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Je m'y attendais, Scénario et dialogues sont grotesques. Par contre je ne m' attendais pas à ce que le dessin de Hermann soit bourré d'erreurs et d'approximations. Mis à part les paysages plutôt réussis, les personnages et les objets sont bouffis et disproportionnés. Prince est souvent difforme et a perdu sa légendaire prestance... Le personnage féminin sensé être sexy est un laideron repoussant... un album ou tout part à vau-l'eau, ce qui du coup fait du titre la seule réussite de cet album raté.
Claire Bretécher est une grande Dame. En plus d'avoir contribué à sortir la B.D de son ghetto de "littérature pour la jeunesse", en créant notamment l'Echo des Savanes avec ses amis, elle a toujours su renouveler le regard qu'elle porte sur son Temps. On connait aussi son souci d'indépendance qui la pousse à s'auto-éditer en évitant toute concession rédactionnelle.
Voici Agrippine, une ado du 16ème, probablement, ou de Neuilly sur Seine, dans ses aventures contre le reste du Monde. C'est pointu, précis, juste... Le dessin est comme toujours extrêmement efficace, sans fioritures. Ah oui, et puis c'est drôle aussi!
Merci Maître Bretécher d'avoir toujours considéré votre lecteur comme un Adulte qui pense...
On est en 1976!
90% de la BD commerciale est empêtrée dans ses codes narratifs, depuis les années 60 une émergence "Adulte" est née, et est souvent victime d'un défoulement nécessaire.
Moebius, lui, INVENTE!
Il nous livre ce chef d'oeuvre muet, d'une beauté à couper le souffle, déboulonnant au passage tous les codes de la BD traditionnelle: scénario, dialogue, mise en pages, couleurs, format, tout y est révolutionnaire (snob, diront certains)!!!
Le genre de BD qui a offert la liberté d'expression aux auteurs d'aujourd'hui!
Et Moebius inventa la Performance BD!
Pas d'histoire préméditée, mais un immense cadavre exquis solitaire, qui évolue de semaine en semaine (dans Métal Hurlant) passant d'un style réaliste à humoristique à minimaliste à gothique flamboyant à etc...etc...
On perd des personnages en route, mais on s'en fiche, car nous sommes les témoins privilégiés d'une oeuvre totalement novatrice et jouissive!
A mon avis, le chef d'oeuvre de Bilal!
D'un point de vue graphique, Bilal n'a pas encore plongé dans la "BéDé peinte" et touve ici un équilibre très juste graphisme/couleurs tout à l'avantage de la formidable histoire qu'il nous livre.
Histoire hantée par des personnages fictifs/réels (Bruno Ganz), Des lieux en mutation prémonitoire (Paris et sa future banlieue de sauvageons illéttrés), teintée d'un mysticisme délirant et drôle...
Bref un subtil équilibre des moyens plastiques, narratifs et dramatiques, parfaitement maîtrisés, pour une BD très engagée que l'on est pas prêt d'oublier!
Quel dommage qu'une oeuvre aussi incroyable ait été aussi mal éditée en version Française!!!
Un exercice de style formidable, datant de 1903, qui consiste à lire la planche normalement, puis à la retourner en fin de page pour la terminer! (Et quelle économie de papier!)
Malheureusement, si cela fonctionne admirablement en Noir & Blanc, ça ne marche (presque) plus en couleurs!? Quelle mouche les a piqué chez Pierre Horay?
Par pitié Un éditeur courageux pour reéditer ce bijou en N&B!!!!
Une histoire d'amour à travers les sens, les regards morcelés des protagonistes qui se découvrent lentement.
Chaque planche est un régal, une respiration, une douce musique sensuelle, un parfum qui sourd de la peau et de l'encre du pinceau...
Les auteurs n'ont, je crois, pas réïtéré leur expérience graphique et littéraire,sans doute se sont-ils envolés dans leur spirale amoureuse...
Dommage pour nous.
Pour simplifier ma pensée sur l'art de Fred, on va dire qu'un demi-siècle s'est écoulée mornement entre les grands inventeurs américains du début du 20ème siècle, Winsor Mc Cay, Gustav Verbeeck notamment...et lui.
S'il pouvait nous obliger à utiliser une boîte à outils pour le suivre dans les méandres de sa narration...
Ce type me scie!
Encore un chef d'oeuvre de FRED!
Chaque semaine, dans Pilote, il arrivait presque à me flanquer la trouille, avec ses histoires "inhumaines".Ses lavis sur la vie, mine de rien, valaient bien un cours de philosophie...
Rêve, cauchemar, poésie, fantastique, expressionisme, show-biz rive-gauche, humour noir et gens du voyage, que du bonheur!
Le genre d'album, et d'humour, qui fait très très mal. Mais quand on y a goûté, on ne peut plus s'en passer. On attendait un successeur à Monsieur Reiser, Monsieur Vuillemin est largement à la hauteur...
Quand j'étais enfant, c'était le seul album de Tintin que je détestais; pas d'action, une femme dans le rôle principal, pas d'aventure et tout finit en queue de poisson...bref, sans intêret!
Les bijoux de la Castafiore est peut-être la première BD "adulte" de l'Histoire de la BD.La lecture de "Les Bijous Ravis" de Benoit Peeters (Magic Strip 1984) a fini de m'en convaincre. Pour faire simple, disons que ceci est une oeuvre maîtresse de l'histoire de l'art contemporain...Amen.
C'était l'époque où la BD regardait derrière elle en se tapant sur les cuisses.
Une formidable parodie des BD des années 50 avec leurs lots de racisme, Poujadisme, sexisme et autres détestables "ismes".
Un exercice de style époustouflant qui à l'époque, était un "must" incontournable..."CAPTIVANT AMI PARTOUT TOUJOURS"
Mieux que Jacobs...
Un vrai plaisir, Juillard qui fait ce qu'il veut de son crayon, Yves Sente qui nous pond un scénario Hyper malin, bourré de clins d'oeil (ah la rencontre de Paul et John) et voila une série qui s'est toujours prise au sérieux qui prend un petit coup de jeunesse fascétieuse, du grand art.
1981, le CHOC graphique du Bar à Joe!
Le genre de BD qui vous fait penser que vous tenez une oeuvre d'art dans les mains. Tout y est noir, mais d'un noir tellement profond que c'est un plaisir de s'y noyer. J'en ai encore des frissons de plaisir esthétique...
Le chef-d'oeuvre de Jean-Claude Forest!
Un véritable bijou de poésie fantastique dans un style graphique d'une beauté académique époustouflante. L'un des inventeurs de la BD moderne nous gratifie d'une oeuvre qui nous mène par le bout des sens...
Qu'est-ce qu'on l'aimait Freddy Lombard!
Chevalier naïf se débattant dans la noirceur d'un monde moderne et impitoyable...
Yves Chaland savait nous parler des horreurs de ce monde en surfant sur le 11ème degré. Cet ultime opus de la série est un pur chef-d'oeuvre de désespérance et de justesse décalée. Freddy, tu nous manques...
La BD du fin de siècle!
Une magistrale leçon de narration, une histoire qu'il faut lire et relire pour comprendre et savourer les fines articulations scénaristiques des 2 auteurs.
Les personnages, les décors, les couleurs, les textes, rigoureusement éxécutés et mis en scène s'imbriquent en un crescendo éminement politique, en toute objectivité sinistre et désespérée.
On entend presque la musique...
Des BéDéastes aussi efficaces et inspirés qu'un Scorcese ou Coppola...