Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 17/11/2024 à 15:17:21 en 0.0207 sec
L'album "Miss Octobre" fut initialement publié en quatre tomes. Nous sommes dans les années 1960 à Los Angeles. Un tueur en série terrorise la population de Los Angeles chaque mois avec des photos du cadavre d'une belle femme. Ces photos font penser au publication mensuelle de "Playboy".
L'inspecteur Clegg Jordan tente d'épingler ce tueur en série. Viktor Scott, une blondinette d'une famille aisée, est une voleuse d'œuvres d'art. Leurs chemins se croiseront lorsque le tueur décide que Viktor sera la Miss Octobre, ou plutôt la victime du mois d'octobre.
Même si le scénario n'est pas original, cette série se démarque grâce aux dessins réalistes d'Alain Queireix. Il a accordé une belle attention à la mode et aux voitures des années 1960. Que dire aussi des personnages féminines toutes aussi belles les unes que les autres. La grande réserve que j'ai, c'est le manque de clarté du dessin lorsque nous analysons l'écrasante majorité des personnages masculins qui semblent tous conçus à partir du même moule. Il est difficile de différencier les personnages masculins.
Quant au scénario, Desberg a fait un excellent travail en recréant l'ambiance des années 1960 avant la montée en puissance du mouvement pour les droits civils des noirs. Le scénario et le dessin trace la ligne entre les parties bien urbanisées et semi-rurales de Los Angeles (les collines). De plus, le racisme de l'époque de certains blancs est bien illustré, surtout de la part de la femme de l'inspecteur Jordan qui craint la présence grandissante des noirs et des hispanophones à Los Angeles.
Une fois que l'inspecteur Clegg Jordan coffre le tueur dans le troisième tome, je m'attendais à ce que le récit finisse là. Le troisième tome est la fin naturelle de la série. Par contre, le quatrième tome est un épilogue qui pourra diviser l'auditoire. Certains diront que cet épilogue, ou le quatrième tome, illustre la descente aux enfers pour les inspecteurs Jordan et Samson après l'enquête. D'autres comme moi affirment que ce quatrième tome est trop tiré par les cheveux. La fuite vers un avenir incertain de Viktor aurait pu être dans le troisième tome. En somme, cette série m'a accompagné durant un été.