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Subversif, un peu, et poétique aussi : les tribulations d'un croquemitaine au service du pouvoir. Le scénario surprend, Orwell rencontre Mr Jack, j'en dis pas plus. Je plussoie Vacom quand il écrit qu'il manque quand même un petit quelque chose. L' album se lit facilement, une grande réussite !
Un avis pour toute la série, puisqu'elle a été pensée comme un tout dès sa conception.
Daniel Hulet s'était spécialisé dans les ambiances gothiques et malsaines. La présente trilogie constitue un chef-d'oeuvre noir et dérangeant, un bad trip sous LSD à déconseiller aux personnes sensibles. S'y mêlent psychiatrie et ésotérisme, 2 grandes thématiques chères à l'auteur.
L'univers graphique développé ici a connu des prémices dans le one shot "Voyages en tête étrangères". Les corps se tordent, se déforment, se difforment, se mélangent.
Voici une tranche de vie d'Ange Goemann, électronicien névrosé qui sombre (sic) dans la folie. Que dire d'autre sans risquer de divulgacher ? Les surprises se succèdent au cours de ce périple psychédélique cronenbergien. Tout comme le héros, le lecteur cherche une porte de sortie en se demandant en permanence où Hulet l'emmène.
Une fois le dernier opus refermé, on constate avec bonheur que les murs n'ont pas bougé et rien perdu de leur solidite, trop content de s'être extirpé de ce Lewis Caroll sale et poisseux. Vous aimez David Lynch, Cronenberg, Fincher, alors approchez bonnes gens ! Mais surtout ne doutez pas de vous, et gardez en tête qu'il vous suffit de refermer l'album pour suspendre le cauchemar, suspendre seulement, car le monde évoqué en ces pages s'avère tellement novateur dans le glauque que vous ne résisterez pas à l'envie d'y retourner pour connaître le fin mot de l'histoire.