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Page générée le 21/11/2024 à 16:36:27 en 0.0201 sec
Je souscris pleinement à cette critique et en toute logique, l'inclurais ainsi dans les coups de coeur.
Très bel album, tant sur le fond que la forme.
Beaucoup de délicatesse et d'élégance chez cette autrice, à l'instar des tenues vestimentaires magnifiques de Yeowoo
Un peu (beaucoup) déçu par ce tome et un peu embêté aussi car c'est quasiment la première fois que je suis déçu par le travail de M. Bonhomme. Très fan d'Esteban et du marquis d'Anaon, j'avais encore été emporté par les récents "Charlotte impératrice".
Le premier tome de sa reprise du Chanceux Luc m'avait lui aussi subjugué, d'autant que l'art de la reprise intelligente n'est pas donné à tout le monde, loin s'en faut.
J'ai trouvé ce tome un peu brouillon, sans ligne directrice claire et/ou originale. Plusieurs idées s'agrègent sans que l'une prenne réellement le dessus:
- les 3 soeurs semblent être la meilleure, mais on reste à la surface et la distinction de leur personnalité ne va pas beaucoup loin que leur différence de couleur de cheveux. Dommage car leur physique était pourtant lui, bien campé
- le retour de figures connues de la saga qui là aussi relève plutôt de l'empilement que d'une vraie bonne idée menée à bon port (comme l'avait fait brillamment l'auteur avec le sevrage forcé du tabac dans le tome 1 par exemple)
- le convoi en territoire apache, qui sert le mouvement et le développement de l'histoire, mais n'apporte rien de plus, et certainement pas l'originalité
Si le dessin brillant de Matthieu est au rendez-vous (il dessine les bottes quasiment aussi bien que Morris et ça, c'est pas rien. ça devrait même être le critère déterminant à chaque candidat potentiel à la reprise du tireur le plus rapide de l'ouest), je suis plus réservé sur la couleur qui m'a paru aussi monotone que le récit.
Wanted but not Got, en résumé.
Pas grave, c'est un long chemin comme dirait l'autre, et la prochaine étape sera meilleure, à n'en pas douter.
Bel ouvrage que ce "malgré tout", qui n'a de négatif que l'évocation de son titre. Tout transpire l'optimisme dans le travail de Jordi Lafebre, à l'instar de Zéno qui, à force de scruter l'horizon, ne peut voir que le bon coté des gens.
Cette histoire d'amour est comme le pont reliant deux rives, une belle construction imbriquant parfaitement formalisme et contenu. Mais pour une fois, ce formalisme ne se fait pas au détriment de la narration et les personnages sont ancrés (le marin Zéno), bien campés (la terrienne Ana) et donc touchants.
Nulle perfection sans vertige, et la destinée de Zéno, qui s'éloigne d'Ana parce qu'il a voulu la rejoindre, n'est pas sans rappeler certains contes mythologiques.
Pour son premier scénario, l'ami Jordi fait mouche et on ne peut qu'espérer qu'il navigue à nouveau en solitaire et continue de cette façon à scruter l'horizon.
J'ai découvert Gomont sur le tard avec la lecture de "Malaterre", qui m'avait ébloui. J'attendais donc beaucoup de cette "fuite du cerveau" qui avait tout pour me plaire. Dès la couverture, ces pieds nickelés improbables ( je suppose d'ailleurs l'influence de Pellos sur le dessin magistral de Gomont) promettaient une aventure cocasse et trépidante, apportant un contrepoint à la gravité autobiographique de "Malaterre".
Or je me suis un peu ennuyé dans cette histoire: le dessin aussi impeccable soit-il et le foisonnement intellectuel et narratif de Gomont ne parvenant pas à sauver un canevas scénaristique assez mince me semble-t-il.
3 points, car je ne peux pas ne pas attribuer la moyenne à quelqu'un qui dessine comme cela.
N-B:
J'imagine l'auteur de la critique Bd Gest d'accord avec moi, considérant sa note. Il aurait été bien qu'il l'exprime à l'écrit, puisqu'en l'état on ne comprend pas du tout l'inadéquation de la note et le ton élogieux de l'écrit.
La triade thématique §"Las Vegas Parano"/ Retour aux anciens superhéros / Questionnement existentiel de l'auteur sur son art et son talent§ avait de quoi rebuter par son impression de déjà-vu. On pouvait aussi craindre que l'agglomérat cache le vide du propos. Pourtant, l'exutoire de James Robinson par rapport aux contraintes des exercices de commande des Majors Comicsiennes, a le mérite, sans nous asséner le K-O espéré, de remporter la victoire aux points contre les réserves exprimées plus haut. Ses deux gros coups: un humour régressif et libératoire en Jab ravageur et le dessin de Greg Hinkle ( qui s'exprime pleinement sur la couverture) en uppercut emportant la mise. On aimera ou on détestera: un bon moyen de choisir notre camp est de zoomer sur la première planche reproduite ici. Tout est dit, soit on aura envie de se réfugier dans un lieu plus guindé, soit on aura envie de tourner la page et de respirer cet air odorant.
Lu très tardivement ( quasiment quinze ans après sa sortie) et une belle claque de prise. Pourtant je lis depuis longtemps Davodeau mais ces récits fictionnels m'avaient toujours un peu laissé de coté. Je les trouvais un peu lourds, trop pavés de bons sentiments malgré un propos toujours singulier et pertinent. Pas de lourdeur dans celui-ci, juste de la magie que ce soit dans le scénario, le dessin ou la couleur: tout est à sa place, rien n'est en trop, l'homme a épuré son art et c'est vraiment impressionnant et touchant. J'y vois aussi une influence potentielle à l'oeuvre de Camille Jourdy et peut-être plus étonnamment au "une soeur" de Vivès. Des chutes comme celles-ci, on en redemande.
"L'attente" aurait pu être le titre de la trilogie de Jonas Fink. Le maestro Giardino aura pris au mot le destin de son héros puisqu'il mit vingt ans pour nous en conter la fin: l'attente du retour du père, emprisonné pour "activité contre-révolutionnaire", l'attente de Tatjana, l'amour originel forcée de rejoindre sa Russie natale après avoir approché de trop près le damné Jonas, l'attente avant le retour au pays. Une attente peut engendrer une déception pour le héros, c'est loin d'être le cas pour le lecteur. On l'aura compris, le temps que ce soit dans l'histoire ou dans l'art de Giardino ne s'écoule pas de la même vitesse que pour ses contemporains. A l'instar de Jonas, libraire travaillant en blouse, on perçoit un auteur, artisan au sens noble du terme, refractaire à la BDAO ( Bande dessinée assistée par ordinateur). En comparaison à la musique, on pourrait qualifier cet ultime tome, cette arlésienne, d'oeuvre analogique. Vingt ans séparent cet album du précédent et pourtant, c'est comme si le temps s'était arrété sur la table à dessin de Vittorio. A contrario, le temps et les idées de Jonas et de ses amis fleurissent trop rapidement à l'aune d'un régime communiste enkysté. Ils en paieront tous le prix à différents degrés. Celui qui aurait pu payé un peu plus, c'est le lecteur qui, malgré le chef d'oeuvre, voit le prix de son attente se diluer dans une édition casterman médiocre, indigne des deux premiers tomes (dont les couvertures et l'histoire nous hanteront longtemps). Tout le monde ne peut pas être au rendez-vous.
Bon album qui m'a rappelé graphiquement l'éclosion chatoyante du Dumontheuil de "qui a tué l'idiot?" et scenaristiquement le quasi-dyptique de Baltus et Peeters, "Dolores"/"Calypso". Bémols: l'intrigue est un peu courte ( que les auteurs tentent d'ailleurs de lester avec une tentative d'authentification du héros) et les magnifiques planches d'oriol ont les défauts de leurs qualités: elles perdent en mouvement ( n'est-ce pas l'essence de la bande dessinée?) ce qu'elles gagnent en beauté.
Quatre gats mais trois étoiles, en résumé.
Dépressif le rédacteur au moment de cette chronique ( en tout cas lors des trois dernières ligne)? Tout juste la moyenne ( alors que tout est dit dans le deuxième paragraphe) me semble bien sévère. Certes c'est un exercice de style mais quel exercice! Claque graphique pour ma part bien appuyée par un récit mené sans fausses notes, des références bien senties (quel plaisir de croiser les pieds nickelés ou sacha guitry) et un très beau format à l'italienne (merci sarbacane). Cela m'a rappelé ma découverte de mezzo et pirus avec "deux tueurs". Vite le prochain Mr Inker!!
Très belle critique de Pokespagne, pas grand chose à rajouter. Pas fan du trait gothico-charbonneux de Keko mais il est parfaitement adapté à cette histoire et l'idée du rouge parcimonieux est vraiment intéressante. Après son "art de voler" Altarriba me ravit pour la seconde fois. Je me questionne juste sur la vision unilatérale (manichéenne?) de la problématique basque. Fin frustrante je suis aussi d'accord qui empêche l'accession aux cinq étoiles.
Bande dessinée pour enfant et adolescent. "Totale réussite" (cf Voltaire), ne nous emballons pas. C'est vrai que le grand père qui boit son ptit blanc au café est touchant, mais le personnage de roxane à l'instar de son son physique (visage rectangulaire?!) est trop monolithique.