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Rien de chamboulant, mais les dessins font leur boulot, on parle, comme l'indique le 4e de couv, d'un évènement qu'on oublie mais qui a posé les bases de l’interventionnisme américain et de leur militarisme mondial, tout en suivant une lutte glorieuse pour la liberté qui a fait combattre chrétiens et musulmans épaules contre épaules, avant de finir en eau de boudin par la trahison de l'administration américaine, comme un mauvais cliché hollywoodien.
Et pourtant, l'histoire est ce qu'elle est. Je ne sais absolument pas si l'auteur a déformé, omis ou négativisé certains points dans son récit, mais je l'ai trouvé plutôt détaché et l'expliquant assez clairement.
Une bonne histoire et une BD "historique" pas chiante à lire, même si d'aucuns trouveront alors la vision de l'auteur un peu simpliste et l'écriture un peu facile.
Ca parle de sa thérapie personnelle contre la dépression qu'il a subi après s'être fait larguer, et la peur de vieillir mais aussi de mûrir et d'accepter "notre insignifiance dans l'océan du monde et de l'univers", je l'ai pris car ça me parle beaucoup personnellement aussi, mais j'ai pas vraiment accroché.
Mourier alterne sketches à case chez son psy et crayonnés sombres de sa conscience qui se parle à elle-même, mais ce n'est jamais vraiment drôle ni attachant, ça ne va pas vraiment quelque part...
On sent qu'il avait besoin de coucher ses démons sur papier, mais est-ce que ça valait la peine de les publier ?
Que dire. J'ai aimé et détesté à la fois.
J'ai adoré le dessin, les couleurs, l'ambiance du Sud américain qui transpire là aussi (mais l'époque moderne, j'ai beaucoup pensé aux images d'Hustle & flow) et l'épuration des dialogues, les personnages aussi, tous imparfaits aussi bien physiquement que psychologiquement, mais crédibles et humains, la fin tragique et pessimiste.
Pourtant cette même fin me laisse sur ma faim (hahaha... pardon) et j'attendais plus que cette conclusion qu'on voit venir trop vite. Et au niveau de l'édition française, je trouve le format scandaleusement minable : la police d'écriture utilisée est illisible si on est un peu myope (j'avais le nez collé aux pages) et les planches auraient mérité deux fois la taille du format actuel (un peu plus grand qu'un manga, un peu plus petit qu'un comic).
Les dessins sont très bons pour restituer la moiteur du sud, mais inégaux d'une planche à l'autre (peintures variables, traits définis ou non), la mise en scène un peu lourde je trouve.
Je m'attendais aussi à une BD racontant l'histoire du camp d'Andersonville, alors que pas du tout. Si cette histoire de gosse pédé perdu dans une époque qui n'est pas la sienne n'était pas dénuée d'intérêt, j'ai trouvé le tout quand même un peu caricatural et un peu trop simple.
Je sais pas, l'histoire m'a pas convaincu, la fin pas plus que l'intro. J'ai passé un bon moment visuel mais je me suis emmerdé sur le récit et je ne me suis pas attaché aux personnages.
Et puis avec le résumé, j'attendais vraiment une BD sur Andersonville, donc d'office c'était biaisé pour moi.