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Des Histoires denses et bien amenées, sans temps mort, servies par de très grands artistes : la relève de Marvel Heroes est assurée, d'autant que les séries prises en compte sont très intéressantes.
Les deux épisodes de "Fall of the Hulks" tirent l'album vers le haut, avec ces machinations multiples entre intelligences supérieures, dans lesquelles, pour une fois, les super-héros musclés ne sont que des pions. Une intensité qui éclipse un peu les Secret Avengers dans une histoire qui rappelle les meilleurs moments de X-Files, époque Tunguska. Quant à l'épisode des Thunderbolts, on le voyait venir de loin ; en outre les dessins sont un peu brouillon.
Numéro de très haute volée avec des artistes au sommet. Seuls les Thunderbolts semblent moins flamboyants (histoire prévisible et dessins faiblards). L'épisode de Hulk a tendance à ne pas toujours être cohérent avec celui impliquant Rulk qui se déroule en parallèle, mais Pelletier se débrouille pour nous en mettre plein la vue. Et puis j'aime bien voir Banner en remontrer à tous question intelligence. Cette guerre des cerveaux propose donc autant de combats dévastateurs (avec Skaar, A-Bomb contre des super-héros surboostés) que d'énigmes tordues. Quant aux Vengeurs secrets, Deodato a toujours autant de classe pour mettre en image un scénario un peu confus de Brubaker.
Numéro de haute-volée, avec une résolution un brin facile pour les Vengeurs secrets, mais qui ouvre d'énormes perspectives ; la conclusion attendue de World War Hulks, ou comment Banner parviendra à sauver le monde et sauver Betty. Celui des Thunderbolts vient compléter l'épisode des Avengers Academy, avec trois des jeunes Vengeurs qui provoquent une panne au Raft afin de se confronter avec Osborn : c'est rondement mené et plus palpitant que prévu. le dernier morceau concerne les Secret Warriors et vient terminer un arc un peu confus mais brillant sur les Howling Commandos, où la Politique interfère avec l'action sur le terrain.
Bien qu'il finisse un certains nombres d'arcs entamés, on a l'impression d'avoir un numéro de transition qui nous pousse vers Shadowland. En attendant, on en a donc terminé avec le premier volet des Vengeurs secrets, qui nous laisse sur notre faim (beaucoup trop de secrets). Pareil avec Hulk, avec un choc des titans attendu et dévastateur, plutôt bien emmené par Pelletier ; on s'étonnera de la fin un peu trop heureuse. Quant aux Secret Warriors, on est engoncé dans un schéma très touffu où les ennemis de leurs ennemis ne sont pas leurs amis.