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Profitant des fêtes de fin d'année, Casterman tente d'obtenir un succès de l'ordre de celui de "un pas vers les étoiles", publié chez Soleil deux ans avant. C'est en espérant retrouver les même sensations que j'ai commencé cet album.
Le début m'a vite fait comprendre que les auteurs ne voulaient pas faire un plagiat du one shot de chez Soleil. Bien qu'on trouve quelques similitude entre les deux oeuvres (le côté sensible, la naïveté de certaines situations), le ton est résolument plus adulte dans Mon voisin le Père Noël. J'ai dévoré les 40 premières planches avec bonheur... et puis c'est la déception.
La fin semble raccourcie, tout va très vite. Le rebondissement est bien vu, mais ses conséquences tellement peu exposées qu'on se demande si tout ça avait de l'intérêt. On s'éloigne brusquement du héros qu'on suivait depuis le début, et une fois l'album refermé, on a la sensation qu'il manque quelque chose. Souhait délibéré des auteurs ou bien limite de l'éditeur ? Toujours est-il que ce conte aurait mérité un format un peu plus long... "Un pas vers les étoiles" faisait quand même 78 planches...
Lorsque la collection "loge noire" est sortie, le legs de l'alchimiste s'est rapidement imposée à mes yeux comme la meilleure série de la collection.
Les tomes suivants ont confirmé cette sensation : le dessin, plutôt original, sert à merveille une histoire un peu loufoque, souvent drôle et intelligente.
Une très bonne série ! à lire !
Avec des séries comme Luuna ou Lock, les dessinateurs prennent de plus en plus l'habitude de nous servir un character design a mis chemin entre Walt Disney et la BD japonaise.
Belladone entre dans cette catégorie, et réussi à merveille l'examen : le dessin est très agréable, la sensation de mouvement très bien rendu, et les duels à l'épée n'ont rien à envier à ceux que l'on pourrait trouver dans le Scopion et autres série de cape et d'épée.
Car c'est véritablement d'une série de capes et d'épées qu'il s'agit, avec une pointe d'orientalisme suffisament bien dosée pour amener une pointe d'originalité à une histoire qui aurait pu trop ressembler au film "la fille de d'Artagnan".
La culture indienne permet donc d'ajouter une petite touche d'exotisme, voire d'érotisme (Belladone a plus ou moins les mêmes "pouvoirs" que l'héroine de "Djinn"), à cette série qui pourrait bien connaitre un grand succès si la mise en couleur est à la hauteur du crayonné et de l'encré.
A noter que ce 2b est très riche en esquisses : la page de gauche nous présente des ébauches, des morceaux de storyboard et des croquis de chaques instants de l'histoire, nous révelant même quelques astuces de mise en page (Pierre Alary aime beaucoup les ciseaux et le scotch...) et des versions alternatives intéressantes de certains plans.
Vraiment l'un des meilleurs 2b à ma connaissance.