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Cette critique concerne les quatre volumes qui composent la série.
A l’occasion du bicentenaire de la prise de la Bastille, les duos Cothias – Temglit puis Cothias – Rodrigue, se sont plongés dans cette période charnière de l’histoire de France. A travers le parcours de plusieurs personnages de premier plan, c’est le tableau de la France politique, économique et sociale qui est dressé. Sans surprise, le scénario est chronologique ; ce qui fait sa force c’est qu’un même événement soit considéré par plusieurs points de vue. Dans le dernier tome, le scénario est moins fort car la petite Histoire est abandonnée pour se concentrer uniquement sur la grande Histoire. Quant aux dessins, j’ai préféré celui de Rodrigue que je trouve plus clair. Je recommande cette série pour ceux qui désirent replonger dans cette page de l’histoire et pour les plus jeunes, c’est un très bon outil pour la découvrir !
L’affaire se déroule sur les bords de la Tamise en 1957. Une jeune femme est retrouvée morte aux pieds de Tower Bridge. Le commissaire Raffini est chargé d’apporter son appui à Scotland Yard. Rodolphe nous offre un scénario plutôt simple mais efficace ; l’enquête doit être régler au format traditionnel d’une B.D., c’est-à-dire 48 planches, on a l’impression que les évènements s’enchaînent un peu trop rapidement et bousculent le commissaire Raffini. Pour ce qui est des aquarelles de Maucler, celles-ci nous plongent rapidement dans ce Londres des années 50. La mise en page, qui ne respecte pas les 3 ou 4 bandes par planche, apporte beaucoup au dynamisme de la B.D. Que dire de la vingtaine de page qui constitue le dossier à la fin ? L’historique de la série est retracé et fournit quelques réponses à certains choix effectués. J’ai apprécié ce volume et cela m’a donné envie de lire les précédents tomes.
Belle suite des « Pierres de Sang » : les dessins sont somptueux, le choix des couleurs est judicieux et le scénario tient la route. Le déroulement de l’histoire est un peu plus lent mais cela permet de mieux découvrir les personnages. Ma première impression est confirmée avec ce deuxième volume.
Comme toujours avec E. Civiello les dessins sont très beaux. L'histoire méritait d'être un peu plus développée ; l'album ne fait que 30 planches. Cependant, on est très vite happé par le récit !