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Le duo Van Hamme / Dany… comment passer à côté de ça !? Une histoire qui vous tient en haleine et des dessins à couper le souffle. Van Hamme est un vrai scénariste de cinéma, un grand conteur et Dany se lance dans un style plus réaliste et le résultat est spectaculaire. Enfin une BD dont on se souvient. Ce diptyque n’est pas conseillé, il est incontournable !
Une série qui mérite d'être découverte. Malgré une mise en page trop linéaire (imposée par les parutions originales sous forme de strips) il y a une véritable recherche de la dynamique de chaque case. les dessin sont réalistes et de grande qualité.
On ne peut s'empêcher de comparer cette série à celle de Raoul Giordan. Mais plus on avance chronologiquement dans les histoires et plus les similitudes entre Jordan de Giordan disparaissent. Progressivement La naïveté des sénarii disparait, les personnages deviennent plus ambigüs, fini le classemnt simpliste et tranché des gentils et des méchants. Les histoires sont plus adultes et les dessins sont un régal pour les yeux.
Que demander de plus ? Incontournable pour amateurs de SF des années 70
Sœur Marie-Thérèse est une vraie, une dure, une tatouée. Alcoolique, droguée, elle aime la moto et le rock, porte des rangers et s’en sert avec la délicatesse d’un marteau pilon pour botter le train de tous ceux qu’elle déteste et ils sont nombreux. Pourtant qu’est-ce qu’on la trouve sympathique ! Décalé, subversif, délirant, et surtout franchement anticlérical. Sorti de l’aspect trash du premier degré cette série dénonce les côtés pervers de notre société bien pensante. Humour décapant, truffé de références, de gags visuels (parfois bien cachés) et de caricatures. Un feu d’artifice permanent et franchement jouissif. Un vrai régal !
Une histoire assez banale, sans beaucoup d’originalité avec un scénario assez typique de la SF des années 80. Même la tentative pour surprendre le lecteur dans les dernières pages tombe à plat et ne parvient pas à sauver l’impression d’ensemble de la déception. Reste les fabuleux dessins de Gimenez. C’est sa seconde BD et son style unique commence déjà à s’imposer. Un régal pour les yeux. Album incontournable pour les inconditionnels de Gimenez
Pitchi Poï (petit village en yiddish), c’est le nom de la toute petite île où pousse le seul et unique pompotier. Un arbre étrange qui produit des fruits qui ne se mangent pas, qui explosent quand ils sont mûrs ou quand il pleut, les pom’pets. Donc un arbre qui ne sert à rien jusqu’à ce que… La base de l’histoire est posée. J’ai dégusté avec plaisir les 3 premiers tomes. Les histoires sont bien construites, les personnages truculents, attachants et drôles. Les dessins de Cagniat sont énergiques et les couleurs de Guth riches et pétillantes. Du bonheur à chaque page et toujours une gentille morale qui passe sans jamais tomber dans le facile. Un petit bijou à lire absolument… et à tout âge !
Du pur Léo. Cet album aurait pu faire partie de la série des mondes d’Aldébaran. Et tout est fait pour qu’on ne l’oublie pas, il suffit de regarder le visuel de la couverture pour y retrouver des similitudes. Mais oublions cette accroche commerciale. Semal, un habitué du lettrage, se lance dans sa BD et c’est plutôt réussi. Son dessin bien qu’un peu naïf est dynamique et plein de promesses. Un premier album qui ne fait que poser les bases de l’histoire mais qui le fait bien et qui déjà nous laisse dans l’impatience de connaitre la suite. A découvrir vraiment !
Une énième adaptation du roman de Wells… mais pourquoi pas. Malheureusement je n’ai pas apprécié les dessins, très certainement à cause d’une mise en couleurs assez désagréable. Ajouté à un scénario sans surprises si on connait déjà le roman cela donne un album dans lequel on a du mal à entrer et qu’au final on oublie dès qu’on l’a refermé.
Extrait de "L’histoire de France en bande dessinée" en 8 volumes, cet album retrace le parcours exceptionnel d’un homme exceptionnel. Incontournable pour les nuls en histoire et enrichissant pour les autres. Depuis le coup d’état de Bonaparte jusqu’à la mort de Napoléon en passant par la campagne d’Egypte et la Bérézina. On comprend comment la France a pu passer de la révolution à l’empire, comment les intrigues et les alliances ont modifié la carte de l’Europe de cette époque. Le tout est raconté avec beaucoup de partialité et on balance entre une admiration pour cet homme fascinant d’une grande intelligence intuitive et une antipathie pour un dictateur despote. 68 planches sur lesquelles se relaient avec une étonnante homogénéité 3 pointures de la BD. Très agréable façon de se réconcilier avec l’histoire de France.
Partant d'une idée vraiment originale, cet album décrit avec succès un univers complètement à part. On se laisse facilement convaincre par les dessins d’Avramoglou d’une belle esthétique. A regretter pour les textes, le lyrisme et l'emphase des descriptions et une terminologie trop cybernéotechno (pour donner un exemple) qui finit par donner à l’ensemble un petit coté "cheap". Malgré tout ce premier tome pose les bases de ce qui peut devenir une bonne série. On reste frustré qu’il n’y ait pas encore de suite.
Wahouuu ! Ok, une onomatopée pour décrire un album de cette qualité c’est un peu léger. Mais c’est ce qui m’est venu en premier en découvrant les dessins de Evangelisti. Eblouissant de talent ! J’ai comme la plupart des lecteurs de cette série trouvé le tome 1 par hasard… sur un vide grenier. J’ai depuis réussi (avec difficultés) à trouver les 2 tomes suivants. Et oui, on n’y résiste pas. D’autant que le scénario est à la hauteur des dessins. Une série étrangement méconnue. Chef-d’œuvre incontournable conseillé à tous les amateurs du genre… et des belles images.
Quelle idée curieuse. Faire un documentaire en BD sur les apparitions OVNI. A priori cette idée peut paraître bizarre. Et pourtant on se laisse porter page après page par les auteurs. C’est un recueil chronologique d’évènements se rapportant aux OVNI depuis la fin des années 40. Les cas évoqués sont traités de toute évidence avec beaucoup d’impartialité par Lob. Et le tout servi par les superbes dessins de Gigi. D’un style très classique et académique mais avec beaucoup de talent. Les auteurs ont fait un énorme travail de recherche et parfois d’investigation sur le terrain. Un album passionnant qui, que l’on croit ou non aux « petits gris », laissera un arrière goût d’étrange même au plus septique.
Pourquoi tant de haine !!!?... Oublions un instant qui sont les auteurs et jugeons en toute objectivité. Cet album est composé d’une série de gags courts, de qualité inégale, mais j’avoue parfois avoir souri. C’est drôle et non consensuel. Très pipi caca… et même zizi ! Mais je le répète, drôle. On y retrouve tous les ingrédients d’un Titeuf, la subtilité en moins. Les auteurs se sont visiblement défoulés et amusés. Donc si on ne cherche pas de la grande philosophie cet album mérite un petit détour.
Une suite d'histoires courtes ayant pour point commun les femmes. Malheureusement des scénarii sans surprises... presque décevants. On reste sur sa faim. Mais l'ensemble est admirablement servi par les dessins exceptionnels de Serpieri. On se surprend à s'attarder sur les scènes plus que sur l'histoire. Le tout rehaussé par une superbe mise en couleurs. Voilà quand même de quoi justifier la lecture de cet album
Cette série n'a pas besoin d'un avis dithyranmbique supplémentaire... mais comment résister
Magnifique, du bonheur à létat pur. On sent à chaque page qu'elle a été la source d'inspiration de tellement d'autres séries !
Souvent copiée ou plagiée mais jamais égalée. Qu'on aime ou pas l'héroïque fantasy c'est un incontournable. On touche à la perfection !
A la différence de la « Conan Anthologie » publiée chez Soleil de façon chronologique et exhaustive (qui s’est interrompue au 3eme volume) cette intégrale (qui n’en est pas vraiment une) regroupe une sélection intelligente des meilleures aventures de Conan (pas toujours chronologique et encore moins exhaustive mais cohérente). Elle reprend des histoires dont la plupart ont été publiées en version originale dans « Savage Sword of Conan » et « Savage Tales ». A l’époque plusieurs éditeurs les reprirent dans leur version française sous différentes adaptations de bonne facture dans l’ensemble. Par Lug entre 74 et 77 dans « Une aventure de Conan », « Les clous rouges » en 73 par les Humanos et enfin par Artima « Conan (Artima Color Marvel Géant) » entre 81 et 84 pour les plus récents. Autant dire qu’elles sont introuvables ou hors de prix aujourd’hui. Les dessins de John Buscema, Neal Adams et Gil Kane pour ne citer que les plus illustres, sont superbement encrés par de « petites mains » de talent et tout ça servi par des scénarios de l’indétrônable Roy Thomas qui nous replonge avec bonheur dans l’univers de Robert E. Howard plein de fureur et de magie. Un régal pour les amateurs du genre
J’ai longtemps hésité à m’inscrire… voilà, c’est chose faite. Et c’est le poil hérissé et vraiment exécré que j’ai craqué.
Ne pourrait-on pas interdire d’avis les bouffis de pédantisme et de fatuité ?
La culture et la tolérance sont des qualités… visiblement pas toujours facile de les cumuler. Je crois vraiment que les « bonbons » fâchés avec l’orthographe sont bien plus supportables que les élitistes dédaigneux.
Ceci dit… (ouf… je me sens mieux !, désolé d’avoir dévié) un tome 3 de grande qualité… allez, soyons fou : excellent !
J’ai été agréablement surpris par cette petite série. Petite par le nombre de volumes bien entendu. On reste en haleine jusqu’à la fin même si l’histoire a tendance à se ralentir par moments. Mais c’est très certainement une volonté du scénariste qui a su par là donner de la consistance à ses personnages et à installer un climat malsain et pesant. Une réussite. A mon avis le meilleur des 3 tomes dans la mise en couleurs. Je regrette que l’éditeur n’ait pas joint, comme pour le tome 2, le fascicule broché n&b. Le talent de Peynet y est largement mis en valeur. Sa maîtrise des ombres et lumière est ébouriffant ! C’est vrai que Soleil ne nous avait pas habitués à des séries aussi « réalistes ». De toute évidence une histoire qu’on ne zappe pas. Même si la fin était assez prévisible elle ne gâche pas l’impression d’ensemble. Une BD qui détourne les stéréotypes de l’Héroic Fantasy pour traiter de sujets importants… et c’est là la véritable surprise. A lire de toute urgence même si on n’est pas amateur du genre