales, ça donne du corps à cette histoire.
De plus, la narration est des plus plaisantes.
C'est vraiment un manga à conseiller dans la grande lignée des œuvres de Urasawa.
Recueil assez décevant, pour plusieurs raisons...
La première est le 1er arc, en lien direct avec l'event Avengers vs. X-men. On ne retrouve ici, que des bribes de l'histoire principale avec lesquelles, il est compliqué de former UNE histoire. C'est déplaisant et assez gênant.
Le 2nd arc est basé sur la magie avec pour personnages principaux Victoria Hand et le Dr. Strange mais la trop grande diversité des dessinateurs et des styles de dessin est déroutante. C'est comme si on vous racontait une même histoire en commençant avec le trait de Philippe Francq, que l'on poursuivait avec celui de Manu Larcenet et que Zep réalisait la fin. Ce serait perturbant.
Le point positif de cet album est qu'on retrouve l'équipe des New Avengers telle qu'elle est depuis le T1. Les personnages sont intéressants, les réparties et les dialogues sont bien écrits mais sur ce T3, ça s'arrête là.
Au final, cet album est dispensable, même pour qui aime cette série.
Très bon album de Giant Days !
L'arc narratif proposé dans cet album combine à la perfection les ingrédients dela série Giant Days, l'humour en tête.
On va suivre ici Esther qui veut arrêter ses études, les filles qui cherchent une maison pour se loger et enfin un festival de court-métrage. C'est, comme d'habitude, très frais et rythmé.
Il est toujours très agréable de lire les albums de cette série et de suivre les aventures de ces personnages si pétillants et proches du quotidien.
Merci à Akileos de nous proposer cette série et bonne lecture à vous.
Une belle aventure d'Heroic Fantasy.
L’histoire est typique du genre et souffre du fait que le démarrage de l’aventure est extrêmement lent et ne se fait réellement qu’a la toute fin du Tome 3. C’est clairement là que l’histoire gagne en intérêt. Les tomes 1 à 3 ne servent, hélas, qu'à découvrir les personnages, les principaux ainsi que d’autres n’ayant que peu d’intérêt (lesquels on ne verra plus dès le Tome 4) mais aussi le médaillon et ses enjeux. Ces 3 premiers tomes sont aussi parsemés de quelques lenteurs par-ci par-là. On s'en accommode.
Certains des personnages principaux sont plus attachants que d’autres mais tous sont bien écrits. On peu noter (encore) un changement brutal dans certains sentiments mais tout ça apparaît aussi dans le Tome 4, qui semble être le plus décisif voirele plus important.
Le plus appréciable, ici et selon moi, ce sont les dessins de Dimitri Armand. Même si la finesse de son trait semble un peu aléatoire et moins maîtrisée que dans la série Bob Morane Renaissance (c’est normal), son travail n’en demeure pas moins joli et réussi ! Le dessin de nos 3 (voire 6) héros est superbe et très élégant. Les lieux et décors restent un niveau en dessous de me référence (Les Naufragés d’Ythaq) mais savent se faire apprécier.
Au final, Angor est une bonne série. Une sorte de synthèse entre Les Naufragés d’Ythaq et les 4 Princes de Ganahan (2 autres bonnes séries parues chez Soleil) très plaisante à lire malgré quelques petits défauts. Bonne lecture !
Du sur-mesure pour Frank Cho : une héroïne jolie et pulpeuse, des dragons, de l’action, une pointe d’humour et de WTF?! Bref, tous les ingrédients qu’il maîtrise au dessin sont réunis.
Ne cherchez pas de mythes développés à outrance dans le scénario, iI y a juste la dose nécessaire mais côté action et second degré, on est servi !
Le dessin est, soyons honnête, LE point fort de cet album. Le duo Cho/Menyz fait des miracles et les pages sont plus belles les unes que les autres. Les personnages et les scènes d’action sont magnifiques !
Bref, lisez Skybourne et amusez-vous !
Encore un bon album de Zep. Pas le meilleur à mon goût mais cette histoire est belle et la lecture agréable.
Zep nous livre un message de respect avec cet album. Respect de l’humain et de la nature. Le scénario et clair et le rythme doux nous berce du début à la fin du récit.
Le dessin est magnifique, d’une grande finesse et tellement expressif. La couleur, élément à part dans les récits « parallèles » de Zep, est traitée de manière orginale et placée au service de la narration.
Zep démontre une fois de plus son (grand) talent dans la maîtrise du 9ème art. Lisez cet album, vous ne serez pas déçus.
Un crossover marquant de l’histoire cosmique de chez Marvel, c’est ce que beaucoup disent à propos d’Infinity et précisément ce qui m’amène à le lire aujourd’hui.
Du point de vue de l’histoire, on est dans un monde pré-Secret Wars dans lequel chaque incursion détruit un monde (voir "les Illuminati" chez Marvel ou Secret Wars), ce qui créée une certaine urgence face à un danger à venir. Les Bâtisseurs (une race d'extraterrestre) vont attaquer les mondes libres de l’univers et les Avengers vont aller à leur secours. Notre amis Thanos, lui, va attaquer la Terre, restée sans aucun Vengeur pour la protéger. Et ce afin d'y trouver le tribut qu’il recherche. Ça s’est du scénar !
Je trouve que l’intrigue manque d’originalité, ce schéma scénaristique est éculé. Le contenu est assez dense (trop certainement) et les événements, comme dans la plupart des sagas Marvel s’enchaînent et finissent sans grandes conséquences. On trouve, en plus, un petit côté mythologique compte-tenu des événements à venir. Et ça, c'est sympa. L’Ordre Noir (le Club des Cinq de Thanos) est ici bien mis en scène donc si vous les avez aimé dans Infinity War au cinéma, vous serez servis.
Vous l'aurez compris, je trouve le scénario moyen MAIS il y a le dessin. Et là, c’est du haut de gamme ! Jim Cheung livre du très bon boulot. Il est aidé par Jerome Opeña et Dustin Weaver qui eux aussi exécutent un bon dessin.
À noter, pour lire cette histoire dans son intégralité, il faut lire New Avengers T2 et Avengers T4 dans la collection Marvel Now.
Au final, Infinity est un crossover sympathique sans être le meilleur (certains certifieront qu'il est un des meilleurs crossovers Marvel mais tout ça est subjectif). Si vous êtes fan de l’univers cosmique Marvel et/ou de dessin de Jim Cheung, ça devrait vous plaire !
Cet album est un phénomène à plus d’un titre : son contenu est incroyablement riche tant sur au sujet de l'histoire que de l’action ou encore par les références qu’il évoque. Il témoigne de plus, de l’énorme quantité de travail fournie par l’auteur, Nicolas Petrimaux.
Par le travail réalisé et de par la densité de cet album, bien que dans genre tout autre, cet album rappelle Shangri-La de Mathieu Bablet. Ces bouquins sont des OVNI dans le monde BD-commercial actuel tant ils sont été pensés et conçus de manière très fine.
Le scénario est riche, comme je l'ai dit et côté narratif, on retrouve certains codes propres au comics ainsi que ceux des films des années 80. Tout ça est associé à des cadrages de toute beauté, c’est vraiment réussi !
L’histoire se développe sur 2 axes, le premier vous narre une succession quasi-directe d’événements du présent qui forme l'intrigue, le seconde évoque, avec un certain suspense, une histoire qui semble plus profonde et qu'il s'étale sur plusieurs époques. On notera que le second degré est très développé. J'ai beaucoup aimé la référence à Apple à travers les aspirateurs et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Là-aussi, c’est riche ! On note que les personnages sont tout aussi travaillés tant sur le fond que sur la forme.
Le dessin et la mise en couleur sont superbes. Les éléments de décors ainsi que les voitures sont également réussis.
Au rayon des petits défauts, si il faut en citer, je n'en citerais qu'un : tout ça est peu être un peu trop dense. Suivre tous ces personnages et leurs histoires, sur un tel rythme, peut paraître confus même si l'histoire est chapitrée. Car, au final, ce premier opus ne pose que des questions sans amener la moindre réponse.
Cependant, et malgré ça, ne passez pas à côté de cette lecture qui est un vrai bol d'air pur parmi les parutions actuelles.
Un album à côté duquel on ne peut pas passer.
Même si le sujet est difficile, on ne tarde pas à rentrer dans l’histoire. Le postulat de départ est simple et chaque personnage est attachant, Rachel la première. Comment ne pas penser à ce qu’ont vécu ces milliers d’enfants pendant l’Occupation. Essayer d’imaginer une telle situation est quasi-impossible pour nous. Entre un coin de ciel bleu, une énorme dose de courage, la vie et la guerre, cet album nous dépeint une vraie belle histoire.
Le dessin et les couleurs sont tantôt légers, tantôt sombres mais toujours expressifs.
Une œuvre importante. À lire et à faire lire. Certainement un des plus beau moyen de transmettre la mémoire de cette période.
Une lecture super sympa et second degré obligatoire !
Je ne connaissais pas le personnage de Red Sonja mais la voir surgir dans le New York de 2017 depuis les âges lointains avec tout ce que ça comporte... et ben c’est cool ! Attention lecteur, même si cette série est bien écrite, tu ne chercheras pas les petits détails de cohérence, hein ?!
Le dessin de Carlos Gomez est magnifique. Tant sur les personnages et les décors que sur la plastique et la taille des (sous-)vêtements de Sonja ! Le style de Gomez évoque clairement celui de Stuart Immonen avec un peu plus de finesse. Très joli.
Une lecture très fun à conseiller !
Cet album est très sympathique à lire et très divertissant. Il porte bien la patte de ses 2 scénaristes, Rodolphe et Léo.
Seulement, pour en apprécier la subtilité, il faut lire les cases de cet album, à l’inverse des 3 imbéciles qui ont posté les commentaires précédents. Toute la subtilité du scénario, c’est que les auteurs ne nous parlent pas d’ÉPOQUE mais bien d’UNIVERS. Il n’est JAMAIS stipulé que le lieu qui se trouve de l’autre côté de la porte ai un quelconque lien avec celui d’ou vient le héros.
Le scénario est original et surprenant car ce que découvre Pierre ne semble pas être notre époque. On ne trouve aucune incohérence mais simplement une belle histoire.
Le dessin quant-à-lui est sympathique sans être excellent non plus mais combiné au scénario, il rend cette lecture agréable pour peu qu’on soit à même de comprendre la notion d’univers et ainsi que ce que nous présentent les auteurs.
Je n’avais pas prévu d’ecrire un avis sur ce ton mais quand un album est bon et qu’il se fait descendre parce des lecteurs n’ont rien compris : ça m’énerve ! J’éviterai donc, à l’avenir, les remarques d’Alexis Blueb, de ZPATZ ainsi que celles d’herve26 qui ne semblent pas comprendre le français voir tout simplement la notion de Fantastique.
Un bon point d’entrée pour découvrir l’œuvre de Bastien Vivès. Bien meilleur que «Une Sœur» au sujet duquel je suis (bien) plus mesuré.
Ici, Vivès développe son dessin (il sera plus abouti par la suite). Certains pourront le trouver un peu lourd comparé à son style actuel. Son dessin, original et minimaliste, ne se concentre que sur l’essentiel, l’essentiel des expressions qu’elles soient du visage ou du corps. Le visage et les expressions de la jeune fille sont vraiment réussis. Les seules choses qui comptent dans ce récit initiatique sont toutes les petites émotions, frustrations ou autres expériences qui vont forger Polina. Tout le dessin ne se concentre que là-dessus et quoi qu’on en pense... c’est bien joué !
Le scénario est maîtrisé et montre pas à pas la progression et les étapes qui vont permettre à la petite Polina de se forger. On y trouve aucune fausse note et une foule de sentiments qui nous rappellent à tous des moments vécus.
Une lecture originale à conseiller.
Avis concernant les #1 à #4.
Série très réaliste (surprenant pour de la SF) et plutôt aboutie tant dans la narration, dans l'action et dans les questions qu’elle soulève. L’action et le rythme sont plutôt bons et le dessin, intéressant. J’ai adoré cette ambiance et j’en redemande !
Encore de l’originalité pour un nouvel univers intéressant !
Mathieu Bablet nous présente sa nouvelle création à travers de petites histoires, qui tour à tour, évoquent l’épouvante, l’ésotérisme voire certainement des contes et légendes des 4 coins du monde. C’est bien écrit et les Midnight Girls sont (presque) toutes très attachantes. Il manque parfois un peu de suspense mais ça n’enlève rien à la qualité de l’album.
J’aime bien les traits de Guillaume Singelin et Sourya, les visages de Mathieu Bablet ne me plaisent toujours pas, hélas.
Bref, c’est un album à découvrir et qui se savoure.
Une histoire originale qui voit s’incrire le SHIELD dans une mythologie bien plus grande.
L’histoire est complètement imprégnée de la patte de son auteur, Jonathan Hickman. C’est «grand», ça se déroule par-delà l’espace et le temps et surtout on y trouve une pointe d’originalité. Malgré ça, comment ne pas penser à un Da Vinci Code à la sauce Marvel...
On trouve quelques clins d’œil et apparitions (ou disparitions, vous comprendrez) comme celles d’Howard Stark, de Nathaniel Richards ou même d’un certain Gal***** dans un attaque épique. Un défaut concernant l’histoire, elle est dense et aurait mérité plus de longueur car en plus, ça n’est qu’une première partie (la suite paraît en ce moment aux US).
Le dessin de Dustin Weaver évoque parfois le manga à travers certains «character design» mais ça fait le job.
C’est une histoire sympathique mais pas transcendante. A réserver, probablement, aux fans mystiques de l’univers Marvel.
Une fin sur la même lancée que les 2 tomes précédents, c'est à dire plutôt bien écrite et équilibrée.
On assiste au paroxysme de l'intrigue. Le HSE prend de l'ampleur et dévoile son objectif. Félix, d'abord abattu se révèle et s'accomplie.
Belle histoire qui, sous certains aspects, à quelques chances de se produire dans notre monde actuel. Le dessin, encore hésitant dans le Tome 1, progresse énormément dans les 2 tomes suivants.
Pour tous les amateurs d'anticipation, cette histoire en 3 tomes doit vous apporter des éléments de réflexions et de quoi vous divertir.
Suite logique pour cette histoire d'anticipation. Sans surprise, hélas, tant le scénario est sans suspense. Malgré tout, la lecture n'est pas désagréable. On retrouve les codes des films d'action / anticipation.
Le dessin, en revanche, fait un réel bond en qualité et en clarté. C'est agréable et ça apporte pas mal à l'agrément de lecture.
Je me dirige donc vers le Tome 3 avec intérêt.
Cet album est donc la suite de la suite et du spin-off de la série Aldébaran. Connaissant les séries précédentes, le scénario est surprenant tant il semble cartésien. On comprend à la fin, qu’il permet de faire une pause dans l’histoire pour localiser géographiquement tous les personnages rencontrés au fur-et-à-mesure des séries afin d’aller plus loin par la suite et donc dès le prochain album.
Même si ce long album souffre de longueurs, il est une introduction à ce que j’espère une nouvelle aventure que sera le Tome 2.
Je suis toujours très attiré par cet univers et j’attends la suite non sans une certaine impatience. Celle-ci est prometteuse avec toutes les spécialités de Léo.
Alors, bonne lecture et bonne attente !
Une claque !
La couverture laisse entrevoir une petite partie de cette histoire, c’est bien car le lecteur garde une surprise et dommage car une foule de lecteurs peuvent passer à côté de cet album.
On y découvre l’histoire d’Alexandre Marius Jacob depuis son enfance jusqu’à sa mort. Une vie impressionnante pour un personnage qui l’est tout autant. Je ne connais pas le degré de romance ajouté à l’histoire de la vie d’Alexandre mais cette histoire est des plus prenantes.
Les dessinateur s’approprie le personnage d’Alexandre et crée des ambiances réussies pour chaque période et chaque lieu visité.
Un régal !
Clap de fin pour cette magnifique série !
Le scénario de ce dernier album est très bien traité, à l’image de la série. On peut noter une cohérence entre les cinq albums tant sur la qualité du scénario que sur le rythme de progression de l’histoire. Au final, les personnages sont tous bons et je n’ai trouvé aucune fausse note.
Colin Wilson réussi à installer une ambiance dès le Tome 1 et la conserver jusqu’au Tome 5. Les couleurs apportent aussi beaucoup. Le dessin, clair et élégant, nous plonge immédiatement dans l’histoire à chaque tome. Une réussite !
Bonne lecture à vous et quel que soit votre genre de prédilection dans la BD, ne manquez pas cette série !
On retrouve un récit ainsi qu'une narration plus aboutis dans ce 2ème tome.
L'histoire nous donne l'occasion d'en connaître un peu plus sur Laure Grenadier, c'est sympathique. La galerie de personnages est variée et l'intrigue permet de ne pas déborder de vocabulaire culinaire.
Le dessin est plaisant et les décors sont plus variés.
Si les albums s'enrichissent à chaque parution, la série risque de devenir agréable.
Une histoire très prenante et très intéressante comme Xavier Dorison sait en produire. On se projette très facilement dans ce monde totalement crédible et accessible. Les personnages sont intéressants et l'intrigue qui se met en place l'est tout autant.
Côté dessin, hélas, c'est moins brillant. Les décors ne sont pas bien traités à mon goût. Malgré tout, on s'y fait car le scénario nous plonge dans l'histoire.
Je vais de ce pas lire la suite.
Bonne lecture.
Du Van Hamme de la pire époque sans aucun intérêt. La scénario n'a strictement aucun point positif. Le dessin de Vallès n'est pas au top non plus. Cet album est une vraie déception.
Il est très facile de faire des critiques de ce genre (je le sais) mais lorsqu'un album est mauvais, il faut malgré tout le dire.
Très bien dessiné, cet album dépeint des paysages magnifiques. La mise en scène des personnages et la richesse des paysages est très aboutie et donc réussie. C'est là le point fort de l'album. Hélas, le scénario ne brille que par son classicisme et le fait que cet album soit un one shot réduit énormément son intérêt.
À lire si vous êtes fan de Tex.
Delcourt a réalisé, pour et album, une campagne marketing des plus fournines. En effet, TOUT le monde en a parlé. Difficile de passer à côté. D'autant plus que l'édition française comporte les 6 premiers chapitres d'un seul coup alors que les publications américaines vont s'étaler sur plusieurs mois. Ce n'est pas courant.
On retrouve dans cet album, un scénario intéressant : il y a 10 ans, un évènement hors du commun a transporté un morceau de territoire dans une autre dimension. Depuis, notre héros cherche sans cesse, d'une manière presque religieuse, à ramener les âmes perdues dans la bonne dimension. Au fur et à mesure des pages, l'intrigue prend corps et c'est pas mal du tout. Le scénario de Kirkman ne déçoit pas.
Le dessin en revanche ne m'emballe pas. Il est typé franco-belge mais là n'est pas la question. J'ai un problème avec les expressions des personnages et la mise en couleur, ne reflète pas la noirceur des évènements ni celle de ceux qui se dessinent.
Au final, Oblivion Song est loin d'être une déception et je vous encourage à le lire. Le seul point décevant pour moi est son dessin.
Bonne lecture.
De la série SF sans grande surprise mais le tome 1 est une bonne mise en situation dans l'univers de cette série.
En effet, on assiste ici à la présentation des personnages, du (ou des) méchants, des menaces et enfin, des enjeux. Hélas, je deviens difficile et cet album ne présente rien qui le fait sortir du lot.
Ceci, malgré un Eric Stalner en super-forme qui livre un joli dessin très abouti.
Pour les amateurs de SF.
Vous trouverez avec Génération Zéro, une histoire empreinte d'une certaine originalité et plutôt agréable à lire.
Le postulat de départ du scénario avec une petite ville high-tech, un shérif et sa fille évoque la série TV Eurêka. Le scénario s'en éloigne un peu mais ça met dans une bonne atmosphère pour apprécier l'histoire. Celle-ci met en scène des enfants et adolescents, dont certains sont psiotiques (des êtres dotés de super-pouvoirs, voir la série Harbinger dans l'univers Valiant). Un personnage disparaît et Keysha, l'héroïne va faire appel aux "Zéros" pour résoudre ce mystère. On retrouve les codes des séries SF mettant en scène des ados et les évènements s'enchaîne plutôt bien et sans fausses notes.
C'est assez prenant et plutôt bien écrit.
Côté graphique, ma préférence va à la première partie de cet album dessinée par Francis Portela (voir Ivar, Timewalker dans l'univers Valiant). En effet, c'est, esthétiquement, un cran au-dessus de la seconde partie.
Au final, même si j'ai préféré d'autres séries de l'univers Valiant comme Ivar, Timewalker et Faith à Génération Zéro. Cette histoire parlera certainement plus aux ados. Cela n'enlève rien à la qualité de cette série.