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Une aventure allemande, pays où se passe une bonne partie des aventures de Yoko en Europe. Le dessin est au tout meilleur niveau de la série, avec des décors somptueux (cathédrale, châteaux) et le train du Rhin très beau lui aussi.
Le scénario a quelques bonnes idées, mais je l'ai trouvé trop tiré par les cheveux. Il n'y a guère que Yoko qui ait vraiment compris l'intrigue et sans son long discours final dans les dernières pages, il aurait été compliqué de comprendre toutes les motivations des antagonistes. J'ai été circonspect aussi par le robot humanoïde en tenue d'aïkido : mécaniquement époustouflant, mais cantonné à un rôle très passif.
J'ai apprécié l'ambiance retranscrite dans le train, avec sa part de mystères.
Au final, cela reste un bon album.
Le scénario est magistral, avec un séquençage d'une grande maîtrise. Le dénouement de l'intrigue policière n'est dévoilée qu'à la fin, sans que l'on soit déçu par sa résolution.
Le dessin et les couleurs sont, eux aussi, de grande qualité.
C'est une des meilleures BD policières qu'il m'ait été donné de lire.
Un très grand récit, très fluide avec un dessin magistral.
On découvre des anecdotes sur le fonctionnement de la Résistance, puis les événements s'enchainent avec des actions de plus en plus dures.
Tout est parfait dans la narration.
Juste une crainte : que ce ne soit plus aussi fort pour la suite. La série était prévue sur 3 tomes. Dans 2 articles du Monde et de Ouest France, les auteurs viennent d'annoncer qu'ils prévoyaient dorénavant 7 tomes en prolongeant l'histoire au-delà de la 2de guerre mondiale.
Waow ! Quelle force dans la narration !
L'histoire de cette femme est incroyable (et ce n'est que le début), tandis que le scénario et le dessin sont tout à fait à la hauteur.
J'avais un peu de réticences pourtant à la lecture de cette œuvre (un peu, car la bonne presse et le prix Goscinny indiquent déjà qu'il s'agit d'un album de qualité). J'ai lu bien des livres ou vu des films sur la 2de guerre mondiale quand j'étais adolescent. Cela reste une période très marquante de l'histoire et j'ai l'impression d'en avoir fait un peu le tour, d'autant qu'il y a bien d'autres périodes ou conflits malheureusement qui méritent aussi que l'on s'y intéresse.
Mais là, on est devant quelque chose d'autre qu'une simple description de la France occupée ou du fonctionnement de la Résistance. Certaines scènes me hantent depuis ma lecture il y a 2 jours. Et dire... que ce n'est pas encore le plat de résistance, il faudra attendre les tomes 2 et 3 pour ça. C'est frustrant de devoir lire les autres albums pour connaitre la suite, mais je suis content que les auteurs aient décidé de prendre le temps d'expliquer ici le cheminement pour que Madeleine décide d'être résistante.
De l'émotion en découvrant ces aventures datant de 1958-1961. J'ai dû lire à la fin des années 90 mon dernier album inédit pour moi d'Astérix par Goscinny, et Uderzo ; retrouver le même humour dans le scénario et dans le dessin a été un grand plaisir.
Ces aventures dans les colonies nord-américaines et même dans le royaume de France dépaysent par rapport à la Gaule de l'antiquité, mais les personnages, les dessins et bien des scènes font penser aux célèbres aventures d'Astérix.
Plutôt que d'acheter les nouveaux albums d'Astérix qui manquent d'originalité par rapport au corpus originel, en incorporant au mieux quelques références plus au goût du jour (trottinettes, féminisme, tweets) : un conseil pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore : lisez plutôt Oumpah-pah !
Histoire très intéressante. J'ai beaucoup aimé la préface et l'annexe à la fin, car j'ai appris bien des choses sur la piraterie, en dehors des sentiers battus.
Le scénario exploite bien le contexte historique, néanmoins son rythme ralentit progressivement.
Le dessin est agréable, mais assez banal. Ce n'est pas le point fort pour moi de cet album.
Ce tome est le suivant forment un dytique que j'ai beaucoup apprécié.
On retrouve les ingrédients habituels de Giacomo : séduction, combats d'épée, complots, bâtiments et costumes de Venise et des personnages bien connus dans la série.
J'ai mieux apprécié cette intrigue que toutes les précédentes. Le fait qu'elle soit ancrée sur un fait historique, la réparation d'une horloge, relève l'intérêt, mais c'est surtout l'intrigue que j'ai trouvée bien construite.
Tous les ingrédients d'Astérix sont là : un ancrage historique, beaucoup d'humour avec des jeux de mots, des situations absurdes, des personnages caricaturaux... Cela rappelle également Lucky Luke de la grande époque de Goscinny, avec les tribus indiennes.
C'est vraiment nostalgique de lire une histoire plus méconnue qu'Astérix, mais qui se lit avec autant de plaisir.
Bof, je n'ai pas autant aimé cet album que les précédents et suivants.
L'intrigue est succincte et peu prenante avec un joueur de cartes qui devient dangereux en prenant leur argent aux gens riches de la République de Venise grâce à sa "science" des cartes.
Il reste les décors et costumes de Venise, et cela a le mérite de se lire rapidement.
Très bon comic, solide au niveau du scénario et du dessin.
Je ne suis pas un grand fan des BD de super-héros d'une manière générale. Il s'agit toujours de méchants qui apparaissent sur Terre, font des catastrophes, et se font battre par un ou super-héro au cours d'un combat final. Ici, il y a plusieurs originalités qui le rendent intéresants, l'ancrage à Paris, la présence de super-héros français du XXe siècle oubliés. Et puis, cette érudition du scénariste pour les romans SF du XXe siècle, notamment d'avant la 2de guerre mondiale.
La lecture me parait moins incontournable que le 1er intégral de la Brigade Chimérique, que j'ai trouvée époustouflante par rapport à son ambition : raconter la fin des super-héros de l'imaginaire européen, et sa maîtrise pour mêler l'histoire, les récits oubliés et les personnages fictifs. Il y a moins d'ambition ici, mais cela reste plaisant à lire, en retrouvant le même univers, mais 80 ans plus tard.
Ce 2e album de Taniguchi sur Seton ressemble beaucoup aux autres de la série. Il est encore question d'une chasse d'animaux sauvages, dans un coin reculé d'Amérique du Nord, avec un protagoniste qui s'interroge sur son lien avec la nature.
Ici, il s'agit d'une histoire impliquant un lynx et un jeune Seton qui a 15 ans. Il pourrait y avoir moins de tension que celle pouvant exister avec une meute de loups arrivant à déjouer tous les pièges des éleveurs et chasseurs, comme dans le 1er album de la série. Pourtant, cette 2e histoire sait maintenir la tension dans un environnement plus isolé.
Taniguchi excelle dans le dessin de la nature et cette histoire de chasse aux loups est très prenante. Les personnages des loups, très malins pour ne pas tomber dans les pièges tendus par les humains, sont humanisés et non présentés comme souvent en tant que de simples prédateurs féroces.
La réflexion sur le lien avec la nature du Canadien Seton, auteur naturaliste peu connu en France contrairement au Japon, est de plus intéressante.
Même si ce n'est pas l'oeuvre la plus renommée de Taniguchi, elle mérite d'être découverte,
L'album se lit rapidement : le dessin est efficace, sans être très original, et on suit avec intérêt les 2 protagonistes dans la recherche d'identité de George.
L'histoire, bien que peu réaliste, est pourtant assez classique, car déjà traitée dans des films/livres précédents. La 2de partie est moins prenante que la 1re, puisqu'on comprend à la moitié l'identité du héros, ce qui fait paraitre les dernières pages sans intérêt.
C'est donc sympa, mais sans plus, et pas le meilleur album, loin sans faux, des 2 scénaristes.
L'histoire de cet Alexandre Jacob est passionnante, et permet de faire revivre la fin du 19e et le début du 20e.
Le scénario et les dessins sont plutôt classiques, mais bien conçus pour nous faire apprécier ce personnage.
Une vraie réussite que ce récit du voleur anarchiste.
Je ne découvre cette histoire que 11 ans après la parution du 3e tome, c'est un tort !
C'est vraiment une très belle œuvre, où le dessin, particulier par son côté simpliste, est aussi très expressif et émouvant, et totalement au diapason avec le scénario. L'histoire est passionnée et violente. Si tous les personnages, lieux et événements sont fictifs, on pense aux romans russes où l'amour, les révolutions, les guerres sont si présentes.
À lire !
C'est le premier album Valérian qui est moyen. Malheureusement, il y aura encore quelques bonnes idées par la suite, mais jamais les scénarios n'approcheront les sommets de la série.
Pour revenir à l'album, tout est un peu bâclé. D'une part le scénario manque d'imagination avec une critique facile de Hollywood et de la jet set et une trame qui se limite à une course-poursuite abusant de l'usage des régulateurs permettant de s'enfuir à tous les coups. D'autre part, le dessin n'est pas aussi réussi que d'habitude, l'encrage étant plus épais et avec des cases franchement ratées, surtout au niveau du personnage de Laureline (un comble !).
L'histoire se laisse lire néanmoins et les personnages sont toujours attachants, mais je ne prends pas plaisir à relire cet album contrairement à beaucoup d'autres.
Le thème de l'écologie est bien exploité et avec beaucoup d'humour.
La brouille entre Laureline et Valérian est truculente, avec un parti pris de Laureline pour les habitants d'Alfolol si débonnaires et fêtards.
Un excellent Valérian, probablement le meilleur ! C'est inventif avec de nombreuses espèces et le concept de Point central, ONU interplanétaire, est génial.
Le dessin est solide et très créatif, les personnages bien imaginés et attachants et le scénario mené sur un rythme rapide avec une histoire policière en trame de fond. Pour couronner le tout, c'est Laureline qui est vraiment la protagoniste principale de cette histoire, et ce pour la première fois de la série.
Un seul regret, peut-être, c'est que la fin arrive un peu rapidement.
C'est le premier album de la série qui joue autant sur la nostalgie. On revoit d'anciens personnages (la trinité d'Hypsis, Sun Rae et Shroeder de la Cité des eaux mouvantes, les héros de l'Équinoxe). Comme le diptyque "stations Châtelet et Brooklyn", il est question de la Terre et de multinationales. Il y a donc peu de nouveauté, si ce n'est un Satan récupéré au Point central.
J'ai trouvé l'album moyen par rapport à d'autres de cette série que j'aime beaucoup. Il y a moins d'imagination que dans les débuts (jusqu'au 15e voire 16e album) et on se rapproche de la fin de la série, qui ne fera plus vraiment découvrir de nouveaux mondes dorénavant.
C'est un album qui ravira surtout les fans ou les nostalgiques de cet univers.
On a ici un recueil d'histoires courtes, dont une qui n'est pas terminée. La trame narrative se ressemble entre les différentes histoires, il s'agit toujours d'assassins expérimentés et en fin de carrière, qui sont traqués par d'autres tueurs. Rien à dire sur le dessin, dans un registre pourtant différent des œuvres les plus connues de Taniguchi avec ici des prostituées et des femmes dénudées. Néanmoins, je n'ai pas trouvé d'histoires qui m'ont vraiment intéressé. Dans un style similaire, du même dessinateur, je recommande plutôt la lecture d'"Un assassin à New York".
Un manga plus sombre que les derniers dessinés par Taniguchi et aussi moins connus. Les histoires courtes sont néanmoins originales et intéressantes.
L'histoire, inspirée d'une histoire vraie, est très intéressante et fait froid dans le dos par apport aux absurdités de la Grande Guerre.
Le scénario est plutôt classique, avec des personnages attachants.
Le dessin est assez spécial et m'a paru en décalage parfois avec le sérieux et la gravité de l'histoire. Ce style passe bien dans certaines scènes, mais ce qui m'a définitivement rebuté est le manque de lisibilité de plusieurs cases.
J'ai été déçu par cet album. Le précédent permettait de se plonger dans la petite ville de Providence, en s'attachant aux différents personnages.
Ici, l'histoire plonge dans le fantastique et parfois dans le n'importe quoi avec une invocation des templiers et des dieux amérindiens.
Le dessin reste toujours de qualité et l'histoire se lit, mais je n'ai pas été emballé plus que cela.
Un album poignant sur une des pires tragédies du XXe siècle. Le point de vue pris est celui d'une famille, inspirée par la famille de l'auteure et 2 autres témoignages. On y voit peu la guerre en tant que telle : pas de combats, peu de militaires, mais la peur, la fuite, la désorganisation.
Le dessin relève plus du roman graphique que du manhwa, et va à l'essentiel avec un certain style.
Une fois que le récit pendant la guerre de Corée débute, je n'ai pas pu arrêter la lecture. Le récit permet de s'immerger dans la vie d'une famille, réfugiée dans son propre pays à cause de la guerre et qui 60 après est toujours meurtrie. On peut faire le parallèle avec bon nombre de conflits et réaliser tout le chemin accompli par la Corée du Sud qui est devenu un des pays les plus riches au monde.
Très bel album, avec une histoire assez classique entre un homme et un loup, dans des paysages sauvages de la haute montagne. Et pourtant, la simplicité de la narration la rend émouvante et marquante. La conclusion, tout en nuance, fait réfléchir.
C'est une histoire dont je me souviendrai longtemps.
Un album avec un bon scénario qui fourmille d'idées : écologie, mercantilisme, politique, sciences...
Les couleurs dans l'espace sont somptueuses et les décors spatiaux sont réussis. Mais que les visages humains dessinés sont laids ! On peine à reconnaitre les personnages. L'auteur s'en tire beaucoup mieux pour dessiner des têtes d'animaux et devrait plutôt faire une série animalière pour le dessin... Cela gâche un peu la lecture, mais c'est un album copieux qui mérite d'être lu.
Un excellent album. Le dessin de Critone est magnifique et je le trouve encore meilleur que dans ses autres albums grâce à la coloration. Et que dire du scénario, concocté par Ayroles... Exquis, avec un côté un peu caricatural qui sied très bien à un format court de BD, un contexte historique bien exploité, de l'humour, des rebondissements et même de la morale.
Des dessins et des couleurs superbes ! Le scénario se lit avec plaisir, avec du suspense habilement mené et des personnages impitoyables. Le point de départ basé sur un très vieux film est intéressant. La seule limite à l'exercice est qu'il s'agit finalement uniquement de chasses à l'homme et de vengeance. Il n'y a pas de place aux sentiments, mais cela ne laisse que plus de place à l'action.
Très bonne BD par deux auteurs reconnus. Le dessin en noir et blanc de Peeters est très réussi et colle parfaitement à l'ambiance. Je regrette juste que la scène finale ne soit pas très lisible, mas quel talent !
Le scénario nous amène dans plusieurs directions, mais avec un fil conducteur fort. Les scènes à Paris et dans la campagne franc-comtoise sont immersives. J'ai juste regretté deux ou trois scènes trop gores à mon goût et une fin un peu abrupte, mais cela reste du très bon !
Un roman graphique copieux : 500 pages, et qui a demandé 20 ans d'écriture à l'auteur.
Certains passages sont intéressants pour refaire vivre une époque, et pour peu que l'on s'intéresse aux techniques de ventes des ventilateurs.
J'ai trouvé cependant que l'histoire était beaucoup trop longue par rapport aux propos. Je ne suis pas fan non plus des graphismes, que je trouve froid, ce qui n'aide pas la lecture de l'histoire bien morose des deux protagonistes.
Les concepts de point de fuite, 3e dimension, création d'histoires sont très bien exploités. Il y a encore de très belles cases, très inventives, mais je suis un peu moins enthousiaste que je ne l'ai été pour "L'origine" et "Le Processus".
Encore une idée intéressante, dans le monde toujours aussi absurde et particulier de M. Acquefacques.
Il est moins indispensable que "L'origine" et "Le processus", mais reste une expérience de lecture passionnante pour ceux qui aiment la série.
Excellent album, qui fourmille encore d'idées, même s'il est probablement moins inventif que le tout premier de la série "l'origine", dont il reprend quelques concepts.
Il mérite toutefois largement la lecture, en surprenant dès les premières pages jusqu'aux dernières.
L'histoire est intéressante, pour peu que l'on aime le côté absurde.
Les événements s’enchaînent, dans une ambiance particulière. Même s'il y a de bonnes idées, l'album n'est néanmoins pas à la hauteur des meilleurs de la série.
Génialissime ! L'album fourmille d'idées, très originales. Lire cet album est une expérience inouïe, qui donne le tournis, alors que l'histoire est finalement très courte. C'est une BD qui fait partie de l'histoire de la bande dessinées.
Et pour une fois, le mot "génie" n'est pas exagéré.
Un album moyen, pas la catastrophe annoncée dans certains commentaires, mais facilement oubliable.
Le dessin n'est pas ridicule comme j'ai pu le lire par ailleurs. La qualité des planches est variable, sans toutefois que je les trouve laide. Le dessin n'est quand même pas au niveau d'un album Blake et Mortimer, qui reste très exigeant étant donné la virtuosité de tous les dessinateurs précédents. Les décors sont bien faits et ancrent le récit dans un Londres de circonstance ; le dessinateur est toutefois allé à l'économie contrairement aux autres albums des reprises, en n'en mettant aucun sur plusieurs cases. Jacobs procédait ainsi à partir du Piège diabolique, mais la Marque jaune dont cet album est annoncé comme une suite avait des décors en moyenne bien plus fouillés. C'est néanmoins au niveau des visages que la baisse de qualité se fait le plus sentir. Certains sont réussis, mais c'est très inconsistant au fil de l'album. J'ai eu des difficultés à reconnaitre certains visages, un comble pour un Blake et Mortimer... On est loin de la qualité de Ted Benoit ou Antoine Aubin. Il est regrettable que l'éditeur n'ait pas donné plus de temps à Christian Cailleaux pour qu'il puisse refaire certaines cases. Les 8 mois laissés aux dessinateurs ne sont pas justifiables au niveau de l'édition, si ce n'est pour des raisons économiques.... Rien à redire par contre sur la colorisation, qui est bien dans la lignée des autres albums.
Côté scénario, c'est bien amené globalement, notamment l'enquête policière de Blake. On retrouve plusieurs personnages de l'Onde Septimus et ce nouvel album permet de conclure l'histoire, avec un Olrik qui recouvre sa raison. Certaines parties de l'intrigue sont théâtrales et peu logiques, voire ésotériques, ce qui m'a un peu gêné. Je les ai interprétées pour ma part comme étant justifiée par le fait que les technologies des aliens peuvent être illimités, différentes de nos connaissances, et par leur intérêt pour donner des scènes saisissantes (dans cet album, des écritures sur les bâtiments, de la même manière qu'il y avait une foule de Septimus en chapeau melon dans l'Onde Septimus).
Finalement, cela aurait pu être un album moyen, s'il n'y avait pas eu plusieurs visages ratés. L'histoire de la clé pour résoudre l'intrigue est également très facile et pas du tout crédible (pour ne pas dire risible).
Un des moins bons albums de la série, qui comporte néanmoins quelques bonnes idées et offre de belles images de l'Afrique de l'Est et de la campagne anglaise. Il est dommage que l'histoire archéologique soit traitée aussi sommairement, il aurait au moins fallu 4 pages de plus à l'album pour lui donner un peu de consistance. C'est d'autant plus gênant que cette histoire est peut-être la moins crédible des "inventions" de la série ; développer aurait pu permettre d'y croire et d'éviter de voir cela comme un prétexte pour venir en Afrique.
Avec le juge Roy Bean, c'est un personnage historique du Far West, haut en couleur et invraisemblable, qui est mis à l'honneur. Curieusement, je trouve que Goscinny n'en tire pas assez parti et aboutit à un scénario loufoque, mais parfois difficile à suivre.
Un très bon album sur les pistes du pétrole. Pas de temps mort, des jeux de mots, des caricatures, c'est pour moi le seul Astérix avec Uderzo aux commandes au scénario qui soit digne d'un album de Goscinny. Le dessin est toujours au top. Ce n'est certes pas le meilleur de la série, mais on passe un très bon moment !
J'ai été déçu par la lecture de cet album, présenté comme un incontournable de la BD fantasy. Le scénario est globalement intéressant, mais j'ai trouvé des longueurs dans la 2e partie, où l'intrigue avance peu. C'est une quête classique, pas mauvaise en soi, mais pas très originale non plus.
C'est surtout le dessin qui m'a déplu. Certaines planches sont belles, que ce soit au niveau du dessin et de la couleur, mais beaucoup sont très fouillies et compliquent la lisibilité. J'ai eu du mal à suivre plusieurs passages où j'ai eu du mal à distinguer les personnages et à imaginer les décors.
Brillant ! Le récit des expéditions françaises en Floride occupe une grande place dans l'histoire, mais le contexte de l'époque (lutte entre protestants et catholiques, entre puissances européennes, propagande par les livres) est très bien retranscrit. La lecture se révèle passionnante pour toute personne qui s'intéresse à l'histoire, et intéressant aussi pour quiconque. Le dessin est à la hauteur.
Une série en 7 parties (tout au moins la série principale) sans temps mort et qui tire parti de l'histoire de Henri IV et Louis XIII pour ajouter des épisodes teintés d'ésotérisme et des combats de cape et d'épées. Le dessin est beau, même si les couleurs du 1er et dans une moindre mesure du 2nd ont mal vieilli.
Bien que cette série ait marquée les années 80 et 90 et est un classique des BD historiques, je ne mets pas la note maximale. J'ai trouvé que les 7 parties ne répondaient pas finalement à toutes les intrigues lancées : les 6 et 7e vies de l'épervier ne sont finalement jamais évoquées, le rôle du maître des oiseaux et de la sorcière est parfois maladroit (celle-ci disparaît subitement dans les 2 dernière parties).
Le dessin de Taniguchi est élégant et bien mis en valeur par la taille des pages. Le scénario, conçu par Moebius et adapté par Taniguchi, démarre plutôt bien dans une ambiance de science-fiction/fantastique mais ne tient pas du tout ses ambitions. Certes, il est inachevé, puisqu'il y aurait dû y avoir une suite si le manga avait rencontré du succès au Japon. Cela fait que des intrigues ne sont pas clôturées ou superficielles. Mais il est aussi peu intéressant, avec un protagoniste qui tente de s'échapper par 2 fois et tombe amoureux, et c'est à peu près tout
L'album promettait mieux à la lecture des noms de Taniguchi et Moebius. Mais peut-êtres ces 2 légendes n'étaient-elles pas faites pour travailler en symbiose. D'ailleurs dans la post-face, on réalise que Moebius avait fait un scénario beaucoup plus long et très débridé au niveau sexuel notamment ; il a été très modifié par Taniguchi pour être plus cohérent avec son univers habituel.
Dans cet album, j'ai trouvé que Tardi se perdait, surtout dans la première partie de l'histoire. Les événements à narrer sont - heureusement - moins tragiques et mouvementés que ceux de la guerre, et peut-être plus difficiles à retranscrire dans un scénario. Le point de vue sur les difficultés de réinsertion pour les prisonniers de guerre aurait pu être traité plus efficacement. Bien des facettes des horreurs de cette 2nde guerre mondiale sont abordées, au côté d'événements de la famille de Tardi et des villages où il a vécus, qui sont d'un intérêt variable et surtout qui engendrent trop de digressions.
Les épisodes sur l'occupation française en Allemagne, qui débutent au tiers de l'album sont moins décousus et les plus intéressants. La fin avec le retour dans la Drôme de Tardi est un récit plutôt classique d'une enfance.
Au final, c'est un tome qui aurait gagné à être raccourci et qui se révèle moins indispensable que les deux premiers, surtout le premier, qui m'a beaucoup marqué et don je me souviendrai longtemps.
Cette histoire du 2nd album se suit avec intérêt, tant le périple de retour du prisonnier a été mouvementé.
C'est toutefois un peu répétitif à certains moments et un peu moins émouvant que le 1er tome.
Tardi a publié des ouvrages qui font référence sur la Grand Guerre. Avec cet album, il réitère avec la 2nde guerre mondiale. Ce n'est pourtant pas l'histoire telle qu'elle on l'aborde généralement avec l'occupation allemande de la France et la libération, mais cette fois-ci vu au niveau de la drôle de la guerre, de la débâcle et de l'emprisonnement.
C'est bien dessiné, bien raconté et cet hommage aux prisonniers de guerre, qui ont perdu trop vite pour être considérés comme des héros et ont connu les privations des camps de prisonniers, méritait indubitablement d'être racontée.
L'histoire est sanglante et les personnages très sombres.
Il y a un peu de suspense dans la traque, mais en dehors des scènes d'action, il ne se passe finalement pas grand chose.
Un bon moment de lecture pour moi, mais hormi quelques combats d'épée, une BD que j'ai trouvé un peu longue par rapport au scénario.
Une BD très connue aujourd'hui et qui restera dans l'histoire de la BD. C'est une BD graphique autobiographique très bien maîtrisée, sachant faire passer l'émotion et témoin d''épisodes marquants du XXe siècle. Le style fait penser au plus récent "L"arabe du futur", qui m'a plu aussi, mais moins que "Persépolis". Le seul regret de la BD est que le film sorti en 2008 est également très réussi lui aussi et reprend la même histoire (normal pour autobiographie...), ce qui fait que l'on n'est pas surpris à la lecture.
L'histoire, adapté d'une nouvelle, est simple : une histoire d'amour se déroulant à la fin de la guerre mondiale entre un Allemand et une Japonaise. Le rythme est lent, mais ca se lit bien. Hormis l'image de fin de l'histoire, la BD ne me laissera pas un souvenir impérissable. Le dessin est réussi.
Le dessin est toujours aussi bon. L'intrigue en revanche s'étiole. Il n'est plus question de luttes entre humains mais de guerre de dieux. La référence mythologique, bien qu'une bonne idée de départ, est assez superficielle et on se rapproche avec les deux derniers tomes d'une guerre entre super-héros de type comics. J'ai mieux apprécié les quatre premiers albums de la série.
Le dessin et surtout la coloration s'améliorent grandement au fil des albums. Après un passage au Proche-Orient réussi, cet album clôt le cycle en beauté. Le personnage d'Olivier prend un rôle de premier plan ici.
Les protagonistes qui évoluaient séparément dans les albums précédents se rejoignent. C'est toujours âpre au niveau des actions et des gueules des personnages.
Le dessin s'affine et surtout la coloration s'améliore en abandonnant les couleurs saturées des premiers albums.
L'histoire reste intéressante, avec une bonne immersion dans le Moyen-Âge. Le scénario est un peu déroutant avec plusieurs histoires parallèles.
J'ai peu aimé les dessins, qui sont un peu brouillons, et surtout les couleurs trop saturées qui sont laides et gênent pour reconnaître les personnages.
J'ai beaucoup apprécié les dessins et les couleurs en particulier qui rendent justice aux paysages du Far-West. En revanche, je n'ai pas vraiment adhéré au scénario, assez statique et surtout trop ésotérique pour moi. Il y a du mystique, surtout vers la fin, un peu d'action... mais cela ne vaut pas un bon vieux Western de type Blueberry.
Une œuvre de super-héros littéraire et soignée, mêlant romans, histoire et imagination.
Le parallèle entre le récit et la 2nd guerre mondiale est très bien faite et j'ai vraiment accroché. L'idée de ressusciter les anciens héros de science-fiction est bien exploitée, le guide en fin d'album aidant beaucoup pour comprendre les références sur ces romans oubliés.
La volonté d'expliquer pourquoi les super-héros européens ont disparu est annoncée sur la couverture de l'album et est bien accomplie. Mais finalement, les raisons qui apparaissent sont attendues et on n'apprend pas grand chose de ce côté.
Reste donc une histoire pleine de références désuètes, qui peuvent rebuter les lecteurs de comics aimant des pages multiples de combats de super-héros, mais qui peuvent aussi en intéresser beaucoup d'autres.
L'histoire est intéressante sur le parcours d'un jeune homme sur plusieurs années. L'aspect relationnel et familial est bien traité dans les 4 tomes et constitue finalement la trame principale. Des aventures différentes se greffent dans chaque tome. J'ai apprécié relativement celle du tome 1 et surtout celle du tome 4, alors que j'ai trouvé celle du tome 2 élégante en rappelant l'atmosphère de romans d'Agatha Christie mais plutôt ennuyante, alors que celle du tome 3 avec des meurtres en série est très décevante.
Le dessin est réussi, en particulier celui des décors, avec de belles couleurs surtout à partir du tome 2. Les visages sont souvent caricaturaux et rappellent un peu les cartoons, mais cela ne m'a pas gêné.
Cela reste au final une lecture agréable, avec des personnages attachants, mais où le scénario est vite oublié.