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L’histoire proposée par Manu Larcenet est une chronique sociale particulièrement sordide.
Polza Mancini a 38 ans. Il est affreux et adipeux. Il est actuellement en garde à vue pour la violence commise sur Carole Oudinot qui est actuellement dans le coma.
Les policiers qui l’interrogent sont persuadés de sa culpabilité et voudraient qu’il passe immédiatement aux aveux, mais lui a envie de raconter toute son histoire, à son rythme.
Polza était écrivain et il tout quitté pour découvrir la liberté et ce qu’il nomme le « blast » une sorte d’explosion du corps, d’exaltation brève, de flash extatique. Son premier « blast » est lié à la vision de son père agonisant.
L’atmosphère du récit est si bien rendue qu’elle donne l’impression que la pièce sent mauvais tant la crasse et la sueur suintent à travers le livre.
En général, le dessin en monochrome n’est pas ma préférence et j’avais des appréhensions avant de lire cet ouvrage mais au final le résultat est très bon. Cet ouvrage deviendra un classique du genre.
Odin, le père des dieux, lorsqu’il perdit sa fille, pleura 7 larmes. Ces 7 larmes échappées des yeux du Titan tombèrent sur la terre et devinrent 7 diamants d’une pureté jamais égalée.
L’auteur nous fait vivre une histoire d’aventure et de piraterie teintée de fantastique.
Le récit se situe au XVIIème siècle. Hannibal Mériadec est le capitaine du Mac Lir.
Un ancêtre d’Hannibal témoigne dans le manuscrit de Karlsen de l’existence de ces pierres précieuses. Malheureusement, ces dernières sont également recherchées par un ordre ancien, secret : l’ordre des cendres. Une secte prête à tout pour mettre la main sur le trésor.
Dans ce premier tome, Hannibal a envoyé un de ses hommes de main, Eric Forbin sur les traces du manuscrit de Karlsen. Eric est tué par l’ordre des cendres. Hannibal est conscient que cette secte sera un adversaire coriace.
Peu avant, il sauve son fidèle compagnon Kyle Macstone, condamné pour adultère à la décapitation.
Hannibal est toujours amoureux de son épouse Sélina achetée comme esclave sur un marché d’Essaouira au Maroc. A présent elle rôde sur le bateau, toujours masquée.
Le scénario, bien qu’il soit par moments peu crédible, est éclairé par de nombreux flashbacks et est aidé par les beaux dessins de Stéphane Crépy, déjà présent dans les « brumes d’Asceltis » et par les jolies couleurs de Sandrine Cordurié.
Le récit est complexe, avec de nombreux personnages au profil psychologique ambigu.
La lecture des cet ouvrage procure un moment de plaisir et de détente mais cette œuvre ne marquera le genre car il reprend de nombreux clichés souvent ressassés.